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Actualité - Page 408

  • Le catholicisme culturel peut-il sauver le catholicisme cultuel ? (le club des "hommes en noir")

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le catholicisme culturel peut-il sauver le catholicisme cultuel ?

    Le Club des Hommes en Noir en débat

    Le catholicisme culturel peut-il sauver le catholicisme cultuel ? <br>Le Club des Hommes en Noir en débat

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

    Alors qu'un dossier va paraitre sur le sujet dans L'Homme Nouveau, les membres du Club des Hommes en Noir : les abbés Guelfucci et Celier ainsi que Guillaume de Thieulloy sous la direction de Philippe Maxence, essayent de répondre à la question suivante : le catholicisme culturel peut-il sauver le catholicisme cultuel ?

     

  • Le génocide des chrétiens du Nigeria par les djihadistes s'intensifie

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    De Raymond Ibrahim sur le site du Gatestone Institute :

    Le Génocide des Chrétiens du Nigeria par les Djihadistes va en s'Intensifiant

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  • Le boudhisme remplacera-t-il la foi catholique ?

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    D'Aline Lizotte sur Smart Reading Press :

    LE BOUDDHISME VA-T-IL REMPLACER LA FOI CATHOLIQUE ?

    «Le christianisme approche de l’épuisement», écrit Nietzsche. «On se contente d’un christianisme opiacé parce qu’on n’a ni la force de chercher, de combattre, d’oser, et de vouloir être seul, ni la force nécessaire au pascalisme, à ce mépris de soi ratiocineur, à la croyance en l’indignité humaine, à l’angoisse du « peut-être condamné ». Mais un christianisme qui doit surtout apaiser des nerfs malades n’a absolument pas besoin de cette terrible solution d’un « Dieu en croix ». C’est pourquoi, en silence, le bouddhisme progresse partout en Europe2

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  • Profanation pornographique de l'autel de l'église de Bree (Limbourg)

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    Un couple nu se livre à des relations sexuelles, adossé à l'autel d'une église, et se filme avec complaisance. Ensuite, la séquence filmée (qualifiée de "video porno") est diffusée sur les réseaux sociaux. Il s'agit clairement de profaner ce qu'il y a de plus saint pour les catholiques, le lieu où est célébrée l'Eucharistie, tout en outrageant la foi des fidèles mais cela n'est pas clairement dénoncé ni n'a l'air d'émouvoir grand monde. Tout au plus souligne-t-on l'inconvenance de la chose. Le Parquet "sermonne" les auteurs, la Fabrique d'église est prête à pardonner, moyennant une conversation préalable... Mais de qui se moque-t-on ? Et que pense et dit l'évêque de Hasselt face à cet outrage à la sainteté d'un lieu consacré ? Et une cérémonie de réparation de ce sacrilège abominable est-elle prévue ? Et qu'aurait-on dit s'il s'était agi d'une synagogue ou d'une mosquée ?

    Lu sur Metro :

    Sextape à l’église de Brée: «Nous sommes prêts à leur pardonner»

    5/11/2021

    Les deux suspects d’une sextape tournée dans l’église Saint-Michel de Bree, dans le Limbourg, ont été identifiés, a indiqué jeudi le parquet limbourgeois. La police locale avait ouvert une enquête la veille pour diffusion de matériel pornographique et outrage public aux mœurs.

    La vidéo porno, tournée dans le lieu de culte, a fait le tour des réseaux sociaux. Entre-temps, la police a pu identifier et interroger les deux suspects. Ceux-ci ont reconnu les faits. L’homme et la femme en question ont eu des rapports sexuels alors qu’ils se trouvaient devant l’autel. La fabrique d’église a porté plainte.

    Une médiation pénale

    « Immédiatement après leur audition, les deux suspects ont été déférés devant un magistrat du parquet. Ce dernier les a sermonnés et leur a imposé une procédure de médiation pénale en concertation avec le service des maisons de justice. Ils doivent tous deux suivre une formation qui les fait réfléchir sur les faits commis et leur impact », explique le magistrat de presse, Jeroen Swijsen.

    « D’autre part, cette procédure fait appel à un assistant de justice qui contacte les auteurs et les victimes en vue de parvenir à un accord. Ainsi, un signal clair est envoyé à la société et aux suspects en mettant l’accent sur la réparation du préjudice pour les victimes », souligne le parquet du Limbourg.

