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Actualité - Page 61

  • Burkina Faso : Nouveau massacre contre des chrétiens

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    Lu sur zenit.org :

    Burkina Faso : Nouveau massacre contre des chrétiens

    18 octobre 2024

    Plus de 150 personnes- dont de nombreux chrétiens- ont été massacrés par des terroristes à Manni, dans le nord-est du pays, le 6 octobre. Le Burkina-Faso vient de subir un énième massacre, cette fois-ci à Manni, un village du nord-est du pays composé de 80% de chrétiens. Ce dimanche 6 octobre, les terroristes ont d’abord coupé tous les réseaux mobiles du village avant de l’attaquer. Ils se sont ensuite rendus au marché local, où de nombreux Burkinabè étaient rassemblés après la messe. Là, ils ont ouvert le feu sur la foule, sans discernement. Ils sont ensuite rentrés dans les maisons et les magasins pour tuer ceux qui s’y étaient réfugiés, puis y ont mis le feu. Certaines personnes ont été brûlées vives. Ils sont ensuite repartis, laissant la ville sous le choc. Les blessés ont été évacués vers l’hôpital public. Mais le lendemain, à 6h du matin, les terroristes sont revenus, incendiant les voitures, tirant sur le personnel médical et entrant dans les chambres pour achever les blessés.

    Et comme si tout cela ne suffisait pas, les assaillants sont à nouveau revenus le mardi 8 octobre à Manni, pour massacrer tous les hommes qu’ils trouvaient dans la ville. Au total, on dénombre plus de 150 morts. Sans compter les nombreux blessés.

    Beaucoup de victimes venaient des villages des environs, qui avaient déjà été chassées par les terroristes et étaient venues chercher refuge à Manni. Dans un message adressé aux prêtres, aux consacrés et aux laïcs le 9 octobre, l’évêque du diocèse de Fada N’Gourma, Mgr Pierre Claver Malgo, qualifie l’attaque de « barbare » et exprime sa « sincère compassion à toutes les familles endeuillées ».

    Un Burkinabè a confié à l’AED : « La situation est plus qu’horrible », mais, a-t-il ajouté :  « Même si les terroristes ont tout brûlé, ils n’ont pas brûlé notre foi ! »

    L’attaque à Manni s’inscrit dans un contexte de dégradation continue de la sécurité au Burkina Faso, en proie aux attaques terroristes depuis 2015. Fin août, le pays a connu à Barsalogho le pire massacre de son histoire (au moins 400 morts selon les informations recueillies entre-temps par la fondation).

    Le Burkina Faso compte plus de deux millions de personnes déplacées. Dans ce contexte, l’AED continue plus que jamais à soutenir l’Église locale et les victimes des attaques terroristes (soutien alimentaire, aide aux personnes traumatisés, restauration de bâtiments d’églises attaqués, soutien aux séminaristes….)

  • "Finis Europae" : une épitaphe pour le Vieux Continent ?

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    De Stefano Fontana sur le site de l'Observatoire Van Thuan :

    Au chevet de l’Europe en agonie. Le 16ème rapport de l'Observatoire Van Thuân

    18 octobre 2024

    Pour pouvoir sauver l’Europe, nous devons commencer par reconnaître qu’elle se suicide. Pour trouver l’antidote qui sauvera des vies, vous devez connaître le virus qui l’a réduite à cet état. Le 16e Rapport de l'Observatoire Cardinal Van Thuan confie à une vingtaine de spécialistes, clercs et laïcs, l'analyse de cet état de décomposition afin de mettre en évidence, par contraste, les voies de guérison possibles.

    Au mois d'octobre, depuis seize ans maintenant, l'Observatoire Cardinal Van Thuân publie son Rapport sur la doctrine sociale de l'Église dans le monde. Chaque année, une quinzaine d'experts abordent de manière critique le "problème de l'année", c'est-à-dire le phénomène le plus socialement et politiquement pertinent qui mérite toute notre attention. Le point de vue de ces analyses monographiques est naturellement celui de la Doctrine Sociale de l'Église, de ses principes, critères et directives d'action. À notre époque, on n'entend pas beaucoup parler de la Doctrine Sociale de l'Église, un savoir ecclésial qui risque d'être oublié dans la précipitation de se lancer dans des choses à faire sans toutefois avoir derrière lui des critères non génériques. Pour cette raison, la publication annuelle des rapports de l’Observatoire peut être considérée comme unique et mérite attention et promotion.

