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  • Lontzen, 24 mars : rencontre-présentation autour d’un évêque « selon le coeur de Dieu »: Mgr Boleslas SLOSKANS (1893-1981)

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    Rencontre-présentation autour de la figure, du récit de vie et de la spiritualité d’un évêque « selon le coeur de Dieu »: Mgr Boleslas SLOSKANS (1893-1981)

    Boleslas Sloskans, né en Lettonie,  évêque de l'église catholique, pasteur des diocèses de Minsk et de Mohilev en Biélorussie, a connu la persécution de 1927 à 1933, déporté dans l'archipel du Goulag. Après sa libération, il est accueilli par le pape Pie XI comme « confesseur de la foi »Obligé par les nazis de quitter son pays, il vit en Belgique, et continue de remplir en Europe sa mission de témoin selon sa devise épiscopale « hostia pro fratribus », ne cessant de rappeler que le martyr, par son amour de l'ennemi, est un « témoin de l'Agneau », témoignage qui, au-delà des persécutions vécues, atteint une Europe sécularisée, où les chrétiens, trop souvent divisés, oublient que, par leur baptême, ils sont dans le monde une force d'amour et de pardon. (A-M. Jerumanis)

    Son extrême humilité m’a toujours frappée et elle témoignait d’un extraordinaire sens de Dieu »  (Mgr A. Houssiau, évêque émérite de Liège)

    Cette soirée aura lieu ce jeudi 24 mars à 19h00 au Centre Catherine de Sienne (Caterina von Siena-Haus), Hochstrase 73 à Astenet/Lontzen.

    Présentation d’un film documentaire et conférence avec l’abbé Pascal-Marie Jerumanis, doyen de Ciney, postulateur de la cause de béatification de Mgr Sloskans.

    Cordiale invitation ! Merci d’en parler autour de vous!

  • Terres de Mission : La vie de saint Pierre

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    L’historien spécialiste de la papauté, Christophe Dickès, présente son dernier livre sur l’apôtre Pierre. Un ouvrage d’érudition dans lequel il emprunte une voie multidisciplinaire pour mieux comprendre la vie du premier des évêques de Rome. “Saint Pierre – L’évidence et le mystère”, est d’ores et déjà une référence en la matière et semble constituer un incontournable de l’Histoire de l’Eglise.

    Ref: Terres de Mission : La vie de saint Pierre

  • Le tournant de François : la proclamation d'abord, la doctrine ensuite

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    De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le tournant de François : la proclamation d'abord, la doctrine ensuite

    21-03-2022

    Dans la nouvelle constitution apostolique "Praedicate Evangelium", François modifie l'organisation de la Curie romaine en réduisant la taille de la Secrétairerie d'État et de la Doctrine de la Foi (qui sera appelée dicastère) et prend le contrôle du nouveau dicastère pour l'évangélisation, qui passera avant tous les autres en importance. Considérer l'évangélisation comme précédant la doctrine et non liée à elle de manière essentielle est un sérieux problème. 

    Samedi dernier, 19 mars, en la fête de saint Joseph, a été promulguée la Constitution apostolique "Praedicate Evangelium" par laquelle François modifie l'organisation de la Curie romaine, remplaçant la structure actuelle établie en 1988 par Jean-Paul II. La réforme, qui entrera en vigueur le 5 juin, fête de la Pentecôte, est importante et nous devrons y revenir, mais peut-être est-il déjà possible de faire quelques considérations tant sur la méthode (comment elle a été réalisée) que sur le contenu (quelle idée de l'Église transpire).

    Les commentaires parlent d'une réforme partagée et participative. Andrea Tornielli a écrit dans Vatican news qu'il s'agit du "fruit d'un long travail collégial". Cependant, il est difficile de croire que c'est ainsi que les choses se sont réellement passées. En fait, François n'a jamais convoqué le Collège des cardinaux pour discuter des grandes questions de la vie de l'Église avec ses premiers collaborateurs - les cardinaux. Même à l'occasion des différents consistoires pour l'élection des nouveaux cardinaux, cela n'a jamais été fait. La réforme a été conçue au sein d'un conseil restreint de neuf cardinaux, réduit ensuite à sept (dont un a été remplacé parce qu'il était bavard), dont les membres représentent une seule ligne théologique et pastorale et dont deux d'entre eux - les cardinaux Maradiaga et Marx - suscitent des interrogations de plusieurs points de vue. Dans l'ensemble, il est donc difficile de parler de "travail collégial".

