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  • Ukraine : le revers du marché de la GPA

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    De Jeanne Emmanuelle HUTIN en éditorial sur le site de Ouest France :

    Éditorial. La sinistre mascarade du marché de la GPA

    La photo des nouveau-nés de GPA dans un abri anti-bombes en pleine guerre d’Ukraine a fait le tour du monde. Elle montre le revers du marché de la GPA. Présenté ici pour pallier le manque d’enfants, il repose sur l’exploitation des femmes et traite l’enfant en objet. En temps de guerre, leur vie est en danger.

    Le marché de la vente d’enfants s’offre une vitrine publicitaire tragique en Ukraine. Les officines de ce marché, 6 milliards de dollars dans le monde en 2019, se drapent dans la douleur des foyers sans enfant dont elles tirent leurs bénéfices, prétendant ôter la souffrance.

    Mais la souffrance de qui ? De l’enfant séparé de sa mère à la naissance ? De la mère laissée sous les bombes, signant en urgence l’acte d’abandon ? De ceux qui ne peuvent « récupérer » le nouveau-né ?

    La mise en scène de ces entreprises de l’esclavage est sans faille. Qui n’a été bouleversé par ces rangées de berceaux alignés dans un abri contre les bombes ? Qui n’a été ému par le dévouement des femmes au chevet de ces enfants sans nom, privés de la sécurité et de la tendresse maternelle ? Qui ne peut souhaiter qu’ils ne trouvent au plus vite un foyer aimant ? Ils n’ont pas à faire les frais de ce drame !

    Mais de quel droit leur fait-on courir de tels risques ? Comment ces entreprises de mères porteuses osent-elles exploiter tant de souffrance et de misère ? Car, l’Ukraine ne serait pas devenue le sinistre eldorado de la GPA (gestation pour autrui), s’il ne s’y trouvait tant de femmes en détresse.

    Fuyant l’occupation du Donbass et ses crimes, « de nombreuses femmes […] sont devenues mères porteuses pour nourrir leurs enfants. Les cliniques qui les utilisent prospèrent » , expliquait Ana-Luana Stoicea-Deram du Collectif pour le Respect des personnes (1). Cette tragédie appelle un sursaut d’humanité et non une exploitation mercantile et inhumaine, relayée par les géants du numérique. Sur des sites, on peut « choisir » une mère porteuse selon l’âge, la taille, le poids, la couleur des yeux, le visage… Mais elles n’ont plus de nom, elles portent un numéro !

    « Cette crise met en lumière la misère des mères porteuses, victimes de la marchandisation des corps, » explique la Députée LREM, Anne Genetet. Une marchandisation « totalement édulcorée » par les agences de la GPA qui « font passer ces demandes pour vertueuses alors qu’elles ne sont là que pour l’argent » (1).

    Beaucoup se laissent prendre à leurs boniments. Et pour cause, la promotion de la GPA auprès du grand public va bon train : du prix cassé d’un « black friday de la GPA » aux salons, livres, émissions, films, séries… Même des médias publics relayent cette propagande oubliant la loi : ceux qui passent des contrats avec des agences pour une GPA sont dans l’illégalité (1). Le capitalisme sauvage qui vend l’humain et une puissance publique qui veut transformer les mentalités trouvent ici un terrain commun.

    Ni l’appât du gain, ni une idéologie d’État ni même la souffrance de ne pas avoir d’enfants ne justifient qu’un enfant s’achète comme une chose, que le corps d’une femme soit loué comme un objet. Il ne peut donc exister de GPA éthique.

    Nous sommes tous les gardiens des plus fragiles et des principes qui les protègent. Au lieu de fabriquer de nouvelles misères, secourons les femmes en détresse et les enfants, orphelins ou perdus, menacés par la guerre en Ukraine mais aussi dans le monde.

