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  • Consécration : le Pape François a-t-il respecté les demandes de Marie aux enfants de Fatima

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Consécration de la Russie : le secret de Fatima est-il accompli ?
    Réponse du Club des Hommes en Noir

    Les abbés Celier et Guelfucci étaient avec Yves de Lassus (fondateur de "Cap Fatima") les invités de Philippe Maxence pour revenir sur la Consécration par le Pape François du monde, et plus spécifiquement de la Russie et de l'Ukraine, au Coeur Immaculé de la Vierge Marie. Cette Consécration était une des demandes de Marie aux enfants de Fatima. La mère du Christ attachait plusieurs conditions à cette Consécration. Le Pape François les a-t-il respectées ? La Guerre Russo-Ukrainienne va-t-elle s'achever ?

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

     

  • Plaidoyer pour une liberté catholique… dans l’Église catholique

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    De l'Abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Pour une liberté catholique… dans l’Église catholique

    1/4/2022

    Le présent pontificat, avec ses boursoufflures, pourrait bien constituer, sinon la phase terminale de l’après-Vatican II, en tout cas l’approche de son terme. À condition, bien entendu, qu’il se trouve des hommes d’Église qui aient la détermination nécessaire pour tourner la page.

    Incontestablement, on se trouve aujourd’hui dans une atmosphère de pré-conclave[1]. Ce qui ne veut pas dire que les cardinaux électeurs auront à se réunir dès demain dans la Chapelle Sixtine. Mais lorsque viendra le jour où se réuniront les Congrégations générales préparatoires, on peut rêver qu’il y soit fait un bilan sincère ouvrant la voie à un courageux examen de conscience. À défaut, peut-on espérer l’adoption d’une sorte de réalisme d’étape, en vertu duquel on laisserait vivre et se développer les forces catholiques qui existent encore.

    Le contexte pessimiste

    Nous avons déjà eu l’occasion de remarquer, que chez les plus hauts prélats, non seulement ceux de l’aile conservatrice, mais aussi pour une part de ceux des diverses mouvances progressistes, il y a désormais une conscience très vive et très pessimiste de la sécularisation, vue comme fatale. La situation de l’Église, en Occident surtout, avec une telle réduction du nombre des fidèles et des prêtres qui fait qu’elle est en passe de devenir presque invisible en certains pays. Ce qui leur fait apparaître que toutes les solutions expérimentées depuis le Concile ont échoué l’une après l’autre : réformes à tout va sous le pape Montini, tentative de « restauration » sous Jean-Paul II et Benoît XVI, réactivation d’un conciliarisme débridé sous François. De là à faire un bilan… Car il est certes aisé de constater que l’œcuménisme et le dialogue interreligieux de Vatican II ont contribué à dévaloriser la mission. Personne n’ose cependant dire ouvertement que les orientations de ce concile hors normes – a-normatif – ont une large part dans la catastrophe aujourd’hui constatée. Il est vrai que, seuls les plus idéologues des bergogliens, comme les jésuites qui s’activent actuellement à la préparation du Synode des synodes, considèrent qu’il faut aller plus avant encore et que d’ailleurs la sécularisation est une « chance ».

    Nombreux hauts prélats sont aujourd’hui déstabilisés par les mots d’ordre de lutte contre le « cléricalisme », mots d’ordre dévastateurs pour les vocations qui restent et qui sont suivis de visites canoniques, puis sanctions contre les communautés, les séminaires, les diocèses « cléricaux », qui peuvent avoir des faiblesses, mais qui bénéficient encore d’un certain recrutement. Ils sont aussi très perturbés par les propositions délirantes du Chemin synodal allemand, avec lequel l’assemblée du Synode romain sur la synodalité va vraisemblablement enclencher un mécanisme éprouvé de négociation-capitulation, en faisant des propositions en-deçà des propositions allemandes mais qui auront de facto valeur de blanc-seing, de non-condamnation.

