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  • Philo à Bruxelles, 16 mai : « Les sagesses du Proche-Orient et le livre de Job » avec Stéphane Mercier

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    ­Philosophie à Bruxelles

    Retrouvons-nous le mardi 16 mai, à 19h30, pour la 

    Conférence de Stéphane Mercier sur le thème

    « Les sagesses du Proche-Orient et le livre de Job »

    Adresse sur place :
    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

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    Depuis chez vous :

    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    L’héritage stoïcien en régime chrétien

    Cette conférence aborde la question du mal, qui a intrigué et affligé l'humanité depuis la transgression originelle. En se concentrant sur le livre de Job, l'un des textes de l'Ancien Testament, elle explore comment cette œuvre permet de dépasser les réflexions antiques sur le mal. En replaçant le livre de Job dans le contexte des sagesses du Proche-Orient, on comprend mieux comment il aide à surmonter les inquiétudes des sages mésopotamiens face aux tragédies qui frappent les hommes sans raison apparente.

    Cette conférence vous intéresse ?

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    Quand ? : Mardi 16 mai à 19 h 30

    ? : À la Bécasse, Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles (Salle à l’étage)

    Infos supplémentaires

    Séance de questions & réponses à la fin de la conférence, sur place. Pour les téléspectateurs, envoyez vos questions par chat, en direct sur YouTube ou par SMS, Telegram, Signal, emailformulaire de contact etc.)

    Plus d’informations

  • John Dunlap est le nouveau Grand Maître de l'Ordre de Malte

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    De kath.net/news :

    John Dunlap nouveau Grand Maître de l'Ordre de Malte

    4 mai 2023

    L'actuel gouverneur élu par le Grand Conseil d'État pour un mandat de dix ans - L'avocat originaire d'Ottawa est le 81e Grand Maître de l'Ordre de Malte et le premier d'outre-mer.

    John T. Dunlap est le nouveau Grand Maître de l'Ordre Souverain de Malte. Le Grand Conseil d'État a élu le Canadien à la tête de leur Ordre mercredi soir à Rome, a annoncé l'Ordre de Malte. Avant l'annonce, le pape François a été informé par écrit des résultats de l'élection. Mercredi soir, le nouveau Grand Maître a prêté serment en présence du Cardinal Silvano Maria Tomasi, représentant spécial du Pape auprès de l'Ordre de Malte, dans l'église du prieuré de l'Aventin à Rome. Dunlap, 66 ans, occupait jusqu'à présent la fonction de gouverneur du Grand Maître et dirigeait l'Ordre de manière transitoire. Le dernier Grand Maître, Giacomo Dalla Torre, est décédé au milieu de l'année 2020.

    Dunlap est le 81e Grand Maître de l'Ordre de Malte et le premier à venir d'outre-mer. Il restera en fonction pendant dix ans, conformément à la nouvelle constitution. Cet avocat originaire d'Ottawa est entré dans l'Ordre de Malte en 1996. Dunlap est membre du Souverain Conseil depuis 2009 et conseiller juridique de la Mission permanente d'observation du Saint-Siège auprès des Nations Unies depuis 1997.

    99 représentants du Malteser de 18 pays différents ont participé à l'élection. Dunlap a ensuite remercié les membres du Conseil d'État pour leur confiance. "J'accepte cette fonction avec un profond esprit de service et avec la promesse solennelle d'un engagement permanent".

    Avec l'élection de Dunlap, la direction de l'Ordre de Malte est à nouveau complète. En janvier, les membres avaient déjà élu le Grand Chancelier Riccardo Paterno di Montecupo et les autres membres du Souverain Conseil lors d'un Chapitre général extraordinaire. Le Grand Maître préside ce Conseil. Ensemble, ils forment le gouvernement de l'Ordre.

    En septembre dernier, le pape François avait démis de ses fonctions l'ancien comité directeur de l'Ordre de Malte et mis en place un conseil provisoire. Le gouverneur de l'Ordre, John Dunlap, ainsi que son représentant spécial pour l'Ordre de Malte, le cardinal Tomasi, ont été maintenus en fonction par François. Le pape a également promulgué une nouvelle constitution et un nouveau code de l'Ordre. Auparavant, de fortes tensions avaient été signalées entre le cardinal Tomasi, plénipotentiaire du Pape pour la réforme de l'Ordre, et une partie de la direction de l'Ordre. Selon les informations, il ne s'agissait pas seulement de la souveraineté et des statuts, mais aussi de l'indépendance financière de l'Ordre, actif dans le domaine humanitaire dans le monde entier.

    Des relations avec plus de 100 États

    En tant qu'ordre catholique, l'Ordre de Malte est soumis à l'autorité du Saint-Siège. Les dirigeants de l'Ordre doivent rendre compte au Pape des questions importantes. Parallèlement, l'Ordre Souverain de Malte est politiquement un sujet de droit international distinct. Ce statut lui confère un accès unique aux niveaux politique et diplomatique et doit lui permettre d'être particulièrement indépendant en cas de conflit. Ainsi, l'Ordre de Malte entretient des relations diplomatiques avec plus de 100 États ainsi qu'avec l'UE. Ils ont également des représentants permanents auprès des Nations Unies et de nombreuses autres organisations internationales.

    L'Ordre de Malte compte environ 13 500 membres masculins et féminins et environ 120 000 bénévoles et salariés dans le monde entier.

    La première mission officielle du nouveau Grand Maître sera le pèlerinage international de l'Ordre de Malte à Lourdes, qui débute jeudi. Jusqu'au lundi 8 mai, plus de 7 000 membres et bénévoles du monde entier participeront à ce pèlerinage le plus important de l'Ordre de Malte et assisteront environ 1 500 pèlerins malades et handicapés.