    Le pardon à une condition

    « Cela dépasse toutes les limites de la décence, du respect et de la raison », avait déclaré Ernest Essers, président de la fabrique de l’église Saint-Michel. Aujourd’hui, il est prêt à écouter ce que le couple a à dire, mais pas sans condition. « Nous sommes prêts à leur pardonner. Mais une conversation doit d’abord avoir lieu, au cours de laquelle nous leur ferons comprendre que leurs actes dans notre église étaient totalement inacceptables », a-t-il indiqué à nos confrères du Nieuwsblad.

  • Gestation pour autrui (GPA) : le salon de "vente d'enfants" de retour à Bruxelles ce week-end

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    GPA : le salon de "vente d'enfants" de retour à Bruxelles ce week-end

    4/11/2021

    Du 5 au 7 novembre, le salon Men Having Babies se tiendra à Bruxelles, afin de promouvoir la gestation pour autrui (GPA) commerciale et de proposer des contrats de mère porteuse.

    Le salon vise à proposer à des adultes (en particulier des couples d'hommes, mais également des célibataires) de conclure un contrat avec une mère porteuse, dont le choix se fait sur catalogue, afin d'obtenir la livraison d'un enfant. Le prix d'une telle transaction varie entre 90.000 et 160.000 euros, tenant compte des nombreux intermédiaires commerciaux impliqués (agences, cliniques, avocats, etc.). Plusieurs agences de GPA prévoient par ailleurs la possibilité de choisir le sexe du bébé faisant l'objet du contrat commercial.

    Comme en témoigne une vidéo publiée cette semaine par l'Initiative citoyenne pour l'abolition de la GPA, contenant des extraits du salon ayant eu lieu en ligne en 2020, les juristes et avocats présents proposent des outils permettant de contourner la loi du pays du couple ou de la personne commanditaire, lorsque ce pays interdit (comme en France) ou ne reconnait pas (comme en Belgique) les contrats de GPA.

    Un autre extrait vidéo démontre l'insistance avec laquelle l'enfant est présenté comme l'objet d'une transaction, à travers des formules telles que « Soit vous recevez le bébé, soit vous êtes remboursés », ou « nous vous fournissons des embryons de haute qualité ».

    L'organisation d'un tel salon de GPA au coeur de la capitale européenne omet ainsi complètement les implications délétères d'une telle pratique sur le plan du respect de l'intégrité et de la dignité de la femme, en tant que mère porteuse dont est loué le corps, et de l'enfant, dont la personne même est l'objet d'une transaction.

    Dans une résolution votée le 21 janvier 2021, le Parlement européen rappelait ainsi que « l'exploitation sexuelle à des fins de gestation pour autrui et de reproduction (…) est inacceptable et constitue une violation de la dignité humaine et des droits de l'homme ».

    Dans ce contexte, la Coalition internationale pour l'abolition de la maternité de substitution (CIAMS) annonce la tenue d'un rassemblement le 6 novembre devant The Hotel à Bruxelles, afin de protester contre l'organisation d'un tel salon, indiquant que « le désir d'enfant ne justifie ni l'instrumentation des femmes, ni la vente et l'achat d'enfant », ajoutant que « quelle qu'en soit la forme, […] la GPA est une pratique indigne de sociétés qui prônent les droits humains » et qu'il « n'existe pas de GPA dite ‘éthique' ».

  • A Glasgow : une grand messe apocalyptique

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    De Ludovic Lavaucelle sur La Sélection du Jour :

    COP26 : une nuée de jets privés pour une grand messe apocalyptique

    « C’est la réunion de la dernière chance ! » s’est exclamé le Prince Charles. L’archevêque anglican de Canterbury, Justin Welby, est allé plus loin : « Les gens maudiront les politiciens d’aujourd’hui plus qu’ils ont maudit ceux qui ont cherché à amadouer Hitler, parce que les décideurs actuels vont laisser faire un génocide plus terrible encore » ... Alors que la COP26 bat son plein à Glasgow, la situation climatique est-elle aussi grave qu’on l’entend partout via les grands médias ?

