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  • L'intention de prière du pape pour ce mois de mars : Recevoir le trésor qu’est la vie donnée par Dieu

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    De Daniel Régent sj sur zenit.org :

    Intention de prière du pape François pour mars, « face aux nouveaux défis de la bioéthique »

    3 mars 2022

    Le pape François invite les catholiques à prier tout au long du mois de mars 2002 « pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social« .

    Recevoir le trésor qu’est la vie donnée par Dieu

    Prions pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social.

    Ce magazine est réalisé au titre des croyants que nous sommes, des croyants qui souhaitons apporter notre contribution à la vie sociale de notre pays. Croire au Créateur, croire que Dieu est bienveillant pour sa création a longtemps été une référence qui n’était pas mise en question. Aujourd’hui, devant l’athéisme, les prétentions de la science, et devant le désir de l’homme d’être maître de son destin, de sa vie et de sa mort, le fait de croire apparaît pour des esprits forts comme une faiblesse. Pour le croyant lui-même, la décision de croire transforme sa manière de raisonner. Sa raison n’est pas son ultime référence.

    Le sens de la vie se révèle dans la vie elle-même. Le sens fait signe et toujours échappe. Il murmure dans le silence à l’oreille de celui qui écoute et livre son message vivifiant. Les convictions ou les certitudes scientifiques sont d’un autre ordre : elles donnent une assurance dans des moyens et la puissance de l’efficacité qui peut faire fi du sens !

    Lorsqu’un homme reconnaît qu’il est créé, il inscrit sa vie dans une relation qui inclut le respect vis-à-vis de son Créateur, a priori bienveillant envers lui. La vie humaine trouve là son sens ultime. La relation avec les autres et avec Dieu aide à entrer dans la connaissance de soi-même et de ses limites. Celui qui prend ce chemin difficile goûtera la miséricorde divine.

    Jésus, dans sa vie et sa mort, ne cesse de dire combien son Père, le Créateur, croit à la bonté de la création. « Et Dieu vit que cela était bon, très bon ». Tel est le refrain du récit des origines. Jésus vit dans la confiance de cette œuvre belle, jusqu’à donner sa vie pour que les hommes ne meurent pas dans la méfiance vis-à-vis de la bonté de l’œuvre divine, comme si celle-ci pouvait priver la créature de sa liberté. Or reconnaître que l’on est créé est la condition d’une vraie liberté, la liberté d’agir en dialogue, qui est autre chose que de faire selon son idée.

    Les défis de la bioéthique sont en partie techniques. Quelle conséquence sur l’avenir peut avoir ce que nous sommes capables d’expérimenter ou de pratiquer aujourd’hui ? Quel monde allons-nous laisser à nos descendants ? La bioéthique pose aussi la question du sens. Ce qui est techniquement possible est-il bon pour que l’homme grandisse dans une vie véritablement humaine ? Quelle place dans nos décisions pour le respect de la vie et sa fragilité si précieuse ? Ce souci essentiel n’est pas d’abord celui de la recherche scientifique et technique, car celle-ci est liée à des intérêts financiers et économiques puissants.

    Confronté à une épreuve, chacun de nous est tenté de faire appel à la puissance, pour conjurer la fragilité du moment, au risque d’oublier ce qui est le plus précieux en nous : la vie qui se donne sans défense. Les réponses à apporter ne sont pas simples ; elles ne sont pas données à l’avance. Elles sollicitent chacun et l’ensemble de la société. Quelle vie voulons-nous vivre ?

    Le pape nous invite à la prière et à l’engagement social. Dans la prière, nous accueillons le sens de nos vies et nous demandons la force de le mettre en œuvre. Dans l’engagement social, nous témoignons pour tous du trésor de la gratuité de la vie.

    Daniel Régent sj,

    directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France

  • Ukraine-Russie : une paix est-elle possible ? : un débat sur KTO

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    Ukraine-Russie : une paix est-elle possible ? : un débat sur KTO

    Depuis le 24 février et l'attaque de l'Ukraine par la Russie, le monde entier retient son souffle. Les populations civiles, dont de très nombreuses femmes et enfants ont trouvé refuge dans des régions ou des pays voisins. Alors que la sécurité mondiale est menacée, quel rôle les Églises peuvent-elles jouer ? Qu'est-ce que cette crise nous dit de l'identité européenne ?

    Depuis le 24 février, la Russie a entamé une vaste opération militaire en Ukraine. Partout dans le pays, les combats font rage et les morts, civils et militaires, se comptent déjà par centaines. Malgré la détermination du président ukrainien Volodymyr Zelensky et la résistance du peuple ukrainien, l'armée de Vladimir Poutine avance vers les grandes villes du pays telles que Kharkov, Odessa ou Marioupol, et même vers la capitale, Kiev. Alors que les bombardements ont déjà détruit des infrastructures essentielles, comme des hôpitaux ou des écoles, des milliers de personnes, dont de nombreux femmes et enfants, ont fui vers l'ouest, pour trouver refuge dans une autre région ou un pays voisin. Dans ce contexte apocalyptique, les Églises déploient un élan de solidarité. Mobilisées en accueillant les réfugiés dans les paroisses, distribuant une aide matérielle, c'est aussi un soutien spirituel fort.

