Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Fatima : soeur Lucie se rapproche de la béatification

    IMPRIMER

    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    La Sœur Lucie de Fatima se rapproche de la béatification

    18 oct. 2022

    La cause de béatification de Sœur Lucia dos Santos, l'aînée des enfants témoins des apparitions de Fatima, a fait un pas en avant. 

    Lors d'une réunion au Vatican, les postulateurs de la cause de Lucia ont soumis au Dicastère pour les Causes des Saints le document "positio" contenant des témoignages et des informations détaillant ses vertus héroïques.

    Le père Carlos Cabecinhas, recteur du sanctuaire de Fatima, a annoncé cette mise à jour à l'occasion de l'anniversaire, le 13 octobre, du Miracle du Soleil, la dernière apparition mariale à Fatima en 1917.

    La "Positio sur la vie, les vertus et la réputation de sainteté de Sœur Lucia de Jesus dos Santos" va maintenant être examinée par neuf théologiens. Si les preuves de sa vertu héroïque sont confirmées par le bureau des saints du Vatican et que le pape François décide de promulguer un décret, Sœur Lucia sera désignée comme vénérable dans l'Église catholique.

    Le pape François a canonisé les deux autres voyants de Fatima, Jacinta et Francisco Marto, en 2017. Les deux enfants bergers, décédés respectivement à l'âge de 10 et 11 ans, sont les plus jeunes saints non-martyrs de l'histoire de l'Église. 

    Lucie, qui avait 10 ans au moment des apparitions mariales de 1917, a survécu aux autres voyants pendant des décennies, jusqu'à l'âge de 97 ans.

    Elle a passé les 50 dernières années de sa vie dans un couvent de carmélites à Coimbra, au Portugal. Seule visionnaire de Fatima à avoir pu entendre la Vierge Marie parler lors de la série d'apparitions de Fatima, ses mémoires ont fourni un compte rendu important du message de Fatima.

    "À un moment donné, il n'y a pas de récit de Fatima sans le récit de Lucie. Je ne peux pas imaginer Fatima tel qu'il est sans que Lucie en ait rendu compte, à travers ses écrits plus ou moins connus", a déclaré José Rui Teixeira, biographe de Lucie, lors d'un événement virtuel organisé ce mois-ci à l'occasion de l'anniversaire de Fatima. 

    M. Teixeira, qui a contribué à la compilation de documents pour la cause de la sainteté de Lucie, a déclaré que sa bibliographie contenait près de 4 000 références.

    La cause de canonisation de Lucie a été ouverte en 2008, trois ans après sa mort, après que le pape Benoît XVI a accordé une dispense de la période d'attente habituellement requise de cinq ans. Plus de 15 000 lettres, témoignages et autres documents ont été recueillis au cours de la phase diocésaine de sa cause, qui s'est achevée en 2017.

    Dans sa dernière mise à jour sur la cause de Lucie, Cabecinhas a déclaré : "Prions pour la cause de béatification et de canonisation de Sœur Lucie". 

    "Confions nos intentions et nos besoins à son intercession avec la même confiance avec laquelle les pèlerins d'il y a 100 ans lui présentaient leurs demandes pour qu'elle les transmette à la Vierge."

    Courtney Mares est correspondante à Rome pour la Catholic News Agency. Diplômée de l'université de Harvard, elle a travaillé dans des bureaux de presse sur trois continents et a reçu la bourse Gardner pour son travail avec les réfugiés nord-coréens.

  • Les promesses d'un président sénile

    IMPRIMER

    De kath.net/news :

    "JE SUIS DÉSOLÉ!" Le président américain sénile Joe Biden fait de tuer l'enfant à naître sa première priorité !

    19 octobre 2022

    Le président américain "catholique" ignore les priorités de vote des citoyens américains, veut se battre pour les couples mariés dans leurs chambres et dit ensuite "Merci, je suis désolé" à la fin d'un discours fou en faveur de l'avortement

    Washington DC (kath.net)

    Trois semaines avant les importantes élections au Congrès aux États-Unis, le président américain officiellement catholique, Joe Biden, a fait du meurtre d'enfants à naître un enjeu central de sa campagne et a déclaré que son parti réintroduirait le droit de tuer dans tout le pays si les démocrates obtiennent une majorité dans l'élection. "Si nous le faisons, alors c'est ma promesse à vous et au peuple américain : la première loi que j'enverrai au Congrès sera Roe v. Wade." Depuis l'annulation de la décision historique nationale "Roe v. Wade" par la Cour suprême des États-Unis, de nombreux États américains ont imposé des restrictions sur le meurtre jusqu'à la naissance, ce que les démocrates américains. Le discours d'hier a de nouveau montré que Biden ne sait manifestement plus exactement ce qu'il dit. Alors il a d'abord dit qu'il se battra dur pour les couples mariés dans leurs chambres. À la fin de son discours sur l'avortement, il a dit "Merci, je suis désolé".

