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Actualité - Page 470

  • Les cent premiers jours de Biden ou les initiatives scandaleuses en faveur de l'avortement de la part du deuxième président catholique de l'histoire des Etats-Unis

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    De Catherine Hadro sur le National Catholic Register :

    Les 100 premiers jours de Joe Biden : Les actions scandaleuses sur l'avortement de notre deuxième président catholique

    Le président Biden ne peut pas prétendre être à la fois un catholique fidèle et un champion de l'avortement. Il ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

    29 avril 2021

    Les actions du président Joe Biden sur l'avortement au cours de ses 100 premiers jours suivent un schéma prévisible pour les récents présidents démocrates, mais vont directement à l'encontre des enseignements de l'Église catholique sur la vie. 

    L'administration Biden a travaillé à une vitesse folle pour annuler les protections antérieures en faveur de la vie et adopter des politiques agressives en matière d'avortement - des mesures applaudies par Planned Parenthood et déplorées par les fidèles catholiques américains ; le deuxième président américain catholique s'est directement opposé aux appels des évêques américains à protéger les enfants à naître. 

    C'est déjà lors de sa deuxième journée en tant que président, le 22 janvier, que Biden a publié une déclaration célébrant le 48e anniversaire de Roe v. Wade. Il s'agit de l'arrêt de la Cour suprême de 1973 responsable de la mort de plus de 60 millions de fœtus à cause de l'avortement. Puis, le 28 janvier, un peu plus d'une semaine après son investiture, l'administration Biden-Harris a publié un décret abrogeant la politique de protection de la vie de l'administration Trump. Cette nouvelle disposition oblige effectivement les contribuables américains à financer des groupes qui promeuvent l'avortement à l'étranger.

    Lorsque l'équipe Biden-Harris a commencé à constituer son cabinet, elle est passée des décrets pro-avortement au personnel pro-avortement. Après avoir été confirmé au poste de secrétaire d'État, Antony Blinken s'est empressé d'annoncer qu'il considérait l'avortement, souvent voilé sous le terme de "droits reproductifs", comme un droit de l'homme. Shalanda Young, qui est maintenant la directrice adjointe confirmée de l'OMB, a qualifié l'avortement de "justice raciale". 

    Mais le secrétaire au HHS Xavier Becerra, un catholique, est le membre du Cabinet le plus préoccupant en ce qui concerne la question de la vie. 

    Becerra était considéré comme le pire scénario de nomination pour la plus grande agence de santé du pays, car il a un passé conflictuel avec les pro-vie. Lorsqu'il était procureur général de Californie, M. Becerra a affronté des centres de soins de grossesse pro-vie et les Petites Sœurs des Pauvres devant la Cour suprême. Il a perdu les deux affaires. Lors de ses auditions de confirmation au Sénat pour le poste de Secrétaire du HHS, Becerra a esquivé les questions concernant sa position exacte sur l'avortement, refusant même de répondre à la question de savoir s'il soutiendrait une quelconque limite à cette horrible procédure. Mais une fois confirmé, le secrétaire Becerra a agi rapidement pour faire avancer les objectifs de l'administration. 

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  • 1er mai : Premier Congrès International "Unis pour la Vie"

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    Dépêche de Fides.org :

    AMERIQUE/COLOMBIE - Le premier congrès international "United for Life" : renforcer la défense de la vie dans tous les domaines

    Mercredi, 28 Avril 2021  

    Bogota (Agence Fides) - Dans le cadre du 15e anniversaire de la " Marche nationale pour la vie " en Colombie, la plateforme municipale " Unis pour la vie " organisera le 1er mai le premier Congrès international Unis pour la vie, dont l'objectif est de " renforcer la défense de la vie dans les différents domaines du travail pro-vie ".

    Dans le communiqué envoyé à Fides, les organisateurs soulignent que "la défense de la vie obtient de bons résultats dans de nombreux pays" et que de plus en plus de nations adoptent "des lois et des politiques pour la défense et la promotion de la vie, de la conception à la mort naturelle". C'est pourquoi ils encouragent les Colombiens à participer à cette initiative de respect de la vie.

