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  • Nuit de Noël à Notre-Dame de Stockel (Bruxelles - Woluwe-Saint-Pierre)

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    Noël approche à grand pas !  Dimanche dernier, celui du Gaudete, nous avons allumé la troisième bougie de la couronne de l'Avent.  Les décorations de Noël sont installées, le sapin est illuminé, les idées de cadeaux fusent en nous, des paquets joliment emballés commencent à remplir nos maisons, la crèche trône au plus bel endroit, Marie et Joseph attendent, Eux aussi, la venue du Divin Enfant !

    Mais la crèche de notre cœur est-elle prête ?

    Venez expérimenter la douce Miséricorde du Père, en recevant le sacrement du pardon ....

    Faites de votre cœur une crèche, en prenant un temps de proximité avec Jésus dans l’Adoration...

    Veillez et priez en ce temps de l'Avent à la lueur des bougies chaque mercredi matin à 6h30 : Messe RORATE suivie d'un petit déjeuner préparé et servi par une merveilleuse équipe de paroissiens.

    Toutes les informations concernant ces activités préparatoires se trouve sur www.ndstockel.be/

    Et la nuit de Noël à Stockel ... :  une nouveauté cette année !

    À l’issue de la messe, un repas tout en simplicité et plein d’amour est organisé dans la nuit de Noël ; Jésus est né dans l’humilité d’une crèche... : voyez l’invitation en annexe.

    Quand ?  Le 24 décembre dès 20h30 (après la messe de 18h30) jusqu’à 22h30.

     ?  Dans la salle catéchèse

    Pour qui ?  Pour toutes les personnes esseulées ou isolées qui recherchent de la compagnie et l’affection en ce soir de Noël.

    2022_12_17_09_37_04_Greenshot.pngcliquer sur l'image pour l'agrandir

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  • Récits de la Nativité : des fadaises ?

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    Sur youtube, ce nouvel épisode des Hommes en Noir (l'Homme Nouveau) :

    Le récit de la Nativité est-il véridique ? Quelles sont les annonces de l'Ancien Testament sur la naissance du Sauveur ? L'analyse du Club des Hommes en noir avec cette semaine autour de Philippe Maxence l'abbé Célier, le père Thomas, Jeanne Smits et Olivier Figueras. 

  • Eglise catholique: le culte de l'homme a-t-il remplacé le culte de Dieu?

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    Eglise catholique: le culte de l'homme a-t-il remplacé le culte de Dieu? (59 mn) 

    https://youtu.be/j9CElBWuypU 

    Question disputée avec Jean-Pierre Maugendre, 30 nov 2022

    Soixante-deux années après l'ouverture du concile Vatican II, en octobre 1962, Jean-Pierre Maugendre défend la position selon laquelle ce concile aurait opéré un changement de paradigme très sensible dans l'Eglise. Une Eglise théocentrique et d'abord préoccupée des réalités surnaturelles aurait laissé la place une Eglise plus soucieuse de l'homme et de ses conditions de vie sur terre, le social et le pastoral prenant alors le pas sur le surnaturel et le doctrinal. Il défend cet avis, qui est partagé par Mgr Schneider, dans cet article : https://www.riposte-catholique.fr/archives/172803?mc_cid=c10cc3934a&mc_eid=018e4a5ac6   

    Arnaud Dumouch proteste en disant que cette lecture est « à charge » et liée à un tri des citations. Elle ne tient compte que du « faux Concile », celui de la génération des boomers en Occident. Pour Arnaud Dumouch, Vatican II n’est ni théocentrique, ni anthropocentrique. Ce Concile recentre la foi sur l’union de charité entre Dieu et l’homme, en vue de la Vision béatifique. C'est à la lumière de ce principe que le Concile doit être lu et compris.  

  • Déchristianisation, islam, droits de l'homme... les réponses de Pierre Manent

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    Une video sur le site du Figaro :

    Pierre Manent était l’invité du Club Le Figaro Idées

    Le philosophe et essayiste qui vient de publier « Pascal et la proposition chrétienne » débat de la déchristianisation de la France avec Michel De Jaeghere et Jean-Marie Guénois.

