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  • Saint Luc (18 octobre), un évangéliste soucieux d'exactitude historique

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    Extraits des Evangiles de Noël du Père René Laurentin (1999) :

    L'historicité de l'Evangile de l'enfance selon Saint Luc

    • L'évangile de l'enfance selon Luc est préfacé par une claire déclaration d'historicité :

    « Puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des évènements accomplis parmi nous, d'après ce que nous ont transmis ceux qui furent depuis le commencement témoins oculaires, et sont devenus serviteurs de la Parole, il m'a paru bon, à moi aussi, après m'être rigoureusement informé de tout depuis l'origine, d'en écrire pour toi un récit en bon ordre excellent Théophile, pour que tu saches la certitude des paroles que tu as reçues. »

    Le souci des « témoins oculaires », affirmé par ce Prologue, est patent dans les deux chapitres de l'enfance. Luc se réfère, à 3 reprises, aux témoins qui « gardaient ces paroles évènements » dans leur coeur (Luc 1, 66 ; 2, 19 et 51). Et son Évangile témoigne constamment du souci de s'informer, non seulement auprès des Douze, mais de la famille de Jésus, et des femmes qui l'avaient accompagné comme disciples dans son ministère (Ac 8, 1-3, etc.). Dans les actes des Apôtres (1, 14), il situe en bonne place dans la communauté primitive, ces 2 catégories (femmes et famille) au recoupement desquelles il nomme : « Marie, Mère de Jésus », témoin et source des récits de l'enfance, selon Lc 2, 19 et 51.

    • L'examen attentif des Évangiles de l'enfance manifeste leur souci d'une référence exacte aux faits et évènements. J'ai détaillé ces indices dans les Évangiles de l'enfance. En voici quelques-uns : 

    Luc a écrit le récit de la Visitation en reprenant, pas à pas, des thèmes et termes du transfert de l'Arche d'Alliance selon 2 S 6. Invente-t-il donc ce récit selon ce modèle symbolique ? On a un indice du contraire : « l'arche demeura 3 mois dans la maison d'Obededom », disait le récit-modèle (2 S 6, 11). Luc reprend cette phrase et ce chiffre en 1, 56 pour évaluer le temps que Marie passa dans la maison de Zacharie. Mais il ajoute le mot « environ » qui n'appartient pas au texte source. Cette nuance manifeste le souci de ne pas forcer le rapprochement. 

    Il ne fait pas de Marie une descendante de David, ce qui l'aurait bien arrangé pour étoffer les attaches davidiques du Christ. A partir du IIe siècle, les écrivains chrétiens, animé du même zèle généalogique, n'auront pas la même retenue. Ils feront de Marie une descendante de David, non par information, mais par logique et convenance. Luc est plus rigoureux. Il ne précise pas l'ascendance de Marie. Il lui eut pourtant été facile de l'affirmer avec celle de Joseph (1, 27) : « Tous deux », aurait-il pu dire, comme il dit 2 fois pour le couple Zacharie-Elisabeth. A la différence de cette dernière (1, 5) et de la prophétesse Anne (2, 36), Marie est la seule femme dont il ne précise pas la lignée. 

    Pour que le Christ cumule les traits des 2 Messies de Qumran : « Messie royal issu de David et Messie sacerdotal issu d'Aaron », Luc manifeste les attaches sacerdotales de Jésus : Elisabeth était « descendante d'Aaron (1, 5), et Marie, sa parente » (1, 36), dit-il. Mais il laisse ce lien dans le vague, et ne dit point Marie descendante d'Aaron. 

    René Laurentin, Les évangiles de Noël, Desclée, 1999

  • 18 octobre : l'évangéliste saint Luc

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    SAINT LUC - Évangéliste - (Ier siècle)

            Saint Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée. Doué d'un caractère ferme et d'une belle intelligence, il fut, paraît-il, très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.

            Luc serait sûrement arrivé à l'une des premières charges de la cité, quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce Jésus qui venait d'inaugurer sa vie publique, et dont le nom, la doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays voisins. Il le vit, crut en sa mission divine, et prenant pour lui la parole du Maître : Que celui qui veut être mon disciple quitte tout et me suive, il suivit dès lors le Sauveur pas à pas dans ses courses apostoliques ; il fut témoin de sa Passion, de sa Résurrection, de son Ascension, reçut le Saint-Esprit au Cénacle, le jour de la Pentecôte, et partit pour évangéliser Antioche sa patrie.

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  • Saint Luc et la Vierge Marie

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    Le site "Marie de Nazareth", très bien construit, analyse l'évangile de saint Luc (fêté ce 18 octobre) et la très riche information qu'il contient concernant la Vierge Marie :

    L'Evangile selon saint Luc et la Vierge Marie

    Saint Luc est celui qui parle le plus de la Vierge Marie : sur 152 versets du Nouveau Testament regardant la Vierge de Nazareth,  environ 90 sont en Luc (cliquer sur les liens pour accéder aux textes).