    La rédaction de KTO propose « Ukraine-Russie : une paix est-elle possible ?, en débat » et invite

    • Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française
    • Antoine Arjakovsky, Co-directeur du département de recherche Politique et Religions du Collège des Bernardins

    dans une émission animée par Stéphanie Dupasquier.

  • "La guerre risque de créer un désastre écologique ainsi qu'une catastrophe humanitaire"

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    De Catholic News Agency :

    Archevêque Shevchuk : la guerre risque de créer un désastre écologique ainsi qu'une catastrophe humanitaire

    4 mars 2022

    Le chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne a déclaré vendredi que la guerre risque de créer un désastre écologique ainsi qu'une catastrophe humanitaire.

    S'exprimant alors que les forces russes s'emparaient de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia, l'archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk a appelé à un regain d'efforts pour mettre fin au conflit.

    "Je voudrais m'adresser à tous ceux qui se soucient de l'environnement, ceux qui se soucient de la conscience écologique de l'humanité. Il est nécessaire de tout faire pour arrêter cette guerre immédiatement", a-t-il déclaré dans un message vidéo le 4 mars.

    "Cela ne devient pas seulement une catastrophe humanitaire sous nos yeux. C'est une attaque irréversible contre la création de Dieu qui, pendant des décennies, des siècles, sera impossible à corriger. L'Ukraine a déjà connu Tchernobyl. Elle se trouve maintenant au seuil d'une nouvelle menace atomique qui peut être dix fois pire."

    Un incendie s'est déclaré dans la nuit dans l'installation nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande de ce type en Europe, au milieu des bombardements russes.

    Pendant l'offensive, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré que si la centrale explosait, la catastrophe serait "10 fois plus importante" que celle de Tchernobyl. L'accident nucléaire survenu à la centrale nucléaire de Tchernobyl, dans le nord de l'Ukraine, le 26 avril 1986, est considéré comme le pire de l'histoire.

    De la fumée s'échappe d'un bâtiment à l'entrée de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande d'Europe, après que les forces d'invasion russes ont déclenché un incendie dans une zone d'entraînement, à Enerhodar, en Ukraine, le 4 mars 2022, dans cette image fixe obtenue à partir d'une vidéo. (Photo CNS/Courtesy of State Emergency Services of Ukraine/handout via Reuters)

    Le feu a été éteint et la centrale située dans le sud-est de l'Ukraine fonctionnait normalement vendredi, rapporte Reuters.

    M. Shevchuk a enregistré son dernier message vidéo alors que les forces russes continuaient à avancer vers la capitale Kiev, où le grand archevêque s'est réfugié avec d'autres personnes sous la cathédrale ukrainienne gréco-catholique de la Résurrection.

    Il a exprimé sa gratitude envers les soldats ukrainiens, affirmant que c'est grâce à eux qu'"en ce neuvième jour de guerre, nous sommes encore en vie."

    L'agence des Nations unies pour les réfugiés a indiqué le 3 mars que plus de 1,2 million de personnes ont fui l'Ukraine, un pays de 44 millions d'habitants, depuis que le président russe Vladimir Poutine a ordonné une invasion à grande échelle le 24 février.

    "Ce matin, j'ai reçu des nouvelles selon lesquelles près d'un million de personnes ont déjà quitté l'Ukraine", a déclaré M. Shevchuk.

    "À vous, chers filles, enfants, fils de notre nation, je vous dis : nous vous attendons à la maison. Nous vous attendons à la maison quand l'Ukraine aura un ciel paisible. Et votre Église mère vous accompagnera, vous aidera où que les horreurs de cette guerre puissent vous mener."

    Le site web de l'Église orthodoxe russe a rapporté le 3 mars que le patriarche Kirill de Moscou avait discuté du conflit avec l'archevêque Giovanni d'Aniello, représentant du pape auprès de la Fédération de Russie.

    Kirill, qui est considéré comme un proche de Poutine, a déclaré que son Église cherchait à "adopter une position pacificatrice" dans les conflits, selon le site Pravmir.com.

    "Parce que l'Église ne peut pas participer à un conflit - elle ne peut être qu'une force pacificatrice", a expliqué le dirigeant orthodoxe russe.

    Il aurait également déclaré que la "position modérée et sage" du Vatican sur les questions internationales était cohérente avec la position de l'Église orthodoxe russe.

    "Il est très important que les Églises chrétiennes, y compris nos Églises, volontairement ou involontairement, parfois sans aucune volonté, ne deviennent pas des participants de ces tendances complexes et contradictoires qui sont présentes sur l'agenda mondial aujourd'hui", a-t-il commenté.

