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  • Covid-19 : a-t-on violé les droits de l'homme dans les maisons de retraite en Belgique

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Covid-19 : les maisons de retraite belges ont-elles violé les droits de l’homme ?

    Publié le : 18 novembre 2020

    Dans un rapport publié lundi, Amnesty International dénonce une mauvaise gestion de la Covid dans les maisons de repos belges. Selon l’organisation, les autorités belges ont « abandonné » des milliers de personnes âgées, décédées faute d’avoir été conduites à l’hôpital. Le rapport révèle une « succession de manquements », décrits comme des « violations des droits de l’homme ».

    Des mesures de protection trop tardives

    Entre mars et octobre 2020, 61,3 % des décès liés à la Covid en Belgique ont eu lieu dans les maisons de repos, une proportion qu’Amnesty International juge « effarante ». L’organisation estime que les autorités n’ont pas été assez rapides à mettre en place des mesures de protection pour les résidents et le personnel. « Chaque fois qu’un travailleur social venait dans ma chambre pour m’aider à me laver, j’avais peur. Je me demandais si COVID venait avec elle », a raconté après coup Henriette, une résidente.

    Des résidents abandonnés faute de personnel

    Le rapport accuse également les maisons de repos de négligence auprès des personnes âgées. Avec la restriction des visites et le personnel débordé, certains résidents ont été laissés pour compte. « Il était très difficile pour mon mari de manger seul. Avec le temps, il a perdu du poids, a expliqué la femme d’un résident. Quand j’ai interrogé le personnel à ce sujet, un travailleur social m’a dit : ‘Nous ne pouvons pas nourrir tout le monde tous les jours’ ».

    43 % des cas graves n’ont pas été transférés à l’hôpital

    Enfin, le rapport fait état d’une « interprétation préjudiciable des directives de tri ». « Tout le monde a été frappé par les images des hôpitaux italiens et espagnols, explique Vincent Fredericq, secrétaire général de la fédération des maisons de soins Femarbel. Ces situations ont eu un grand impact sur nos décideurs fédéraux, qui ont dit dès le début qu’il était absolument nécessaire d’éviter de surcharger les soins intensifs. Les maisons de retraite ont été reléguées en deuxième ligne et les résidents et le personnel en ont été les victimes ». Contrairement à leurs voisins européens, les hôpitaux belges ont effectivement « résisté à la crise » et les unités de soins intensifs n’ont jamais atteint leur capacité maximale de 2.000 lits.

    Maggie De Block, qui était ministre de la santé pendant les premiers mois de la pandémie réfute ces dernières accusations : « Il n’y a jamais eu de message, ni du gouvernement fédéral ni de mes collègues régionaux, disant que nous ne devrions pas hospitaliser les personnes qui en ont besoin, ou que nous pouvons refuser les personnes âgées ou handicapées », a-t-elle déclaré.

    Source : Washington Times, Samuel Petrequin (15/11/2020)

  • "Light For The World" ou quand les clarisses d'Arundel illuminent les temps sombres de la pandémie

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    Par Sian Moore sur Classic fm :

    'Light For The World' was released by The Poor Clares of Arundel, a convent based in Sussex

    'Light For The World' was released by The Poor Clares of Arundel, a convent based in Sussex. Picture: Chris O’Donovan

    Les nonnes prennent d'assaut le hit des classiques alors que le plain-chant ancien touche la corde sensible en période de pandémie

    26 octobre 2020

    "Light For The World" a été publié par The Poor Clares of Arundel, un couvent basé dans le Sussex

    Les Clarisses d'Arundel utilisent leurs belles voix pour apporter de la lumière en ces temps plus sombres...

    Il n'est pas surprenant que le son éthéré du plain-chant traditionnel des religieuses ait trouvé un écho auprès des auditeurs du monde entier en 2020, beaucoup d'entre nous ayant besoin d'un beau moment de musique en ces temps plutôt agités.

    Un album spirituel de The Poor Clares of Arundel, Light for the World, connaît un succès sans précédent, se plaçant en première position du Classical Artist Album Chart et du Classical Specialist Album Chart.

    Veni Creator Spiritus – 00:0002:08 All Who Labour – 02:13 - 05:54 You are Love (St Francis) - 06:0208:33 Let the Love That Dwells In Your Hearts (St Clare) - 08:41 - 10:40 Gaze, Consider, Contemplate (St Clare) - 10:4913:54 Earthly Kingdoms - 14:0216:08 Ave Maria - 16:1820:40 Pange Lingua - 20:4823:41 Ubi Caritas - 23:5124:40 In Paradisum - 25:5027:25 Love Him (St Clare) - 27:3130:02 Agnus Dei - 30:0932:32 May your Love (Psalm 32) – 32:39 - 34:54 Creator Alme Siderum - 35:0137:42 Attende Domine - 37:5141:09 Oh Lord Hear My Voice (Psalm 27) - 41:1443:46

    Mais sa réception de bienvenue est la plus grande surprise des sœurs du couvent du Sussex.