    En raison de la pandémie actuelle, l'événement se tiendra virtuellement et sera marqué par deux moments : de 8 à 12 heures du matin, des témoignages d'invités internationaux seront proposés, qui ont eu des expériences positives dans leurs pays ; de 14 à 18 heures de l'après-midi, des panels thématiques seront développés avec la participation de différents spécialistes, chaque participant pourra choisir celui qui l'intéresse. Parmi les intervenants figurent Katarzyna Gosiak, directrice de l'Institut polonais Ordo Iuris ; le député Tomás José Zambrano, du Congrès du Honduras ; la députée espagnole Lourdes Monasterio España ; et la secrétaire du ministère de la Femme, de la Famille et des Droits de l'homme du Brésil, Angela Vidal Granda da Silva Martins.

    Les organisateurs comptent sur la participation de mouvements et de groupes pro-vie qui font un excellent travail en Colombie et dans d'autres pays, dans les centres de soutien aux femmes, les soins post-avortement, les réseaux sociaux, la communication, la mobilisation citoyenne, la médecine et la bioéthique. (SL) (Agenzia Fides, 28/4/2021)

  • Les "jeudis du don" pour soutenir RCF

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    On nous demande de publier ce communiqué de presse, ce que nous faisons assez volontiers en précisant que cela n'implique pas, de la part de belgicatho, un soutien inconditionnel à toutes les émissions de toutes les antennes de RCF...

    téléchargement.jpgLES JEUDIS DU DON

    UN MOMENT PRIVILÉGIÉ ENTRE RCF ET SES AUDITEURS

    LES 15, 22, 29 AVRIL ET 6 MAI

     Bruxelles, Liège, Namur, Wavre, jeudi 22 avril 2012. Quatre jeudis de mobilisation exceptionnelle pour soutenir RCF. Quatre journées de programmation spéciale lors desquelles les 64 radios du réseau RCF expliqueront pourquoi elles ont besoin de vous.

    POURQUOI CETTE MOBILISATION ?

    Depuis un an, la crise fragilise fortement les médias chrétiens. Les 64 radios locales en France et en Belgique n’y échappent pas. Les équipes RCF se mobilisent pour accompagner les auditeurs et les aider à traverser cette période d'incertitude et, pour certains, de solitude, voire de détresse. Les Jeudis du don sont ainsi l'occasion d'évoquer, chaque semaine, l'engagement des équipes RCF et leurs besoins, notamment financiers.

    Quels sont les moyens mis en place dans les 64 radios du réseau, en France et en Belgique, pour s'adapter à cette période ? Comment RCF se fait l'écho de tous les élans de générosité sur nos territoires ? C’est l’occasion d’un temps privilégié pour permettre aux auditeurs de découvrir les coulisses de leur radio. Il y a 5 radios RCF en Belgique : le réseau 1RCF Belgique partout en DAB+ et 4 radios locales : Bruxelles 107.6FM, Liège 93.8FM, Namur 106.8FM couplée à Bastogne 105.4FM. Elles sont également toutes audibles par internet.

    RCF mobilise ainsi ses auditeurs lors de 4 jeudis exceptionnels pour prouver que cette vocation de radio de proximité est plus que jamais primordiale. Donner à RCF, c’est donner la possibilité d’être écoutée par tous ceux qui en ont le plus besoin – personnes malades, isolées, fragiles, âgées…- et de toucher un public toujours plus large. RCF, c’est une présence, des voix, des histoires, des moments de prière, une ouverture sur le monde, 10 bulletins d’actualités par jour. L’antenne souhaite interpeller particulièrement les « 9 auditeurs sur 10 qui ne donnent pas encore » via le slogan « j’écoute, je donne ».