    Sur quoi se fondent ces prévisions catastrophiques se demande Tom Chivers pour Unherd (voir son article en lien) ? Le scénario de référence est le RCP 8.5 (Representative Concentration Pathway). Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a établi quatre hypothèses (RCP) qui sont construites sur des prévisions d’émission de gaz à effet de serre d’ici 2100. Or, le RCP 8.5, utilisé comme référence, est en fait le pire scénario envisagé. Déjà improbable lors de sa publication, il l’est de plus en plus à mesure que le temps passe.

    Les modèles du GIEC sont les suivants : le RCP 2.6 est le scénario optimiste. Les RCP 4.5 et 6.0 sont les modèles médians. Le RCP 8.5 est donc le pire. Comment en est-on arrivé à prendre comme référence le scénario le plus catastrophique ? Il semble, nous dit Tom Chivers, que les médias ont interprété les termes employés par le GIEC pour mieux servir leurs intérêts : une nouvelle catastrophique se vend bien mieux qu’une analyse prudente de projections scientifiques complexes. « Il est normal d’inclure un scénario pessimiste » remarque le climatologue Zeke Hausfather, « mais pas de le présenter comme le plus probable comme si aucune prise de conscience n’avait eu lieu ». De fait, les accords de Paris engagent les signataires à viser un réchauffement inférieur à 1,5°C. Il y a donc bien des efforts concertés pour réduire les émissions que n’envisageait pas le scénario RCP 8.5. De plus, Hausfather met en avant que les progrès en termes de production d’énergie non carbonée ont été plus rapides que prévus : le coût du solaire est déjà en deçà de ce que le GIEC prévoyait pour 2050 et il faudrait augmenter l’impact carbone de 700% par personne pour atteindre la prévision du RCP 8.5…

    Par conséquent, les projections du RCP 8.5 d’un réchauffement de 4°C à 6°C par rapport aux niveaux préindustriels sont peu crédibles. Il n’empêche : une augmentation de 3°C aurait déjà des conséquences catastrophiques, comme l’a précisé Hausfather dans la revue Nature l’année dernière. Et, si les taux d’émission de gaz du scénario 8.5 sont hautement improbables, on ne peut pas totalement exclure les conséquences décrites. La modélisation climatique est soumise à de nombreuses incertitudes, à cause du processus appelé « rétroaction climatique ». La glace reflète les rayons du Soleil alors que la Terre les absorbe. La fonte de la glace accentue le réchauffement qui accélère la fonte… À l’opposé, l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère accélère la pousse des plantes qui absorberont plus vite le CO2…

    On ne sait pas calculer l’impact des phénomènes de rétroaction climatique. La « sensibilité climatique » est une autre inconnue… Quel impact sur le réchauffement d’une hausse modérée de la concentration en CO2 (due par exemple à la fonte du permafrost sibérien) ? Pourrait-il être disproportionné ?

    Les experts se disputent au sujet de l’utilisation du RCP 8.5 comme base de travail. Roger Pielke Jr., de l’Université du Colorado, préconise de l’abandonner : « Un scénario aussi improbable ne peut pas déboucher sur une projection fiable ». Richard Betts, de l’Université d’Exeter, pense au contraire qu’il faut une base de travail pessimiste pour construire des politiques plus efficaces. Pour Gavin Schmidt, de l’Institut Goddard de la NASA, l’utilisation d’un scénario extrême est légitime car il permet de mieux comprendre le climat en dégageant des grandes tendances qu’une analyse plus prudente aurait du mal à distinguer.

    Les rivalités personnelles entre les scientifiques, n’aident pas à la sérénité du débat… Tom Chivers essaie de garder une position équilibrée : il est légitime de conserver le scénario extrême comme outil d’étude. Mais les experts devraient être transparents avec le grand public et les décideurs politiques en expliquant les différents modèles et en y attachant des probabilités.

    Ne parler que du scénario le plus catastrophique est une forme de désinformation et affole des populations. Quand le RCP 8.5 prédit que 3 milliards de personnes vivront dans des conditions quasi insupportables en 2070, la conséquence se lit dans les courbes de natalité et la santé mentale des jeunes générations.

    En attendant, 400 jets privés sont massés sur les tarmacs autour de Glasgow pour parler de notre marche vers l’apocalypse. Il paraît qu’il faut « ouvrir nos cœurs » pour sauver la planète. Faut-il comprendre payer plus pour se chauffer ou se déplacer ? « Salauds de pauvres ! » s’écriait Jean Gabin. Et ils polluent en plus !

