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Actualité - Page 469

  • Sub tuum praesidium : invoquer Marie au temps de l'épreuve

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    Sub Tuum Praesidium by Aodhagain on DeviantArt

    D'Aurelio Porfiri sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Sub tuum praesidium, invoquer Marie au temps de l'épreuve

    01-05-2021

    Née à une époque où les chrétiens étaient durement persécutés, le "Sub tuum praesidium"* est la plus ancienne prière à Marie connue, datant du troisième siècle. Il rappelle l'importance d'invoquer Notre Dame, Mère de Dieu et notre Mère. Il est particulièrement opportun pour les temps d'épreuve dans lesquels nous vivons. Au début du mois de Marie, nous vous racontons son histoire.

    Dans l'un de ses livres intitulé The Greatest Prayers to Mary, Anthony M. Buono nous demande de manière rhétorique de nommer la plus ancienne prière à la Vierge Marie. Il affirme que la plupart des gens répondraient l'Ave Maria, mais ils auraient tort, car cette prière prend sa forme actuelle à l'époque de la Renaissance. En fait, la plus ancienne prière est le Sub tuum praesidium (Sous ta protection) qui remonte au 3ème siècle. Cette prière est moins connue que d'autres antiennes mariales mais elle est très belle et, pour les temps que nous vivons, très actuelle.

    Cette prière est née à une époque où le christianisme était persécuté, probablement sous les empereurs Septime Sévère (†211) ou Dèce (†251). Elle est née en Égypte et s'est ensuite répandue dans le monde catholique. Les mots, dans une version italienne, sont les suivants :

    Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions,
    Sainte Mère de Dieu.
    Ne méprise pas nos prières
    quand nous sommes dans l'épreuve,
    mais de tous les dangers,
    délivre-nous toujours,
    Vierge glorieuse et bénie.

    Pier Luigi Guiducci résume ainsi l'histoire de cette antienne : " Dans les premiers siècles, on s'adressait à la Vierge avec de courtes formules, ou avec une prière écrite en Égypte. Ce dernier, à partir des premiers mots de la traduction latine ultérieure, a reçu le titre : Sub tuum praesidium ("Sous ta protection"). Cette prière s'est ensuite répandue en Orient (liturgies byzantine, arménienne, syro-antiochienne, syro-chaldéenne et malarabique, maronite, éthiopienne...), et en Occident (romaine, ambrosienne...). Chaque communauté a fait sa propre traduction. Malheureusement, les savants n'ont pas eu la possibilité de connaître immédiatement le texte primitif, le texte égyptien. Pour cette raison, Sub tuum praesidium a été considéré comme un texte médiéval (période carolingienne, 800-888), utilisé, avec plus de variations, dans les Églises locales. En 1917, cependant, un chercheur anglais a pu acquérir un lot de papyri en Égypte. Parmi celles-ci, une en grec avec le texte de l'ancienne prière a été incluse. Cela prouve l'origine de la prière. La découverte, qui est conservée au Royaume-Uni, est cataloguée Papyrus Rylands 470" (historian.org).

    Le papyrus Rylands 470 a fait l'objet de diverses études de datation, notamment dans le contexte anglais ; certains chercheurs tendent à le placer au quatrième siècle plutôt qu'au troisième, précisément en raison de l'invocation de Marie comme " Mère de Dieu ", Theotókos, qui aurait été considérée comme prématurée au troisième siècle (le dogme correspondant a été proclamé solennellement en 431). Mais ensuite, le consensus des spécialistes s'est porté sur une datation du 3ème siècle, en tenant compte également de certaines données paléographiques.

    Cette antienne est courte mais possède une grande richesse. En 2018, le pape François a invité à la récitation de cette ancienne prière pour implorer la protection de la Vierge Marie, Mère de Dieu, afin que nos supplications au moment de l'épreuve trouvent une écoute auprès de Celle qui peut intervenir et nous délivrer de tout danger. Un texte mis à disposition par le monastère carmélite "Janua Coeli" commente ainsi la prière :

    "La beauté du terme praesidium va au-delà de la connotation du lexique militaire et signifie exactement "lieu défendu par une garnison" mais dans le sens plus large il indique de sauvegarder, protéger, garder. La Vierge Marie est considérée comme un puissante refuge pour les chrétiens, elle est la Mère vers laquelle ils peuvent se tourner pour être accueillis et soutenus dans les moments difficiles du voyage, elle est celle qui intercède pour chacun avec son Fils. Elle est la Vierge Mère qui est sainte, "seulement pure", et "bénie". Cette ancienne prière fait allusion à la sainteté totale et à la virginité perpétuelle de Marie. C'est précisément à la Virgo Purissima que s'adresse la supplication des fidèles qui vivent dans le danger et l'épreuve" (monasterocarmelitane.it).

