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Actualité - Page 1763

  • Prendre la mesure de la gravité de la situation

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    formatage-masques-malko.jpgLorsqu'on se rend sur des blogs et des sites d'information étrangers, ils ne semblent pas s'intéresser à ce qui se passe réellement chez nous et la récente affaire concernant Mgr Léonard et ses conseils pastoraux adressés aux laïcs exerçant des responsabilités au sein de l'école ne paraît pas avoir retenu leur attention. Pourtant, la situation est grave et il ne s'agit pas d'un quelconque accident de parcours.

    Si l'on devait tirer des conclusions de cette affaire, il faudrait, me semble-t-il, relever celles-ci :

    - le primat de Belgique ne dispose pas du droit à l'expression même dans le cadre d'une réflexion pastorale publiée dans une revue diocésaine; ses propos sont immédiatement déformés, dénoncés et condamnés sans appel;

    - le primat de Belgique n'a pas le droit d'exercer son influence sur l'enseignement catholique en rappelant l'enseignement de l'Eglise;

    - le primat de Belgique est seul; ses frères dans l'épiscopat restent retranchés dans leur mutisme et ses collègues référendaires pour l'enseignement se gardent bien d'intervenir;

    - l'enseignement catholique (SEGEC) prend publiquement ses distances par rapport à ce qu'il est censé représenter, rejette les directives de l'archevêque et est suivi en cela par les organisations de parents qui marquent leur désapprobation;

    - il n'y a plus de réel pluralisme au sein de l'opinion publique belge (francophone, mais c'est la même chose au Nord); un consensus y règne, conditionné par la RTBF, RTL-TVI, les grands quotidiens (Le Soir, La Libre) et même par les médias catholiques (où l'on voit l'hebdomadaire "Dimanche" titrer : "Mgr Léonard sème le trouble dans les écoles");

    - la distinction entre la sphère religieuse et celle du politique n'est plus respectée dans notre pays comme en attestent les prises de position de la classe politique (tous partis confondus) pour stigmatiser les propos de Mgr Léonard, certain allant même jusqu'à inciter des fidèles à boycotter des offices religieux. Lorsque la distinction entre le politique et le religieux disparaît ainsi, on évolue alors dans un contexte totalitaire qui ne dit pas son nom;

    - en-dehors de Belgicatho (entre 650 et 800 visites par jour), il n'y a guère de voix qui se soit fait entendre pour tenir un discours différent; la dictature du politiquement et culturellement correct est solidement établie; quelle sera l'étape suivante pour étouffer les voix discordantes?

    On le voit, la situation est bien plus grave qu'il n'y paraît et presque tout le monde semble s'y être résigné. Lorsqu'insensiblement un système démocratique glisse vers une forme de démocratie totalitaire, on peut être légitimement inquiet en pensant aux mesures que préconisait Rousseau dans son Contrat Social à l'égard de ceux qui n'accepteraient pas de se rallier à la "volonté générale"...

  • Des erreurs dans les tests de dépistage prénatal entraînent des avortements injustifiés

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    La synthèse de presse quotidienne de généthique.org fait état de ce constat :

    Le 13 octobre 2011, la revue Ultrasound in Obstetrics and Gynecology* a publié la synthèse d’études, réalisées par des chercheurs britanniques, sur les trop nombreuses erreurs de diagnostics prénatals (DPN) qui conduisent à des interruptions de grossesse (IVG). Ce constat alarmant fait suite à 4 études, menées par des chercheurs de l’Imperial College London, du Queen Charlottes and Chelsea Hospital et de la Leuven University (Belgique), sur l’utilisation de l’échographie en début de grossesse. Lors de ce premier examen, la mesure de l’embryon, qui ne fait que 5-6 mm à peine, sert à déterminer la viabilité de la grossesse ou le risque de fausse-couche. Les obstétriciens se fient au diamètre moyen du sac gestationnel quand l’embryon lui-même ne peut être vu et à la longueur de l’embryon, si aucun battement de cœur n’est détecté.

    Si les directives varient et si les critères qui permettent de détecter une grossesse dite "à risque" diffèrent d’un pays à l’autre, les chercheurs ont estimé qu’il pourrait y avoir près de 400 erreurs de diagnostic chaque année, rien qu’au Royaume-Uni.

