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  • "N'ayez pas peur..." : Jean-Paul II et l'effondrement du communisme en Europe

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    De KTOTV :

    « N'ayez pas peur », ces trois premiers mots prononcés le 22 octobre 1978, place Saint-Pierre, par le tout nouveau pape pour inaugurer son pontificat est un appel prémonitoire. Ce message sera le déclencheur d'un grand mouvement aboutissant le 9 novembre 1989, à la chute du mur de Berlin puis à l'effondrement du communisme en Europe. Un homme sera un acteur majeur de ce tournant de l'histoire : Jean-Paul II. En cette semaine marquant les 30 ans de ce jour historique, KTO consacre une édition spéciale Eglises du Monde avec le journaliste et spécialiste de Jean-Paul II, Bernard Lecomte.

  • Liège : le Chœur Universitaire chante la Messe de Minuit et le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier à la Cathédrale Saint-Paul (samedi 7 décembre 2019 à 17 heures)

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    Le Choeur Universitaire de Liège fête Noël dans la belle cité de Liège avec deux œuvres majeures de Marc Antoine Charpentier : La Messe de Minuit et le Te Deum, interprétés dans la magnifique Cathédrale Saint-Paul, le samedi 7 décembre à 17h.

    concert Charpentier.jpg

    Pour ce concert exceptionnel, le Chœur ULiège s’est adjoint la participation du renommé Chœur de chambre Praeludium et de l’Ensemble Darius, un ensemble orchestral professionnel réputé dans la région pour ses nombreuses prestations de qualité.

    Le concert sera placé sous la direction de Patrick Wilwerth, directeur artistique du Chœur ULiège.

    Places numérotées à 15 et 20€ - étudiants 6€

    Réservations : 0471/17 39 76       
    chœur@ulg.ac.be
    FNAC place Saint-Lambert.

    https://events.uliege.be/choeur/

    A l’issue du concert, un bar à champagne accueillera les spectateurs dans les cloîtres de la cathédrale.

    En prélude à ce concert, Jean Marc Onkelinx, musicologue, donnera une conférence sur Marc Antoine Charpentier, le vendredi 29 novembre à 20h dans le grand amphi de Zoologie (quai Van Beneden – Aquarium de Liège)

    JPSC

  • Pourquoi ce prêtre a brûlé les effigies de la Pachamama...

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    Du blog de Jeanne Smits :

    08 novembre, 2019

    Le prêtre qui a brûlé les Pachamama parle : elles « parodient » Notre Dame de Guadalupe

    Les « Pachamama » vénérées de manière idolâtre au Vatican et dans la ville de Rome au moment du synode sur l’Amazonie étaient une « parodie » de la Vierge de Guadalupe, selon un exorciste mexicain cité par le prêtre qui a brûlé des effigies de la statuette il y a quelques jours au cours d’un rite de réparation que l'on peut voir ici sur le blog d'Yves Daoudal.
     
    Ce prêtre catholique de l'archidiocèse de Mexico, le P. Hugo Valdemar Romero, a expliqué dans un entretien avec LifeSiteNews pourquoi il a décidé de brûler des statues païennes de la « Pachamama ». Son geste, visant à expier le péché public d'idolâtrie au synode sur l’Amazonie, se justifiait par la « loi de Dieu », a-t-il déclaré.

    La vidéo de la cérémonie qui a eu lieu en fin de semaine dernière est vite devenue virale sur les réseaux sociaux.

    Le P. Hugo Valdemar Romero, ancien porte-parole de l'Archidiocèse de Mexico, actuellement grand pénitencier, a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait invité les fidèles à participer à cette cérémonie en raison du « scandale et de la douleur causés par les graves actes d'idolâtrie, réalisés au Vatican avec les idoles amazoniennes pendant le synode sur l’Amazonie ».

    Voici la traduction intégrale de l’interview du P. Hugo Valdemar Romero avec Bree A. Dail de LifeSiteNews.

    à lire sur le blog de Jeanne Smits

  • Espagne : Après Franco, le régime pourrait s’en prendre aux bénédictins de Los Caidos

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    Lu sur le site « Salon beige » :

    los_caidos_franco.jpg« Le premier ministre socialiste Pedro Sanchez envisage de « remodeler » la vallée de Los Caidos :

    Si le projet n’est pas encore définitivement arrêté, les bénédictins – dont la courageuse opposition à l’exhumation du corps du général Franco a été médiatisée – sont plus que jamais dans la ligne de mire.