     Partie : Evangile selon St Luc

  • Vienne : l'appel d'un évêque courageux pour la protection de la vie

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    De kath.net/news :

    Wien: "Marsch fürs Leben" am 15. Oktober

    Mgr Küng : appel à un engagement courageux pour la protection de la vie

    16 octobre 2022

    L'évêque émérite de Saint-Pölten lors de la "Marche pour la vie à Vienne" de cette année : "Témoignez de l'inviolabilité de la vie humaine" - avertissement sur la mise en danger de la liberté de conscience - 30 arrestations dans une contre-manifestation de gauche

    Vienne (kath.net/KAP/red) Mgr Klaus Küng a appelé à une action courageuse et énergique pour protéger la vie. L'évêque émérite de St. Pölten a célébré samedi un service avec les participants de la "Marche pour la vie" à la Karlskirche de Vienne et a adressé un salut aux participants au début de la marche. Le rallye était le prélude au rassemblement suivant et à la marche à travers le centre-ville de Vienne. L'évêque a littéralement dit dans son sermon : « Nous devons crier aux femmes : nous vous aiderons si vous attendez un enfant et êtes dans le besoin ! Et aux pères : soutenez votre enfant ! Ne l'abandonnez pas, même pas sa mère !"

    Mais quelle que soit l'existence de la foi en Dieu, la blessure laissée par un avortement chez une femme est « profonde et souvent difficile à guérir. Un enfant qu'elle attendait est mort ». Selon Mgr Küng, il est juste et approprié de descendre dans la rue pour témoigner de l'inviolabilité de la vie humaine et pour crier à tous : « Ne tuez pas ! Les enfants sont notre avenir ! Et les personnes âgées, surtout les personnes gravement malades et mourant, ont besoin de notre amour !" Dans son sermon, l'évêque a également exprimé sa déception face à la décision de la Cour constitutionnelle de décembre 2020, à la suite de laquelle le suicide assisté a été légalisé en Autriche.

    Küng : « Ne nous faisons pas d'illusions : c'est une rupture de barrage. Le législateur s'est efforcé de définir clairement et concrètement les conditions d'agrément de l'aide au suicide, mais il est à craindre que d'autres mesures ne soient prises dans le cours des prochaines années qui suivront la libéralisation." Il est d'autant plus important "que nous vivions l'amour, accompagnions avec amour les malades et surtout les personnes gravement malades et mourantes, et ne les laissions pas seuls". Et l'évêque d'ajouter : « En tant que chrétiens, nous ferons tout notre possible pour soulager les souffrances des personnes gravement malades et mourantes, nous ne nous lasserons pas d'exiger et de promouvoir les soins palliatifs. Peut-être que parfois une situation peut survenir chez quelqu'un qui souffre beaucoup, que nous prions, Dieu le Père, puissent-ils bientôt s'appeler, laissez-les mourir. Mais nous ne nous suiciderons jamais ni ne tuerons.

    Cela ne peut jamais être une expression d'amour. Nous ne sommes pas autorisés à le faire. Seul Dieu est le Seigneur de la vie. Dans son salut, l'évêque a mis l'accent, entre autres, sur la défense de la liberté de conscience. Il faudra être particulièrement vigilant, proactif et engagé sur ce sujet dans les années à venir. L'évêque a dit littéralement : « Nul ne peut être contraint de se faire avorter ou de participer à un avortement pour y contribuer. Nul ne devrait être contraint de participer au suicide assisté ou à l'euthanasie." Chaque médecin, pharmacien, professionnel de la santé devrait avoir la liberté, sans préjudice pour lui-même, de refuser de participer à de telles questions.

    En marge de la marche pro-vie, des contre-manifestations d'extrémistes de gauche éclatent à nouveau à Vienne. Selon les médias, 30 arrestations ont été effectuées ici.

    VIDÉOS de la marche - Merci à PSALM133 :

    Marche en accéléré : https://rumble.com/v1o8lsa-marsch-fr-das-leben-wien-2022.html

    Entretiens : https://rumble.com/v1o8lsa-marsch-fr-das-leben-wien-2022.html

    Le rallye d'ouverture : https://rumble.com/v1o8smo-marsch-fr-das-leben-2022-in-wien-die-erffungskundlung.html

  • Pourquoi le Père Abbé de Maredsous porte - parfois - le col romain

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    Le Père Abbé de Maredsous (Bernard Lorent) :

    Pourquoi porter l'habit ?

    "Je ne le porte pas toujours. Mais parfois il est important de s'afficher. Je pense qu'aujourd'hui, nous devons manifester notre présence, même discrètement. Ici, à l'abbaye, j'aime le revêtir. En ville, je suis 'en civil'. Parfois, je porte le col romain. Je me souviens d'une conversation, dans un train, avec un mannequin qui travaillait pour Karl Lagerfeld : nous avons parlé pendant tout le voyage. Si j'avais été en col roulé, j'aurais lu mon journal, lui, le sien. En 1982, quand je suis entré, on nous disait : N'agressez pas les gens en vous habillant en prêtre.' Il fallait se fondre. Après Vatican II, certains voulaient une Église plus enfouie, plus discrète. Mais quand on se cache, finalement, on ne vous voit plus…"

    https://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/2022/10/16/maredsous-les-150-ans-dune-abbaye-FVSVFICKGZCURLYPIH6J6SXLLQ/

  • François aurait approuvé la bénédiction des couples homosexuels proposée par les évêques flamands

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    De FSSPXNews :

    Belgique : François aurait approuvé la bénédiction des couples homosexuels

    17 octobre 2022

    Selon une source, le pape François était au courant de la préparation d’une liturgie de bénédiction des couples homosexuels par l’épiscopat néerlandophone de Belgique, qui a été publiée le 20 septembre 2022, accompagnée d’une lettre d’explication.