    La production contemporaine est leur première incursion dans l'enregistrement de musique, leur premier album comprenant des morceaux qui ont été une source constante de guérison et de réflexion pour elles, et maintenant pour beaucoup d'autres aussi.

    Les sœurs vivent dans une communauté rurale de 23 religieuses, qui vivent, travaillent, rient et prient selon la forme de vie établie par Sainte Claire d'Assise en 1253.

    Le chant joue un rôle important dans leur vie, ce qui leur apporte une "joie profonde". Et maintenant, leur musique méditative offre un moment de réconfort aux auditeurs du monde entier, au milieu des défis que le monde continue à affronter pendant la pandémie.

    L'album présente des écrits de Sainte-Claire et de Saint François, mis en musique par les compositeurs James Morgan et Juliette Pochin.

    Les pièces comprennent des hymnes latins et des textes médiévaux avec une "production unique du 21e siècle".

    La musique a touché une telle corde sensible chez certains auditeurs que Tom Lewis, co-directeur de la maison de disques Decca, a révélé que certains se sont effondrés en larmes en l'écoutant.

    "Nous avons entendu des gens arrêter leur voiture en larmes après avoir entendu la musique et le message de The Poor Clares", a-t-il déclaré.

    "Leur musique contient clairement un baume musical magique dont les gens ont besoin en ce moment."

    S'adressant à Classic FM, Soeur Gabriel Davison a révélé à quel point les Soeurs ont été bouleversées par l'accueil que leur album a reçu.

    "C'est une grande joie pour nous de savoir qu'en ces temps difficiles pour tant de personnes, notre musique aide les gens à faire face au stress et à l'anxiété de la vie quotidienne", a-t-elle déclaré.

    "L'enregistrement de notre album, dans la chapelle de notre monastère sur une période de plusieurs mois, a été une grande aventure dans laquelle nous nous sommes engagés de tout cœur.

    "Nous espérons que tous ceux qui nous écoutent pourront trouver un sentiment de calme, de paix et de sérénité qui réside au plus profond de chacun d'entre nous".

  • Louer le Saint-Sacrement avec Louis Mercier (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Le cardinal Zen dénonce l'Ostpolitik du cardinal Parolin

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    De Kath.net (Roland Noé):

    "Je suis sûr que le cardinal Parolin lui a dit de ne pas me voir. Incroyable !"

    17 novembre 2020

    Ils suivent une "Ostpolitik", une politique de compromis avec les communistes, une politique de reddition. Malheureusement, François suit aussi cette ligne maintenant et je ne sais pas pourquoi". -

    Entretien de kath.net (Roland Noé) avec le cardinal Zen 

    "Comme l'accord est secret, le gouvernement l'utilise pour tromper le peuple. Ce faisant, on demande au peuple de faire des choses qui n'étaient clairement pas autorisées par Benoît XVI". C'est ce que dit le cardinal Joseph Zen Ze-kiun SDB dans une interview avec kath.net. L'évêque émérite de Hong Kong critique le secret de l'accord entre le gouvernement chinois et le Vatican : "Après la signature de l'accord, nous n'avons constaté aucune amélioration, la persécution est même devenue plus dure, tant pour l'église clandestine que pour l'Eglise qui est sous contrôle de l'État.

    kath.net : L'accord controversé entre le Vatican et la Chine a été renouvelé il y a quelques jours Pourriez-vous nous dire à nouveau très brièvement ce que vous critiquez à ce sujet ?

    Cardinal Zen : Ma principale critique est la suivante : pourquoi tout est-il gardé secret? Même moi, en tant que cardinal chinois, je ne peux pas en voir le contenu. Vous dites que c'est bien. Mais je n'y crois pas tant que je n'ai pas vu le contenu en chinois. Mais le Vatican nous dit alors que même un mauvais accord est mieux que rien du tout. Je ne peux pas comprendre cela. Je peux accepter un accord imparfait, mais je ne peux pas accepter un mauvais accord qui va à l'encontre de notre foi et de la discipline de l'Eglise. Comme l'accord est secret, le gouvernement l'utilise pour tromper le peuple. Il demande aux gens de faire des choses qui n'étaient clairement pas autorisées par Benoît XVI. Ils disent maintenant que le pape François dit que c'est bon. Les gens sont dans la confusion. Après la signature de l'accord, nous n'avons constaté aucune amélioration, en fait, la persécution est devenue plus dure, tant pour l'Eglise clandestine que pour l'Eglise sous contrôle de l'État.

    kath.net : Vous étiez à Rome il y a quelques jours et vous n'avez pas pu obtenir de rendez-vous avec le pape François. Pourquoi ?

