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  • Biden contrarié dans sa politique pro-avortement

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    De Lisa Correnti sur C-Fam :

    Les républicains bloquent la nomination du juriste de Biden pour cause d'extrémisme en matière d'avortement.

    11 mars 2022

    WASHINGTON DC, 11 mars (C-Fam) Les républicains du Sénat ont bloqué à l'unanimité la confirmation de Sarah Cleveland, la candidate du Président Biden au poste de conseiller juridique au Département d'Etat, en raison de sa position selon laquelle les comités de l'ONU l'emportent sur le droit national en matière d'avortement. Cleveland est d'avis que l'avortement est un droit humain mondial.

    "Il s'agit de l'un des postes les plus importants du département", a déclaré le sénateur James Risch (R-ID), membre de la commission des affaires étrangères du Sénat.

    Avant le vote, M. Risch s'est dit "profondément préoccupé" par les avis juridiques rendus sur l'accès à l'avortement pendant son mandat de membre du Comité des droits de l'homme des Nations unies.

    Risch a fait référence à un avis quasi-juridique auquel Cleveland a "contribué et qu'elle a défendu", selon lequel "les lois nationales d'un pays violent les droits de l'homme internationaux de ses citoyens en ne fournissant pas et en ne payant pas pour un avortement".

    Risch a déclaré que cela était incompatible avec les restrictions américaines sur le financement des avortements à l'étranger et la défense de l'avortement au niveau international. "Pour cette raison, je ne suis pas en mesure de soutenir sa nomination", a-t-il déclaré.

    Le vote de la commission s'est terminé par une impasse, les onze sénateurs républicains s'opposant à Cleveland et les onze démocrates la soutenant.

    La confirmation de Mme Cleveland par le Sénat devient maintenant plus difficile, car il faut un "vote de décharge" de la part de l'ensemble du Sénat. Bien que le chef de la majorité du Sénat, Chuck Schumer, puisse faire avancer ce dossier à sa discrétion, cela nécessite d'utiliser le précieux temps de parole du Sénat et de surmonter toute retenue potentielle de la part des sénateurs républicains.

    Au cours de sa nomination de trois ans au Comité des droits de l'homme des Nations unies, Mme Cleveland et ses collègues ont rédigé et adopté un commentaire juridique, connu sous le nom de commentaire général 36, sur le droit à la vie en vertu du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Cleveland et ses collègues ont déclaré que le droit à la vie inclut le droit à l'avortement, même si le traité ne mentionne pas l'avortement.

    Les organisations conservatrices et pro-vie qui s'opposent à Cleveland ont envoyé une lettre aux membres républicains décrivant son activisme judiciaire sur l'avortement alors qu'elle était membre du Comité des droits de l'homme.

    "Le rôle de conseiller juridique du Département d'État ne doit pas être confié à une personne dont la compréhension du droit international des droits de l'homme est si mal informée", a déclaré March for Life Action. "La politique étrangère américaine doit rester axée sur la représentation des intérêts américains et des droits humains fondamentaux."

    En tant que militante de l'avortement et conseillère juridique principale au Département d'État, Mme Cleveland pourrait utiliser ses points de vue sur le droit international pour réinterpréter et appliquer les lois fédérales, notamment les restrictions sur le financement de l'avortement à l'étranger. Sa nomination intervient à un moment où les militants de l'avortement font pression sur l'administration Biden pour qu'elle vide de sa substance l'amendement Helms.

    L'amendement Helms, adopté en 1973, a été mis en œuvre comme une interdiction totale de tout avortement à l'étranger par les présidents démocrates et républicains. Cependant, l'administration Biden a signalé l'année dernière qu'elle était prête à réinterpréter l'amendement Helms et, pour la première fois en près de 50 ans, à autoriser l'aide étrangère américaine à financer l'avortement.

    Dans un récent article du TIME, des groupes internationaux de défense de l'avortement ont exprimé leur "frustration" à l'égard de l'administration Biden concernant ce retard. "Le silence sur cette question est vraiment remarquable", a déclaré Anu Kumar, président et directeur général d'Ipas. Ipas fournit un accès à l'avortement dans le monde entier par le biais d'équipements et de pilules abortives, y compris là où il est illégal.

    Selon le TIME, le personnel d'Ipas a eu "plus de 20 réunions et de fréquentes communications avec des membres du Conseil de la politique de genre de la Maison Blanche, du Département d'État, de l'USAID et du HHS au cours de l'année écoulée afin d'exhorter les responsables de l'administration à offrir des orientations claires sur les services que les bénéficiaires de l'aide américaine sont autorisés à fournir."