    2022_12_17_09_02_06_Greenshot.png

  • Soutenir la restauration de l’Abbaye de Lagrasse

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    L’abbaye Sainte-Marie de Lagrasse est une abbaye située dans la commune de Lagrasse dans le département français de l'Aude en région Occitanie.

    Monastère bénédictin du viiie siècle au xviiie siècle, l'abbaye fut vendue comme bien national à la Révolution française et coupée en deux lots. Ses bâtiments sont presque laissés à l'abandon et très dégradés au cours du xixe siècle.

    La « grande partie » fut seulement rendue à la vie religieuse en 2004 lors du rachat par la communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu, tandis que la part médiévale du monastère, la « petite partie », devint propriété du département.

    La communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu a été fondée par le père Wladimir, premier père abbé de la communauté, à Gap. En 2004, elle déménagea vers Lagrasse (après des démarches infructueuses auprès de l’évêque de Liège, alors Mgr Aloys Jousten, qui refusa de leur confier la reprise de l’abbaye de Val-Dieu au Pays de Herve). Le 3 novembre 2006, le second abbé de la communauté des chanoines, le père Emmanuel-Marie de Saint-Jean, 60e abbé de l'abbaye de Lagrasse, a reçu des mains de Mgr André Fort, évêque d'Orléans, les insignes de sa charge : la crosse, la mitre et l'anneau.

    La communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu est composée de religieux, en majorité des prêtres, vivant en communauté sous la règle de saint Augustin, attachés à un monastère ou à une église.

    Ces hommes vivent intégralement la réalité de la consécration communautaire et personnelle à la Vierge Marie. La vie d'un chanoine de l'abbaye se déroule alors autour de la liturgie traditionnelle, la contemplation, l'apostolat et les études diverses. Les chants, les prières et la messe font partie de leur vie quotidienne.

     L’Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse entame aujourd’hui une nouvelle phase de travaux avec la restauration du transept sud de l’abbatiale. Depuis 18 ans, les Chanoines Réguliers de la Mère de Dieu ont réalisé de nombreux travaux dans cette abbaye millénaire : cloître, bâtiments conventuels, clocher. Mgr Emmanuel-Marie évoque ce nouveau défi :

  • Le Vatican confirme les excuses du pape, la Russie salue la "capacité à reconnaître ses erreurs".

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    De Elise Ann Allen sur Crux Now :

    Le Vatican confirme les excuses du pape, la Russie salue la "capacité à reconnaître ses erreurs".

    15 décembre 2022

    ROME - Confirmant les remarques d'un porte-parole du gouvernement russe, le Vatican a déclaré jeudi que le pape François s'est excusé pour ses récentes remarques controversées selon lesquelles les minorités russes sont responsables des actes les plus "cruels" dans la guerre en cours en Ukraine.

    Dans une déclaration aux journalistes le 15 décembre, le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré : "Je peux confirmer, concernant les commentaires faits par les Russes sur les excuses du Vatican, qu'il y a eu des contacts diplomatiques à cet égard."

    La déclaration de Bruni est intervenue après que la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, ait déclaré lors d'un briefing à Moscou : "Un message a été reçu du Vatican par voie diplomatique, qui contient une déclaration officielle au nom du secrétaire d'État du Saint-Siège, Pietro Parolin, en rapport avec la déclaration du pape."

    Ce message, précise Zakharova, indique que la Secrétairerie d'État du Vatican "présente ses excuses à la partie russe" et exprime le "profond respect du Saint-Siège pour tous les peuples de Russie, leur dignité, leur foi et leur culture, ainsi que pour les autres pays et peuples du monde."

    "La capacité à reconnaître ses erreurs est de moins en moins courante dans la communication internationale moderne", a déclaré Mme Zakharova, estimant que le message du Saint-Siège "montre que derrière les appels au dialogue du Vatican se cache la capacité à mener ce dialogue et à écouter ses interlocuteurs."