    Ils ont donc cherché à établir des "valeurs limites universelles utilisables en toute confiance pour détecter une grossesse à risque". En "assouplissant légèrement" les critères déterminant la non viabilité d’une grossesse, les chercheurs observent qu’ "il n’y a plus aucun cas d’une grossesse viable diagnostiquée comme non viable". Afin d’éviter ces erreurs trop nombreuses, ils suggèrent l’application de ces nouveaux critères apparemment plus fiables et recommandent de renouveler l’échographie pour les cas "limites".

    *Ultrasound in Obstetrics and Gynecology, “Gestational sac and embryonic growth are not useful as criteria to define miscarriage: a multicenter observational study” Y. Abdallah,A. Daemen,S. Guha,S. Syed,O. Naji,A. Pexsters,E. Kirk,C. Stalder,D. Gould,S. Ahmed,C. Bottomley,D. Timmerman,T. Bourne 13/10/11

  • La théorie du gender n'est qu'une composante d'un processus révolutionnaire mondial

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    "Marguerite A. Peeters est la directrice de l’Institute for Intercultural Dialogue Dynamics à Bruxelles. Professeur à l’Université pontificale Urbaniana, elle a publié environ 290 rapports détaillés sur les évolutions de la gouvernance mondiale. Auteur de La mondialisation de la révolution culturelle occidentale : concepts-clefs, mécanismes opérationnels (Bruxelles, 2006), elle s’est intéressée, à ce titre, aux questions de gender. Marguerite A. Peeters a participé au colloque organisé sur la théorie du gender par l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon en septembre."

    Nouvelles de France

    source de la video : http://webtvcn.fr/?p=46497

  • Le monde arabe est en train de virer dans l'islamisme avec la bénédiction des puissances occidentales

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    Aide à l'Eglise en Détresse - 19 octobre 2011

    Il y a quelques mois, le père Henri Boulad, jésuite égyptien habitant au Caire, manifestait déjà ses inquiétudes à propos des tournures que prenaient la révolution (cf vidéo) Suite aux tragiques événements du 9 octobre dernier, et à l’approche des élections législatives, il nous livre à nouveau ses impressions. Entre crainte et espérance, entretien sans concession.

    AED: Quelle a été votre réaction suite à l’attaque des coptes le 9 octobre dernier, alors que ces derniers  manifestaient pacifiquement ?
    J’ai été peiné, outragé, furieux. Je pense que l’armée est infiltrée par des islamistes. Nous sommes à un tournant inquiétant. Il y a une vraie récupération de la révolution par les fondamentalistes. C’est d’ailleurs la même chose qui se passe en Libye et en Tunisie. Pour moi, il est clair que le monde arabe est en train de virer dans l’islamisme avec la bénédiction des puissances Occidentales. A croire que l’Occident n’a rien appris du passé. Qu’a-t-on fait de l’expérience de l’Irak ? Il faut dire aussi qu’il y a une manipulation médiatique de l’opinion. Les rebelles sont unanimement présentés comme des libéraux qui veulent la démocratie. Au lieu de démocraties, se sont des régimes islamistes qui vont se mettre en place.  Je pense que l’intervention de l’Occident dans les scénarios des pays arabes est dictée par des intérêts économiques et financiers. Il y a un manque d’objectivité total. Est-ce que l’Occident se rend compte qu’en mettant en place tous ces régimes dans le monde arabe, il se prépare à un avenir amer ? Personne n’a pas pris la véritable mesure de la puissance, de l’organisation et de la détermination des islamistes.

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  • Une fable d'une consternante actualité

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    loup-chien-esope-moyen-age.jpgLe Loup et le chien

    fable de Jean de La Fontaine.

    Cette fable est d'une consternante actualité dans notre pays où l'Eglise qui a troqué sa liberté contre la sécurité matérielle que lui assurent les subsides publics est semblable à ce chien qui vit confortablement mais enchaîné. Cela fonctionne merveilleusement et les responsables publics n'ont ainsi rien à craindre d'un clergé replet et muet.