  • D'après Jean-François Colosimo, Vladimir Poutine serait en train de perdre

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    D'Europe1 :

    Jean-François Colosimo, théologien, éditeur et essayiste, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la guerre en Ukraine, de la stratégie de Vladimir Poutine, des sanctions contre la Russie et de la résistance des Ukrainiens.

  • Syméon le Nouveau théologien : se laisser toujours guider par l'amour (12 mars)

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    De BENOÎT XVI, lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 16 septembre 2009, cette catéchèse consacrée à Syméon le Nouveau Théologien

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd'hui, nous examinerons la figure d'un moine oriental, Syméon le Nouveau Théologien, dont les écrits ont exercé une remarquable influence sur la théologie et sur la spiritualité de l'Orient, en particulier en ce qui concerne l'expérience de l'union mystique avec Dieu. Syméon le Nouveau Théologien naquit en 949 à Galatai, en Paflagonie (Asie mineure), dans une famille noble de province. Encore jeune, il partit pour Constantinople pour y entreprendre des études et entrer au service de l'empereur. Mais il se sentit peu attiré par la carrière civile qui l'attendait et sous l'influence des illuminations intérieures dont il faisait l'expérience, il se mit à la recherche d'une personne qui l'orientât dans le moment de grands doutes et de perplexité qu'il était en train de vivre, et qui l'aidât à progresser sur le chemin de l'union avec Dieu. Il trouva ce guide spirituel en Syméon le Pieux (Eulabes), un simple moine du monastère de Studios, à Constantinople, qui lui donna à lire le traité La loi spirituelle de Marc le Moine. Dans ce texte, Syméon le Nouveau Théologien trouva un enseignement qui l'impressionna beaucoup:  "Si tu cherches la guérison spirituelle - y lit-il - sois attentif à ta conscience. Tout ce qu'elle te dit, fais-le et tu trouveras ce dont tu as besoin". A partir de ce moment-là - raconte-t-il lui-même - il ne se coucha plus sans se demander si sa conscience n'avait pas quelque chose à lui reprocher.

    Syméon entra dans le monastère des Studites, où, toutefois, ses expériences mystiques et son extraordinaire dévotion envers le Père spirituel lui causèrent des difficultés. Il partit pour le petit couvent de Saint Mamas, toujours à Constantinople, dont, après trois ans, il devint le chef, l'higoumène. Il y conduisit une intense recherche d'union spirituelle avec le Christ, qui lui conféra une grande autorité. Il est intéressant de noter qu'il lui fut donné le qualificatif de "Nouveau Théologien", bien que la tradition ne réserve le titre de "Théologien" qu'à deux personnalités:  à l'évangéliste Jean et à Grégoire de Nazianze. Il endura des incompréhensions et souffrit l'exil, mais fut réhabilité par le patriarche de Constantinople, Serge II.

    Syméon le Nouveau Théologien passa la dernière période de son existence dans le monastère de Sainte Marine, où il écrivit une grande partie de ses œuvres, en devenant de plus en plus célèbre en raison de ses enseignements et de ses miracles. Il mourut le 12 mars 1022.

    Le plus connu de ses disciples, Niceta Stetatos, qui a recueilli et recopié les écrits de Syméon, en fit une édition posthume, en rédigeant à la suite une biographie. L'œuvre de Syméon comprend neuf volumes, qui se divisent en Chapitres théologiques, gnostiques et pratiques, trois volumes de Catéchèses adressées aux moines, deux volumes de Traités théologiques et éthiques et un volume d'Hymnes. Il ne faut pas non plus oublier les nombreuses Lettres. Toutes ces œuvres ont trouvé une place importante dans la tradition monastique orientale jusqu'à nos jours.

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  • Comment interpréter l’offensive russe en Ukraine ? Le décryptage de Frédéric Pons

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    Guerre Ukraine-Russie

    « Une tragédie pour la civilisation chrétienne »

    des propos recueillis par Constantin de Vergennes sur France Catholique :

    11 mars 2022

    Comment interpréter l’offensive russe en Ukraine ? Le décryptage de Frédéric Pons, spécialiste des questions de défense et auteur de Poutine ( Calmann-Lévy, 2014).

    Comment deux peuples aux nombreux points communs, en viennent-ils à se faire la guerre ?