  • Des milliers de personnes manifestent à Madrid contre l'avortement et l'euthanasie

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    Du site de La Voz de Galicia (Miguel Oses) :

    Des milliers de personnes manifestent à Madrid contre l'avortement et l'euthanasie

    La Marche pour la Vie 2022 a été convoquée par la Plateforme Oui à la Vie, qui regroupe plus de 500 associations.

    27 Mar 2022

    Des milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont traversé le centre de Madrid ce dimanche en scandant "oui à la vie" et en la défendant "de la conception à la mort naturelle", avec des proclamations et des banderoles contre l'avortement et l'euthanasie.

    Comme le rapporte Efe, la Marche pour la vie 2022, organisée par la plateforme Oui à la vie, qui regroupe plus de 500 associations, a une nouvelle fois célébré la Journée internationale de la vie, qui est commémorée le 25 mars. Elle a été soutenue par plusieurs députés nationaux et régionaux de Vox.

    La marche est partie de Colón et a emprunté la Calle Serrano jusqu'à Cibeles, où un manifeste a été lu et plusieurs personnes ont pris la parole en faveur de la vie, dont le président du Collège des médecins de Madrid, Manuel Martínez-Sellés.

    Des milliers de personnes, environ 9 000 selon la délégation gouvernementale et jusqu'à 20 000 selon les organisateurs, ont participé au rassemblement, dont de nombreux enfants et jeunes, ainsi que des familles entières. La plupart portaient des ballons avec le slogan "oui à la vie" et d'autres des banderoles contre l'avortement ou l'euthanasie.

    Le Dr Martínez-Sellés, qui a participé aux réunions des années précédentes à titre personnel, a été invité à prendre la parole à cette occasion et a expliqué que "la médecine défend la vie" et que tant le code de déontologie des médecins espagnols que l'Association médicale mondiale "interdisent clairement l'euthanasie, même à la demande expresse du patient".

    L'une des participantes à la manifestation, María San Gil, actuelle vice-présidente de la Fondation Villacisneros et ancienne présidente du PP basque, a expliqué à Efe que le soutien à cette marche "est fondamental, et encore plus cette année, alors que la tristement célèbre loi sur l'euthanasie est en train d'être approuvée et que l'on parle d'une réforme bien pire de la loi sur l'avortement".

    Elle a exprimé l'espoir qu'il y aurait des centaines de jeunes à la manifestation "qui pourraient peut-être renverser cette situation".

    Vox était représenté par les députés nationaux Georgina Trías, Roció de Meer, Cristina Esteban et José María Sánchez, ainsi que par les députés régionaux Gádor Joya, José Luis Ruiz Bartolomé, Ignacio Arias et Mariano Calabuig, comme l'a confirmé le parti.

  • Etats-Unis : la bataille de l'avortement mobilise Etats et entreprises

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : Etats et entreprises s’engagent dans la bataille de l’avortement

    28 mars 2022

    La semaine dernière l’Idaho est devenu le premier Etat des Etats-Unis à adopter une loi similaire à celle du Texas (cf. Avortement : l’Idaho dans les pas du Texas). L’Oklahoma a aussi adopté un projet de loi « inspiré de la loi texane » (cf. L’Oklahoma en passe d’interdire l’avortement). Ce ne sont pas les seuls Etats à avoir légiféré récemment en matière d’avortement.

    Des lois pour protéger la vie

    Mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux (cf. USA : le Dakota du Sud encadre l’avortement médicamenteux). La mesure ne prendra toutefois pas effet immédiatement « en raison d’un litige ». L’administration de l’Etat a fait appel.

    En vertu de cette loi, une femme souhaitant recourir à l’avortement devra se rendre dans un centre afin de se procurer les produits abortifs. Trois visites seront nécessaires a minima. Les produits ne pourront pas être envoyés par courrier.

    En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi l’interdiction « de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse ». La loi doit encore être signée par le gouverneur Doug Ducey. Seuls les avortements pour « urgence médicale » resteront autorisés.

    Dans l’Etat de Virginie occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. La loi entrera en vigueur au mois de juin. Elle prévoit des exceptions en cas d’« urgence médicale » ou si le fœtus est « non viable sur le plan médical ».

