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  • Monseigneur Léonard va mieux

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    D'Angélique Tasiaux sur cathobel :

    Nouvelles rassurantes de Mgr Léonard

  • Denis Mukwege : “Le silence de la communauté internationale sur le Congo est assourdissant”

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    Le pape, 85 ans, se rendra en RDC du 2 au 5 juillet, dans les villes de Kinshasa et Goma, avant de visiter Juba, capitale du Soudan du Sud, du 5 au 7 juillet, en réponse à l’invitation des chefs d’Etat et des évêques des deux pays, a annoncé le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, jeudi 3 mars. Quel impact aura-t-il sur la situation de l’Est congolais? Plus de trois ans après avoir reçu le prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege déplore toujours que les crimes qu’il dénonçait, dont les viols de guerre, perdurent dans son pays. Le silence de la "communauté internationale" demeure assourdissant. Entretien avec Olivier le Bussy à Bukavu et à Lubumbashi (RD Congo)lu sur le site web de La Libre Afrique:

    ob_f4ac4a_dr-mukwege-et-ses-patientes.jpg« Plus de trois ans après avoir reçu le prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege déplore que les crimes qu’il dénonçait, dont les viols de guerre, perdurent dans son pays.

    Il continue de développer son action pour “réparer” les victimes des violences sexuelles et à défendre, plus largement, les droits des femmes.

    « C’est parfois difficile de sentir qu’on ne peut pas s’exprimer dans son propre pays. J’avais besoin de sentir que j’étais chez moi”. La voix du Dr Denis Mukwege est nouée par une émotion intense, à la mesure de l’accueil effervescent que lui a réservé une assistance d’un bon millier de personnes, rassemblées ce jeudi 2 mars dans l’amphithéâtre de l’excellence de l’Université de Lubumbashi. Elles sont venues écouter la conférence que donne le lauréat 2014 du prix Sakharov du Parlement européen et prix Nobel de la paix 2018 sur le thème “le viol comme arme de guerre”. Un sujet que le gynécologue congolais ne connaît que trop bien. Situé à Bukavu, dans le Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), l’hôpital de Panzi que dirige le Dr Mukwege a pris en charge depuis 1999 plus de 70 000 victimes de violences sexuelles commises par des groupes armés, congolais et étrangers, avec, parfois, une sauvagerie qui dépasse l’entendement. Denis Mukwege parcourt le monde pour parler de ce fléau qui détruit les femmes physiquement, psychologiquement, saccage familles et communautés, et pour défendre la cause des victimes. Il va à présent partir en “tournée académique” à Kisangani, Goma, Kinshasa, Bukavu, dans ce Congo où sa voix porte plus difficilement. Ciblé par de puissants ennemis que ses accusations dérangent, il vit confiné dans l’enceinte de son hôpital, protégé par les troupes onusiennes de la Monusco. C’est là qu’il a accordé un entretien à La Libre, poursuivi à Lubumbashi, une semaine plus tard.

    Le Prix Nobel vous ouvre les portes des palais, des chancelleries et des parlements, vous offre des tribunes pour porter votre message. Avec quel effet concret ?

    Le changement que l’on peut observer, c’est que plus personne ne peut prétendre qu’il ne sait pas ce qui se passe à l’est de la République démocratique du Congo. Mais nous continuons au quotidien à traiter les victimes de violences sexuelles et cette pratique n’a pas cessé. Il n’y a pas eu suffisamment d’efforts pour enrayer ces atrocités qui se produisent souvent dans les zones rurales où il y a des conflits armés, mais également, et on le voit de plus en plus, dans les milieux urbains où il n’y a pas de conflits.

