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Actualité - Page 406

  • Les pronoms trans « iel, iels, ielle, ielles » font leur entrée dans Le Robert...

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    16 Nov 2021

    Le pronom trans « iel » et ses diverses déclinaisons viennent de faire leur apparition dans le dictionnaire Le Robert, rapporte notamment Front populaire.

    Le Petit Robert, dictionnaire que l’on pensait être une référence, vient d’intégrer sur son site les mots « iel, ielle, iels, ielles ». Ses auteurs sont donc les militants d’une cause qui n’a rien de Français : le #wokisme. J’ai écrit à l’Académie française. #LePetitRobert pic.twitter.com/ixFIP7s0It

    — François Jolivet (@FJolivet36) 16 novembre 2021

    À en croire certains, les théories « woke » n’existeraient pas — ou si peu qu’elles ne mériteraient en rien l’écho qu’elles suscitent dans la société. Pourtant, l’une de leurs plus célèbres déclinaisons langagières vient de faire son entrée dans le dictionnaire Le Robert — une référence dans le domaine du vocabulaire et de l’évolution du langage français. Depuis la fin du mois d’octobre, rapporte Front populaire, le pronom inclusif « iel », qui sert à désigner une personne sans faire mention de son genre, a effectivement fait son entrée dans Le Robert web — en compagnie de plusieurs nouveaux mots tels que « passe sanitaire » ou « antivax ». « On a constaté que ce mot prenait de l’ampleur et nous l’avons intégré », explique Marie-Hélène Drivaud au Figaro, qui s’inquiète de voir « l’idéologie woke à l’assaut du dictionnaire ».

    Une démarche politique

    Pour autant, l’ajout d’un tel pronom si parfaitement contraire aux usages de la langue française relève bien plus, chez Le Robert, d’une démarche politique que de la prétendue prise en compte de l’ampleur du mot, qui reste encore très peu utilisé. « Tous nos dictionnaires sont inclusifs depuis plusieurs années », assume Marie-Hélène Drivaud. « On a revu toutes les fois où il y avait écrit ­“homme” pour le remplacer par “humain” », se souvient-elle. Ainsi, note le Figaro, la définition de « cheveu » ne correspond plus à « poil sur le crâne d’un homme ». À la place, Le Robert préfère parler de « poil sur le crâne d’un humain ».

    Une offensive woke, vraiment ?

    Le pronom « iel », pour l’heure seulement intégré de manière probatoire au dictionnaire web du Robert, devrait faire son entrée dans la version papier dès 2022, même s’il n’est utilisé que par une partie ultra-minoritaire de la population, de surcroît très rarement à l’oral. Pourtant, note Front populaire, il n’en reste pas moins qu’il connaît un certain succès dans de nombreuses organisations officielles. Le trimestriel souverainiste fondé par Michel Onfray cite notamment certaines universités publiques, comme à Toulouse ou à Lille, plusieurs municipalités ou partis politiques de gauche (essentiellement chez EELV, ainsi qu’au PS et chez LFI). Quelques médias, comme Libération ou Médiapart, l’ont également autorisé — ainsi que le reste des usages de l’écriture inclusive — sans toutefois en systématiser l’utilisation. L’État, lui, en a interdit l’usage dans son administration en février 2019, sur décision d’Édouard Philippe.

    63 % des sondés désapprouvent l’écriture inclusive

    Pour le Front Populaire, il est difficile de le nier : l’introduction du pronom « iel » dans le dictionnaire s’inscrit dans une démarche militante visant à faire évoluer lentement ce langage dont pourtant les Français ne veulent pas. Ils étaient 63 % à en désapprouver le principe, dans un sondage IFOP/Express du 2 mars 2021. Une part importante (42 %) n’en avait même pas entendu parler, preuve en est qu’il ne s’agit là que d’un gadget élitiste, militant et hors-sol. Au-delà de la féminisation des noms, sont désormais plébiscités l’accord de genre, la règle de proximité, l’utilisation systématique du masculin et du féminin. Mais surtout, d’autres règles (tout aussi irritantes) sont mises en avant comme l’utilisation du point médian, véritable vecteur de discriminations pour les mal voyants et dyslexiques — un paradoxe désolant qui prouve que ceux qui l’utilisent n’ont cure de la prétendue inclusion. Et enfin, la création de pronoms dits « inclusifs », censés refléter la vaste diversité des genres auxquels on peut désormais s’identifier.