    Lors du confinement, Philippe, auditeur a écrit : « Merci d’avoir su si bien et si vite vous adapter aux circonstances de l'épidémie, sans laisser les auditeurs en souffrance ! En ces temps de confinement vos émissions font du bien, elles positivent et permettent de s'évader et de rester en connexion avec le monde. En ce sens, elles sont un moyen d'échapper à la peur et à l'isolement. Merci pour votre engagement ! »

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  • Colombie Britannique : trois membres d'une "triade polyamoureuse" enregistrés comme parents pour un enfant

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    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Colombie-Britannique: trois parents pour un enfant

    28 avril 2021

    En Colombie-Britannique, un juge vient d’ordonner que « les trois membres d’une ‘triade’ polyamoureuse » soient enregistrés comme parents d’un petit garçon de deux ans et demi. Contre l’avis du procureur général. Mais pour le juge, Sandra Wilkinson, la loi provinciale sur la filiation présentait une « lacune » qui empêchait jusque-là Olivia d’être mère légale d’un enfant qu’elle « considère » comme son fils.

    Olivia vit avec Bill et Eliza depuis 2016. En 2018, Eliza a donné naissance à Clarke, dont Bill est le père biologique. Clarke ayant été conçu naturellement, Eliza et Bill ont été reconnus automatiquement comme ses parents sur son certificat de naissance, mais Olivia voudrait aussi être « parent à part entière ». Si Clarke avait été conçu par procréation assistée, Olivia, Bill et Eliza « auraient pu conclure un accord pour que tous soient déclarés parents en vertu d’un article différent de la loi sur le droit de la famille ». Pour le juge, il s’agirait donc d’un oubli : « le législateur n’a pas prévu la possibilité qu’un enfant puisse être conçu par voie sexuelle et avoir plus de deux parents » déclare-t-il.

    Dans un précédent en 2018, un tribunal de Terre-Neuve-et-Labrador avait autorisé trois membres d’une relation polyamoureuse à être enregistrés comme parents d’un bébé. Toutefois dans ce cas la relation impliquait une femme et deux hommes, et « on ne savait pas lequel des hommes était le père biologique ».

    Source : CBC News, Jason Proctor (26/04/2021)

  • USA : les gouverneurs de l'Arizona et de l'Idaho signent des projets de loi en faveur des enfants à naître

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    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Arizona et Idaho : aux USA, deux gouverneurs signent des projets de loi en faveur de la vie à naître

    28 avril 2021

    En Arizona, le gouverneur Doug Ducey a signé mardi le projet de loi voté la semaine dernière (cf. L’Arizona vote l’interdiction des IVG pour trisomie 21), qui interdit tout avortement motivé par un diagnostic fœtal d’anomalie génétique, comme la trisomie 21.

    Quelques minutes après la signature, Cathi Herrod, présidente du groupe social conservateur Center for Arizona Policy, a publié un communiqué de presse intitulé « la vie gagne » « aujourd’hui, les Arizoniens gagnent. Les enfants de l’Arizona dont le handicap a été diagnostiqué avant la naissance ne feront plus l’objet de discrimination, (…). Les contribuables de l’Arizona ne seront pas forcés de soutenir les avortements dans les collèges et universités publics, et les lois de l’Arizona seront interprétées de manière à valoriser toute vie humaine ».

    Le texte prévoit également de donner aux fœtus les mêmes droits de personnes qu’aux enfants, d’interdire l’envoi de pilules abortives par la poste, de permettre aux pères et aux grands-parents maternels de porter plainte après un avortement pour anomalie génétique et d’interdire le financement public des organismes d’avortements. La mesure exige aussi « que les restes de fœtus soient enterrés ou incinérés », et « interdit aux universités d’État de fournir des soins liés à l’avortement ».

    En Idaho, le gouverneur Brad Little a signé mardi un projet de loi interdisant tout avortement dès que le cœur du fœtus peut être entendu, soit vers six semaines environ. Ce projet de loi a la particularité d’inclure une « clause de déclenchement ». En effet, d’autres états américains ont déjà voté des lois similaires, qui sont actuellement en cours de contestation devant les tribunaux. Avec la clause de déclenchement, le projet de loi n’entrera pas en vigueur à moins qu’ « une cour d’appel fédérale, quelque part dans le pays, ne confirme une législation similaire d’un autre État ». La mesure prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans, ainsi que la possibilité, pour la femme qui a subi l’avortement, de « poursuivre le prestataire ».

