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  • Une lettre dénonce la manoeuvre déloyale de ceux qui voudraient réécrire Humanae Vitae

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    De Diakonos.be, cette traduction d'une lettre publiée par S. Magister :

    La manœuvre déloyale de ceux qui voudraient réécrire « Humanae vitae ». Une lettre

    (Contribution externe.) L’auteur de cette lettre est un ecclésiastique doublé d’un scientifique spécialisé de haut niveau qui occupe de prestigieux postes d’enseignement en Italie et à l’étranger et qui consacre également une partie de son temps et de ses énergies à la pastorale.

    Il est déjà l’auteur d’une précédente lettre publiée en janvier 2016 par www.chiesa à propos de la dégradation de la « qualité » des confessions sacramentelles, une dégradation qui n’est pas sans rapport avec l’impact sur de nombreux fidèles de certaines déclarations du Pape François amplifiées par les médias.

    Dans cette nouvelle lettre, il met en lumière l’absence de fondement des arguments récemment avancés – principalement dans une conférence autorisée d’en haut à l’Université pontificale grégorienne – pour réinterpréter et en substance invalider l’enseignement de l’encyclique « Humanae vitae » de Paul VI.

    En particulier, il réfute et qualifie de « déloyale » la prétention de vouloir faire dériver la licéité des techniques anticonceptionnelles du fait qu’un grand nombre de conjoints catholiques les utilisent tout en étant convaincus de bien faire.

    La responsabilité de cette « conscience erronée » élevée au rang de vertu – explique-t-il – n’incombe pas aux conjoints mais bien à ceux qui, dans l’Eglise, les ont mal éduqués, en passant systématiquement sous silence ou en déformant l’enseignement d’ « Humanae vitae ».

    Comme déjà pour la lettre précédente, cette fois encore il nous faut rester discret sur l’identité de l’auteur afin de ne pas l’exposer à des rétorsions aussi prévisibles qu’inexorables.

    *

    Cher M. Magister,

    Parmi les arguments obsolètes exhumés par le professeur Maurizio Chiodi, théologien moraliste de la Faculté théologique de l’Italie septentrionale (FTIS, Milan) et par ailleurs membre fraîchement nommé à la « nouvelle » Académie pontificale pour la vie, dans le but d’enlever toute autorité et crédibilité à la norme de la lettre encyclique « Humanae vitae » (HV) du bienheureux Paul VI – qui indique en quoi la contraception est moralement illicite et, en revanche, en quoi les méthodes se basant sur la connaissance et l’identification personnalisée des périodes d’infertilité du cycle féminin sont acceptables – on retrouve celui du manque d’accueil de cette norme dans l’ethos conjugal des époux catholiques ; y compris chez ceux qui ont une foi solide et qui sont pratiquants pour ce qui concerne d’autres dimensions de la vie chrétienne.

    Le théologien, âgé de soixante-deux ans, a contesté, lors d’une conférence publique organisée à l’Université pontificale grégorienne de Rome intitulée « Relire ‘Humanae vitae’ à la lumière d’Amoris laetitia’ » qui s’est déroulée le 14 décembre 2017, la validité permanente et le caractère obligatoire, pour tous les fidèles qui ont reçu le sacrement du mariage et vivent more uxorio, de l’enseignement du bienheureux Paul VI – confirmé par ses successeurs Saint Jean-Paul II et Benoît XVI et à ce jour non abrogé par le pape François – qui « condamne comme toujours illicite l’usage des moyens directement contraires à la fécondation, même inspiré par des raisons qui peuvent paraître honnêtes et sérieuses » (HV, 16) et dénonce comme « une erreur de penser qu’un acte conjugal rendu volontairement infécond et, par conséquent, intrinsèquement déshonnête, puisse être rendu honnête par l’ensemble d’une vie conjugale féconde. » (HV, 14).

