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  • Chine : le cardinal Zen dénonce et réfute en six points la nouvelle Ostpolitik du cardinal Secrétaire d'Etat

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    Zen : « Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi ils dialoguent avec la Chine » (source)

    Le cardinal Joseph Zen Zekiun, l’archevêque émérite de Hong Kong, a publié ce matin sur son blog, en chinois et en italien – une langue qu’il maîtrise très bien – l’article suivant.  Les soulignements sont de lui.

    Une traduction anglaise est disponible sur Asia News, l’agence en ligne de l’Institut pontifical des missions étrangères.

    > Zen: « I still don’t understand why they are in dialogue with China »

    Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi ils dialoguent avec la Chine

    Réponse à « Voici pourquoi nous dialoguons avec la Chine », l’entretien que Son Éminence le Cardinal Parolin a accordé à Gianni Valente (c’est-à-dire l’entretien qu’ils ont concocté ensemble).

    J’ai relu cet plusieurs fois cet entretien et je suis en train de le lire à nouveau (même si sa lecture me répugne) afin de pouvoir faire mes commentaires honnêtement.

    Je sais gré à Son Éminence de reconnaître qu’il est « légitime d’avoir des opinions différentes ».

    (1)

    Avant tout, on ne manquera pas de remarquer l’insistance avec laquelle Son Éminence affirme que son point de vue et l’objectif de ses activités sont de nature pastorale, spirituelle, évangélique et de foi tandis que notre façon de penser et d’agir ne serait que purement politique.

    Ce que nous constatons en revanche, c’est qu’il adore la diplomatie de l’Ostpolitik de son maître Casaroli et qu’il méprise la foi authentique de ceux qui défendent avec fermeté l’Église que Jésus a fondée sur les Apôtres de toute ingérence avec le pouvoir séculier.

    Je ne peux pas oublier ma stupéfaction quand j’ai lu il y a quelques années l’un de ses discours publié dans l’Osservatore Romano dans lequel il qualifiait les héros de la foi des pays d’Europe centrale sous régime communiste (le Card. Wyszynsky, le Card. Mindszenty et le Card. Beran pour ne pas les nommer) de « gladiateurs », de « personnes systématiquement contraires au gouvernement et avides d’apparaître sur l’avant-plan politique ».

    (2)

    On remarquera également qu’il fait plusieurs fois mention de sa compassion pour les souffrances de nos frères en Chine.  Des larmes de crocodiles !  De quelle souffrance parle-t-il ?  Il sait pertinemment bien qu’ils ne craignent ni la pauvreté, ni la limitation ou la privation de liberté ni même de perdre la vie.  Mais il n’a aucune estime pour tout cela (ce sont des « gladiateurs »).

    Il parle également des blessures encore ouvertes et pour les refermer, il compte applique « le baume de la miséricorde ».  Mais de quelles blessures parle-t-il ?

    Vers la fin de l’entretien, à un certain point il dit : « Franchement, … je dirai : je suis également convaincu qu’une partie des souffrances vécues par l’Église en Chine ne soit pas tant due à la volonté de certains individus qu’à la complexité objective de la situation ».

    Il sait donc très bien que dans l’Église en Chine il ne s’agit pas (sauf dans de rares cas) d’offenses ou de ressentiment personnels mais que tous sont victimes de la persécution de la part d’un régime totalitaire athée. Utiliser le baume de la miséricorde ?  Mais il n’y a aucune offense personnelle à pardonner.  C’est un esclavage dont il faut se libérer.

    Miséricorde pour les persécuteurs ? Pour leurs complices ?  Récompenser les traîtres ?  Châtier les fidèles ?  Forcer un évêque légitime à céder sa place à un évêque excommunié ?  N’est-ce pas plutôt mettre du sel sur les blessures ?

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  • Le "pari bénédictin" : Rod Dreher se défend de l'accusation de donatisme

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    De Sandro Magister, traduit sur le site diakonos.be :

    Saint Benoît au XXIe siècle. Mais « La Civiltà Cattolica » le condamne au bûcher

    « The Benedict Option » a désormais traversé l’Atlantique et est devenu une question de portée internationale. Une question qui n’est pas sans importance puisqu’elle concerne le futur du christianisme dans une époque toujours davantage postchrétienne.

    C’est l’américain Rod Dreher qui est l’auteur de cette proposition et du livre et il est en ce moment en train de parcourir la France pour un cycle de conférence, il a également accordé un entretien-fleuve au mensuel catholique « La Nef ». Son livre a été traduit en Français et le sera bientôt également dans d’autres langues.

    (Voir aussi : http://magister.blogautore.espresso.repubblica.it/2018/02/14/pari-benedictin-ou-politique-antipolitique/)

    Mais c’est l’attaque frontale que « La Civiltà Cattolica » a lancé depuis Rome contre « The Benedict Option » qui a contribué à élever encore davantage le niveau de la polémique.