    Le Cardinal Zen : Depuis deux ans, nous attendons un nouvel évêque à Hong Kong. Ils nous disent maintenant que cela n'est pas possible sans la bénédiction de Pékin. Je suis allé à Rome et j'ai demandé à voir le Pape. Cela n'a pas été possible. Je suis sûr que le cardinal Parolin lui a dit de ne pas me voir. Incroyable !

    kath.net : Vous critiquez toujours le cardinal Parolin et vous estimez que le cardinal secrétaire d'État manipule la politique de Jean-Paul II et de Benoît XVI concernant la politique chinoise. Ne serait-ce pas une alternative si le Vatican revenait à une politique de la Chine basée sur la célèbre lettre de Benoît XVI du 27 mai 2007 ?

    Le cardinal Zen : Malheureusement, le cardinal Parolin ne suit pas la lettre de Benoît XVI, mais une "Ostpolitik", une politique de compromis avec les communistes, une politique d'abandon. Malheureusement, François suit maintenant aussi cette ligne et je ne sais pas pourquoi. Le pape François a toujours eu beaucoup d'empathie pour moi, mais il n'a pas suivi mes conseils.

    kath.net : Comment les personnes de foi peuvent-elles vous aider ? Que pouvons-nous faire pour vous ?

    Cardinal Zen : L'information est très importante. Vous faites un excellent travail. Vous pouvez également trouver de nombreuses informations sur mon blog. Vous êtes invités à le traduire pour vos lecteurs. Il existe également un livre (en chinois, anglais et italien) "Pour l'amour de mon peuple, je ne me tairai pas". Il s'agit de ce que Benoît XVI a fait pour l'Église en Chine.

    kath.net : Merci beaucoup pour cet entretien. Dieu vous bénisse pour votre travail!

  • Célibat sacerdotal; quand Paul VI déclarait : "Je préfèrerais mourir ou donner ma démission !"

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    « Je préfèrerais mourir » : d’où vient la citation de Paul VI sur le célibat

    « Je pense la même chose », confirme le pape François

    Ne parvenant pas à trouver cette phrase dans les textes pontificaux, Mgr Leonardo Sapienza, régent de la préfecture de la Maison pontificale, « intrigué », a demandé au pape François où il l’avait lue : « Il m’a répondu qu’il l’avait entendue de différentes personnes ; mais de continuer à chercher, car cela l’intéressait lui aussi. »

    Avec l’aide des archivistes de la Secrétairerie d’Etat, la source a été trouvée : un échange lors d’une rencontre privée le 10 juillet 1970 avec le cardinal Bernard Alfrink, archevêque d’Utrecht (Pays-Bas), dont la Secrétairerie d’Etat a fait la transcription, que nous traduisons ci-dessous telle quelle.

    Dans ce dialogue publié par L’Osservatore Romano du 17 novembre 2020, le régent voit la « passion de la fidélité à l’Eglise » de Paul VI. Il souligne ses différentes réponses claires : « j’aurais l’impression de trahir l’Eglise » ; ce serait « une décadence dont on ne guérit plus » ; « je n’aurais pas la conscience tranquille ». Jusqu’à l’exclamation finale, que le cardinal secrétaire d’Etat d’alors, Jean-Marie Villot, demanda en marge de « ne pas diffuser ».

    Ayant lu ce rapport, le pape François écrit : « Je pense la même chose que saint Paul VI, avec une seule différence : lui est saint ». Et de conclure en s’adressant à Mgr Sapienza avec humour : « et que ne vous vienne pas l’idée de vous marier ».