    Un chant dans lequel il est fait allusion à la maternité de Marie, mais aussi à sa virginité, donc. La mélodie avec laquelle cette prière est connue dans le répertoire grégorien sonne douce et confiante, presque comme pour désigner la confiance déterminée qui accompagne les demandes des fidèles chrétiens. Une mélodie simple qui peut être mémorisée avec une grande facilité. Bien entendu, il existe également de nombreuses versions polyphoniques de cette antienne.

    Comment ne pas penser à une telle prière à l'heure où le monde entier est soumis à une terrible épreuve ? Comment ne pas souhaiter une protection plus intense de Marie Mère de Dieu ? Combien de fois entendons-nous aujourd'hui parler de se protéger du virus, de se protéger de l'infection ! Certes, nous essayons tous d'être prudents et de ne pas nous exposer à cette maladie, mais c'est précisément pour cette raison qu'il ne sera pas mauvais de compter de plus en plus sur l'aide surnaturelle que nous offre notre foi. Rappelons que dans la célèbre prière de saint Bernard à la Vierge, il est dit : "Souviens-toi, ô très pieuse Vierge Marie, qu'il n'a jamais été entendu dans le monde que quelqu'un ait eu recours à ton patronage, imploré ton aide, demandé ta protection et ait été abandonné". C'est notre consolation et notre espoir.

    * Sub tuum præsidium confugimus,
    sancta Dei Genitrix ;
    nostras deprecationes
    ne despicias in necessitatibus ;
    sed a periculis cunctis
    libera nos semper,
    Virgo gloriosa et benedicta.

    Lire aussi : https://schola-sainte-cecile.com/2011/01/31/sub-tuum-praesidium-la-plus-ancienne-priere-a-la-tres-sainte-vierge-marie/

  • Des célébrations en plein air avec 50 personnes dès le 8 mai

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    Des célébrations à l'extérieur, en plein air, avec 50 fidèles ? Encore faut-il que le temps s'y prête dans nos contrées où la météo est souvent capricieuse...

    Communique de presse :

    Des célébrations en plein air avec 50 personnes dès le 8 mai

    Le Gouvernement a donné son accord aux cultes pour célébrer en plein air avec 50 personnes adultes maximum, dès le samedi 8 mai. Dans les églises, la norme de 15 personnes reste d’application, sauf pour les funérailles auxquelles peuvent assister 50 personnes.

    Depuis la Toussaint de l’an dernier, les célébrations ne peuvent plus avoir lieu qu’avec quelques fidèles. Il s’agit là pour beaucoup, d’une sérieuse restriction au vécu de la foi. Une amélioration est prévue dès le 8 mai. Les célébrations pourront alors avoir lieu à l’extérieur avec 50 personnes maximum, non compris les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis.

    Les Évêques encouragent les responsables locaux à user autant que possible de cette opportunité. Les lieux extérieurs de pèlerinage, de sanctuaires, le jardin d’un monastère ou d’un presbytère sont particulièrement adaptés à la liturgie.

    Les Évêques sont convaincus que l’on peut aussi faire davantage à l’intérieur. De commun accord avec tous les cultes reconnus, ils demandent au Gouvernement fédéral de rétablir la norme relative dans les lieux de culte. Elle permettrait à une centaine de croyants de participer aux célébrations dans la plupart des églises. Cette norme relative s’avère moins restrictive pour le vécu de la foi et permet aussi une protection optimale de la santé publique.

    Les Évêques remercient à nouveau tous ceux qui s’engagent dans la lutte contre le virus. Ils appellent les croyants à suivre attentivement les mesures de sécurité du Gouvernement, à se faire vacciner. Ils invitent à prendre part au marathon de prière proposé par le Pape au cours du mois de mai, auquel participent nos sanctuaires mariaux.

    SIPI – Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    Bruxelles, jeudi 29 avril 2021

  • Pologne : commemoration du martyre des prêtres assassinés au cours de la Seconde Guerre Mondiale

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    De Catholic News Agency :

    Les catholiques polonais commémorent cinq des prêtres diocésains tués pendant la Seconde Guerre mondiale

    Catholic priests and civilians are seized by the Nazis in Bydgoszcz, Poland, in September 1939.
     
    Des prêtres et des civils catholiques sont pris par les nazis à Bydgoszcz, en Pologne, en septembre 1939 / Domaine public.

    29 avril 2021

    Les catholiques de Pologne commémorent cinq des prêtres diocésains du pays qui ont été assassinés pendant la Seconde Guerre mondiale, marquant la Journée du martyre du clergé polonais. Environ 2.000 des 10.000 prêtres diocésains polonais ont péri pendant l'occupation allemande nazie. Ils font partie de ceux dont on se souvient le 29 avril, journée de commémoration du clergé martyr, instituée par les évêques polonais. L'évêque de Siedlce, Mgr Grzegorz Suchodolski, devait présider à midi, heure locale, une messe retransmise en direct au sanctuaire national de Saint-Joseph à Kalisz, dans le centre de la Pologne. Le 29 avril est le jour où l'armée américaine a libéré le camp de concentration de Dachau en 1945.