    Située à une quinzaine de kilomètres du monastère royal de l’Escorial, la basilique de la Sainte-Croix de Los Caidos est comme tapie dans la pierre où elle a été creusée. Une croix monumentale de 100 mètres de haut, visible à 40 kilomètres à la ronde, la surplombe.

    Depuis son ouverture en 1959, la basilique est confiée aux soins d’une communauté de religieux bénédictins dépendant de Solesmes (France). Les moines ont été brusquement mis sur le devant de la scène politico-médiatique il y plusieurs mois, dès qu’ils firent connaître leur opposition à l’exhumation de la dépouille du général Francisco Franco. Les démarches juridiques qu’ils ont entreprises se sont avérées vaines.

    Leur opposition pourrait désormais leur coûter cher : le premier ministre espagnol envisage de retirer aux bénédictins la concession de la basilique. D’autant qu’une autre procédure d’exhumation est à l’étude du côté du gouvernement : celle de Jose Antonio Primo de Rivera, fervent catholique, fondateur de la Phalange espagnole, exécuté dans la prison d’Alicante à l’âge de 32 ans par les Républicains, le 20 novembre 1936. De quoi motiver une nouvelle opposition des bénédictins, aussi tenace que la première.

    Un cadavre de plus – tout aussi embarrassant que celui du Caudillo – pour un Pedro Sanchez, qui, au fil des mois paraît se spécialiser dans les pompes funèbres : un mauvais présage à quelques jours des élections législatives, prévues le 10 novembre 2019. »

    Ref. Espagne : Après Franco, le régime pourrait s’en prendre aux bénédictins de Los Caidos

    JPSC

  • De l'avortement et de l'avortement encore jusqu'à la nausée

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    Nous ne le répéterons jamais assez : la démocratie libérale moderne, tout particulièrement dans notre pays, trouve sa fondation ultime dans une transgression majeure que notre roi Baudouin a solennellement refusé de cautionner : celle qui autorise l'élimination du petit d'homme en gestation dans le sein maternel. C'est une barbarie que rien ne peut justifier et qui est avalisée même par des gens qui prétendant militer en faveur du respect de la nature et de l'environnement font bon marché de la vie humaine. Cette transgression fondamentale entâche tout l'exercice de la vie politique dans notre société et devrait déterminer chez tout être humain ayant un peu de sens moral un profond dégoût à l'égard d'une classe politique qui nous donne la nausée. Face à une telle dérive, nos évêques ne devraient-ils pas envisager de frapper d'interdit un pays qui bafoue aussi gravement la loi naturelle et divine ? YW

    Lu sur La Libre de ce jour (p. 11):

    L’avortement va être totalement dépénalisé 

    Le texte pourrait déjà être voté mercredi prochain en commission Justice de la Chambre. PS, SP.A, MR, Open VLD, Écolo, Groen, Défi et PTB [… ] ont trouvé un consensus, jeudi, sur une réforme de la loi sur l’avortement. Cette réforme prévoit, entre autres, la dépénalisation totale de l’IVG, y compris pour le médecin. Des détails restent toutefois à régler sur ce dernier point. Ce qui était déjà acquis avant la réunion parlementaire de jeudi, c’est l’élargissement du délai légal pour une IVG de douze à dix-huit semaines de grossesse ; la réduction du délai de réflexion de six jours à 48 heures entre la première visite chez le médecin et l’IVG ; et la dépénalisation totale de l’avortement pour les femmes, même au-delà du délai légal. … Concrètement, avec la nouvelle loi, l’avortement sera considéré comme un acte médical. Il sera donc soumis, comme n’importe quel autre acte médical, au respect du droit commun et de la déontologie des médecins, lesquels prévoient des sanctions en cas de faute. Les libéraux se sont montrés satisfaits, jeudi.