    Rapport de l’audience 

    - Le Saint Père affirme avoir beaucoup pensé à l’échange de la veille ; une fois le diagnostic précis posé, la situation hollandaise semble grave ; il faut en tenir compte avec compréhension et charité ; on ne peut pas exiger une pratique parfaite quand il y a du trouble ; nous ne voulons pas être uniformes ou juridiques dans la mise en pratique, nous comprenons la nécessité d’être attentifs.
    - Le cardinal a dressé le cadre.
    - Le pape n’a rien voulu ajouter ; il aurait pu le faire.
    Ce voyage avait comme sujet la question du célibat.
    - Alfrink se réfère à la déclaration des évêques et en particulier aux deux points suivants : les hommes mariés et la réadmission de prêtres mariés dans le ministère. Sur ce point Alfrink n’insiste pas.
    - Le pape ajoute : impossible.
    - Le cardinal dit qu’il existe une catégorie de prêtres qui se leurrent et admet qu’il s’agit d’une illusion.
    - Le pape ajoute : il faut que l’on soit explicites.
    - Le cardinal affirme ne pas avoir eu de réponse à son rapport sur le cas Grossouw; le cardinal Seper [Franjo Seper, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1968 à 1981, ndlt] n’aurait pas écrit ! S’il reçoit des instructions [paroles ajoutées au crayon sur le texte dactylographié, ndlr] le cardinal Alfrink fera ce qui lui sera dit : il appellera Grossouw.
    - Le pape pense qu’il faut tenir bon.
    - Le cardinal Alfrink: mais la raison impressionnante est qu’il n’y a plus de candidats au sacerdoce ; il insiste pour le sacerdoce aux hommes mariés.
    - Le pape dit que cela se répandrait aussitôt : il ne faut pas le faire. Le pape a une vision, il a la responsabilité; il aurait l’impression de trahir l’Eglise.
    - Alfrink réagit : laisser l’Eglise sans prêtres est un grand “malheur”; c’est une situation qui arrive aux Pays-Bas, mais aussi ailleurs. Cette façon d’aider l’Eglise peut être un bien.
    - Le Saint Père : le problème est complexe. Dans les missions, les voix d’autorités s’opposent. Il y a quelque remède dans l’admission du diaconat d’hommes mariés. Certes il manque le ministère sacerdotal. La situation peut être étudiée collégialement. Il faut réserver un thème de ce genre à un Synode. Mais cela exige deux ans au moins.
    - Alfrink: c’est long, mais l’Eglise est éternelle. Nous sommes les premiers en Europe à connaître ce manque, qui existe déjà en Amérique latine. C’est la préoccupation de l’épiscopat hollandais.
    - Saint Père : il faudrait approfondir l’analyse du problème ; les évêques qui n’ont pas de clergé veulent appeler des hommes mariés. Mais ils introduisent un changement de concept, une décadence dont on ne guérit plus.
    - Alfrink: établir des critères.
    - Saint Père : pas convaincu.
    - Alfrink: ces hommes existent ; nous les connaissons et nous reconnaissons leurs qualités.
    - Saint Père : qu’ils fassent de l’apostolat laïc.
    - Alfrink: nous en avons besoin. Il faut étudier le problème. Je n’attends pas une réponse pour ce soir.
    - Pape: je ne voudrais pas donner d’espérance “fallacieuse” ; et rappel de la lettre du 2 février de l’année en cours.
    - Alfrink: mais la lettre en parle.
    - Saint Père : je ne pense pas que cela s’applique à la Hollande. Il faut une grande réflexion pour les situations œcuméniques.
    - Alfrink: certaines parties de l’Eglise universelle peuvent se trouver dans des situations analogues.
    - Saint Père: je n’aurais pas la conscience tranquille. Ce serait un bouleversement de la discipline de l’Eglise latine.
    - Alfrink: je ne suis pas si pessimiste.
    - Saint Père: “moi non plus. La jeunesse viendra. Vous avez eu un siècle si fécond de vocations. Amour au Christ” (en français dans le texte).
    - Alfrink: ne pas perdre cela.
    - Saint Père : on ne peut pas avoir un double clergé.
    - Alfrink: vous pensez qu’il n’y aurait plus de clergé célibataire ?
    - Saint Père: non. Nous aurions des prêtres absorbés par d’autres devoirs, famille, travail.
    - Alfrink: c’est vrai ; une des raisons du célibat est en effet celle-ci : la disponibilité; il expose les perspectives d’un clergé marié : une partie complètement libre, l’autre ayant une profession (temps plein – temps partiel).
    - Saint Père: dévouement du prêtre à sa famille ; il n’y aura plus de recrutement de prêtres célibataires.
    - Alfrink: étudier plus à fond.
    - Saint Père: la Commission théologique étudiera les questions qui seront objet du Synode de 1971, mais elles ne sont pas encore fixées. Cela sera sans doute un des points. Mais par devoir de sincérité, je ne veux pas vous donner l’espérance que l’on parvienne au clergé marié. Je ne veux pas décider tout seul, car mon opinion serait négative ; je demanderai ce que pensent les autres confrères dans l’épiscopat. Cela pourrait être pour des cas extrêmes, ce ne serait pas la règle, ni la norme. Ce serait la ruine.
    - Alfrink: garder le célibat et à côté chercher des vocations d’hommes matures mariés.
    - Saint Père : vous pensez qu’une telle loi de l’Eglise résistera ? ou que l’on dira “on peut être marié et bon prêtre ”? Je préfèrerais mourir ou donner ma démission !