    Pour aller plus loin : The great climate change fallacy

    >>> Lire l'article sur: Unherd

  • « Je n’ai que mon âme » : un nouvel album inspiré de Natasha St Pier

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    D'Athénaïs Clicquot sur Aleteia.org :

    « Je n’ai que mon âme », le nouvel album inspiré de Natasha St Pier

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    Thomas Braut; Natasha St Pier.

    4/11/21

    Après le succès de ses trois derniers albums sur les poèmes de sainte Thérèse de Lisieux, Natasha St Pier revient le 19 novembre avec un tout nouvel album intitulé "Je n'ai que mon âme". À l'intérieur, des nouveautés mais aussi ses plus grands succès, que le public pourra retrouver lors de sa tournée actuelle dans les églises de France.

    De retour dans les églises de France depuis septembre pour sa tournée, Natasha St Pier fait à nouveau le bonheur de ses fans qui avaient hâte de réentendre ses plus belles chansons ! Car depuis ses derniers albums consacrés aux poèmes de sainte Thérèse de Lisieux, le succès de la chanteuse ne tarit pas.

    Et cette nouvelle tournée, qui s’annonce bien chargée avec 65 dates prévues au total, verra se mélanger quelques nouveautés mais aussi les chansons préférées de son public en version plus « authentique ». Les fans auront ainsi la joie de réentendre ses plus beaux succès comme « Je n’ai que mon âme », « Vivre d’amour » (en duo avec Anne Sila), ou encore « Aimer c’est tout donner ». Parmi les nouveautés, quatre titres enregistrés avec Vincent Niclo et les petits chanteurs à la Croix de bois. Ensemble, ils revisiteront des titres phares de Noël comme « l’Ave Maria » ou « Il est né le divin enfant ». « Plus qu’un simple album live, je voulais partager l’émotion, l’histoire de mes titres […] cet album promet de belles découvertes », a confié la chanteuse.

    En attendant la sortie officielle de l’album prévue le 19 novembre, les fans peuvent déjà retrouver la chanteuse en tournée jusqu’au 23 décembre prochain.

  • RDC : le président du Sénat congolais regrette que les « experts » chargés d’instruire, en commission parlementaire belgo-belge, le procès de l’œuvre colonisatrice de la Belgique au Congo aient omis d’en souligner les aspects positifs.

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    Lu sur le blog de la journaliste du « Soir », Colette Braekmann (extrait) :

    Statue du roi Léopold II au Congo, près de Kinshasa, ex-Léopoldville

    « Nous recevant en marge de la visite de parlementaires belges à Kinshasa, le président du Sénat congolais Modeste Bahati Lukwebo  a accepté de commenter le rapport présenté par les experts chargés de présenter le travail de la commission décolonisation.  Pour lui en effet, « il importe d’être réaliste et de rappeler toutes les facettes de l’entreprise coloniale. Certes, il y a eu des contraintes, la chicotte a été utilisée, mais en même temps les ressources du Congo ont été mises en valeur. L’’impunité n’existait pas et les lois étaient appliquées ; les enfants étaient obligés d’aller à l’école  et  sanctionnés s’ils n’y allaient pas… » Se souvenant d’un passé qui n’est pas si éloigné, le numéro deux de l’Etat congolais regrette que les experts aient omis de souligner les aspects positifs de la colonisation : « il n’y avait pas que les questions politiques.. Il ne faudrait pas oublier que des plantations ont été créées, que de nouvelles villes sont apparues, dotées d’un plan d’urbanisation.  Bukavu en est un exemple : créée par les Belges, la ville était très belle, très attrayante pour les touristes. Aujourd’hui elle est ravagée par les érosions, les maisons s’effondrent ou sont ravagées par des incendies : c’est un effet de la guerre, de la mauvaise gouvernance . Bravant les règlements, les gens ont construit dans des parcelles qui ont été loties, on a coupé les arbres.. Au fil du temps,  beaucoup de Congolais se souviennent de l’époque coloniale avec nostalgie  et beaucoup seraient tentés de dire « c’était mieux avant » ajoutant  que les nouveaux dirigeants n’ont pas valu mieux que les Belges ! Ces derniers  veillaient à ce que les règles soient appliquées et obligeaient les gens à travailler, mais pour leur bien… Si on veut se développer, il faut de la discipline…»