    « L’Idaho est un État qui accorde de l’importance à la vie la plus innocente de toutes – la vie des bébés, explique le gouverneur dans un communiqué. Nous ne devrions jamais relâcher nos efforts pour protéger la vie des enfants à naître. Des centaines et des centaines de bébés perdent la vie chaque année en Idaho à cause de l’avortement, une tragédie absolue. Je remercie les législateurs de l’Idaho de continuer à protéger des vies en adoptant cette importante législation, et je suis fier de signer le projet de loi aujourd’hui ».

    Les personnes qui soutiennent cette loi « aimeraient voir celle-ci jouer un rôle dans l’annulation de Roe v. Wade », la décision de la Cour suprême de 1973 légalisant l’avortement dans tout le pays, car « un renversement de Roe signifierait que la politique d’avortement reviendrait aux États ».

    Selon le Ministère de la Santé et des Affaires sociales, il y a eu 1.513 IVG en Idaho en 2019, dont 1 049 avant la dixième semaine.

    Sources : Washington Times, Bob Christie (27/04/2021) ; Washington Times, Keith Ridler (27/04/2021)

  • Le sanctuaire de Banneux participera au "marathon de prière" voulu par le pape pour implorer la fin de la pandémie

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    De Vatican News :

    Maratona di preghiera per la fine della pandemia

    En mai, trente sanctuaires du monde reliés à la prière du Pape

    La liste des trente sanctuaires situés aux quatre coins du monde, du Japon à la Bosnie, du Nigéria à l'Argentine, a été dévoilée mardi 27 avril. Ils dirigeront la prière mariale chaque jour du mois de mai prochain, par laquelle les fidèles, en récitant le chapelet, invoqueront la fin de la pandémie et la reprise des activités sociales et professionnelles. Le Pape François ouvrira et clôturera ce mois de prière.

    Les yeux tournés vers le ciel, les mains jointes ou à genoux, à la maison, comme sur son lieu de travail, seul ou avec des proches. Selon le souhait du Saint-Père, le mois de mai sera consacré à un "marathon" de prière pour invoquer la fin de la pandémie, qui frappe le monde depuis plus d'un an, et la reprise des activités sociales et professionnelles.

    Le Pape François a voulu associer tous les sanctuaires du monde à cette initiative, afin qu'ils deviennent les instruments d'une prière de toute l'Église. L'initiative - lit-on dans le communiqué du conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation - est réalisée à la lumière de l'expression biblique: "De toute l'Église montait sans cesse la prière vers Dieu" (Ac 12, 5).

    Chaque jour une intention de prière

    Le conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation, chargé par le Pape d'organiser l'événement, a étendu l'invitation à tous les sanctuaires du monde, afin de promouvoir la diffusion de l'initiative dans les régions respectives, de manière à atteindre les prêtres, les familles et tous les fidèles, en les invitant à se joindre à cette prière d'intercession et d'espérance à la Sainte Vierge.

    Lire aussi : Un «marathon de prière» au mois de mai pour la fin de la pandémie

    Avec la prière du Rosaire, chaque jour du mois est caractérisé par une intention de prière pour les différentes catégories de personnes les plus touchées par le drame de la pandémie. Entre autres, des prières seront dites pour ceux qui n'ont pas pu dire au revoir à leurs proches, pour le personnel de santé, pour les pauvres, les sans-abri et les personnes en difficulté économique et pour tous les défunts.