    Frédéric Pons : Avec la chute de l’URSS en décembre 1991, l’Ukraine a cherché à se rapprocher de l’Union européenne et de l’OTAN, au point de connaître une première révolution pro-européenne en 2004, avant d’être reprise en main par la Russie, qui y a installé un pouvoir favorable à ses intérêts. Lors de la grande révolution de la place Maïdan, en 2014, le pouvoir pro-russe est éjecté d’Ukraine et laisse place à un régime plus indépendant, qui veut intégrer à l’Union européenne et qui reprend la promesse d’intégration que lui a faite l’Otan en 2008. C’est à partir de ce moment que tout s’enchaîne et conduit à la guerre d’aujourd’hui : la Russie riposte la même année en annexant la Crimée, terre russophone, et soutient le séparatisme des russophones du Donbass, dans l’est du pays. Depuis 2014, les escarmouches et les bombardements par les uns et les autres sont constants, provoquant 10 000  et 15 000 victimes, des deux côtés. La guerre sévissait sur cette terre d’Europe mais cette guerre n’intéressait personne. Le Donbass est devenu une sorte d’abcès de fixation de la volonté russe, afin d’empêcher l’Ukraine d’intégrer l’OTAN. En effet, un pays ayant un conflit territorial intérieur ou extérieur ne peut intégrer l’Organisation. Pour les Russes, c’était là un moyen assez commode d’arrêter la marche à l’OTAN de l’Ukraine.

    Et pourtant, la guerre est arrivée…

    Les intérêts divergents de l’Ukraine et de la Russie sont arrivés à un point d’incandescence ultime. L’Ukraine faisant des demandes constantes pour rejoindre l’Union européenne et l’OTAN, dont elle n’a cessé de recevoir du matériel ainsi que des instructeurs militaires, la Russie de Vladimir Poutine s’est sans doute dit qu’il fallait agir avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’armée ukrainienne ne soit trop forte. Pour Moscou, il était impératif, sur le plan stratégique, d’empêcher l’installation de bases américaines et le déploiement du bouclier antimissile américain, deux évolutions qui auraient pu singulièrement dégrader, un jour, la force de dissuasion russe. À cela s’est sans doute ajoutée la crainte de voir une Ukraine réarmée vouloir reconquérir la Crimée et le Donbass.

    Le souvenir de la guerre du Kosovo influence-t-il l’action russe ?

    Depuis 1999, les Russes parlent systématiquement du bombardement de la Serbie par les forces de l’OTAN contre leurs cousins slaves. Ils n’ont pas oublié les 78 jours de bombardement de la Serbie, ni l’intervention américaine de 2003 en Irak, au mépris des règles internationales. Il faut avoir tout cela en tête pour comprendre la perception russe de la situation. Les Russes estiment qu’il y a deux poids deux mesures : l’OTAN et les États-Unis seraient exonérés alors même que leurs actes ont été les mêmes que ceux pour lesquels la Russie est aujourd’hui condamnée.

    Cette guerre est-elle guidée par des intérêts géographiques, tactiques, ou y a-t-il aussi un affrontement de valeurs antagonistes ?

    Jusqu’à ces dernières années, les systèmes politiques et les valeurs sociétales russes et ukrainiens se ressemblaient beaucoup, avec la même tendance à un pouvoir fort et centralisateur, appuyé sur l’influence de l’Église orthodoxe. L’Ukraine a eu différentes tentations autoritaires. Elle a connu aussi les ravages de la corruption, au plus haut niveau. Jusqu’à cette guerre, qui a profondément changé son image, le président Volodymyr Zelensky était lui-même impopulaire, avec un entourage douteux, certains de ses soutiens étant accusés d’être des oligarques trempant dans des activités suspectes, un peu à l’image de tout ce qui est reproché à Vladimir Poutine. La guerre a changé les choses. Zelensky est maintenant perçu différemment, comme un patriote courageux, un chef de guerre, resté au côté de son peuple.

    Une partie de la société ukrainienne veut clairement se rapprocher du modèle occidental et des valeurs libérales portées par l’Europe, jusqu’à son matérialisme et son individualisme, qui exercent une séduction réelle dans le pays… Sur place, on rencontre beaucoup de gens, dans la classe moyenne et le monde intellectuel, qui n’imaginent leur avenir que dans le cadre de l’Union européenne, en épousant tout notre système, y compris ses plus mauvais côtés, dont l’américanisation de notre société ! Ce modèle est, pour eux, une fenêtre sur la liberté. Et, ce faisant, ils tournent le dos au monde russe et à ses valeurs traditionnelles. Le problème est qu’on évalue très mal la proportion de ces Ukrainiens tournés vers l’ouest, par rapport à ceux qui continuent de regarder vers le monde russe.

    Comment imaginez-vous la suite ?