    Les nazis ont tué 868 membres du clergé catholique polonais à Dachau, autrefois décrit comme "le plus grand cimetière de prêtres au monde". Au total, 3 000 membres du clergé catholique ont été détenus dans ce camp du sud de l'Allemagne, qui a fonctionné de 1933 à 1945. Près des deux tiers des prêtres et des évêques venaient de Pologne.

    Jan Żaryn, directeur de l'Institut du patrimoine de la pensée nationale, a déclaré : "À Dachau, le nombre de prêtres polonais assassinés a dépassé toutes les autres victimes du clergé des autres pays européens." Il a noté que plusieurs prêtres polonais influents ont été tués dans le camp. "Le bienheureux père Stefan Frelichowski, un prêtre qui est aujourd'hui le patron des scouts, était parmi eux. Il était ce symbole du patriotisme polonais, de jeunes prêtres suivant les traces de figures telles que le père Ignacy Skorupka", a-t-il dit, en référence à l'aumônier de l'armée polonaise mort lors de la bataille de Varsovie en 1920. "Parmi les prêtres assassinés à Dachau, il y avait aussi le bienheureux père Edward Detkens qui était lié au ministère académique de Varsovie".

    Les évêques polonais ont choisi le sanctuaire national de Saint-Joseph comme lieu principal de la commémoration de la Journée du martyre du clergé polonais car il a un lien particulier avec Dachau. Une semaine avant la libération du camp, les prêtres et les moines de Dachau se sont consacrés à saint Joseph, craignant que les gardes ne prévoient de les assassiner avant de fuir l'avancée des Alliés. S'ils étaient épargnés, ils ont promis de faire un pèlerinage annuel au sanctuaire de Kalisz. Deux heures seulement avant qu'ils ne soient tués le 29 avril 1945, une petite unité de patrouille de l'armée américaine est arrivée et les a sauvés. Plusieurs années plus tard, les prêtres survivants se sont rendus en pèlerinage à Kalisz, remerciant Dieu de les avoir sauvés. En 1970, ils ont fondé la chapelle du martyre et de la gratitude dans la crypte du sanctuaire.

    The Chapel of Martyrdom and Gratitude in the crypt of the National Shrine of St. Joseph in Kalisz, Poland. / EWTN Polska
    La chapelle du martyre et de la gratitude dans la crypte du sanctuaire national de Saint-Joseph à Kalisz, en Pologne. / EWTN Polska

    Żaryn a également souligné les actions héroïques des hommes et des femmes consacrés polonais pendant la guerre. Plus de 600 religieux et religieuses polonais sont morts dans le conflit.

  • Les évêques et les cardinaux seront désormais justiciables devant le tribunal du Vatican

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    De Vatican News :

    30 avril 2021

    Évêques et cardinaux seront désormais justiciables devant le tribunal du Vatican

    Un nouveau "Motu proprio" du Pape François, publié ce vendredi pour une entrée en vigueur dès demain 1er mai, modifie le système judiciaire de l'État de la Cité du Vatican, en rendant le tribunal de première instance compétent pour juger des cardinaux et des évêques.

    Désormais, les cardinaux et les évêques accusés de délits pénaux par des magistrats du Vatican, s'ils sont envoyés en procès, pourront être jugés par le tribunal séculier de l'État de la Cité du Vatican. C'est la nouveauté introduite par le Motu proprio du Pape François modifiant l'ordonnance judiciaire de l'État du Vatican, promulguée en mars 2020. L'autorisation préalable du Pape demeure néanmoins requise pour autoriser ces procès, qui marquent une évolution majeure dans l'histoire du droit: des juges laïcs pourront en effet juger, en première instance, des cardinaux et évêques qui jusqu'à présent faisaient l'objet de procédures distinctes en cas d'accusations.

    Ce changement de législation intervient après le discours du Pape François lors de l'inauguration de l'année judiciaire au Vatican le 27 mars. Le Pape, dans le Motu proprio, rappelle la nécessité de voir le système judiciaire du Vatican appliquer les dispositions du Concile Vatican II sur «l'égalité entre tous les membres de l'Église et leur égale dignité et position, sans privilèges datant du passé et ne correspondant plus aux responsabilités que chacun exerce dans "l'aedificatio Ecclesiae"».

    Concrétiser le principe d’égalité des fidèles devant la justice

    C'est donc sur la base d'un principe d'égalité que le Pape a décidé d'abolir l'article 24 de l'ordonnance, qui prévoyait que les cardinaux et les évêques accusés de délits pénaux dans l'État du Vatican ne pouvaient comparaître que devant la Cour de cassation, une instance composée de trois cardinaux et d’au moins deux autres juges, tous clercs.