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  • Quand l'Eglise vivante d'Afrique appelle l'Eglise des pays opulents à la conversion

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    Quand l'Eglise vivante d'Afrique appelle l'Eglise des pays opulents à la conversion

    Par Arnaud Dumouch

    Imaginez l'Eglise de Belgique, en la personne de ses plus hautes autorités, assise devant le Cardinal Robert Sarah et entendre ces trois passages relevés hier, lors de la conférence à Bruxelles "Dieu ou rien" :

    « … L’Eglise se trouve dans une situation étonnante. DE HAUTS PRÉLATS ISSUS SURTOUT DES NATIONS OPULENTES s’emploient à apporter des modifications à la morale chrétienne concernant le respect absolu de la vie dès sa conception jusqu’à la mort naturelle, les divorcés-remariés et d’autres situations problématiques. Ces gardiens de la Foi devraient cependant ne point perdre de vue que le problème fondamental posé par l’éclatement des deux fins du mariage est un problème de morale naturelle. C’est au plan naturel que l’homme et la femme sont appelés à s’unir définitivement et de manière indissoluble pour témoigner de la tendresse de l’amour, pour se soutenir dans une harmonieuse complémentarité et pour procréer. Paul VI avec une grande intelligence et une parfaite fidélité à l’enseignement de l’Eglise voulut surtout à travers Humanae Vitae souligner deux aspects indissociables à travers l’acte conjugal : l’union et la procréation… »

    « ... Prélats catholiques et laics chrétiens devraient se souder et refuser de contribuer à la destruction de la morale naturelle. Les grandes dérives ont surgi lorsque certains prélats ou intellectuels catholiques ont commencé à dire ou à écrire: 

    « Feu vert pour l’avortement
    Feu vert pour l’euthanasie ». 

    Or à partir du moment où DES CATHOLIQUES ABANDONNENT L'ENSEIGNEMENT DE JÉSUS ET DU MAGISTÈRE DE L'EGLISE, ils contribuent à la destruction de l’institution naturelle du mariage et de la famille. C’est toute la communauté humaine qui se trouve fissuré par cette nouvelle trahison des clercs.

    « ... Ma parole est souvent abrupte, difficile, radicale mais tout ce qui ont fait l’expérience de porter l’Evangile dans la souffrance ont souvent une parole radicale. Ce que j'essaye, c’est de servir Dieu et son Eglise. Je n’ai aucun intérêt personnel. C’est par gratitude. Je suis d’un petit village de Guinée, d’une petite famille de trois personnes : papa, maman et moi. Et Dieu m’a pris dans ce petit village pour me porter à travers des sentiers tortueux, jusqu’au coeur de l’Eglise aujourd’hui, jusqu’à Rome. Un jour il me demandera des comptes. Je t’ai pris comme le petit David, d’un tout petit village, je t’ai fait tant de choses, qu’as-tu fait pour l’Eglise? Chacun de nous, nous devrons répondre un jour à Dieu, nous avons reçu tellement de choses de lui. (…) Dieu m’a fait la grâce d’être chrétien, il m’a fait la grâce d’être prêtre, il m’a fait la grâce d’être évêque, il m’a fait la grâce d’être maintenant auprès du Saint-Père. J’AURAI DES COMPTES A RENDRE. ET VOUS AUSSI, SI VOUS CACHEZ VOTRE FOI. Ne vous laissez pas noyer dans ce monde d’aujourdhui. Vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde. Nous devons aimer passionnément notre monde, nous ne devons pas juger notre monde mais nous devons le porter vers Dieu…"

  • De passage en Belgique, le cardinal Sarah pointe les dérives du monde occidental

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    Du site de RCF :

    Les dérives du monde moderne avec le cardinal Sarah 

    Les dérives du monde moderne avec le cardinal Sarah

    De passage en Belgique, le cardinal Robert Sarah, préfet pour la congrégation du culte divin, a accordé un entretien dans lequel il livre sa vision de la foi et dénonce les dérives du monde occidental.

     
  • Le message du pape François pour le carême 2018

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    Du site du journal La Croix :

    Dans son message de Carême, le pape François dénonce “la duperie de la vanité et la froidure de la charité”

    6 février 2018, message du pape François pour le Carême 2018 (*)

    Daté du 1er novembre 2017, solennité de la Toussaint, le message de Carême du pape François a été rendu public par la Salle de presse du Saint-Siège le 6 février 2018. Inspiré de l’Évangile de Matthieu : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira » (24, 12), le texte met tout d’abord en garde contre les faux prophètes, ces « charmeurs de serpents » qui utilisent les émotions humaines « pour réduire les personnes en esclavage ». Ils sont désignés également de « charlatans » ou d’« escrocs ». Le pape François souligne que ces faux prophètes – qui profitent des temps troublés – offrent « des choses sans valeur » qui privent de ce qui est le plus précieux : « la dignité, la liberté et la capacité d’aimer ». « C’est la duperie de la vanité, qui nous conduit à faire le paon… pour finir dans le ridicule », affirme-t-il ainsi. Le pape François met particulièrement en garde contre le refroidissement du cœur. Reprenant l’image du diable assis sur son trône de glace de l’Enfer de Dante, il interroge : « comment la charité se refroidit-elle en nous ? ». La cause réside avant tout « dans l’avidité de l’argent », cette « racine de tous les maux « (1Tm 6, 10), explique-t-il, une cause suivie « du refus de Dieu », de « trouver en lui notre consolation ». En exprimant le désir que sa voix porte au-delà « des confins de l’Église catholique » et rejoigne « tous les hommes et femmes de bonne volonté », le pape invite les membres de l’Église à entreprendre « avec zèle » le chemin du Carême. Soutenus en cela par « l’aumône, le jeûne et la prière », ces trois remèdes au refroidissement du cœur. En effet, « la pratique de l’aumône libère de l’avidité », la prière met au jour les « mensonges secrets » et le jeûne « réduit la force de notre violence ».