  • Sainte Faustine en tête du box-office américain

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    De Marzena Devoud sur aleteia.org :

    Le film sur sainte Faustine en tête du box-office américain

    LOVE AND MERCY FILM

    05 novembre 2019

    Le film « Love and Mercy » consacré à la vie de sainte Faustine, grande mystique polonaise du XXe siècle, s’est hissé au sommet du box-office américain.

    Projeté le 28 octobre dans 800 cinémas aux États-Unis, le documentaire-fiction inédit dédié à la vie de sœur Faustine, apôtre de la Miséricorde divine, a conquis le box-office américain en prenant la deuxième place, juste derrière le film évènement Joker. Une grande surprise pour son metteur en scène polonais Marek Kondrat : « Nous avons travaillé très dur pour que le film soit le meilleur possible et pour que le message de sœur Faustine gagne le public américain, mais ce succès dépasse nos plus beaux rêves », a-t-il confié à Aleteia.

     Lire aussi : La prière de sainte Faustine pour exercer la Miséricorde

    Ce succès assure en effet sa conquête internationale : Love and Mercy va être projeté prochainement dans 30 pays, y compris la France. « C’est une immense joie pour moi de voir les réactions de spectateurs souvent bouleversés à la sortie de la séance. J’espère que le message sur la Miséricorde divine touchera beaucoup de personnes. Et c’est le plus important », souligne Marek Kondrat.

    Une nouvelle lumière sur le message de sainte Faustine

    Ce documentaire-fiction d’une heure et demi éclaire d’une lumière nouvelle le parcours de la mystique polonaise ainsi que son message. Love and Mercy s’appuie sur la correspondance inédite de la sainte avec son confesseur, le bienheureux Michal Sopocko, fondateur de la congrégation des Sœurs de Jésus Miséricordieux. Jusqu’alors inconnues, ces lettres qu’ont échangé les deux religieux pendant plusieurs années n’ont été découvertes que très récemment.

    La fête de la Miséricorde divine, chaque deuxième dimanche de Pâques, est célébrée dans le monde entier par des centaines de millions de chrétiens. Pourtant, peu connaissent la puissance du message de Jésus transmis par l’intermédiaire d’une simple religieuse polonaise, Faustyna Kowalska, béatifiée par le pape Jean Paul II en 1993. Encore plus rares sont ceux qui connaissent la grande figure spirituelle de son confesseur, le père Michal Sopocko, qui a été béatifié à son tour en 2008. Lui aussi a joué un rôle important dans la révélation du message de la miséricorde divine », précise le réalisateur du film.

  • Ces martyrs dont on ne parle pas

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    Ces martyrs dont on ne parle pas.  Un témoignage du Burkina-Faso

    La mort du chef de l’État islamique Abou Bakr al-Baghdadi ne permet nullement de baisser la garde face à l’agressivité des innombrables groupuscules armés qui s’inspirent du fondamentalisme islamiste.

    Il y a quelques jours, la branche italienne d’Aide à l’Église en Détresse, la fondation de droit pontifical chargée de soutenir les chrétiens persécutés dans le monde entier, a publié une mise à jour sur vingt pays dans lesquels la persécution religieuse est aujourd’hui la plus forte.

    Il s’agit des pays en rouge dans la carte ci-dessus.  Dans seize pays sur vingt, c’est le terrorisme d’origine musulmane qui fait rage.  Et dans huit de ces seize pays, les agressions contre les chrétiens sont encore montées d’un cran ces dernières années.

    Ces huit pays sont le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, le Cameroun, la République Centrafricaine, l’Érythrée, le Sri Lanka et les Philippines.

    Ce n’est donc pas au Moyen Orient que le terrorisme islamiste se déchaîne le plus mais bien en Asie et plus encore en Afrique sub-saharienne.  Exactement comme l’avait prôné Abou Bakr al-Baghdadi dans sa dernière vidéo du 29 avril dernier dans laquelle il revendiquait pour le compte de l’État islamique l’hécatombe au Sri Lanka survenue quelques jours plus tôt et qui avait fait 258 morts et 500 blessés dans trois églises chrétiennes le matin de Pâques.