    Les cardinaux et les évêques jugés pour des délits de droit commun (qui ne sont pas liés à la violation des lois ecclésiastiques régies par le droit canonique) seront donc jugés, comme tout le monde, par le même Tribunal du Vatican, selon les trois niveaux de jugement. Un nouveau paragraphe est en effet introduit à l'article 6 de l'ordonnance judiciaire: Pour les cardinaux et les évêques, «en dehors des cas prévus par le can. 1405 § 1, le tribunal juge avec le consentement préalable du Souverain Pontife».

    Ce qui reste inchangé, c'est la nécessité, pour les cardinaux et les évêques, d'une autorisation préalable du Pape pour être jugés. Dans le domaine civil, on peut trouver des dispositions semblables dans les systèmes législatifs des États qui prévoient une autorisation de procéder de la part des Parlements pour juger des chefs d'État ou des ministres.

  • Congo : l'islam ou la mort

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO : L’ISLAM OU LA MORT !

    La République Démocratique du Congo (RDC), qui célébrait l’an dernier le 60ème anniversaire de son indépendance, est soumise à des attaques islamistes destinées à reconfigurer le pays pour l’islamiser et accaparer ses abondantes ressources minières. Face aux terroristes et aux trafiquants (des prédateurs souvent identiques) qui asservissent, tuent ou chassent les populations, le gouvernement ne réagit pas, accuse sur le site de l’AED (en lien ci-dessous) Mgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la RDC, région particulièrement meurtrie. Tout en déplorant certains débordements lors des manifestations de la population qui secouent le pays depuis le début du mois d’avril, l’évêque comprend le désespoir qu’elles expriment : « On ne peut pas demander aux gens qu’on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire » dit-il. Selon lui, « il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones » qui se solde déjà par 3 millions de déplacés et environ 7500 personnes kidnappées. « Tous ceux qui ont été kidnappés par ces groupes terroristes et qui en sont sortis vivants rapportent la même histoire. Ils ont eu le choix entre la mort et la conversion à l’islam. » Les convertis de force se voient imposer des noms musulmans tandis que les mosquées destinées à les accueillir poussent comme des champignons. Quant à la mission de maintien de la paix de l’ONU, force est de constater sa totale inefficacité.

    Ce cri d’alarme complète celui de la Conférence épiscopale congolaise : « La situation de l’insécurité à l’Est est un véritable drame qui affecte tout le pays » expliquent les évêques dans un communiqué publié le 8 avril. Ce document synthétise le rapport d’une délégation conjointe de la Conférence épiscopale congolaise et de l’Association des Conférences épiscopales de l’Afrique centrale (ACEAC) qui s’était rendue au mois de janvier dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri particulièrement en proie aux milices islamiques. Profitant de la faiblesse ou de la complicité des Forces Armées gouvernementales, ces milices terrorisent la population pour la faire fuir ou l’islamiser, s’emparer des terres et exploiter leurs ressources naturelles, notamment des mines de cobalt, de germanium et de coltan (mot-valise pour colombite-tantalite), dont le sous-sol de la région du Kivu détient entre 60 et 80% des réserves mondiales. Ce sont des minerais rares et hautement stratégiques : le cobalt est utilisé en métallurgie pour des alliages durs et superalliages, la fabrication de batteries, les catalyses dans l’industrie chimique et pétrolière, le coltan pour fabriquer les téléphones portables, et le germanium pour les semi-conducteurs.

    Face à ce triple enjeu politique, social et religieux, les évêques déplorent explicitement la carence de l’État : « La population a le sentiment d’être abandonnée. Les promesses du Gouvernement central quant au rétablissement rapide de la paix sont nombreuses, mais plusieurs sont souvent restées sans effets », déclarent-ils. Quant à la mission de paix de l’ONU, la MONUSCO, sa passivité la fait soupçonner de complicité avec les trafiquants-islamistes par la population excédée et meurtrie, alors que certains massacres sont perpétrés à quelques mètres des positions des forces onusiennes… Parmi les 17 pays africains qui ont acquis leur indépendance en 1960, la situation du Congo RDC est particulièrement dramatique mais aussi emblématique d’un délitement institutionnel généralisé. Seule surnage l’Église catholique (responsable d’environ 50% des écoles, des centres de formation, des hôpitaux et des centres de santé en RDC) qui crie au secours pour des populations dont le sort laisse le monde indifférent.

    Les islamistes redessinent le pays
    AED 30-04-2021
    Les islamistes redessinent le pays
    Lire l'article sur le site de l'AED
  • Des nouvelles de Monseigneur Léonard...