    La DC

    Chers frères et sœurs,

    La Pâque du Seigneur vient une fois encore jusqu’à nous ! Chaque année, pour nous y préparer, la providence de Dieu nous offre le temps du Carême. Il est le « signe sacramentel de notre conversion » (1), qui annonce et nous offre la possibilité de revenir au Seigneur de tout notre cœur et par toute notre vie.

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  • Le culte chrétien rétabli dans un ancien fief de Daech

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    1ère messe depuis 6 ans à l'église de Deir Ezzor (source)

    A Deir Ezzor, ex-fief de Daech en Syrie, une messe a été célébrée samedi dans une église encore marquée par les combats.

    Deir Ezzor a été le théâtre de violents combats, d'abord lorsque les rebelles ont conquis une partie de la ville en 2012, une situation qui a encore empiré quand le groupe Etat islamiste a pris le contrôle de la région en 2014. L'armée syrienne a repris la ville en novembre 2017.

    Consolation et espoir

    La cérémonie de samedi, à laquelle ont aussi assisté des religieux musulmans, a été célébrée par le patriarche d'Antioche syriaque orthodoxe Ignace Ephrem II Karim. Il a présidé la cérémonie derrière une petite table recouverte d'un tissu blanc, l'autel de l'église ayant été fortement endommagé. «C'est un sentiment indescriptible pour nous de prier dans une église presque détruite, qui est une consolation pour nos coeurs et un message d'espoir pour les habitants de la ville afin qu'ils reviennent et participent à sa reconstruction», a-t-il dit.

    On estime à environ 3000 le nombre de chrétiens qui vivaient à Deir Ezzor avant la révolution syrienne de 2011. Shadi Tuma, 31 ans, est resté dans sa ville natale malgré les combats. «Les temps difficiles subis par Deir Ezzor ont poussé les familles à partir, mais j'étais déterminé en mon for intérieur à rester», a-t-il confié à l'AFP. «Il y aura toujours une coexistence à Deir Ezzor. Les chrétiens seront toujours présents», a-t-il promis.

    La majeure partie de la ville est pour l'instant impraticable: immeubles détruits, électricité intermittente et absence d'eau potable.

  • Le mariage de même sexe abrogé et remplacé par une union civile

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    Dans nos législations, rien n'est définitif ni inéluctable, ainsi :

    Bermude abroge le mariage de même sexe et le remplace par une union civile (source)

    L’abrogation du mariage de même sexe par l’île de Bermude serait une première dans le monde.

    La législation remplaçant le « mariage homosexuel » par des « partenariats conjugaux » (des unions civiles) aux Bermudes a été promulguée par le gouverneur mercredi. Les critiques de cette loi l’ont qualifiée de recul sans précédent des droits civils sur le territoire insulaire britannique. 

    Le ministre de l’Intérieur Walton Brown a déclaré que la législation signée par le gouverneur John Rankin visait à équilibrer l’opposition au « mariage homosexuel » sur l’île socialement conservatrice tout en se conformant aux décisions des tribunaux européens [les vrais maîtres ?] qui garantissent la reconnaissance et la protection des couples de même sexe sur le territoire.

    Le Sénat et la Chambre d’assemblée des Bermudes avaient adopté à une large majorité la loi en décembre et une majorité d’électeurs se sont opposés au « mariage homosexuel » lors d’un référendum.