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  • "Des fleuves de sang et de larmes"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Ukraine: « Ce n’est pas une opération militaire, c’est une guerre! »

    « La guerre est une folie ! Arrêtez-vous ! »

    « Le Saint-Siège est prêt à tout pour se mettre au service de cette paix »: le pape François indique la présence de deux cardinaux, le cardinal polonais Konrad Krajewski, aumônier apostolique, et le cardinal canadien Michael Czerny SJ, préfet par intérim du Dicastère pour le service du développement humain intégral, au service de la paix et de l’urgence humanitaire en Ukraine: une « présence de tout le peuple chrétien ». Le pape dénonce: « Ce n’est pas une opération militaire, c’est une guerre! »

    Après l’angélus de midi, place Saint-Pierre, ce dimanche 6 mars 2022, le pape a déclaré, en italien: « Le Saint-Siège est prêt à tout pour se mettre au service de cette paix. Ces jours-ci, deux cardinaux se sont rendus en Ukraine pour servir le peuple, pour l’aider. Le cardinal Krajewski, aumônier, pour venir en aide aux nécessiteux, et le cardinal Czerny, préfet par intérim du Dicastère pour le service du développement humain intégral. Cette présence des deux Cardinaux là-bas, c’est la présence non seulement du Pape, mais de tout le peuple chrétien qui dit : « La guerre est une folie ! Arrêtez-vous, s’il vous-plaît! Regardez toute cette cruauté ! ». » Le cardinal Krajewski part de Rome aujourd’hui pour la Pologne et le cardinal Czerny doit partir pour la Hongrie, selon des sources proches du Vatican.

    « Des fleuves de sang et de larmes »

    Le pape François parle de « fleuves de sang et de larmes » qui coulent en Ukraine, citant implicitement l’archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk, qui reprenait les paroles du regretté cardinal Josyf Slipyj (1892-1984): « En Ukraine coulent des fleuves de sang et de larmes. Ce n’est pas seulement une opération militaire, mais une guerre, qui sème la mort, la destruction et la misère. Les victimes sont de plus en plus nombreuses, tout comme les personnes en fuite, surtout les mères et les enfants. Dans ce pays tourmenté, les besoins en aide humanitaire augmentent considérablement d’heure en heure. Je lance un appel du fond du cœur pour que les couloirs humanitaires soient véritablement sécurisés, et que l’accès de l’aide aux zones assiégées soit garanti et facilité, pour offrir une aide vitale à nos frères et sœurs oppressés par les bombes et la peur. »

    Respecter le droit international et cesser le feu

    Le pape a aussi adressé ses remerciements à ceux qui viennent en aide à environ 1 million et demi de personnes déplacées et il a de nouveau plaidé pour des couloirs humanitaires et il a appelé à un cessez-le-feu: « Je remercie tous ceux qui accueillent les réfugiés. Par-dessus tout, j’implore que les attaques armées cessent et que la négociation prévale – et que le bon sens prévale également. Et revenez au respect du droit international ! »

    Le pape a aussi adressé des remerciements spéciaux aux journalistes présents sur place – et parmi ses amis, la journaliste argentine Elisabetta Piqué – : « Et je tiens également à remercier les journalistes et journalistes qui mettent leur vie en danger pour garantir l’information. Merci, frères et sœurs, pour votre service! Un service qui nous permet d’être au plus près du drame de cette population et nous permet de mesurer la cruauté d’une guerre. Merci, frères et sœurs. »

    Enfin, la foule a répondu à l’invitation du pape de prier la Vierge Marie pour la paix en Ukraine: « Prions ensemble pour l’Ukraine : nous avons ses drapeaux devant nous. Prions ensemble, comme des frères, Notre Dame, Reine de l’Ukraine. Je vous salue Marie… »

    Un primat au goulag

    Le cardinal Josyf Slipyj (1892-1984), métropolite puis archevêque majeur de 1944 à 1984 a été arrêté par le NKVD dès 1945, faussement accusé de collaboration avec la nazisme. Il sera condamné à 8 ans de goulag. Pie XII le fera « cardinal in pectore » en 1949. En 1957, le pape lui fait parvenir une lettre le félicitant pour ses 40 années de sacerdoce. Le courrier ayant été intercepté, le métropolite est condamné à 7 années de goulag supplémentaires. Il n’est libéré qu’en 1963 sur les instances du pape Jean XXIII et du président américain John F. Kennedy en raison de la politique de détente inaugurée par Nikita Khrouchtchev.

    Le métropolite est expulsé d’URSS et se rend à Rome pour participer au Concile Vatican II où son élévation au cardinalat est révélée publiquement.

    Il est décédé à Rome, le 7 septembre 1984, à 92 ans, et il a été inhumé à Lviv après la chute du Mur du Berlin, en 1992. Son procès de béatification a été ouvert.