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    De Pierre Nizet sur SudInfo.be :

    Reclus en campagne française, Mgr Léonard commente la situation actuelle: «Les gens ont peur de l’autre, ils ne s’embrassent plus, c’est terrible»

    André Léonard à Laus.
    André Léonard à Laus. - DR

    À bientôt 81 ans, il les fêtera le 6 mai, André Léonard « va bien, hormis quelques problèmes d’audition », confie-t-il depuis le presbytère où il a élu domicile. « J’ai levé le pied. Je ne me rends plus aussi souvent à Notre Dame de Laus qui ne manque pas de chapelains. Par contre, je continue d’exercer mon ministère à Savines-le-Lac et dans les paroisses avoisinantes, dans le Savinois et l’Embrunais. Il y a très peu de prêtres dans la région. Le doyen a dans les 70 ans, l’aumônier militaire en a 84. Parfois, on est aidé par un jeune prêtre ».

    La messe, il la donne tous les matins en semaine à Savines-le-Lac. « Ainsi que le samedi soir et le dimanche matin. Je me rends à tour de rôle dans les huit paroisses de la région ». Là-bas, André Léonard peut profiter d’un climat sain où les rayons de soleil ne manquent pas. « Je reçois pas mal de gens dans la salle paroissiale que j’ai aménagée ».

    ► Mgr Léonard commente la situation actuelle  : « Les gens ont peur de l’autre, ils ne s’embrassent plus, c’est terrible »

    ► Conscient de son âge avancé, l’archévêque a rédigé son testament  : « Je veux être enterré au cimetière du sanctuaire de Laus »

  • Affaires de mariage (annulation, dissolution) : pas de conflit entre la pastorale et la loi de l'Eglise

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    De Hannah Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Cardinal Ladaria : La pastorale et la loi de l'Eglise ne sont pas en conflit dans les affaires de mariage

    28 avr. 2021

    Le préfet du bureau doctrinal du Vatican a souligné mardi que dans les cas d'annulation ou de dissolution du mariage, le droit procédural de l'Église et la pastorale des personnes ne sont pas en conflit.

    Le Cardinal Luis Ladaria, S.J., s'est exprimé lors de la session d'ouverture d'une journée d'étude organisée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) et l'Université Pontificale du Latran. La journée d'étude du 27 avril était consacrée à l'instruction Potestas ecclesiae de 2001, qui régit le processus de l'Église catholique pour la dissolution d'un mariage antérieur non sacramentel "in favorem fidei" (en faveur de la foi).

    Selon Ladaria, dans les cas de dissolution et d'annulation dans l'Église, "l'importance de l'inclusion de toutes les réalités du mariage dans un cadre pastoral" est déjà contenue dans le Code de droit canonique de 1983. Le théologien a cité le canon 1063, le qualifiant de "probablement l'un des plus beaux des canons sur le mariage dans le code de droit canonique". Le canon 1063 dit que "les pasteurs d'âmes sont tenus de veiller à ce que leur communauté ecclésiastique offre aux fidèles chrétiens l'assistance par laquelle l'état matrimonial est conservé dans un esprit chrétien et progresse dans la perfection." Le canon décrit ensuite les moyens concrets par lesquels un pasteur doit fournir cette assistance à sa communauté.

    M. Ladaria a déclaré que le soin pastoral dans le domaine du mariage est une obligation non seulement pour les pasteurs, mais aussi pour l'ensemble de la communauté chrétienne. Il a rejeté l'idée selon laquelle le processus juridique d'annulation du mariage ou d'octroi d'une dissolution du lien naturel du mariage est en dichotomie avec le soin spirituel des âmes. "La position des cas de mariage dans le contexte de l'environnement pastoral a été indiquée par le pape François lui-même, précisément dans ses lettres apostoliques sous la forme du motu proprio Mitis Iudex Dominus Iesus et Mitis et Misericors Iesus", a-t-il déclaré.

    "Le Pontife romain nous invite -- en fait, il exprime l'obligation des autorités ecclésiales compétentes -- à surmonter la tentation de créer un fossé entre la sphère pastorale et la sphère juridique", a souligné Ladaria. Selon le cardinal, dans son exhortation apostolique Amoris laetitia de 2016, le pape François a à la fois approfondi l'aspect de l'accompagnement pastoral déjà contenu dans la loi et attiré l'attention sur les crises matrimoniales nécessitant une attention pastorale, pour lesquelles le résultat souhaité est toujours la préservation de l'union si possible.

    Les normes de 2001 de Potestas ecclesiae disent que "les mariages entre non-catholiques, dont au moins un n'est pas baptisé, peuvent, sous certaines conditions, être dissous par l'évêque de Rome en faveur de la foi et pour le salut des âmes". Cette dissolution et le processus qu'elle implique, a déclaré le cardinal Ladaria, représentent "une simple grâce". "C'est la dissolution d'un mariage naturel et valide, confiée au souverain pontife dans son rôle de pasteur suprême de l'Église catholique." La dissolution d'un mariage "in favorem fidei" peut être approuvée au cas par cas et uniquement par le pape. En ce sens, elle diffère de ce que l'on appelle le "privilège paulinien", lorsque l'Église reconnaît la dissolution automatique d'un mariage naturel entre deux personnes non baptisées. La faveur unique de l'octroi de la dissolution pour cette raison diffère également de l'annulation d'un mariage, qui déclare qu'un mariage valide n'a pas eu lieu en premier lieu.