  • USA : les futurs prêtres sont jeunes, actifs et issus de familles catholiques pratiquantes

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    De kath.net/news :

    USA : Les futurs prêtres sont jeunes, actifs et issus de familles catholiques pratiquantes

    5 mai 2023

    Une enquête sur la conférence des évêques américains montre que : La majorité des jeunes hommes assistaient régulièrement à l'adoration eucharistique (75 %) et priaient fréquemment le Saint Rosaire (66 %) avant d'entrer au séminaire.

    Washington DC (kath.net/pl) Des résultats intéressants sont obtenus à partir d'une enquête auprès des étudiants en théologie aux États-Unis qui seront bientôt ordonnés prêtres. La Conférence épiscopale des États-Unis (USCCB) a commandé l'enquête au Center for Applied de l'Université de Georgetown, et 334 des 458 hommes qui devaient être ordonnés d'ici la fin de cette année ont pris la peine de répondre. Les résultats ont été publiés par l'USCCB. Cela a été rapporté par le portail d'information catholique "Aleteia".

    Les candidats à l'ordination ont en moyenne 33 ans. En règle générale, ils sont nés dans des familles catholiques et ont grandi dans des foyers catholiques. La majorité d'entre eux participaient régulièrement à l'adoration eucharistique (75%) et priaient fréquemment le Saint Rosaire (66%) avant d'entrer au séminaire. 81 % des candidats à l'ordination veulent devenir prêtres diocésains. Ces séminaristes avaient tendance à être plus susceptibles d'étudier dans un séminaire du sud ou du Midwest des États-Unis, avec seulement environ 30% sur la côte nord-est ou ouest. Bon nombre d'entre eux ont fréquenté des établissements d'enseignement catholiques durant leur scolarité (43 % une école primaire catholique et/ou 34 % une école secondaire catholique et 35 % un collège catholique). Plus de 10% d'entre eux avaient été scolarisés à la maison,

    « 64 % des candidats à l'ordination sont blancs, 16 % latinos, 10 % asiatiques et 6 % noirs », précise Aleteia, bien qu'un quart d'entre eux soient nés à l'étranger, les pays d'origine les plus courants étant le Mexique, le Nigeria, le Vietnam. et la Colombie.

    Environ un tiers des candidats à l'ordination ont indiqué avoir un prêtre dans leur famille. Mais l'influence des parents est encore plus importante : la grande majorité (84 %) déclare avoir deux parents catholiques. Près des deux tiers ont déclaré avoir reçu du soutien pour leur appel de la part des membres de leur famille, des pasteurs et de la communauté. Cependant, près de la moitié ont également affirmé avoir été découragés dans leur recours par ces quartiers précisément.

  • Soudan : une guerre civile qui pourrait avoir des conséquences majeures pour la région de l’Afrique bordée par le Sahel et la mer Rouge

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    De Ludovic Lavaucelle sur La Sélection du jour :

    UNE NOUVELLE GUERRE CIVILE AU SOUDAN, VOLCAN EN ÉRUPTION DANS UNE RÉGION INSTABLE

    Le Soudan est coutumier des coups d’État et des guerres internes qui ont déjà provoqué des crises humanitaires effroyables. La deuxième guerre civile (1983–2005) a conduit à l’indépendance du Sud Soudan. La région occidentale du Darfour a connu une guerre interminable de 2003 à 2020. Omar al-Bashir été renversé en avril 2019 par un soulèvement populaire après 30 ans de règne. Le gouvernement civil n’a tenu que jusqu’à un nouveau coup d’État militaire en octobre 2021. L’espoir restait permis pour les Soudanais aspirant à la paix puisque les deux militaires à la tête du pays s’étaient engagés à une transition démocratique devant être scellée par un accord en avril 2023. Les tensions se sont accrues entre le général Abdel Fattah al-Burhan, à la tête de l’armée soudanaise et du gouvernement, et son adjoint, le général Mohamed Hamdan Dagalo (dit Hemedti) qui dirige les puissantes milices RSF (Rapid Support Forces). Ces deux militaires avaient joint leurs forces pour prendre le pouvoir en 2021. Un plan de transition démocratique poussé par la communauté internationale prévoyait que l’armée et les RSF devaient céder le pouvoir à des civils élus démocratiquement.

    Les parties en présence n’avaient nullement l’intention de laisser ce processus aboutir malgré leurs assurances répétées dans l’espoir de revoir affluer l’aide internationale interrompue après le coup d’État d’octobre 2021. La violence a éclaté le 15 avril dernier alors que s’approchait la date de signature de l’accord final devant sceller les détails de la transition démocratique. Deux conditions posaient problème : les RSF devaient intégrer l’armée régulière et l’armée soudanaise était supposée se placer sous l’autorité d’un gouvernement civil… Les belligérants s’accusent mutuellement d’avoir provoqué les affrontements. Al-Burhan et l’armée pointent du doigt une mobilisation en masse des RSF qui se sont déployées dans plusieurs endroits stratégiques de la capitale. Hemedti et les RSF accusent l’armée d’avoir tenté de prendre le pouvoir avec des nostalgiques de Bashir… Ces derniers ont gardé une forte présence dans l’armée régulière renforcée par des factions rebelles qui ont bénéficié de l’accord de paix de 2020 et ne veulent pas perdre leur influence (sonnante et trébuchante) remise en cause par le retour des civils au pouvoir. De son côté, Hemedti et la coalition des FFC (Forces for Freedom and Change) – qui réunit des partis civils siégeant au conseil gouvernemental avec les militaires – mettent en avant le risque d’un retour des islamistes proches des nostalgiques de Bashir. Hemedti et ses alliés se sont enrichis grâce aux mines d’or dont ils contrôlent l’extraction, et ils ont trouvé dans la Russie un débouché commercial profitable.