    Cependant, la plupart des sondages américains montrent clairement que les électeurs américains ont actuellement des préoccupations différentes de Biden et que les problèmes économiques et les problèmes de sécurité intérieure sont nettement plus importants pour la plupart des électeurs et que les démocrates sont très susceptibles de perdre la Chambre des représentants américaine. C'est plus serré au Sénat, puisque seulement 1/3 des sièges y sont élus et cette fois les démocrates ont théoriquement une bonne position de départ en raison de la constellation de sièges au Sénat en lice. Mais là aussi, la plateforme américaine "Realclearpolitics" prédit que les Républicains pourraient gagner 2 sièges et ainsi remporter la majorité. Avec une perte des deux chambres, Biden serait de facto l'histoire à partir de janvier et ne pourrait pas faire passer un seul projet.

  • Une civilisation dans laquelle s’opposeront des maîtres riches et puissants et des esclaves déshumanisés puis sous-humanisés

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    « Le XXIe siècle sera celui de la réification »

    18 octobre 2022
     

    Dans un entretien pour le journal Le Figaro, Luc Ferry et Michel Onfray débattent de la question du transhumanisme.

    « Gestation pour autrui, location de l’utérus, vente d’enfants, achat des ovocytes, procréation médicalement assistée, projet d’interruption médicale de grossesse portée à neuf mois » : pour Michel Onfray, le constat est clair. « On peut dire dès à présent que le XXIe siècle sera celui de la réification, c’est-à-dire celui de la transformation de tout en chose et en objet afin que tout puisse se vendre, se louer, s’échanger ». Une fois le monde devenu « un vaste supermarché répandu en arborescence », c’est le transhumanisme qui va lui « donner son sens ». C’est-à-dire « vivre plus longtemps, jouir plus longtemps, consommer plus longtemps, et ce dans une civilisation dans laquelle s’opposeront des maîtres riches et puissants et des esclaves déshumanisés puis sous-humanisés », prévient-il.

    Post-humanisme vs. transhumanisme

    Luc Ferry veut distinguer le transhumanisme du post-humanisme. « Le post-humanisme, c’est le projet de fabriquer une post-humanité, définit-il, des machines dotées d’une intelligence artificielle forte, qui auraient les caractéristiques de l’être humain la conscience de soi et des émotions ».

    Mais pour Michel Onfray, le transhumanisme n’est que le « cheval de Troie ». « Au départ, ils disent leur souhait de faire marcher les tétraplégiques avec des exosquelettes, puis on s’aperçoit qu’ainsi ils fabriquent des cyborgs », affirme-t-il. Ou bien que, pour vaincre la maladie d’Alzheimer, les chercheurs s’intéressent à « numériser la mémoire afin de transférer un certain nombre d’informations dans le cerveau d’un tiers ». Sous couvert d’une « bonne intention de départ », c’est « l’Homme Nouveau, un homme augmenté », qui est recherché. Finalement, « le posthumanisme est l’horizon de la réification et le transhumanisme, l’instrument de sa réalisation », pointe Michel Onfray.

    Le transhumanisme à l’heure de la légalisation de l’euthanasie

    Luc Ferry note toutefois un paradoxe : « Nous avons d’un côté les petits génies de la Silicon Valley, qui réfléchissent à prolonger la vie, et de l’autre côté, nous débattons, notamment en France, de l’euthanasie ». « Ce paradoxe ne montre-t-il pas le dérèglement de notre civilisation ? », interroge-t-il.

    D’autant que « la demande de mort peut recouvrir une demande d’amour à laquelle je trouve indigne de répondre par la mort », affirme le philosophe.

    Source : Le Figaro, Alexandre Devecchio (14/10/2022)

  • L'inquiétante dérive de l'Académie pontificale pour la vie

    IMPRIMER

    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Défenseurs de la vie mais avorteurs : des idées confuses au Vatican

    19-10-2022

    Les nouvelles nominations à l'Académie pontificale pour la vie - voir l'entrée de l'économiste Marianna Mazzucato - confirment la "ligne Paglia" d'ouverture à des experts dans des domaines importants mais de principe pro-avortement. Et les voix les plus fidèles à l'identité originelle de l'Académie, et donc critiques de la direction actuelle, sont purgées.

    Purge du Conseil d'administration des personnalités liées aux racines de l'Académie pontificale pour la vie (PAV) et inclusion parmi les membres ordinaires d'autres personnalités qui n'ont rien à voir avec la défense de la vie. Ainsi, la "nouvelle" Académie Pontificale pour la Vie coupe encore plus les ponts avec le passé et crée un curieux antagonisme avec le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie.

    Les nouvelles nominations, annoncées le 15 octobre, ont fait du bruit surtout en raison de la présence parmi les membres ordinaires de l'économiste italo-américaine Marianna Mazzucato, décrite comme athée, pro-avortement et liée au Forum économique de Davos. Mais les rendez-vous les plus sérieux pour l'avenir de l'Académie pontificale pour la vie sont autres. Bien sûr, le scandale de la nomination de Mazzucato est compréhensible, étant donné le curriculum de l'économiste ; mais depuis que Monseigneur Vincenzo Paglia a pris la direction de l'APV, être contre l'avortement, la contraception, l'insémination artificielle et l'euthanasie n'est plus une condition pour siéger dans l'organisme créé par Jean-Paul II pour défendre la vie.