    Au fond, le Robert ne fait que participer à cette dynamique d’américanisation et d’asservissement des usages qui a désormais les faveurs de la gauche « woke ». Cette gauche qui semble pourtant si minoritaire dans la représentativité nationale (Jadot –Mélenchon – Hidalgo – Poutou – Kazib ne cumulent qu’environ 20 % des voix au premier tour de la présidentielle 2021, d’après les récents sondages) ne remportera sans doute pas la guerre politique. Mais elle pourra se consoler avec ce genre de victoires dérisoires qu’elle fera ensuite subir à l’ensemble des Français.

  • Marthe Robin : une imposture ?

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    Marthe_Robin_2.jpgEn huit mois, quatre ouvrages ont été publiés sur Marthe Robin, deux l’accusant de fraude et d’imposture, deux prenant la défense de celle que l’Église a déjà proclamée « vénérable ». De l’historien Yves Chiron (*), sur le site web du mensuel « La Nef » (n°341 Novembre 2021) :

    « La controverse n’est pas anodine, parce que Marthe Robin [1902-1981], la mystique stigmatisée de Châteauneuf-de-Galaure, co-fondatrice des Foyers de Charité, a eu, de son vivant, une réputation de sainteté qui dépassait largement la France et, surtout, parce que sa cause de béatification a déjà été étudiée par la Congrégation pour la Cause des Saints. Ceux qui portent de graves accusations contre elles contestent donc sa pratique héroïque des vertus que l’Église a pourtant proclamée le 7 novembre 2014.

    L’ouvrage qui a lancé la controverse a retenu d’emblée l’attention parce qu’il reprenait et développait un rapport rédigé lors de la phase diocésaine du procès de béatification de Marthe Robin. En 1988 le Père Conrad De Meester, un carme belge, dont les études sur les écrits de sainte Thérèse de Lisieux et de sainte Élisabeth de la Trinité font autorité, avait été chargé d’examiner les lettres et les écrits laissés par Marthe Robin. Il avait remis son volumineux rapport – plus de 300 pages – l’année suivante. Il est mort en 2019 et c’est à titre posthume qu’est paru l’ouvrage tiré de son rapport, sous un titre propre à attirer la curiosité des lecteurs (1). Le terme « fraude » a été choisi à dessein. Toutes les démonstrations de l’auteur visent à établir que Marthe Robin aurait trompé, pendant toute sa vie, son entourage et les innombrables visiteurs qui venaient à son chevet : elle n’était pas paralysée de tous ses membres ni complètement aveugle, elle écrivait elle-même des textes soi-disant dictés à des secrétaires, et ces textes, – qui sont des méditations, des prières, des récits de la Passion du Christ – sont pour beaucoup recopiés d’auteurs mystiques. Les démonstrations du Père De Meester, recourant à la graphologie tout autant qu’à l’analyse comparative des textes, sont impressionnantes. Il a même remis en cause le caractère surnaturel de la stigmatisation.

    Le rapport De Meester, établi en 1988-1989, n’est qu’un des vingt-huit rapports demandés dans le cadre de la cause de béatification. Ces rapports portaient, chacun, sur des questions bien précises et furent rédigés par un spécialiste de la discipline concernée (histoire, théologie, médecine, psychologie, psychiatrie, littérature, démonologie et graphologie). Tous les problèmes et questions soulevés par ces différentes expertises ont été examinés ensuite par la Congrégation pour la Cause des Saints et résolus par elle.

    Réponses au Père De Meester

    En réponse à l’ouvrage du Père De Meester, le Père Bernard Peyrous publiait quatre mois plus tard : Le vrai visage de Marthe Robin (2). Ancien postulateur de la cause de béatification de Marthe Robin (3), déjà auteur d’une Vie de Marthe Robin (2006), il retrace l’histoire du procès en canonisation pour réfuter les accusations de l’expert carme.

    Sur l’accusation principale portée par le Père De Meester – le plagiat –, le Père Peyrous expose comment « un travail de plusieurs années » a été nécessaire pour réfuter cette accusation et mettre en lumière « la méthode de travail » de Marthe Robin : « Les textes de Marthe sont tout sauf un plagiat et un emprunt. Elle maîtrise bien les textes qu’elle utilise et en connaît des parties entières par cœur. Cela ne doit pas étonner. Nous savons que Marthe Robin avait une mémoire extraordinaire. Beaucoup de témoignages l’ont confirmé. […] De plus, constatant qu’elle perdait peu à peu la vue, Marthe a dû fournir un grand effort pour apprendre des textes par cœur, en particulier grâce à sa mémoire visuelle qui, nous l’avons dit, était très développée. Marthe Robin n’avait aucune connaissance des habitudes universitaires qui demandent que les citations soient mises en évidence et restituées à leur auteur. »

    De façon plus générale, le Père Peyrous montre une disproportion factuelle : le rapport hostile du Père De Meester est à mettre en regard avec le « déluge de témoignages favorables à Marthe Robin et convaincus de sa sainteté : huit cents témoins au procès, vingt-six experts sur vingt-huit, deux instances confirmatives : le tribunal diocésain et la Congrégation pour la Cause des Saints à Rome ».