    Il n’est donc pas difficile de prévoir que lorsque les Congrégations générales se réuniront, la critique ouverte ou tamisée contre l’actuel chaos sera dominante, y compris chez des prélats progressistes : gouvernement suprêmement autoritaire et aussi peu « synodal » que possible, décisions en zigzags, réforme illisible de la Curie, échec cuisant de la diplomatie avec la Chine, et aussi situation financière particulièrement inquiétante (voir les précisions bien informées du memorandum cité en note 1). Quant à la critique doctrinale des conservateurs, elle se fera entendre, non seulement à propos des hiatus entre l’enseignement bergoglien et l’enseignement antérieur (pas celui d’avant le Concile, mais celui des papes postconciliaires précédents) : Amoris lætitia qui contredit Familiaris consortioTraditionis custodes qui réécrit Summorum Pontificum, mais également à propos de la théologie sommaire des exhortations et encycliques du pontificat.

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  • François de Paule (2 avril)

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    31167596_p.jpgSaint François de Paule

    Ermite, fondateur de l'ordre des Minimes

    1416-1507

    Fête le 2 avril

    Considéré par ses parents comme l'enfant d'un miracle accompli par le Poverello, Saint François d'Assise, il en reçut le prénom. François Martotelli est né dans le villa de Paola en Calabre d'où son nom. Tout jeune, il entre chez les Cordeliers (une branche de la famille franciscaine). Il s'y distingue bien vite par des grâces exceptionnelles, comme de se retrouver en deux endroits en même temps. Après un pèlerinage, il se retire dans une grotte à quelque distance du couvent. D'autres solitaires le rejoignent : ils deviendront en 1460, l'Ordre des Minimes, religieux voués à l'humilité superlative. François continue bonnement ses humbles excentricités : on dit qu'il traversa le détroit de Messine en marchant sur la mer. Sur injonction du Pape Sixte IV, il se rend à Plessis-lès-Tours, au chevet du roi de France Louis XI. Après le décès du monarque, le fondateur va rester un quart de siècle à la cour de France. Affectueusement surnommé "le bonhomme" par le peuple qui le vénère, ce simple frère-laïc bénit inlassablement cierges et chapelets. Pourtant il gouverne à merveille la vie spirituelle des prêtres, évêques et rois. Il mourut à Plessis-lès-Tours (Indre et Loire), le 2 avril 1507, ou son tombeau s'y trouve toujours dans la chapelle qui lui est dédiée. Saint François de Paule est invoqué dans toutes sortes d'affaires spirituelles et temporelles, mais il est plus spécialement invoqué par les couples qui désirent avoir un garçon.

    source

  • Un nombre record d'euthanasies déclarées en Belgique a été atteint en 2021

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique (L. Vanbellingen) :

    ALERTE INFO - Nombre record d'euthanasies déclarées en Belgique en 2021

    31/03/2022

    Ce jeudi 31 mars, la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie en Belgique a communiqué les chiffres relatifs aux euthanasies déclarées durant l'année 2021.

    Le nombre d'euthanasies officiellement pratiquées l'année dernière a ainsi atteint un nouveau record : 2699 euthanasies ont été déclarées à la commission en 2021, chiffre jamais atteint jusqu'alors.

    Alors que l'année 2020 avait été marquée par une baisse inédite des cas (en raison du contexte sanitaire, voy. news IEB), cette parenthèse semble refermée avec la reprise de la hausse constante des euthanasies.

    À ces euthanasies officiellement déclarées à la Commission, les études scientifiques estiment qu'il convient d'intégrer environ 25 à 35% d'euthanasies non déclarées (et donc illégales).

    Si la proportion majoritaire des euthanasies déclarées concerne des personnes âgées, notons que près d'un tiers (32,2 %) des personnes officiellement décédées par euthanasie étaient âgées de moins de soixante ans.

    On compte également une hausse importante de la part d'euthanasies pratiquées à domicile, qui confirme la tendance observée l'année dernière. Cette hausse s'explique notamment par la restriction des visites aux patients hospitalisés, les hôpitaux enregistrant ainsi un nombre d'euthanasies proportionnellement moins élevé.

    Les chiffres 2021 confirment également la part substantielle d'euthanasies pratiquées en raison de polypathologies. Celles-ci représentent près d'une euthanasie déclarée sur cinq, soit le deuxième type d'affection mentionné, après le cancer. Comme l'indique la Commission, les polypathologies désignent « une combinaison de la souffrance provoquée par plusieurs affections chroniques qui évoluent vers un stade final ». En pratique, ces affections peuvent notamment consister en la baisse de la vue ou de l'audition, la polyarthrite ou l'incontinence. La Commission précise toutefois qu'elle n'est pas en mesure de vérifier la réalité des pathologies mentionnées dans la déclaration du médecin.