    Les trente sanctuaires

    Les trente sanctuaires représentatifs choisis pour mener la prière mariale un jour du mois sont les suivants: Notre-Dame de Walsingham en Angleterre; Jésus le Sauveur et Mère Marie au Nigeria; Notre-Dame de Częstochowa en Pologne; basilique de l'Annonciation à Nazareth; Sainte Vierge du Rosaire en Corée du Sud; Notre-Dame Aparecida au Brésil; Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage aux Philippines; Notre-Dame de Lujan en Argentine; Sainte Maison de Lorette en Italie; Notre-Dame de Knock en Irlande; Notre-Dame des Pauvres à Banneux, Belgique (11 mai); Notre-Dame d'Afrique en Algérie; Notre-Dame du Rosaire de Fatima au Portugal; Notre-Dame de la Santé en Inde; Notre-Dame Reine de la Paix à Medjugorje, Bosnie; cathédrale Sainte-Marie en Australie; Immaculate Conception aux États-Unis; Notre-Dame de Lourdes en France; Meryem Ana en Turquie; Nuestra Señora de la Caridad del Cobre à Cuba; Notre-Dame de Nagasaki au Japon; Nuestra Señora de Montserrat en Espagne; Notre Dame du Cap au Canada; National Shrine Our Lady Ta' Pinu à Malte; Nuestra Señora de Guadalupe au Mexique; Mère de Dieu à Zarvantysia en Ukraine; la Vierge Noire d’Altötting en Allemagne; Notre-Dame du Liban; Notre-Dame du Rosaire de Pompei en Italie.

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  • Le Vatican a investi dans des sociétés pharmaceutiques produisant des pilules abortives

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    De nu.nl :

    La gestion financière du Vatican a investi dans un fabricant de pilules abortives pendant des années.

    28 avril 2021

    Le Vatican investit depuis des années dans la société pharmaceutique suisse Novartis, la société mère de Sandoz qui produit notamment la pilule du lendemain et la pilule abortive. Cet investissement est un exemple de ce qui n'allait pas dans la gestion financière du Vatican à l'époque, selon l'ancien contrôleur financier supérieur Libero Milone.

    Outre les actions de Novartis, le Vatican aurait également détenu des actions de Roche, une société pharmaceutique également suisse. Selon Milone, le montant total concerné serait d'environ 20 millions d'euros.

    Ces investissements frappants ont été révélés dans l'émission Report de la chaîne publique italienne RAI 3. Milone, qui était l'auditeur général du Vatican de 2015 à 2017, a déclaré dans l'émission que cela montre comment les investissements ne tenaient pratiquement pas compte des enseignements sociaux de l'Église catholique. Par exemple, les journalistes ont rappelé qu'à l'époque, le Vatican encourageait en fait les pharmaciens à ne pas vendre la pilule abortive.

    Le rapport affirme également avoir la preuve que les conseillers de l'organe consultatif financier du Vatican qui préconisaient la transparence et la rectitude étaient souvent boycottés, voire sabotés. Le pape François se serait lui aussi heurté à une résistance farouche dans l'enceinte de la Cité du Vatican lorsqu'il a voulu faire passer les réformes financières entamées par son prédécesseur.

  • Sainte Catherine de Sienne, une femme exceptionnelle, mystique et pleinement engagée dans les affaires du monde

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    Catherine de Sienne est l'objet du "gros plan de la semaine" sur Canal Académie (archive 2016):

    unnamed.jpgLa vraie grandeur de Catherine de Sienne

    « Catherine de Sienne mérite d’abord de retenir toute notre attention car elle est la première femme du Moyen Âge sur laquelle on dispose d’une documentation aussi abondante, à commencer par ses propres œuvres. Ensuite, elle a été victime, au cours des siècles, de malentendus et de jugements hâtifs qui nous empêchent souvent de la comprendre : ainsi, on lui a attribué le mérite - ou le tort, selon les cas - d’avoir fait revenir la papauté d’Avignon à Rome, ce qui est très discutable, comme nous le verrons, ou bien l’on s’est focalisé avec un certain voyeurisme sur ses états mystiques (extases, stigmatisation, lévitations), dont elle-même n’a guère parlé dans ses écrits et qui ne constituent que le reflet le plus voyant de son expérience religieuse intime. Aujourd’hui, ces aspects de sa vie ne sont pas ceux qui intéressent le plus et ils nous empêchent même parfois de saisir où réside la vraie grandeur de cette femme exceptionnelle.  »

    Extrait de Catherine de Sienne. Vie et passions, par André Vauchez, Éditions du Cerf, octobre 2015, 254 p., 24 euros.