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  • Le Saint-Siège sacrifiera-t-il Taiwan demain comme il a déjà sacrifié Hong Kong ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    Après Hong Kong, le Pape abandonnera-t-il Taïwan ?

    Par ses silences, le Pape François a sacrifié Hong Kong sur l’autel liberticide de la Chine. Mais à Taïwan aussi, on craint d’être abandonné par lui face aux menaces de Pékin de faire main basse sur l’île.

    Le Saint-Siège est désormais le dernier État, en Europe et en Amérique du Nord, à entretenir des rapports diplomatiques avec Taïwan, à l’instar du Paraguay, du Guatemala, du Nicaragua, du Honduras, du Bélize, d’Haïti et de huit micro-États des Caraïbes et du Pacifique. Mais le 21 octobre dernier, une source anonyme de la Secrétairerie d’État du Vatican a déclaré au « Corriere della Sera » que « la Chine voudrait que nous rompions les relations diplomatiques avec Taïwan, en nous promettant en retour d’inaugurer celles avec nous ».  Et ceci précisément au moment où la Chine est en train d’intensifier les opérations navales et aériennes autour de l’île, avec une arrogance telle qu’elle a poussé le président américain Joe Biden à assurer, pour la seconde fois en quelques mois, que les États-Unis seront prêts à défendre Taïwan en cas d’attaque.

    Il est vrai que tout de suite après, cette même source vaticane a déclaré que « nous avons toujours répondu que dans un premier temps, Pékin doit nous permettre d’ouvrir une nonciature apostolique dans la capitale » et que donc « ce n’est qu’à ce moment que nous pourrions revoir nos rapports avec le gouvernement de Taipei ».

    Mais en juillet 2020 déjà, une source vaticane anonyme avait déclaré, cette fois au « South China Morning Post », que « Taïwan ne devrait pas s’offenser si l’ambassade [vaticane] à Taipei était déménagée à son adresse d’origine à Pékin ».

    Le 25 octobre dernier, le ministère des affaires étrangères de Taïwan a publié un communiqué pour réaffirmer que les déclarations rapportées par le « Corriere della Sera » ne remettaient pas en cause « la forte amitié et la solidité des relations entre Taïwan et le Vatican », en citant comme preuve les aides réciproques à l’occasion de la pandémie de coronavirus, les bons vœux du Pape pour la fête nationale du 10 octobre et surtout la nature « pastorale » et non pas politique des accords entre le Vatican et Pékin, dans l’espoir que « les fidèles en Chine puissent véritablement jouir des valeurs universelles de liberté religieuse et de protection des droits humains fondamentaux ».

    À l’été 2020 également, le Vatican avait eu des propos rassurants envers Taïwan. Mais ce même mois de juillet, pourtant, le Saint-Siège s’était abstenu d’adhérer à l’appel pour que Taïwan puisse participer à l’assemblée de l’Organisation Mondiale de la Santé sur le coronavirus, une participation empêchée par le vote chinois.

    L’année suivante, le 31 juillet 2021, le Pape François a paru remédié à cet appel manqué en nommant comme membre de l’Académie pontificale des sciences le taïwanais Chen Chien-jen, qui est un catholique fervent et un épidémiologiste de renommée internationale, ancien ministre de la Santé et ensuite vice-président de l’île entre 2016 et 2020.

    Mais là encore, il faut noter que deux ans auparavant, le 13 octobre 2019, quand Chen, qui était alors vice-président en exercice, était à Rome pour assister à des canonisations, François avait eu l’occasion de le saluer avec son épouse après la cérémonie. Mais la photo de cette rencontre – celle que nous reproduisons en tête de cet article -, fut rapidement supprimée de tous les médias du Vatican, pour ne pas irriter les autorités chinoises.