    Le thème du rapport de cette année – comme mentionné ci-dessus : numéro 16 – est la situation dévastée dans laquelle se trouve l'Europe. Le titre ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination : « Finis Europae. Une épitaphe pour le Vieux Continent ? . Dans les 267 pages du Rapport, publié par Cantagalli, seize éminents savants, parmi lesquels deux évêques, Mgr Crepaldi, évêque émérite de Trieste et Mgr Jedraszewski, archevêque métropolitain de Cracovie, procèdent à un diagnostic impitoyable des malades graves, pour certains même dans le phase terminale. L'analyse se concentre sur tous les principaux aspects de la vie européenne : la haine de la vie d'un continent qui tue systématiquement ses enfants et se condamne à l'extinction, l'immigration incontrôlée de ceux qui nous détestent, le processus de constitutionnalisation de l'avortement, le suicide assisté des L'Europe par le Forum de Davos, l'homologation idéologique au temps du Covid jusqu'à la dépendance du système de santé européen à l'égard de l'OMS, la bureaucratie dirigiste de l'Union qui efface l'État de droit, la position prise par l'Église d'Europe - désormais la " aumônier" de l'Union européenne - suffisamment aligné sur les pouvoirs en place pour converger avec eux sur des sujets brûlants tels que le genre, le climat et la vaccination.

    Un accent particulier est consacré à la situation en Pologne, où le nouveau régime libéral voulu par Bruxelles est en train de déstructurer la civilisation catholique de cette nation ; de la France, pays et civilisation en déclin ; de l’Allemagne, où l’utopisme vert et l’immigrationnisme ont ancré les locomotives de l’Europe ; de l’Espagne, qui s’est rapidement alignée sur les modes de vie du nihilisme occidental ; jusqu'en Hollande, où règne la désolation de l'euthanasie généralisée mais où l'on entrevoit aussi un espoir de renaissance.

    Le prof. Gianfranco Battisti, de l'Université de Trieste, aborde le problème de manière très concrète, en abordant la géoéconomie, la géofinance et la géopolitique. L'Europe se situe dans un contexte plus large qui la considère comme faible et marginalisée, divisée intérieurement entre l'Est et l'Ouest, ses destins sont liés à la dette stratosphérique américaine, elle connaîtra une faiblesse énergétique chronique en fonction de stratégies mondiales qui la dépassent, y compris les conséquences de la guerre en Ukraine avec les problèmes liés à l'approvisionnement en gaz, c'est un "continent otage" du capital financier mondialisé, elle connaît un véritable "conflit agraire" par rapport auquel la politique agricole communautaire s'avère inadéquate et même contre-productive , face à la « ruée vers les terres » des grands groupes financiers mondiaux. En 2005, le livre de M. Leonard Pourquoi l'Europe mènera le 21e siècle a été publié à Londres . Cette perspective, alors évoquée dans le sillage de l'euro et de l'élargissement de 2004, s'est vite évaporée et le déclin s'intensifie aujourd'hui.

    Christophe Réveillard, de la Sorbonne, juge un aspect très inquiétant. L'Union européenne mène une pédagogie de masse, contrôle la population européenne avant tout grâce aux technologies de l'information, éduque à la fin de l'identité européenne, est très loin de créer une communauté de destin, démolit la tradition et la souveraineté des peuples qui la composent. , ne recherche même pas de légitimité ou de soutien populaire mais met en œuvre une gouvernance technocratique sans indiquer d’horizon dépassant le bien-être matériel. L’outil pour parvenir à cette uniformité fluide est le principe de primauté du droit européen sur le droit des États établi par l’article 17 du traité de Lisbonne, un carcan réglementaire et procédural exorbitant à l’égard des États membres.  

    Du point de vue de la culture et de l'esprit européens, une contribution de grande valeur est celle de Mgr Giampaolo Crepaldi qui rappelle comment, ici même en Europe, est née pour la première fois une culture non pas d'une religion mais, au contraire, d'une nature irréligieuse, athée et antichrétienne. C'est pourquoi, dit-il, c'est précisément ici en Europe, auparavant ailleurs, qu'il faut réaliser une "nouvelle évangélisation", qui ne soit pas une évangélisation selon de nouveaux critères mais une ré-évangélisation selon la tradition catholique.