    Des actions contraires

    En Californie, le gouverneur, Gavin Newsom, a signé mardi une loi qui supprime les frais à la charge des femmes qui recourent à l’avortement.

    Dans le Colorado, un projet de loi stipulant qu’« une femme enceinte a le droit fondamental de poursuivre sa grossesse et de donner naissance [à son enfant], ou d’avorter et de prendre des décisions sur la manière d’exercer ce droit » a été adopté par les députés et les sénateurs. Le gouverneur, Jared Polis, a annoncé son intention de signer le texte.

    Le Sénat du Maryland a rejeté vendredi une proposition de loi similaire. Si le texte avait été voté par les 3/5e du Sénat, les électeurs auraient eu à se prononcer en novembre sur l’inscription du « droit à l’avortement » dans la constitution. En 1991, cet Etat a approuvé « une loi prévoyant une protection [du “droit à l’avortement“] si la Cour suprême devait un jour restreindre les avortements ».

    Les sénateurs du Maryland ont par ailleurs approuvé une loi visant à autoriser les infirmières et les sages-femmes à pratiquer des avortements. Un budget de 3,5 millions de dollars par an pour assurer leur formation a également été voté.

    Les entreprises privées prennent position

    Au milieu de ce foisonnement législatif, des entreprises prennent parti. Ainsi, de grandes entreprises telles que CitigroupAppleBumble et Hewlett Packard proposent à leurs employées de couvrir leurs frais de déplacement si elles souhaitent se rendre dans un autre Etat pour avorter.

    Laura Spiekerman, cofondatrice de la start-up new-yorkaise Alloy, s’est déclarée « surprise » que davantage d’entreprises ne fassent pas de même. La société ira jusqu’à couvrir la moitié des frais judiciaires [1], si un ou une de leurs employés « devait faire face à des problèmes dus à des lois anti-avortement ». La société fera figurer ces prestations dans tous les rapports financiers internes comme « avantage “bien-être des employés” ».

    De leurs côtés, les sociétés Lyft et Uber Technologies ont annoncé qu’elles couvriraient les frais de justice des conducteurs poursuivis en vertu de dispositions « rendant légalement responsable toute personne ayant encouragé un avortement ».

    A l’inverse, aux Etats-Unis, « environ 10 % des employés » sont couverts par une assurance santé subventionnée par leur entreprise, pour laquelle l’employeur a demandé à son assureur « d’exclure l’avortement de son plan de santé ».

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    [1] Jusqu’à 5000 dollars

    Sources : CNN, Veronica Stracqualursi (25/03/2022) ; Fox, Associated Press (26/03/2022) ; Philadelphia Inquirer, Kelsey Butler (25/03/2022)

  • RDC : Interview de Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de l’influente Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO)

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    Une mentalité et un franc parler qui détonnent avec ceux des milieux cléricaux usuels en Europe et ailleurs:

  • Écoutez cette soliste chanter un « Kyrie » ukrainien du XVe siècle

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    Publié sur le site web « aleteia » par J-P Mauro :

    Enregistré il y a quelques jours par deux jeunes chrétiens orthodoxes de Lettonie, ce “Kyrie” ukrainien date du XVe siècle. Écoutez cette prière qui élève les âmes, en ces temps de détresse et de guerre.

    Dans une vidéo postée sur Facebook, la soliste Aleksandra Špicberga interprète avec un ami une magnifique version ukrainienne d’un “Kyrie eleison” datant du XVe siècle. Une façon de rendre hommage à tout un peuple qui souffre et de prier pour lui.

  • L’Ukraine combat mais, pour le pape François, il n’y a pas de guerre juste

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    L’Ukraine combat mais, pour François, il n’y a pas de guerre juste

    Jour après jour le Pape François n’a de cesse de condamner la « guerre d’agression » déclenchée par la Russie contre l’Ukraine comme étant « inacceptable » et « sacrilège » avec une indignation allant crescendo, sans cependant jamais nommer l’État agresseur ni son monarque.