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  • Le cours de religion catholique relégué en 4ème place dans le réseau officiel

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    Lu sur Sud Presse (13 novembre, p. 13) :

    Religion catholique et morale en perte de vitesse 

    De plus en plus d’élèves francophones du réseau officiel optent pour le cours de philosophie et de citoyenneté. Un cours qui est appelé à prendre encore plus de place à l’avenir. … Dans l’officiel, en 2020-2021, plus d’1 élève sur 6 a opté pour les deux heures de CPC en secondaire (17,22 %) et un peu moins en primaire (14,88 %). Des inscriptions en augmentation qui se font principalement au détriment des cours de morale et de religion catholique. C’est en secondaire que ce dernier chute le plus : alors qu’il était le 2 e cours le plus choisi en 2015-2016, il est désormais relégué à la 4e  place, derrière la morale, la religion islamique et le CPC. D’après le rapport 2020 de l’Observatoire des religions et de la laïcité, qui compile ces chiffres communiqués par l’administration générale de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, la baisse des effectifs du cours de religion catholique « s’observait déjà avant l’introduction du CPC », et le CPC n’a fait « que l’accentuer ». Pour ce qui est du cours de morale, par contre, la fréquentation « était stable avant cette introduction ». « Les deux cours procèdent de logiques pédagogiques très proches », indique le rapport. « Les parents ont donc logiquement préféré la cohérence d’un enseignement de deux heures par semaine avec un seul professeur. »

  • Vers un "François II" ? Un vaticaniste italien se penche sur le prochain pontificat dans un nouveau livre

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Un vaticaniste italien se penche sur le prochain pontificat dans un nouveau livre

    L'ouvrage de Francesco Grana intitulé "What Remains of the Papacy" sera lancé le 18 novembre, en présence du cardinal Matteo Zuppi, l'un des principaux "papabile".

    Cardinal Matteo Zuppi
    Cardinal Matteo Zuppi (photo: Edward Pentin)

    "Il est évident que les factions [sont] déjà en train de s'organiser pour ne pas être prises au dépourvu lorsque la sede vacante commencera", peut-on lire dans la description de l'éditeur d'un nouveau livre italien sur l'avenir de la papauté.

    Intitulé Cosa resta del papato ("Ce qui reste de la papauté", publié par Edizioni Terrasanta) par le vaticaniste italien Francesco Antonio Grana, le livre se penche sur le prochain conclave, examinant "l'avenir de l'Église après Bergoglio" et se demandant si la papauté est "encore une institution valide" ou "perçue comme complètement anachronique". 

    Il sera lancé à Rome le 18 novembre, avec le concours du cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne, en tant qu'orateur principal. 

    La présence du cardinal originaire de Rome est significative, car depuis des mois, il est présenté par les vaticanistes, notamment Sandro Magister, comme un papabile de premier plan et le candidat favori que Magister cite comme l'une des factions pré-conclave qui "s'organisent" - celle de la communauté laïque de Sant'Egidio. 

    En tant que cofondateur et ancien curé de la communauté, le cardinal Zuppi, 66 ans, est connu non seulement au sein de l'Église, mais aussi au-delà du monde catholique, en raison du travail humanitaire et de paix international bien connu de l'organisation. 

    L'ascension fulgurante du cardinal Zuppi pour devenir un papabile de premier plan a été soulignée cette semaine par des informations selon lesquelles il est pressenti pour devenir le prochain président de la conférence épiscopale italienne l'année prochaine, un chemin que le cardinal Jorge Bergoglio a emprunté avec la conférence épiscopale argentine sur son chemin vers la papauté.

    Grana, qui est le correspondant au Vatican du quotidien italien Il Fatto Quotidiano, a déclaré au Register le 5 novembre qu'il avait invité le cardinal Zuppi à assister au lancement de son livre parce qu'il pensait que le cardinal et deux autres orateurs de l'événement allaient "illustrer efficacement la signification révolutionnaire de la papauté de François" et qu'ils pourraient également "examiner les pontificats de ses prédécesseurs immédiats". 

    Grana est favorable à une telle vision révolutionnaire de l'Église, la considérant comme nécessaire pour que l'Église puisse "se réajuster aux changements profonds et radicaux de l'époque." Le vaticaniste italien a déclaré avoir été incité à écrire son livre en raison du souhait du pape François, exprimé dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium (La joie de l'Évangile) de 2013, d'une "conversion de la papauté" loin d'une "centralisation excessive [qui] complique la vie de l'Église et son rayonnement missionnaire" - un objectif du concile Vatican II et de son accent sur la "collégialité" qui, selon le pape, n'a pas encore été réalisé.