    Le pape François a provoqué une petite dispute diplomatique le mois dernier lorsque, dans une interview accordée au magazine America parrainé par les jésuites, il a défendu ses actions sur la Chine et la Russie contre les critiques qui affirment qu'il a été excessivement silencieux.

    Réfléchissant au coût humain de la guerre, le pape a déclaré que depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, il a reçu "beaucoup d'informations sur la cruauté des troupes".

    "En règle générale, les plus cruels, peut-être, sont ceux qui viennent de Russie, mais qui n'adhèrent pas à la tradition russe, comme les Tchétchènes, les Bouriates et ainsi de suite", a-t-il dit, en faisant référence à deux minorités ethniques qui fournissent souvent des troupes de première ligne dans les conflits de la Russie.

    Les Tchétchènes, originaires du sud-ouest de la Russie, sont pour la plupart musulmans, tandis que les Bouriates sont un groupe ethnique mongol originaire de Sibérie orientale, qui suit traditionnellement des croyances bouddhistes et chamaniques.

    Le commentaire de François a suscité une vive réaction de la part de plusieurs responsables russes, ainsi que de représentants des communautés tchétchène et bouriate. Mme Zakharova a récemment suggéré qu'en raison de ces remarques, le Vatican avait perdu sa crédibilité en tant que modérateur potentiel dans les négociations de paix.

    Lors de son briefing, Mme Zakharova a qualifié les excuses du Vatican de "vraiment respectueuses" et a déclaré : "Nous pensons que cet incident a été réglé et nous nous réjouissons de poursuivre une interaction constructive avec le Vatican."

  • "Canoniser Helder Camara, c'est canoniser le communisme"

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    De Stefano Chiappalone sur le Daily Compass :

    "Canoniser Camara, c'est canoniser le communisme"

    14-12-2022

    Dom Helder Camara pourrait bientôt être déclaré vénérable. Protagoniste de la théologie de la libération, sympathisant de l'URSS et de la Chine, la lutte armée révolutionnaire était promue dans son diocèse. Un saint "médiatique et idéologique", plutôt que religieux, explique au Compass Julio Loredo, président de la TFP italienne.

    Un pas décisif a été franchi pour la cause de béatification de Mgr Helder Camara (1909-1999), l'"évêque rouge" brésilien qui pourrait bientôt être déclaré vénérable. L'annonce a été faite par Mgr Fernando Saburido, son successeur dans l'archidiocèse d'Olinda et de Recife, gouverné par Camara entre 1964 et 1985. Un prélat sui generis, qui s'est rangé du côté de l'aile la plus progressiste des Pères du Concile et qui, une fois le Concile terminé, a souhaité un Vatican III qui surpasse son prédécesseur (à gauche, naturellement). Protagoniste de la théologie de la libération, sur le plan politique, il était résolument favorable aux dictatures communistes, de l'Union soviétique à la Chine, en passant par Cuba, toujours sous la bannière de la "défense des pauvres" à laquelle il s'identifiait de manière propagandiste dans la vie comme dans la mort. Si Monseigneur Camara devait un jour accéder à la sainteté, il serait un modèle pour le moins controversé. C'est ce que revendique, en espérant que la cause soit suspendue, Tradition, Famille et Propriété (TFP), un réseau d'associations né au Brésil de l'action de Plinio Corrêa de Oliveira (1908-1995), leader catholique, engagé dans la " bataille culturelle " sur des positions opposées à celles de Dom Camara. Julio Loredo, président de la TFP italienne, en parle avec le Daily Compass.

    Loredo, pourrait-on avoir un "évêque rouge" comme saint ?