    Au cours de son pontificat, François a brouillé la Curie romaine et, dans de nombreux cas, l'a rendue baïonnette. Il a licencié à l'improviste et a également fait licencier des personnes à l'improviste, il a renié des cardinaux de la curie qui n'avaient rien dit de plus que ce qu'il leur avait dit de dire, il a changé les responsables de dicastères entiers sans en informer le cardinal préfet concerné. Souvent, il n'a pas consulté le Dicastère pour les textes législatifs avant de publier certains de ses documents, il n'en a pas soumis d'autres à la Congrégation pour la doctrine de la foi comme cela a toujours été fait, il a nommé de nombreux évêques sans tenir compte des indications de la congrégation concernée. Il est bien connu que, ces dernières années, le climat au sein de la Curie romaine était devenu très difficile et exigeait une grande circonspection. Je crois qu'il convient de tenir compte de ces précédents pour comprendre l'esprit de la nouvelle réforme.

    Il peut également être utile de rappeler certains aspects concrets. Certaines des réformes établies par le "Praedicate Evangelium" ont déjà été mises en œuvre, comme l'unification de divers Conseils pontificaux en un seul Dicastère. La raison en était d'économiser de l'argent et de gagner en efficacité, des objectifs qui sont désormais également à la base de la nouvelle Constitution.

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  • Une guerre d'agression inhumaine et sacrilège

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    De Vatican News (Olivier Bonnel) :

    Le Pape François: «la guerre d'agression contre l'Ukraine est inhumaine et sacrilège»

    A l'issue de la prière de l'Angélus, le souverain pontife a de nouveau dénoncé la guerre qui frappe l'Ukraine, déplorant en particulier les missiles et les bombes qui touchent les civils et exhortant «tous les acteurs de la communauté internationale afin qu’ils s’engagent vraiment à faire cesser cette guerre répugnante».

    Une nouvelle fois, le Pape François a lancé un appel pour dénoncer la guerre qui déchire l'Ukraine et demander que cessent la violence insensée de ces derniers jours. D'une voix grave, l'évêque de Rome a regretté que «la violente agression contre l’Ukraine, malheureusement ne s’arrête pas». François a dénoncé «un massacre insensé, où chaque jour se répètent des horreurs et des atrocités. Il n’y a pas de justification pour cela» a t-il ajouté

    Le Pape une nouvelle fois s'est tourné vers la communauté internationale: «Je supplie tous les acteurs de la communauté internationale afin qu’ils s’engagent vraiment à faire cesser cette guerre répugnante» a t-il lancé. 

    «Cette semaine encore, des missiles et des bombes sont tombées sur des civiles, des personnes âgées,des enfants et des femmes enceintes», a encore expliqué le souverain pontife, rappelant que la veille il s'était rendu dans un hôpital pédiatrique de Rome pour y rencontrer des enfants ukrainiens blessés. 

    Une grande douleur pour ceux qui n’ont pas la possibilité de fuir

    «Je pense aux millions de réfugiés ukrainiens qui doivent fuir laissant tout derrière eux ! Je ressens une grande douleur pour ceux qui n’ont pas la possibilité de fuir» a aussi dit François. «De nombreux grands-parents, des malades et des pauvres, séparés de leur propre famille. De nombreux enfants et personnes fragiles meurent sous les bombes sans pouvoir recevoir de l’aide et sans se trouver en sécurité, pas meme dans les refuges anti aériens. Tout cela est inhumain ! C’est un sacrilège ! Car c’est contre la sacralité de la vie humaine» a t-il dénoncé.