    Enfin, pour près de 20% des euthanasies déclarées en 2021, le patient était atteint de souffrances psychiques, pour la plupart conjuguées à des souffrances physiques.

    Ce critère lié à la souffrance ne doit pas être confondu avec le critère relatif aux affections psychiques. Dans ce cas, sont visées les affections psychiatriques (comme les troubles de la personnalité ou la dépression) et les troubles cognitifs (comme la maladie d'Alzheimer), dont étaient atteints cinquante personnes décédées par euthanasie en 2021.

     

    Notons qu'une analyse plus détaillée des tendances relatives aux euthanasies déclarées en Belgique sera publiée dans les prochaines semaines par la Commission fédérale, concernant les années 2020 et 2021.

  • Caritas Belgique ouvre un Point d'Info Ukraine

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    Caritas International
    Point d'info Ukraine : 0800 2 41 41

    POINT D'INFO UKRAINE : 0800 2 41 41

    En plus de la réponse humanitaire déployée en Ukraine et dans les pays voisins, Caritas a ouvert son Point d'info Ukraine pour répondre aux questions des Ukrainien-ne-s et des Belges qui les hébergent. L’idée ? Vous aider à aider !

    « L’enjeu est de pouvoir apporter rapidement et facilement une information de qualité, croisée et mise à jour de sorte à pouvoir aiguiller les personnes désorientées ou en difficulté vers les instances ou les ressources adéquates », indique Pieter Van Roeyen, juriste et coordinateur du Point d’info Ukraine de Caritas International.

    > JE DECOUVRE LE POINT D'INFO UKRAINE

  • Chez Disney, le militantisme LGBTQ2SAI+ s'invite à tous les étages

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Dingo chez Disney : militantisme pro-LGBTQ2SAI+ à tous les étages ?

    30 mars 2022

    La présidente de Disney veut un quota de 50 % de personnages LGBT et issus des minorités raciales

    Un journaliste du magazine City Journal s’est procuré une vidéo réservée aux travailleurs de Disney dans laquelle la présidente du groupe, Karey Burke, indique qu’elle souhaite plus de personnages LGBTQ+, notamment dans les rôles principaux de ses productions.

    « On ne se permet pas de retourner en arrière. » C’est ce qu’a assuré la présidente de Disney, Karey Burke. Cette cadre dirigeante du groupe a pris la parole dans une vidéo interne à Disney, que s’est procuré le journaliste du magazine City Journal, Christopher F. Rufo. Il a publié un extrait sur son compte Twitter, mardi 29 mars, affirmant que Karey Burke voudrait « un quota minimum de 50 % de personnages LGBTQ+ et issus des minorités raciales ». La présidente de Disney a en tout cas déclaré dans l’extrait vidéo : « En tant que mère de deux enfants queer, un transgenre et un pansexuel (…) je me sens responsable de parler pour eux. » Si elle s’est réjouie de voir que Disney a déjà « beaucoup » de personnages représentant la communauté LGBTQ+, Karey Burke aimerait davantage de personnages principaux de la même sorte.

    Disney s’engage à abroger une loi

    En Floride, un nouveau texte de loi a été adopté au début du mois de mars. Cette loi nommée « Don’t Say Gay » – « ne parlez pas des gays » – compte interdire l’enseignement sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les écoles publiques. Mais Disney ne l’entend pas de cette oreille. L’entreprise a un poids considérable en Floride, notamment grâce à ses parcs d’attractions situés à Orlando. Disney s’est récemment engagé à faire abroger la loi. « Nous sommes déterminés à défendre les droits et la sécurité des membres LGBTQ+ de la famille Disney, ainsi que de la communauté LGBTQ+ en Floride et dans tout le pays », avait annoncé Disney le 11 mars dernier, comme le relaie La Libre

    Disney a réagi ouvertement contre la House Bill 1557 en Floride pour interdire de parler de sexualité a l’ecole,la présidente de Disney annonce qu’elle souhaite 50% min de personnages LGBT et min raciales. La guerre culturelle bat son plein et l’enfance est son champ de bataille. https://t.co/5HF43tiWyl

    — Eugénie Bastié (@EugenieBastie) March 30, 2022
    Lire également : DISNEY WOKE : DINGO TENTE UN PUTSCH AU ROYAUME ENCHANTÉ DE MICKEY
  • Une rencontre se préparerait entre le pape et le patriarche de Moscou

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    De sur zenit.org :

    Russie : une rencontre entre le pape et le patriarche envisagée «cette année», annonce Moscou

    Interview du métropolite Hilarion

    C’est ce que le métropolite Hilarion a dit dans une interview à l’émission « Église et monde » de la chaîne russe Russie 24 le 27 mars 2022. Le texte intégral de l’interview a été publié sur le site du patriarcat de Moscou le 29 mars.