    On peut penser que la séduction de ce modèle ouest-européen ne pourra que se renforcer à l’issue de cette malheureuse guerre et dans la perspective de l’intégration de l’Ukraine au sein de l’Union européenne, sans doute inévitable à terme. Cette évolution ne fera qu’aggraver «  le choc des valeurs  » avec la Russie. Sauf révolution politique à Moscou, elle devrait poursuivre encore quelques années sur la trajectoire du modèle poutinien actuel : la persistance d’un pouvoir nationaliste fort, incarné par Vladimir Poutine et son successeur, et la défense des valeurs traditionnelles, incarnées par l’autre «  main de fer  » du pays, le patriarche Cyrille, fort de la renaissance de l’Église orthodoxe russe et de son entente avec Poutine.

    Retrouvez l’intégralité de l’entretien et du Grand Angle dans le magazine.

  • Ce 12 mars : 400e anniversaire de la canonisation de saint Ignace

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    Du site de l'Eglise catholique en France :

    400e anniversaire de la canonisation de saint Ignace

    “Cette année jubilaire a débuté par le 500e anniversaire de la conversion d’Ignace de Loyola et se poursuit avec cette fête du 400e anniversaire de sa canonisation le 12 mars 1622. En un an, nous parcourons en fait 100 ans ! Ce qui est intéressant, c’est que l’histoire d’Ignace interroge nos propres histoires”, lance le P. Paul Legavre sj, directeur du centre spirituel de Manrèse (Île-de-France). Au cœur de cette année ignatienne, le rassemblement “Au large avec Ignace” a réuni plus de 7000 personnes, membres de la famille ignatienne*, à la Toussaint 2021 à Marseille. La joie et la présence de nombreux jeunes ont marqué ce temps fort de retrouvailles. “Je reste touchée par la grande diversité des participants et les différents états de vie, par le fait aussi de nous sentir, de nous voir si nombreux à nous mettre à la suite du Christ avec ce désir d’engagement ici et maintenant pour notre monde. L’héritage d’Ignace nous rassemble dans la diversité pour faire Église ensemble”, partage sœur Claire de Leffe, rc, membre de l’équipe du centre spirituel du Notre-Dame du Cénacle à Versailles.

    Espérer davantage

    L’anniversaire de la canonisation de saint Ignace est la deuxième grande date qui rythme cette année jubilaire. L’étape est cette fois-ci proposée de façon plus intérieure. À Paris, ce 12 mars, la Compagnie de Jésus invite les jésuites de moins de 50 ans de toute la Province d’Europe occidentale francophone à un pèlerinage vers Montmartre, là où les premiers compagnons d’Ignace ont choisi de se consacrer à Dieu en 1534. “Face aux épreuves actuelles, nous ressentons le besoin de prendre soin de nous, pour nous rebooster, nourrir notre espérance, indique le P. Manuel Grandin, sj, aumônier en établissements scolaires à Lyon et coordinateur de la pastorale des jeunes pour les jésuites, en charge de l’évènement. De même qu’Ignace a répondu aux signes des temps de son époque, il s’agit pour les participants d’approfondir la réflexion quant aux lieux de mission, de combat et d’espérance pour servir aujourd’hui. La journée se terminera par une veillée de louange ignatienne à Montmartre. “Au-delà des jésuites, tous les jeunes religieux s’interrogent. Dans ce contexte d’incertitude, nous prenons conscience de nos fragilités. Nous sommes appelés à remettre l’Évangile, coloré par nos charismes, au centre de nos vies. L’année ignatienne lance le même appel. L’espérance peut prendre une forme identitaire, de découragement, ou de demande de grâce. Elle est une grâce à recevoir et un travail de chacun”poursuit le P. Grandin. À Manrèse, ce 12 mars sera vécu en communion avec la Compagnie universelle. Il est même prévu de se libérer des activités ordinaires pour être mieux disposé à cette dynamique de renouvellement des cœurs. À Rome, le pape François célébrera une messe en l’église du Gesù pour l’anniversaire des canonisations des saints IgnaceFrançois-XavierThérèse d’AvilaIsidore le laboureur et Philippe Néri.

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  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 4ème leçon : Que sait-on au sujet des racines de la liturgie (Ier au IIIème siècle) ?

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    Liturgie 4 – Que sait-on au sujet des racines de la liturgie (Ier au IIIème siècle) ? (66 mn) 

    https://youtu.be/85gLqRKLNmA  

    Denis Crouan aborde ici ce qu’on sait sur l’établissement de la liturgie au début de l’Eglise, durant les trois premiers siècles. Les sources historiques sont lacunaires. Ce qui est remarquable, c’est qu’il existe partout une base essentielle : ce qui a été institué par le Seigneur ou par les Apôtres. Le reste s’élabore peu à peu. La Tradition orale, la transmission par la mémoire sont essentielles. Saint Justin (100-165) nous donne la structure fondamentale des messes actuelles (pénitence, lecture, homélie, fraction du pain, action de grâce). 