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  • Pour le cardinal Pell, le devoir des évêques allemands est de faire respecter les enseignements de l'Écriture Sainte et de l'Eglise

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    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    Cardinal Pell : "Le devoir des évêques allemands est de faire respecter les enseignements de l'Écriture Sainte".

    28 avr. 2021

    Le cardinal George Pell a déclaré dans une interview que la situation de l'Église en Allemagne semble "inquiétante", soulignant que les évêques allemands doivent remplir leur devoir de faire respecter les enseignements de l'Écriture.

    "Je pense qu'il y a un pourcentage de l'Église allemande qui semble se diriger résolument dans la mauvaise direction", a déclaré Pell dans une interview avec Colm Flynn diffusée sur EWTN le 27 avril.

    "Par cela, je veux dire qu'il est tout à fait clair qu'un christianisme libéralisé, qu'il s'agisse d'un catholicisme ou d'un protestantisme libéralisé, en une génération environ, se fond dans l'agnosticisme. ... Si vous adoptez les politiques du monde et que vous vous contentez de les suivre pour qu'elles soient approuvées, cela n'intéressera personne."

    Les commentaires de Pell interviennent alors que les membres de l'Église en Allemagne prévoient le 10 mai d'organiser une journée de bénédictions pour les partenaires de même sexe, malgré la déclaration de la Congrégation du Vatican pour la doctrine de la foi selon laquelle l'Église n'a pas le pouvoir de bénir les unions homosexuelles.

    Un nombre record de catholiques ont quitté l'Église en Allemagne ces dernières années, avec 272 771 personnes qui ont officiellement quitté l'Église en 2019.

    M. Pell a déclaré : "Le devoir des évêques allemands est de faire respecter les enseignements des Écritures, de faire respecter les enseignements de l'Église. Nous sommes soumis à ces enseignements. Ils n'ont pas le pouvoir de les changer - aucun d'entre nous ne le peut".

    "Ce qui est important, c'est ce qui est dans la Parole de Dieu, ce qui est dans la tradition apostolique. Et je ne pense pas que, lorsque la situation se dégrade, ils vont -- et je croise mes métaphores -- franchir le Rubicon."

    Le cardinal a suivi la situation de l'Église en Allemagne à travers des articles de presse pendant son emprisonnement en Australie, ce qu'il note dans son dernier livre, "Prison Journal, Volume 2 : The State Court Rejects the Appeal", publié par Ignatius Press.

    Pendant ses 404 jours d'emprisonnement avant d'être finalement acquitté, Pell a déclaré qu'il avait tenu ce journal comme un "document historique d'une époque étrange."

    Le cardinal a été emprisonné en 2019, l'année où les évêques allemands ont lancé leur controversée "Voie synodale".

    La "Voie synodale" est un processus réunissant des laïcs et des évêques allemands pour discuter de quatre sujets majeurs : la façon dont le pouvoir est exercé dans l'Église, la moralité sexuelle, le sacerdoce et le rôle des femmes.

    Lorsque les évêques ont lancé l'initiative, ils ont d'abord déclaré que les délibérations seraient "contraignantes" pour l'Église allemande, ce qui a provoqué une intervention du Vatican.

    Pell a déclaré : "La question vraiment importante pour l'Église est la suivante : Est-ce que nous enseignons publiquement ce que le Christ a enseigné ? Maintenant, certains de ces enseignements sont assez impopulaires : le pardon, les personnes sans droits comme les enfants à naître, les personnes au bas de l'échelle, comme les prisonniers, et ensuite on peut passer à des domaines plus controversés comme la famille et le mariage."

    Le cardinal a ajouté que tous les dirigeants de l'Église doivent décider s'ils doivent ou non s'exprimer sur les enseignements de l'Église à des moments où ce message peut être impopulaire.

    "Vous avez toutes sortes de voix qui essaient de nous évincer de la place publique et de dire que nous ne devrions pas faire ceci et cela. Eh bien, l'une des choses que je dis maintenant et à tous mes successeurs est la suivante : Nous devons simplement continuer à parler", a-t-il déclaré.

    "Et notre société sera profondément diminuée dans la mesure où elle s'éloigne radicalement des enseignements chrétiens sur l'amour, le service et le pardon."

    "Et nous pouvons déjà le voir dans la société dans les changements qui ont lieu. Nous nous concentrons souvent sur les pertes que subit l'Église en raison du déclin des pratiques et du départ des croyants. C'est certainement vrai, mais cela a de grandes conséquences pour la société en général, surtout lorsqu'une majorité de la population avait été chrétienne."