    Le métropolite russe a souligné que l’entretien du 16 mars dernier, en vidéo-conférence entre le pape François et le patriarche Kirill a été « très important » : « Pour les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine, de telles négociations, de telles rencontres personnelles, bien que dans un format à distance, sont très importantes. Et le fait que le format à distance ait été choisi … est dû aux circonstances de l’époque actuelle et à l’urgence des négociations qui ont eu lieu. »

    « Comme les événements se déroulent très rapidement, a-t-il expliqué, il était nécessaire, sans attendre cette rencontre (la rencontre personnelle qui se prépare, ndlr), que les deux primats communiquent entre eux et discutent de ce qui se passe. »

    Le métropolite Hilarion a indiqué que c’est lui qui avait « en quelque sorte préparé ces négociations ». Elles étaient « consacrées au sujet de l’Ukraine, car le pape s’est prononcé à plusieurs reprises à ce sujet récemment, et le patriarche s’est prononcé à ce sujet, a noté le métropolite. Il était très important que les représentants des plus grandes Églises chrétiennes communiquent entre eux précisément à ce moment critique ».

    En ce qui concerne la consécration par le pape François de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie, vendredi dernier, 25 mars, le métropolite Hilarion a déclaré que « c’est un événement qui compte avant tout pour l’Église catholique, où il existe une tradition qui remonte à l’apparition de la Mère de Dieu à Fatima ». Il a rappelé que « de tels actes de consécration solennelle ont déjà été accomplis par d’anciens pontifes romains, notamment par le pape Jean-Paul II ». « Dans le contexte de la crise actuelle, du conflit en Ukraine, a-t-il poursuivi, de nombreuses conférences épiscopales de l’Église catholique ont lancé un appel au pape pour qu’il reprenne cet acte de consécration du monde entier, y compris la Russie et l’Ukraine, à la Vierge Marie. »

    Selon le métropolite, « quelque chose de similaire se produit dans l’Église orthodoxe, car il n’y a pas si longtemps, Sa Sainteté le patriarche Kirill s’est adressé à tout le troupeau de l’Église orthodoxe russe avec un appel à lire quotidiennement un canon de prière à la Très Sainte Mère de Dieu, en y ajoutant une prière pour le rétablissement de la paix en Ukraine, c’est-à-dire, selon le métropolite Hilarion, que les croyants catholiques à leur manière et les croyants orthodoxes à leur manière se tournent » vers Dieu.

    Lors de l’entretien du 16 mars, le communiqué du Vatican avait souligné à la fois les points de convergence et de divergence entre le patriarcat de Moscou et Rome sur la guerre en Ukraine. Le pape n’a pas hésité à condamner comme un « sacrilège » ce qu’il appelé « la monstruosité » de la guerre, sa « cruauté sauvage ». Jusqu’ici le patriarcat de Moscou a, pour sa part, trouvé des justifications à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

  • Controverse sur la consécration de l'Ukraine et de la Russie faite par le Pape

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    Du Père Simon Noël osb sur son blog :

    Controverse sur la consécration faite par le Pape

    Le théologien néerlandais Hendro Munsterman, sur son compte Twitter, a émis les plus nettes réserves sur l'acte de consécration de l'Ukraine et de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, accompli par le Saint-Père, il y a quelques jours. Je crois utile de répondre à ses principales objections, sachant qu'il peut y avoir une part de vrai dans ses propos.