    L’ancien colonisateur devrait il présenter des excuses ? « Oui, il faudrait s’excuser pour les excès qui ont été commis, mais aussi faire la balance entre le positif et le négatif.. Tout n’était pas mauvais, il faut avoir le courage de le dire. Et de nombreux compatriotes ont regretté que Patrice Lumumba ait manqué de respect envers le roi Baudouin.. » […]

    Ref. Le président du Sénat congolais se montre indulgent envers la colonisation belge 

  • Quand le Conseil de l'Europe promeut le hijab

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    De François-Xavier Bellamy sur le site du Figaro via artofuss.blog :

    François-Xavier Bellamy: «Le Conseil de l’Europe promeut le hijab, un indice de plus de l’entrisme des islamistes»

    3 novembre 2021

    TRIBUNE – Le Conseil de l’Europe, institution distincte de l’Union européenne, a soutenu et financé, avec le concours de la Commission européenne, une campagne faisant l’apologie du hijab, avant de la suspendre devant le tollé. Cette affaire n’est en rien une maladresse anecdotique, démontre le député européen.

    François-Xavier Bellamy est chef de la délégation de LR au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE). Par ailleurs normalien et professeur agrégé, il est notamment l’auteur de «Demeure. Pour échapper à l’ère du changement perpétuel» (Grasset, 2018).

    C’est une courte vidéo promotionnelle comme on en voit tant sur les réseaux sociaux. Une jeune femme vous regarde, souriante. Une ligne balaie l’écran de gauche à droite: cette fois, le visage est voilé. L’opération se répète plusieurs fois, avec des visages différents, et un message: «La liberté est dans le hijab.» Ce message publicitaire est relayé sur les réseaux sociaux, accompagné d’un slogan: «Joy in hijab», «la joie dans le hijab».

    Contre toute apparence, cette campagne n’est pas diffusée par une organisation islamique, mais par le Conseil de l’Europe, avec le cofinancement de la Commission européenne. C’est une courte vidéo, qui aura en quelques heures fait couler beaucoup d’encre. Pourtant, elle n’est qu’un symptôme parmi bien d’autres, qui ensemble permettent d’établir le constat d’une dérive de grande ampleur.

    À LIRE AUSSI «La liberté dans le hijab»: une campagne de communication du Conseil de l’Europe fait polémique

    Depuis des années, des hauts fonctionnaires, des universitaires, des chercheurs alertent sur les stratégies d’entrisme qu’ils observent de la part d’une nébuleuse islamiste qui, sous couvert d’antiracisme, prend place dans l’environnement des institutions européennes: des associations, des fédérations, des organisations non gouvernementales proposent des projets et obtiennent des financements européens.

    Elles utilisent les mots-clés en vogue: défendre l’inclusion, promouvoir la diversité, contrer les «discours de haine»… Et, au nom de la «lutte contre l’islamophobie», elles parviennent à imposer leurs thèses. Ainsi du projet «dialogue sur la radicalisation et l’égalité» (DARE), financé dans le cadre du programme de recherche européen Horizon 2020, qui a conclu au fait que la «radicalisation» (le mot islamisme n’est jamais cité) s’expliquait par les «discriminations structurelles» en Europe. Improbable retournement: les pays victimes d’une série d’attentats en deviennent soudain les coupables…

    Le Parlement européen lui-même ne manque plus une occasion de relayer ce type d’accusation: quelques jours après la mort de George Floyd, il votait une résolution dénonçant «l’oppression et le racisme structurel en Europe», ainsi que «le recours excessif ou létal de la force par la police dans l’Union européenne», sans qu’on voie bien où pouvait se trouver la responsabilité des forces de l’ordre européennes dans la mort d’un citoyen américain au Minnesota.

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  • Lourde défaite pour Biden : un républicain pro-vie élu gouverneur de Virginie

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    De kath.net/news :

    Un politicien pro-vie devient le nouveau gouverneur de la Virginie - Lourde défaite pour Biden !

    3 novembre 2021

    Le républicain et homme politique pro-vie Glenn Youngkin gagne contre le candidat pro-avortement Terry McAuliffe, soutenu par Joe Biden, transformant ainsi un État démocrate très important en RED.