    Des combats d’une grande violence ont fait rage jusque dans les rues de la capitale Khartoum. L’armée soudanaise a l’avantage de disposer d’une force aérienne alors que les RSF ont déployé près de 100 000 hommes dans les grandes villes. Hemedti et les RSF peuvent compter sur la solidarité tribale dans le Darfour, à l’ouest du pays, dont ils sont originaires. On compterait au moins 450 tués et 4000 blessés, plongeant ce pays pauvre de 46 millions d’habitants dans un dénuement total. Un fragile cessez le feu de 72 heures a permis l’évacuation de ressortissants étrangers. Dans cette ancienne colonie, les Britanniques sont nombreux et le manque de réactivité de Londres pour les secourir a été fortement critiqué. Des témoignages d’expatriés préférant tuer leurs animaux domestiques pour ne pas les laisser mourir de faim ont scandalisé les Britanniques indique The Independent (voir l’article en lien). L’efficacité des militaires français rapidement sur place pour prendre en charge l’évacuation de nombreux ressortissants européens a été à l’inverse saluée. On ne voit pas de sortie à cette crise tant les deux militaires en guerre semblent engagés dans une lutte à mort. L’armée régulière demande la dissolution des RSF avant toute discussion, quand Hemedti qualifie Al-Burhan de criminel frayant avec les islamistes.

    Cette nouvelle guerre civile pourrait avoir des conséquences majeures pour cette région de l’Afrique bordée par le Sahel et la mer Rouge. On redoute l’afflux de centaines de milliers de réfugiés dans des pays déjà fragiles comme l’Éthiopie au sud ou le Tchad à l’ouest. Sans parler du Sud-Soudan… Le Soudan est devenu un enjeu entre puissances régionales et rivaux mondiaux. Les Occidentaux disposent de bases à Djibouti (les Chinois aussi depuis peu). Le groupe Wagner est très présent au Soudan, encadrant le « business » de l’or des RSF, et la Russie compte sur Hemedti pour installer sa propre base sur la Mer Rouge. Les monarchies du Golfe semblent pencher pour les RSF en partenariat avec la Russie, pour empêcher le retour au pouvoir des islamistes. De l’autre côté, les Égyptiens ont cultivé de longue date des liens avec l’armée régulière : le Soudan à leur frontière sud, en amont du Nil, ne doit en aucun cas échapper à leur influence.

    Lire l'article : What is happening in Sudan and why? The war and conflict explained sur The Independent

  • Saint Cyrille de Jérusalem (315 - 387) et la communion dans la bouche ou sur la main (liturgie 37)

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    Liturgie 37 ‒ Saint Cyrille de Jérusalem (315 - 387) et la communion dans la bouche ou sur la main ? (20 mn) 

    https://youtu.be/DZWtb_jZUSo   

    Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie, nous abordons certains points de la théologie de la liturgie.  

    Le docteur Denis Crouan aborde l'avis de saint Cyrille de Jérusalem sur la communion dans la main : "En se présentant pour recevoir la communion, que le fidèle tendent la main droite, les doigts joints, soutenus par la main gauche, la paume légèrement concave ; et au moment où le Corps du Christ est déposé dans sa main, que le communiant dise : Amen. Cependant, ce texte si souvent cité ne s’arrête pas là. Il se poursuit en proposant ce qui suit et qu’on omet souvent de citer : « Sanctifiez votre œil par le contact avec le Corps Sacré. Alors que vos lèvres sont encore humides, touchez vos lèvres et passez votre main sur vos yeux, votre front et vos autres sens pour les sanctifier. » La pratique de l'Eglise montre que la communion dans la main, parce qu'elle manque de respect, est davantage une tolérance de l'Eglise. Vatican II recommande la communion dans la bouche, à genoux.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Institut Docteur Angélique 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2023 

  • Pourquoi la transmission de la foi est-elle si problématique dans les familles catholiques ?

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    D'Héloïse de Neuville sur le site du journal La Croix :

    Pourquoi les familles catholiques ont du mal à transmettre leur religion

    Enquête 

    Selon une enquête de l’Insee publiée en mars, la transmission de la religion dans les familles catholiques est sensiblement plus faible que dans les familles juives ou musulmanes. Dans une société déchristianisée, une pratique cohérente au sein des familles est la condition nécessaire à la perpétuation de la pratique religieuse d’une génération à l’autre.

    05/05/2023

    Les catholiques français, c’est peut-être Gad Elmaleh qui en parle le mieux. Dans son dernier spectacle (1), l’humoriste juif franco-marocain, qui s’est rapproché ces dernières années du christianisme, moque gentiment ce qu’il perçoit comme un manque de fierté des catholiques vis-à-vis de leur religion en simulant la réaction d’un juif, d’un musulman et d’un chrétien interrogés sur leur identité.

    Tandis que les deux premiers affirment d’un ton débridé leur appartenance religieuse, le catholique, lui, noie le poisson : « Alors… c’est un peu plus compliqué. Comment dire ? Euh… Voilà… maman est baptisée. Ma sœur athée… Papa où t’es ? »

    Une sortie de la religion dans l’indifférence

    Ce sketch illustre avec humour la crise de la transmission dans les familles catholiques, encore étayée par une récente étude de l’Insee. Publiés le 30 mars, ses résultats sont implacables : la part des catholiques continue de chuter en France, représentant, en 2020, 29 % des sondés âgés de 18 à 59 ans, contre 43 % dix ans plus tôt.