    Dans cet océan de violence, le Pape s'est dit malgré tout «réconforté de savoir que les personnes restées sous les bombes ne manquent pas de la proximité des Pasteurs qui, en ces jours tragiques, vivent l'Évangile de la charité et de la fraternité», confiant avoir eu plusieurs d'entre eux au téléphone ces derniers jours. François a notamment cité le nonce apostolique en Ukraine, Mgr Visvaldas Kulbokas, «resté à Kiev avec ses collaborateurs depuis le début de la guerre et qui, par sa présence, me rend chaque jour plus proche du peuple ukrainien martyr». 

    Le Pape a enfin rappelé les millions de réfugiés ukrainiens qui ont fui leur pays. «Ne nous lassons pas de les accueillir avec générosité, a t-il plaidé, comme nous le faisons : non seulement maintenant, dans l'urgence, mais aussi dans les semaines et les mois à venir».

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  • Que penser de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculée de Marie ?

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    25 mars 2022 : Que penser de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculée de Marie ? (23 mn) 

    https://youtu.be/BS7heLJqepA  

    Par Arnaud Dumouch

    Face à la guerre en Ukraine, le pape François craint comme nous tous, une escalade et l’embrasement du monde. La Russie est la première puissance nucléaire du monde. Il a décidé de procéder à cette consécration en nommant cette fois explicitement « la Russie ». C’est une demande de la Vierge Marie en mai 1917.  

    Chacun sent que c’est un événement important, même si cette consécration, a déjà été en partie faite par Pie XII le 7 juillet 1952 et nous a obtenu la mort de Staline (28 Février 1953). Elle a été renouvelée par le saint Pape Jean-Paul II le 25 Mars 1984 (avec l’accord de sœur Lucie de Fatima), et nous a valu la nomination de Mickaël Gorbatchev (11 Mars 1985) et la chute de l’URSS (25 décembre 1991).  

    Dans cette vidéo, Arnaud Dumouch analyse la manière dont Dieu répond à notre prière en ce premier « purgatoire » qu’est cette Terre. Les prophéties conditionnelles ne sont exaucées que si nous prions et nous sacrifions.  

  • "Tu viens à moi par des chemins inattendus" (Homélie pour le 3ème dimanche du Carême)

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 3ème dimanche du Carême (archive 2010) :

    Tu viens à moi par des chemins inattendus

    Luc 13,1-9

    Les contemporains de Jésus avaient tendance à croire que le bonheur et le malheur sont des choses qui se méritent. De nos jours encore, nous trouvons assez rassurant de penser que si quelqu’un connaît le malheur c’est que pour une part il l’a voulu ou en est responsable. Et cette idée se renforce en considérant qu’il y a vraiment moyen de faire par soi-même son malheur.

    Pourtant les événements heureux ou malheureux de nos vies ne sont pas des récompenses ou des punitions du ciel. Jésus insiste sur ce thème : « Pensez-vous que ces Galiléens [massacrés] étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ! » Et les dix-huit victime de l’effondrement de la tour de Siloé non plus. Que ce soit la maladie, le licenciement, les catastrophes naturelles, rien n’est envoyé du ciel pour nous punir. Et même, il faut aller plus loin : bien souvent rien ne relève en cela de notre faute.

    Le mal n’est donc pas un instrument du ciel, mais pourtant, par la façon dont notre cœur se situe devant lui, il peut devenir occasion d’un changement salutaire. Après avoir écarté la punition de la tête des Galiléens et des pauvres victimes de la tour de Siloé, Jésus poursuit : « et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. » Le mal et la souffrance sont absurdes en eux-mêmes, mais chacun pour lui-même peut y appliquer un sens, et c’est un sens de conversion, de changement, d’ouverture à l’amour. Le week-end passé j’ai eu la chance d’entendre le témoignage d’une dame qui, après avoir connu l’épreuve d’une séparation — et on pourrait assimiler ce drame à ceux évoqués par Jésus — puis la révolte et aussi le doute de soi, est arrivée à se laisser toucher par Dieu au moment d’une grave maladie. Et finalement elle a choisi le chemin de séparée fidèle et y a trouvé une grande pacification. Quand l’épreuve nous désarme, ne nous réarmons pas, mais laissons notre cœur bouleversé crier vers Dieu avec le sentiment que c’est un moment décisif, où se joue notre vie, où se joue plus de vie.