    Cette publication a provoqué des remous et de nombreuses réactions. Les évêques s’étaient défendus. Mgr Johan Bonny, évêque d’Anvers avait affirmé qu’il avait parlé de ce projet au pape François – qu’il a rencontré à Rome au mois de juin – et qu’il était en « communion avec lui ».

    Dans un article publié le 13 octobre dernier, le journal La Croix explique que le texte est en gestation depuis quatre années, depuis une rencontre d’intellectuels et de théologiens avec le pape François en mai 2018. Ce groupe, baptisé « Logia » a reçu les encouragements du pontife.

    Ils se sont alors tournés vers le cardinal Jozef De Kesel qui les a encouragé et les a chargé d’étudier la question d’un meilleur accueil des personnes LGBT. Le processus évolue, et, toujours selon la même source, d’autres rencontres ont lieu avec le Pape.

    Ce qui fait dire aux évêques belges qu’ils sont « en communion avec le pape François ». Les évêques s’appuient d’une part sur la « prise de distance » du pape par rapport au document de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui avait explicitement condamné la bénédiction des couples homosexuels en mars 2021. Argument supposé, soit dit en passant.

    Ils s’appuient également, comme il fallait s’y attendre, sur Amoris laetitia : « Nous sommes en ligne avec ce qu’il veut [le pape], à savoir le respect et l’accompagnement des per sonnes, dans la suite d’Amoris laetitia. » Au chapitre 8 de cette exhortation apostolique, publiée en 2016, le Pape insistait en effet en particulier sur l’importance d’« accompagner, discerner et intégrer la fragilité ».

    Les évêques rappellent d’ailleurs que le texte, que certains d’entre eux n’hésitent pas à qualifier de « bénédiction », n’est que l’une des mesures adoptées pour mieux accueillir les personnes homosexuelles dans l’Église. « Nous voulons qu’il y ait une pastorale pour les personnes et pour les couples homosexuels mieux structurée », résume-t-on.

    Une autre source proche de l’épiscopat résume : « Nous pensons que ce n’est pas contraire à la volonté de Dieu, s’il y a un amour réciproque, la fidélité, de l’attention à l’autre. »

    Du côté de Rome, alors que le signataire du document de mars 2021, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, président du Dicastère pour la doctrine de la foi, sera bientôt remplacé, c’est le silence complet.

    Réactions de cardinaux

    Trois cardinaux se sont distingués par leur réaction au texte des évêques belges. Le cardinal Wim Eijk, archevêque d’Utrecht, a longuement expliqué son opposition, et termine sa démonstration par un vœu : « que les évêques flamands soient bientôt invités par les milieux ecclésiastiquement compétents à retirer leur déclaration et qu’ils s’y plient ».

    Le cardinal Francis Arinze à son tour, dans une déclaration datée du 24 septembre, a expliqué que les évêques flamands de Belgique ont « fait une erreur ». Et de rappeler à son tour que ce type de bénédiction était inexistante, parce que l’Eglise n’a pas le pouvoir de donner une bénédiction aux personnes de même sexe, comme l’a rappelé la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Dans une déclaration envoyée à LifeSiteNews, le cardinal Gerhard Müller a condamné à son tour cette comme étant « hérétique » et « diamétralement opposée à la Parole de Dieu sur le mariage, la famille et la création de l’homme en tant qu’homme ou femme ».

    La question est la suivante : que vont faire ces cardinaux – et certains évêques qui ont également condamné cette horreur – devant le silence romain qui apparaît maintenant comme complice ? Il faudra bien tirer les conclusions et réagir comme la situation le nécessite. Sans quoi, demain, avec le Synode sur la synodalité, cette pseudo-bénédiction sera répandue partout.

    (Source : La Croix/cath.ch/Lifesitenews/The Moynihan Letters – FSSPX.Actualités)

  • En mémoire d'un formidable spécialiste de ce qui s'est passé entre Pie XII et les Juifs

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    De Settimo Cielo :

    En mémoire d'un formidable spécialiste de ce qui s'est passé entre Pie XII et les Juifs
    Gumpel

    (s.m.) Reçu et publié. Le juriste et historien de l'Église Pier Luigi Guiducci, auteur de ce profil inédit du jésuite Peter Gumpel, le considérait non seulement comme un ami, mais aussi comme "un père, un collègue, un enseignant et un témoin de la foi".