    Le déclin, explique les auteurs, est dû au faible taux de reproduction du catholicisme d’une génération à l’autre. Tandis que la reproduction familiale est forte dans l’islam et le judaïsme – 91 % des personnes élevées dans des familles musulmanes et 84 % dans des familles juives continuent à se revendiquer de la religion de leurs parents –, les familles chrétiennes transmettent moins leur croyance à leurs enfants. Seulement 67 % des personnes élevées par des parents catholiques ont gardé leur religionLa pratique – prière, pèlerinage, messe… – apparaît comme un élément clé de la reproduction religieuse : « Si dans les familles, rien n’a été fait pour redonner de la valeur à la pratique, notamment celle de la messe, en trois générations les pratiquants font des enfants non pratiquants qui eux-mêmes ont des enfants non chrétiens », observe le sociologue du catholicisme, Yann Raison du Cleuziou (2).

    Des familles attentives à la transmission

    Une sortie de l’Église catholique d’autant plus simple qu’à la différence de l’islam ou du judaïsme, cette appartenance religieuse n’exerce plus qu’une influence minime sur la vie sociale. « Le décrochage religieux intervient alors sans drame, presque dans l’indifférence, quand les enfants prennent leur autonomie du foyer parental », retrace Pierre Bréchon, professeur émérite de science politique à Sciences Po Grenoble.

    Le chercheur, qui a conduit une étude sur les valeurs des Français, observe toutefois une transmission efficace de la foi « dans les familles qui assument une forme d’imperméabilité vis-à-vis des autres cultures ambiantes ». Ces familles catholiques observantes et plutôt conservatrices pilotent avec succès leur reproduction spirituelle, sélectionnant avec attention la sociabilisation religieuse de leurs enfants (écoles catholiques, mouvements de jeunesse, cercles amicaux…).

    Une cohérence gagnante ? La transmission réussie d’une génération à l’autre est, plus précisément, selon le sociologue Yann Raison du Cleuziou, le fruit de la combinaison de deux dimensions : la valorisation des rites et la dimension « totalisante » de la foi qu’un enfant reçoit et qui imprègne tous les aspects de sa vie. A contrario, « les familles catholiques qui délèguent aux structures collectives la transmission de la foi (, aumônerie…) – comme un aspect de l’éducation – ont un taux de transmission religieuse bien plus faible ».

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  • François a-t-il un plan secret pour la paix en Ukraine ?

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    Lu sur le site web du Pillar (LE PILIER) 3 mai 2023 :

    téléchargement (1).jpg« Le pape François a déclaré dimanche qu'il avait travaillé sur un plan secret de paix entre l'Ukraine et la Russie, plus de 14 mois après la nouvelle invasion à grande échelle de la Russie. 

    Mais alors que la perspective d'un accord de paix papal a retenu l'attention ces derniers jours, les responsables des gouvernements et de l'Église ukrainiens et russes disent qu'ils ne sont pas au courant d'un plan pontifical. 

    Le Vatican et le pape ont toujours soutenu que François pousse fort pour la paix en Ukraine. Mais après les commentaires du pape dimanche, il n'est pas clair si un plan papal est encore plutôt germinal, ou si des joueurs de haut niveau n'ont pas eux-mêmes été mis au courant. 

    Et quelques jours après les commentaires du pape selon lesquels une "mission" secrète de paix était en cours, il a rencontré un haut responsable orthodoxe russe au Vatican, et un proche conseiller papal a suggéré qu'une percée pourrait se produire.

    De retour dimanche de son voyage apostolique de trois jours en Hongrie, le pape François a donné l'une de ses désormais coutumières conférences de presse en vol, au cours de laquelle il a été interrogé sur sa volonté de travailler pour le retour des milliers d'enfants ukrainiens qui ont été déportés vers Russie par les forces d'occupation.

    "Je suis disponible pour faire n'importe quoi", a répondu François. « Il y a une mission qui n'est pas publique qui est en cours ; quand ce sera public, j'en parlerai. »

    Ces commentaires ont suscité une vague d'intérêt médiatique et de spéculations sur la manière exacte dont le pape pourrait travailler pour le rapatriement des enfants ukrainiens kidnappés, et si ses commentaires signalaient une percée prochaine dans les négociations de paix.

    Mais dans les 48 heures qui ont suivi les remarques, les responsables gouvernementaux ukrainiens et russes ont semblé verser de l'eau froide sur l'idée. 

    Les médias d'État russes ont rapporté mardi qu'un porte-parole du Kremlin avait nié avoir eu connaissance d'une mission dirigée par François, déclarant aux journalistes que "rien n'est connu" de Moscou au sujet d'une initiative de paix papale. 

    CNN a ensuite rapporté un démenti similaire depuis Kiev, citant une source proche du président ukrainien qui a déclaré : « Si des pourparlers ont lieu, ils se déroulent à notre insu ou sans notre bénédiction ».

    "Le président Zelenskyy n'a pas consenti à de telles discussions au nom de l'Ukraine", a déclaré la source à CNN.

    Mais le 3 mai, François a reçu publiquement l'envoyé étranger de l'Église orthodoxe russe à Rome, suscitant à nouveau des questions sur l'éventuel plan de paix de François. Le métropolite Anthony a assisté à l'audience générale du mercredi sur la place Saint-Pierre. 

    La semaine dernière, François avait rencontré le prédécesseur d'Anthony, le métropolite Hilarion, lors de son voyage en Hongrie.

    Alors que Hilarion a depuis déclaré que "rien concernant les relations bilatérales entre l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe russe" n'avait été discuté lors de la réunion et "aucune question politique" n'était sur la table, François a déclaré dimanche aux journalistes dans l'avion papal que "Vous pouvez-vous imaginer [...] que nous n'avons pas seulement parlé du Petit Chaperon Rouge, n'est-ce pas ? »

    Et, malgré les dénégations ukrainiennes et russes de tout pourparler de paix naissant, un proche conseiller papal a déclaré mercredi à un journal italien que François "travaillait continuellement pour la paix depuis plus de huit mois". Le conseiller a prédit qu'une initiative papale privée pourrait bientôt porter ses fruits.