    Un loup n'avait que les os et la peau,
    Tant les chiens faisaient bonne garde.
    Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau,
    Gras, poli , qui s'était fourvoyé par mégarde.
    L'attaquer, le mettre en quartiers ,
    Sire loup l'eût fait volontiers;
    Mais il fallait livrer bataille,
    Et le mâtin était de taille
    A se défendre hardiment.
    Le loup donc, l'aborde humblement,
    Entre en propos, et lui fait compliment
    Sur son embonpoint, qu'il admire.
    «Il ne tiendra qu'à vous, beau sire,
    D'être aussi gras que moi, lui répartit le chien.
    Quittez les bois, vous ferez bien:
    Vos pareils y sont misérables,
    Cancres, hères, et pauvres diables,
    Dont la condition est de mourir de faim.
    Car quoi? rien d'assuré; point de franche lippée ;
    Tout à la pointe de l'épée.
    Suivez moi, vous aurez un bien meilleur destin.»
    Le loup reprit: «Que me faudra-t-il faire?
    -Presque rien, dit le chien: donner la chasse aux gens
    Portants bâtons et mendiants;
    Flatter ceux du logis, à son maître complaire:
    Moyennant quoi votre salaire
    Sera force reliefs de toutes les façons:
    Os de poulets, os de pigeons,
    Sans parler de mainte caresse.»
    Le loup déjà se forge une félicité
    Qui le fait pleurer de tendresse
    Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé.
    "Qu'est-ce là? lui dit-il. - Rien. - Quoi? rien? -Peu de chose.
    Mais encor? - Le collier dont je suis attaché
    De ce que vous voyez est peut-être la cause.
    - Attaché? dit le loup: vous ne courez donc pas
    Où vous voulez? - Pas toujours; mais qu'importe? -
    Il importe si bien, que de tous vos repas
    Je ne veux en aucune sorte,
    Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor."
    Cela dit, maître loup s'enfuit, et court encor.
  • Déclaration des évêques néo-zélandais sur l'euthanasie

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    La traduction de cette déclaration faite par Jeanne Smits figure sur son blog; on lira avec intérêt son commentaire : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/10/les-eveques-de-nouvelle-zelande.html

    Extraits :

    "...une chose est de ne pas employer ou de retirer des moyens extraordinaires pour maintenir une personne en vie alors qu'il n'est plus raisonnable de le faire, une autre est de faire quelque chose, ou de s'abstenir de faire quelque chose en vue de mettre fin à la vie d'une personne. Dans le premier cas, nous la laissons simplement mourir. Dans le deuxième, nous tuons."

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  • " En Jésus, notre exil finit " (catéchèse du mercredi)

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    Benoît XVI a consacré sa catéchèse de l'audience générale, tenue Place St.Pierre, au psaume 126 qui, a-t-il dit, " célèbre les grandes choses que le Seigneur a réalisé pour son peuple, et qui continuent à se manifester à tout croyant ". Ce texte parle d'une situation rétablie, revenue à son état premier. La chute de Jérusalem et l'exil de Babylone ont été une terrible expérience pour le peuple élu, politiquement et socialement, religieusement et spirituellement. " Les interventions divines revêtent parfois des formes inattendues qui vont au-delà de ce qui est imaginable... Dieu fait des merveilles dans l'histoire des hommes, se révélant à tous comme un Seigneur puissant et miséricordieux, comme refuge de l'opprimé, qui entend l'appel des malheureux ". Ainsi, devant la libération d'Israël, " tous les peuples virent les prodiges accomplis par Dieu pour son peuple, et fêtèrent leur Sauveur ".

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  • Un pays en pleine déchéance

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    Il est de plus en plus désespérant d'habiter ce pays. La mesquinerie linguistique hypothèque le "vivre ensemble" et accapare les énergies des politiques alors qu'il y a tant d'autres urgences. L'économie belge est menacée par les agences de cotation qu'inquiète notre instabilité chronique. L'immigration massive déstabilise peu à peu certaines régions. L'insécurité gagne du terrain et les actes d'incivilité deviennent monnaie courante.

    Mais ce qui nous inquiète le plus, c'est que, dans notre pays, aucun homme ou femme politique ne se fait entendre pour défendre les valeurs non négociables : le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille fondée sur l'union entre un homme et une femme et ouverte à l'accueil de la vie, la liberté d'éducation où les parents sont considérés comme les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Alors qu'en France, en Italie (même à gauche), en Espagne... des hommes politiques relaient ces valeurs, nous n'en trouvons aucun chez nous. C'est comme si notre pays avait contracté une espèce de sida mental et était devenu incapable de résister à toute forme de mal susceptible de dégrader le climat politique, social, culturel et moral. Toute voix qui se ferait entendre pour contester ce processus de délitement généralisé est aussitôt dénoncée, stigmatisée, condamnée sans appel.

    Au milieu de ce processus de dégradation, l'Eglise ne fait malheureusement pas exception. Ses institutions ("piliers") ne sont plus chrétiennes que de nom, ses pasteurs sont muets; seuls sont entendus ceux qui contestent l'institution et se singularisent par des prises de position subversives. Mgr Léonard est le seul qui ose faire entendre un discours différent mais on voit le sort qui lui est réservé tandis que ses confrères restent "planqués". Ce qui arrive à notre archevêque confirme étrangement les théories de René Girard selon lesquelles une société en proie à tous les facteurs de dissociation peut tenter de retrouver une cohérence en se réunissant dans le même rejet du bouc émissaire.