    Peut-on parler de la « messe de toujours » ? Cette expression n’est valable que pour les paroles de la consécration (voir 1 Corinthiens 11, 23 Pour moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur ce qu'à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain etc. ». 

    Cours donné par Denis Crouan, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Andreï Makine : cracher sur la Russie ne résoudra rien et n’aidera pas les Ukrainiens

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    Des propos recueillis par Alexandre Devecchio sur le Figaro Vox via Artofuss.blog :

    Andreï Makine: «Pour arrêter cette guerre, il faut comprendre les antécédents qui l’ont rendue possible»

    10 mars 2022

    FIGAROVOX/ENTRETIEN – L’académicien franco-russe, prix Goncourt 1995, s’afflige de voir l’Ukraine transformée en «chaudron guerrier». Il se défend d’être pro-Kremlin et regrette une vision «manichéenne» du conflit «qui empêche tout débat».

    Andreï Makine, né en Sibérie, a publié une douzaine de romans traduits dans plus de quarante langues, parmi lesquels Le Testament français(prix Goncourt et prix Médicis 1995), La Musique d’une vie (éd. Seuil, 2001), et, plus récemment, Une femme aimée (Seuil). Il a été élu à l’Académie française en 2016.


    FIGAROVOX. – En tant qu’écrivain d’origine russe, que vous inspire cette guerre ?

    Andreï MAKINE. – Pour moi, elle était impensable. J’ai en tête les visages de mes amis ukrainiens à Moscou, que je voyais avant tout comme des amis, pas comme des Ukrainiens. Le visage de leurs enfants et de leurs petits-enfants, qui sont dans ce chaudron guerrier. Je plains les Ukrainiens qui meurent sous les bombes, tout comme les jeunes soldats russes engagés dans cette guerre fratricide. Le sort du peuple qui souffre m’importe davantage que celui des élites. Comme le disait Paul Valéry«la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissant pas et qui se massacrent au profit d’hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas».

    Une partie de la presse vous qualifie d’écrivain pro-Poutine. L’êtes-vous ?

    C’est une journaliste de l’AFP qui m’a collé cette étiquette il y a une vingtaine d’années. C’était juste après le départ de Boris Eltsine dont le bilan était catastrophique pour la Russie. Je lui avais expliqué que Eltsine, dans un état d’ébriété permanent, avec la responsabilité du bouton atomique, représentait un vrai danger. Et que j’espérais que la Russie pourrait devenir un peu plus rationnelle et pragmatique à l’avenir. Mais elle a titré : «Makine défend le pragmatisme de Poutine». Comme c’était une dépêche de l’AFP, cela a été repris partout. Et lorsque je suis entré à l’Académie, un grand hebdo, dont par charité je tairai le nom, a, à son tour, titré : «Makine, un Poutinien à l’Académie»… Cela en dit long sur le monde de mensonge dans lequel nous vivons.

    Vous condamnez l’intervention russe…

    Mon opposition à cette guerre, à toutes les guerres, ne doit pas devenir une sorte de mantra, un certificat de civisme pour les intellectuels en mal de publicité, qui tous cherchent l’onction de la doxa moralisatrice. À force de répéter des évidences, on ne propose absolument rien et on en reste à une vision manichéenne qui empêche tout débat et toute compréhension de cette tragédie. On peut dénoncer la décision de Vladimir Poutine, cracher sur la Russie, mais cela ne résoudra rien, n’aidera pas les Ukrainiens.

    Pour pouvoir arrêter cette guerre, il faut comprendre les antécédents qui l’ont rendue possible. La guerre dans le Donbass dure depuis huit ans et a fait 13 000 morts, et autant de blessés, y compris des enfants. Je regrette le silence politique et médiatique qui l’entoure, l’indifférence à l’égard des morts dès lors qu’ils sont russophones. Dire cela, ne signifie pas justifier la politique de Vladimir Poutine. De même que s’interroger sur le rôle belliciste des États-Unis, présents à tous les étages de la gouvernance ukrainienne avant et pendant la «révolution du Maïdan», n’équivaut pas à dédouaner le maître du Kremlin. Enfin, il faut garder à l’esprit le précédent constitué par le bombardement de Belgrade et la destruction de la Serbie par l’Otan en 1999 sans avoir obtenu l’approbation du Conseil de sécurité des Nations unies. Pour la Russie, cela a été vécu comme une humiliation et un exemple à retenir. La guerre du Kosovo a marqué la mémoire nationale russe et ses dirigeants.