    Dreher n’est pas catholique. Il l’a été par le passé, aujourd’hui il est orthodoxe russe.  Mais c’est surtout dans la sphère catholique, à commencer par le catholicisme des Etats-Unis, que sa proposition a fait mouche et a lancé un débat enflammé.

    En fait, sa proposition remet radicalement en cause aussi bien le pontificat actuel de François que celui de son prédécesseur Benoît XVI, bien que très différents l’un de l’autre.

    Le Benoît de l’option en question n’est pas le Pape Joseph Ratzinger mais Benoît de Nursie, le grand saint du Ve et VIe siècle qui a su générer une formidable renaissance de la foi et de la culture chrétienne dans le chaos de l’effondrement de l’empire romain, cette renaissance que l’autre Benoît, le pape, a magistralement évoquée dans son mémorable discours du 12 septembre 2008 à Paris, au Collège des Bernardins, en proposant en substance aux catholiques d’aujourd’hui d’en retenir la leçon et de s’en servir dans l’actuel changement de civilisation.

    Il n’est donc pas surprenant que ce soit depuis Rome et de la part d’un pape tel que François qui défend une vision opposée que surgisse une mise à l’index de « The Benedict Option » à travers de l’organe de communication de Jorge Mario Bergoglio qu’est « La Civiltà Cattolica », dirigée par le jésuite Antonio Spadaro.

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  • Andy Warhol au Vatican

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    De Christine Sourgins, sur son blog :

    Saint Warhol, priez pour nous !

    Koons est-il en difficulté à Paris ? Pas de problème, l’Art contemporain américain va redorer son blason avec une expo Warhol… au Vatican ! Oui, le sulfureux Andy avec ses barils Brillo, ses Marilyn sexy, ses Mao glamour… au Paradis. Le  musée Andy Warhol de Pittsburgh en Pennsylvanie prépare pour 2019 une grande exposition sur « le versant spirituel de son œuvre » qui voyagera à Rome, occupant les 1 000 m2 de l’aile Charlemagne, place Saint-Pierre.

    On savait Andy prophète de l’Art financier avec des aphorismes dont  les prédictions se sont réalisées : « tous les musées vont devenir de grands magasins et tous les grands magasins vont devenir des musées ». C’est sûr Andy avait compris que le cœur de la foi catholique est la transsubstantiation, autrement dit une transformation substantielle. Et que seul le Pape du Pop pouvait révéler le côté pop du Pape : Andy n’avait-il pas rencontré le pape Jean Paul II en 1980 ? Cette exposition devrait comprendre des œuvres inspirées de La Cène de Léonard de Vinci, des sérigraphies de Crânes, des films et des archives…. Y verra-t-on les « Guns, Knives and Crosses » (Armes à feux, couteaux et croix)  exposées en 1982 à Madrid ? Mystère.

    La canonisation du brave Andy est donc en route, on nous explique qu’il est né dans une famille pieuse d’immigrés slovaques uniates, qu’il a toujours conservé le livre de prière de sa mère, que ses iconiques Marylin ou Jacky témoignent d’un culte des images issu de sa tradition catholique orientale, qu’il allait à la messe en cachette et même s’occupait de nécessiteux. Cette ferveur ne fut révélée qu’en 1987, un mois après sa mort, lors d’une messe d’hommage à New York. Le journal de l’artiste confirma ce catholicisme caché qui, visiblement, impressionne Barbara Jatta, la directrice des musées du Vatican : "Explorer le côté spirituel de l'artiste nous intéresse beaucoup. Il est très, très important pour nous d'avoir un dialogue avec l'art contemporain. Nous vivons dans un monde d'images, et l'Église doit faire partie de cette conversation." 

    C’était prévisible. Depuis longtemps Warhol fait des miracles : ainsi ses simples « 200 billets de 1 dollar » œuvre 1962, se sont, en 2009, transsubstantiés chez Sotheby’s, en 43,7 million de dollars ! C’est sûr Warhol sanctifie les espèces…

    Fin stratège, l’AC a compris que Koons est en difficulté (en partie) pour avoir dit aux parisiens « payez pour nous » mais qu’il suffirait de dire  « Andy, priez pour nous » pour que Warhol devienne intouchable et avec lui tout le système d’Art financier qu’il en est venu à incarner.

    A Paris, la Fondation EDF accroche un Rembrandt plus vrai que vrai (1). On nous explique que cette gloire de l’art européen n’est pas inimitable puisque, à l’image des sérigraphies d’Andy, on peut maintenant dupliquer le maître hollandais à loisirs en imitant sa facture à s’y tromper. Rembrandt s’est transsubstantié en algorithmes et, par la grâce des imprimantes high-tech, fut inventé le Rembrandt qu’aurait dû peindre le maître, si la mort ne l’avait pas fauché. D’où son titre « The Next Rembrandt ». Continuer l’œuvre de Rembrandt sans Rembrandt, n’est-ce pas adorer le veau d’or de la technique ? Tiens, un sujet pour le Vatican …

    Dans quelques années imaginez, Next Rembrandt N°3000 : un tableau sombre qui montre, luisant faiblement dans la pénombre, quelques boîtes remisées, en s’approchant le spectateur incrédule déchiffrera sur celles-ci « Soup Campbell’s ». Le cartel expliquera que si Rembrandt avait pu vivre jusqu’au XXème siècle… il eut été Warhol !