    Il n'accepte pas la notion de consécration à la Vierge. Si on prend ce mot dans un sens très strict, comme lorsqu'on parle de la consécration d'une église ou de celle du pain et du vin à la messe, il est clair que ce mot ne convient pas lorsqu'on parle d'un acte de dévotion à la Sainte Vierge. Pourtant dans un sens large le terme est devenu courant en français, depuis saint Louis-Marie Grignon de Montfort. À ma connaissance, un grand héraut de la dévotion mariale comme saint Alphonse-Marie de Ligori ne connaît pas cet usage de consécration à la Vierge. Et dans beaucoup d'actes anciens de consécration à la Sainte Vierge, qu'on peut trouver dans de vieux livres de piété, si le titre est souvent Consécration à la Sainte Vierge, dans la formule proposée, la plupart du temps on demande la protection et la prière de Marie, en lui remettant notre vie entre ses mains. Comme exemples, il y a les formules utilisées pour les enfants nouvellement baptisés ou celles qui ont été courantes dans les congrégations de la Sainte Vierge, dans la tradition ignatienne. Voici par exemple la formule de consécration des enfants baptisés dans le rituel de Cambrai : Daignez désormais le compter au nombre de vos enfants. Veillez sur lui avec tout votre amour de Mère. Et voici la fin de l'acte de consécration en usage durant trois siècles dans les congrégations de la Sainte Vierge : Je vous supplie donc de me recevoir comme votre serviteur ; assistez-moi dans toutes mes actions et ne m’abandonnez pas à l'heure de la mort.

    Quant à la consécration proposée par Montfort, et qui est un renouvellement des vœux de baptême, la prière s'adresse au Christ, la Sagesse éternelle incarnée, dans sa première partie, et recourt ensuite à l'intercession de la Sainte Vierge. L'accent demeure tout à fait christocentrique, mais il est vrai que le verbe consacrer est ensuite utilisé en s'adressant à Marie, choisie pour Mère et Souveraine : Je vous livre et consacre mon corps et mon âme. Du reste ceux qui ont une vraie dévotion à Marie n'ont aucun doute : cet amour pour la Vierge ne les éloigne jamais du Christ.

    Il y a donc une simple querelle de terminologie, le mot consécration recouvre une notion de remise confiante entre les mains de Notre-Dame, un appel à sa protection et à son intercession, pour être davantage uni au Seigneur. Les orthodoxes répètent de nombreuses fois dans leurs offices : Très Sainte Mère de Dieu, sauve-nous. Pourtant ils ne doutent pas que le seul Sauveur est le Christ et que Marie n'est que la première sauvée. L'amour et la piété expliquent cette terminologie, qui pour certains apparaît incorrecte.

    Ensuite, le thème de Cœur Immaculé fait problème. Une telle dévotion remonte à Saint Jean Eudes et donc est antérieure aux révélations de Paray-le-Monial sur le Sacré-Coeur de Jésus. Mais c'est surtout la conversion de la paroisse de Notre-Dame des Victoires, en 1836, qui a impulsé cette dévotion. Un dimanche, dans sa paroisse où une petite dizaine de personnes assistait habituellement à la grand messe, le curé annonça qu'il consacrerait la paroisse au Cœur Immaculé de Marie lors des vêpres. Sa surprise, 500 personnes vinrent pour les vêpres. Le lendemain, environ 40 personnes étaient présentes à la messe matinale, et le dimanche suivant, l'église était pleine. Depuis lors Notre-Dame des Victoires ne désemplit plus et est un haut-lieu de prière de la capitale française.

    Le dogme de l'Immaculée Conception n'est pas accepté par les orthodoxes, bien que ceux-ci ne cessent de parler dans leur litanies de la Toute Sainte, Immaculée et Toujours Vierge Mère de Dieu. Il faut cependant remarquer que la théologie orthodoxe a une toute autre notion du péché originel que la théologie latine, marquée par Saint Augustin. Les difficultés pourraient à la longue s'apaiser grâce à un dialogue en profondeur.

    Enfin, il y a un malaise par rapport aux faits de Fatima. L’Église, après la plus minutieuse des enquêtes canoniques, a reconnu comme d'origine surnaturelle les 6 apparitions de Fatima, qui eurent lieu de mai à octobre 1917. Elle a reconnu aussi le message final : appel à cesser d'offenser le Seigneur qui est déjà trop offensé, appel à la prière du chapelet pour la paix du monde. À ma connaissance, l’Église ne s'est jamais prononcé sur les trois apparitions de l'ange, sur le secret du 13 juillet 1917, ni sur les révélations subséquentes à Sœur Lucie. De même la dévotion des premiers samedis du mois n'a pas été promue officiellement.