    Seizième Rapport sur la doctrine sociale de l'Église dans le monde

    FINIS EUROPAE. UNE ÉPITAPHE POUR LE VIEUX CONTINENT

    Cantagalli, Sienne 2024, 16,00 euros.

    Edité par Riccardo Cascioli, Giampaolo Crepaldi, Stefano Fontana.

    Auteurs: Gianfranco Battisti, Paolo Bellavite, Riccardo Cascioli, Giampaolo Crepaldi, Lorenza Formicola, Marek Jedraszewski, Maurizio Milano, Christophe Réveillard, Mauro Ronco, Tommaso Scandroglio, Luisella Scrosati, Luca Volonté, Silvio Brachetta, Stefano Magni, Wlodzimierz Redzioch, Julio Loredo, Hugo Bos.   

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  • Le pape François va canoniser les onze martyrs de Damas ce dimanche 20 octobre

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    De RCF (Ghislain Foignier) :

    Les onze martyrs de Damas canonisés par le pape François

    18 octobre 2024

    La canonisation des martyrs assassinés dans la nuit du 9 au 10 juillet 1860 à Damas, en Syrie, a lieu le dimanche 20 octobre. C’est ce qui a été décidé par le consistoire (l'assemblée de cardinaux), convoqué le 1er juillet à Rome et présidé par le pape François.

    Huit frères mineurs et trois laïques maronites tués en “haine de la foi” seront canonisés ce dimanche à Rome au cours de la seconde session du synode sur l’avenir de l'Église. Le Saint Siège a annoncé la nouvelle le 23 mai. Ces derniers avaient été béatifiés par Pie XI en 1926.

    Une reconnaissance particulière de l'Église catholique

    La canonisation est une déclaration officielle de l'Église catholique reconnaissant une personne comme saint. L'Église affirme que l’individu se trouve au paradis et qu’il pourra intercéder auprès de Dieu pour les Hommes. Le saint est un exemple pour tous les chrétiens.

    Les martyrs de Damas, dont les reliques sont exposées à la vénération des fidèles dans la chapelle Saint-Paul de Damas, ne seront pas les seuls à être canonisés. Les cardinaux ont acté la canonisation de 14 bienheureux.

    Des fondateurs de communautés religieuses seront aussi canonisés

    Les trois fondateurs de communautés religieuses seront aussi canonisés : Giuseppe Allamano béatifié par Jean-Paul II en 1990. Il est prêtre et a fondé en 1901 les Missionnaires de la Consolata. Le prêtre a également fondé la communauté des Soeurs de la Consolata en 1910. Les deux communautés se consacrent à l’évangélisation.

    La fondatrice de la congrégation des Petites Soeurs de La Sainte Famille Marie-Léonie qui fût béatifiée par Jean-Paul II en 1984, sera également canonisée. Enfin, Elena Guerra fait partie des futurs canonisés, elle a été béatifiée par Jean XXIII en 1959 et a créé la congrégation des Oblats du Saint-Esprit.

  • L'évêque de Liège a présidé la fête de sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial dans le cadre du jubilé des 350 ans des apparitions

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    De RCF (Jacques Galloy) :

    Mgr Jean-Pierre Delville a présidé la fête de sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial dans le cadre du jubilé des 350 ans des apparitions.

    Mgr Jean-Pierre Delville, les chapelains du Sanctuaire du Sacré-Coeur et le curé de Paray

    Mgr Jean-Pierre Delville, les chapelains du Sanctuaire du Sacré-Coeur et le curé de Paray (c) JGalloy

    18 octobre 2024

    Le sanctuaire du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial avait invité l’évêque de Liège du 11 au 13 octobre 2024 pour présider la fête annuelle de sainte Marguerite-Marie lors de cette année jubilaire du 350è anniversaire des apparitions de Jésus à la sainte religieuse visitandine, entre décembre 1673 et juin 1675. Plus de 1.000 personnes ont participé à cet évènement autour du culte du Sacré-Cœur de Jésus qui est devenu l’un des plus populaires dans le monde catholique, donnant son nom à d’innombrables églises, congrégations et écoles. L’animation du sanctuaire du Sacré-Cœur a été confiée à la Communauté de l’Emmanuel depuis 1985. Celui-ci attire chaque année des dizaines de milliers de pèlerins. Il est redevenu un haut-lieu spirituel contemporain.