    Christine Sourgins

    (1) « La belle vie numérique » jusqu’au 18 mars, 6 rue Récamier Paris 7ème.

  • Un curieux prédicateur pour la retraite de carême du pape et de la curie

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    De Matthew Cullinan Hoffman sur lifesitenews.com :

    Pour guider la retraite de Carême, le Pape François choisit un prêtre pro-LGBT qui soutient que Jésus "n'a pas établi de règles"

    ROME, le 5 février 2018 (LifeSiteNews.com) - Le pape François a choisi un "prêtre-poète" portugais pour prêcher lors de sa retraite du Carême 2018, un promoteur ouvert de la "théologie critique" d'une religieuse espagnole qui défend la légalisation de l'avortement et la reconnaissance par le gouvernement du «mariage» homosexuel et des adoptions par des couples de même sexe.

    Le père José Tolentino Calaça de Mendonça, vice-recteur de l'Université catholique de Lisbonne, a écrit l'introduction à la traduction portugaise de «théologie féministe dans l'histoire» par Teresa Forcades, que la BBC désigne comme «la religieuse la plus radicale d'Europe».

    Dans l'introduction au travail de Forcades, Tolentino de Mendonça annonce au lecteur que Jésus n'a laissé aucune règle ou loi à l'humanité, une idée qu'il applique avec approbation à la «théologie critique» de Forcades.

    "Teresa Forcades i Vila rappelle ce qui est essentiel: que Jésus de Nazareth n'a pas codifié, ni établi de règles", écrit Tolentino de Mendonça. "Jésus a vécu. C'est-à-dire qu'il a construit un éthos de relation, a somatisé la poésie de son message dans la visibilité de sa chair, a exprimé son propre corps comme prémisse. "

    Lorsque la traduction portugaise du livre a été publiée en 2013 avec l'introduction de Tolentino de Mendonça, Forcades s'était bien positionnée comme défenseur de l'avortement légalisé et de la création du «mariage» homosexuel. La même année, elle publiait un hommage vidéo au dictateur vénézuélien Hugo Chavez, qui était alors en train de mourir d'un cancer.

    Tolentino de Mendonça compare Forcades à Hildegarde de Bingen, et affirme que sa théologie s'exprime «sous une forme symbolique, ouverte et sensible à l'égard du réel» par opposition à la façon traditionnelle de parler de l'Église en termes clairs et non métaphoriques, qu'il appelle "les grammaires triomphales univoques que nous connaissons".

    "Il faut que le récit doctrinal se conçoive comme une lecture plutôt qu'une écriture, plus comme un voyage que comme un lieu, car la mémoire qui transporte n'est pas réductible à un code légal, à une vision, à quelque chose d'automatique", écrit ce prêtre.

    Tolentino de Mendonça écrit : " C'est précisément ici que l'œuvre provocatrice de Teresa Forcades i Vila, "La théologie féministe dans l'histoire", que le lecteur a entre les mains, vient à notre aide. "

    Dans une interview à la radio Renascença de Lisbonne en 2016, Tolentino de Mendonça a fustigé des catholiques et en particulier des cardinaux qui ont critiqué le pape François, rejetant leur vision du «traditionalisme», qu'il opposait à une authentique «tradition».

    "Aujourd'hui, nous voyons le pape François contredit par une aile plus conservatrice de l'Eglise et par certains noms importants, même cardinaux, qui d'une certaine manière sont disposés à placer le traditionalisme au-dessus de la tradition", a-t-il dit.

    En ce qui concerne l'attitude "accueillante" du pape François envers ceux qui vivent obstinément dans des situations gravement pécheresses d'homosexualité et d'adultère, Tolentino de Mendonça a déclaré à l'interviewer: "Personne ne peut être exclu de l'amour et de la miséricorde du Christ. Et cette expérience de miséricorde doit être offerte à tous, qu'il s'agisse de chrétiens remariés, blessés par des expériences matrimoniales désastreuses, que ce soit la réalité de nouvelles familles, que ce soit des homosexuels, qui doivent dans l'Église trouver un espace pour être entendus, un lieu d'accueil et de miséricorde. "

    Tolentino de Mendonca prêchera et prodiguera des conseils spirituels au Pape François et aux hauts responsables de la Curie pendant leur retraite du 18 février au 23 février de cette année.

  • François : un miracle pour l'Eglise de France ?

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    D'Isabelle de Gaulmyn sur le site du journal La Croix :

    Et s’il y avait un miracle du pape François sur le catholicisme français ?

    La question mérite d’être posée, à lire divers ouvrages qui viennent de sortir autour du catholicisme en France. Prenons François Huguenin. Voilà un auteur qui a beaucoup écrit sur le catholicisme de droite, spécialiste de l’Action française, et qui, de son propre aveu, serait plus « tendance Benoît XVI » que naturellement pape François.