    Quand vient l’épreuve, puissions-nous rapidement dépasser ce mouvement plutôt païen en nous qui nous fait demander des comptes à Dieu. Puissions-nous le dépasser pour accueillir l’appel fulgurant de Jésus : « si tu ne te convertis pas, tu périras comme eux. » C’est un appel à rebondir, un appel à choisir la vie, contre toutes les forces de mort, d’absurdité ou de déni.

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  • "Vers toi j’ai les yeux levés, vers toi qui es au ciel" (troisième dimanche de carême)

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    Palestrina: Ad Te Levavi Oculos Meos · Sistine Chapel Choir · Massimo Palombella

    Ad te levavi oculos meos a 4 (Giovanni Pierluigi da Palestrina)

    Ps. 122 Ad te levavi oculos meos qui habitas in caelis. Ecce, sicut oculi servorum in manibus dominorum suorum, Sicut oculi ancillae in manibus dominae suae, Ita oculi nostri ad Dominum Deum nostrum donec misereatur nostri. Miserere nostri Domine, miserere nostri, quia multum repleti sumus despectione, Quia multum repleta est anima nostra, opprobrium abundantibus et despectio superbis.

    Psaume 122, 1-3

    01 Vers toi j’ai les yeux levés, vers toi qui es au ciel.

    02 Comme les yeux de l’esclave vers la main de son maître, + comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse, * nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu, attendent sa pitié.

    03 Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous : notre âme est rassasiée de mépris.

  • Consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie : les évêques européens acceptent l'invitation du Pape François

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    Consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie.

    Les évêques européens acceptent l'invitation du Pape François

    Depuis Bratislava, où se déroule la troisième édition des Journées sociales catholiques européennes,
    nous accueillons avec joie l'invitation du Pape François aux évêques du monde entier et à leurs prêtres à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie.

    Nous prions quotidiennement pour la paix, en Ukraine et dans le monde entier, et nous demandons à Dieu la miséricorde. Nous prions le Seigneur, qui sur cette terre a enduré sa passion, souffert la mort et est ressuscité à la vie, d'accorder le repos éternel à tous ceux qui ont perdu la vie pendant la guerre. Qu'il réconforte leurs familles, protége ceux dont la vie est menacée et ceux qui fuient la violence. Qu'il comble de bénédictions abondantes tous ceux qui ont fait preuve de solidarité avec les personnes touchées et les vulnérables. Avec un cœur brisé, nous écoutons les voix de ceux qui souffrent de la folie de la guerre, dont les conséquences tragiques sont sous nos yeux. Dans le même temps, nous sommes touchés par la solidarité d'un grand nombre de familles et d'individus qui offrent un abri et une assistance à ceux qui ont besoin de protection. Nous appelons les institutions nationales et européennes à soutenir de manière adéquate ces efforts.

    Les évêques européens se joignent au Pape François dans son appel urgent : faire taire toutes les armes, "la guerre est un échec de la politique et de l'humanité, une capitulation honteuse, une défaite cuisante devant les forces du mal. Ne restons pas embourbés dans des discussions théoriques, mais touchons la chair blessée des victimes". (Fratelli tutti, 261).

    Il y a exactement un siècle, alors qu'une pandémie étranglait le monde, deux horribles guerres mondiales ont été déclenchées. Puisse l'histoire ne pas se répéter ! Faisant écho aux appels constants du Saint-Siège - "il n'est jamais trop tard pour négocier" - nous prions pour que l'histoire ne se répète pas et demandons instamment un retour aux négociations pour une solution pacifique.

    Pour les chrétiens, le Carême est un temps de repentance et de conversion. C'est un temps pour changer de cap, pour guérir le monde. C'est un temps pour abandonner enfin la logique de l'ennemi qui cherche la confrontation, et de s'engager au contraire sur le chemin de la fraternité humaine.