    Présidence de la grande fête jubilaire de sainte Marguerite-Marie

    « Nous avons confié la présidence de cette grande fête jubilaire à l’évêque de Liège pour souligner le lien intime qui associe Paray et Liège, le sanctuaire du Sacré-Cœur et le sanctuaire du Mont-Cornillon, la fête du Sacré-Cœur et la fête du saint Sacrement ou Fête-Dieu, sainte Marguerite-Marie (1647-1690) et sainte Julienne (1192-1258), les deux saintes auxquelles les deux fêtes ont été révélées à 4 siècles d’écart », dit le père Etienne Kern, recteur du sanctuaire du Sacré-Coeur. Ce fut l’occasion de rappeler que la Fête-Dieu (1264), également appelée fête du Corps et du Sang du Christ ou encore fête du saint Sacrement, fut le berceau de la fête du Sacré-Cœur. En effet, la grande apparition de juin 1675 à Paray eu lieu dans l’octave de la fête du saint Sacrement. A ce moment, selon sainte Marguerite-Marie, le Christ lui aurait confié son désir que soit célébrée une fête en l'honneur de son Cœur le vendredi qui suit l'octave de la Fête-Dieu.

    Qui est sainte Marguerite-Marie ?

    Marguerite-Marie Alacoque est née le 22 juillet 1647, en Bourgogne. Elle devient orpheline alors qu'elle a douze ans et ses tantes qui gèrent la famille font d'elle un véritable souffre-douleur. A 24 ans, elle peut enfin réaliser sa vocation: répondre à l'amour intense de Dieu. Les grâces mystiques qui accompagnent ses épreuves culminent en 1673 dans plusieurs visions du Christ: « Voici le cœur qui a tant aimé les hommes jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ». Pourvue de dons mystiques et guidée par le Saint jésuite Claude de La Colombière, elle parviendra à promouvoir le culte du Sacré-Cœur d'abord dans son monastère de la Visitation, puis dans toute l'Église Catholique latine. Elle mourut le 17 octobre 1690. Béatifiée d'abord par l'opinion populaire à cause de tous les miracles obtenus par son intercession, les pressions jansénistes puis la Révolution retarderont sa béatification jusqu'en 1864 puis sa canonisation en 1920. Les foules continuent d'affluer à Paray-le-Monial. Plusieurs Papes ont souligné l'importance de son message: l'immensité de l'Amour de Dieu révélé dans un cœur d'homme, et proposé à tous.

    Dès son arrivée à Paray le vendredi 11 octobre 2024, Mgr Delville a présidé la célébration d’accueil des reliques de sainte Marguerite-Marie dans la magnifique Basilique du Sacré-Cœur. Ce chef d'œuvre de l'art roman, modèle réduit de la fameuse abbatiale de Cluny III, a été fondé au XIe siècle sur décision de Lambert, comte de Chalon. En compagnie d’environ 750 participants, Mgr Delville a présidé la grande procession dans la vieille ville de Paray et dans les jardins du monastère de la Visitation exceptionnellement ouverts pour l’occasion.

    Une conférence autour des 3 grandes apparitions

    Mgr Jean-Pierre Delville a articulé sa grande conférence autour des 3 grandes apparitions de Paray pour souligner les liens entre les deux saintes et les deux solennités. « La première apparition à sainte Marguerite-Marie du 27 décembre 1673 met en évidence l’amour de Dieu pour chaque être humain et la relation personnelle qu’il induit » explique Mgr Delville. Jésus dit d’ailleurs à sainte Marguerite-Marie :

    « Mon divin Coeur est si passionné d’amour pour les hommes et pour toi en particulier… »

    Dans les expériences mystiques des deux femmes, cette relation est particulièrement forte lors de l’adoration Eucharistique.

    « La deuxième apparition tombe un vendredi de l’an 1674. C’est le jour de la croix, de la souffrance. Jésus se plaint des ingratitudes à son égard. Ce message se retrouve dans les motivations de la création des deux fêtes. De son côté, Julienne était directrice d’une léproserie, soignait les souffrants. Ceci traduit l’importance des visitations dans les moments de souffrance de l’autre. Ceci nous invite aussi à nous unir à la passion du Christ, autrement dit à vivre la compassion », poursuit l’évêque de Liège.