    Stefano Zamagni, ancien président de l'académie pontificale des sciences sociales et l'un des principaux contributeurs à l'encyclique du pape Laudato Si de 2015, a déclaré à Il Fatto Quotidiano qu'il avait aidé à rédiger un plan de paix en sept points l'année dernière, qui verrait le Saint-Siège convoquer des réunions privées , non officielles, négociations de paix.

    Zamagni a rejeté les récents démentis officiels de Kiev et de Moscou, déclarant mercredi au journal qu'il n'était "pas surprenant" que les gouvernements aient nié toute implication dans des pourparlers de paix qui se voulaient informels et non officiels.

    L'économiste a affirmé que l'effort de paix du Vatican est maintenant dans la "dernière ligne droite" et pourrait se concrétiser publiquement "si ce n'est dans les prochaines semaines, du moins dans les trois prochains mois", dans le cadre d'une série de négociations parallèles à celles qui sont poursuivies. par les gouvernements américain et chinois avec les présidents Zalinsky et Poutine. 

    Mais, a concédé Zamagni, toute conclusion à l'effort ne serait pas «parfaite» et a insisté sur le fait qu'une «paix injuste» était préférable à une «guerre juste».

    Tout au long du conflit actuel, François a suscité des critiques de la part des représentants ukrainiens et russes pour ses commentaires sur le conflit et les tentatives du Vatican d'éviter de se ranger ouvertement du côté de l'un ou l'autre pays après l'invasion. 

    Au cours de la semaine sainte de l'année dernière, le Vatican a invité des femmes russes et ukrainiennes vivant en Italie à participer au chemin de croix du Vendredi saint célébré par le pape François - les deux femmes tenant la croix en l'air au 13e chemin de croix . 

    Cette invitation a suscité de nombreuses critiques parmi les Ukrainiens et les catholiques ukrainiens, qui l'ont qualifiée d'"étrange sorte d'œcumanisme" et ont déclaré qu'elle semblait donner une équivalence morale aux envahisseurs et aux envahis dans le conflit actuel.

    Dans le même temps, il a également suscité la colère de Moscou, après avoir révélé publiquement qu'il avait critiqué le patriarche orthodoxe russe Kirill lors d'une vidéoconférence privée, lui disant de ne pas être "l'enfant de chœur de Poutine".

    Alors que François a été invité à plusieurs reprises à se rendre en Ukraine, à la fois juste avant le début de l'invasion russe et dans l'année qui a suivi, le pape a clairement indiqué qu'il n'entreprendrait un tel voyage que s'il pouvait visiter à la fois Kiev et Moscou en tant qu'émissaire de la paix.

    En octobre de l'année dernière, François a réitéré sa volonté d'être un intermédiaire pour un cessez-le-feu, utilisant son discours hebdomadaire de l'Angélus pour lancer un "appel confiant au président ukrainien pour qu'il soit ouvert à des propositions sérieuses de paix", tout en déclarant que son "appel s'adresse en premier lieu au président de la Fédération de Russie, l'implorant d'arrêter cette spirale de violence et de mort, également pour le bien de son propre peuple.

    Tout en adoptant un ton de plus en plus haussier sur le bien et le mal du conflit, qualifiant l'invasion russe de "insensée, répugnante et sacrilège" et parlant des "actions sauvages, des monstruosités" commises par les troupes russes, François a également déclaré que c'est une erreur de penser qu'il s'agit d'un film de cow-boy où il y a des gentils et des méchants. »

    Ref. François a-t-il un plan secret pour la paix en Ukraine ?

    Peut-être pas un western mais sûrement encore un nouvel imbroglio à la Bergoglio…

  • Une étude révèle que l'Église catholique du Nicaragua a subi 529 attaques en cinq ans

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    D'INFOBAE :

    Une étude révèle que l'Église catholique du Nicaragua a subi 529 attaques en cinq ans

    3 mai, 2023

    Tegucigalpa, 3 mai - Un évêque nicaraguayen en prison, 37 religieux exilés - dont un autre évêque et plusieurs prêtres - et 32 religieuses de diverses congrégations expulsées, font partie des 529 hostilités que l'Église catholique du Nicaragua a subies de la part du gouvernement présidé par Daniel Ortega, selon une étude présentée mercredi.

    L'étude intitulée "Nicaragua : une Église persécutée ?", réalisée par la chercheuse nicaraguayenne en exil Martha Patricia Molina, détaille les 529 attaques entre avril 2018, date à laquelle des manifestations antigouvernementales ont éclaté dans le pays, et mars 2023.

    Ces attaques comprennent la confiscation par l'État d'au moins sept bâtiments appartenant à l'Église catholique, ainsi que la fermeture et la confiscation des actifs des médias catholiques, selon l'étude présentée en ligne par la chercheuse.

    "Ce rapport présente une étude détaillée de chaque hostilité menée et chacune des données a été vérifiée et décrite par ordre croissant, de sorte que le lecteur peut accéder de la première agression à la dernière enregistrée", a expliqué l'auteur du rapport de 232 pages.

    "L'intérêt de ce rapport est de montrer en chiffres concrets les agressions et les attaques subies par l'Église catholique au Nicaragua", a-t-elle souligné.

    3 176 PROCESSIONS ONT ÉTÉ INTERDITES

    L'étude, divisée en quatre chapitres, commence par les hostilités subies par l'Église au cours des cinq dernières années, puis détaille l'interdiction de 3 176 processions au cours de la dernière Semaine sainte.