    Or son nouveau livre « Le pari chrétien », chez Tallandier, est un plaidoyer, argumenté, réfléchi, et aussi lumineux, en faveur du pape actuel. Et aussi un appel à une nouvelle manière d’être catholique en France. Sur l’immigration, et l’impératif d’accueil de l’étranger, l’auteur affirme que « le non de principe aux immigrés est absolument en contradiction avec le texte biblique, sa lettre et son esprit ». Et de renvoyer tous les contempteurs du pape François, les tenants d’une identité chrétienne à préserver et les nostalgiques d’une chrétienté d’antan, à leurs classiques évangéliques.

    De même, on connaissait l’engagement de Patrice de Plunkett pour l’écologie. Mais la trajectoire de ce catholique, passé un temps du côté des traditionalistes, ex-directeur du Figaro magazine, est significative. Le titre de son livre est déjà tout un programme : « Cathos, ne devenons pas une secte », chez Salvator. Ce que François Huguenin dit aussi, d’une autre manière : « il est important de ne pas absolutiser une sorte de non possumus qui condamnerait les chrétiens à n’être plus acteurs de leur monde, à s’enfermer dans la critique stérile, à se couper de leurs frères en humanité ».

    Mariage pour tous et Sens commun

    En réalité, la séquence douloureuse que vient de vivre le catholicisme français oblige à reconsidérer la question de sa présence dans la société. Ce à quoi l’un et l’autre s’attachent. L’opposition au mariage pour tous, qui a montré aux catholiques que leur anthropologie n’était plus acceptée par une majorité de Français, l‘impasse d’une incarnation politique du catholicisme avec Sens commun, le soutien, malheureux, à François Fillon, puis l’hostilité irrationnelle à Emmanuel Macron, sont passés par là. Au final, il ne reste que le goût de cendre amère d’un combat perdu, et de la violence qui a marqué les échanges à l’intérieur de l’Église. François Huguenin s’inquiète de cette dérive d’une partie d’entre eux vers une extrême droite intransigeante, se mettant volontairement hors d’un système honni. « La droite les ayant encore déçus, pourquoi ne pas glisser (une fois de plus) vers l’ultra droite qui ose arborer les drapeaux de l’identité ? » s’interroge aussi Patrice de Plunkett. Évolution d’ailleurs fort bien retracée par Jérôme Fourquet dans son ouvrage, « à la droite de Dieu » (au Cerf).

    Héritage de l’Action Française

    Il existe de fait une sorte de « tradition » française, héritage de l’Action française, qui veut qu’une partie du catholicisme ait toujours entretenu avec la République un rapport fait d’intransigeance et de refus. « Les chrétiens ont pris l’habitude de confondre l’affirmation de leur foi avec l’exercice du pouvoir » écrit encore François Huguenin.

    Un courant qui a désigné le pape François comme tête de turc, déversant sur les réseaux sociaux, comme le montre Patrice de Plunkett, un torrent de haine contre l’actuel évêque de Rome. Or c’est justement à partir du pape François, de sa prédication, que nos deux auteurs ont choisi de revisiter le rapport du catholicisme au politique. Ils ont pris au sérieux, quitte à choquer leur propre camp, les propos du pape actuel : sa critique de l’économie, des marchés, ses injonctions à donner la priorité aux pauvres, aux migrants, aux plus faibles, bousculent, provoquent mais aussi réveillent. Pour peu qu’on le prenne au sérieux, le pape François trace une perspective pour les chrétiens et leur action dans la société, montrent-ils, avec cette phrase clé du pontificat : « tout est lié ». On ne peut pas être exigeant sur le plan de l’éthique morale, adversaire de l’IVG, et refuser le droit au logement et aux biens les plus primaires aux migrants, et aux nécessiteux, et approuver le libéralisme sans merci qui creuse chaque jour un peu plus d’inégalités. Tout est lié. Nos auteurs ne sont pas devenus de dangereux gauchistes, mais simplement tirent les conclusions, pour les catholiques français, d’une forme de prophétisme venu de Rome et qui s’appuie sur l’Évangile. Ils refusent de voir ainsi le même Évangile instrumentalisé par la politique, dans une impossible quête d’un royaume chrétien.