    *

    PÈRE PETER GUMPEL. EN SOUVENIR D'UN AMI par Pier Luigi Guiducci

    Le mercredi 12 octobre 2022, le jésuite Peter (né Kurt) Gumpel a mis fin à son exode terrestre et a rejoint la Maison du Père. Il avait 98 ans. Il se trouvait depuis quelque temps à l'infirmerie de la Residenza San Pietro Canisio à Rome. Je lui ai rendu visite périodiquement, et j'ai passé plusieurs heures avec lui. Né à Hanovre, le 15 novembre 1923, ce religieux allemand reste connu pour ses contributions historiques, pour les rôles qu'il a joués dans son propre Ordre, pour son soutien à son confrère le Père Paolo Molinari qui a été nommé peritus à Vatican II (réf. Lumen Gentium"), pour les tâches fiduciaires qu'il a reçues des Pontifes, pour son enseignement ("Histoire des dogmes" et "Théologie de la spiritualité catholique") à l'Université Pontificale Grégorienne (Rome), pour son travail aux côtés du P. Molinari à la Postulation Générale des Pères Jésuites à Rome.

    P. Gumpel venait d'une riche famille allemande. Son grand-père paternel possédait une banque, des usines et des participations dans des sociétés. Il était conseiller du président Paul von Hindenburg. Et il était très opposé à une éventuelle nomination d'Hitler à la Chancellerie. Cependant, lorsque le leader du national-socialisme devient chancelier, une période critique commence pour les Gumpel. La famille a dû quitter l'Allemagne. Dans ce contexte, Kurt (il avait 10 ans et restait avec sa mère) a étudié en France, dans un petit village. Il commence à apprendre la langue mais il n'est pas facile - étant allemand - de s'intégrer parmi les autres enfants. Après deux ans, il a pu retourner à Berlin. En 1939, l'arrestation temporaire de sa mère motive une nouvelle expatriation. Kurt a été envoyé à Nijmegen (Nijmegen) aux Pays-Bas. Là, il a étudié dans le pensionnat dirigé par les Jésuites. Là-bas, il a appris la langue. Plus tard, il a bien connu les Pays-Bas, et lorsque la question du "catéchisme néerlandais" (1966 ; certaines déclarations hétérodoxes) a été soulevée des décennies plus tard, Paul VI l'a envoyé en tant que son propre administrateur pour visiter la Hollande.

    A cette époque, le jeune Kurt ressent une orientation vocationnelle : celle de devenir jésuite. La réaction des parents a été dure. Le père Gumpel a raconté plus tard au père Ariel S. Levi de Gualdo : "Nous étions dans la voiture, mon père s'est arrêté, m'a fait sortir et mon teckel et moi avons marché quelques kilomètres jusqu'à la maison. Quand je suis entré, mon père m'a averti de ne jamais revenir à certains fantasmes. Puis il a ajouté qu'il ne me permettrait d'entrer dans la Compagnie de Jésus que si le Souverain Pontife lui-même le lui demandait". L'A. cit. raconte que le jeune homme prit son père au mot. La famille avait rencontré et été hébergée à plusieurs reprises par l'archevêque Eugenio Pacelli, alors nonce apostolique à Berlin, qui devint ensuite pape en 1939, à qui il n'hésita pas à écrire. Un mois plus tard, le père reçoit une lettre manuscrite de Pie XII le suppliant de permettre à son fils d'entrer dans la Compagnie de Jésus.

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  • Deux martyrs italiens, victimes des nazis, ont été béatifiés

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    De Vatican News (Tiziana Campisi) :

    Béatification de deux martyrs italiens, victimes des nazis

    Victimes du massacre de Boves le 19 septembre 1943, le premier perpétré par les nazis en Italie, le père Giuseppe et le père Mario étaient respectivement curé et vicaire dans la ville piémontaise qu'ils ont tenté de sauver, le payant de leur vie. «Comme Moïse, ils ont levé les mains vers le ciel pour intercéder auprès de Dieu. Intercéder pour les autres est le devoir de tout chrétien», a lancé l’envoyé du Pape dans le nord de l’Italie.

    Martyrs parce que tués par les nazis le 19 septembre 1943 à Boves, aux côtés de la population, dans l'exercice de leur ministère sacerdotal, Don Giuseppe Bernardi et Don Mario Ghibaudo, prêtres de l'Église de Cuneo, sont bénis. Cet après-midi, le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des saints, a présidé, au nom du Pape, le rite de béatification des deux prêtres à Madonna dei Boschi, un hameau de Boves. C'est là qu'a eu lieu ce qu'on appelle le massacre de Boves, le premier massacre perpétré par les nazis en Italie. Les Allemands ont frappé la population civile sans défense, incendiant plus de 350 maisons et laissant des dizaines de victimes sur le terrain. Parmi eux, le curé de la paroisse, le père Giuseppe, âgé de 46 ans, et son jeune vicaire, le père Mario, 23 ans, prêtre depuis trois mois seulement. Il y avait eu un affrontement entre résistants et nazis, deux Allemands avaient été enlevés. Le père Bernardi et un homme d'affaires sont intervenus en tant que médiateurs pour leur libération, mais malgré l'issue positive des négociations, le commandant SS a ordonné que la ville soit incendiée. Le père Giuseppe a été abattu et brûlé avec d'autres concitoyens, le père Mario a été tué alors qu'il bénissait un civil touché par le feu d'un soldat allemand. Les deux prêtres ont essayé de sauver Boves et ses habitants au prix de leur propre vie. Don Giuseppe est connu pour avoir invité des jeunes filles à prier avec lui devant le corps d'un soldat allemand, un geste qui a porté des fruits de paix et de réconciliation. Un signe de l'un de ces fruits a été la présence aujourd'hui au rite de béatification des deux prêtres d'une délégation de Schondorf, la ville natale du commandant SS responsable du massacre de Boves.