    H. Em. Cardinal Jean-Claude Hollerich S.J.
    Archevêque de Luxembourg, Président de la COMECE

    S.E. Mgr Gintaras Grušas
    Archevêque de Vilnius, Président du CCEE

    S.E. Mgr Stanislav Zvolenský
    Archevêque de Bratislava, Président de la Conférence épiscopale slovaque

  • L’accueil des personnes trisomiques : un profond marqueur sociétal

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    L’accueil des personnes trisomiques, un profond « marqueur sociétal »

    En décembre 2011, l’assemblée générale de l’ONU a institué le 21 mars « Journée mondiale de la trisomie 21 ». L’approche du 21 mars 2022 mobilise ceux qui œuvrent en France et dans le monde à promouvoir la recherche contre cette maladie et à sensibiliser la société à l’accueil des personnes qui en sont atteintes. En France et en Europe, la Fondation Jérôme Lejeune, premier financeur de la recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence, en est la figure de proue. En plus du financement de la recherche médicale, du soin et de l’accueil des personnes atteintes et de leurs familles, la Fondation, reconnue d’utilité publique, est vouée à la protection des plus fragiles. Elle défend leurs droits et s’oppose aux textes législatifs et règlementaires qui portent atteinte à leur vie et à leur dignité. Elle a préparé pour le 21 mars prochain diverses actions déjà présentées sur KTO dont un support publicitaire, un clip en vidéo et en chanson : « Chercher pour soigner ». Diffusé sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube etc.) et les télévisions, ce clip raconte les histoires croisées de chercheurs accompagnés par la Fondation, de médecins et soignants de l’Institut Lejeune, de patients porteurs de trisomie 21 et de leurs familles. Une réponse joyeuse et pleine d’espérance à ceux qui pensent que la trisomie est à jamais incurable, que les personnes porteuses de handicap ne peuvent pas être heureuses, travailler, être indépendantes, avoir des amis, qu’elles ne sont qu’un poids pour leur entourage et pour la société, qu’on n’a pas besoin d’elles… et qu’il faut les éliminer avant la naissance en traquant les embryons porteurs d’anomalies génétiques.

    De son côté, l’ECLJ (European Centre for Law and Justice) apporte sa contribution à cette Journée mondiale de la trisomie 21 en présentant en vidéos les témoignages de deux jeunes femmes, Laura et Charlotte, porteuses de trisomie 21. Alors que certaines ONG multiplient les recours à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en prétendant qu’elles et leurs semblables n’auraient pas dû naître, l’ECLJ les défend en soutenant la thèse inverse : il n’y a pas de « sous-hommes », ni de « sous-femmes ». La protection des droits fondamentaux de tous les êtres humains est un profond « marqueur sociétal », un enjeu crucial pour l'avenir de la civilisation. À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, Laura et Charlotte s’adressent chacune directement aux juges de la CEDH : elles expliquent ce qu’est la trisomie, comment elles la vivent, et demandent aux juges de les défendre. Des témoignages à partager ! (Vidéo de Lauravidéo de Charlotte).

    Autre témoignage, à lire cette fois dans le magazine Ombres & Lumière (en lien ici et ci-dessous), celui d’Eléonore Laloux, devenue il y a deux ans, à Arras, la première femme porteuse d’une trisomie 21 conseillère municipale en France. Élue en mars 2020, déléguée « à la transition inclusive et au bonheur » au sein du Conseil municipal, cette trentenaire enjouée et dynamique est un symbole d’intégration dont l’exemple a retenti bien au-delà des frontières de la préfecture du Pas-de-Calais. Eléonore Laloux a reçu en octobre 2021 l’Ordre national du mérite des mains de Sophie Cluzel, Secrétaire d’État au handicap.