    Aux États-Unis, cette nuit, les républicains ont remporté une victoire pro-vie très importante lors de l'élection du gouverneur de Virginie. Le républicain et homme politique pro-vie Glenn Youngkin a gagné contre le candidat soutenu par le président américain Joe Biden, Terry McAuliffe, qui est considéré comme un pro-avortement strict. Au cours de l'été, le démocrate était encore nettement en tête dans les sondages, mais entre-temps, l'élection était considérée depuis des semaines comme un référendum sur le président américain Joe Biden et comme un indicateur très important pour les prochaines élections de mi-mandat, dans un an.

    La Virginie est considérée comme un pays démocrate fiable depuis des années. Cette défaite montre de facto le début de la fin pour le président américain Joe Biden et son programme anti-vie. La Virginie est très importante du point de vue des pro-vie, car elle a été gouvernée jusqu'à présent par un politicien radical pro-avortement, Ralph Northam. Il y a quelques mois, il a même déclaré que les parents devraient décider si les enfants qui ont survécu à un avortement devraient être autorisés à vivre. Il a donc de facto prôné le meurtre des nouveau-nés.

    Avec Younking, il y a un changement clair de direction. Le républicain s'est prononcé à plusieurs reprises contre le soutien des avortements avec l'argent des contribuables et il est également considéré comme un partisan de la "loi sur la protection des enfants à naître capables de ressentir la douleur", qui interdit l'avortement à partir du moment où l'enfant à naître peut ressentir la douleur.

  • Le Prix international de la culture catholique décerné à Fabrice Hadjadj : un prix qui rappelle la mission du christianisme

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    D'Andrea Mariotto sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Hadjadj, un prix qui rappelle la mission du christianisme

    3-11-2021

    Fabrice Hadjadj a reçu le prix international de la culture catholique. Dans la conférence qu'il a donnée pour l'occasion, le philosophe français a expliqué que la Révélation chrétienne "n'est pas au même niveau que les cultures", car "elle est ce qui permet à toute culture de grandir". Mais aujourd'hui, nous assistons à un nouveau paradigme délétère, technocratique, et le christianisme a une nouvelle "mission de salut".

    "En devenant chrétien, je deviens le contemporain de Moïse, Paul, Augustin, Thomas d'Aquin, Dante, Manzoni, mais aussi de Sophocle, Aristote, Virgile qui préparent l'Évangile. Je sais que, fondamentalement, les questions que Shakespeare ou Goldoni posent sont toujours valables pour moi". Même les écrits de Marx et de Nietzsche "n'auront de postérité que dans l'Église, parce que les catholiques s'intéresseront encore à leurs écrits, quand les adeptes de l'algorithme, de l'animalisme ou du fondamentalisme les auront abandonnés depuis longtemps". C'est l'un des passages de la conclusion de la conférence que le philosophe français Fabrice Hadjadj a donnée vendredi 29 octobre à Bassano del Grappa pour recevoir le 39e Prix international de la culture catholique. Une conférence dans laquelle, outre la culture, le lauréat a abordé un autre thème qui lui est cher, celui du transhumanisme et de la relation entre l'homme et la technologie.

    Quant à la culture, a-t-il expliqué, il est nécessaire d'avoir une approche d'agriculteur, étant donné que "le mot renvoie avant tout à une relation avec la terre". Il faut de la patience et de la conscience : "L'homme n'est pas celui qui initie ni celui qui contrôle entièrement l'œuvre. L'œuvre procède d'un don initial, celui de la graine". Ainsi, l'homme de culture, quel qu'il soit, "reconnaît toujours le don initial de la matière et de l'inspiration et sait que sa propre main est à la merci de l'arthrite". Dans ce contexte, la Révélation chrétienne occupe une place particulière. "Le catholicisme n'est pas une culture rivale, car il ne se place pas sur le même plan que les cultures. Si l'on peut comparer les cultures à des espèces végétales, la Révélation chrétienne n'est pas une espèce plus vivante et plus belle, qui devrait remplacer les autres, comme une herbe merveilleuse plus virulente qu'une mauvaise herbe. C'est plutôt le soleil, la pluie et les cisailles du jardinier. C'est ce qui permet à chaque culture de grandir, de se purifier, de donner des fleurs plus belles et des fruits plus savoureux."