    Comme les bras de Moïse levés vers Dieu

    Dans son homélie, le préfet du dicastère pour les Causes des saints a rappelé l'image de Moïse, décrite dans la première lecture de la liturgie du jour, qui a vaincu les Amalécites en tendant les mains, «un geste d'intercession en faveur d'Israël qui souffre dans la lutte». Le cardinal Semeraro a expliqué que le catéchisme de l'Église catholique définit ce que Moïse a fait comme «une prophétie de l'intercession de Jésus sur la croix» et a ajouté que le père Bernardi et le père Ghibaudo peuvent être comparés aux «deux bras de Moïse, levés pour intercéder en faveur» de l'Église de Cuneo.

    L'amour des deux prêtres pour leur troupeau

    Le préfet du dicastère pour les Causes des saints a ensuite précisé que la tâche propre de tout prêtre est d'intercéder, que la mission sacerdotale est essentiellement «une médiation d'intercession». Pour vivre la miséricorde, il a précisé que «le prêtre intercède, non pas parce qu'il est saint, ou parce qu'il est plus méritant que les autres, mais parce qu'il croit au pouvoir rédempteur de son Seigneur en faveur du troupeau». Et c'est précisément par amour pour le troupeau qui leur a été confié que les deux prêtres de l'église de Cuneo sont morts, a souligné le cardinal Semeraro, rappelant que le père Bernardi n'a pas fui pour défendre la population et que le père Ghibaudo a été tué «dans l'exercice de son ministère sacerdotal en administrant l'absolution à un mourant». Voici leur intercession, poursuit le cardinal, qui bénit et absout. À travers eux, c'est la figure du ministère sacerdotal comme intercession qui est mise en avant, a déclaré le préfet du dicastère pour les Causes des saints, ajoutant que même le Pape François, lors de la messe chrismale de 2018, a parlé du prêtre intercesseur.

    L'intercession, tâche de tout chrétien et de toute l'Église

    «L'intercession, cependant, est la tâche de tout chrétien», a poursuivi le cardinal Semeraro, soulignant que la prière chrétienne est toujours et avant tout une intercession pour tous les hommes et que la prière du chrétien est toujours catholique et inclusive. En conclusion de son homélie, le cardinal a souligné que l'intercession «est la forme ultime de la responsabilité chrétienne envers le monde». «Quand, nous ne pouvons rien faire d'autre pour aider notre prochain», «quand nous ne pouvons rien faire d'autre, même pour la paix, même pour la réconciliation», «il nous reste toujours la possibilité de lever les bras vers Dieu et d'intercéder", a-t-il poursuivi. La mission de pratiquer la prière d'intercession, d'intercéder pour les autres, a conclu le cardinal Semeraro, incombe à chaque chrétien et à toute l'Église, et en particulier à ceux qui ont un rôle de responsabilité, qui doivent regarder les autres «avec les yeux et le cœur de Dieu, avec sa propre compassion et sa tendresse invincible».

  • Tagle, Hollerich, Roche, Tolentino de Mendoça : quelques "papabili" de gauche

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    De Res Novae :

    Les papables de gauche

    La considération du profil de ces cardinaux progressistes, dont on nous dit que les stratèges de cette mouvance, spécialement jésuites, s’apprêtent à pousser l’un d’eux vers l’élection au Siège de Pierre, laisse rêveur. On avance trois noms : Tagle, Hollerich, Roche. Mais la liste n’est pas exhaustive. Par exemple, pourrait être avancé le nom du tout nouveau cardinal africain Richard Kuuia Baawobr, 63 ans, supérieur général des Pères Blancs.

    Luis Antonio Tagle, le cardinal-qui-plaît-aux-jeunes

    Luis Antonio Tagle, Philippin, 65 ans, n’a certes pas une pensée d’une grande originalité, mais elle est délibérément progressiste. Il fut l’élève brillant des jésuites, et a obtenu ses grades théologiques à la Catholic University de Washington. Il a pris part aux travaux de L’Histoire de Vatican II, éditée par l’École de Bologne (Giuseppe Alberigo, Alberto Melloni), qui est typiquement une histoire « selon l’herméneutique de rupture ».

    Il est devenu le cardinal-archevêque de Manille des mains de Benoît XVI, qui se plaisait à élever des universitaires reconnus, fussent-ils partisans de « l’herméneutique de rupture ». Et le pontificat bergoglien en a fait un personnage de premier plan : en 2014 et en 2015, il était l’un des co-présidents des deux assemblées du Synode sur la Famille, faisant ces apparitions « jeunes » qu’il affectionne : c’est un « bon gars », dit-on de lui.