    « La troisième apparition de juin 1675 associe les deux fêtes de façon particulière, l’une dans l’octave de l’autre. Ces révélations privées aux deux saintes femmes les ont mises au défi d’instituer une grande fête publique, ce qui leur semblait totalement improbable. Pourtant, soutenues par de nouvelles congrégations religieuses et par d’influents responsables d’Eglise, elles ont chacune débouché sur l’institution d’une grande fête dans le calendrier liturgique, à 8 jours d’intervalle, et d’un grand culte dans l’Eglise catholique. » Ce sont de belles initiatives d’évangélisation comme réponses aux enjeux de leurs époques, qui restent d’ailleurs d’actualité. D’une part, la création de la Fête-Dieu a été particulièrement soutenue par les Dominicains. Le pape Urbain IV, ancien archidiacre de Liège, l’a étendue à l’Eglise universelle en 1264 en demandant à saint Thomas d’Aquin d’en rédiger les offices, dont le « Tantum Ergo », encore très populaires de nos jours. D’autre part, ce sont les jésuites et en particulier le saint père Claude La Colombière, directeur spirituel de Marguerite-Marie, qui ont été les fervents ambassadeurs de ce culte partout dans le monde dès le XVIIè siècle.

    Cette présidence de Mgr Jean-Pierre Delville faisait écho à la grande conférence d’ouverture des festivités de Liège Fête-Dieu donnée par le père Etienne Kern le 27 mai 2024 dans le sanctuaire de sainte Julienne du Mont-Cornillon à Liège. La vidéo de sa conférence sur la chaine youtube « Liège Fête-Dieu » a déjà été visionnée plus de 25.000 fois en l’espace de 6 mois, ce qui témoigne de l’intérêt du lien entre les deux saintes et les deux fêtes qui leur ont été révélées.

  • Peut-on enrayer le déclin démographique ?

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    Est-il possible d'enrayer le déclin démographique ? (source)

    Le bouleversement le plus important de ce siècle, le changement fou auquel est confronté l'humanité, c'est la chute de la natalité. De la France aux États-Unis en passant par la Chine et la Corée du Sud, l'hiver démographique est partout. Quelles sont les causes de ce bouleversement anthropologique ? Faut-il s'en réjouir ou le déplorer ? Est-il possible d'enrayer ce déclin démographique ?

    Du site du Figaro :

    Demain, un monde sans enfants ? Retrouvez Le Club Le Figaro Idées présenté par Eugénie Bastié

    1/ Hiver démographique : à qui la faute ? 2/ Natalité en berne : une bonne nouvelle ? 3/ Encourager le réarmement démographique ? Retrouvez un nouveau numéro du Club Le Figaro Idées présenté par François Eugénie Bastié sur la démographie. Pour débattre de ce sujet, Aziliz Le Corre, Marianne Durano et David Duhamel sont nos invités.

  • Liège (Saint-Sacrement), 17 novembre : concert baroque (Gloria de Vivaldi)

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    Ce projet est porté par deux ensembles vocaux de Liège : le Phénix (dir. I. Letawe) et Il Piccolo Coro (dir. D. Lorea) ainsi qu’un ensemble à cordes de Stavelot : Accord d’âmes (dir. Candice Delhez).

    Chaque formation présentera quelques œuvres autour du thème de Noël (de styles Renaissance, baroque, traditionnel et contemporain), puis elles se rejoindront pour proposer ce monument de la musique baroque qu’est le Gloria de Vivaldi (RV 589) : l’évènement musical à ne pas manquer en prélude à l’Avent !

    • Le Phénix est un groupe vocal à 4 voix mixtes de 12 personnes. Il existe sous ce nom depuis le début de l’année 2022 : il est en effet né des cendres d’une autre chorale, Les Indécis, qui existait depuis plus de 20 ans et qui cherchait un nouveau souffle. Il est dirigé par Isabelle LETAWE
    • Il Piccolo Coro a été fondé voici une dizaine d’années et est composé d’une quinzaine de personnes : il interprète majoritairement des madrigaux et des chansons de la Renaissance et a aussi dans son répertoire quelques œuvres plus récentes.  Il s’est produit à différentes occasions telles que la fête de la musique à Liège et plusieurs vernissages d’expositions.  En 2022 et 2024, il a participé au festival de la viole de gambe à Asfeld, près de Reims. Il est dirigé par Dominique LOREA, professeure au Conservatoire de Liège et à l’Académie de Chênée.
    • Accord’Âmes : créé en 2007 par Yasmina Chauveheid, Accord’Âmes est basé à Stavelot et est composé de musiciens amateurs, tous liés par l’envie de partager la musique avec le public. Depuis 2020, il est dirigé par Candice Delhez, elle-même musicienne de l'orchestre depuis sa création. Le répertoire de l’orchestre se veut large, entre œuvres baroques de Corelli ou Bach et œuvres plus modernes de Britten ou Holst. Mais il n’hésite pas non plus à s’approprier des musiques de film, de dessins animés ou de jeux vidéo comme lors de son projet en collaboration avec la Maison des jeunes de Stavelot.