    Vie et passions de Catherine de Sienne

    Entretien avec André Vauchez, ancien directeur de l’École française de Rome, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres à propos de son ouvrage sur la sainte médiévale
     
     
    Sainte Catherine de Sienne est largement méconnue en France. Pourtant, au cœur de l’Europe médiévale, cette femme exceptionnelle, à la fois mystique et pleinement engagée dans les affaires du monde, a joué un rôle de premier plan dans les crises politiques et religieuses de son temps : guerre de Cent Ans, rivalités fratricides entre cités italiennes exil des papes à Avignon… Le portrait qu’en brosse André Vauchez la restitue dans sa vérité, faisant le lien entre son humilité devant Dieu et son audace face aux puissants que ceux-ci soient princes, rois, évêques ou pontifes. Il rend aussi justice à une époque souvent mal connue de notre histoire.
  • La confession : une mise au point qui clarifie

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    la confession 061ce80b7ec4c9680cab8a2c568f84bd.jpgDans cet épisode de la Foi prise au mot (KTO), Régis Burnet se penche sur le sacrement de la confession.

    Quand a-t-il été institué ? Pourquoi l’Eglise recommande-t-elle son « usage » avant les grandes fêtes ? Est-il vraiment nécessaire à toute vie chrétienne ? Comment s’est-il pratiqué dans l’histoire ? Le sacrement du pardon est le premier reflet de l’amour et de la miséricorde de Dieu, preuve de sa patience et de sa bonté infinie pour son peuple.

      JPSC

  • Covid 19 et déconfinement: Plus nombreux pour les messes… à quelles conditions ?

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    Déserte B9723239333Z.1_20200417140155_000+G0TFST7VI.2-0.jpgLu sur le site web « cathobel », organe des diocèses francophones de Belgique :

    « Le Codeco du vendredi 23 avril 2021 n’a pas annoncé d’assouplissements pour les cultes. La norme reste de quinze personnes par église et de cinquante pour les enterrements.

    La possibilité de célébrer en extérieur avec cinquante personnes dès le 8 mai reste conditionnée: 70% des plus de 65 ans doivent être vaccinés et seuls 500 lits peuvent être occupés en soins intensifs (888 ce lundi 26 avril). Lors du prochain comité de concertation, on saura si les cultes sont assimilés à la culture. Ils pourraient alors bénéficier des mesures du plan intérieur avec 200 personnes à l’intérieur et à l’extérieur (maximum) en tenant compte des 10 m² par personne, non comptés les moins de 12 ans. Mais cette option reste pour l’heure très hypothétique« Impossible de prévoir actuellement des chiffres, indique Tommys Scholtes, sj, porte-parole de la Conférence épiscopale, or, c’est de ces chiffres que dépendront les assouplissements évoqués ».

    Vendredi, les évêques ont rencontré des représentants des gouvernements wallon, bruxellois et fédéral. Ils ont réitéré leur demande du mois de janvier d’autoriser dans les églises un fidèle par 10m2. Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, confirme:  «  l’élargissement à 200 personnes figure parmi les projets, mais à ce stade, il n’y a rien de décidé ».

    Un nouveau Comité de concertation aura lieu le 11 mai pour évoquer le plan plein air, le plan intérieur et aborder les perspectives pour l’été. »

    Ref. Plus nombreux pour les messes… à quelles conditions ?