    En conclusion de son message vidéo, M. Shevchuk a noté que l'Archange Michel est le saint patron de Kiev.

    "Nous percevons aujourd'hui que l'archange Michel, avec l'ensemble de l'hôte céleste, se bat pour l'Ukraine", a-t-il déclaré.

    "Tant de gens de toute l'Ukraine se tournent vers moi en disant qu'ils ont vu des anges lumineux au-dessus de la terre d'Ukraine".

    "Aujourd'hui, nous prions : Ô Archange Michel et toutes les Puissances du Ciel, combattez pour l'Ukraine ! Chassez ce diable qui nous attaque et nous tue, apportant la dévastation et la mort !".

  • Le pape au Congo en juillet prochain

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    De Stanislas Kambashi SJ, sur Vatican News :

    La Salle de presse du Saint Siège a annoncé jeudi le prochain voyage apostolique du Pape en République démocratique du Congo, du 2 au 5 juillet, en visitant les villes de Kinshasa et de Goma. Le Saint Père se rendra ensuite au Soudan du Sud du 5 au 7 juillet, et visitera Juba.

    Le Pape en RDC : un signe de réconfort et de paix pour Goma

    Après l’annonce du voyage du Pape François en République Démocratique du Congo, Mgr Willy Ngumbi a exprimé sa joie pour cette annonce. La visite du Saint Père sera un signe de réconfort, de paix et d’encouragement pour la partie Est de la RD Congo qui souffre de l’insécurité mais aussi des catastrophes naturelles, a déclaré l’évêque de Goma.

    Pour Mgr Ngumbi, l’annonce du voyage du Pape en RD Congo est une nouvelle de grande joie pour le peuple congolais et particulièrement pour le diocèse de Goma. Cette visite sera un moment de grâce et des bénédictions, a déclaré l’évêque de la capitale du Nord-Kivu, tout en rappelant que l’Est de la RDC est la partie la plus meurtrie à cause de l’insécurité causée notamment par des groupes rebelles ; mais aussi à cause des catastrophes naturelles : la population de cette partie du Congo a fait face à l’éruption du volcan Nyiragongo en mai 2021, avec des conséquences désastreuses. « Nous sommes dans une situation où nous avons besoin d’une parole de consolation, de réconciliation, de paix et de fraternité » a dit Mgr Ngumbi, soulignant que cette visite est un grand moment qui est attendu avec grande espérance.

    Un message de fraternité pour reconstruire les relations dans la paix

    Depuis plus de deux décennies, les régions Est de la RD Congo font face à l’insécurité. Outre les groupes armés, l’une des causes est la cohabitation difficile des communautés, relève Mgr Ngumbi. Dans ce contexte, l’évêque indique que le peuple de Goma attendrait particulièrement du Saint Père un message d’amour, de consolation et de fraternité. « Qu’on voit que le Saint Père vient parce qu’il a de la compassion pour nous, qu’il connait notre situation ; car c’est un amour de Père qui l’anime. Que sa visite nous aide à nous réconcilier entre nous, afin de travailler ensemble à restaurer la justice sociale, la paix et la charité", souhaite l’évêque de Goma.

    Prier pour la visite du Pape en RD Congo

    Pour Mgr Ngumbi, la visite du Saint Père ne va pas concerner seulement les chrétiens catholiques, mais tout le peuple congolais ; car, à travers cette visite, « c’est le Seigneur qui vient visiter son peuple et lui donner un message de consolation et de paix ». Pour cela, l’évêque de Goma invite tous les congolais, où qu’ils soient, « à porter cette visite dans la prière pour qu’elle se passe dans les bonnes conditions et que le passage du Pape dans notre pays nous permette de faire un sursaut d’amour, de fraternité et de charité, afin de reconstruire notre pays et de lui redonner foi et espérance ».

  • Prochaines canonisations : une Française et un martyr du nazisme

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    De Salvatore Cernuzio sur Vatican News :

    Une Française et un martyr du nazisme bientôt saints

    Lors d'un un consistoire public ordinaire présidé vendredi 4 mars au matin, le Pape a annoncé la canonisation prochaine de Titus Brandsma, un religieux carme néerlandais mort en déportation à Dachau, de Marie Rivier, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie et de la franciscaine italienne franciscaine italienne Carolina Santocanale. Tous trois seront canonisés le 15 mai prochain.

    Le Pape François a présidé ce vendredi matin un consitoire public ordinaire en vue de la canonisation de plusieurs Bienheureux. Devant les cardinaux réunis, le Saint-Père a annoncé l'élévation à la gloire des autels de trois Bienheureux. Il s'agit d'un religieux carme néerlandais, Titus Brandsma (1881-1942), de la Française Marie Rivier (1768-1838), fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie et de la franciscaine Carolina Santocanale, dite «Mère de Jésus» (1852-1923).