    Ce n'est donc peut-être pas une coïncidence si le cardinal Zuppi a des aspirations similaires. 

    Dans mon livre The Next Pope (Sophia Institute Press), j'explique comment la "préoccupation de toujours du cardinal Zuppi pour les pauvres et les marginaux, forgée par ses liens étroits avec la communauté de Sant'Egidio" l'a révélé "comme un véritable fils de l'esprit de Vatican II, quelqu'un qui cherche à s'engager constamment dans le monde moderne et à mettre en œuvre le "changement profond" qu'il croit que le Concile voulait pour l'Église".

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  • Durcissement romain contre la liturgie et les rites séculaires de la Tradition catholique

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    De sur Riposte catholique :

    Rome: interdiction des autres sacrements traditionnels dans les paroisses tridentines

    10 NOVEMBRE 2021

  • Le mal serait-il toujours "systémique" ?

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    De Jean Duchesne sur Aleteia.org :

    Le mal est-il toujours « systémique » ?

    16/11/21

    La foi n’ignore pas le poids des « structures de péché », mais n’a pas la naïveté de croire que réformer les institutions suffira à empêcher l’inhumanité envers le prochain.

    Par les temps qui courent, aucune parole ne semble avoir autant d’autorité (ou du moins d’audience) que celle de victimes. Certes, celles-ci sont les mieux placées pour faire reconnaître le mal qui leur a été fait et réclamer qu’il soit réparé autant qu’il est possible et qu’on s’emploie à empêcher que le scandale se reproduise impunément. Mais, qu’il s’agisse du racisme ou de la colonisation, d’abus sexuels ou du dérèglement climatique, de guerres ou de la pauvreté et d’inégalités, le recul de la réflexion n’est pas inutile pour éviter de s’enfoncer dans une spirale stérile d’accusations et de culpabilisations.

    Lire la suite sur Aleteia.org

  • Un livre du cardinal Sarah pour encourager les prêtres

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Le cardinal Sarah : « Des prêtres ont détourné le sacerdoce pour en faire l’instrument de leur perversion »

    Conférence du cardinal Sarah à la cathédrale de Créteil | 94 Citoyens

    16/11/2021 à 10:00
    Pourquoi publier un tel ouvrage sur la figure du prêtre dans le contexte actuel de l’Église ?

    J’entends manifester mon affection, mon encouragement aux prêtres qui sont en difficulté - j’ai appris qu’en France des prêtres étaient allés jusqu’à se suicider -, mais aussi à tous ceux qui sont encore très vaillants, très convaincus de leur sacerdoce. Il s’agit de les encourager à ne pas perdre Dieu, à avoir le courage de suivre le Christ comme ils l’ont accepté dès le début, au jour de leur ordination. Car la crise que nous traversons aujourd’hui dans l’Église dépend essentiellement de la crise sacerdotale. Je souhaite donc que les prêtres trouvent une source de réflexion pour vivre pleinement leur sacerdoce. Si ce sacrifice n’est pas perpétué par des prêtres dans l’eucharistie, le monde est perdu.

    Face à cette crise, certains proposent de réformer les structures, la gouvernance de l’Église. Vous appelez d’abord à réformer le sacerdoce...

    Exactement, car ceux qui ont vraiment réformé l’Église sont les saints. Prenez par exemple Luther et saint François d’Assise : il y avait alors à leurs époques les mêmes scandales, les mêmes difficultés à croire encore à l’Église, mais l’un a voulu réformer les structures en sortant de l’Église quand l’autre a voulu radicalement vivre l’Évangile. C’est la radicalité de l’Évangile qui va réformer l’Église, ce ne sont pas les structures.

    Cela signifie-t-il que les structures seraient inutiles ?

    Le Christ n’a jamais créé de structures. Bien sûr, je ne dis pas qu’elles ne sont pas nécessaires. L’organisation est utile, dans la société, mais ce n’est pas premier. Ce qui est premier, c’est la toute première parole du Christ dans l’Évangile de Marc : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Si les prêtres, si la société se tournent vers Dieu, alors je pense que les choses changeront. Si les cœurs ne sont pas changés par l’Évangile, la politique ne changera pas, l’économie ne changera pas, les relations humaines ne changeront pas. C’est le Christ qui est notre paix, qui va créer des relations humaines plus fraternelles, de collaboration, de coopération, ce ne sont pas les structures. Elles sont d’ailleurs souvent un danger, parce que nous nous réfugions derrière elles. Dieu ne demandera pas des comptes à une conférence épiscopale, à un synode... C’est à nous, évêques, qu’Il demandera des comptes : comment avez-vous géré votre diocèse, comment avez-vous aimé vos prêtres, comment les avez-vous accompagnés spirituellement ?