    Si, dans cette nouvelle conception, la défense de la vie a élargi ses frontières pour englober désormais tout ce qui concerne la vie humaine - de la migration à la défense de l'environnement - le lien profond entre la défense de la vie, de la conception à la mort naturelle, et le respect de la dignité humaine dans toutes les autres circonstances de la vie a pratiquement disparu. Il est ainsi devenu possible de nommer des personnalités pro-avortement au sein de l'APV au nom de leur expertise dans certains domaines spécifiques.

    Déjà les premières nominations de l'administration Paglia, effectuées en 2017, avaient soulevé de fortes réactions ; aujourd'hui, avec la nomination de Mazzucato, le même chemin est poursuivi. Dans ce cas, nous avons une économiste de renommée internationale, qui a également été conseillère économique du Premier ministre de l'époque, Giuseppe Conte, très proche du président du Forum économique de Davos (WEF, World Economic Forum), et donc une théoricienne de la Great Reset ainsi que de la transition écologique (l'un de ses récents tweets appelait à un " verrouillage climatique "). Dans ses livres et ses essais, elle plaide avec force pour un État entrepreneurial.

    Le pape François l'apprécie pour ses thèses en faveur de ce que l'on appelle le "capitalisme inclusif". Elle a d'ailleurs été l'un des protagonistes de la récente réunion d'Assise sur l'"économie de François", en dirigeant un séminaire sur la finance. Mais elle circule déjà depuis un moment dans les milieux catholiques, à tel point qu'elle a également été invitée à la Rencontre de Rimini en 2020. Il n'est donc pas surprenant, compte tenu des antécédents d'autres gourous laïcs et athées qui ont fait la loi au Vatican, qu'à un moment donné, Mazzucato ait également été glissé dans un organisme dépendant du Saint-Siège.

    Mais pourquoi l'APV ? Qu'est-ce qu'un économiste et le discours sur le capitalisme ont à voir avec les questions de vie ? Mazzucato fait également partie des contributeurs à l'Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable, et Monseigneur Paglia pense manifestement que ses principes sur l'économie inclusive sont utiles pour montrer la voie à une redistribution des ressources de santé en faveur des pays pauvres.

    Mais la question demeure : comment est-il possible de penser que le droit à l'avortement (un tweet de Mazzucato mettait en cause la décision de la Cour suprême américaine annulant Roe vs. Wade) peut être concilié avec des politiques pro-vie dans des secteurs spécifiques, notamment les soins de santé ?

    Une question que d'autres membres de l'APV se sont probablement posée ces dernières années. C'est ainsi que les voix les plus critiques à l'égard de la gestion de Paglia ont disparu du nouveau conseil d'administration, tandis que Monseigneur Alberto Germán Bochatey, évêque auxiliaire de La Plata (Argentine), a été écarté des membres ordinaires. Bochatey est un grand expert en bioéthique, disciple du Cardinal Elio Sgreccia qui a été à la tête de l'APV pendant 14 ans. N'a pas non plus été renouvelé comme membre ordinaire Alain Lejeune, professeur de droit pharmaceutique, lui aussi fidèle à l'héritage du cardinal Sgreccia.

    Mais pour en revenir au Conseil de direction, le pape François a viré les personnalités qui avaient le plus contesté la "ligne Paglia" ces dernières années : le professeur Adriano Pessina, directeur du Centre de bioéthique de l'Université catholique de Milan, et le Dr Monica Lopez Barahona, présidente de la délégation espagnole de la Fondation Jérôme Lejeune et directrice de la Chaire de bioéthique Jérôme Lejeune à Madrid. Tous deux restent des membres ordinaires. (...)

    En tout cas, la signification des exclusions est claire : en ce qui concerne Monseigneur Paglia, ils s'étaient plaints à plusieurs reprises de la manière autoritaire de procéder, prenant des initiatives et des positions qui n'étaient pas partagées par le Conseil de direction ou dont le Conseil de direction n'avait pas connaissance. Et ils étaient évidemment en désaccord avec les nouvelles orientations et ouvertures sur les questions de bioéthique - telles que les récentes sur la contraception, la F.I.V. et l'euthanasie - qui bouleversent les critères de la théologie morale.

    Les nouvelles nominations marquent donc une nouvelle accélération vers une conception réduite de la vie et de sa valeur, qui éloigne également l'Académie Pontificale pour la Vie de la ligne du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, qui - bien qu'avec toutes ses limites - maintient l'approche traditionnelle, comme le démontre le récent document pour la préparation des fiancés au mariage. Encore une autre contradiction dans ce pontificat.

  • Le pape nomme Mariana Mazzucato, économiste pro-Agenda 2030 et pro-avortement, membre de l'Académie pontificale pour la vie

    IMPRIMER

    D'Infocatolica.com et de Riposte catholique :

    Le pape nomme Mariana Mazzucato, économiste pro-Agenda 2030 et pro-avortement, membre de l'Académie pontificale pour la vie

    Le Pape a nommé de nouveaux membres ordinaires et membres du conseil d'administration de l'Académie pontificale pour la vie. Parmi les premiers, l'économiste italo-américaine Mariana Mazzucato, partisane des objectifs de développement durable et de l'Agenda 2030, a récemment fait l'éloge du discours pro-avortement d'une présentatrice de télévision américain.