    Dom Helder Camara a été une figure clé du progressisme ecclésial des années 1930 à sa mort, un protagoniste du virage à gauche de l'Action catholique au Brésil. La théologie de la libération est également apparue dans le cadre de ce processus. En outre, dans les années 1950 et 1960, il a joué un rôle central dans le remplacement (générationnel mais aussi idéologique) de l'épiscopat brésilien, en favorisant la nomination de prélats progressistes avec le nonce de l'époque, Mgr Armando Lombardi.

    Une parabole qui partait pourtant du front opposé.....

    Et pas en tant que simple militant : il était le numéro deux du parti pro-nazi Action Intégraliste Brésilienne, fondé par Plinio Salgado. Lorsqu'il a été ordonné prêtre en 1931, il portait l'uniforme de la milice intégriste sous sa soutane. Grâce à une étude de Plinio Correa de Oliveira, qui a montré son incompatibilité avec la doctrine catholique, le soutien ecclésiastique au mouvement, qui a ensuite été mis hors la loi par le président Getulio Vargas, a été retiré. Après sa dissolution et l'exil de Salgado, Camara a entamé son virage idéologique à gauche - que nous avons décrit au début - vers la théologie de la libération et la constitution de Communautés Ecclésiales de Base (CEB), préfigurées par le pédagogue marxiste brésilien Paulo Freire, inspirateur du Movimento de Educação de Base.

    Comment Dom Camara s'est-il comporté pendant le Concile?

    Bien qu'il n'ait jamais pris la parole dans l'assemblée, il était absolument central dans les coulisses de Vatican II. C'est lui qui a coordonné les réunions entre les représentants de l'aile progressiste (curieusement, même sur le front traditionaliste, l'impulsion est venue du Brésil, grâce aux réunions coordonnées par Plinio Correa de Oliveira, d'où est sorti le Coetus Internationalis Patrum). Au cours de ces années, Dom Helder, déjà partie intégrante de la théologie de la libération, poursuit sa dissidence avec le magistère également sur le plan moral, notamment en critiquant Humanae Vitae de Paul VI et en défendant l'avortement.

    Un politicien plutôt qu'un évêque ?

    En 1969, il prononce un célèbre discours à New York dans lequel il soutient le communisme international. Il défend l'URSS et la Chine de Mao. L'un des épisodes les plus choquants remonte à 1968 : le document Comblin. En juin 1968, un document révèle qu'une révolution communiste armée est prévue au Brésil. Joseph Comblin était un prêtre belge, professeur à l'Institut de théologie de Recife. C'était donc dans le diocèse et sous l'égide de Mgr Camara, qui n'a pas nié l'authenticité du document, se contentant de dire qu'il était officieux. Le projet prévoyait, par exemple, l'abolition de la propriété privée et des forces armées, la censure de la presse, de la radio et de la télévision, et des tribunaux populaires. En pratique, une révolution bolchévique au Brésil. Correa de Oliveira a recueilli deux millions de signatures demandant l'intervention de Paul VI pour bloquer cette infiltration marxiste dans l'Église brésilienne, mais n'a reçu aucune réponse.

    En fait, le prélat controversé est resté en fonction jusqu'à l'âge canonique de 75 ans.

    En 1984, Jean-Paul II a nommé son successeur José Cardoso Sobrinho, qui a tenté de mettre de l'ordre dans le diocèse, allant jusqu'à fermer l'Institut de théologie et à en créer un autre. La même année, l'instruction du Vatican Libertatis Nuntius a été publiée, condamnant les aspects extérieurs de la théologie de la libération, mais c'était comme fermer la porte de l'écurie quand le cheval était déjà parti.

    Et il n'est jamais revenu sur ses positions ?

    Pas à ce que l'on sache. Et lorsqu'il est mort en août 1999, il a bénéficié d'une sorte de canonisation médiatique. Certains journaux italiens titrent : "Prophète des pauvres", "Saint des favelas", "Voix du tiers-monde", et même "Saint Helder d'Amérique".

    Une "renommée de sainteté" idéologique, plutôt que religieuse.