    tarifs :

    • 15,00 € sur place 
    • 13,00 € en prévente
    • 10,00 € pour les étudiants 
    • Gratuit pour les moins de 10 ans

    infos et réservations :

    groupevocallephenix@gmail.com

  • Royaume-Uni : un homme condamné pour avoir prié en silence près d'un centre d'avortement

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    De l'OIDAC :

    Royaume-Uni : un homme condamné pour avoir prié en silence près d'un centre d'avortement

    ADF International : Dorset, Royaume-Uni (16 octobre 2024) – Un homme accusé d'avoir prié en silence dans une « zone tampon » d'avortement à Bournemouth a été reconnu coupable dans une décision choc du tribunal d'instance de Bournemouth. 

    Le conseil de Bournemouth, Christchurch et Poole a inculpé Adam Smith-Connor, un vétéran militaire et père de deux enfants, à la suite d'un interrogatoire du bureau sur « la nature de ses prières » lorsqu'il s'est arrêté pour prier pendant quelques minutes près d'un centre d'avortement en novembre 2022. 

    Le tribunal a condamné Smith-Connor à une libération conditionnelle et lui a ordonné de payer les frais de poursuite d'un montant de 9 000 £. Une libération conditionnelle est un type de condamnation qui signifie que Smith-Connor ne sera condamné que s'il est reconnu coupable d'une infraction future au cours des deux prochaines années. 

    Dans sa décision, le tribunal a estimé que sa prière équivalait à une « désapprobation de l’avortement »  car, à un moment donné, sa tête était légèrement inclinée et ses mains jointes. 

    En réponse à la décision, Smith-Connor a déclaré : 

    « Aujourd’hui, le tribunal a décidé que certaines pensées – des pensées silencieuses – peuvent être illégales au Royaume-Uni. Cela ne peut pas être correct. Tout ce que j’ai fait, c’est prier Dieu, dans l’intimité de mon esprit – et pourtant, je suis condamné comme un criminel ? 

    « J’ai servi pendant 20 ans dans la réserve de l’armée, notamment en Afghanistan, pour protéger les libertés fondamentales sur lesquelles ce pays est bâti. Je continue à faire preuve de cet esprit de service en tant que professionnel de la santé et bénévole dans une église. Je suis profondément troublé de voir nos libertés érodées au point que les délits de pensée sont désormais poursuivis au Royaume-Uni. » 

    Jeremiah Igunnubole , conseiller juridique d'ADF UK, a déclaré : 

    « C’est un tournant juridique d’une ampleur immense. Un homme a été condamné aujourd’hui en raison du contenu de ses pensées – ses prières à Dieu – dans les rues publiques d’Angleterre. Nous ne pouvons pas sombrer plus bas dans notre négligence des libertés fondamentales de parole et de pensée. Nous allons examiner de près le jugement et envisageons des options pour faire appel. Les droits de l’homme sont pour tous – quelle que soit leur opinion sur l’avortement. »  

    Lire le communiqué de presse complet d’ADF International  ici .

    S’adressant aux délégués du Royaume-Uni et d’autres États participants à la Conférence sur la dimension humaine du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE à Varsovie la semaine dernière, Anja Hoffmann , directrice exécutive de l’OIDAC Europe, a souligné le cas d’Adam Smith-Connor.

    « Interdire de prier en silence et d'exprimer pacifiquement des croyances religieuses personnelles constitue une atteinte dangereuse à la liberté de pensée, de conscience et de religion et a un effet néfaste sur nos sociétés démocratiques pluralistes », a déclaré Hoffmann aux délégués. 

  • Lettre à un cardinal participant au prochain conclave

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    De Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau ("Caelum et Terra") :

    Éminence, 

    Vous allez prochainement élire le successeur de Pierre à la tête de l’Église catholique. Comme vous le savez, il s’agit d’un choix crucial et déterminant. À l’évidence, il faudra que le Saint-Père professe entièrement la foi catholique et qu’il veuille réformer réellement le fonctionnement de l’Église dans la seule perspective du salut des âmes. Le reste, le monde, les médias, les puissances mondaines, les structures internes, ne sont rien à côté de cette vraie finalité de l’Église. 