    17/10/22

    Le Saint-Siège a rendu publiques les nominations suivantes à l'Académie pontificale pour la vie

    Nomination des membres du Conseil d'administration de l'Académie pontificale pour la vie

    Le Saint-Père a nommé les membres du Conseil d'administration de l'Académie pontificale pour la vie : Son Excellence Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield (Canada) ; le Révérend Mgr Philippe Bordeyne, doyen de l'Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille ; le Révérend Recteur de l'Université Saint-Thomas d'Aquin et Directeur du Centre de recherche biomoléculaire Pietro Annigoni à Ouagadougou (Burkina Faso) ; le Révérend Dr. Margarita Bofarull Buñuel, R.S.C.J., professeur de théologie morale à l'Universidad Centroamericana José Simeón Cañas à Antiguo Cuscatlán (El Salvador) ; Ch.ma Prof. Laura Palazzani, professeur de philosophie du droit à la Libera Università Maria Santissima Assunta à Rome (Italie).

    Nomination des membres ordinaires de l'Académie pontificale pour la vie

    Le Saint-Père a nommé membres ordinaires de l'Académie pontificale pour la vie Son Excellence Monseigneur Carlos Gustavo Castillo Mattasoglio (archevêque de Lima), le Révérend Père Humberto Miguel Yáñez Molina, S.I.,. Carlos Centeno Cortés, Roberto Dell'Oro, Federico de Montalvo Jääskeläinen, Paolo de Tarso Ramos Ribeiro, Mariana Mazzucato, Saad Al-Din Mosaad Helaly, John N. Nkengasong, Jean Marie Okwo-Bele, Stephan Werner Sahm, Martha Margarita Luz Tarasco Michel, Sheila Dinotshe Tlou et Krzysztof Wiak.

    Mariana Mazzucato, économiste, est l'une des forces motrices des Objectifs de développement durable qui font partie de l'Agenda 2030 et du Nouvel ordre mondial. En août 2019, elle a publié dans le magazine Nature, avec d'autres personnalités de la durabilité, l'article "Six transformations pour atteindre les Objectifs de développement durable", une étude stratégique pour comprendre ce qu'est l'Agenda 2030.

    Et en juin de cette année, elle a fait l'éloge sur Twitter du discours d'une présentatrice de télévision américain pro-avortement qui critiquait le rôle du christianisme et des chrétiens dans la vie politique en ces termes :

    « Je me fiche que vous soyez chrétien, je me fiche de ce que dit la Bible, j’ai l’impression que c’est un spectacle de clowns assis là à essayer de déchiffrer ce que votre petit livre mythique a à dire sur ces questions politiques très réelles. Je ne crois pas au christianisme, ce qui signifie que vous n’avez pas à dicter la façon dont je vis ma vie en fonction de votre religion, je me fiche de ce que dit la Bible… Je me fiche de votre foutue religion. »

    En août 2019, elle a publié dans le magazine Nature l’article « Six transformations pour atteindre les Objectifs de développement durable », une étude stratégique pour comprendre ce qu’est l’Agenda 2030. Parmi ces transformations, les standards de la « santé reproductive », donc la contraception et l’avortement.

    Enfin, elle est considérée comme une des têtes pensantes des socialistes démocrates des Etats-Unis. Elle a notamment participé à la campagne de Bernie Sanders.

  • Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

    IMPRIMER

    Lu sur le site web "

    Mukwege SONGBI2QVZFDVF7AQMVN7VVEEE-690x450.jpgLa Libre Afrique" ce 18 octobre 2022 :

    « Vous avez des outils diplomatiques, économiques et militaires qui peuvent arrêter cette souffrance ». Le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, a plaidé mercredi devant la commission des Relations extérieures de la Chambre pour que la Belgique fasse des propositions au niveau international, tant au sein de l’UE que de l’ONU, afin de faire cesser la guerre qui endeuille l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) depuis 25 ans. Il a appelé la Belgique à soutenir la mise en place d’un tribunal pénal international. Le Prix Nobel de la Paix a ainsi appelé à lutter contre « la culture de l’impunité », encourageant la Belgique à mettre en place une conférence internationale en faveur de la mise en place d’une « justice transitionnelle », évoquant le « droit des Congolais à la justice, la vérité et la garantie de non-répétition des atrocités commises ces 25 dernières années et qui se poursuivent aujourd’hui. » À ce titre, le Dr Mukwege a dit encourager la résolution déposée par Ecolo-Groen visant à demander un tribunal pénal spécial pour poursuivre les crimes contre l’humanité.

    « J’invite aussi les députés à soutenir l’initiative des députés de la RDC visant à identifier et sécuriser les sites des massacres afin que des équipes d’enquêteurs internationaux soient déployés pour exhumer nombreuses fosses communes et prélever les éléments de preuves de crime de guerre, de crime contre l’humanité, voire de crime de génocide », a-t-il ajouté.

    Prenant au mot le discours prononcé en septembre par le Premier ministre Alexander De Croo devant l’assemblée générale des Nations unies, le gynécologue et militant des droits humains a aussi appelé à « repenser la mission des Nations Unies » (Monusco) sur place. À ses yeux, celle-ci devrait se concentrer à aider la RDC à réformer son armée afin qu’elle puisse assurer la sécurité des biens et des personnes.