    Des informations plus détailles sur chacun de ces vingt pays figurent dans le dossier mis en ligne par Aide à l’Église en Détresse :

    > Perseguitati più che mai. Focus sulla persecuzione anticristiana, 2017-2019

    La nouvelle amère de cette nouvelle carte de la terreur, c’est précisément son expansion en Afrique, comme le démontre d’ailleurs cet autre rapport du directeur de « Analisi Difesa », le webzine spécialisé en théâtres d’opérations et en questions militaires :

    > Sconfitto in Siria, l’ISIS passa al contrattacco in Africa

    Et parmi les pays africains, le dernier a avoir été envahi par les armées djihadistes, c’est le Burkina Fasto, avec des agressions qui sont allées crescendo cette année, pratiquement toutes dirigées contre les communautés chrétiennes.

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  • "L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu"

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Carlo Maria Viganò : « L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu. »

    7 Nov 2019

    Mgr Carlo Maria Viganò a accordé une importante interview à Diane Montagna de LifeSiteNews où il évoque les cérémonies idolâtres qui ont eu lieu au Vatican et à Rome à l’occasion du synode sur l’Amazonie, ainsi que les objectifs de cette assemblée « manipulée », selon lui, en vue d’objectifs fixés d’avance. Celui qui a sonné l’alerte à propos de la « couverture » d’un grand nombre d’abus sexuels cléricaux par le pape François lui-même, affirme que « l’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu ». Mgr Carlo Maria Viganò évoque une « attaque frontale » contre l’Eglise du Christ et exhorte les fidèles à engager le combat « pour défendre l’Epouse du Christ. » 
    Voici ma traduction intégrale de cet entretien. – J.S.

    *

    Diane Montagna : Excellence, comment décririez-vous la trame du récit synodal ? Pourriez-vous suggérer une image qui la résume bien ?

    Mgr Viganò : La barque de l’Eglise est en proie à une tempête déchaînée. Pour calmer la tempête, les Successeurs des Apôtres qui ont tenté de laisser Jésus sur le rivage, et qui ne perçoivent plus Sa présence, ont commencé à invoquer la Pachamama !

    Jésus a prophétisé : « Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, il y aura alors une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. » (Mt 24,15 ; 21).

    L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu et a donné naissance à une nouvelle forme d’apostasie, dont les semences – qui sont actives depuis longtemps – croissent avec une vigueur et une efficacité renouvelées. Le processus de mutation interne de la foi qui a cours dans l’Eglise catholique depuis plusieurs décennies, a connu avec ce Synode une accélération dramatique en direction de la mise en place d’un nouveau credo, récapitulé dans un nouveau type de culte. Au nom de l’inculturation, des éléments païens sont en train d’infester le culte divin afin de le transformer en culte idolâtre.

    Quelle est, selon vous, la partie la plus préoccupante ou la plus problématique du document final du Synode de l’Amazonie ?

    La stratégie de toute l’opération synodale amazonienne est la tromperie, l’arme préférée du diable : dire des demi-vérités pour atteindre une fin perverse. Ils évoquent un manque de prêtres : ils en tirent la conclusion qu’il faut s’ouvrir aux prêtres mariés et au diaconat féminin pour détruire le célibat, d’abord en Amazonie, puis dans toute l’Eglise. Sur quel continent la première évangélisation menée par l’Eglise catholique a-t-elle jamais été réalisée par des prêtres mariés ? Les missions en Afrique, en Asie et en Amérique latine ont été réalisées principalement par l’Eglise latine, et seulement dans une très faible mesure par les Eglises orientales et leur clergé marié.

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  • Marie Laforêt ne faisait pas mystère de sa foi

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    C'est ce que l'on découvrira ICI

    et dans les archives de la RTS :

    "La France m'a déçue du point de vue culturel, politique. Elle ne m'intéresse plus. Et boum !". Avec la franchise et l'humour qui la caractérisent, Marie Laforêt se confie à Jacques Huwiler. Catalane d'origine, née en GIronde, ayant grandi à Paris, elle s'est établie à Genève pour élever ses enfants "dans la tranquillité". La comédienne et chanteuse se souvient de son enfance, initiée très tôt à la culture dans une famille où la religion "était forte mais légère et drolatique". Catholique convaincue, celle qui avait envisagé de devenir carmélite, mais ne s'est jamais mariée à l'église, parle de Vatican II, du pape et de l'ouvrage qu'elle veut consacrer à Hérode le Grand. Racines, le 21 octobre 1990.