    Si je puis me permettre de formuler une demande, choisissez un homme de silence. Élisez un pape qui n’écrira que peu d’encycliques et qui parlera avec parcimonie. Au début de son pontificat, il pourrait ainsi offrir au monde une première encyclique « programmatique », puis passer le reste de son temps à l’appliquer. 

    Dans le même ordre d’idée, que le Saint-Père, s’il vous plaît, renonce aux interviews et aux déclarations sur le vif. Le monde médiatique s’en empare le plus souvent avec l’avidité d’une meute de loups et les bassesses d’une bande de hyènes. Nous autres laïcs nous sommes le plus souvent perdus devant les propos rapportés, ne sachant pas évaluer le niveau d’autorité de telles interventions et devant interroger sans cesse notre conscience et notre catéchisme. Nous portons déjà notre croix quotidienne qu’une autre ne s’y ajoute donc pas, venant du Père commun.

    Dans le même ordre d’idées, Éminence, que celui que vous allez élire bannisse définitivement l’utilisation des réseaux sociaux comme moyen de communication pour le Saint-Siège. La communication de celui-ci, c’est l’Évangile, la Tradition et le magistère. Le reste est vain ! 

    Puisque le Saint-Siège doit faire des économies qu’il supprime le service de communication, se contentant des Acta Apostolicae Sedis. Nous en profiterons, nous autres, pour relire la Bible, les grands saints, notre catéchisme et les actes du magistère. Nous écouterons l’homélie du prêtre de notre paroisse. Une vie suffira à peine mais nous pourrons suivre ainsi plus facilement la voie qui mène au Ciel. 

    Éminence, j’espère que vous ne trouverez pas inconvenante cette démarche. La primauté du silence s’enracine, comme vous le savez, dans les Saintes Écritures et dans l’attitude du Christ lui-même, à plusieurs reprises. La tradition monastique, tant orientale qu’occidentale, en a fait l’éloge. Dans sa célèbre Règlesaint Benoit lui consacre tout un chapitre dans lequel il écrit notamment : 

    « S’il faut parfois s’abstenir de bons discours pour la pratique du silence, à combien plus forte raison la peine qui suit le péché doit-elle nous faire éviter les paroles mauvaises. On ne devra donc, en raison de l’importance du silence, n’accorder que rarement aux disciples –­ fussent-ils parfaits – la permission de parler, même à propos de choses bonnes, saintes et édifiantes. Car il est écrit : “En parlant beaucoup, tu ne saurais éviter le péché” (Pr 10, 19) ; et ailleurs : “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue” (Pr 18, 21). C’est au Maître, en effet, qu’il convient de parler et d’instruire ; le rôle du disciple est de se taire et d’écouter. » (Chapitre VI)

    Alors, Éminence, s’il vous plaît, que celui que vous allez élire parle peu, mais parle clairement, selon le conseil de saint Paul : 

    « Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui doit juger les vivants et les morts, je te le demande solennellement, au nom de sa manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d’instruire. » (II Tim. 4,1-2)

    Philippe Maxence

  • L'archevêque de Toulouse vent debout contre le satanisme

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    De zenit.org (Anne Van Merris) :

    Symboles Ésotériques, Églises En Feux : L'archevêque de Toulouse réagit

    Mgr Guy de Kerimel : « On ne peut pas jouer impunément avec une symbolique satanique » 

    L’archevêque de Toulouse, en France, a consacré son diocèse au Cœur de Jésus

    17 octobre 2024

    Ce mercredi 16 octobre 2024, Mgr Guy de Kerimel a consacré la ville de Toulouse et son diocèse au Sacré-Coeur de Jésus. Une décision motivée par l’arrivée prochaine d’un spectacle qui le consterne et l’inquiète.

    Intitulé « La porte des ténèbres », cet opéra de rue sera donné les 25, 26 et 27 octobre prochains. Trois gigantesques créatures mécaniques vont défiler dans les rues de Toulouse. Sur les affiches diffusées un peu partout, des symboles ésotériques et sataniques choquent beaucoup de chrétiens, alors « qu’on a plutôt besoin d’espérance et de lumière ». Sur l’une d’entre elles, on voit à l’arrière-plan la ville en feu, les églises qui brûlent et des symboles de culture satanique. «

    C’est dommage d’imposer un spectacle ténébreux dans la ville de Toulouse » déplore l’archevêque.