    Le Dr Mukwege a également appelé à « appuyer notre gouvernement en vue d’une une bonne gouvernance du secteur minier. « Le pourrissement de la situation s’explique par le fait que l’on ne s’est jamais attaqué aux causes structurelles : l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles. » « Les directives sur le devoir de diligence, la traçabilité, la certification des diamants sont des initiatives vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes. Ces textes ne sont pas contraignants à tous les maillons de la chaîne », a-t-il relevé, citant le cas de la Chine.

    Enfin, le gynécologue a appelé la communauté internationale à soutenir « un processus électoral digne d’une démocratie » en RDC. Il a aussi plaidé pour l’isolement diplomatique du Rwanda. Selon lui, il existe une « similarité entre l’agression russe en Ukraine et l’agression rwandaise en RDC. »

    Denis Mukwege a dénoncé le manque d’intérêt « politique, humanitaire et médiatique » à propos de ce conflit. Il faut « mettre fin à l’indignation sélective et à la politique du double standard qui mine la crédibilité et la force du droit international. »

    Réf. Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

  • 18 octobre 2022 : 1 million d'enfants prient le chapelet pour l'union et la paix

    IMPRIMER

    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED France) :

    AED
    18 octobre 2022 :
    1 million d'enfants prient le chapelet pour l'union et la paix

    Photo : ces enfants ukrainiens prient le chapelet dans un abri d'Ivano-Frankivsk

    Photo : ces enfants ukrainiens prient le chapelet dans un abri d'Ivano-Frankivsk

    Le mardi 18 octobre 2022, l’AED vous invite comme chaque année à prier le chapelet pour la paix avec les enfants du monde entier. Cette campagne de prière mondiale s’appuie sur la demande de Notre Dame de Fatima aux petits bergers, certaine que la prière enfantine et confiante du chapelet peut véritablement changer le monde, vaincre le mal et apporter la paix.

    L’idée du chapelet des enfants est née en 2005 à Caracas au Venezuela. Alors que plusieurs enfants priaient le chapelet dans un oratoire dédié à la Vierge Marie, quelques unes des femmes sur place ont fortement ressenti la présence de la Sainte Vierge. Le Dès lors, la campagne s’est rapidement répandue dans le monde. L’AED soutient le projet depuis 2008 et a repris l’organisation de l’événement au niveau mondial. Chaque année, des centaines de milliers d’enfants répondent à l’appel.

    Pour cette année 2022, « nous voudrions confier tout particulièrement les pays où règnent la guerre, la violence et la grande détresse, comme l’Ukraine, le Proche-Orient, le Nigeria, la zone sahélienne de l’Afrique et partout où les peuples ne peuvent pas vivre en liberté » précise le cardinal Piacenza, président international de l’AED. Il insiste : « Marie veut que notre terre devienne pour tous un foyer où règne l’amour de Dieu et où plus personne n’ait à souffrir de la peur et de la détresse. »
     
    Concrètement : certains groupes prieront un chapelet entier, d'autres une dizaine, il est aussi possible d'y joindre une catéchèse sur le chapelet. 
     
    Participons nombreux à cette belle action de prière !
     
    L’AED vous fournit un livret contenant des méditations adaptées aux enfants sur les mystères du chapelet et une consécration à Marie. Vous avez aussi la possibilité de vous inscrire sur une carte mondiale interactive qui permet de visualiser en direct le nombre de participants à cette campagne de prière.

    Participer à la campagne de prière

    « Si un million d’enfants prient le chapelet, le monde changera. » Padre Pio
    Ayons confiance dans la force de la prière des enfants !

     

  • Ursula von der Leyen considère-t-elle que le gaz de Bakou justifie de se taire face à l’horreur?

    IMPRIMER

    De Simon Abkarian sur le site du Figaro via artofuss :

    Simon Abkarian: «Madame Ursula von der Leyen, le gaz de Bakou justifie-t-il de se taire face à l’horreur?»

    13/10/2022

    TRIBUNE – Le cinéaste, comédien et metteur en scène, Français d’origine arménienne, dénonce les actes de barbarie perpétrés par des soldats azéris sur des soldats arméniens faits prisonniers, atrocités filmées par leurs auteurs avec leurs téléphones portables et diffusées sur internet. L’artiste proteste contre l’attitude des dirigeants européens qui détournent les yeux et ménagent l’Azerbaïdjan d’Aliyev en raison de la crise de l’énergie.

    Chère Madame, les artistes ne peuvent rester sourds aux fracas du monde. Comme vous, qui occupez le poste prestigieux de présidente de la Commission européenne, nous sommes tenus, à notre manière, de dire si possible l’origine de ses convulsions afin de le soulager autant que nous le pouvons. Un cinéaste ou une cinéaste qui filme des scènes de violence s’interroge forcément sur la forme et le fond. Il lui faut en saisir la source, pour ensuite la transposer à l’écran. Se posent alors les questions de l’écriture, du filmage, de la lumière, du son, de la valeur du cadre de la justesse des actrices et des acteurs. Comment transposer l’horreur? Lorsque les soldats de l’armée régulière azerbaïdjanaise violent, mutilent et démembrent Gayané Abgaryan, la soldate arménienne, ils ne se posent pas la question de la valeur du plan, ni de la lumière, ni du cadre, ni de l’impact de leurs «images». Ils ne se posent aucune question d’ailleurs.