  • Ecclesia in Europa : l’autre face de l’Eglise

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    JPSC

  • Les doulas au chevet des mourants

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    UNE DOULA POUR LES MOURANTS

    06 novembre 2019

    « Serait-il pensable qu’une femme soit en train d’accoucher et que personne autour d’elle n’en parle ou ne s’y prépare ? Nous susciterions un tollé si nous traitions la naissance comme nous traitons la mort ».

    La doula[1] désigne habituellement une femme ayant vocation à accompagner et soutenir la future mère et son entourage pendant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale, en leur fournissant un soutien émotionnel, physique et psychologique. Ces dernières années ont vu émerger aux Etats-Unis des « Doulas-fin-de-vie », c’est-à-dire des professionnels formés pour accompagner des personnes en fin de vie et leurs proches. Des programmes de formation certifiantes sont ainsi proposés par un certain nombre d’organismes (International End of Life Doula Association,  University of Vermont College of Medicine…).

    Bien que les doulas ne soient pas tenues d'avoir une formation médicale, beaucoup viennent du domaine de la santé. Shelby Kirillin, une doula-fin-de-vie de Richmond, en Virginie, est également infirmière en traumatologie neuro-intensive depuis plus de 20 ans. Ce sont ses expériences à l'unité de soins intensifs neurologiques qui l'ont amenée à devenir une doula. Bon nombre des décès auxquels elle a assisté, explique-t-elle, l'ont frappée de froid, de stérilité et de solitude. « Je ne pouvais tout simplement pas imaginer que la personne mourante ait jamais imaginé que sa mort serait comme ça », dit-elle. « Mourir n’est pas seulement médical. C’est spirituel. »

    Une partie de ce que font les doulas est d'engager la discussion sur la mort et la disparition, des sujets qui peuvent souvent être tabous ou profondément délicats pour les mourants ou leur famille.

    Les doulas évoquent avec les mourants leurs souhaits et la façon dont ils aimeraient vivre leur dernier jour : à l'hôpital, à la maison. Ils décident qui les entourera : famille, amis, religieux ou seuls, mais aussi les détails du décor, s'ils veulent entendre de la musique, que quelqu'un leur tienne la main, quels rituels - religieux ou profanes - les accompagneront.

    Souvent les doulas encouragent un travail de transmission, notamment en accompagnant les mourants pour qu'ils créent des objets-souvenirs qu'ils laisseront à leurs proches. Il peut s’agir d'un album photo, d'une collection de recettes ou d'une vidéo…

    À l'approche de la mort, les doulas sont chargées de maintenir le calme aussi bien pour ceux qui s’apprêtent à mourir que pour leur entourage.

    Le travail d'une doula se poursuit quelques semaines après la mort de la personne accompagnée, lorsqu’elle rencontre les proches du défunt pour discuter de tout ce qui s'est passé. « Le fait de s'occuper des mourants n'est pas aussi déprimant que beaucoup le supposent ; au contraire, cela peut être très gratifiant. (…) Quand on s'assoit avec une personne mourante et qu'elle prend son dernier souffle, c'est aussi étonnant et impressionnant que quelqu'un qui prend son premier souffle (…) C'est important, et triste, et il faut le chérir. »

    ___________________________

    [1] A l’origine, le mot doula vient du grec ancien doúla (δούλα).

    Sources: The Gardian, Cecilia Saixue Watt (06/11/2019)

  • Le salut de l'Europe viendra-t-il de la Russie?

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    Du site tvlibertes.com :

    Zoom – Anna Gichkina : Le Salut de l’Europe par la Russie ?

    De nationalité russe, Anna Gichkina est docteur ès lettres diplômée de l’université Paris-Sorbonne et présidente du cercle de réflexion franco-russe à Strasbourg « Cercle du Bon Sens ». Elle publie un essai remarquable L’Europe face au mystère russe : transcendance, nation, littérature aux éditions Nouvelles Marge. Face aux problèmes que subit l’Europe : déchristianisation, crise du libéralisme, dogme droit de l’hommiste, transhumanisme… elle propose, comme remède, un retour à la littérature russe, gardienne de l’Evangile.