    Comment réagissez-vous aux révélations fracassantes sur les abus commis par une petite partie du troupeau ?

    Nous devons nous sentir profondément blessés, en souffrir comme le Christ a souffert lorsque Judas L’a vendu, lorsque Pierre L’a renié. Ces révélations doivent nous faire souffrir et même pleurer. Nous ne devons pas avoir peur de la vérité. Il faut évaluer ce qui est réel, cette exigence est juste car l’Église doit être un modèle, les prêtres doivent être des modèles et un seul cas d’abus serait de trop. La découverte de tant de péchés commis nous fait mieux comprendre l’apparente stérilité de nos églises locales. Comment pouvions-nous donner du fruit alors qu’un tel cancer nous rongeait de l’intérieur ? Nous devons retrouver le sens de la pénitence et la contrition. En vérité, nous avons parfois confondu miséricorde et complaisance avec le péché. Nous devons maintenant adorer Jésus présent dans le Saint-Sacrement en réparation des profanations commises contre son image dans l’âme des enfants. Il ne faut pas non plus nous laisser abattre par le découragement. D’abord, l’immense majorité des prêtres est demeurée fidèle, et c’est une source d’action de grâces. Leur fidélité quotidienne et cachée ne fait pas de bruit, mais elle porte silencieusement de profonds germes de renouveau. Il nous revient de voir comment les prêtres coupables peuvent être punis et, si possible, soignés, guéris, accompagnés, afin que de tels actes ne se reproduisent plus. Il nous revient, surtout, de ne plus laisser ces horreurs détourner les âmes du Christ et enfermer tant de victimes innocentes dans la souffrance.

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  • Le rapport annuel de l'Eglise en Belgique : des indicateurs à la baisse

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    Lu sur la Libre (17 novembre, p. 12) :

    Un rapport chiffré 

    L’Église catholique publie en Belgique depuis 2018 un rapport annuel. Ce rapport permet de dresser son portrait chiffré : nombre de prêtres, de religieux, de bénévoles… De nombreux indicateurs sont à la baisse, mais l’objectif de l’institution est de montrer la diversité de sa présence sur le terrain à travers les initiatives qu’elle met en avant dans son rapport. Cette année, les chiffres relatifs à la pratique ne sont pas présents en raison du lockdown sanitaire appliqué aux célébrations. On apprend néanmoins que les lieux de pèlerinages (Banneux, Beauraing…) ont perdu plus de la moitié de leurs visiteurs en raison de la pandémie. Les centres de retraites et les hôtelleries monastiques, qui enregistraient près de 230 000 nuitées en 2018, ont perdu plus de 60 % de leurs visiteurs.

    Lire sur cathobel : 

  • Comment les enfants sont endoctrinés à l'école

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    Du site du Figaro via le site "Pour une école libre au Québec" :

    France — Comment on endoctrine nos enfants à l’école

    13 Nov 2021

    Au nom de la « diversité » et de son corollaire pédagogique, l’« inclusion », les idéologies woke ont pénétré dans le temple scolaire avec la complicité d’une partie du corps enseignant et par le biais des outils pédagogiques.

    Sara * (1) est lycéenne dans un établissement sans histoire de la banlieue parisienne. Son lycée n’est ni huppé ni ghetto. L’équilibre du « vivre-ensemble » y est fragile, mais il tient. Sara est métisse, ses camarades sont d’origines diverses. Ils sont blancs, noirs, maghrébins, asiatiques, mais pour elle, comme pour eux, la différence n’a jamais été un sujet de débat ni un problème… Jusqu’à ce fameux cours d’éducation morale et civique intitulé : « Le racisme anti-Blancs existe-t-il ? » Une question qui n’en était pas une, selon la lycéenne, tant l’enseignante a verrouillé les échanges pour imposer sa réponse : « Non, il n’existe pas. » Les élèves ont été invités à se définir comme « racisés » ou « non racisés » et ont découvert les notions de « privilège blanc », de « racisme systémique », etc. Une véritable initiation à la sémantique décoloniale !