    Si Dom Helder Camara était canonisé, ce serait aussi la canonisation du communisme, de la théologie de la libération, de la dissidence. On l'appelle déjà le "saint des pauvres", mais il a défendu des régimes qui provoquent la pauvreté, comme le résume Indro Montanelli : "La gauche aime tellement les pauvres que chaque fois qu'elle arrive au pouvoir, elle augmente leur nombre". En ce qui concerne la "falsification de la foi chrétienne" opérée par la théologie de la libération, Benoît XVI a déclaré qu'"il faut aussi s'y opposer par amour pour les pauvres et pour le service qui doit leur être rendu".

  • La crise allemande, l'Eglise universelle et le pape François

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    De George Weigel sur First Things :

    LA CRISE ALLEMANDE, L'ÉGLISE MONDIALE ET LE PAPE FRANCOIS

    12 . 14 . 22

    L'Année de Notre Seigneur 2023 sera probablement le théâtre de drames catholiques que nous ne pouvons pas prédire maintenant ; c'est la manière de la Providence. Ce que nous pouvons savoir avec certitude à propos de l'année prochaine, c'est que la crise allemande dans l'Église mondiale atteindra son paroxysme, car ce qui se passe en Allemagne entrera en collision avec la première session du Synode sur la synodalité pour une Église synodale en octobre 2023. Et la résolution de la crise allemande sera, sinon totalement déterminante, du moins extrêmement importante pour définir l'héritage du pape François.

    Que se passe-t-il donc en Allemagne, sur son "chemin synodal" national ?

    Beaucoup de choses se passent : une instrumentalisation du crime et du péché d'abus sexuels afin de réinventer le catholicisme ; le rejet des conceptions catholiques établies de l'amour humain et de son expression ; une reddition inconditionnelle à l'idéologie du genre et à sa déconstruction du concept biblique de la personne humaine ; une révolution dans l'ecclésiologie qui, au nom de l'autonomisation des laïcs, vide les fonctions d'évêque et de prêtre de leur plein caractère sacramentel ; la réduction progressive de l'Église à une riche ONG, faisant de bonnes œuvres définies par le consensus politiquement correct du moment.

    Derrière tout cela - et nous arrivons ici au fond du problème - se cache un rejet de l'enseignement solennel du Concile Vatican II sur la révélation divine. Et comme la Constitution dogmatique de Vatican II sur la Révélation divine, connue sous son titre latin Dei Verbum (La Parole de Dieu), a été l'accomplissement fondamental du Concile, rejeter l'enseignement de Dei Verbum revient à rejeter Vatican II. La "voie synodale" allemande n'est pas un développement du Concile. C'est un rejet du Concile.

    Dei Verbum a affirmé avec force la réalité de la révélation divine et son autorité contraignante dans le temps. S'appuyant sur plus d'un siècle de réflexion biblique et théologique sur l'histoire du salut, Vatican II a insisté, à contre-courant de la haute culture moderne, sur le fait que le christianisme n'est pas un mythe pieux ou une collection de légendes inspirantes. Le christianisme est une rencontre avec le Fils de Dieu incarné, la Deuxième Personne de la Sainte Trinité, qui porte à son accomplissement l'autorévélation de ce que Dieu est, et ce que Dieu veut pour l'humanité, qui a commencé lorsque Dieu a parlé au peuple juif par Abraham, Moïse et les prophètes.

    Dei Verbum enseigne également que la révélation de Dieu à l'humanité s'est achevée en Jésus-Christ. Les catholiques ne cessent de sonder les profondeurs de cette révélation et sa signification au fil du temps, et c'est ainsi que notre compréhension du christianisme se développe. Mais la révélation juge chaque moment historique ; la révélation n'est pas jugée par les "signes des temps". 

    Ou pour dire les choses aussi simplement que possible : Dieu sait mieux que nous ce qui fait le bonheur, l'épanouissement et, finalement, la béatitude de l'homme. Les "signes des temps" peuvent nous aider à mieux saisir ce que Dieu a dit dans l'Écriture et la tradition. Mais si les "signes des temps" (par exemple, l'idéologie du genre) contredisent ce que Dieu a révélé sur notre nature et notre destinée, les "signes des temps" sont erronés, et non la parole de Dieu.