    Mais deux petits voyants ont déjà été canonisés et le procès de Sœur Lucie est en route. Jusqu'à preuve du contraire, on ne peut mettre en doute la droiture et la sincérité de Sœur Lucie de Fatima, dans ses écrits sur ce qu'elle a vécu et reçu. Il y aura sans doute un jour une suite officielle à tout cela. À la différence du secret de la Salette, l’Église a publié le secret de Fatima. Cela est quand même significatif, étant donné la prudence consommée de la hiérarchie face aux prophéties de nature privée. Dans cette prophétie, de nombreux éléments ont été vérifiés dans l'histoire : la Russie devenue un pays communiste athée, la seconde guerre mondiale pire que la première, les persécutions, les famines et tant de guerres, enfin la chute du communisme en Europe. Bref il s'agit d'une réalité qu'on ne peut nier. Le 25 mars 2022, une autre partie s'est accomplie : le Saint-Père a enfin consacré, en union avec l'ensemble des évêques, de manière explicite, la Russie au Cœur Immaculé de Marie. C'est de nouveau un fait qui parle en faveur de l'authenticité de la prophétie. Alors, pourquoi ne pas espérer la fin de la prophétie : la Russie se convertira et un temps de paix sera donné au monde ?

  • 1/4/2022 : le grand retour de la lettre C

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    De RCF :

    Le grand retour de la lettre C

    ► Cliquer sur l'image pour regarder le reportage spécial.

    EDITION SPÉCIALE : Tous les autres partis récupèrent la lettre "C". Des milliers de militants se réjouissent de l'attachement de leur parti aux valeurs chrétiennes.

    Alors que le repositionnement des "engagé(e)s" rompt avec le personnalisme chrétien, les autres familles politiques en profitent et récupèrent la lettre "C".
    L'objectif ? Séduire l’électorat chrétien représentant 65% des électeurs, selon les derniers sondages, et d'endiguer une vague d'abstentions record aux prochaines élections. Une question se pose alors : devra-t'on bientôt montrer un certificat de baptême pour se présenter aux élections ?
    ► Reportage exclusif aux 4 coins du royaume.
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  • Une nouvelle version américaine de la "mafia de Saint-Gall" ?

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    De Michel Haynes sur LifeSiteNews; traduction du  site "Benoît et moi" :

    Le clergé libéral et d’éminents catholiques américains tiennent une réunion à huis clos pour élaborer une stratégie contre « l’opposition » de François

    Un groupe restreint de hauts prélats américains, ainsi que le nonce apostolique et des responsables de la curie vaticane, se sont récemment réunis en secret à Chicago pour « comprendre l’esprit de ce qu’ils appellent ‘l’opposition’ au pape François » et promouvoir l’idéologie de Vatican II.

    Les 25 et 26 mars, tandis que le pape François présidait l’acte de consécration de la Russie et de l’Ukraine, une conférence intitulée Pope Francis, Vatican II, and the Way Forward se tenait à l’université Loyola de Chicago.

    Organisée par le Boisi Center for Religion and American Public Life du Boston College, ainsi que par le Hank Center for the Catholic Intellectual Heritage de l’université Loyola de Chicago et le Center on Religion and Culture de Fordham [célèbre université privée de New York, gérée par les jésuites], la conférence s’est déroulée presque entièrement hors du radar des médias.

    Le 25 mars, The Torch [le journal officiel rédigé par les étudiants de l’Université St. John’s, à New York] a révélé que l’événement était une initiative du père Mark Massa, SJ, directeur du Boisi Center, et de Michael Sean Winters, rédacteur en chef du National Catholic Reporter [très progressiste: à ne pas confondre avec le presque homonyme National Catholic Register] .

    La conférence était présentée comme une occasion pour les théologiens et les ecclésiastiques de se rencontrer et de discuter, sur le modèle de Common Ground, l’événement initié en 1996 par le cardinal Joseph Bernardin, connu pour sa promotion de l’œcuménisme et ses présumées tendances homosexuelles.

    Le père Massa a dit à The Torch que les participants avaient été invités de manière sélective. Étaient également présents des membres des médias catholiques et des « évêques centristes disposés à la confrontation ».