  • Le système politique belge responsable de nombreux décès de la pandémie

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    Lu sur la Libre :

    Le rédacteur en chef de The Lancet pointe du doigt la Belgique: "Beaucoup des 14 000 morts auraient pu être évitées, des gens sont décédés à cause de l'organisation politique"

    "Votre système politique a échoué. La plupart des 14 000 morts, liées au coronavirus en Belgique, auraient pu être évitées". C'est ce que Richard Horton, rédacteur en chef de la prestigieuse revue médicale The Lancet, a déclaré ce lundi 16 novembre.

     
    Ce lundi 16 novembre, Richard Horton était l'invité numérique du comité chargé de l'évaluation de la pandémie de Covid-19 en Belgique, nous rapporte Het Nieuwsblad.

    Selon les dires de ce dernier, la plupart des pays européens ont commis de nombreuses erreurs dans la lutte contre la crise du coronavirus: "Si les politiciens avaient lu nos articles à temps, il aurait été clair dans le passé que nous étions à la veille d'une pandémie mondiale".

    Pour le cas de la Belgique, le rédacteur en chef de 'The Lancet' a mis l'accent sur l'imbroglio que représentait notre système: "Ce système typiquement belge n'a rien donné de bon, il a échoué. Nous aurions pu éviter la plupart de ces 14 000 morts. Des gens sont décédés à cause de l'organisation politique, il faut y réfléchir"

    Une solution au niveau local

    M. Horton a également décrit certaines mesures nécessaires pour se sortir de cette pandémie.

    Il a évoqué des investissements qui doivent être réalisés au niveau des soins de proximité: "Les médecins généralistes, les pharmaciens, les centres de santé, ils doivent identifier les foyers locaux. Si nous avions réussi au niveau local, le lockdown aurait pu être évité". Tester, tracer, isoler et soigner sont les étapes cruciales de la stratégie résumée par Richard Horton.

    Il a également expliqué le rôle que jouent les différents acteurs de notre société: "En outre, les entreprises, les écoles, les détaillants, les hôpitaux, les clubs sportifs... doivent s'unir. Tout le monde a un rôle à jouer. La culture de l'action mutuelle est importante. Nous devons prendre soin les uns des autres. Cela a été perdu ces dernières années", a expliqué le rédacteur en chef de 'The Lancet' 

    Selon Richard Horton, l'une des grandes faiblesses de notre politique belge tient au manque d'unité: "Donner de l'espoir aux gens. C'est là que nos dirigeants politiques ont un rôle à jouer. Un plan de relance national, socialement, économiquement et culturellement. Les gens ont besoin d'une vision commune, tout le monde doit se rallier au même objectif", indique-t-il. "Et cela n'est possible que si tous les politiciens ne font qu'un. S'ils sont divisés, alors cela se répercute sur la population qui se décompose. Il faut une stratégie avec un leader qui essaie de rétablir la confiance".

  • Des paroles de Karol Wojtyla pour un monde qui ne croit plus

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    D'Agnès Bastit-Kalinowska sur Aleteia.org :

    Les méditations inédites de Karol Wojtyla sur la quête de Dieu du monde contemporain

    17/11/20

    Avant d’être élu pape, le cardinal Wojtyla a rédigé une suite de méditations sur le discours à l’Aéropage de l’apôtre Paul, s’adressant aux Grecs adorateurs du « Dieu inconnu ». Récemment découvertes et traduites en français, ces méditations dévoilent les intuitions pauliniennes du pape de la Nouvelle Évangélisation, pour répondre à la quête de Dieu du monde contemporain.

    Décembre 1963. Karol Wojtyla, alors évêque de Cracovie, se rend à Athènes sur le chemin de Jérusalem. Sur place, il relit le discours de Paul à l’Aréopage, et ce texte le marque d’autant plus profondément que le pasteur polonais se trouve alors entre deux sessions du concile Vatican II auquel il participe : il perçoit une analogie de situations entre l’Église conciliaire tournée vers le monde contemporain, et la tentative de Paul à Athènes. À une date indéterminée, entre ce voyage et son élection au siège de Rome en 1978, il prépare une série de treize méditations, apparemment destinées à être prononcées devant un auditoire qui nous reste inconnu. Le thème de cette sorte de « retraite théologique » était donc le Discours sur l’Aréopage d’Athènes, inséré par Luc au cœur du récit de la prédication missionnaire de Paul (Ac 17, 22-31).