    François a également tacitement consenti à ce que son Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, reconnaisse que « le droit à défendre sa propre vie, son propre peuple et son propre pays inclut parfois également le triste recours aux armes » et que donc « les aides militaires à l’Ukraine peuvent être compréhensibles ».

    Mais dans le même temps, le Pape continue à proférer des invectives contre la fabrication et la distribution des armes par « le pouvoir économico-technocratico-militaire », qu’il juge être une « folie », « un scandale qui tache l’âme, salit le cœur, salit l’humanité », la véritable origine de toutes les guerres, pour l’amour de l’argent. Il a été jusqu’à dire qu’il a été « honteux » de lire qu’« un groupe d’États s’était engagé à dépenser 2% de leur PIB pour acheter des armes ».

    Donc, à en croire le Pape François, si les Ukrainiens, qui sont les agressés, voulaient continuer à se défendre, ils devraient le faire à mains nues. Tout comme les États libres d’Europe et de l’Atlantique Nord.

    Cette contradiction irrésolue sur la paix et la guerre n’est pas la seule qui caractérise le pontificat actuel. Mais c’est sans doute celle qui est la plus lourde de conséquences politiques, sans parler de l’insignifiance croissante du Saint-Siège sur l’échiquier mondial.

    *

    C’est au XXe siècle que la doctrine catholique sur la paix et la guerre ont trouvé leur formulation la plus aboutie. On peut la lire dans le « Catéchisme de l’Église catholique » de 1997, dans le « Compendium de la doctrine sociale de l’Église catholique » de 2006 ainsi que, anticipée avec lucidité, dans un classique de la pensée chrétienne du XXe siècle tel que « Les Chrétiens devant le problème de la paix » d’Emmanuel Mounier, un ouvrage de 1939, republié en Italie ces derniers jours par Castelvecchi sous le titre « I cristiani e la pace » avec une introduction de Giancarlo Galeazzi, professeur à l’Université pontificale du Latran et spécialiste du « personnalisme », la philosophie élaborée par Mounier lui-même et par Jacques Maritain.

    Il s’agit d’une doctrine qui, dans des conditions précises et rigoureuses, légitime l’usage de la force. Jusqu’à finir par admettre, dans le discours inaugural de 1993 du Pape Jean-Paul II au corps diplomatique, « l’ingérence humanitaire » armée pour défendre un État qui se retrouve « sous les coups d’un agresseur injuste ».

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  • Les évêques de France, la persécution des juifs et le Vatican

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    De , docteur en histoire contemporaine, sur le site de la Revue Catholica :

    L’Église de France, la persécution des juifs et le Vatican (1940-1944)

    22 mars 2022

    La grande majorité de l’Église de France, surtout la hiérarchie épiscopale, accueillit avec enthousiasme et espoir les propositions de « rénovation nationale » énoncées par le maréchal Pétain, chef du gouvernement de Vichy. Dès le lendemain de sa constitution, le nouveau régime édicta quelques décrets qui laissaient clairement présager ses intentions concernant les juifs. La hiérarchie catholique, à quelques exceptions près, n’a pas encouragé l’antisémitisme officiel du régime de Vichy. Par tradition, l’Église affirme que l’obéissance à l’autorité est pour les fidèles une obligation de conscience. Si la majorité des évêques ont été concrètement fidèles à Pétain, certains ont distingué entre la légitimité de l’État et la validité de sa législation, et encouragé leurs fidèles, en particulier les religieuses et les prêtres de leurs diocèses, à agir pour secourir des juifs, et ceci bien avant l’été 1942. Face aux rafles des juifs en été 1942, six évêques ont riposté publiquement, chacun avec un style différent.

    Ce qui est intéressant, c’est que d’autres prélats restés silencieux ne sont pas restés passifs dans leur diocèse. « Les évêques avaient su maintenir intactes les exigences de la conscience chrétienne sur les enjeux fondamentaux concernant la personne humaine et notamment la persécution antisémite », a précisé le cardinal Lustiger[1].