    À Arras, l’effet Eléonore
  • "Praedicate Evangelium" : une nouvelle constitution apostolique pour réformer la Curie romaine

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    « Predicate Evangelium », nouvelle Constitution apostolique, présentation lundi 21 mars 2022

    Evangéliser, annoncer la foi, vivre la charité

    Le pape François a promulgué la Constitution apostolique Praedicate Evangelium (« Annoncez l’Evangile ») sur la Curie romaine et son service à l’Église dans le monde, ce samedi 19 mars 2022, en la solennité de S.Joseph, 9e anniversaire de l’inauguration du pontificat, le 19 mars 2013: publiée en italien, elle entrera en vigueur le 5 juin 2022, pour la Pentecôte. L’annonce de l’Evangile est désormais indiquée explicitement comme la première réalité dynamique fondant le service de la curie, dans l’Esprit Saint. Une révolution.

    La conférence de presse pour la présentation de la nouvelle Constitution aura lieu lundi prochain 21 mars au Vatican, par le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des Saints, Mgr Marco Mellino, secrétaire du Conseil des cardinaux, et le prof. Gianfranco Ghirlanda, S.I., professeur émérite en droit canon de l’Université grégorienne.

    La clef de la synodalité

    D’ores et déjà, on peut dire que le maître-mot de la Constitution – qui compte 54 pages et 250 articles (193 pour la Constitution Pastor Bonus de 1988) – c’est « la synodalité » – « essentielle », « incontournable », indiquent des sources autorisées au Vatican avec trois directions principales de la réforme:

    • la curie « est au service du pape mais aussi de l’Eglise universelle »;
    • le texte prône par conséquent « une saine décentralisation » et la mise en oeuvre du principe de subsidiarité;
    • les chefs des organismes de la curie – placés tous sur le même plan – exercent leur mandat en qualité de « vicaires » du pape: ces fonctions peuvent être confiées à des clercs ou des laïcs, hommes ou femmes, en tant que « baptisés », selon la liste des 12 critères indiqués pour le travail de la curie.

    La dynamique de la réforme, regroupant les organismes en 16 dicastères, est inspirée par les exigences de zèle pour « l’évangélisation » (comme l’indique le titre du document et le premier dicastère, issu de la fusion de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples et du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation), de fidélité à la « doctrine » de la foi (deuxième dicastère), et de mise en oeuvre de la « charité » concrète (troisième dicastère nommé).

    En somme, l’organigramme témoigne d’une « révolution copernicienne »: une impulsion, une mise en orbite, une marche ensemble, au service de la mission de toute l’Eglise et du monde qui a « soif du Christ » comme le dit la lettre aux prêtres de ce même 19 mars.

    A noter que le Dicastère pour l’évangélisation, premier nommé, est sous l’autorité directe du pape François, aidé de deux pro-préfets pour ses deux sections: section pour les « questions fondamentales de l’évangélisation » et section pour « la première évangélisation et les nouvelles églises particulières ».

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  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 5ème leçon : Premiers sanctuaires, premières pratiques et première théologie de la liturgie (du Ier au IIIème siècle)

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    Liturgie 5 – Premiers sanctuaires, premières pratiques et première théologie de la liturgie (du Ier au IIIème siècle) (52 mn) 

    https://youtu.be/ZnSAqGuWCkk  

    Denis Crouan utilise les découvertes archéologiques et documentaires récentes et démontre l’aspect progressif de la mise en place des choses en lien avec la liturgie durant ces trois premiers siècles.  

    Les églises : L’Église primitive ne se voyait pas exclusivement comme un corps mystique mais avait déjà des lieux sacrés dédiés spécifiquement aux rites liturgiques. A Rome, la première basilique avait été construite pour débarrasser le Forum des tribunaux qui l’encombraient.  

    Les objets du culte : D’abord des objets précieux exclusivement réservés au culte comme le prouve le procès-verbal d’une confiscation des biens de l’église de Cirta en Afrique du Nord (mai 303).  

    Le temps de la prière : Quand célébrait-on l’Eucharistie ?  

    Comment se tenaient les fidèles durant les célébrations eucharistiques ? Orientés ers l’Orient ? Le prêtre aussi ?  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Pourquoi des évêques anglicans deviennent-ils catholiques ?

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    De Peter Jesserer Smith sur le National Catholic Register :

    Pourquoi des évêques anglicans deviennent-ils catholiques ?