    Le 15 mai, dix nouveaux saints seront ainsi proclamés par le pape François, parmi lesquels les Français Charles de Foucauld et César de Bus.

    Titus Brandsma, un journaliste et professeur contre le nazisme

    Homme "doux mais déterminé", Titus Brandsma, originaire des Pays-Bas, où la dévotion à son égard est profonde et répandue, en vertu de son rôle d'assistant ecclésiastique des journalistes catholiques, ainsi nommé par les évêques néerlandais en 1935, a utilisé le réseau des journaux catholiques pour défendre la liberté d'information et la dignité de chaque personne et pour stigmatiser les idéologies nazies, dont il critiquait sévèrement l'approche anti-humaine. Ses écrits courageux deviennent un point de référence pour la résistance morale et culturelle du peuple néerlandais, mais ils se heurtent au Reich, qui craint "ce professeur maléfique" - comme le dit un titre du quotidien berlinois Fridericus - et décide donc de le faire taire.

    Le prétexte était la lettre circulaire que Brandsma avait envoyée le 31 décembre 1941 à tous les journaux catholiques, à l'instigation de l'épiscopat local, les exhortant à ne pas publier les publicités du Mouvement national-socialiste faisant l'éloge de la race. Sinon, écrit-il, «ils ne devraient plus être considérés comme catholiques et ne devraient pas et ne pourront pas compter sur des lecteurs et des abonnés catholiques». Le père Titus a été arrêté en janvier 1942 en tant que dangereux subversif et emmené à Amersfoort, un camp de transit en attendant la déportation à Dachau. Les détails de ses jours d'emprisonnement sont connus grâce à un journal et à quelques lettres envoyées aux supérieurs, aux frères, à la famille et aux amis. Dans ces documents, le carme décrit l'exiguïté de sa cellule et les mauvais traitements subis, mais n'exprime jamais de tristesse ou de plainte. Bien que ne pouvant pas recevoir la communion, il a déclaré qu'il se sentait chez lui en prison car Dieu était à ses côtés.

    Il conserve la même sérénité jusqu'à sa mort à Dachau par injection de poison. C'est l'infirmière qui lui a injecté l'acide phénolique qui a raconté les derniers moments de sa vie, lors de l'interrogatoire pour le procès de canonisation : «Il m'a pris la main et m'a dit : "Pauvre fille que tu es, je vais prier pour toi !». Le voyage terrestre de Brandsma s'achève le 26 juillet 1942, à l'âge de 61 ans. Le 3 septembre 1985, Jean-Paul II le proclame bienheureux et martyr de la foi. A présent, avec François, il devient un saint. Le miracle qui lui est attribué est la guérison d'un père carme atteint d'un mélanome métastatique des ganglions lymphatiques à Palm Beach (USA) en 2004.

    Marie Rivier, une vie au service de l'éducation

    La Française Marie Rivier sera également canonisée. Sa sainteté a été cultivée dès le moment où, enfant, souffrant d'une maladie qui l'empêchait de marcher, elle a promis à la Vierge Marie que, si elle était guérie, elle consacrerait sa vie à l'éducation des enfants. Elle a été guérie et, à l'âge de 18 ans, a ouvert une école pour enfants dans sa ville natale. À l'époque de la Révolution Française, si hostile à la religion catholique et à ses institutions, son charisme fondateur s'épanouit : la jeune femme donne vie à la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie. Les sœurs se sont consacrées non seulement à la formation et à l'éducation religieuse des jeunes filles, mais aussi à un véritable apostolat pour le réveil de la foi et de la pratique religieuse dans les paroisses où elles rassemblaient les gens chaque dimanche, leur expliquant la doctrine et les invitant à la prière. Marie Rivier est morte le 3 février 1838 et a été béatifiée par Jean-Paul II en 1982. Le miracle attribué à son intercession concerne le retour à la vie en 2013 d'un enfant de Meru, au Kenya, né avec une absence prolongée d'activité cardiaque, respiratoire et neurologique.

    Marie de Jésus, la "dame" au service des pauvres et des petits

    Marie de Jésus, fondatrice des Capucines de l'Immaculée de Lourdes, est née à Palerme en 1852 sous le nom de Carolina Santocanale dans une famille aisée. Fréquentant la maison de ses grands-parents à Monreale, elle a constaté le besoin d'assistance et d'éducation de son peuple. Elle abandonne l'idée d'une vie cloîtrée, qu'elle cultivait depuis sa jeunesse, et se met au service de la population, qui l'appelle "Madame", mais qui admire son humilité. Elle a embrassé la spiritualité franciscaine et est devenue une tertiaire ; elle a rassemblé d'autres filles qui voulaient passer leur vie à aider leur prochain. Elle s'est ensuite installée dans la ville de Cinisi, où, dans l'oratoire, elle a ouvert un jardin d'enfants, un pensionnat et un atelier de couture. Il a travaillé jusqu'à la fin de ses jours et est mort à la fin d'une journée fatigante en 1923. Le miracle pour sa canonisation concerne deux grossesses menées à terme, entre 2016 et 2017, par une femme sicilienne souffrant d'une grave maladie qui avait provoqué son infertilité.