    Pourquoi devrait-il être « très hypothétique » -selon l’expression de « cathobel »-  que les normes du plan intérieur relatif au culte puissent, en toute logique, suivre celles de la culture?  Serait-ce que, comme à la servante du malade imaginaire de Molière, il plait à l’Eglise d’être battue ?

    adde: 

    Ce jeudi 29 avril les évêques corrigent le tir: ils précisent, dans un communiqué que publie leur organe de presse précité, être « convaincus qu’on peut faire davantage à l’intérieur » (des lieux de culte). Ils demandent par conséquent au Gouvernement fédéral, et en accord avec tous les cultes reconnus, de « rétablir la norme relative dans les lieux de culte. Elle permettrait à une centaine de croyants de participer aux célébrations dans la plupart des églises. « Cette norme relative », ajoutent-ils, est en effet « moins restrictive pour le vécu de la foi » et permet « une protection optimale de la santé publique ». Rendez-vous le 11 mai ?

    JPSC

  • La communauté Saint-Martin au Mont-Saint-Michel ... et quand chez nous ?

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    La Communauté Saint-Martin invitée au Mont-Saint-Michel... Et chez nous, qu'attendent nos évêques pour inviter cette jeune et dynamique communauté dans les diocèses de Belgique où le besoin d'une relève forte et déterminée se fait sentir ?

    Du site du journal La Croix (Youna Rivallain) :

    Un prêtre de la communauté Saint-Martin nommé recteur du sanctuaire du Mont-Saint-Michel

    Les faits 

    Le diocèse de Coutances, dont dépend le Mont-Saint-Michel, a annoncé la nomination de Don Maurice Franc, prêtre de la communauté Saint-Martin comme recteur du sanctuaire à compter du 1er septembre. Il devra étudier pendant un an les modalités d’implantation de la communauté sur le Mont et dans ses alentours.

     

    La communauté Saint-Martin au Mont-Saint-Michel ? C’est une piste envisagée par Mgr Laurent Le Boulc’h, évêque de Coutances et d’Avranches dont dépend le sanctuaire. En effet, à compter du 1er septembre 2021, Don Maurice Franc, prêtre de la communauté Saint-Martin et curé depuis neuf ans de la paroisse Notre-Dame du Rocher à Biarritz, sera nommé recteur du sanctuaire du Mont-Saint-Michel.

    Pendant un an, il devra « étudier les modalités d’implantation de la communauté Saint-Martin sur le sanctuaire et ses environs pour septembre 2022, » précise le site du diocèse.

    « Comme beaucoup d’autres diocèses en France, nous sommes confrontés au manque de prêtres diocésains. De son côté, la communauté Saint-Martin permet de fournir des prêtres pour les diocèses, » rappelle Bénédicte Palluat de Besset, responsable de la communication du diocèse.

    Une « mission exploratoire »

    L’évêque de Coutances a donc fait appel à cette communauté en forte croissance qui, en 2020, représentait un dixième des ordinations en France. « Il s’agit d’une mission exploratoire, explique Don Paul Préaux, modérateur général de la communauté Saint-Martin. Parce que ce projet autour du Mont-Saint-Michel est important, nous avons décidé d’un commun accord avec le diocèse, dans une démarche synodale, de venir un an pour réfléchir au périmètre et responsabilités pastorales liées à cette mission. » La communauté est déjà présente dans plusieurs sanctuaires, notamment à Montligeon (Orne), Lourdes (Hautes-Pyrénées) et L’Épine (Marne).

    Si le Mont-Saint-Michel peut être une vitrine pour la communauté, « cela ne se fera pas à n’importe quel prix, » annonce Don Maurice Franc, pour qui cette année s’annonce comme « un vrai défi et un projet fabuleux. » Un défi pour la communauté, mais également pour lui, qui a encore peu d’expérience des sanctuaires, si ce n’est quelques années à la grotte de Sainte Marie-Madeleine à la Sainte Baume (Var).

    Le travail du futur recteur doit permettre au diocèse et à la communauté de se prononcer sur une éventuelle implantation de la communauté au cœur et autour du sanctuaire. « D’ici février, nous allons devoir présenter un vrai projet cohérent à partir des éléments donnés par le diocèse, réfléchir à la pertinence de la communauté dans ce projet ainsi qu’à ma présence au Mont, si je suis d’accord pour y rester, » explique Don Maurice Franc.