    « Ce cours a tout changé dans la classe, affirme Sara. Nous nous entendions bien, il y avait de la solidarité, du respect et de la bienveillance entre nous. Mais certains ont commencé à se voir comme des victimes de racisme, à ne parler que de cela. La boucle WhatsApp de la classe est devenue un champ de bataille avec deux camps qui s’affrontaient. Il y avait les Blancs accusés de racisme et les “basanés” de la classe qui parlaient d’esclavage, de colonialisme, d’inégalité. Ce cours n’a pas fait réfléchir. Il a installé un climat de haine et transformé en victimes certains de mes camarades qui allaient très bien jusque-là. » Du haut de ses 15 ans, la jeune fille interroge cette notion de racisme à sens unique, mais aussi et surtout la démarche de cette prof : « J’ai été frappée par l’impossibilité de discuter cette théorie. Je ne comprenais pas. Pour moi, le racisme, c’est d’abord de la bêtise. Et la bêtise n’a pas de couleur de peau. Heureusement, j’ai pu en discuter avec mes parents qui m’ont rassurée. Ils m’ont expliqué que ce cours était de l’idéologie déguisée. Ils m’ont parlé des thèses indigénistes et racialistes. Dans notre classe, plus rien n’a été comme avant après ça. La prof a changé d’établissement l’année suivante. Elle est partie sans essayer de réparer les dégâts. »

    « Idéologues du bien »

    L’anecdote ne surprend pas l’essayiste Fatiha Boudjahlat (2). Professeur d’histoire et géographie dans un collège de Toulouse, elle est en colère : « C’est terrifiant ce qu’il se passe aujourd’hui, s’exclame-t-elle. L’école est gangrenée par des idéologues. Ils avancent masqués, en utilisant leurs cours et leur autorité de professeurs pour faire de la propagande politique sous couvert de générosité et de respect de la diversité. » C’est ce qu’elle appelle « le complexe du missionnaire en Afrique » : « Ils veulent “sauver” les gamins en leur révélant leur statut de victimes, en faire de bons indigènes, avec la haine de l’État et de la France. Ce sont des agents du séparatisme. »

    Ses formules volontairement chocs donnent la mesure de son désarroi. Que dire à cette élève noire qui lui raconte, en larmes, que son professeur d’anglais, après avoir projeté à toute la classe un film sur le Ku Klux Klan, l’a reprise au cours de la discussion qui a suivi en lui affirmant : « Tu n’es pas française, tu es afro-américaine ! » « Cette ado est originaire de Guyane, soupire Fatiha Boudjahlat, et son enseignante lui refuse le droit de se définir comme française. C’est incompréhensible pour cette jeune fille. »

    Après l’assassinat de Samuel Paty, j’ai assisté à un grand moment de folie ­collective ­durant lequel ils ­essayaient de comprendre et de justifier cet acte abominable. J’avais envie de hurler.

    Un professeur de lettres

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  • Une personne décédée sur 25 est euthanasiée par des médecins aux Pays-Bas

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Pays-Bas : une personne décédée sur 25 est euthanasiée par des médecins

    9 Nov, 2021

    Les chiffres officiels recensent 6 361 cas d’euthanasies, aux Pays-Bas. Les euthanasies représentent donc 4,2% de tous les décès, soit une personne sur 25. Ce sont les chiffres officiels. Mais, « de nombreux décès par euthanasie ne sont pas signalés » (cf. Pays-Bas : forte hausse des euthanasies en 2020).

    Dans un article, publié dans le Dutch Journal of Medicine, le Docteur Bert Keizer, ardent défenseur de l’euthanasie, affirme que les Pays-Bas sont sur « une pente glissante ». Une conduite proche de « la limite de l’éthique », « permettant de mettre fin à la vie de patients sans défense ». Il affirme par ailleurs, que les conditions requises sont désormais « réduites » : « Nous avons commencé avec les malades en phase terminale, mais aussi avec les malades chroniques (…). Par la suite, les personnes atteintes de démence naissante, les patients psychiatriques, les personnes atteintes de démence avancée, et enfin les personnes âgées qui, bien que ne souffrant pas d’une maladie invalidante ou limitante, estiment que leur vie n’a plus de sens » (cf. Pays-Bas, Belgique, Suisse… L’incontrôlable « pente glissante » de l’euthanasie).