  • Les "ravages" exercés par le wokisme, la cancel culture et le décolonialisme

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    Des propos de Pierre Jourde recueillis par Thierry Boutte sur le site de la Libre :

    extraits

    (...)

    Vous dénoncez les "ravages" exercés par le wokisme, la cancel culture et le décolonialisme. Comment définissez-vous ces trois termes ?

    Le premier terme est général. Il désigne le fait d'être attentif à toute forme de discrimination. Ce qui est très positif. Mais comme beaucoup de démarches positives, il s'est transformé en oppression. Il s'agit à présent de surveiller partout et de réprimer autant que possible ce qui n'est pas conforme à l'idéologie identitaire, qui considère toute minorité comme victime d'oppression, et exclusivement sous cet angle. La cancel culture est par conséquent l'application du wokisme dans le domaine culturel : la chasse à toutes les représentations "offensantes", partout, en littérature, au théâtre, au cinéma, etc. Le "décolonialisme" considère que toute la pensée occidentale est infectée de colonialisme, et entend considérer les mathématiques, la physique moderne comme des produits de l'oppression. On veut également en finir, pour la même raison, avec les études classiques, le grec et le latin. Donc, oui, wokisme, cancel culture et décolonialisme font des ravages.

    Pourquoi, selon vous, ces mouvements ont-ils pris tant d’importance aujourd’hui ?

    C’est le résultat d’une atomisation de la société, qui ne croit plus au politique, ni au collectif, et se replie sur des identités locales. On ne se reconnaît plus que dans l’appartenance à un groupe, lequel exige que l’on reconnaisse ses droits, sans restriction. C’est aussi l’aboutissement d’une infantilisation générale des individus, d’une culture de la surprotection, qui les amène à se considérer comme des victimes avant toute autre chose.

    Quels sont ces "ravages" que vous pointez ?

    La destruction de vies entières et de réputations par le harcèlement en meute sur les réseaux sociaux, l'annulation de conférences et de séminaires par la pression d'étudiants ou de groupes identitaires, la mise en danger de la vie de professeurs par l'accusation d'"islamophobie" à tort et à travers, la censure de grands textes du passé, et leur mise en conformité avec une doxa idéologique contemporaine ou encore le nettoyage de la culture populaire. C'est le stalinisme sans état centralisé. C'est aussi l'interdiction de penser librement, autrement qu'à travers des filtres idéologiques et militants. C'est enfin le refus de communication entre cultures et communautés : il faut être noir pour traduire un Noir, ou critiquer l'œuvre d'un Noir, ou interpréter un Noir. Repli terrifiant, qui est aussi une régression infantilisante. (...)

  • "L'ère de la domination occidentale mondiale peut être considérée comme complètement et définitivement révolue"

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    Du site de la Fondation pour l'innovation politique (FONDAPOL) :

    « La Russie n'a pas seulement défié l'Occident, elle a montré que l'ère de la domination occidentale mondiale peut être considérée comme complètement et définitivement révolue »

    2 mars 2022

    La Fondation pour l’innovation politique a traduit du russe au français la version complète d’un édito de l’agence russe RIA Novosti, signé du chroniqueur Pyotr Akopov et titré « L’avènement de la Russie et du nouveau monde ». Cet article a été accidentellement mis en ligne le 26 février 2022. Initialement, la publication de ce texte devait avoir lieu après l’occupation de l’Ukraine par la Russie. L’article a été rapidement effacé, mais le service Web d’Internet Archive a réussi à le sauver.

    Cet article décrit le projet impérialiste conçu par Poutine. La russification totale de l’Ukraine et de la Biélorussie est présentée comme le point de départ d’une recomposition de l’ordre mondial. Le texte a été traduit du russe par Inna Uryvskaya.

    Un nouveau monde naît sous nos yeux. L’opération militaire russe en Ukraine a inauguré une nouvelle ère, et ce en trois dimensions1 à la fois. Sans oublier la quatrième, la dimension interne à la Russie. Une nouvelle période commence aujourd’hui, à la fois d’un point de vue idéologique et socioéconomique ; mais ce sujet mérite d’être abordé plus tard.