  • Les cent premiers jours de Biden ou les initiatives scandaleuses en faveur de l'avortement de la part du deuxième président catholique de l'histoire des Etats-Unis

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    De Catherine Hadro sur le National Catholic Register :

    Les 100 premiers jours de Joe Biden : Les actions scandaleuses sur l'avortement de notre deuxième président catholique

    Le président Biden ne peut pas prétendre être à la fois un catholique fidèle et un champion de l'avortement. Il ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

    29 avril 2021

    Les actions du président Joe Biden sur l'avortement au cours de ses 100 premiers jours suivent un schéma prévisible pour les récents présidents démocrates, mais vont directement à l'encontre des enseignements de l'Église catholique sur la vie. 

    L'administration Biden a travaillé à une vitesse folle pour annuler les protections antérieures en faveur de la vie et adopter des politiques agressives en matière d'avortement - des mesures applaudies par Planned Parenthood et déplorées par les fidèles catholiques américains ; le deuxième président américain catholique s'est directement opposé aux appels des évêques américains à protéger les enfants à naître. 

    C'est déjà lors de sa deuxième journée en tant que président, le 22 janvier, que Biden a publié une déclaration célébrant le 48e anniversaire de Roe v. Wade. Il s'agit de l'arrêt de la Cour suprême de 1973 responsable de la mort de plus de 60 millions de fœtus à cause de l'avortement. Puis, le 28 janvier, un peu plus d'une semaine après son investiture, l'administration Biden-Harris a publié un décret abrogeant la politique de protection de la vie de l'administration Trump. Cette nouvelle disposition oblige effectivement les contribuables américains à financer des groupes qui promeuvent l'avortement à l'étranger.

    Lorsque l'équipe Biden-Harris a commencé à constituer son cabinet, elle est passée des décrets pro-avortement au personnel pro-avortement. Après avoir été confirmé au poste de secrétaire d'État, Antony Blinken s'est empressé d'annoncer qu'il considérait l'avortement, souvent voilé sous le terme de "droits reproductifs", comme un droit de l'homme. Shalanda Young, qui est maintenant la directrice adjointe confirmée de l'OMB, a qualifié l'avortement de "justice raciale". 

    Mais le secrétaire au HHS Xavier Becerra, un catholique, est le membre du Cabinet le plus préoccupant en ce qui concerne la question de la vie. 

    Becerra était considéré comme le pire scénario de nomination pour la plus grande agence de santé du pays, car il a un passé conflictuel avec les pro-vie. Lorsqu'il était procureur général de Californie, M. Becerra a affronté des centres de soins de grossesse pro-vie et les Petites Sœurs des Pauvres devant la Cour suprême. Il a perdu les deux affaires. Lors de ses auditions de confirmation au Sénat pour le poste de Secrétaire du HHS, Becerra a esquivé les questions concernant sa position exacte sur l'avortement, refusant même de répondre à la question de savoir s'il soutiendrait une quelconque limite à cette horrible procédure. Mais une fois confirmé, le secrétaire Becerra a agi rapidement pour faire avancer les objectifs de l'administration. 

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  • 1er mai : Premier Congrès International "Unis pour la Vie"

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    Dépêche de Fides.org :

    AMERIQUE/COLOMBIE - Le premier congrès international "United for Life" : renforcer la défense de la vie dans tous les domaines

    Mercredi, 28 Avril 2021  

    Bogota (Agence Fides) - Dans le cadre du 15e anniversaire de la " Marche nationale pour la vie " en Colombie, la plateforme municipale " Unis pour la vie " organisera le 1er mai le premier Congrès international Unis pour la vie, dont l'objectif est de " renforcer la défense de la vie dans les différents domaines du travail pro-vie ".

    Dans le communiqué envoyé à Fides, les organisateurs soulignent que "la défense de la vie obtient de bons résultats dans de nombreux pays" et que de plus en plus de nations adoptent "des lois et des politiques pour la défense et la promotion de la vie, de la conception à la mort naturelle". C'est pourquoi ils encouragent les Colombiens à participer à cette initiative de respect de la vie.

    En raison de la pandémie actuelle, l'événement se tiendra virtuellement et sera marqué par deux moments : de 8 à 12 heures du matin, des témoignages d'invités internationaux seront proposés, qui ont eu des expériences positives dans leurs pays ; de 14 à 18 heures de l'après-midi, des panels thématiques seront développés avec la participation de différents spécialistes, chaque participant pourra choisir celui qui l'intéresse. Parmi les intervenants figurent Katarzyna Gosiak, directrice de l'Institut polonais Ordo Iuris ; le député Tomás José Zambrano, du Congrès du Honduras ; la députée espagnole Lourdes Monasterio España ; et la secrétaire du ministère de la Femme, de la Famille et des Droits de l'homme du Brésil, Angela Vidal Granda da Silva Martins.