    Ces auteurs s’effraient des dérives d’une certaine droite catholique, mais leurs ouvrages, et le succès qu’ils rencontrent, démontre en eux-mêmes que cette dérive reste le fait d’une minorité, qui a pris le pouvoir sur les réseaux sociaux, mais non sur les bancs de l’Église. De ce point de vue, ces deux réflexions sont une invitation à sortir de cette interminable guerre idéologique des deux catholicismes – celui de gauche et celui de droite –, qui déchirent l’Église de France depuis trop longtemps. L’un comme l’autre appellent en effet à un dialogue apaisé au sein de l’Église, dans la diversité de ses composantes, autour des vrais enjeux de notre XXIe siècle. Peut-être un miracle François pour l’Église de France…

  • Liturgie : plus qu’« une légitime diversité »

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    Dans l’Eglise dite latine, quarante ans de préventions réciproques ont éloigné les uns des autres les fidèles (clercs et laïcs) acquis à l’une ou l’autre des deux formes légitimes de célébration de la messe romaine. Au mieux, ils se tolèrent, tout en s’ignorant : les uns sont imperméables à la sacralité propre à la forme extraordinaire (tout en s’extasiant parfois lorsqu’ils assistent à une liturgie orthodoxe grecque ou slavonne) et à la richesse de ses symboles, les autres se raidissent face à l’effacement excessif de la verticalité du culte et de son aspect sacrificiel dans la forme ordinaire, telle qu’elle est couramment célébrée.

    Dans son motu proprio « Summorum Pontificum » du 7 juillet 2007 et la lettre qui accompagne celui-ci,  le pape Benoît XVI, après avoir reconnu l’égale légitimité des deux formes du rite romain, plaidait pour qu’elles s’enrichissent mutuellement. C’est à ce titre que le cardinal Robert Sarah, actuel préfet de la congrégation romaine du culte divin et des sacrements,  espérait initier une réforme de la réforme de Paul VI. Il s’est malheureusement heurté à une opposition frontale du pape actuel qui souhaite, au contraire, diversifier encore davantage les célébrations dites ordinaires et barrer ainsi la route à toute convergence centripète.

    La décentralisation préconisée a néanmoins ceci de positif qu’elle n’empêche pas les évêques diocésains de suivre l’intuition de Benoît XVI et du Cardinal Sarah. Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon a généreusement appliqué dans son diocèse la lettre et l’esprit du motu proprio « Summorum Pontificum ». Dans le n° 294 du mensuel « La Nef » , il évoque cette expérience avec Christophe Geffroy  (JPSC):  

    Mgr-Rey-bis.jpg

    La Nef – Comment avez-vous reçu en 2007 le Motu proprio Summorum Pontificum ?

    Mgr Dominique Rey – J’ai reçu Summorum Pontificum filialement. Cet acte juridique visait à mettre un terme aux souffrances de ceux qui, dans l’Église, désiraient prier avec les anciens rites liturgiques et qui en avaient été privés jusque-là. Il s’agissait aussi de faire un acte de réconciliation pour apaiser les divisions du passé. Comme évêque, il était clair pour moi que le Motu proprio établissait de nouvelles dispositions juridiques pour le rite ancien, valables pour toute l’Église de rite latin, et par conséquent pour mon propre diocèse.

    Quel bilan tirez-vous, dix ans après, de son application ?

    Dans le diocèse de Fréjus-Toulon et dans beaucoup d’endroits il a été appliqué largement et sans susciter de controverse. Les fruits sont réels. La liturgie ancienne nourrit des communautés ou des paroisses en croissance numérique, et attire des jeunes. Cela participe d’une légitime diversité parmi toutes les communautés chrétiennes en communion avec leur évêque. Bien sûr, Summorum Pontificum n’a peut-être pas été parfaitement appliqué partout en France. Ma propre expérience m’a montré que la confiance et la générosité ne vont pas sans reconnaissance, et ont créé une fraternité et une communion plus profondes dans le diocèse. Je m’efforce d’accompagner personnellement les groupes qui vivent de la forme extraordinaire. Ces communautés rencontrent des défis. Mais ma conviction est claire : elles font partie de la solution dans l’Église d’aujourd’hui, pas du problème.

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  • Vivre le carême grâce aux retraites en ligne sur le web

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    D'Agnès Pinard Legry sur aleteia.org :

    Retraite en ligne : vivre le carême à l’heure d’internet 

    Depuis quelques années les retraites en ligne se multiplient afin d’accompagner les chrétiens sur leurs chemins de foi. À une semaine du carême, qui débute mercredi 14 février, Aleteia revient sur ce phénomène. Quand la méditation de la parole de Dieu se fait virtuelle.

    « Il est grand le mystère de la foi ». Chaque semaine, les catholiques le professent dans le symbole des apôtres et le célèbrent dans la liturgie sacramentelle. Ce mystère exige d’eux qu’ils y croient, le louent et en vivent dans une relation vivante et personnelle avec Dieu. Cette relation a un nom : la prière. Que ce soit par des paroles, des mélodies, des gestes ou encore une iconographie, la prière est une rencontre. Mais encore faut-il la vouloir : facebook, twitter, instagram, snapchat… Dans un monde toujours plus connecté, quelle place reste-t-il pour la méditation, le recueillement ?

    Et si la réponse se trouvait tout simplement en inversant le rapport « moyens déployés – fins visées » ? Autrement dit, et s’il suffisait de mettre cette connectivité au service de la prière ? « Notre Dame du Web a été créée en 1999, avec l’intention de faire vivre les Exercices Spirituels de saint Ignace de Loyola, en bénéficiant de tout le potentiel du numérique, on parlait d’ailleurs à l’époque de multimédia », détaille le père Grégoire Le Bel, envoyé en mission sur l’apostolat spirituel jésuite. « L’idée est d’aider les internautes à faire une véritable expérience spirituelle, notamment à l’aide de la méditation de la parole de Dieu », souligne encore le jésuite qui fait partie de l’équipe d’animation de Notre Dame du Web.