    Lire la suite sur aleteia.org

    © Artège

    Jean Paul II, Karol Wojtyla, Paroles pour un monde qui ne croit plus, Catéchèses inédites sur le discours à l’AréopageArtège, 2020, 162 pages, 17 euros.

  • "Dear Future Mom", la vidéo qui fait bouger les lignes ?

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    De gènéthique.org :

    Inès

    Dear Future Mom, la vidéo qui fait bouger les lignes ?

    Publié le : 16 novembre 2020

    Pour la journée de la trisomie 21, le 21 mars 2014, un collectif d’associations européennes, parmi lesquelles les amis d’Eléonore et la Fondation Jérôme Lejeune, a diffusé un clip vidéo Dear Future Mom. Résolument positif, il présente des personnes trisomiques s’adressant à une future maman qui attend un enfant porteur de cette anomalie chromosomique. En France, plusieurs chaines, Canal +, M6 et D8, acceptent de le diffuser à titre gracieux dans leurs écrans publicitaires. Cependant, saisi par seulement deux courriers, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) invite les responsables des chaines à l’autocensure, conseillant de retirer le clip de la diffusion. Les chaines incriminées obtempèreront. Pourtant, la vidéo fera l’objet de plus de 8,2 millions de vues à travers le monde.

    La Cour Européenne des droits de l’Homme est saisie

    En France, les différents recours successifs déposés par la Fondation Lejeune et Inès de Pracomtal, une jeune fille impliquée dans la vidéo, conduisent au Conseil d’Etat. Il tranche en faveur du CSA estimant que ce dernier n’a pas abusé de son « pouvoir de régulation » ni « porté une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression » (cf. « Dear future Mom » : un message légitime qui ne serait pas d’intérêt général). Le 9 mai 2017, des requêtes sont déposées pour contester cette décision auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui accepte d’examiner le fond de l’affaire le 21 septembre 2020, obligeant le gouvernement français à répondre aux questions ayant trait à la liberté d’expression (cf. « Dear future Mom » : la CEDH valide la requête).

    C’est une surprise, en effet, seules 5% des requêtes franchissent ce cap (cf. Censure eugéniste du CSA : nouvelle étape franchie à la CEDH). Que s’est-il passé ? Le vent serait-il en train de tourner ? C’est en tous cas la question qu’on pourrait légitimement se poser. En effet, depuis de nombreuses années des vidéos circulent mettant en scène des personnes porteuses de trisomie 21 : mannequins, acteurs, sports, insertion professionnelle, mais aussi frères et sœurs de ces personnes qui témoignent de leur tendresse, parents aimants, adoptants. Ces vidéos ont en commun de porter un regard très positif sur ces enfants, ces jeunes, ces adultes souriants et heureux, qui s’interrogent sur leur différence, la place qu’on leur laisse dans la société.

    Un regard sur la trisomie 21 qui change

    Lors des débats sur le projet de loi de bioéthique, des députés, des sénateurs, très concernés, avec beaucoup de sensibilité, ont refusé de cautionner le diagnostic préimplantatoire qui vise à sélectionner les embryons dans les parcours de PMA pour écarter ceux qui seraient porteurs d’anomalies, notamment des anomalies chromosomiques comme la trisomie 21 (DPI-A). Plus récemment, un téléfilm diffusé sur M6 Apprendre à t’aimer (cf. Trisomie 21 sur M6 : « Heureusement qu’on n’a rien décelé avant sa naissance »), a reçu un accueil très chaleureux de la part du public. En Mars dernier, Emmanuel Macron inaugurait sur les champs Elysées, le « café Joyeux » servi « avec le cœur » par des personnes en situation de handicap.

    Cependant, rien n’est encore joué. Lors de ces mêmes débats de bioéthique, Olivier Véran ne s’est pas attaché à défendre la trisomie 21, mais a demandé un délai pour expérimenter le DPI-A. Juste avant ce débat, les députés ont validé le principe du bébé médicament qui consiste à sélectionner un embryon in vitro exempt de la maladie d’un aîné, en vue de le soigner. Une pratique qui instrumentalise l’enfant à naître, abandonnée en 2014 (cf. La pratique du « bébé médicament » abandonnée en France en 2014) : la procédure est lourde pour les professionnels de santé et la loi imposait d’utiliser l’ensemble des embryons congelés, même si ces derniers ne sont pas compatibles, avant de permettre une nouvelle FIV. In fine, très peu de procédures ont abouti. Le bébé médicament reviendrait donc dans la pratique, mais la contrainte de la loi serait levée. Le ressort eugéniste est le même que pour le DPI-A.