    Un soldat filme. Il a le soleil dans le dos. Son ombre se projette sur le cadavre couché et mutilé de Gayané. Les bras de la soldate sont entravés dans sa vareuse au-dessus de sa tête. On ne voit pas ses mains. Torse nu, on dirait une prêtresse qui se cambre en brandissant un calice invisible vers d’antiques dieux. Des écritures au feutre noir souillent sa peau blanche. Un caillou est enfoncé dans l’orbite de son œil gauche, sûrement parce qu’il osait les prendre pour cible. L’ombre du «caméraman» s’éloigne, élargit le plan, se promène sur d’autres cadavres. Cette fois ce sont des hommes, des militaires arméniens. Ils sont méconnaissables. C’est un Golgotha. Puis l’homme qui filme revient sur le cadavre de Gayané qu’il semble affectionner. Elle est la «pièce maîtresse» de cette œuvre macabre. Sa peau de marbre irradie ce triste spectacle.

    À lire aussi : Arménie: un peuple en danger de mort

    Un léger coup de botte fait bouger ses seins dénudés. Dans sa bouche dépasse un doigt qui se termine par un ongle manucuré, rose pâle. Le sien, celui de Gayané. Où sont les autres? Sous la vareuse? Ce doigt manucuré enfoncé dans sa bouche, était-ce celui qui appuyait sur la gâchette de son fusil de précision? Est-ce pour cela qu’ils l’ont coupé? Pour la punir?Gayané était tireuse d’élite. J’éteins la vidéo. Puis je me dis: «Pourquoi ses jambes sont-elles enterrées jusqu’à son vagin?». Je visionne de nouveau la vidéo, et je vois ce que je n’ai pas voulu voir la première fois. Ses jambes ne sont pas enterrées, mais ont été découpées à la hauteur de son bassin. Elles ne sont plus là, ses jambes. Une Vénus de Milo à l’envers, une «œuvre» contre nature. Pourquoi lui couper les jambes? J’essaie de comprendre. Est-ce parce qu’elle repoussait de ses pieds ses agresseurs, qui tentaient de la violer? Je m’imagine la taille de la lame qui mène à l’horrible scène puis je tombe sur le regard éperdu de Gayané et je renonce.

    Lire la suite

  • Le processus synodal a commencé de manière désastreuse en Allemagne (cardinal Pell)

    IMPRIMER

    Du cardinal Pell sur le National Catholic Register :

    (...) Les 21 conciles de l'histoire catholique sont des exemples de l'Esprit Saint à l'œuvre, de la Providence divine, malgré et à travers leurs insuffisances ainsi que par les bénéfices évidents qu'ils ont produits. Mais ils n'ont pas été tenus trop fréquemment. Les synodes ne doivent pas non plus devenir trop fréquents, devenir un concurrent de la prière, du culte et du service. Et l'histoire nous rappelle qu'il faut être prudent, ne pas nourrir de faux espoirs, ne pas déchaîner des forces qui peuvent échapper à notre contrôle. 

    Le processus synodal a commencé de manière désastreuse en Allemagne, et les choses vont empirer si nous n'avons pas bientôt des corrections papales efficaces, par exemple sur la moralité sexuelle chrétienne, les femmes prêtres, etc. Nous ne trouvons aucun précédent dans l'histoire catholique de la participation active d'ex-catholiques et d'anti-catholiques dans de tels organes. Seuls les Pères du Concile, presque exclusivement des évêques, pouvaient voter à Vatican II, et les observateurs étaient tous chrétiens. Le pape saint Paul VI a respecté l'autorité et l'indépendance des Pères du Concile, intervenant rarement alors qu'ils produisaient laborieusement leurs documents, établissaient un consensus, tout en restant pleinement respectueux du magistère et de la Tradition. Malgré tout ce soin et cette érudition, et en grande partie pour des raisons indépendantes de la volonté de l'Église, l'histoire post-conciliaire n'a pas été celle d'un succès glorieux. 

    Chaque synode doit être un synode catholique, lié par la Tradition apostolique, tout comme les conciles le sont. Permettre à de graves hérésies de se perpétuer sans être inquiétées, c'est miner et endommager l'unité de l'unique et véritable Église et, encore une fois, ce n'est pas cohérent avec l'appel de Gaudium et Spes à s'engager dans le monde moderne à la "lumière de l'Évangile", mais contraire à celui-ci. Il ne peut y avoir de pluralisme des doctrines importantes de la foi ou de la morale. Notre unité ne ressemble pas à celle d'une fédération anglicane lâche ou à celle des nombreuses Églises orthodoxes nationales.

    Certains catholiques allemands fidèles parlent déjà, non pas de la voie synodale, mais de la voie suicidaire. Nous devons travailler et prier pour qu'ils aient tort, pour qu'un tel désastre ne se produise nulle part dans l'Église du monde moderne. Le Pape Saint Paul VI a été juste et équitable et a bien guidé le Concile, créant un modèle bon et encourageant ; mais l'après-coup constitue un avertissement des puissantes forces hostiles qui nous entourent. 