    Alors que les chrétiens se préparent doucement à entrer en Carême le 14 février, les retraites en ligne permettent de préparer son cœur et de se mettre en chemin vers Pâques. La rédaction d’Aleteia en a sélectionné quatre.

    Carême dans la ville : Proposée par les Dominicains de Lille, cette retraite en ligne invite à se mettre en route vers la fête de Pâques en méditant sur le cri du Psalmiste : « Tu m’as relevé » (psaume 29). Chaque jour, du 14 février au 1er avril 2018, Carême dans la ville permet de recevoir sur sa boite mail une méditation, sept vidéos-témoignages ainsi que l’enregistrement du temps de prière.

    Notre Dame du Web : Fondé par les sœurs du Cénacle et les jésuites, le site Notre Dame du Web se présente comme le portail de la famille ignatienne sur internet. « Chaque jour une méditation guidée audio (avec Prie en Chemin) et un bonus (un enseignement, une œuvre d’art à contempler, une frise de BD inédite Malt et Dorge, un clip, un fond d’écran etc.) sont proposés, explique le père Grégoire Le Bel. L’idée est de ne pas trop charger la barque, pour que le chemin se fasse durant tout le temps du Carême. » Une des particularités des propositions de Notre Dame du Web et des retraites qui y sont proposées, est « d’inviter l’internaute e-retraitant à entrer en “exercice”, c’est à dire expérimenter quelque chose (à partir de la Parole de Dieu, d’un tableau, d’un clip, d’un kit spirituel etc.), puis de prendre le temps de relire ce qui a été vécu ». Ensuite, « nous nous efforçons de voir comment notre vie spirituelle peut se déployer au plus concret de notre vie, au travers “d’exercices pratiques”. En effet, saint Ignace nous invite à “chercher et trouver Dieu en toutes choses” », explique encore le père Grégoire Le Bel.

    Œuvre des vocations : Depuis 2011, l’Œuvre des vocations propose une retraite en ligne pour l’avent et le carême. Celle du carême comprend des méditations audio (2 minutes) de Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris et directeur de l’Œuvre des vocations. Concrètement, celui qui s’y inscrit recevra un mail trois fois par semaine invitant à écouter ou à lire la méditation. Elle sera également disponible sur Aleteia.

    L’ordre des Carmes déchaux : Depuis l’avent 2011, les Carmes déchaux de la Province de Paris proposent des « retraites en ligne » pour Noël et Pâques. Cette année, les Carmes de Paris proposent une retraite en ligne de carême avec frère Laurent de la Résurrection (1614–1691). « Cet humble frère cuisinier puis cordonnier a eu un grand rayonnement de son vivant et son message est passé à la postérité. Il nous aide à vivre notre quotidien le plus banal sous le regard de Dieu, souligne les Carmes de Paris. La prière n’est plus réduite à des temps spécifiques. C’est toute notre existence qui devient une relation vivante avec le Seigneur. Pendant ce carême, nous nous laisserons façonner par ce Mystère ! ».

  • Lourdes : un septantième miracle reconnu

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    Du site de RTL.be :

    Un 70e miracle est annoncé à Lourdes: invalide, "Soeur Bernadette a maintenant une vie parfaitement normale"

    L'Eglise reconnaît un miracle à Lourdes après la guérison de Soeur Bernadette

    La guérison en 2008 de Sœur Bernadette Moriau, atteinte d'une grave invalidité et alors âgée de 69 ans, a été reconnue "comme miraculeuse" dimanche par l'évêque de Beauvais, ce qui constitue le 70e miracle survenu à Lourdes.

    "Observant que ladite guérison, fut soudaine, instantanée, complète, durable et reste inexpliquée dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques", Mgr Jacques Benoît-Gonnin déclare "le caractère prodigieux-miraculeux et la valeur de signe divin de la guérison de Sœur Bernadette Moriau obtenue par l'intercession (...) de la vierge Marie", peut-on lire dans un communiqué transmis à l'AFP.

    Sœur Bernadette Moriau, née dans le Nord en 1939, est entrée à 19 ans au couvent dans une congrégation de franciscaines et devient infirmière en 1965. Dès 1966, à 27 ans, elle ressent des douleurs lombo-sciatiques et malgré quatre interventions chirurgicales ne peut plus exercer comme infirmière et marcher normalement.

    En juillet 2008, elle participe au pèlerinage à Lourdes de son diocèse et reçoit le sacrement des malades. À son retour en Picardie, le 11 juillet 2008, "elle ressent une sensation inhabituelle de relâchement et de chaleur dans tout son corps" et "perçoit comme une voix intérieure qui lui demande d'enlever l'ensemble de ses appareils, corset et attelle", d'après le communiqué du diocèse. Sœur Moriau interrompt le jour même tous ses traitements.