    Lorsque Vladimir Poutine affirme que la Russie est menacée, ce n’est pas un « prétexte » : à tort ou à raison, les Russes se sentent réellement assiégés. Andreï Makine

    Lorsque Vladimir Poutine affirme que la Russie est menacée, ce n’est pas un «prétexte» : à tort ou à raison, les Russes se sentent réellement assiégés, et cela découle de cette histoire, ainsi que des interventions militaires en Afghanistan, en Irak et en Libye. Une conversation rapportée entre Poutine et le président du Kazakhstan résume tout. Ce dernier tente de convaincre Poutine que l’installation de bases américaines sur son territoire ne représenterait pas une menace pour la Russie, qui pourrait s’entendre avec les États-Unis. Avec un petit sourire triste, Poutine répond : «C’est exactement ce que disait Saddam Hussein !».

    Encore une fois, je ne légitime en aucune manière la guerre, mais l’important n’est pas ce que je pense, ni ce que nous pensons. En Europe, nous sommes tous contre cette guerre. Mais il faut comprendre ce que pense Poutine, et surtout ce que pensent les Russes, ou du moins une grande partie d’entre eux.

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  • Le patrimoine spirituel de l'Ukraine "détruit par les bombardements"

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    De Catholic News Agency :

    Un dirigeant catholique ukrainien : "Notre patrimoine spirituel est détruit par les bombardements".

    The ruined Church of the Nativity of the Blessed Virgin, built in 1862, in Ukraine’s Zhytomyr region
    L'église en ruines de la Nativité de la Sainte Vierge, construite en 1862, dans la région de Zhytomyr, en Ukraine. | FB Olga Rutkovskaya.

    9 mars 2022

    Le chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne a déclaré mercredi que le patrimoine spirituel de l'Ukraine est "détruit par les bombardements."

    Dans un message vidéo publié le 9 mars, l'archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk a déclaré que "les prêtres sont tués" au milieu des combats dans le nord, le sud et l'est de l'Ukraine après l'invasion complète de la Russie le 24 février.

    "Notre patrimoine spirituel est détruit par les bombardements. Les églises, nos valeurs spirituelles, nos trésors culturels. Des prêtres sont tués, des volontaires, tous ceux qui tentent d'une manière ou d'une autre de soulager les souffrances de cette nation ukrainienne qui coule dans le sang", a-t-il déclaré.

    L'archevêque majeur, qui est basé dans la capitale assiégée de Kiev, a souligné l'unité entre les organismes religieux en Ukraine, un pays qui comptait 44 millions d'habitants avant la guerre.

    Il a noté que le Conseil ukrainien des églises et des organisations religieuses (UCCRO), un organisme regroupant "95 % de toutes les communautés religieuses d'Ukraine", a condamné le bombardement des civils.

    Dans une déclaration du 8 mars, le conseil a déclaré : "Depuis le début de l'invasion militaire à grande échelle du territoire souverain de l'Ukraine par la Russie, nous voyons de première main comment les envahisseurs russes ont recours aux méthodes de guerre les plus cyniques et interdites par le droit humanitaire international."

    Les membres de l'UCCRO comprennent des représentants des communautés orthodoxe, catholique, protestante, juive et musulmane.

    Shevchuk a déclaré : "Aujourd'hui, toutes nos communautés, toutes nos paroisses de l'Église grecque catholique ukrainienne, se transforment en centres de services sociaux."

    "Là où il y a la guerre, où les bombes tombent, à Kiev, Kharkiv, Tchernihiv, Sumy, à Mykolaiv, nous nous efforçons de tout faire - d'une part, pour secourir la population civile et, d'autre part, pour livrer des biens humanitaires, pour fournir à nos gens de la nourriture et des médicaments, pour les faire sortir de la zone de combat."

    "Dans d'autres parties de l'Ukraine, d'innombrables centres sont ouverts où nous accueillons les personnes déplacées à l'intérieur du pays, et leur fournissons l'assistance nécessaire."

    L'archevêque de 51 ans a noté que l'envoyé du pape, le cardinal Konrad Krajewski, visite actuellement des centres de secours pour les civils en Ukraine.

    Il a déclaré que la présence du cardinal polonais permettait de "ressentir cette proximité du Saint-Père avec la souffrance du peuple ukrainien."

    Mgr Shevchuk a conclu son message en récitant des vers de l'écrivain du XIXe siècle Taras Hryhorovych Shevchenko, qu'il a décrit comme un "grand prophète du peuple ukrainien".