    Le cardinal George Pell est un cardinal australien de l'Église qui a été préfet du Secrétariat à l'économie du Vatican entre 2014 et 2019 et membre du "conseil des cardinaux" entre 2013 et 2018.

  • Quand la Cour Européenne des Droits de l'Homme s’aligne sur les présupposés antichrétiens

    IMPRIMER

    De Blanche Streb sur aleteia.org :

    Au nom du débat public, la CEDH s’aligne sur les présupposés antichrétiens

    17/10/22

    Notre chroniqueuse Blanche Streb revient sur la condamnation de la France par la CEDH contre les Femen. S’attaquer aux symboles chrétiens, c’est oublier ce que les droits humains doivent au christianisme : la dignité inaliénable de la personne.

    Une Femen, les seins nus, les bras en croix. Une couronne d’épines et un voile sur la tête. Dans chacune de ses mains, un morceau de foie bovin. Sur son torse tatoué, deux messages : « Noël est annulé » et « 344e salope », en référence au manifeste pro-avortement de 1971. Elle se tient devant un tabernacle, celui de l’église de la Madeleine. Nous sommes en 2013, cette macabre et vulgaire mise en scène, à laquelle une complicité médiatique donnera un vaste écho, symbolise un avortement, celui du Christ, que la Femen parachève gracieusement en urinant sur l’autel. Les faits ont donné lieu à une condamnation par la justice française à un mois de sursis et 2.000 euros d’amende. Le 11 octobre, la Cour européenne des droits de l’homme, dans un jugement aussi stupéfiant que désolant, considère que cette peine est une ingérence dans la liberté d’expression de la requérante. 

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Il y a 60 ans : Jean XXIII a-t-il été pour quelque chose dans la résolution de la crise de Cuba ?

    IMPRIMER

    De Settimo Cielo (Sandro Magister) :

    Crise à Cuba. Et ce fut la paix, mais pas grâce au message du pape Jean.

    Kennedy

    Le pape François a également associé le 60e anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II à la crise des missiles soviétiques à Cuba. "En parlant du début du Concile il y a 60 ans, nous ne pouvons pas oublier le danger de la guerre nucléaire qui menaçait le monde à cette époque même", a-t-il déclaré à l'Angélus le 9 octobre.

    Au moins, cependant, le pape n'a pas répété le mantra selon lequel c'est la médiation de Jean XXIII qui a favorisé la résolution pacifique de la crise à l'époque. Un mantra auquel la plupart des médias, tant laïcs que catholiques, y compris le Vatican, ont souscrit avec insistance.

    En fait, le Concile vient de commencer, le 11 octobre 1962, lorsque trois jours plus tard, un avion espion américain photographie l'installation à Cuba de missiles soviétiques pointés vers les États-Unis.

    S'ensuivent des jours fébriles où, dans le plus grand secret, l'administration américaine étudie comment réagir. Le secret était tel que, ces mêmes jours, le président John F. Kennedy a rencontré le ministre soviétique des Affaires étrangères Andrej Gromyko sans que ce dernier ait le moindre soupçon que son interlocuteur était au courant de l'installation des missiles.

    C'est Kennedy qui, dans un discours à la nation le lundi 22 octobre, a annoncé la nouvelle au monde entier, ainsi que la réaction des États-Unis par un blocus naval autour de Cuba et des représailles nucléaires à toute attaque.

    Des jours de tension dramatique ont suivi. Et c'est le mercredi 24 octobre que les ambassadeurs américains et soviétiques en Italie ont reçu l'appel à la paix du pape Jean XXIII, rendu public le lendemain et rapporté également le 26 dans la "Pravda".

    L'Américain Norman Cousins, éditeur et directeur de la "Saturday Review", ami d'un religieux, proche du sous-secrétaire d'État du Vatican de l'époque, Angelo Dell'Acqua, et du chef du protocole de l'époque, Igino Cardinale, le dominicain belge Félix Morlion, fondateur à Rome de l'université "Pro Deo", et lié depuis les années 40 aux services secrets américains, aurait suggéré aux autorités du Vatican l'envoi de ce message.

    Mais selon le récit américain le plus informé et le plus digne de foi de la crise de Cuba - les cinquante pages denses signées par l'assistant spécial de Kennedy en matière de politique internationale, Arthur M. Schlesinger Jr. dans son ouvrage de 1963 intitulé "A Thousand Days". John F. Kennedy à la Maison Blanche", dans lequel le nom de Jean XXIII n'apparaît jamais -, les tout premiers signes de la volonté du dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev de trouver une solution pacifique n'incluaient aucune mention du message du pape, mais étaient plutôt identifiés par la Maison Blanche - textuellement - dans sa "prétendue volonté de répondre à l'appel du philosophe Bertrand Russell" ; dans son "appel téléphonique amical au chanteur américain Jerome Hines en tournée à Moscou" ; dans sa "conversation polie avec un homme d'affaires américain, William Knox de Westinghouse International" ; et surtout dans les "indications que les navires soviétiques les plus proches de Cuba ralentissaient et changeaient de cap".