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 3ème leçon : Les bases de la liturgie à partir de la naissance du Christ jusqu’à la Pentecôte

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    Liturgie 3 – Les bases de la liturgie à partir de la naissance du Christ jusqu’à la Pentecôte (54 mn)  

    https://youtu.be/3AnoVLjJ4Vo   

    Denis Crouan aborde ici les bases de la liturgie : Le sens du sacré. 

    La vie de Jésus est le lieu où s’établit l’esprit de la liturgie chrétienne. On le voit dès sa naissance célébrée par les anges ce qui indique que tout a son sens dans le Ciel dont la terre n’est que la préparation et le vestige.  

    Le vieillard Siméon donne une autre note de la liturgie : elle est fondée sur la longue préparation de l’Ancien testament et tendue vers l’avenir qui est dans l’autre monde. 

    La sainte Cène montre Jésus assumant tous les rites de la Loi de Moïse (il est donc traditionnel) mais les transfigurant par l’amour : « Voici que je fais toutes choses nouvelles ». 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Carême, Jeûne, Pénitence et Partage : un Livret pour les fidèles

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    Carême, Jeûne, Pénitence et Partage

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    Livret pour les fidèles

    de l’église du Saint-Sacrement

    et de la chapelle Saint-Augustin (Bavière) à Liège

    ainsi que de l’église de Saint-Lambert à Verviers 

     

    Liège-Verviers, vendredi 4 mars 2022

    Pour lire ou consulter le livret, cliquer sur le pdf suivant

    JPSC

  • Le cardinal Woelki présente sa démission au pape

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    De FSSPX.NEWS :

    Le cardinal Woelki remet une nouvelle fois sa démission

    3 MARS 2022 

    Le cardinal Rainer Maria Woelki, archevêque de Cologne, a présenté sa démission pour la deuxième fois au pape François. L’archidiocèse a annoncé la décision du cardinal le 2 mars, mercredi des Cendres, jour où il est revenu à la tête son diocèse après une période de « prière et de réflexion ».

    L’archevêché de Cologne, le plus grand diocèse d’Allemagne, a déclaré que le pape avait demandé au cardinal de 65 ans de reprendre son ministère mercredi, en attendant une décision.

    Le cardinal Woelki avait pris un congé sabbatique depuis la fin du mois de septembre 2021, à sa propre demande, après avoir été confirmé dans ses fonctions par le pape François, qui avait ordonné une visite apostolique sur fond de vives critiques concernant la gestion des cas d’abus.

    Dans sa lettre pastorale de Carême publiée mercredi, M. Woelki a déclaré : « Certes, je réalise que la situation n’est pas devenue plus facile depuis octobre de l’année dernière. Un temps mort en soi ne résout aucun problème. »

    Une réconciliation ne peut « être envisagée, tentée et concrètement entreprise que dans la coopération », et non en prenant du temps les uns ou les autres, a ajouté le cardinal.

    Rappel de la situation

    En janvier 2019, l’archevêché de Cologne a chargé le cabinet d’avocats Westpfahl Spilker Wastl d’examiner les dossiers personnels depuis 1975, afin de déterminer « quels déficits personnels, systémiques ou structurels étaient responsables dans le passé du fait que des incidents d’abus sexuels étaient couverts ou n’étaient pas sanctionnés de manière cohérente ».

    Après que les avocats de l’archevêché ont fait part de leurs préoccupations quant aux « lacunes méthodologiques » de l’étude, le cardinal Woelki a chargé le professeur Björn Gercke, expert en droit pénal basé à Cologne, de rédiger un nouveau rapport.

    Le rapport Gercke a été publié en mars 2021. Il couvrait la période de 1975 à 2018 et examinait en détail 236 dossiers dans le but d’identifier les manquements et les violations de la loi, ainsi que leurs responsables.

    À la suite de la visite apostolique, le Vatican a déclaré, le 24 septembre 2021, que le pape avait demandé au cardinal de continuer à diriger son diocèse, après une période de congé, car l’enquête n’avait trouvé aucune preuve que Woelki ait agi de manière illégale par rapport à des cas d’abus.

    « Néanmoins, le cardinal Woelki a commis des erreurs dans son approche de la question de l’acceptation des abus en général, en particulier au niveau de la communication », était-il ajouté, « ce qui a contribué à une crise de confiance dans l’archidiocèse, qui a perturbé de nombreux fidèles. »

    Par ailleurs, le cardinal est l’un des évêques fermement opposé au Chemin synodal en Allemagne.