    Il a déclaré que l'œuvre de Shevchenko, qui est né le 9 mars 1814, "nous a toujours aidés à retrouver notre force, et donc à réaliser le plan de Dieu pour notre peuple."

    Sa citation de Shevchenko a conclu : "Continuez à marcher : c'est là que se trouve la gloire ; / Marchez en avant - c'est mon testament".

    "Que ces mots sur la marche vers la gloire soient aujourd'hui une lumière d'espoir pour notre Ukraine", a déclaré l'archevêque majeur.

  • Ukraine : appel de la FAFCE (Fédération des associations familiales catholiques en Europe)

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    Bruxelles, le 10 mars 2022
     
    À la suite l’appel pour la paix en Ukraine de la FAFCE de la semaine dernière, les membres et associations partenaires de notre Fédération souhaitent s’engager concrètement en faveur des famille ukrainiennes fuyant la guerre. En tant qu’associations de familles, nous avons à cœur la responsabilité d’aider nos frères et sœurs dans le besoin.

    Pour cette raison, nous vous serions reconnaissants de nous aider en faisant un don à la FAFCE, don qui sera entièrement reversé à nos contacts en Ukraine, et à deux associations travaillant sur le terrain, qui ont demandé notre soutien et que nous allons vous présenter ci-dessous.

    Un partenaire de la FAFCE, la Fondation Madrina, a lancé un plan d’urgence pour aider directement les familles ukrainiennes, avec l’extension de son projet Pueblos Madrina. Ce programme avait initialement été lancé pour créer des projets de vie durables pour des familles espagnoles se trouvant en risque de pauvreté et d’exclusion sociale dans des grandes villes. La Fondation Madrina propose à ces familles de les relocaliser dans des zones rurales, et de faciliter leur insertion professionnelle dans ces lieux. Face à la situation en Ukraine, la Fondation Madrina souhaite utiliser son expérience de soutien aux familles espagnoles, cette fois-ci au profit des familles ukrainiennes. La Fondation leur apportera tout d'abord des denrées alimentaires et des vêtements, principalement pour les enfants (aliments pour bébés, produits d'hygiène, équipement médical, vêtements et manteaux). Le plan prévoit également un transport humanitaire des familles ukrainiennes vers l'Espagne, où elles seront accueillies, en coordination avec les autorités locales espagnoles.

    Un autre partenaire de la FAFCE, Ai.Bi. Amici dei Bambini, a immédiatement pris des mesures pour aider les enfants et les familles en Ukraine, pays au sein duquel il opère depuis 1999, par le biais de la Fondation Friends of Children Ukraine, basée à Kiev. Si la guerre est toujours une tragédie, l’expérience des enfants sans famille est d’autant plus difficile qu’ils ne peuvent avoir le réconfort de l'étreinte de leur parent. #CHILDREN4PEACE est une campagne de solidarité d'urgence d'Ai.Bi., qui vient en aide aux enfants accueillis dans les orphelinats en Ukraine et aux familles en fuite, trouvant refuge en Moldavie ou arrivant en Italie.

    Comme vous le savez, notre Fédération compte sur vos dons pour poursuivre sa mission quotidienne. En voyant l'urgence actuelle, nous avons décidé de faire cet appel extraordinaire pour demander votre aide : comme nous l'avons dit plus haut, tous ces dons faits à la FAFCE soutiendront directement les projets de solidarité de ses partenaires et aideront les familles ukrainiennes dans le besoin.

    Pour conclure, nous restons unis dans la prière pour la paix en Ukraine et pour la conversion de nos cœurs. Nous nous confions tout particulièrement, avec toutes les parties concernées - tant en Ukraine qu'en Russie - au Cœur Immaculé de Marie.

    En vous remerciant d’avance,
    Vincenzo Bassi
    Président de la FAFCE
  • "Les embryons humains ne peuvent pas être traités comme du matériel jetable ou comme des déchets" (François)

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    « Les embryons humains ne peuvent pas être traités comme du matériel jetable », avertit le pape François 

    Dans un message publié par le Réseau mondial de prière du pape, le pape François estime que « la dignité humaine ne doit pas payer le prix du progrès ».

    8/03/2022

    L’Église doit regarder avec lucidité les questions éthiques posées par la science. C’est en substance le message envoyé par le pape François, dans une vidéo publiée mardi 8 mars dans une nouvelle « vidéo du pape », produite par le Réseau mondial de prière du pape.

    « Les applications biotechnologiques doivent toujours être employées sur la base du respect de la dignité humaine », explique ainsi François. Il aborde notamment la question des recherches utilisant des embryons.