    De nouveaux examens médicaux, des expertises et trois réunions collégiales à Lourdes (2009, 2013 et 2016) ont permis au Bureau des constatations médicales d'affirmer collégialement "le caractère imprévu, instantané, complet, durable et inexpliqué de la guérison".

    En novembre 2016 à Lourdes, lors de sa réunion annuelle, le Comité médical international de Lourdes (CMIL) confirme "la guérison inexpliquée, dans l'état actuel des connaissances scientifiques".

    "Oser dire que Dieu est intervenu par la voix d'un miracle dans une existence, c'est quelque chose de redoutable. J'ai bien conscience que j'agis comme évêque de Beauvais et que, en même temps, ça retentit sur l’Église en France et dans le monde", a réagi à l'AFP Mgr Benoît-Gonnin.

    Dans l’Oise, trois miracles avaient déjà été reconnus en 1908 (sœur Joséphine Marie, Aurélie Huprelle et Clémentine Malot).

    "Sœur Bernadette Moriau a maintenant une vie parfaitement normale, elle est en très bonne santé et visite elle-même des malades régulièrement", a indiqué à l'AFP le Dr Alessandro de Franciscis, le 15e président du Bureau des constatations médicales de Lourdes depuis la création de cette instance à vocation scientifique en 1883.

    "Je suis l'avocat du diable", dit ce pédiatre napolitain d'une soixantaine d'années qui en 2009 a eu à se pencher le premier sur la guérison de sœur Bernadette Moriau dans le cadre du processus de reconnaissance des miracles.

    Il explique que son travail est de rechercher "la faute" éventuelle dans le dossier médical de la personne, "examens neurologiques, psychiatriques, imageries médicales..." qui permettrait d'écarter un cas de guérison.

    "Notre méthode de travail est très rigide, il n'y a pas de place au mirobolant" affirme encore le médecin, ajoutant : "Lourdes est reconnu comme un lieu de guérison pas forcément comme un lieu de miracle".

    Jusqu'à la fin de 2016, sur les 7.200 guérisons répertoriées comme ayant eu lieu à Lourdes, seulement 69 avaient été reconnues par l’Église comme miracles.

    Une conférence de presse est prévue mardi matin à Beauvais en présence de Sœur Bernadette, de l'évêque de Beauvais et du président du Bureau des constatations médicales de Lourdes.

    Le précédent miracle survenu à Lourdes (le 69e), la guérison en 1989 d'une Italienne victime de graves crises d'hypertension, avait été reconnu en 2013.

  • Kinshasa : l’archevêque coadjuteur nommé par le pape François assure être dans la même ligne que l’emblématique cardinal Monsengwo

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    Fridolin Ambongo.jpgMgr Fridolin Ambongo, nommé par le Pape archevêque coadjuteur de Kinshasa, au côté de Mgr Laurent Monsengwo, a indiqué dans une interview à la Deutsche Welle diffusée vendredi qu’il était dans la droite ligne du cardinal. Un article de Marie-France Cros sur le site de « La Libre Afrique » :

    « Mgr Ambongo a souligné que sa mission religieuse au côté du cardinal Monsengwo était une « évangélisation en profondeur » des Congolais, qui comprend un appui pour que « les enfants de Dieu (…) vivent mieux ». N’est-ce pas s’immiscer dans les affaires politiques? Quand les politiciens congolais « ont besoin de l’Eglise, ils nous cherchent », a ironisé l’archevêque, avant d’expliquer que « l’Eglise ne se mêle pas de politique, elle assure sa mission évangélique dans toutes ses dimensions ». La politique « n’est qu’une des dimensions de la vie de l’homme »; « comment l’Eglise pourrait-elle s’occuper de tous les aspects » de celle-ci « sauf celui-là? ». Mgr Monsengwo accomplit sa mission de pasteur, a dit son coadjuteur, « je continue la même mission ».

    Interrogé sur la formule utilisée le mois dernier par le cardinal Monsengwo, qui avait enjoint aux « médiocres » gouvernant le pays de « dégager », Mgr Ambongo « ne comprend pas qu’on s’offusque ». Quand un enseignant qualifie de « médiocre » le travail scolaire d’un enfant, « les parents ne s’offusquent pas », a-t-il dit, ajoutant que l’important était de savoir si ce qu’avait dit son aîné était « vrai » ou non.

    Le Pape accepte ou non la démission

    Comme on lui faisait remarquer que Mgr Monsengwo, 78 ans, avait dépassé l’âge de l’éméritat (75 ans), l’archevêque a précisé que la règle était qu’un prélat, à 75 ans, offre sa démission au Pape, « qui est libre d’accepter » ou non. Mgr Monsengwo « aura terminé sa mission quand le Pape aura accepté sa démission ».