    Parmi les participants figuraient un certain nombre de prélats de haut rang, dont deux membres du Conseil des cardinaux et donc conseillers du pape François : le cardinal Sean O’Malley et le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga. Il y avait également le nonce apostolique aux États-Unis, Mgr Christophe Pierre, et l’éminente religieuse vaticane Sœur Nathalie Becquart, qui joue un rôle clé dans le synode sur la synodalité.

    Le cardinal Blaise Cupich de Chicago était également présent, ainsi que le cardinal Joseph Tobin, les archevêques Mitchell Rozanski, John Wester, Charles Thompson et Roberto González Nieves, et aussi l’archevêque Héctor Miguel Cabrejos Vidarte, président de la Conférence épiscopale d’Amérique latine.

    JD Flynn, du Pillar [The Pillar média catholique américain conservateur] a noté que plusieurs journalistes du National Catholic Reporter étaient présents, ainsi que le « théologien libéral » Massimo Faggioli et M. Thérèse Lysaught, membre de l’Académie pontificale pour la vie et promotrice des vaccins anti-Covid contaminés par l’avortement.

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  • Le Congrès Mission : une belle réussite

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    Le Congrès Mission a rassemblé 1600 participants à Bruxelles le week-end du 19 mars. Cette manifestation a été un grand succès et on peut s'étonner que la presse ne l'ait pas évoqué. On trouve toutefois cet écho sur le site de Famille Chrétienne :

     

    Marie de Harenne fait partie de l’équipe organisatrice de ce premier Congrès Mission belge et elle a répondu à nos questions. Âgée de 35 ans, elle travaille dans le monde associatif.

    En octobre, vous avez décidé de décaler le Congrès Mission prévu à Bruxelles. Pourquoi ?

    À l’époque, les restrictions sanitaires imposées en Belgique face au Covid-19 étaient très strictes. Si nous avions maintenu, nous n’aurions pas eu l’autorisation de nous réunir à plus de deux cents dans la basilique de Koekelberg, cœur du Congrès. Or, il s’agit de la cinquième plus grande église au monde ! Et le succès du Congrès repose aussi sur la joie de se réunir en nombre. Si cette décision n’a pas été simple à prendre, elle s’est finalement avérée bénéfique : cela nous a permis de doubler le nombre de bénévoles pour le porter à cent cinquante, de mieux communiquer dans les médias et dans les paroisses. Enfin, le Congrès s’est tenu sous un beau soleil le week-end du 19 mars, fête de saint Joseph, patron de la Belgique.

    Quels ont été les moments marquants de ce Congrès belge ?

    Comme dans toutes les autres villes, la prière pour les prêtres a été particulièrement forte. Nous prions trop peu pour eux ! Je retiens aussi l’envoi en mission des parents, des personnes engagées dans les médias, la vie publique... Et l’enthousiasme de 1 600 participants lorsqu’ils se sont tous mis debout pour répondre à l’exhortation : « Si aujourd’hui, vous avez décidé d’aller proclamer l’Évangile, levez-vous ! » En dehors des célébrations, l’ambiance conviviale du village des exposants a été très appréciée. Les évêques belges présents sont venus rencontrer en toute simplicité les congressistes autour d’une barquette de frites. Après deux années particulières, les uns et les autres étaient simplement heureux de pouvoir se réunir à nouveau, comme en famille. Enfin, nous avons été touchés par l’audace de la centaine de missionnaires partis évangéliser dans le quartier Saint-Gilles, où les Bruxellois se retrouvent le samedi soir pour aller boire un verre. Beaucoup de personnes abordées dans la rue sont venues déposer une bougie dans l’église.

    Quelle est la portée d’un tel événement ?

    Tout d’abord, je crois que chacun est rentré chez lui renouvelé dans la prière et dans sa relation à Dieu. Je pense aussi que ce Congrès, dans les temps troublés que nous traversons, aura permis de rappeler que la solution est toujours de se tourner vers Dieu. L’évangélisation n’a jamais été une option pour un chrétien. C’est encore plus vrai aujourd’hui.