    → CHRONIQUE. Faux embryons, vraies questions

    « Les embryons humains ne peuvent pas être traités comme du matériel jetable ou comme des déchets », insiste le pape, estimant qu’ils font, eux aussi, partie de la « culture du déchet » qu’il dénonce régulièrement. « Nous ne pouvons pas continuer à étendre ainsi cette culture qui fait tant de dégâts », ajoute-t-il.

    Ne pas « faire l’autruche »

    « Il est clair que la science a progressé et qu’aujourd’hui la bioéthique présente une série de problèmes auxquels il faut répondre », affirme aussi le pape, ajoutant qu’il faut éviter, face à ces « problèmes », de « faire l’autruche ».

    « Il ne s’agit pas de ralentir le progrès technologique. Non. Il s’agit de l’accompagner et de protéger à la fois la dignité humaine et le progrès. En d’autres termes, la dignité humaine ne doit pas payer le prix du progrès », insiste encore le pape. En mettant en garde pour que « le profit économique » ne devienne pas une condition de la recherche biomédicale.

    « Prions pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social », conclut François.

  • Ukraine : appel de Caritas International après deux semaines de guerre

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    logo.svgUkraine 12-12 : Appel de solidarité du Consortium 12-12 dont Caritas International participe

    Il y a maintenant deux semaines, notre partenaire local en Ukraine lançait un cri d'alarme. Aujourd'hui, l'impensable est arrivé. « Au début je ne pouvais pas croire qu’il y avait une guerre », témoigne Inna depuis Przemyśl dans le sud-est de la Pologne où elle a trouvé refuge. « Mais ensuite, j’ai ouvert Instagram et j’ai réalisé que les bombes pleuvaient sur mon pays. » Après le choc vient l'action : fuir pour survivre.

    Afin de répondre à la détresse des personnes qui comme Inna sont prises au piège de la violence, le réseau mondial Caritas tourne à plein régime, en Ukraine ainsi que dans les pays limitrophes. En Belgique, Caritas International s'associe à l'appel de solidarité du Consortium 12–12. Abris, eau, nourriture, soins de santé, protection et soutien psychosocial, avec et grâce à vous, voici ce sur quoi peuvent compter les victimes de cette crise majeure.

    Découvrez ci-dessous les témoignages de personnes d'Ukraine, collègues de Caritas et volontaires venus porter mains fortes.

    DEUX SEMAINES DE GUERRE

    Femmes ukrainiennes réfugiées en Pologne : témoignages

    Deux semaines après le début de la guerre en Ukraine, en plus de personnes qui…

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    Guerre en Ukraine : le réseau Caritas aux côtés des victimes

    « Les gens veulent partir, sortir, quitter le pays », explique Tetiana Stawnychy de Caritas Ukraine. « D’autres…

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    Ukraine : réponse humanitaire de Caritas

    Avec l’escalade dramatique de la situation en Ukraine, la vie de milliers de personnes bascule.…

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    ou

    sur le compte de Caritas BE 88 0000 0000 4141
    avec la communication "4147 UKRAINE"

  • Bruxelles (cathédrale), 13 mars : messe pour la paix

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    De Catho-Bruxelles :

    13 MARS | MESSE POUR LA PAIX TRILINGUE À LA CATHÉDRALE STS-MICHEL-ET-GUDULE

    FR: Une messe pour la paix aura lieu dimanche 13 mars à 17h à la cathédrale Sts-Michel-et-Gudule. Le Cardinal De Kesel présidéra la Messe pour la Paix en concélébration avec Mgr Hlib Lonchyna, Vicaire Général de Éparchie de Saint-Vladimir-le-Grand pour les Ukrainiens de rite byzantin de France, et Mgr Coppola, nonce apostolique et mgr Kockerols. Cette eucharistie sera en rite latin, trilingue (français, néerlandais et ukrainien). Les deux chœurs de la communauté ukrainienne gréco-catholique animeront la célébration de leurs chants. 

    NL: Op zondag 13 maart om 17 uur zal in de Sint-Michiels- en Sint-Goedelekathedraal een mis voor de vrede worden opgedragen. Kardinaal De Kesel gaat de viering voor, in concelebratie met Mgr. Hlib Lonchyna, vicaris-generaal van de Eparchie van Sint-Vladimir-de-Grote voor de OekraÏners van de byzantijnse ritus in Frankrijk, en Mgr Coppola, apostolische nuntius,en mgr Kockerols. Deze eucharistie zal gevierd worden volgens de Latijnse ritus, in drie talen (Frans, Nederlands en Oekraïens). De twee koren van de Grieks-katholieke Oekraïense gemeenschap zullen de viering opluisteren.