    La Russie restaure son unité. En effet, la tragédie de 1991, cette terrible catastrophe de notre histoire, cette dislocation contre nature, est enfin surmontée. Cette restauration exige de grands sacrifices, par les événements tragiques d’une quasi-guerre civile, où des frères, séparés par leur appartenance aux armées russe et ukrainienne, se tirent encore dessus, mais il n’y aura plus d’Ukraine antirusse. La Russie est rétablie dans son intégralité historique, rassemblant le monde russe, le peuple russe : les Grands-Russes2, les Biélorusses et les Petits-Russes3.

    Abandonner l’idée de cette réunification, laisser cette division temporaire s’installer pendant des siècles, c’est trahir la mémoire de nos ancêtres et se faire maudire par nos descendants pour avoir laissé la terre russe se désintégrer.

    Vladimir Poutine a assumé, sans exagération aucune, une responsabilité historique en prenant la décision de ne pas laisser la question ukrainienne aux générations futures. En effet, la nécessité de régler le problème de l’Ukraine ne pouvait que demeurer la priorité de la Russie et ce pour deux raisons essentielles. Et la question de la sécurité nationale de la Russie, c’est-à-dire laisser l’Ukraine devenir une anti-Russie, n’est pas la raison la plus importante.

    La raison principale est un éternel complexe des peuples divisés, un complexe d’humiliation nationale dû au fait que le foyer russe a d’abord perdu une partie de ses fondations (Kiev), et doit supporter l’idée de l’existence de deux États, de deux peuples. Continuer à vivre ainsi serait renoncer à notre histoire, soit en acceptant l’idée insensée que « seule l’Ukraine est la vraie Russie » ou en se rappelant, impuissants et en grinçant des dents, l’époque où « nous avons perdu l’Ukraine ». Au fil des décennies, la réunification de la Russie avec l’Ukraine, deviendrait de plus en plus difficile : le changement des codes, la dérussification des Russes vivant en Ukraine et la propagande antirusse parmi les Petits-Russes ukrainiens auraient pris de l’ampleur. Aussi, si l’Occident avait consolidé le contrôle géopolitique et militaire en Ukraine, le retour à la Russie serait devenu totalement impossible, puisque les Russes auraient dû affronter tout le bloc atlantique.

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  • Monseigneur Léonard est hospitalisé aux soins intensifs

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    Du site du journal le Soir :

    Monseigneur Léonard hospitalisé aux soins intensifs

    C’est le Diocèse de Namur qui a partagé l’information sur Facebook.

    Le Diocèse de Namur a annoncé ce samedi sur son compte Facebook que Monseigneur Léonard, ancien primat de Belgique (né le 6 mai 1940), avait été hospitalisé aux soins intensifs suite à des problèmes cardiaques. L’archevêque émérite de Malines-Bruxelles avait pris sa retraite en 2015.

    Il semble que Monseigneur Léonard aurait contracté le covid en février dernier et aurait fait un triple infarctus. Prions à son intention.

  • En Ukraine : prières dans l'abri anti-aérien

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Ukraine : Prières dans l’abri anti-aérien

    Le père Mateusz est avec sa communauté jour et nuit pour la rassurer. La situation à Kiev est de plus en plus grave. Un convoi militaire massif, long de plus de 60 kilomètres, se dirige vers la capitale ukrainienne. Tandis que la ville est soumise à une pression de plus en plus intense, les prêtres et leurs paroissiens résistent dans des bunkers et des abris antiaériens.

    Parmi les témoignages qui arrivent à l’AED, celui du père Mateusz, curé de la paroisse catholique romaine de Saint-Antoine, dans la capitale ukrainienne: « Pour des raisons de sécurité, je ne peux pas trop dire où se trouve le lieu dans lequel nous avons trouvé refuge. Nous sommes déjà plus de trente personnes ici, dont quelques enfants. Mais nous sentons chaque jour la présence de Dieu qui nous accompagne ».

    Le prêtre explique que dans de nombreux bunkers et abris, les relations sont difficiles en raison de l’exiguïté, de la peur et des privations : « Il y règne beaucoup de colère et de désespoir, beaucoup de pleurs et de tristesse. C’est une atmosphère qui est contagieuse. Chez nous, l’atmosphère est différente. Nous prions ensemble chaque jour et adorons le Christ dans le Saint Sacrement ».