    En 2018, un médecin a été poursuivi pour avoir euthanasié « une femme âgée atteinte de démence ». L’enquête a révélé que « le médecin avait drogué le café de la patiente, puis que des membres de sa famille l’avaient retenue pendant qu’il lui administrait les médicaments mortels de l’euthanasie ». La femme envisageait d’être euthanasiée. Mais interrogée, dans sa maison de retraite, elle avait déclaré : « Pas maintenant, ce n’est pas si mal encore » (cf. Pays-Bas : La sédation autorisée pour les patients souffrant de démence ayant demandé l’euthanasie).

    Selon Scott Kim, éthicien aux National Institutes of Health aux États-Unis, « un cas comme celui-ci devrait servir d’avertissement pour d’autres pays. Les Néerlandais semblent reconnaître que certaines pratiques sont hors limites » (Cf. Pays-Bas : bientôt l’euthanasie pour les moins de 12 ans. Quid du consentement ?).

    Source :  Bioethics Observatory (05/11/2021)

  • Préservons le Monastère de la Visitation à Kraainem comme havre de prière, de paix, d'intercession et de compassion

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    SAUVONS LE MONASTERE DE LA VISITATION A KRAAINEM (Brussels - Belgium)

     
    Amis Européens du Monastère de la Visitation à Kraainem (Brussels) a lancé cette pétition et l'a adressée aux responsables de la fédération française de l'Ordre religieux des soeurs de la Visitation.

    STOP A LA SPECULATION IMMOBILIERE EN BELGIQUE ET A LA DESTRUCTION DE NOTRE PATRIMOINE SPIRITUEL !

    A BRUXELLES, ARCHIDIOCESE DE MALINES-BRUXELLES

    UNE NOUVELLE COMMUNAUTE RELIGIEUSE MENACEE DE FERMETURE ET VENTE DE SON MONASTERE A UN PROMOTEUR IMMOBILIER!

    MOBILISONS-NOUS POUR SA SAUVEGARDE!

    SIGNEZ ET DIFFUSEZ CETTE PETITION URGENTE.

    MERCI

    STOP A LA DESERTIFICATION SPIRITUELLE ET RELIGIEUSE DE BRUXELLES ET DE SES ENVIRONS !

    MAINTENONS LA DEVOTION AU SACRE-COEUR AU COEUR DE L'EUROPE

    PRESERVONS LE MONASTERE DE LA VISITATION A KRAAINEM

    COMME HAVRE DE PRIERE ET DE PAIX D’INTERCESSION ET DE COMPASSION

    • au cœur d’un site universitaire
    • au cœur d’un site hospitalier
    • au cœur d’un site de vie familiale et scolaire
    • au cœur de la VIE
    • au cœur de l’Europe

    Le 6 juin 1610, saint François de Sales et sainte Jeanne Françoise de Chantal fondent la Visitation Sainte Marie sous l’inspiration du Saint Esprit, « Pour donner à Dieu des filles d’oraison, si intérieures, qu’elles soient trouvées dignes de l’adorer en esprit et en vérité »

    • De par notre vocation,
      nous sommes appelées à la vie contemplative.
    • De par notre vie communautaire,
      nous cherchons à développer la charité en nous et entre nous.
    • De par notre vie de travail,
      nous partageons la condition de tant d’hommes et de femmes.
    • De par notre vie de prière et louange,
      nous exprimons l’adoration, la louange, la supplication, l’action de grâce de tous les hommes. 

    Le monastère de la Visitation à Kraainem, est le seul lieu d'établissement des sœurs de la Visitation en Belgique et dans le BENELUX : Vraiment un luxe en ce temps d’angoisse existentielle, spirituelle, sociale, sanitaire, et humanitaire ?

    N’éteignons pas ce FOYER DE PRIERE permanent qui réchauffe, console, éclaire et guérit le monde comme AUCUN PROJET culturel, résidentiel, immobilier ou autre, ne pourra le faire !

    Ne nous privons pas de la présence UNIQUE et VITALE, de religieuses contemplatives qui prient pour ceux qui souffrent dans leur âme et dans leur corps, pour ceux qui les soignent et se forment pour les soigner un jour, et pour toutes les intentions du monde.

    QUE LE MONASTERE DE LA VISITATION A KRAAINEM NE CESSE DE RAYONNER LA OU IL A ÉTÉ PLANTE ET AUSSI LOIN QUE DIEU VOUDRA.

    « Le vrai retrait du monde ne demande pas, en effet, de rompre la solidarité profonde qui doit unir les contemplatives à leurs frères humains. Sans se situer dans le monde, les sœurs n’en demeurent pas moins attentives à ses aspirations et à ses souffrances ».

    SIGNER LA PETITION