    D’autres évêques allemands ont proposé de démissionner

    L’archevêque Stefan Heße de Hambourg a proposé de quitter ses fonctions en mars 2021, demandant une « libération immédiate », démission refusée par le pape au mois de septembre. Le prélat était responsable du personnel pastoral de l’archidiocèse de Cologne de 2006 à 2012, puis vicaire général, avant d’être ordonné archevêque de Hambourg en mars 2015.

    En juin 2021, le pape François a refusé la démission du cardinal Reinhard Marx de Munich et Freising. Le cardinal Marx avait écrit au pape François en mai 2021 pour donner sa démission en raison des retombées de la crise des abus commis par des clercs en Allemagne.

  • L'archevêque de Varsovie appelle le Patriarche de Moscou à mettre fin à la guerre

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    De Vatican News (Claire Riobé) :

    L'Église polonaise appelle le Patriarche de Moscou à mettre fin à la guerre

    Mgr Stanisław Gądecki, président de la Conférence épiscopale de Pologne, s’est adressé au Patriarche de Moscou et de toute la Russie. Dans une lettre envoyée le 2 mars 2022, il implore ce dernier d’appeler Vladimir Poutine à mettre fin à la guerre en Ukraine.

    «Un seul homme peut arrêter la souffrance de milliers de personnes avec un seul mot : cet homme est le président de la Fédération de Russie. Je vous demande très humblement d’appeler au retrait des troupes russes de l’État souverain qu’est l’Ukraine.» Les mots du président de la Conférence des évêques de Pologne, Mgr Stanislaw Gądecki, résonnent avec force, une semaine après le début de l’invasion russe en Ukraine. En s’adressant pour la seconde fois à Cyril, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, l’archevêque de Poznan tente, de nouveau, d’initier une résolution au conflit qui a plongé le peuple ukrainien dans la souffrance.

     «Je vous demande, Frère, de faire appel à Vladimir Poutine pour qu’il mette fin à cette guerre insensée contre le peuple ukrainien, dans laquelle des innocents sont tués et où la souffrance touche non seulement les soldats mais aussi les civils, en particulier les femmes et les enfants », écrit-il à Cyril.

    La guerre «est toujours une défaite pour l’humanité»

    C’est la seconde fois en l’espace d’un mois que le président de l’épiscopat polonais s’adresse aux chrétiens orthodoxes de Russie. Dans une précédente lettre en date du 14 février, face à l’aggravation du conflit, il avait enjoint les catholiques et orthodoxes de Russie et d’Ukraine à s’unir dans la prière pour la paix.

    Continuant sa lettre à destination de Cyril, le président de l’épiscopat a insisté sur l’absurdité de la guerre, qui est toujours une défaite pour l’humanité. «Aucune raison, aucun raisonnement ne pourra jamais justifier la décision de lancer une invasion militaire d’un pays indépendant, en bombardant des zones résidentielles, des écoles ou des jardins d’enfants», affirme-t-il. «La guerre est toujours une défaite pour l’humanité », déplore l’archevêque polonais.

    «Refuser de suivre les ordres est une obligation morale »

    Une guerre d’autant plus insensée en raison de la proximité des deux nations et de leurs racines chrétiennes. «Est-il admissible de détruire le berceau du christianisme sur le sol slave, le lieu où Rus a été baptisé ?», interpelle Mgr Gądecki. Il demande à Cyril d’appeler les soldats russes à «ne pas participer à cette guerre injuste, à refuser d’exécuter des ordres qui, comme nous l’avons déjà vu, conduisent à de nombreux crimes de guerre». Il enjoint également «refuser de suivre les ordres dans une telle situation est une obligation morale», a-t-il noté dans la lettre.

    Appel au jeune et à la prière

    Concluant sa lettre, Mgr Gądecki a proposé au Patriarche de Moscou d’appeler tous les frères et sœurs orthodoxes de Russie à jeûner et à prier pour «l’établissement d’une paix juste en Ukraine».

  • Bientôt le Congrès Mission ("Comment partager notre foi dans la société d'aujourd'hui ?")

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    Les dernières nouvelles du Congrès Mission !

    Les 18, 19 et 20 mars, le Congrès Mission ouvrira grand ses portes à la basilique de Koekelberg. À moins de trois semaines, les inscriptions battent leur plein et toutes nos équipes de bénévoles pour la logistique, la communication, les tables rondes, les ateliers, les veillées et les messes sont sur le pont. Nous sommes vraiment émerveillés et touchés par le nombre de paroisses, de communautés, d'intervenants et d'associations (plus de 50 !) qui présenteront leurs initiatives tout au long du week-end et qui chercheront à répondre à cette question: comment partager notre foi dans la société d'aujourd'hui ?