    Le troisième chapitre est une systématisation des hostilités, et le dernier est une chronologie des "profanations, sacrilèges, attaques, vols et agressions contre l'Église".

    M. Molina, en exil forcé et membre du comité de rédaction du quotidien nicaraguayen La Prensa, a déclaré lors de la présentation de l'étude que ce sont les laïcs eux-mêmes qui ont documenté les attaques contre l'Église catholique.

    Il n'a pas exclu que le nombre d'agressions soit plus élevé, en raison du fait que "les autorités religieuses ne signalent pas ou peu les agressions et que les laïcs ou les membres de groupes religieux craignent de plus en plus de documenter les hostilités".

    Selon l'étude, 84 hostilités contre l'Église ont été documentées en 2018, 80 en 2019, 59 en 2020, 55 en 2021, 161 en 2022 et 90 au premier trimestre 2023.

    ORTEGA A INTERDIT LES PROCESSIONS

    Le gouvernement nicaraguayen, par l'intermédiaire de la police nationale, a interdit à l'Église de faire sortir les saints dans les rues depuis février dernier, lorsqu'il ne les a pas autorisés à organiser des processions du chemin de croix pendant le carême.

    L'ordre de la police a été adopté après que M. Ortega a qualifié les prêtres, les évêques, les cardinaux et le pape François de "mafia".

    Le 19 avril, le président a déclaré que "maintenant, pendant la semaine sainte, pour éviter les manipulations, on leur (l'Église catholique) a dit de mener leurs activités dans les églises ou près des églises, et certains d'entre eux ont commencé à tonner. Pourquoi ? Parce qu'ils voulaient du sang", sans fournir de preuves.

    Ce jour-là, le président s'en est pris à nouveau à l'Église catholique et au Vatican, qualifiant Saint Jean-Paul II de "dictateur" et de "tyran".

    Les relations du gouvernement Ortega avec l'Église catholique sont actuellement très tendues, marquées par l'expulsion et l'emprisonnement de prêtres et l'interdiction d'activités religieuses.

    Le pape François a qualifié le gouvernement sandiniste de "dictature flagrante" dans une interview accordée à Infobae, soulignant "le déséquilibre de la personne qui dirige" le pays d'Amérique centrale.

  • 25 000 personnes participent à la Marche pour la vie à Mexico pour exiger la fin de l'avortement

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    De Eduardo Berdejo sur CNA :

    25 000 personnes participent à la Marche pour la vie à Mexico pour exiger la fin de l'avortement
     
    March for Life in Mexico City
    La Marche pour la vie à Mexico, le 29 avril 2023. | Crédit : Marche pour la vie

    2 mai 2023

    Environ 25 000 personnes sont descendues dans les rues de Mexico le 29 avril pour la Marche pour la vie afin d'exiger la fin de l'avortement, qui a été légalisé dans la capitale mexicaine en 2007, selon Steps for Life, l'organisateur de l'événement.

    Le 26 avril marque le 16e anniversaire de la légalisation de l'avortement par l'Assemblée législative du district fédéral, à l'occasion d'une réforme du code pénal. À l'époque, Marcelo Ebrard dirigeait le gouvernement de la capitale et soutenait la dépénalisation, connue sous le nom de "loi Marcelo".

    "Cette législation a provoqué plus d'un million d'avortements au Mexique, puisqu'il faut ajouter aux chiffres officiels des centres de santé de la ville de Mexico les avortements pratiqués dans les cliniques privées", a déclaré Steps for Life dans un communiqué de presse. 

    Vers 11 h 15, la manifestation s'est dirigée vers le ministère des affaires étrangères pour déposer une gerbe près du musée de la mémoire et de la tolérance, symbolisant "les morts causées par la loi dite "loi Marcelo" et la violence systématique subie par les femmes", a expliqué Jahel Torres Ramírez, porte-parole et organisatrice de la marche.

    Les milliers de manifestants pro-vie se sont ensuite rendus au Congrès de Mexico, où ils ont écouté les discours des organisateurs.

    Daniel Ramírez Cortés, représentant de Steps for Life dans l'État du Michoacán, a souligné que les politiques publiques actuelles ne résolvent pas les véritables problèmes des femmes mexicaines, qui ont besoin "d'une meilleure éducation, de plus d'opportunités d'emploi, de garanties de sécurité, de crèches pour leurs enfants, de sport, de culture, et non de mort".

    Fátima Guzmán, représentante de Steps for Life dans l'État de Jalisco, a souligné que ces dernières années, il a été prouvé que la dépénalisation de l'avortement ne résout pas les problèmes à la source. "Ce n'est pas une solution globale, les femmes ne sont pas mieux soignées, les risques liés à la pratique [de l'avortement] n'ont pas disparu", a-t-elle déclaré.

    Mme Guzmán a demandé aux hommes politiques "d'ouvrir les yeux et de comprendre que le Mexique veut la vie et non des lois injustes qui favorisent la violence systématique contre les femmes et la société".

    L'organisatrice Jahel Torres a exigé que les trois branches du gouvernement "respectent les lois, respectent les traités internationaux contraignants auxquels le Mexique est partie, et promeuvent la culture de la vie, la culture d'une défense authentique des femmes pour un meilleur développement de notre pays".

    La dirigeante pro-lfe a souligné "que ce Mexique des femmes, ce Mexique de la vie, ce Mexique des opportunités, est le Mexique que nous construisons aujourd'hui et que nous nous engageons à défendre et à diffuser parce que le Mexique aime la vie !"