    En l'espace d'un an, quatre évêques de l'Église d'Angleterre sont devenus catholiques - une décision qui s'enracine à la fois dans la vie de disciple de Jésus-Christ et dans la prise de conscience que l'unité corporative entre le catholicisme et l'anglicanisme devenait impossible.

    17 mars 2022

    LONDRES - Il y a six mois, Jonathan Goodall a abandonné son ministère d'évêque anglican d'Ebbsfleet, en Angleterre, pour entrer dans l'Église catholique. 

    Samedi dernier, le désormais Père Goodall a été ordonné prêtre catholique dans la cathédrale de Westminster par le cardinal Vincent Nichols - l'aboutissement d'un voyage du protestantisme à l'Église catholique entrepris récemment par un certain nombre d'anciens évêques anglicans.

    "C'est un sacré voyage", a déclaré le cardinal Nichols dans son homélie sur le chemin du père Goodall vers la prêtrise. "Pourtant, je sais qu'il est animé par une seule quête, le désir de cette seule chose nécessaire : vivre en conformité avec la volonté de Dieu."

    La prochaine étape du parcours du père Goodall sera de devenir curé de la paroisse de St William of York à Londres, qui fait partie de l'archidiocèse de Westminster. Dans son homélie, le cardinal Nichols a clairement exprimé la position de l'Église, à savoir que le service du père Goodall en tant qu'évêque anglican a véritablement engendré la grâce de Dieu chez d'autres personnes et qu'il est "désormais intégré à la plénitude du sacerdoce tel qu'il est compris et vécu dans l'Église catholique".

    En un peu plus d'un an, quatre anciens évêques de l'Église d'Angleterre sont entrés en pleine communion avec l'Église catholique, soit par l'intermédiaire du diocèse catholique romain ordinaire, soit par l'intermédiaire de l'Ordinariat de Notre-Dame de Walsingham, un diocèse catholique de tradition anglicane pour le Royaume-Uni établi en vertu de la constitution apostolique Anglicanorum Coetibus de 2009 du pape Benoît XVI. 

    Outre Mgr Goodall, trois évêques retraités de l'Église d'Angleterre sont entrés en pleine communion avec l'Église catholique en 2021 : le père Michael Nazir-Ali, ancien évêque de Rochester, Peter Foster, ancien évêque de Chester, et John Goddard, ancien évêque de Burnley. Le père Nazir-Ali, qui a failli être choisi comme archevêque de Canterbury, a été ordonné prêtre catholique le 30 octobre par le cardinal Nichols à Londres pour l'ordinariat. Le père Goddard doit être ordonné prêtre catholique pour l'archidiocèse de Liverpool le 2 avril, tandis que le père Foster n'a pas indiqué s'il voulait rester laïc ou poursuivre la prêtrise. 

    Disciples fidèles

    Alors que les évêques anglicans auront des raisons variées de devenir catholiques, le père Nazir-Ali a expliqué que la question centrale derrière ces décisions est "comment rester un disciple fidèle". 

    "J'ai besoin - et je pense que la plupart des chrétiens auraient besoin - d'une certaine clarté sur la façon d'être un disciple dans le monde d'aujourd'hui qui change rapidement", a déclaré le père Nazir-Ali au Register à propos de sa décision de rejoindre l'Église catholique.

    Le père Nazir-Ali a déclaré qu'il faisait partie des dialogues ARCIC (Commission internationale anglicane-catholique romaine) entre la Communion anglicane et l'Église catholique. À l'origine, ces dialogues étaient censés répondre à un "mandat explicite" du pape Saint-Paul VI et de l'archevêque de Canterbury de l'époque, Michael Ramsey, visant à trouver une voie pour le rétablissement de la pleine communion sacramentelle entre les Églises - une perspective qui, selon le père Nazir-Ali, "semble maintenant, humainement parlant, impossible".

    "C'est, bien sûr, l'une des raisons pour lesquelles les gens abandonnent maintenant cette idée d'unité par étapes", a-t-il dit.

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