    Au niveau international, l’avortement eugénique fait l’objet de condamnations

    Ces deux dernières années, d’un point de vue international, plusieurs instances de l’ONU, le Comité des droits des personnes handicapées en 2018 et le Rapporteur spécial sur les droits des personnes handicapées, ont considéré que « l’avortement eugénique viole les droits des personnes handicapées », explique l’ECLJ (cf. Censure eugéniste du CSA : nouvelle étape franchie à la CEDH). Espérons que la CEDH fasse preuve de sagesse et rende aux personnes porteuses de trisomie 21 leur droit de cité dans les médias.

  • Le troisième rapport annuel de l’Église catholique en Belgique paraît aujourd'hui

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    De cathobel.be :

    Plus de 2.000 projets de solidarité soutenus par les paroisses belges – Troisième rapport annuel de l’Église catholique en Belgique

    Le troisième rapport de l’Église catholique en Belgique paraîtra le 18 novembre. Comme les deux années antérieures, le rapport donne un aperçu de la présence de l’Église dans la société, du vaste réseau de mouvements d’inspiration catholique et chrétienne au service des personnes. 

    Des paroisses solidaires

    De nombreux chiffres montrent que l’Église se veut spécialement au service des malades, des personnes âgées et de tous ceux qui sont en marge de la société. De nombreuses paroisses ont des projets plus ou moins importants pour les nécessiteux, les réfugiés, les isolés, les sans-abris, etc.

    En Belgique, on dénombre plus de 2 000 initiatives paroissiales qui tentent de répondre aux besoins des plus vulnérables.

    Les bénévoles sont essentiels pour assurer le bon fonctionnement de tous ces projets. En outre, certains bénévoles entretiennent aussi les églises, donnent la catéchèse, gèrent les fabriques d’église, etc.

    Les paroisses en Belgique comptent au total 141.054 bénévoles.

    Les 4.524 bénévoles des établissements de soins (hôpitaux, centres de soins résidentiels, établissements pour personnes handicapées) constituent un groupe particulier. Ils travaillent dans les équipes pastorales, offrent une oreille attentive ou assistent par d’autres moyens, les malades, les personnes âgées et les personnes handicapées.

    Laïcs

    Les chiffres du rapport montrent que de nombreux laïcs assument des tâches pastorales dans tous les diocèses belges : présider des services de prière ou des funérailles, donner la catéchèse et assurer des formations, assurer la pastorale dans les prisons, les hôpitaux et les centres de soins résidentiels, gérer l’argent et le patrimoine, veiller au bon fonctionnement des partenariats pastoraux …

    Au total, les Évêques confèrent une mission à 3.965 laïcs.

    La plupart remplissent cette tâche à titre totalement gratuit. Pour comparaison, 1.947 prêtres travaillent dans les paroisses belges. Les chiffres du troisième rapport annuel démontrent une fois de plus que l’Église peut compter sur des milliers de laïcs engagés qui s’investissent avec conviction semaine après semaine.

    Rapport en ligne

    Téléchargez (en pdf) la rapport : L’Église catholique en Belgique 2020.

    Commandes

    • L’Église catholique en Belgique 2020 est publié par Licap–Halewijn, Rue Guimard 1, 1040 Bruxelles
    • ISBN 978-94-6196-205-8
    • compte 120 pages
    • coûte 5,5 euro
    • est disponible dans les librairies religieuses

  • "Philo à Bruxelles", 24 novembre : De la sensation aux passions avec Stéphane Mercier

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    De la sensation aux passions

    De la sensation aux passions

    Après avoir rétabli les droits du bon sens en mettant l’accent sur l’origine sensible de la connaissance humaine (conférence d’octobre 2020), il s’agit à présent de mieux comprendre l’organisation particulière  de notre sensibilité : les sens externes sont connus de tous ; moins connus, mais tout aussi indispensables, les sens dits « internes » nous permettent d’assimiler les données transmises par les sens externes.

    L’imagination, la mémoire, l’estimative (ou plus précisément, la cogitative) et le sens commun… ne correspondent pas exactement au sens habituel que ces mots véhiculent dans le langage courant.

    Après avoir précisé la signification de ces différents termes ainsi que le fonctionnement de la sensibilité interne, nous verrons comment l’homme réagit à ces impressions sensibles : c’est-à-dire  par des émotions ou plus exactement, selon la langue scolastique, des passions. Il faudra alors voir comment se structure la réponse « passionnelle » aux données issues de la sensibilité.