    « La loi vise à établir un juste équilibre entre deux groupes actuellement inconciliables aux Bermudes [et quelque part dans un tribunal non élu en Europe apparemment], en réaffirmant que le mariage doit être une union entre un homme et une femme tout en reconnaissant et en protégeant les droits des couples de même sexe », [...] Les couples dans une union civile officielle auront désormais des droits « équivalents » à ceux des couples hétérosexuels mariés, y compris le droit de prendre des décisions médicales au nom de leur partenaire, a indiqué Brown dans un communiqué publié par le gouvernement. Une demi-douzaine de « mariages de même sexe » ont été célébrés aux Bermudes depuis la légalisation de celui-ci par une décision de justice en mai 2017 et l’abrogation de celui-ci par la nouvelle loi [les tribunaux sont devenus les décideurs des questions de société, voir La Cour suprême du Canada : décideur politique de l’année 2014].

    Source

  • L'Université de la Vie 2018 "Que faire du temps ?" est sur KTO

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    L'édition 2018 de l'Université de la vie donnait chaque soir (15, 22, 29 janvier et 5 février) la parole à de grands témoins. Ils ont partagé leur propre rapport au temps et la manière dont ils tentent de vivre en harmonie avec leur temps. 

    Université de la Vie 2018 : Vivre avec son temps

    Université de la Vie 2018 : Vivre avec son temps

    Intervenants : Tugdual Derville : Individualisme intégral et bioéthique ; Henri de Soos : une éthique intemporelle face à des lois bioéthiques éphémères ; Blanche Streb : décodeur bioéthique, les mots de notre temps ; Damien Desjonquères : bioéthique, s'inscrire dans notre temps.

    Université de la Vie 2018 : Etre présent

    Université de la Vie 2018 : Etre présent

    Intervenants : Valérie Boulanger : grossesse et maternité, vivre le temps ; François-Xavier Bellamy : en temps réel ; Tugdual Derville : décodeur bioéthique, être présent dans le débat ; Caroline Roux : être présent auprès des plus fragiles.

    Université de la Vie 2018 : Se donner le temps

    Université de la Vie 2018 : Se donner le temps

    Intervenants : Caroline Roux : le temps et la vie ; Martin Steffens : le temps et la mort ; Xavier Mirabel : décodeur bioéthique, se donner le temps de la réflexion ; Tugdual Derville : l'urgence du temps long.

    Université de la Vie 2018 : Conserver, progresser

    Intervenants : Pierre-Yves Gomez : les critères de l'écologie humaine pour notre temps ; Blanche Streb : un progrès au service de l'homme ; Tugdual Derville : décodeur bioéthique, s'ajuster au temps ; François-Xavier Pérès : faire du temps notre allié.
  • "Dieu ou rien"; la conférence du Cardinal Sarah à Bruxelles le 7 février dans une église comble

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    C’était donc hier soir, en l’église paroissiale Notre-Dame de Stockel, dans l’agglomération bruxelloise. 

    cardinal sarah RV15835_Articolo.jpgDevant un public nombreux et bien sage (peu de questions), au premier rang duquel on trouvait le Nonce apostolique, le Cardinal De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles et le Bourgmestre de Woluwé-Saint-Pierre, mais aussi l’abbé Philippe Mawet, responsable de la pastorale francophone de l’unité pastorale dont dépend la paroisse, le cardinal Sarah a tranquillement expliqué le sens et le contenu de son livre « Dieu ou rien » : une radicalité dont l’abbé Mawet, familier des médias, s’était offusqué quelques jours plus tôt dans la « Libre Belgique ». 

    Mais il en fallait sûrement plus pour intimider le cardinal guinéen que persécutait le dictateur Sékou Touré, comme le montre ces extraits de son discours : 

    Evoquant, entre autres, les idéologues et les groupes de pression qui, avec des moyens financiers et médiatiques surpuissants, s’attaquent aux fins naturelles du mariage et s'emploient à déstructurer la cellule familiale, il n’a pas craint d’ajouter que « de hauts prélats, issus surtout de nations opulentes, s’emploient à apporter des modifications à la morale chrétienne concernant le respect absolu de la vie dès sa conception jusqu’à sa mort naturelle, la question des divorcés remariés et d’autres situations familiales problématiques. Ces ‘gardiens de la foi’, ajoute-t-il sans les nommer, devraient cependant ne pas perdre de vue que le problème posé par l’éclatement des fins du mariage est un problème de morale naturelle ».