    Chaque nuit, le père Mateusz et sa petite communauté passent des heures en adoration Eucharistique. Cela leur donne une grande force, assure le prêtre : « L’autre jour, pendant l’adoration du soir, j’ai dit au Seigneur : ‘Je suis prêt à tout, et je Vous rends grâce pour toute ma vie‘. Puis j’ai réfléchi aux plans que Dieu a pour nous, pour cette paroisse, pour les fidèles et pour l’Ukraine. Si cela peut devenir une semence, la semence de l’espoir et de la foi pour d’autres personnes, alors nous serons heureux ».

    Une scène de l’Évangile est devenue une clé pour le prêtre Mateusz : « Lorsque les pharisiens vinrent trouver Jésus et Lui dirent qu’Il devait fuir parce qu’Hérode voulait Le tuer, Il leur répondit: Allez, et dites à ce renard: Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour j’aurai fini. Mais il faut que je marche aujourd’hui, demain, et le jour suivant; car il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem’ (Luc 13, 32-33). » Cela l’a conforté dans sa décision de rester avec sa communauté à Kiev. « Le Christ est ressuscité et a vaincu la mort. Il est avec nous, Il marche à nos côtés et Il est notre espoir. »

    Les membres de la paroisse de Saint-Antoine réfugiés dans d’autres lieux, peuvent actuellement suivre la Messe grâce à un certain nombre de diffusions en ligne. Dans ses sermons, le père Mateusz essaye de donner du courage aux fidèles. « Nous sommes des pasteurs pour tout le monde, et de plus en plus de gens viennent chaque jour. Dieu nous accompagne vraiment. Et dans la mesure où nous parvenons à faire l’essentiel – faire des achats, nous procurer de la nourriture – nous nous sentons en sécurité. Nous persévérons dans la prière avec nos frères et nos sœurs et prions pour la paix. »

    L’AED est en contact régulier avec le père Mateusz ainsi qu’avec de nombreux autres partenaires de projets et amis en Ukraine. La nouvelle que le monde entier prie pour la paix et manifeste sa solidarité, arrive aussi jusque dans l’abri anti-aérien. Le père Mateusz dit : « Nous sommes reconnaissants pour toute l’aide et le soutien venant du monde entier et pour les mots d’encouragement. Nous remercions tous ceux qui prient pour nous et qui soutiennent les projets en faveur de l’Ukraine. »

    Bien que les attaques contre Kiev s’accentuent, une chose est très importante pour le père Mateusz et sa petite communauté dans l’abri anti-aérien : « Nous sommes confiants que la voix des victimes de la guerre, des orphelins et des veuves atteindra tous les hommes et toutes les femmes du monde, mais pas pour semer la haine ou l’amertume dans les cœurs. Un chrétien doit prier pour ses ennemis. Voilà pourquoi nous devons tous nous garder de la haine et de la violence ! »

    En réponse au déclenchement de la guerre en Ukraine, l’Aide à l’Église en Détresse a approuvé un programme d’aide d’urgence d’un million d’euros. Selon une déclaration du Thomas Heine-Geldern, Président de l’AED, l’argent est destiné aux prêtres et aux religieux qui travaillent à travers le pays dans les paroisses, avec les réfugiés, dans les orphelinats et les maisons de retraite.

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  • "Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes"; l'Introït du 1er dimanche du Carême

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    Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes

    Rédigé par Un moine de Triors le  dans Religion sur le site de l'Homme Nouveau

    Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes

    Introït du premier dimanche de Carême :

    « Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes et sous son pennage tu espéreras. Comme d'un bouclier, sa fidélité t'entourera. » (Psaume 90, 4-5)

    Commentaire spirituel

    Le psaume 90 (91 selon la tradition hébraïque) est un psaume de confiance. C'est pour cela qu'il a été placé par la liturgie à l'office des complies, au soir de la journée, et au premier dimanche de Carême, à toutes les pièces de la messe sans exception. La confiance est le sentiment que l'Église veut communiquer à ses enfants au seuil de l'austère quarantaine. Elle est tout spécialement le fruit de cet offertoire et de la communion qui reprendra exactement le même texte.