    Le prêtre se prépare déjà à passer quelques semaines au Mont-Saint-Michel pendant l’été, période de forte affluence sur le promontoire rocheux, pour y observer les possibilités et les contraintes.

    Différentes sensibilités ecclésiales

    Depuis la mort du recteur le père André Fournier en février 2020, le sanctuaire du Mont-Saint-Michel était sous l’égide du père Henri Gesmier. Ce prêtre de la mission de France était présent au Mont depuis longtemps. Egalement prêtre exorciste et ancien éducateur à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), il serait appelé à quitter les lieux. « Il a une vraie présence au cœur du sanctuaire, c’est un véritable pasteur, dans l’écoute, qui sait parler du Christ quand il le faut », explique Don Maurice Franc, assurant qu’il n’est aisé de lui succéder.

    Si la communauté Saint-Martin rejoint le Mont, elle cohabitera avec les Fraternités monastiques de Jérusalem, en charge de l’abbaye, et avec la Fondation du Mont-Saint-Michel au prieuré d’Ardevon. Un large éventail de sensibilités ecclésiales.

    « Le Mont-Saint-Michel brasse et attire une population hétérogène en quête de sens, note Bénédicte Palluat de Besset. Nous pensons que ces différents charismes pourront être complémentaires et apporter leurs points de vue en bonne intelligence. »

    Un pari pour le futur recteur : « Le nombre d’intervenants autour de ce projet pourrait être un obstacle, mais je pense que si nous avons été rassemblés au Mont, c’est pour faire quelque chose de bien. »

  • Oklahoma, Montana : des lois pour limiter les avortements

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    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : deux gouverneurs signent des lois pour limiter les avortements

    Publié le 27 Avr, 2021

    Le gouverneur de l’Oklahoma, Kevin Stitt, a signé lundi 26 avril trois projets de loi visant à limiter les avortements. Les nouvelles mesures adoptées imposent aux médecins pratiquant des avortements d’être diplômés en en obstétrique et en gynécologie, et ajoutent le fait de pratiquer un avortement à la liste des « comportements non professionnels » des médecins. Enfin, l’avortement devient interdit si le battement du cœur du fœtus peut être détecté. Un médecin qui interromprait tout de même la grossesse se rendrait « coupable d’homicide ».

    D’autres projets de loi attendent la signature du gouverneur, dont un texte qui interdirait « immédiatement » l’avortement dans l’Oklahoma si la Cour suprême des États-Unis annulait l’arrêt Roe vs. Wade de 1973 qui a dépénalisé l’avortement (cf. Aux USA, la Cour Suprême se penche sur une affaire d’avortement qui pourrait être décisive). « Nous voulons être l’État le plus pro-vie du pays, et je veux être le gouverneur le plus pro-vie », a déclaré Kevin Stitt, indiquant qu’il signerait tous les projets de loi en ce sens.

    D’autres mesures entrent en vigueur dans le Montana

    De son côté le gouverneur du Montana, Greg Gianforte, a également signé trois projets de loi lundi. L’avortement sera interdit après 20 semaines de grossesse. Les soignants devront donner aux femmes la possibilité de voir une échographie avant de pratiquer un avortement. L’avortement médicamenteux ne pourra pas être pratiqué via l’envoi des produits abortifs par la poste (cf. Etats-Unis : la FDA maintient l’« avortement par la poste »« Avortements par La Poste » et pression sur les femmes : les médecins britanniques alertent). Une mesure expliquée par le risque de « complications médicales ».

    « C’est un jour prometteur, un jour qui restera dans l’histoire de notre État comme celui où nous défendons la vie », a déclaré Greg Gianforte. Des mesures similaires n’avaient pas été mises en œuvre suite au veto des précédents gouverneurs, démocrates.

    Sources : Washington Times, Sean Murphy (26/04/2021), Iris Samuels (26/04/2021) ; Associated Press, Sean Murphy (26/04/2021)