  • Le pape François et la liturgie : navigation par brouillard

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    Lu dans le mensuel « La Nef » d’avril 2022 :

    Amar-2022©DR-620x330.jpg« L’abbé Pierre Amar, prêtre du diocèse de Versailles, nous livre ses réflexions sur l’actualité du monde « tradi » qu’il connaît bien, après le décret confirmant la Fraternité Saint-Pierre dans son usage des livres liturgiques de 1962, et en attendant de nouvelles précisions de Rome annoncées …pour fin mars.

    La Nef – La question liturgique continue de nous occuper en ce moment…

    Abbé Pierre Amar – Oui, voilà une vieille histoire, avec un lourd passif dans notre pays ces 60 dernières années. Prenez, par exemple, la figure émergente du moment chez les catholiques qui pensent : François Sureau. Il vient d’être reçu, en grande pompe, sous la Coupole. Voici ce que cet émigré liturgique disait au journal La Vie, le 15 juin 2020 : « Je vais à la messe chez les melkites [l’Église grecque catholique de rite byzantin, ndlr] parce que je trouve leur liturgie incomparable et leur ecclésiologie plus convaincante : nulle dinguerie autour de la figure du prêtre que Vatican II a installé au centre du dispositif alors même que sa prétention, au moins apparente, était de mettre fin au cléricalisme. Les tempéraments sont divers et le mien est mieux accordé à la tradition orientale, plus incarnée, plus spirituelle et plus ascétique tout en étant moins moralisatrice et pessimiste que le catholicisme tel que l’Occident le pratique. »

    C’est vraiment à tous les niveaux que l’on retrouve les affres de cette guerre liturgique fratricide, pour reprendre des propos du Père Abbé de Fontgombault. Nous en sommes tous, d’une manière ou d’une autre, les héritiers et les victimes.

    Que vous inspire l’enchaînement des récentes décisions romaines ?

    Tout le monde s’accorde pour dire que le « feuilleton tradi » n’en finit pas. Il est vrai que les connaisseurs du dossier peinent à le suivre, tant les semaines véhiculent des signaux contradictoires. Pour faire court, il y a eu la première surprise du Motu proprio Traditionis custodes. Puis le coup d’assommoir avec les Responsa de Mgr Roche. Et enfin, la main tendue – paternelle et bienveillante – avec le décret pontifical en faveur de la Fraternité Saint-Pierre. Il ne règle pas tout, loin de là, mais c’est une surprise et un véritable soulagement. Quant à nos évêques, dont la mission au quotidien n’est pas une sinécure, il leur faut désormais éviter les généralisations (tous les « tradis » ne sont pas à mettre dans le même sac) et continuer d’avancer sur cette question complexe.

    Était-ce une tentative de certains pour éradiquer la liturgie ancienne ?

    Liquider l’affaire une bonne fois pour toutes est une vieille tentation. Mais je pense que c’est impossible. Car on parle ici de personnes, de familles, d’une « pâte humaine », une subjectivité délicate à appréhender où s’entremêlent des considérations spirituelles, psychologiques, cul­turelles, politiques, esthétiques, historiques… et j’en oublie sûrement ! D’ailleurs, les querelles liturgiques sont souvent la source de grandes violences. La première dispute après le péché originel n’est-elle pas, justement, une dispute liturgique : celle de Caïn et Abel ? En ce domaine, et pour éviter de nouvelles blessures, il vaut mieux être trop bon que pas assez. Même avec ce tradiland qui ne fait pas toujours ce qu’il faut pour se faire aimer…

    Que voulez-vous dire ?

    L’œuvre de réconciliation patiemment entreprise depuis plus de 30 ans par les deux papes précédents est menacée. Ici et là, on entend des voix qui semblent n’avoir qu’une envie : en découdre et s’entredévorer à nouveau, comme dans les années 70. Par exemple, ces propos d’un prêtre de l’Institut du Bon Pasteur au journal Présent, en janvier dernier, sont scandaleux et empêchent tout dialogue : « Je suis de ceux qui pensent que notre refus absolu de la messe de Paul VI […] est théologal, théologique, dogmatique et moral. Absolu, quoi ! » Dans un autre style, la tribune d’un évêque émérite dans La Croix fin décembre 2021, où il évoque en généralisant « la violence réactionnaire d’un combat d’arrière-garde » est tout aussi injuste. Elle laisse entrevoir une certaine amertume devant un mouvement qui se développe modestement et dont la moyenne d’âge est jeune. Tout le monde doit faire un effort pour dépasser ces dialectiques.

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