    Dans ce texte, le Seigneur est comparé d'abord à un oiseau. On ne sait pas de quelle espèce il s'agit, d'un aigle ou d'un moineau, d'une poule ou d'un rossignol. Mais peu importe, au fond. L'idée, c'est que l'oiseau en question, quelle que soit son envergure, protège ses petits contre toutes sortes d'ennemis en étendant ses ailes au-dessus d'eux. Dans l'Évangile, le Seigneur a utilisé cette image en se comparant lui-même justement à une poule cherchant à rassembler sa progéniture non seulement autour d'elle mais sous elle, comme pour leur assurer la protection maximum. Tous les animaux et même les petits d'homme ont d'ailleurs ce réflexe de se réfugier dans le sein maternel. Et il est touchant d’observer avec quelle rapidité, quelle brutalité même parfois pour la maman qui se laisse faire, les poussins se jettent sous leur mère. Et si la mère se déplace, les petits se marchent dessus plutôt que de perdre la place de choix de cet asile. C'est une belle réalité naturelle et très émouvante. C'est que pour ces petits, il n'y a de sécurité dans leur vie si fragile, que dans ce sein d'où ils sont sortis mais où ils ont encore laissé tout leur amour. Pour un petit animal comme pour un petit d'homme, et cela peut durer longtemps chez ce dernier, la maman est son unique amour, sa force, son refuge.

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  • Les Églises chrétiennes rattrapées par le conflit en Ukraine

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    Dans l’hebdomadaire « La Vie », Marie-Lucile Kubacki parcourt le terrain miné pour l’engagement des chrétiens :

    Ukraine image (1).jpg« Le 28 février, le cardinal Parolin, ministre des Affaires étrangères du Vatican, interrogé par quatre journaux italiens, plaide pour l’arrêt de l’escalade militaire et des bombardements, ainsi que pour l’ouverture de négociations. Il tend également la main pour une forme de médiation diplomatique : « Le Saint-Siège, qui ces dernières années, a suivi les événements en Ukraine de manière constante, discrète et avec une grande attention, en offrant sa volonté de faciliter le dialogue avec la Russie, est toujours prêt à aider les parties à reprendre cette voie », déclare-t-il.

    Trois jours plus tôt, le pape François s’est rendu au siège de l’ambassade de Russie près le Saint-Siège, via della Conciliazione, pour manifester sa préoccupation pour la guerre. Un geste inédit, hors des habitudes diplomatiques. Le 26 février, il a également échangé par téléphone, avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui l’a ensuite remercié sur Twitter pour son « soutien spirituel ».

    Il s’est entretenu par téléphone avec le responsable de l’Église gréco-catholique d’Ukraine, Mgr Sviatoslav Shevchuk, réfugié dans les sous-sols de la cathédrale de la Résurrection, à Kiev, l’assurant, selon un porte-parole grec-catholique, qu’il ferait « tout ce qu’il pouvait ». Lors du dernier angelus et de l’audience générale du 23 février, il a fustigé « la logique diabolique et perverse des armes » et appelé à prier et à jeûner pour la paix en Ukraine et dans le monde, le mercredi des Cendres.

    A lire aussi : Guerre en Ukraine : les Églises multiplient les appels à la paix

    L’Ukraine, épine dans le pied du Saint-Siège

    Le Saint-Siège pourrait-il rejouer un scénario comme celui de la médiation de Jean XXIII avec Khrouchtchev au moment de la crise des missiles de Cuba de 1962 ? Difficile à croire, tant le monde a basculé en l’espace de 60 ans. Le contexte, le monde et les interlocuteurs sont totalement différents. « Poutine ne comprend que le rapport de force. Se placer sur un plan spirituel avec lui n’aurait pas de sens. Le pardon, la miséricorde… C’est un langage dont il se moque », alerte Yves Hamant, professeur émérite des universités en civilisation russe et soviétique.

    En outre, impossible de décrypter précisément l’attitude du Saint-Siège, tant les informations sur le sujet sont un des secrets les mieux gardés du moment, signe d’une prudence extrême. Il faut dire que le terrain est miné. « L’Ukraine a toujours été une épine dans le pied de la diplomatie vaticane », réagit Constance Colonna-Cesari, auteure de « Dans les secrets de la diplomatie vaticane » (Seuil, 2016), qui rappelle que l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 n’avait suscité aucune condamnation de la part du Saint-Siège.