    Eduardo Berdejo est diplômé en journalisme de l'Universidad Nacional Mayor de San Marcos (Pérou). Il est membre de l'équipe d'ACI Prensa depuis 2001. Il a couvert les visites du pape François à Cuba, au Mexique, en Colombie et au Pérou. Il est également titulaire d'un diplôme en littérature comparée de l'université de Piura (Pérou) et a suivi le cours complet de correction stylistique de l'école d'édition de Lima (Pérou).

  • L'Académie Jean-Paul II demande le renvoi de l'archevêque Paglia

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    Lu sur kath.net/news :

    L'Académie Jean-Paul II demande le renvoi de l'archevêque Paglia

    4 mai 2023

    En toile de fond, une déclaration de Paglia sur un éventuel compromis juridique sur l'euthanasie.

    L'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille a vivement critiqué dans une lettre ouverte les remarques de l'archevêque Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie, sur la légalisation de l'euthanasie.

    Mgr Paglia avait déclaré qu'il considérait comme défendable un compromis juridique qui pourrait dépénaliser le suicide assisté dans certaines circonstances. Il a dit textuellement : "Personnellement, je ne pratiquerais pas le suicide assisté, mais je comprends que dans les circonstances concrètes dans lesquelles nous nous trouvons, un compromis juridique pourrait être le meilleur pour le bien commun".

    Légaliser un mécanisme qui permet à un médecin de fournir à un patient du poison avec lequel il peut se suicider ne pourrait jamais être le meilleur pour le bien commun. Il n'y a aucune différence morale entre cet acte et l'administration d'une surdose de morphine par un médecin. "Tu ne tueras pas s'applique dans les deux situations", peut-on lire textuellement dans la lettre de l'Académie Jean-Paul II.

    Un compromis juridique sur la question du suicide assisté ne serait rien d'autre qu'un pas tactique vers la légalisation de l'euthanasie. Dans la pratique, les médecins verraient dans l'impunité du suicide assisté, qui reste interdit, une hypocrisie morale. La réglementation conduirait finalement à ce que les médecins soient guidés sur la voie de l'euthanasie, craignent les auteurs de la lettre.

    Dans une prise de position, l'Académie pontificale pour la vie a réagi à la critique de la déclaration de l'archevêque Paglia et souligné que ce dernier, conformément à l'enseignement de l'Eglise, rejetait l'euthanasie. En même temps, elle aurait réitéré son soutien à "l'initiative législative" qui spécifierait les conditions dans lesquelles elle devrait être dépénalisée.

    Les auteurs de la lettre demandent aux membres de l'Académie pontificale pour la vie d'exiger du pape François le remplacement de Mgr Paglia. Selon eux, Mgr Paglia n'a pas corrigé ses propos et n'a pas demandé pardon pour sa "trahison scandaleuse des patients les plus vulnérables". Le nouveau président devrait être une personnalité qui proclame clairement et avec courage l'enseignement éternel de l'Eglise et du saint pape Jean-Paul II.

    La lettre est signée par le Dr Thomas Ward, président de l'Académie Jean-Paul II pour la vie et la famille, la vice-présidente Christine de Marcellus Vollmer et le trésorier Steven Mosher.

    L'Académie Jean-Paul II pour la vie et la famille a été fondée en 2017 par d'anciens membres de l'Académie pontificale pour la vie (APV) qui ont été licenciés en 2016 et n'ont pas été nommés à nouveau, alors qu'ils avaient été initialement nommés membres à vie. Fidèles au magistère de l'Église catholique, ils poursuivent leur activité au sein de l'Académie Jean-Paul II, qui fonctionne indépendamment de toute organisation étatique ou religieuse.

  • Philippines : des familles contraintes à se réfugier dans les églises pour échapper aux violences

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Des familles réfugiées dans les églises pour échapper aux violences

    03/05/2023

    L’armée a lancé une offensive contre le groupe islamique Dawlah Islmamiyah dans la province de Mindanao, provoquant la fuite de centaines de familles.

    Des centaines de villageois tentent de trouver refuge dans des églises catholiques et des écoles publiques alors que l’armée philippine a lancé le mardi 2 mai une opération de frappes aériennes sur des repaires présumés d’un groupe terroriste lié à l’État islamique (EI), dans les marais de la province de Maguindanao, dans la région de Mindanao.

    Selon un porte-parole de l’archidiocèse de Cotabato, plus de 200 familles ont fui les villages de Magaslong et Datu Piang pour se mettre à l’abri, tandis que des cachettes présumées du groupe Dawlah Islamiya ont été pilonnées par des tirs de mortier.

    « Des membres du groupe terroriste ont été aperçus en train de consolider leurs forces dans des huttes de la communauté locale de Magaslong, Datu Piang, Maguindanao del Sur »,  a expliqué le général de brigade Oriel Pangcog lors d’une conférence de presse. Nous n’avons pas perdu de temps, nous avons immédiatement lancé l’attaque, après nous être assurés que les suspects ne se trouvaient pas dans un village ou une communauté où des civils pouvaient être tués »

    Des tirs d’artillerie ont duré de 3 heures du matin à midi, obligeant les villageois à fuir pour éviter d’être pris entre deux feux ou d’être utilisés comme boucliers humains.

    « Les forces gouvernementales recherchent activement les terroristes en raison de l’attentat à la bombe contre un bus à Isulan, Sultan Kudarat, qui a fait six blessés. Il s’agit d’anciens membres du groupe radical Maute qui a assiégé Marawi, dans la province de Lanao del Sur, en vue d’établir un califat », a déclaré M. Pangcog. La ville de Marawi a subi un siège de cinq mois en 2017, au cours d’affrontements entre l’armée philippines et des groupes islamistes.