    Vous voulez découvrir notre programme ? Retrouvez-le sur notre site : https://www.congresmission.be/

    Vous voulez vivre le Congrès Mission de l’intérieur, devenez volontaire ! Nous avons besoin de mille et un talents et d'autant de petits services quels qu'ils soient. Contactez-nous via ce lien d'inscription : https://www.billetweb.fr/congres-mission-bruxelles

    Le Congrès Mission est ouvert à tous, jeunes et moins jeunes, laïcs, prêtres, diacres, religieuses et religieux de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie. Vous pouvez le rejoindre, pour une journée ou tout le week-end, en paroisse, avec votre communauté, votre groupe de prière ou de mission, seul ou en famille.

    Nous vous rappelons que l'inscription est obligatoire pour pouvoir participer.

    Je m'inscris maintenant

  • Kiev, la ville de sainte Olga

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    Olga de Kiev

    De Cristina Siccardi sur Corrispondenza Romana :

    Kiev, la ville de Sainte-Olga

    2 mars 2022

    Non seulement l'histoire de la Russie et celle de l'Ukraine ont toujours été étroitement liées, mais la Russie trouve ses origines à Kiev dans les luttes pour la souveraineté et l'identité.

    Les peuples slaves vivaient dans les forêts du nord de l'Ukraine depuis le 6e siècle. Vers le milieu du IXe siècle, des éléments d'un peuple scandinave, les Rus', qui appartenaient au grand groupe des Varyghi, dont descendaient également d'autres souches normandes, se sont installés au-dessus des Slaves. Un parent de Rurik (798-879), Oleg, unifie toutes les terres de la Rus' en 882 et fait de Kiev la capitale de son royaume. Pendant longtemps, les Rus' ont formé l'élite militaire et politique de la région, la particularité étant qu'ils sont rapidement devenus des esclaves, acquérant les mêmes traditions que le reste de la population. L'unification d'un si vaste territoire sous une autorité unique a apporté une grande prospérité à la région de Kiev pendant deux siècles, et elle est devenue un point de passage obligé pour le commerce le long du port fluvial du Dniepr (le troisième plus grand d'Europe, après la Volga et le Danube : 2 201 km de long, son bassin versant couvre 516 000 km²), qui se trouve entre la mer Baltique et la mer Noire.

    Kiev est également le cœur de la christianisation de toute la Russie, et c'est ici que sont nés les deux piliers de l'évangélisation russe, saints à la fois pour l'Église catholique et pour les Églises orthodoxes : Olga (vers 905 -969) et son neveu Vladimir (vers 958 -1015). Olga, qui après son baptême prit le nom d'Helena, était une princesse de la Rus' de Kiev, membre de l'aristocratie Varyga, et l'épouse d'Igor (877-945), souverain de la Rus' de Kiev de 912 à 945, fils du susdit Rurik. À l'occasion de la Saint-Benoît, le saint patron de l'Europe, l'Église se souvient également d'Olga, l'une des premières saintes russes à figurer dans le calendrier catholique ; elle est considérée comme le lien entre les époques païenne et chrétienne.

    Les sources de sa biographie sont l'Éloge funèbre du moine Iakovla et la Chronique des années passées du moine Nestor de Pečerska (vers 1056-1114), qui contient l'histoire de la Rus' de Kiev, le plus ancien État slave oriental, une œuvre primordiale pour les informations sur l'histoire de l'Europe de l'Est au Moyen Âge, et qui est fondamentale pour l'historiographie de la Russie, du Belarus et de l'Ukraine.

    Fille d'un noble Varègue (normand, scandinave) de la maison d'Izborsk, Olga est née vers 905 dans un village près de la rivière Velikaja, à quelques kilomètres de Pskov, où son père était impliqué dans le commerce et les échanges sur les routes de la Volga, de la mer Noire et du Caucase. Elle était mariée au prince Igor', grand prince de Kiev, mais lorsque son mari a été assassiné par la tribu des Drevljani en 945, elle est devenue souveraine jusqu'à ce que son fils Svyatoslav, qui avait alors trois ans, atteigne l'âge adulte. C'est au tout début de son règne qu'une violente vengeance a été exercée contre les meurtriers d'Igor'. Les Drevljans aspiraient à un mariage entre Olga et leur prince Mal, faisant de lui le souverain de Kiev, mais celui-ci n'était pas seulement déterminé à s'accrocher au pouvoir, le gardant pour un fils, mais était prêt à se livrer à des actes de défense intrépides et sanglants, actes qui se sont suivis étape après étape de véritables massacres, imposant de lourds tributs aux survivants, jusqu'à ce que cette population disparaisse totalement des chroniques russes. 