    « Le pape joue là un jeu délicat, poursuit-elle, car il a toujours voulu maintenir un bon dialogue avec le patriarche de Moscou, Kirill, avec lequel il a signé en 2015 un accord pour l’unité à La Havane. Or l’Ukraine est une question qui fâche le Patriarcat de Moscou, qui perd des fidèles depuis que plusieurs Églises orthodoxes font sécession. » C’est le cas de l’Église orthodoxe d’Ukraine qui, au grand dam de Moscou, a été reconnue comme « autocéphale » en 2019 par le Patriarcat de Constantinople, avec lequel François entretient aussi de bonnes relations.

    A lire aussi : En Ukraine, les communautés religieuses prient pour « ne pas laisser gagner la peur »

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  • Un évêque proche du pape condamné à 4 ans et demi de réclusion

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    Lu sur le site du Messaggero (Franca Giansoldati) :

    Un évêque, ami du pape François, reconnu coupable d'abus en Argentine; il avait été accueilli au Vatican

    Le prélat argentin, fait évêque par le pape François, a dirigé le diocèse d'Oran de 2013 à 2017, lorsqu'il a été pris dans des allégations le mettant en cause...

    4 mars 2022

    Cité du Vatican - La nouvelle est arrivée au Vatican comme un coup de tonnerre. De mauvaises nouvelles pour le pape François. L'évêque argentin ami, Gustavo Zanchetta - qu'il a accueilli à Santa Marta en 2017 en lui créant un bureau à l'Apsa - a été condamné à quatre ans et six mois de prison. L'infraction est un abus sexuel continu et aggravé à l'encontre de deux anciens séminaristes. La sentence a été prononcée immédiatement par les juges de la Chambre II du Tribunal d'Oráno, Argentine, María Laura Toledo Zamora, Raul Fernando López et Hector Fabian Fayos. Les juges ont également décidé que Zanchetta devait être enregistré dans la banque de données génétiques.

    Le procureur a parlé de soumission et de manipulation psychologique de la part de Zanchetta sur les séminaristes, qui étaient forcés de lui révéler des informations intimes. Il a fait référence au fait que la défense de l'évêque voulait utiliser le fait que l'un des plaignants avait été abusé dans son enfance.  La partie la plus difficile des arguments a été pour la défense de Gustavo Zanchetta, avec environ 90% des témoignages accusant l'ancien évêque d'abus de pouvoir et d'abus sexuels.

  • Le discours du métropolite orthodoxe de Kiev (patriarcat de Moscou)

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    Du site Orthodoxie.com :

    Discours de Mgr Onuphre après l’office d’intercession (moleben) pour la paix en Ukraine (vidéo)

    Le 4 mars dernier, après l’office d’intercession (moleben) pour la paix en Ukraine, que Sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre (Patriarcat de Moscou) a présidé dans l’église de la Sainte-Trinité du monastère de Pantéleïmon à Kiev, a prononcé un discours.

    « Dans toute l’Église orthodoxe ukrainienne, nous prions pour la paix dans le pays de l’Ukraine. A notre grande tristesse, cela fait maintenant le neuvième jour que la guerre continue dans notre pays. Les troupes russes sont en guerre contre l’Ukraine. C’est une tristesse qui remplit nos cœurs. Des gens meurent – des civils meurent, des enfants meurent. Le pays est rempli de pleurs et de chagrin. Les réfugiés n’ont pas d’endroit où poser leur tête. Nous prions que Dieu ait pitié de nous.

    Notre sainte Église orthodoxe ukrainienne a toujours enseigné, souhaité et prêché l’amour entre les peuples. Nous avons surtout souhaité que la paix et l’harmonie règnent entre les nations russe et ukrainienne. Nous voulions que ces peuples vivent en bons voisins : dans le respect mutuel, dans la patience et dans l’amour. Nous avons été et sommes encore insultés pour cela, traités de toutes sortes de mots et d’expressions obscènes. Mais nous ne tenons pas compte de cela. Aujourd’hui encore, nous voulons que le peuple russe et le peuple ukrainien vivent ensemble en paix.

    C’est pourquoi j’en appelle au président de la Fédération de Russie V. V. Poutine et lui demander : Vladimir Vladimirovitch, faites tout pour arrêter la guerre sur le territoire ukrainien ! La guerre n’apporte pas le bien au peuple. La guerre fait couler le sang. Et le sang divise les gens. Vous pouvez le faire et nous croyons et souhaitons que vous le fassiez. Nous demandons que les jours du Carême soient paisibles pour nous, afin que nous puissions rencontrer dans la joie la lumineuse fête de la vie – la fête de la Sainte Résurrection du Christ.