    Enfin, questionné sur le soutien apporté par l’Eglise aux marches pacifiques de chrétiens organisées par le Comité laïc de coordination (CLC) pour réclamer l’application par le régime du président hors mandat Joseph Kabila de l’Accord de la Saint Sylvestre signé sous l’égide de la Conférence épiscopale congolaise (accord qui balise le chemin vers des élections consensuelles), Mgr Ambongo a précisé que « ce que font les catholiques » au travers du Comité laïc de coordination, « c’est l’application de notre message Le pays va très mal, debout Congolais! » de juin dernier.

    Lire aussi:
    RDC : Les évêques se repositionnent face au pouvoir de Kabila

    Et l’archevêque de qualifier d' « inacceptables » les violences exercées par les forces de l’Etat contre ces marcheurs pacifiques (au moins 12 morts, des dizaines de blessés et plus de cent arrestations).

    MFC »

    RDC: Mgr Ambongo dans la ligne de Mgr Monsengwo

    Mais pourquoi cette désignation soudaine d'un successeur ? L’archevêque coadjuteur nommé par le pape François rappelle que ce dernier peut en effet à tout moment lui passer la main en  acceptant la démission de Mgr Monsengwo qui a atteint l’âge de l’éméritat… voici près de quatre ans déjà : une remarque qui n’aura pas échappé au président Kabila et que, toutes proportions gardées, le général Jaruselski eût peut-être été heureux d’entendre à propos du cardinal  Wyszyński auquel saint Jean-Paul II se garda bien de désigner un successeur avant son décès.

    JPSC

  • L'évêque de Liège aborde la question de l'accueil des immigrés sur la 1ère (RTBF)

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    Broadcasting - EGLISE CATHOLIQUE
    RTBF La Première - Matin Première 06h00

    Durée de l'extrait : 12 min 9 s

     
    Réfugiés : Comment mieux les accueillir ?

    Une brochure qui aide à comprendre, à travailler, et à vivre la réalité de ce grand défi.

    Depuis 2015, de nombreuses personnes migrent vers l'Europe à la suite de différentes guerres civiles, des situations politiques et économiques et de l'aggravation de conflits internationaux. Ne sachant obtenir directement un statut (réfugié, protection subsidiaire, et...) à travers les ambassades, les migrants sont obligés de rémunérer des passeurs pour se rendre sur le territoire de l'Union européenne, en prenant de grands risques.

    La Foi chrétienne et l'accueil de l'étranger sont des réalités indissociables. Le pape François l'a montré dès son élection par un voyage sur l'île de Lampedusa, et l'a souvent répété devant les plus hautes autorités en Europe et dans le monde. « Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus-Christ, qui s'identifie à l'étranger de toute époque accueilli ou rejeté (Mt, 25, 35.43) ».

    Les évêques de Belgique lui ont emboité le pas par différentes initiatives.

    Question & réponse

    Pour aider les communautés chrétiennes qui, à Bruxelles, se sentent concernées, la brochure clarifie les nombreuses questions. « Qui est qui ? » - « Qui fait quoi ? »  Elle explique la procédure d'asile et propose des pistes pour « Comment aider et avec quel partenaire ? ».

    On y trouve une liste de propositions pour aider à la constitution d'un groupe d'accueil en unité pastorale et les différentes manières d'entrer dans un bénévolat.

    Une liste des associations d'aide de proximité est mentionnée ainsi que les manières de réaliser des dons en nature ou de proposer un logement à des conditions solidaires.

    Infos pratiques

    Cette brochure de 12 pages est gratuite et est disponible au Centre Pastoral, 14 rue de la Linière, 1060 Bruxelles, soldiarite@vicariat-bruxelles.be<mailto:soldiarite@vicariat-bruxelles.be>, 02 533 29 60.

    Plus d'infos concernant l'engagement de l'Église catholique à Bruxelles en faveur des migrants et réfugiés sur : http://www.catho-bruxelles.be/solidarite

  • 17-18 février : forum Jésus le Messie à Lille

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    17-18 février : forum Jésus le Messie à Lille

    Affiche Lille 2018 Voici le programme et le lien pour s'inscrire.

  • Les Jeunes pour la Vie visés par un acte de vandalisme

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    Vandalisme en pleine nuit : les JPV visés

    12/2/2018

    Picture

    Etrange réveil...

    ​C'est avec ce tag que les voisins du local des JPV se sont réveillés ce matin. Une injonction à se suicider alors que nous défendons les plus faibles. Les pneus de la voiture garée devant ce garage qui ont étés percés à coups de couteau et la boîte aux lettres de JPV a été arrosée d'huile de moteur. 

    ​Comme d'habitude, quand les pro-morts s'en mêlent, ce sont les innocents qui payent...

    ​Le résultat de cette nuit? Du travail pour le garagiste, quelques heures de nettoyage pour l'équipe de bénévoles arrivés rapidement sur place et une motivation d'autant plus forte pour les JPV de continuer à défendre les plus faibles et un appel à vos dons afin de payer les dégâts matériels et de nous soutenir dans l'aide que nous apportons aux plus faibles. Tout don est donc le bienvenu : BE35 0882 1425 7837.