    Voici les sujets & les dates des prochaines conférences :

    • Mardi 24 novembre : De la sensation aux passions.
    • Mardi 15 décembre : Raison, immortalité et liberté.
    • Mardi 12 janvier : Volonté, intention et choix.
  • Confinement sanitaire et liberté du culte : faut-il aller jusqu’à manifester dans la rue pour la messe ? Le point de vue de Mgr Aillet, évêque de Bayonne

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    aillet1.jpgLes pasteurs ne sauraient empêcher les fidèles laïcs de prendre des initiatives citoyennes, sinon ce serait du cléricalisme. Lu sur le site web « Riposte catholique » cet extrait d’un entretien de Mgr Aillet, évêque de Bayonne avec Jean-Marie Guénois, dans Le Figaro :

    « […] faut-il aller jusqu’à manifester dans la rue pour la messe ?

    Et pourquoi pas, puisque l’État considère que la liberté de manifestation l’emporte sur la liberté de culte. Pourtant, à Nice, M. Castex a déclaré : « Aucune célébration religieuse n’est une offense dans une République laïque… qui en garantit la pratique pour ce qu’elle est : l’exercice d’une liberté fondamentale. » J’avoue être touché par ce mouvement spontané de fidèles décidés à revendiquer publiquement le droit de pratiquer librement leur religion, pourvu que ce soit légalement, paisiblement et dans le respect des règles sanitaires. C’est une démarche politique justifiée, car la liberté religieuse est une composante essentielle du bien commun. Les pasteurs ne sauraient empêcher les fidèles laïcs de prendre des initiatives citoyennes, sinon ce serait du cléricalisme.

    L’objection sanitaire brandie par l’État pour l’interdiction des messes vous paraît-elle justifiée ?

    J’ai du mal à l’admettre, quand des lieux d’interactions sociales beaucoup plus risqués sont maintenus en activité : écoles, grandes surfaces, transports en commun… D’autant qu’on n’a jamais recensé de « clusters » dans nos assemblées : c’est pourtant facile à vérifier, car elles sont fréquentées par des habitués qui se connaissent tous. Mais la santé physique finit par primer sur d’autres valeurs essentielles à l’équilibre humain, comme la religion. Et nous savons aujourd’hui que la santé mentale et le moral de beaucoup se dégradent.

    Lors de l’audience au Conseil d’État, vous avez été mis en cause pour des messes qui ne respectaient pas les mesures sanitaires : que s’est-il passé ?

    Un regard impartial porté sur les vidéos fournies lors de l’audience suffit à démontrer la faiblesse de l’argument, qui ne semble pas avoir pesé lourd dans la décision du juge. Les vidéos de Bayonne montrent deux célébrations d’ordinations, donc à caractère exceptionnel, ayant eu lieu fin juin, alors que toute la France était en « zone verte » et que la circulation du virus était quasi stoppée ! Il faut se rappeler que nous sortions d’une période où le gouvernement lui-même avait affirmé que les masques étaient inutiles, et que partout on observait un certain relâchement. En outre pour raison sanitaire, nous avions démultiplié les cérémonies et pris le parti de les diffuser en direct pour inciter les fidèles à ne pas se déplacer. Et que dire de cette autre vidéo, également fournie, d’une célébration présidée par Mgr Aupetit à Paris le 6 octobre… 2019 ? Aussi est-il regrettable de pointer un fait, somme toute très circonstancié, qui ne saurait à lui seul préjuger de notre loyauté habituelle à suivre les mesures sanitaires.

    L’Église de France était peu combative lors du premier confinement, elle vient d’oser aller au Conseil d’État. Doit-elle aller plus loin ?

    Nous ne saurions en rester là. Les évêques sont dans leur rôle quand ils défendent la liberté de culte. Non seulement, avec les autres confessions, il leur appartient d’exercer une vigilance citoyenne sur sa formulation et son application, mais plus encore ils doivent prendre soin du bien spirituel des fidèles. Pour ce faire, ils ne doivent pas avoir peur d’interpeller avec respect mais fermeté les pouvoirs publics. Il y va de la crédibilité de notre mission qui tire son origine, non d’une autorité humaine, mais de Dieu : c’est à lui que nous devrons rendre des comptes ! Si saint Paul nous exhorte à obéir aux autorités civiles, c’est dans la mesure du bien commun, celui de la société, mais aussi celui supérieur de l’Église dont la loi suprême est le salut des âmes… »

    Ref. Confinement sanitaire et liberté du culte : faut-il aller jusqu’à manifester dans la rue pour la messe ?

    JPSC

  • Sur KTO, dans la série « la foi prise au mot » : La musique à l’église.

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    Arvo Pärt B8B6BC9C-7915-46D0-AB06-A7AC7B58B90F.jpegDans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes (ci-contre à gauche, le compositeur Arvo Pärt chez le pape  émérite Benoît XVI):

    JPSC