    Il n’a point besoin de tisser des réseaux : toutes les tendances de mouvement agissent pour lui. Le cardinal Rodriguez Maradiaga, du Honduras (du Conseil des cardinaux qui a préparé la fameuse réforme de la Curie), l’a propulsé au titre de « défenseur des marginalisés » à la présidence de Caritas Internationalis pour lui succéder.

    Donné comme un grand représentant de « de la pensée théologique asiatique », le 8 décembre 2019, il était nommé préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples. La réforme de la Curie a regroupé en un seul dicastère cette Congrégation et le Conseil pontifical pour la nouvelle Évangélisation. Nommé Pro-Préfet d’une de ses deux sections, il y a été comme posé comme sur un piédestal. Pro-Préfet seulement parce que le pape, pour signifier la prééminence de ce Dicastère, en est le Préfet, de même qu’avant le Concile les papes, maîtres de la doctrine, étaient eux-mêmes Préfets du Saint-Office.

    Mais les responsabilités romaines et l’atmosphère plus que tendue du monde curial actuel ont montré les limites de Tagle et affecté sa santé : il a été victime du fameux syndrome d’épuisement professionnel, d’un burn-out. Souriant et énigmatique, il reste cependant « en réserve ».

    Jean-Claude Hollerich, le cardinal synodal

    Le cardinal Hollerich, Luxembourgeois, 64 ans, est, pour sa part, plus que l’ami des jésuites, il est jésuite. Ordonné en 1990, il fut intégré à la province jésuite du Japon, dont il connaît la langue et la culture (il a enseigné à l’université Sophia de Tokyo). Archevêque ratzinguérien de Luxembourg en 2011, il est devenu cardinal bergoglien en 2019.

    Sandro Magister lui a réservé un article assassin : « Si le conclave souhaite un François bis, voici son nom et son programme »[1]. Il a été nommé en 2021 rapporteur général du grand synode pluriannuel sur la synodalité, lequel est en partie conçu comme un moyen de transaction avec les « excès » du Chemin synodal allemand. Il a eu ainsi l’occasion, en une série d’entretiens, de détailler une sorte de programme modéré.

    Il s’est opposé à la déclaration de l’avortement comme droit fondamental par le parlement européen, mais il comprend que l’on soit préoccupé par la dignité des femmes et pense que le discours de l’Église pour la défense de la vie n’est plus audible et qu’il faut trouver d’autres voies. Lesquelles ? Il n’en dit rien. Il souhaite, « après mûre réflexion », qu’on ordonne des hommes mariés parmi des viri probati, ce qui permettrait de solutionner, croit-il, la crise des vocationsIl ne juge pas utile que des femmes soient ordonnées, dans la mesure où la reconnaissance des virtualités du sacerdoce commun des baptisés leur permettra d’exercer de nombreux rôles d’importance. Concrètement, il fait sienne la mesure de transaction qui est dans l’air du temps : les femmes n’ont pas à consacrer l’Eucharistie, mais on peut leur confier l’homélie.

    Et surtout : « Nous devons changer notre façon de voir la sexualité ». En effet : « « Les positions de l’Église sur le caractère peccamineux des relations homosexuelles sont erronées. Je crois que les fondements sociologiques et scientifiques de cette doctrine ne sont plus corrects. » Cela vaut a fortiori pour les divorcés « remariés » et même pour les protestants : « À Tokyo, je donnais la communion à tous ceux qui venaient à la messe. Je n’ai jamais refusé la communion à personne. Je partais du principe que si un protestant venait communier, c’est qu’il savait ce que les catholiques entendent par la communion, au moins autant que le savent les autres catholiques qui participent à la messe. » Mais d’ajouter : « Cependant, je ne concélébrerais pas avec un pasteur évangélique. » Ouf !

    Arthur Roche, le cardinal qui veut en finir avec la liturgie traditionnelle

    Le tout nouveau cardinal Arthur Roche, n’a pas l’envergure d’un personnage historique, ni ne cherche à l’être : l’Auream quisquis mediocritatem diligit, d’Horace, Quiconque aime la médiocrité dorée…, s’applique bien à sa personnalité. Mais ce grand humaniste a réussi à se glisser parmi les possibles post-François. Et il est devenu l’homme d’une idée : néantiser les adversaires de la réforme liturgique.

    Anglais du Yorkshire, 71 ans, il a dû sa nomination comme Secrétaire du Culte divin, en 2012, par Benoît XVI, au fait qu’il connaissait mieux que personne le dossier des traductions anglaises de la nouvelle liturgie (il avait présidé l’International Commission on English in the Liturgy, ICEL, le très libéral organisme de coordination entre les conférences épiscopales anglophones).

    Le nouveau pontificat advenu, il a participé activement à la mise en place par étapes de l’offensive contre la liturgie traditionnelle : motu proprio de 2019, qui supprimait la Commission Ecclesia Dei ; lancement, en 2020, par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, auprès de l’ensemble des évêques de l’Église latine d’une enquête sur l’application du motu proprio Summorum Pontificum ; publication de Traditionis custodes, le 16 juillet 2021, accompagné d’une lettre du pape aux évêques annonçant clairement l’intention des rédacteurs : faire disparaître à terme l’ancienne lex orandi. Elle était mise sous la tutelle de la Congrégation pour le Culte divin et des Sacrements, en d’autres termes sous la tutelle d’Arthur Roche qui en était devenu Préfet.