    Les documents du Sentier synodal allemand, souvent rédigés dans un sociologisme abrutissant recouvert d'un mince vernis de langage religieux, nient essentiellement tout cela.

    Dans ces textes, les "signes des temps" sont le moteur de l'autocompréhension de l'Église, de sorte qu'il n'y a pas de points de référence stables pour savoir si un prétendu développement de la doctrine est un développement authentique ou une fraude. La révélation divine ne nous permet pas non plus d'avoir une idée précise de qui nous sommes et de ce qui constitue une vie juste : l'"autodétermination" l'emporte sur les vérités inscrites par Dieu dans la nature et les relations humaines, "le genre est à considérer de manière multidimensionnelle", et suggérer le contraire "conduit à des violations des droits de l'homme". 

    On dit souvent que le catholicisme allemand est dans un schisme de fait. C'est une description inadéquate de la crise allemande. Le catholicisme allemand manifesté dans les documents de la Voie synodale est en apostasie. Le Sentier synodal allemand n'accepte pas "la foi qui a été livrée une fois pour toutes aux saints" (Jude 1:3). Au contraire, l'un de ses textes "fondateurs" a affirmé plus tôt cette année que "dans l'Église aussi, des points de vue et des modes de vie légitimes peuvent se faire concurrence, même en termes de croyances fondamentales".

    C'est ainsi que le "catholique allégé" mène inexorablement au catholique zero.

    Le Pape François porte un lourd fardeau en cherchant une résolution de la crise allemande qui soit fidèle à la réalité et à l'autorité contraignante de la révélation divine. Si une telle résolution n'est pas atteinte, cependant, cela soulèvera les plus grands doutes sur l'ensemble du projet de "synodalité" central à son pontificat.

    La chronique de George Weigel est diffusée par le Denver Catholic, la publication officielle de l'archidiocèse de Denver. 

    George Weigel est Distinguished Senior Fellow du Ethics and Public Policy Center de Washington, D.C., où il est titulaire de la chaire William E. Simon en études catholiques.

  • Sauver la différence des sexes ?

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    « Faut-il sauver la différence des sexes ? »

    Avec Eugénie Bastié sur Canal Académie :
     
     
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  • Guide EVRAS, retour sur un manuel contesté

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    De RCF :

    Guide EVRAS, un manuel contesté

    C'est un référentiel d'éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle qui crée la discorde. Mais pourquoi ? Une lettre ouverte rassemble déjà près de 6500 signatures de parents, du corps enseignant et de pédopsychiatres pour dénoncer "l'hypersexualisation" dont pourraient être victimes les plus jeunes enfants, dès l'âge de 5 ans. Clotilde Stiernont revient sur cette mobilisation et les raisons qui poussent bon nombres de spécialistes de l'enfance à agir. 

  • ONU : grand retour en force contre l'idéologie du genre

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    De Stefano Gennarini sur le Friday Fax :

    ANALYSE : Le grand retour en force de l'ONU contre l'idéologie du genre

    15 décembre 2022

    NEW YORK, 16 décembre (C-Fam) Les délégués des puissants pays occidentaux pensaient pouvoir faire passer les questions relatives aux homosexuels et aux transgenres à l'Assemblée générale cet automne. Ce qu'ils ont découvert, c'est la résistance croissante du monde en développement.

    Au cours de l'Assemblée générale qui s'achèvera bientôt, les délégués occidentaux se sont heurtés à un mur de résistance à toute nouvelle mention de politiques sociales controversées, qu'elle soit explicite ou implicite. Les pays traditionnels ont bloqué les références à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, à la diversité et à l'éducation sexuelle complète. En outre, ces gouvernements ont fait des dizaines de déclarations contre le programme sexuel de la gauche. Au total, plus de 60 pays se sont opposés à ce qu'ils considèrent comme un langage dangereux, voire radical.