  • Tant qu'il y aura encore des trisomiques...

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    C'est sur genethique.org

    Danielle Moyse, chercheuse associée à l’Iris, au CNRS, à l'Inserm et à l'EHESS, publie dans La Croix une chronique intitulée "l’humanité à l’épreuve de la trisomie 21" dans laquelle elle rappelle la publication de l'ouvrage Supplément d'âme, Trisomie 21, le chromosome en plus, édité par le Collectif Les Amis d'Éléonore (Cf. Synthèse de presse du 15/09/11). Elle rapporte les propos de Ryadh Sallem, triple champion d’Europe de basket en fauteuil roulant. Ce dernier rappelle combien le handicap est "contextuel". Il raconte sa jeunesse de garçon handicapé, aux yeux de qui les enfants trisomiques étaient les valides, particulièrement aptes aux relations directes et chaleureuses. Plus qu’à changer notre regard sur les personnes trisomiques, le sportif nous appelle à avoir une autre vision du monde. Danielle Moyse rappelle que "l’éradication anténatale" de plus de 90% des enfants trisomiques est l’héritage d’une vieille conception archaïque (Cf. Synthèse de presse du 22/06/10). Elle met en garde contre le danger que court l’humanité elle-même en prévenant la naissance de certains enfants. Elle explique que "l’excellence […] se mesurerait [plutôt] à la capacité d’embrasser dans une unité véritable, toutes les figures, fussent-elles déstabilisantes, de la réalité". Reprenant les propos de Ryadh Sallem, elle conclut avec force : "Tant qu’il y aura des trisomiques, on sera encore des êtres humains".

  • France : des évêques qui n'ont pas peur de se mouiller

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    Christianophobie : plusieurs évêques demandent aux chrétiens d’agir

    Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, Mgr Aubertin, archevêque de Tours, Mgr Aumonier, évêque de Versailles, Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars, Mgr Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre et Mgr Raffin, évêque de Metz, ont récemment appelé les laïcs à se mobiliser contre la « christianophobie » qui sévit en France, notamment dans les milieux culturels.

    (Nouvelles de France)

     

  • Mgr Léonard : les loups ne lâchent pas leur proie

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    Une autorité religieuse a-t-elle le droit de rappeler aux fidèles les exigences de la foi et de la morale de la communauté à laquelle ils appartiennent sans être clouée au pilori par la classe politique sévissant au "parlement" de la Fédération Wallonie-Bruxelles?

    Oui ou non, les écoles libres appartiennent-elles encore à la communauté catholique? Celles et ceux qui y enseignent ou qui les dirigent ne sont-ils pas censés être catholiques et vivre en cohérence avec leur engagement?

    Est-il concevable que des politiques interviennent dans les questions religieuses pour imposer leurs vues et discréditer un responsable religieux qui agit "dans son rôle"? Oseraient-ils en faire autant dans les mosquées qui sont non seulement des lieux de prière mais aussi des lieux d'enseignement et de formation culturelle?

    Est-il acceptable que des journalistes fassent preuve de parti-pris et de mauvaise foi, profitant notamment de la position ambiguë d'une feuille jadis catholique qui abuse de son ancienne clientèle en l'abreuvant d'informations tronquées et malhonnêtes?

    Sommes-nous déjà résignés à vivre dans un état totalitaire où une ligne politique et culturelle jugée "correcte" est imposée à tous et propagée par une presse servile?

    L'acharnement dont font preuve les détracteurs de Mgr Léonard ne constitue-t-il pas déjà une forme de persécution verbale qui semble ouvrir la voie à ceux qui ont déjà recouru contre lui à des insultes et à des voies de fait, sans égard au respect de la dignité des personnes?

    Autant de questions auxquelles nous invitons chacun à répondre, en toute sincérité et honnêteté, et sans se laisser dicter ses réponses par la propagande conformiste.

  • Intronisation du nouvel archevêque de Luxembourg

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    C'est une dépêche Cathobel

     

    Le 16 octobre dernier, le jésuite Jean-Claude Hollerich a été ordonné évêque dans la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg. C'est seulement le troisième archevêque luxembourgeois. Il succède à Mgr Franck, qui conduisait l'archidiocèse du Grand-Duché, depuis 1991.

     

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