    Les organisateurs comptent sur la participation de mouvements et de groupes pro-vie qui font un excellent travail en Colombie et dans d'autres pays, dans les centres de soutien aux femmes, les soins post-avortement, les réseaux sociaux, la communication, la mobilisation citoyenne, la médecine et la bioéthique. (SL) (Agenzia Fides, 28/4/2021)

  • Les "jeudis du don" pour soutenir RCF

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    On nous demande de publier ce communiqué de presse, ce que nous faisons assez volontiers en précisant que cela n'implique pas, de la part de belgicatho, un soutien inconditionnel à toutes les émissions de toutes les antennes de RCF...

    téléchargement.jpgLES JEUDIS DU DON

    UN MOMENT PRIVILÉGIÉ ENTRE RCF ET SES AUDITEURS

    LES 15, 22, 29 AVRIL ET 6 MAI

     Bruxelles, Liège, Namur, Wavre, jeudi 22 avril 2012. Quatre jeudis de mobilisation exceptionnelle pour soutenir RCF. Quatre journées de programmation spéciale lors desquelles les 64 radios du réseau RCF expliqueront pourquoi elles ont besoin de vous.

    POURQUOI CETTE MOBILISATION ?

    Depuis un an, la crise fragilise fortement les médias chrétiens. Les 64 radios locales en France et en Belgique n’y échappent pas. Les équipes RCF se mobilisent pour accompagner les auditeurs et les aider à traverser cette période d'incertitude et, pour certains, de solitude, voire de détresse. Les Jeudis du don sont ainsi l'occasion d'évoquer, chaque semaine, l'engagement des équipes RCF et leurs besoins, notamment financiers.

    Quels sont les moyens mis en place dans les 64 radios du réseau, en France et en Belgique, pour s'adapter à cette période ? Comment RCF se fait l'écho de tous les élans de générosité sur nos territoires ? C’est l’occasion d’un temps privilégié pour permettre aux auditeurs de découvrir les coulisses de leur radio. Il y a 5 radios RCF en Belgique : le réseau 1RCF Belgique partout en DAB+ et 4 radios locales : Bruxelles 107.6FM, Liège 93.8FM, Namur 106.8FM couplée à Bastogne 105.4FM. Elles sont également toutes audibles par internet.

    RCF mobilise ainsi ses auditeurs lors de 4 jeudis exceptionnels pour prouver que cette vocation de radio de proximité est plus que jamais primordiale. Donner à RCF, c’est donner la possibilité d’être écoutée par tous ceux qui en ont le plus besoin – personnes malades, isolées, fragiles, âgées…- et de toucher un public toujours plus large. RCF, c’est une présence, des voix, des histoires, des moments de prière, une ouverture sur le monde, 10 bulletins d’actualités par jour. L’antenne souhaite interpeller particulièrement les « 9 auditeurs sur 10 qui ne donnent pas encore » via le slogan « j’écoute, je donne ».

    Lors du confinement, Philippe, auditeur a écrit : « Merci d’avoir su si bien et si vite vous adapter aux circonstances de l'épidémie, sans laisser les auditeurs en souffrance ! En ces temps de confinement vos émissions font du bien, elles positivent et permettent de s'évader et de rester en connexion avec le monde. En ce sens, elles sont un moyen d'échapper à la peur et à l'isolement. Merci pour votre engagement ! »

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  • Colombie Britannique : trois membres d'une "triade polyamoureuse" enregistrés comme parents pour un enfant

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    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Colombie-Britannique: trois parents pour un enfant

    28 avril 2021

    En Colombie-Britannique, un juge vient d’ordonner que « les trois membres d’une ‘triade’ polyamoureuse » soient enregistrés comme parents d’un petit garçon de deux ans et demi. Contre l’avis du procureur général. Mais pour le juge, Sandra Wilkinson, la loi provinciale sur la filiation présentait une « lacune » qui empêchait jusque-là Olivia d’être mère légale d’un enfant qu’elle « considère » comme son fils.

    Olivia vit avec Bill et Eliza depuis 2016. En 2018, Eliza a donné naissance à Clarke, dont Bill est le père biologique. Clarke ayant été conçu naturellement, Eliza et Bill ont été reconnus automatiquement comme ses parents sur son certificat de naissance, mais Olivia voudrait aussi être « parent à part entière ». Si Clarke avait été conçu par procréation assistée, Olivia, Bill et Eliza « auraient pu conclure un accord pour que tous soient déclarés parents en vertu d’un article différent de la loi sur le droit de la famille ». Pour le juge, il s’agirait donc d’un oubli : « le législateur n’a pas prévu la possibilité qu’un enfant puisse être conçu par voie sexuelle et avoir plus de deux parents » déclare-t-il.

    Dans un précédent en 2018, un tribunal de Terre-Neuve-et-Labrador avait autorisé trois membres d’une relation polyamoureuse à être enregistrés comme parents d’un bébé. Toutefois dans ce cas la relation impliquait une femme et deux hommes, et « on ne savait pas lequel des hommes était le père biologique ».

    Source : CBC News, Jason Proctor (26/04/2021)