    Susan Guinigundo, lectrice à la paroisse Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, à Datu Piang, a abandonné sa maison et s’est enfuie avec ses enfants. »Dès le matin, nous entendions des hélicoptères et des tirs d’artillerie. Nos enfants n’arrêtaient pas de pleurer parce qu’ils entendaient les explosions et les tirs de l’autre côté du champ. » Cette mère de cinq enfants dit avoir eu peur d’être utilisée avec sa famille comme bouclier humain. « Nous ne savions pas comment la situation allait évoluer, nous avons dû quitter nos maisons. »

    Selon le père Clifford Baira de l’archidiocèse de Cotabato, la situation sur le terrain est « très difficile » et 43 familles catholiques sont actuellement hébergées dans des paroisses de la région. « La plupart d’entre elles ont des enfants, nous essayons de collecter du lait et d’autres produits pour leur permettre de se nourrir correctement ».

    Selon le père Baira, le centre d’action sociale de l’archidiocèse a tenté de négocier avec les familles et les proches des membres de Dawlah Islamiya en 2019, mais les réunions ont échoué en raison de « différences religieuses ». » Ils pensent que nous, catholiques, sommes des infidèles et qu’il faut donc nous convertir ou nous écarter par la violence. Il y a très peu de place pour la paix et la communication »,

    Selon le lieutenant-colonel Dennis Amorato, porte-parole de la 6e division d’infanterie de l’armée l’offensive actuelle est une « action préventive avant que le groupe ne puisse lancer une autre attaque terroriste. Nous avons veillé à ce qu’il n’y ait pas de dommages collatéraux, mais nous n’avons pas pu empêcher les habitants de se précipiter vers les centres d’évacuation en raison de l’impact des tirs d’obus »

    1. Amorato a indiqué que les forces gouvernementales n’étaient pas en mesure de confirmer le nombre exact de personnes tuées, mais que les tireurs d’élite se cachaient toujours dans les marais.

    « Nous ne pouvons pas encore nous approcher de la zone car nous sommes toujours la cible de tirs. » rapporte M. Amorato. Le militaire dit espérer pouvoir aller effectuer une opération terrestre de reconnaissance de terrain dans la zone d’ici un jour ou deux.

    (Avec Ucanews)

  • Arménie : Poutine commet la même erreur que l'Empire byzantin face aux Turcs

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    «En sacrifiant l'Arménie, Poutine commet la même erreur que l'Empire byzantin face aux Turcs»

    3 mai 2023

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'historien Aram Mardirossian dresse un parallèle historique entre la situation actuelle de l'Arménie et l'invasion turque de 1071, sous l'Empire Byzantin. Selon lui, le chef du Kremlin, comme l'empereur Basile II, prend le risque de favoriser l'expansion turque en délaissant l'Arménie.

    Aram Mardirossian est professeur agrégé des facultés de droit de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études à la chaire de Droits et institutions des chrétientés orientales.

    Si l'«histoire ne repasse pas les plats», elle ressert souvent des mets au goût très amer. En laissant l'Arménie – ne parlons même pas de l'Artsakh – être chaque jour un peu plus détruite par la Turquie et l'Azerbaïdjan, tablant qu'ainsi, elle lui serait d'autant plus servilement soumise, Vladimir Poutine commet mutatis mutandis la même erreur concédée il y a mille ans par l'empereur byzantin Basile II le Macédonien (976-1025).

    L'Empire romain d'Orient – très fautivement appelé byzantin – avait atteint l'acmé de sa puissance sous le règne de ce basileus qui était le plus illustre rejeton d'une dynastie impériale d'origine arménienne ! Militaire de génie, administrateur hors pair, il parvint à écraser les Bulgares et les puissances musulmanes. Nonobstant, il commit une faute politique majeure dont les effets dévastateurs se déclineront sur le long terme. Pensant ainsi accroître la grandeur de son empire et sa gloire personnelle, il supprima l'indépendance arménienne soigneusement respectée par les deux empereurs romains les plus glorieux, Constantin et Héraclius. Ce faisant, Basile II ne renouait pas seulement avec l'autoritarisme funeste d'un Justinien. Il répudiait un principe clairement établi depuis Auguste : la position intermédiaire de l'Arménie entre l'Empire et les puissances du Moyen-Orient. S'imaginant assez forts pour lutter contre les États musulmans sans le concours des Arméniens, Basile II et ses successeurs méconnurent lourdement le rôle millénaire de l'Arménie, barrière de civilisation contre la barbarie des steppes. Le Macédonien a en réalité amorcé le début de la fin de l'Empire romain. Moins d'un demi-siècle après sa mort, le désastre de Manazkert en 1071 contre les Seldjoukides scande le début du déferlement des tribus turques en Anatolie. Débute alors un long chemin de croix qui s'achèvera avec la chute de Constantinople le mardi 29 mai 1453.

    Pendant de nombreuses années Vladimir Poutine a fourni des armes à Bakou avant de laisser les Arméniens seuls face aux Turco-azéris et leurs nervis djihadistes à l'automne 2020.

    Aram Mardirossian

    Pendant de nombreuses années Vladimir Poutine a fourni des armes à Bakou avant de laisser les Arméniens seuls face aux Turco-azéris et leurs nervis djihadistes à l'automne 2020. Il est finalement intervenu quand le «fruit» arménien – largement vaincu mais pas encore totalement chassé de l'Artsakh – lui a paru mûr. D'une part, il punissait ainsi les Arméniens qui, depuis 2018, avaient exprimé des velléités de rapprochement avec l'Occident sous la direction de Nikol Pachinyan dont l'action politique, de façon plus générale, constitue dans le meilleur de cas un sommet d'incompétence et, dans le pire, une traîtrise impardonnable. D'autre part, Poutine prenait pied plus profondément dans le Sud Caucase en installant 2000 soldats casques bleus russes, sur les territoires que l'Azerbaïdjan venait de réoccuper.

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