    Et le cardinal poursuit: « les grandes dérives ont surgi lorsque certains prélats ou intellectuels catholiques ont commencé à dire ou écrire ‘feu vert pour l’avortement’, ‘feu vert pour l’euthanasie’. Or, à partir du moment où les catholiques abandonnent l’enseignement de Jésus et le Magistère de l’Eglise, ils contribuent à la destruction de l’institution naturelle du mariage comme de la famille et c’est toute la communauté humaine qui se trouve fissurée par cette nouvelle trahison des clercs ». 

    Et voici sa conclusion : 

    « Il faudrait que l’Eglise en revienne à l’encyclique ‘Humanae Vitae’ de Paul VI ainsi qu’aux enseignements de Jean-Paul II et Benoît XVI sur ces questions vitales pour l’humanité. Le pape François lui-même reste dans le sillage de ses prédécesseurs, quand il souligne la coïncidence entre l’évangile de l’amour et l’évangile de la paix. Il faut affirmer avec force et sans ambiguïté le poids magistériel de tout cet enseignement, mettre en relief sa cohérence et protéger ce trésor contre les prédateurs de ce monde sans Dieu »

    Bref, Dieu ou rien.

    JPSC

  • Congo RDC: Le cardinal Monsengwo "plébiscité" pour diriger la transition après Kabila

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    cardinal MOnsengwo assis.jpgAlors que le pape François vient de nommer un coadjuteur appelé à lui succéder, le cardinal Laurent Monsengwo a été plébiscité par un “vote citoyen” comme la personnalité neutre qui pourrait diriger une éventuelle transition en République Démocratique   du Congo (RDC) après le départ du président Joseph Kabila fin 2018. L’archevêque de Kinshasa a été choisi parmi une palette de douze noms. Du correspondant en Afrique de l’agence cath. ch. :

    « Au total, douze candidats étaient en lice, dont des évêques, des pasteurs, et diverses autres personnalités. Le docteur Denis Mukwege, surnommé “l’homme qui répare les femmes”, également pasteur évangélique à Bukavu, dans le Sud-Kivu, arrive en deuxième position, avec près de 2 millions de voix.

    Le “scrutin” était organisé par le mouvement “Paix et Solidarité”, composé d’une coalition d’associations citoyennes, dans le but de choisir un “administrateur” susceptible de diriger une transition sans le président Kabila.

    3,5 millions de voix pour le cardinal

    Les résultats, publiés dans le quotidien congolais Le Potentiel du 4 février, placent en tête l’archevêque de la capitale de la RDC, une personnalité très connue. Le cardinal Monsengwo Pasinya a engrangé plus de 3,5 millions de voix tant de Congolais du pays que de citoyens vivant à l’étranger. Ils ont voté entre novembre et décembre 2017.

    En RDC, les votes ont eu lieu dans les locaux des églises et écoles qui servaient de bureaux de vote. La consultation “électorale” était organisée à l’initiative de mouvements citoyens pour choisir un “administrateur” susceptible de diriger une transition sans le président Kabila.

    Entre 1991 et 1992, le cardinal Monsengwo Pasinya a dirigé, avec succès, les assises de la Conférence nationale souveraine qui a abouti à la libéralisation de la vie politique nationale. A la fin de cette Conférence, il a été porté à la tête du parlement de la transition, le Haut Conseil de la République. (cath.ch/ibc/be)

    Ref.  Congo RDC: Le cardinal Monsengwo "plébiscité" pour diriger la transition après Kabila

    JPSC

  • Congo : le pape François nomme un coadjuteur au Cardinal Monsengwo.

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    Lu sur le site de la Libre Afrique, ce billet de Marie-France Cros :

    Ambongo 78737-AAA6-496C-A7EE-04905740FF21_cx45_cy23_cw44_w1023_r1_s-690x450.jpg« Le Pape a nommé mardi Mgr Fridolin Ambongo, jusqu’ici archevêque de Mbandaka (l'ancienne Coquilhatville, chef-lieu de la province de l'Equateur) à la charge d’archevêque coadjuteur de Kinshasa, aux côtés du cardinal Laurent Monsengwo. Une nomination vue comme un renfort pour ce dernier.

    La fonction de « coadjuteur » signifie que non seulement il apporte son appui au détenteur de la charge mais qu’il lui succédera en cas de décès ou de démission. Mgr Fridolin Ambongo, qui vient d’avoir 58 ans, a en effet vingt ans de moins que le brillant cardinal, alors que l’Eglise congolaise traverse une période de forte tension avec le régime du président hors mandat Joseph Kabila. Celui-ci refuse de quitter le pouvoir comme prévu par la Constitution et consacre toute son énergie à se maintenir à la tête de l’Etat – et enrichir sa famille – plutôt qu’à travailler au développement du pays. Malgré plusieurs années de forte croissance économique portée par les cours élevés des métaux, le niveau de pauvreté au Congo n’a pratiquement pas baissé.