    Et le 18 décembre 2021, par ses Responsa, des réponses à des questions censées avoir été posées à la Congrégation au sujet de Traditionis custodes, le Préfet Roche en rajoutait. Seul le missel traditionnel, et donc la célébration de l’Eucharistie, restait permis comme tolérance. Il interdisait l’usage des autres livres (rituel des sacrements et pontifical de l’évêque) et interdisait donc de célébrer traditionnellement tous les autres sacrements : baptêmes, pénitences, confirmations, mariages, extrêmes-onctions et ordinations. Théoriquement.

    Ou bien alors le bobo-cardinal Tolentino de Mendonça ?

    Le Catholic Herald, qui affirme avec assurance que la course du pré-conclave se joue actuellement entre Tagle le progressiste, Erdö le conservateur[2] et Matteo Zuppi, situé dans un centre indéfini[3], remarque cependant qu’une élection pontificale se fait aux deux tiers des voix et nécessite donc un large consensus. Du coup il avance un nouveau nom, celui du nouveau cardinal José Tolentino de Mendonça, qui serait « le genre de figure acceptable pour toutes les factions et capable d’attirer un large soutien parmi elles.[4] » Portugais de Madère, bientôt 57 ans, bibliste de formation, il a essentiellement eu une carrière académique et est devenu archiviste et bibliothécaire de l’Église romaine en 2018, bien que de compétences d’archiviste et de paléographe légères. Invité, la même année, à prêcher la retraite de carême de la Curie, il a été créé cardinal l’année suivante et, à l’occasion de la tout récente réforme de la Curie, il est devenu Préfet du Dicastère pour la Culture et l’Éducation.

    Il est déjà l’auteur d’une œuvre très conséquente de poésie, théâtre, essais, prières, qui lui a valu une collection de prix littéraires. Poète blasé, coqueluche des salons de Lisbonne et de l’intelligentsia lusitanienne catho, il a été désigné en 2019 personnalité portugaise de l’année par l’hebdomadaire Expresso.

    José de Mendonça, comme il se doit, est bergoglien : « Nous vivons au milieu de la ville, dans cet espace plein de frontières et plein de murs invisibles et de blocages existentiels […] Que les chrétiens soient remariés, blessés par des expériences conjugales naufragées, ou par la réalité de nouvelles familles, ou des homosexuels, ils doivent trouver dans l’Église un espace d’écoute, d’accueil et de miséricorde.[5] »

    Il est plus que bergoglien même, car il est très lié avec la Sœur Teresa Forcades, bénédictine de Montserrat, féministe convaincue : « Accepter l’avortement comme un mal mineur n’entre pas en contradiction avec le Dieu chrétien »[6]. Elle est pro-contraception, pro-ordination des femmes, et parcourt le monde pour répandre ses idées : « Je crois que sur le thème de l’acceptation de l’homosexualité ou des minorités sexuelles en général dans l’Église, le pape François n’a pas promu des changements doctrinaux mais l’atmosphère dans l’Église a changé. […] Je peux parler pour moi et pour d’autres compagnes qui travaillent pour une inclusion pleine de l’homosexualité dans l’Église[7]. » Le cardinal poète a donné une préface très élogieuse à son livre, La théologie féministe dans l’histoire[8].

    Qui vivra, verra. À bien des reprises et de bien des manières Dieu jadis a envoyé des fléaux pour punir les péchés des chrétiens. Lui seul sait ce qu’il veut permettre demain.

    Don Pio Pace


    [1] Si le conclave souhaite un François bis, voici son nom et son programme | Diakonos.be.
    [2] Péter Erdő, 70 ans archevêque d’Esztergom-Budapest et primat de Hongrie.
    [3] La candidature Zuppi, 67 ans, est plombée du côté conservateur par le fait qu’il a préfacé l’édition italienne du livre du P. James Martin, sj, rédacteur en chef de la revue jésuite America, Un ponte da costruire. Una relazione nuova tra Chiesa e persone LGBT (Marcianum Press, 2018). Dans ce type de littérature on ne dit jamais clairement que celui qui demande les sacrements doit avoir cessé, pour les recevoir, d’être installé dans une situation publique de péché. Certes, la préface propose, quant à elle, « une savante pédagogie de la gradualité ». Réserve insuffisamment claire, disent les conservateurs, pour faire espérer un enseignement moral irréprochable.
    [4] Enter Cardinal Mendonça, newly-promoted love poet and possible future Pope – Catholic Herald.
    [5] Radio Renascença, 22 décembre 2016.
    [6] TV5, 11 mars 2016.
    [7] Médias-Presse-Info, 18 octobre 2019.
    [8] La teologia feminista en la història, Fragmenta Editorial, 2007.