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  • Les évêques ukrainiens de rite latin demandent au pape François de consacrer l'Ukraine et la Russie au Cœur Immaculé de Marie

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Les évêques ukrainiens de rite latin ont demandé au pape François de consacrer l'Ukraine et la Russie au Cœur Immaculé de Marie

    Les évêques ukrainiens catholiques de rite latin ont demandé au pape François de consacrer l’Ukraine et la Russie au Cœur Immaculé de Marie dans une lettre mise en ligne en ce Mercredi des Cendres sur leur site internet. Ils font explicitement référence aux demandes de la Sainte Vierge à Fatima, suppliant le pape de faire cette consécration de manière publique.
    Saint Père !

    En ces heures de douleur incommensurable et d’épreuve terrible pour notre peuple, nous, les évêques de la Conférence épiscopale d’Ukraine, nous faisons les porte-parole de la prière incessante et sincère, soutenue par nos prêtres et nos personnes consacrées, qui nous vient de tout le peuple chrétien pour confier notre Patrie et la Russie à Votre Sainteté.

    En réponse à cette prière, nous demandons humblement à Votre Sainteté d’accomplir publiquement l’acte de consécration au Sacré-Cœur Immaculé de Marie de l’Ukraine et de la Russie, comme demandé par la Sainte Vierge à Fatima.

    Que la Mère de Dieu, Reine de la Paix, accepte notre prière : Regina pacis, ora pro nobis !

    [D’après Google translate] 

    Cette lettre a été envoyée au moment où les forces russes encerclaient la capitale, Kiev, et que la deuxième ville du pays, Kharkiv, était assiégée.
     
    L’Ukraine compte environ 10 % de catholiques, dont les neuf dixièmes sont grecs-catholiques ; 1 % de la population ukrainienne, soit près de 450.000 personnes, sont catholiques de rite latin, vivant en majorité dans la partie occidentale du pays, regroupés dans un archidiocèse, Lviv, et six diocèses suffragants.
     
    Tous ces catholiques ont été invités par les évêques de rite latin à réciter un texte de consécration mis à jour de manière privée, ainsi qu’à la fin de chaque messe.
     
    En voici le texte (une fois de plus sans garantie de traduction !) :
    Acte de consécration de l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. Les évêques encouragent à la réciter après chaque messe et en privé.

    Bien-aimée Reine et Notre Mère, Reine du Saint Rosaire, Auxiliatrice des Chrétiens, Salut du genre humain, Vierge Victorieuse, nous nous prosternons humblement devant Vous, afin que Vous puissiez porter nos prières sincères auprès de la Sainte Trinité, Dieu Tout-Puissant.

    Nous venons en toute confiance implorer la miséricorde et la protection de notre patrie en cette dramatique période de guerre. Mère de Miséricorde, nous ne le demandons pas par nos mérites, sur lesquels nous ne comptons pas, mais à cause de la bonté infinie de Votre Cœur et du Sang salvifique du Christ, Votre Fils.

    Que la souffrance et les appels à l’aide de tant de personnes puissent vous toucher. Ayez pitié des blessés et des victimes des bombardements, des orphelins et des veuves, de tous ceux qui ont été obligés de quitter leurs maisons et de chercher refuge dans des endroits plus sûrs. Demandez miséricorde pour ceux qui ont donné leur vie en défendant leurs voisins et notre Patrie.

    Ô Mère Immaculée, demandons à Dieu la grâce de la conversion, et nous demandons en particulier la conversion de la Russie et de tous ceux qui sont aveuglés par la haine ou la soif de pouvoir. Priez pour nous d’abord et obtenez-nous ces grâces qui peuvent changer les cœurs humains en un instant, et qui prépareront et apporteront cette paix si désirée ! Surtout, accordez-nous le don de la paix spirituelle afin que le Royaume de Dieu grandisse dans la paix et dans la concorde.

    Reine de la Paix, obtenez-nous la grâce d'une vraie réconciliation avec Dieu et entre nous, afin que nous puissions nous donner une main secourable et de soutien mutuel.

    Trône de la sagesse, inspirez tous les dirigeants à prendre de sages décisions et à renforcer les efforts de ceux qui contribuent à la fin de la guerre, et à la paix.

    Reine des Apôtres, demandez pour nos pasteurs le don d’une foi et d’un zèle solides dans la célébration des sacrements, afin qu’en ces moments nous soyons tous unis à la table eucharistique, dans une prière zélée.

    Guérissez les malades, fortifiez tout le personnel médical et les bénévoles qui s’occupent des malades et des blessés, demandez pour eux la force spirituelle et physique. Soyez la guérison des malades, la force des mourants et la consolation de leurs proches.

    De même que l’Église et toute l’humanité ont été consacrées au Cœur de Votre Divin Fils, et en Lui nous espérons devenir une source inépuisable de victoire et de salut pour tous, ainsi nous nous consacrons pour toujours à Vous et à Votre Cœur Immaculé, notre Mère et Reine, afin que Votre amour et Votre sollicitude assurent la victoire du Royaume de Dieu, et que notre Ukraine et toutes les nations réconciliées entre elles et avec Dieu puissent Vous bénir et vous glorifier. Amen !