    A lire ICI : Appointment of coadjutor archbishop of Kinshasa, Democratic Republic of the Congo

    L’Accord de la Saint-Sylvestre

    Mgr Fridolin Ambongo appartient à l’Ordre des Frères mineurs capucins – des franciscains – et a accédé à la prêtrise en 1988, avant d’être nommé évêque en 2005. Diplômé en théologie morale de l’Acadaméie alphonsienne de Rome, il l’a enseignée à l’Université catholique de Kinshasa.

    L’archevêque coadjuteur de Kinshasa a été élu à la tête de la commission Justice et Paix de la conférence épiscopale congolaise avant d’accéder, en juin 2016, à la vice-présidence de celle-ci. C’est à ce titre qu’il jouera un rôle important dans la négociation de l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016, qui balise le chemin vers des élections consensuelles, alors que le président Kabila, hors mandat depuis le 20 décembre 2016, n’avait pas fait tenir la présidentielle pour nommer son successeur. L’Accord de la Saint-Sylvestre prévoyait une élection présidentielle en décembre 2017 – mais le régime Kabila n’a pas respecté ce qui avait été signé et annonce maintenant d’hypothétiques élections en décembre 2018.

    Le non respect des engagements pris sous l’égide de l’Eglise a évidemment suscité la colère de Mgr Ambongo, qui a déjà dénoncé les dérives du régime – sans pour autant se montrer indulgent pour les faiblesses de l’opposition « .

    Ref. RDC: Mgr Fridolin Ambongo à la rescousse de Mgr Monsengwo

    A la rescousse, vraiment ?

    Un évêque, ou en l’occurrence un archevêque, coadjuteur est en effet  nommé au côté de l’évêque diocésain avec droit de succession immédiate sur le siège de l’évêque à qui il est adjoint après la démission ou le décès de ce dernier. Cette désignation, présentée comme « un renfort » de la position du Cardinal, pourrait, en un sens, encourager Kabila à penser que Rome n’était vraiment pas certaine que le bras de fer entre le Président et l’Archevêque Monsengwo (79 ans) puisse se terminer à l’avantage du second. Quelle alternative crédible, en effet, les oppositions offrent-elles à la situation présente ? Ménager une porte de sortie au cardinal ferait donc partie de la realpolitik à suivre dans cette affaire comme dans d'autres…  JPS.

  • Salzinnes, 22-25 février : venue des reliques de sainte Marguerite-Marie

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    Venue des reliques de sainte Marguerite-Marie.

    lundi 22 janvier 2018 

    Cet événement aura lieu les 22 au 25 février.
    à la chapelle du Cœur de Jésus avenue Reine-Astrid.

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    Pour en savoir plus :

    - La chapelle du Cœur de Jésus
    - Qui est Sainte Marguerite-Marie Alacoque ?
    - Le contenu des messages du Christ à Marguerite-Marie
    - Qu’est ce que l’adoration ?
    - A quoi servent les reliques ?

    ... ouvrez ce document

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    Quelques liens intéressants :

    - Qui était Sainte Marguerite-Marie ?
    - Les sanctuaires de Paray-le-Monial .

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  • Fin de vie : et si nous parlions des nouveaux défis éthiques ? Une conférence de François-Xavier Putallaz à Bruxelles le 14 février

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    Une invitation de l'Institut Européen de Bioéthique :

    GPA

    Invitation « Convergence soignants » 

    ce mercredi 14 février à 19h30

    Un orateur de qualité puisque nous avons la joie d’accueillir : 

    François-Xavier PUTALLAZ

    Professeur de philosophie à l’Université de Fribourg,

    Membre du Comité national d’Ethique Suisse et

    Membre du Comité International de Bioéthique de l’UNESCO à Paris. 

    Fin de vie : 

    et si nous parlions des nouveaux défis éthiques ?

    Une collation vous sera proposée.

    Votre inscription est attendue dès que possible en complétant ceci :

    http://www.ieb-eib.org/fr/inscription-questions-fin-vie.php 

    Lieu : BLSI  (Brussels Life Science Incubator) -

    Chapelle aux Champs - 1200 Bruxelles - (À proximité des Cliniques St Luc)

    PAF : 15 euros/soirée

    Tarif étudiant : 7 euros/soirée