  • Le Synode pataugeant au milieu de la synodalité : le pape prolonge le processus de réforme d'un an au milieu de l'apathie et des critiques

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    Par NICOLE WINFIELD aujourd'hui via  « il Sismographo » :

    1000.jpeg« ROME (AP) – Le pape François a décidé de prolonger d'un an une longue consultation mondiale des catholiques ordinaires sur l'avenir de l'Église catholique, au milieu d'une participation limitée des laïcs et d'une résistance apparente à ses réformes de la part de la hiérarchie.

    François a annoncé dimanche que le rassemblement des évêques prévu en 2023 se déroulerait désormais en deux étapes - une session en octobre 2023 et une seconde en octobre 2024 - pour laisser plus de temps pour trouver une voie à suivre.

    En 2021, François a officiellement ouvert un processus de consultation de deux ans sur le thème de la « synodalité », ou une structure plus décentralisée de l'Église avec les laïcs ayant un rôle plus important. Le processus fait partie de l'objectif à long terme de François de rendre l'Église plus inclusive, participative et réactive aux problèmes du monde réel auxquels sont confrontés les catholiques ordinaires.

    Dans le cadre du processus, le Vatican a demandé aux diocèses, aux ordres religieux et à d'autres groupes catholiques de se lancer dans des séances d'écoute locales afin que les catholiques ordinaires puissent parler de leurs besoins et de leurs espoirs pour l'Église. Les conférences épiscopales du mois d'août ont rendu compte des résultats, et un comité d'organisation s'est récemment réuni près de Rome et a achevé un document de synthèse.

    Mais plusieurs diocèses et conférences épiscopales ont signalé une participation minimale. La Conférence des évêques catholiques des États-Unis, par exemple, a signalé que 700 000 personnes avaient participé à la consultation, dans un pays de 66,8 millions de catholiques. De nombreux pays européens ont également signalé des taux de participation inférieurs à 10 %. »

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  • « La mort attendra, la vie est toujours là et elle est belle, que ce soit debout, assis, avec ou sans jambes »

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    De gènéthique.org :

    Charcot ou la vie, il faut choisir – Gwenaël Bernard

    14 octobre 2022

    Bibliographie

    « La mort attendra, la vie est toujours là et elle est belle, que ce soit debout, assis, avec ou sans jambes ».

    A travers un témoignage plein d’espérance, Gwenaël Bernard livre une véritable leçon de vie sur le handicap. Diagnostiqué de la maladie de Charcot en juin 2011, alors qu’il n’a que 30 ans, il fait face tour à tour au pessimisme des médecins qui lui prédisent une espérance de vie de 2 ou 3 ans, et au regard insistant des autres. Au début, il cache sa maladie, puis il décide d’apprendre à vivre avec. « Je suis malade mais pas encore mort ; ne m’enterrez pas trop vite ».

    Malgré cette maladie dégénérative, il parcourt le monde avec sa famille, joue avec ses enfants, reçoit des amis. Il se bat pour vivre car « accepter [son handicap] c’est recommencer à vivre ».

    Dans ce récit plein d’humour, d’optimisme et de joie de vivre, il souhaite prouver que « même en chaise roulante ou appuyé sur des béquilles, sans bras, sans voix, avec une différence physique même majeure, la vie peut être belle et vaut la peine d’être vécue ». Il veut éveiller les consciences, sensibiliser au handicap, faire sortir les personnes handicapées et éduquer le regard des autres.

    Un témoignage plein d’espérance face à une maladie qui paralyse.

    Editions : L’Harmattan

    Date de parution : 20/06/2022

    Nombre de pages : 186

  • Le Cardinal Mindszenty ou la vertu de l'héroïsme chrétien en action

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    De Daniel J. Mahoney sur le Catholic World Report :

    Le Cardinal Mindszenty et la vertu de l'héroïsme chrétien en action

    Victime de l'histoire" de l'historienne hongroise Margit Balogh : Le cardinal Mindszenty est une biographie approfondie, judicieuse et sympathique d'un témoin loyal de la foi et d'un défenseur infatigable de la liberté et de la dignité humaine à l'ère du totalitarisme.

    14 octobre 2022


    De nombreuses voix dans l'Église contemporaine appellent les chrétiens à "accompagner" et à "dialoguer" avec ceux qui sont opposés au message et à l'éthique de l'Évangile. Trop souvent, cela devient un accommodement avec l'esprit du temps. Cela implique de faire cause commune avec une politique progressiste qui confond la justice sociale avec l'étatisme et le collectivisme socialiste ; un flirt avec des idéologies inhumaines, du marxisme à la théorie du genre, qui se moque de l'Imago Dei ; et la confusion du grand don qu'est la conscience morale avec ce que C.S. Lewis appelait "le poison du subjectivisme". Au lieu d'une fidélité inébranlable aux vertus cardinales de courage, de tempérance, de prudence et de justice et aux vertus théologales de foi, d'espérance et d'amour, nous constatons un désir inquiétant de la part de nombreux chrétiens, y compris ceux qui occupent des postes de grande autorité dans l'Église, de réduire la foi à un message moral humanitaire et à ce que le pape Benoît XVI a appelé "la dictature du relativisme".

    Lire la suite