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  • L’avenir de l’âme russe est-il national ou impérial ? L'éclairage de Soljenitsyne

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    De Guillaume de Prémare sur Aleteia.org :

    L’avenir de l’âme Russe selon Alexandre Soljenitsyne

    27/03/22

    La guerre russe en Ukraine met en lumière le conflit séculaire entre la nation et l’empire. L’avenir de l’âme russe est-il national ou impérial ? Ce choix a été éclairé de manière prophétique il y a trente ans par Alexandre Soljenitsyne.

    Depuis le début des années 2000, le retour progressif de la Russie parmi les grandes puissances — après une dizaine d’années d’effacement consécutif à la chute de l’Empire soviétique — a engendré une nouvelle guerre froide. L’invasion de l’Ukraine par la Russie survient dans ce contexte de concurrence des puissances entre l’Otan et la Russie, peu après que la guerre en Syrie eut manifesté une certaine perte de poids géopolitique de l’axe euro-atlantique (États-Unis, Union européenne, Otan).

    L’analyse du conflit ne peut cependant se réduire à cette dimension. En effet, nous assistons également à une répétition de l’histoire longue et profonde : la constante tentative d’émancipation des nations d’Europe centrale et de l’Est vis-à-vis des empires, qu’il s’agisse de l’Empire austro-hongrois, de l’Empire ottoman ou bien sûr de l’Empire russe. L’histoire de ces nations est bien souvent celle de la lutte pour leur souveraineté face aux empires, entre domination et émancipation parfois bien éphémère. Dans la guerre actuelle menée par la Russie contre l’Ukraine, nous voyons s’affronter un nationalisme contre un impérialisme. Le mot nationalisme est ici employé au sens propre et non au sens idéologique : il désigne la volonté pour l’Ukraine de constituer une nation et un peuple souverains. C’est un nationalisme d’émancipation qui peut nous permettre de redécouvrir qu’avant d’être désignée — probablement trop vite — comme facteur de guerre, la nation a longtemps constitué, dans l’histoire, un facteur de liberté face aux prétentions impériales  ; et peut encore le constituer aujourd’hui.

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  • Les sept « principes éthiques » que les chrétiens doivent respecter en politique

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Quels sont les « principes éthiques » que les chrétiens doivent respecter en politique ?

    25/03/22

    À l’approche de l’élection présidentielle 2022, découvrez la liste de "points non négociables" concernant "l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique", formalisé en 2002 par Benoît XVI.

    « En deux mille ans d’histoire, l’engagement des chrétiens dans le monde s’est réalisé sous des formes diverses. L’une d’entre elles a été la participation à l’action politique ». En 2002 le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a formalisé dans une note doctrinale les « points non négociables » concernant « l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique ».

    « Quand l’action politique est confrontée à des principes moraux qui n’admettent ni dérogation, ni exception, ni aucun compromis, l’engagement des catholiques devient plus évident et se fait lourd de responsabilités, prévient-il. Face à ces exigences éthiques fondamentales auxquelles on ne peut renoncer, les chrétiens doivent en effet savoir qu’est en jeu l’essence de l’ordre moral, qui concerne le bien intégral de la personne ». Retrouvez ci-dessous les principales thématiques sur lesquelles les chrétiens sont appelés à agir.

    1. LES LOIS CIVILES EN MATIÈRE D’AVORTEMENT ET D’EUTHANASIE

    À ne pas confondre avec le renoncement à l’acharnement thérapeutique qui, même du point de vue moral, est légitime. Elles doivent « protéger le droit primordial à la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle »

    2. LE RESPECT ET LA PROTECTION DES DROITS DE L’EMBRYON HUMAIN

    3. LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA FAMILLE

    Cette dernière est « fondée sur le mariage monogame entre personnes de sexe différent ». Elle doit être « protégée dans son unité et sa stabilité, face aux lois modernes sur le divorce ». « Aucune autre forme de vie commune ne peut en aucune manière lui être juridiquement assimilable, ni ne peut recevoir, en tant que telle, une reconnaissance légale », affirme le cardinal Joseph Ratzinger.