    Le contraste est saisissant avec l'année dernière, où les pays occidentaux s'étaient réjouis de l'ajout de l'"orientation sexuelle et de l'identité de genre" à une résolution sur la démocratie, la deuxième seulement à inclure cette expression très controversée. Cette nouvelle résistance n'est pas le fruit du hasard.

    De plus en plus de pays réalisent que les États-Unis, l'Union européenne et les pays donateurs de Scandinavie utilisent la politique internationale et les droits de l'homme comme prétexte pour contourner et saper les débats législatifs démocratiques. La gauche sexuelle veut imposer au monde l'idéologie du genre et un droit international à l'avortement sans jamais avoir de débat démocratique à ce sujet.

    Les pays occidentaux ont inondé les résolutions de termes ambigus comme "santé sexuelle et reproductive" et "formes croisées de discrimination" pour promouvoir des sujets controversés. Au départ, cela n'affecte que les politiques et les programmes de l'ONU par le biais des agences de l'ONU, mais il est prévu que cela se transforme en obligations à part entière en vertu de la théorie du droit international coutumier.

    La théorie juridique avancée par les défenseurs de l'avortement et des homosexuels/transsexuels est que l'adoption continue de ces termes ambigus dans les résolutions des Nations unies, combinée aux pratiques des organisations internationales, peut, avec le temps, être interprétée comme un consentement au développement de normes internationales contraignantes. Une nouvelle norme internationale coutumière peut émerger lorsque des pays agissent universellement selon la même pratique, en se basant sur la croyance qu'elle est requise par la loi, mais elle ne peut pas être appliquée contre un pays qui s'oppose de manière persistante à son développement. De nombreux pays s'y opposent désormais.

    Si les délégués des pays traditionnels bloquent régulièrement les références expresses à l'orientation sexuelle, à l'avortement et à d'autres questions controversées, ils ne bloquent pas toujours carrément les termes ambigus en raison de la pression exercée par les pays occidentaux sur leurs capitales. Ils se limitent donc à exprimer des réserves qui précisent leur compréhension des termes ambigus lors des réunions officielles. Ces déclarations ne peuvent pas empêcher le développement de politiques controversées, mais elles contribuent à empêcher le développement d'un nouveau droit international coutumier.

    Le fait que les résolutions de l'ONU et leur mise en œuvre par les agences de l'ONU puissent être considérées comme la preuve de nouvelles normes internationales coutumières est bien attesté, même s'il n'est pas universellement accepté par les spécialistes. C'est ce qu'a déclaré la Commission du droit international.

    Le gouvernement des États-Unis répète souvent des réserves générales affirmant que l'adoption de résolutions spécifiques avec lesquelles il est en désaccord n'a aucun effet sur le droit international coutumier. Étant donné que le gouvernement américain est le seul à émettre cette réserve et qu'il ne la formule souvent que lorsqu'il s'oppose au contenu de résolutions spécifiques, cela ne fait que renforcer la crédibilité des résolutions des Nations unies en tant qu'éléments constitutifs du droit international coutumier. Il est vrai que les résolutions des Nations Unies ne sont pas contraignantes pour les États et ne peuvent pas changer le droit international coutumier en elles-mêmes, mais elles peuvent néanmoins contribuer à la formation du droit international coutumier par la manière dont elles sont mises en œuvre par les agences internationales, combinée à leur adoption répétée au fil du temps.

  • Pourquoi il convient de résister fermement à la censure que le mouvement woke fait peser sur le débat public

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    De l'Institut Thomas More sur youtube :

    Dans cette courte vidéo, Aymeric de Lamotte, directeur général adjoint de l’Institut Thomas More, revient sur sa dernière chronique dans « La Libre Belgique » et explique pourquoi il convient de résister fermement à la censure que le mouvement woke fait peser de plus en plus fréquemment sur le débat public...