    La première lettre dans laquelle Khrouchtchev écrit qu'il souhaite régler le conflit est datée du 26 octobre. Une autre a suivi, puis une troisième, le dimanche 28 octobre, dans laquelle il a annoncé le retrait des missiles de Cuba. Le monde a poussé un soupir de soulagement.

    Inefficace dans la crise de Cuba, même selon les récits russes, le message de Jean XXIII a eu un écho au Vatican.

    Les lettres de créance obtenues en activant la médiation de paix proclamée permettent à l'entreprenant Cousins de contribuer quelques semaines plus tard, avec le soutien constant (par l'intermédiaire de Morlion) de Dell'Acqua, à la réalisation d'un rêve cher au Pape Roncalli : celui de la libération du métropolite de l'Église gréco-catholique ukrainienne Joseph Slipyj, détenu depuis 1945 dans une prison secrète en Union soviétique. Le 13 décembre, Cousins rencontre Khrouchtchev, le 19, il rapporte personnellement au pape la volonté du leader soviétique et le 9 février 1963, Slipyj, libéré, arrive à Rome.

    Mais encore plus bruyante - et dans certains cas scandaleuse - fut l'audience que Jean XXIII accorda le 7 mars 1963 au directeur des "Izvestija" Alexej Adzubej avec sa femme Rada, la fille de Khrouchtchev.

    Les actualités du Vatican ont ignoré l'audience et la Secrétairerie d'État a fait la sourde oreille à la demande du pape de rendre le compte rendu public. Jean XXIII a noté avec tristesse dans son journal : "Je déplore et je plains tous ceux qui se prêtent en ces jours à des jeux inavouables. Ignosco et dimitto'".

    Mais à Washington, Kennedy s'est inspiré de l'audience du pape avec Adzubej pour porter un toast en plaisantant avec son personnel, transcrit intégralement par Schlesinger dans son volume :

    "Je dois annoncer quelque chose de très sérieux. L'Union soviétique s'est une fois de plus lancée dans une entreprise téméraire et provocatrice pour tenter de modifier le "statu quo" dans une région que je considère, comme elle le sait, comme liée à nous par des liens historiques particuliers. Je fais référence à l'envoi soudain et délibéré de M. Adzubej au Vatican.

    "D'après ce que l'on m'a dit, ce projet a été conçu par un groupe de conseillers de Khrouchtchev qui ont tous été excommuniés par l'Église, connu sous le nom d'"EX-COM".

    "Selon des informations fiables qui nous ont été fournies par des réfugiés, des centaines de bibles marxistes ont été déchargées et cachées dans les sous-sols du Vatican.

    "Nous nous en tiendrons donc dorénavant au plan d'urgence pour la protection de la Cité du Vatican, élaboré par le Conseil national de sécurité et connu sous le nom de plan 'VAT 69'."

    Vat69

    Dans les plus de mille pages détaillées du volume de Schlesinger sur les trois années de la présidence de Kennedy, celle qui est maintenant citée est le seul passage qui fait référence au Vatican.

  • Liège, 30 octobre : 14ème HolyWins "En avant les enfants, fêtons les saints!"

    IMPRIMER

    Lumières ! 14ème #HolyWins #Toussaint

    Bons congés de la Toussaint !
    Vous vous demandez comment occuper vos enfants dans un cadre idéal, en bonne compagnie avec une activité plus lumineuse que ténébreuse ? 

    Nous avons la solution idéale pour vous: venez fêter Holywins le dimanche 30 octobre 2022 à 14h, la fête de tous les saints en famille ! Au programme:

    • Grand jeu avec tous les enfants dans le jardin du Sanctuaire
    • Louange suivi d'un temps d'adoration avec les enfants
    • Garderie pour les plus petits
    • Grand goûter autour d'un chocolat chaud et de gaufres

    Voici le petit reportage vidéo de 1RCF Belgique sur HolyWins 2021 qui avait rassemblé environ 200 participants:

    Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels morbides et macabres. C’est pourquoi HolyWins met en valeur la fête de la Toussaint, fête de la sainteté, et rappele qu’elle est habitée par l’Espérance.

    A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.

    Formulaire d'inscriptionInformations utiles :

    • Quand ? Dimanche 30 octobre 2022, de 14h à 18h
    • Où ? Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon, rue de Robermont 2, 4020 Liège
    • Qui participe ? Enfants accompagnés de leurs parents, grand-parents ou catéchistes
    • PAF ? 20 eur par famille ou groupe de max 4 personnes adultes ou enfant. Prix de 4 eur/personne pour un groupe de plus de 4. Vous pouvez payer par banque sur notre compte IBAN BE57 0689 4175 4435, ASBL Sainte Julienne. Il est aussi possible de payer sur place.
    • Qui organise ? Holywins est organisé par des familles et amis de la Communauté de l'Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne

    Merci de vous inscrire via le lien ci-dessous, et/ou de faire suivre l'e-mail à ceux de votre entourage qui pourraient être intéressés: amis, famille, voisins,...

    Infos et inscriptions: https://www.saintejulienne.org/?page_id=1646

    Formulaire d'inscriptionEmailWebsiteFacebookInstagramYouTube