    4. LA LIBERTÉ D’ÉDUCATION DES ENFANTS, UN DROIT INALIÉNABLE DES PARENTS.

    Elle est reconnue entre autre par les déclarations internationales des droits humains.

    5. LA LIBERTÉ RELIGIEUSE

    6. LE DÉVELOPPEMENT DANS LE SENS D’UNE ÉCONOMIE QUI SOIT AU SERVICE DE LA PERSONNE ET DU BIEN COMMUN

    Il doit avoir lieu « dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité, qui veut que les droits de toutes les personnes, de toutes les familles et de tous les groupes, et que l’exercice de ces droits, soient reconnus ».

    7. LA PAIX

    « Une vision irénique et idéologique tend parfois à donner un sens profane à la valeur de la paix, tandis que, dans d’autres cas, on se limite à un jugement éthique sommaire, oubliant la complexité des raisons en question. La paix est toujours « œuvre de la justice et effet de la charité » ; elle exige le refus radical et absolu de la violence et du terrorisme, et elle requiert un engagement constant et vigilant de la part de ceux qui ont une responsabilité politique ».

    Plus globalement, à chacun de se souvenir, en son âme et conscience, que « la structure démocratique sur laquelle entend se construire un État moderne aurait une certaine fragilité si elle ne prenait pas comme fondement le caractère central de la personne. C’est d’ailleurs le respect de la personne qui rend possible la participation démocratique ».

  • Yves Chiron et Fabrice Hadjadj au menu de l'Esprit des Lettres de mars

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    De KTO.com :

    L’Esprit des Lettres mars 2022 : Yves Chiron, Denis Moreau et Fabrice Hadjadj

    25/03/2022

    Que nous réserve Jean-Marie Guénois en cette fin mars ? Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses, krachs existentiels... Comment un chrétien peut-il commuer les épisodes dramatiques de son existence en situations résurrectionnelles ? Presque au terme du Carême, Denis Moreau répond, mêlant réflexions philosophiques et témoignages personnels (« Résurrections - traverser les nuits de nos vies » au Seuil). Avec autant de sérieux que d’art, Yves Chiron raconte l’histoire des « traditionalistes », catholiques attachés à la liturgie traditionnelle et soucieux d’une défense de l’orthodoxie de la foi, dont certains rejettent le Concile Vatican II « Histoire des traditionnalistes », chez Tallandier). Fabrice Hadjadj, philosophe profond et facétieux, accepte la question très actuelle des pessimistes de tout poil : faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? A votre avis, que répond-il (« Encore un enfant », chez Mame).

    Une émission mensuelle de KTO en partenariat avec La Procure et Le Jour du Seigneur.

  • "Engagez-vous qu’ils disaient" : une interview de Maxime Prévot, président des "Engagés"

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    Voici le podcast de l’interview faite par Jacques Galloy sur RCF, "cordialement mais sans complaisance", avec Maxime Prevot.

    Engagez-vous qu’ils disaient.
    Grand interview de Maxime Prévot, président des engagés

    Comment régénérer les héritiers de l’ancien parti catholique qui fut un acteur incontournable de la vie politique belge ? Quelles sources d’inspiration et quelles nouvelles priorités ? Quels changements par rapport à la ligne du CdH ? Pourquoi un seul réseau d’enseignement ? Pourquoi une rupture avec le personnalisme chrétien ? Maxime Prévot, tête de file des Engagés, n’esquive aucune question sur ce grand défi de repositionnement du mouvement dont il remet bientôt la présidence en jeu et en tant que candidat à sa propre succession.

    Lire l'article en entier : https://rcf.fr/articles/actualite/engagezvous-quils-disaient-maxime-prevot-president-des-engages

    Pour aller plus loin : https://www.lesengages.be/