    Nous savons qu’il y a des problèmes entre les nations, il y a, il y a eu et il y aura des problèmes. Mais nous avons toujours défendu le point de vue selon lequel, en tant que créature de Dieu, douée de raison et de parole, nous devrions résoudre ces problèmes à l’aide de la parole intelligente.

    Nous appelons les deux parties, la partie russe et la partie ukrainienne, à s’asseoir à la table des négociations et à résoudre tous les problèmes qui existent entre nous avec eux, et non par l’épée. L’épée divise mais l’amour unit. Tolérons-nous les uns les autres, respectons-nous les uns les autres, aimons Dieu et soyons unis en Dieu. Cette unité que rien ni personne ne peut détruire. L’unité obtenue par l’épée est éphémère et peu fiable. C’est une unité humaine et elle s’effondre. Mais l’unité qui est en Dieu est éternelle. Je souhaite qu’il y ait une unité en Dieu parmi nos nations, je souhaite que nous nous aimions les uns les autres et que nous soyons unis en Dieu.

    Que Dieu nous bénisse tous ! »

    Source

  • Saint Joseph et Edouard Poppe célébrés dans deux nouveaux livres du Frère Stockman

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    NOUVEAUX LIVRES

     
    Allez vers Joseph
    L'histoire du saint silencieux

    Fr. René Stockman

    Pas un seul mot de saint Joseph n’a été conservé dans les récits évangéliques. Il a pourtant occupé une place importante non seulement au temps de l’enfance du Christ mais ensuite au cours des siècles, dans l’histoire de l’Église et dans la vie de nombreux croyants.

    Ce livre, fruit de la prière et de la réflexion du Fr. René Stockman, met un peu plus en lumière la figure silencieuse de saint Joseph ; il permet de mieux percevoir sa relation concrète à Jésus et Marie. En vérité, saint Joseph a beaucoup à dire aux chrétiens d’aujourd’hui par son exemple. Après une élaboration historique et théologique, l’auteur, en un style très abordable, passe en revue les caractéristiques essentielles de saint Joseph : le juste, l’humble, le protecteur des familles, l’ouvrier, l’obéissant, le patron de l’Église et d’une bonne mort. Il offre ensuite une description de l’iconographie qui lui a été consacrée et termine en abordant la dévotion ; une série de prières complète judicieusement le tout.

    Le livre est publié par les Éditions du Carmel et est une traduction du livre en néerlandais publié en 2018 par Carmelitana/Betsaida

    Vous pouvez commander le livre auprès de l'éditeur ou bien auprès du secrétariat de l’administration générale via ce lien.

    Editions du Carmel – 2022 – 156 p.

     
    Édouard Poppe, un saint pour notre temps

    Fr. René Stockman

    € 20,00

    Le pape Jean-Paul II a béatifié le prêtre flamand Édouard Poppe le 3 octobre 1999. Cette démarche a été précédée d’un long processus d’examen approfondi de sa renommée de sainteté.

    Avec la béatification, l’Église a formellement confirmé ce que les gens en Flandre, et au-delà, s’accordaient à dire depuis longtemps : l’abbé Édouard Poppe était un homme exceptionnel, un prêtre profondément touché qui a fait de la sainteté personnelle le seul objectif de sa vie.

    Mais quelle est la signification d’Édouard Poppe, qui représente après tout une image sacerdotale très éloignée ? Il est vrai qu’il a vécu à une époque différente, il y a environ cent ans, mais la manière dont il a répondu à l’appel à la sainteté était si personnelle qu’elle est encore une source d’inspiration aujourd’hui. Ce livre nous fait découvrir la vie d’Édouard Poppe et réfléchit aux différents éléments qui colorent sa spiritualité.

    Le livre est publié par Gompel&Svacina et est une traduction du livre en néerlandais publié en 2014 par Garant.

    Vous pouvez commander le livre auprès de l'éditeur ou bien auprès du secrétariat de l’administration générale via ce lien.

    Gompel&Svacina – 2022 – 106 p.

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