    "Maintenant, je crains que nous ne soyons plus au temps de la culture", a-t-il poursuivi. " Le modèle n'est plus celui de l'agriculture, du don et des jours de faste. C'est celui de l'ordinateur, du contrôle total, et, bien sûr, comme ce contrôle produit un excès de tension, d'une perte totale de contrôle." Il n'y a plus la patience qu'exige la culture, la patience de l'homme qui plante un arbre en sachant qu'il ne sera probablement pas le seul à profiter de ses fruits, ou la patience de l'artisan qui participe à la construction d'une cathédrale en sachant qu'il ne sera pas le seul à voir l'œuvre terminée, mais ses petits-enfants. "Si le dispositif techno-émotionnel nous entraîne si facilement dans l'instantanéité et le présentisme, c'est que nous sommes sans espoir. Contrairement à l'ancien qui croyait à la transmission, contrairement au moderne qui croyait au progrès, le postmoderne ne croit plus au futur..... Il ne plante pas d'arbres. Il passe des commandes par "livraison express".

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  • Eglise : l'absolutisme monarchique du pape sur la sellette

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    François législateur suprême ? Non, fossoyeur du droit

    Le 10 octobre, le Pape François a mis en branle un synode-mammouth sur la synodalité, comme s’il voulait pour la première fois donner la parole au peuple de Dieu dans son ensemble. Mais il a tout de suite fait savoir – par la bouche du secrétaire général du synode, le cardinal Mario Grech – qu’une fois parvenu au document final, il n’est pas dit qu’on devra le voter. On n’aura recours au comptage des voix que dans des cas extrêmes, « comme instance ultime et non désirable ». Et dans tous les cas, pour ensuite remettre le document au Pape, qui en fera ce qu’il voudra.

    Que la synodalité tant vantée par le Pape François se réduise à une telle pratique digne d’un parti léniniste ne devrait surprendre personne, étant donné l’absolutisme monarchique éhonté avec lequel il gouverne l’Église, sans précédent avec les Papes avant lui.

    Il y a jusqu’ici au moins deux preuves écrasantes de cet absolutisme. La première est bien connue, la seconde l’est moins.

    *

    La preuve bien connue réside dans la manière avec laquelle le Pape François a téléguidé les trois synodes précédents, en particulier celui sur la famille, si l’on en croit notamment ce que le secrétaire spécial de ces assises, l’archevêque Bruno Forte, a lui-même innocemment révélé une fois l’opération conclue.

    Nous étions alors le 2 mai 2016 et voici comment Mgr Forte, lors d’une allocution dans le théâtre de la ville italienne de Vasto, a relaté la réponse que lui avait faite le Pape François à la veille du synode, à sa question concernant la manière de procéder sur la question brûlante de la communion des couples illégitimes :

    « Si nous parlons explicitement de la communion aux divorcés remariés, ceux-là [c’est-à-dire les cardinaux et évêques contraires] – tu n’as pas idée du foutoir qu’ils vont faire !  Alors n’en parlons pas de manière directe, toi fais en sorte de poser les bases et ensuite c’est moi qui tirerai les conclusions ».

    Après quoi Mgr Forte a ajouté ce commentaire, au milieu des sourires de l’auditoire : « Typique d’un jésuite ».

    Mal lui en a pris.  À dater de ce jour, ce docte archevêque qui jusqu’alors figurait parmi les préférés du Pape François et qui était destiné à un brillant couronnement de sa carrière, est tombé en disgrâce.  Le Pape a fait une croix sur lui.  Il ne l’a plus jamais appelé à ses côtés, ne lui a plus confié aucun rôle de confiance, ni comme conseiller ni comme exécutant, il l’a rayé en tant que théologien de référence et s’est bien gardé de le promouvoir comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi ou comme président de la Conférence épiscopale italienne ou encore moins, alors qu’il est pourtant napolitain de naissance, comme archevêque de Naples et cardinal.

    Et cela rien que pour avoir dit la pure vérité, telle que cet article de Settimo Cielo a pu la reconstruire avec plus de détails :

    > Simulacre de synodalité.  François est seul maître à bord, à sa manière

    *

    L’autre preuve de l’absolutisme monocratique avec lequel le Pape François gouverne la sphère catholique, celle qui est moins connue mais qui est tout aussi grave, réside dans la quantité anormale de lois, de décrets, d’ordonnances, d’instructions et de rescrits émanant de lui sur des matières les plus disparates. Anormale non seulement par le nombre de ces dispositions – qui s’élève à plusieurs dizaines en quelques années – mais plus encore pour la manière avec laquelle il est en train de réduire en cendres l’architecture juridique de l’Église.

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