    Consécration au Cœur de Jésus, une grande nécessité 

    Beaucoup de fidèles ont participé à la messe de consécration dans l’église du Sacré-Cœur à Toulouse. La dernière consécration du diocèse au Cœur de Jésus date du 20 juin 1941, à l’initiative de l’archevêque Jules-Gérard Saliège, compagnon de la Libération.

    Pour Mgr de Kerimel, ce moment essentiel visait à redonner à la ville de Toulouse « une espérance et manifester que seul l’amour est vainqueur » : « Consacrer une ville, un diocèse, un pays, c’est le présenter au Seigneur et lui demander de répandre sa grâce à profusion, pour que l’amour de Dieu soit accueilli et ressenti par tous ceux qui ne se savent pas aimés. » 

    Pour lui, un tel acte est d’une grande nécessité dans le monde actuel. Il invite les catholiques à se mettre à l’école du Sacré-Cœur de Jésus, face aux difficultés et aux évènements qui parfois les scandalisent et les blessent. Il explique par ailleurs que tous ces symboles sataniques révèlent une atmosphère généralisée de désespérance et d’attrait pour les ténèbres. 

    « Seuls l’amour et la vérité peuvent vaincre le mal »

    « Je pense qu’il y a une partie de la culture qui rejette clairement aujourd’hui le christianisme » explique l’archevêque, qui rappelle l’événement de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques en juillet 2024, signe que l’on évacue clairement la tradition chrétienne d’un pays pour aller chercher des dieux païens.

    Mgr Guy de Kerimel explique en outre « qu’on ne peut pas jouer impunément avec une symbolique satanique » : « Nous ne pouvons pas nous contenter de cela, et surtout ne pas répondre au mal par le mal, ou répondre aux mal par la force. Car la force peut canaliser, mais elle n’éradique pas le mal. Seul l’amour et la vérité peuvent vaincre le mal ». « Je pense que nous avons besoin de toute la grâce de l’humanité de Jésus, de son cœur de chair, pour nous-mêmes participer à l’humanisation du monde » conclut l’archevêque.

  • Les Statistiques de l'Église catholique 2024

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Statistiques de l'Église catholique 2024

    17 octobre 2024

    Cité du Vatican (Agence Fides) - À l'occasion de la 98e Journée missionnaire mondiale, qui sera célébrée le dimanche 20 octobre 2024, l'Agence Fides présente comme d'habitude quelques statistiques choisies pour offrir une vue d'ensemble de l'Église dans le monde.

    Les données et les tableaux sont extraits du dernier « Annuaire des Statistiques de l’Église» publié (mis à jour au 31 décembre 2022) et concernent les membres de l'Église, les structures pastorales, les activités dans les domaines de la santé, de l'assistance et de l'éducation. Enfin, un aperçu des districts ecclésiastiques confiés au Dicastère pour l'Évangélisation - Section pour la première évangélisation et les nouvelles Églises particulières est donné.

    L'Église catholique dans le monde : synthèse des données

    Au 31 décembre 2022, la population mondiale s'élevait à 7.838.944.000 habitants, soit une augmentation de 53.175 000 personnes par rapport à l'année précédente. La tendance positive se confirme pour tous les continents à l'exception de l'Europe.

    Au 31 décembre 2022, le nombre de catholiques était de 1.389.573.000, soit une augmentation globale de 13.721.000 catholiques par rapport à l'année précédente. Une fois encore, l'augmentation du nombre de catholiques concerne quatre des cinq continents. Seule l'Europe enregistre une baisse du nombre de catholiques : - 474.000. Comme les années précédentes, l'augmentation du nombre de catholiques est la plus marquée en Afrique (+7.271.000) et en Amérique (+5.912.000). L'Asie (+889.000) et l'Océanie (+123.000) viennent ensuite. Le pourcentage de catholiques dans la population mondiale a légèrement augmenté (+0,03) par rapport à l'année précédente et s'élève à 17,7 %. En ce qui concerne les différents continents, les variations de ce chiffre sont minimes.

    Le nombre total d'évêques dans le monde a augmenté de 13 par rapport à l'enquête de l'année précédente pour atteindre 5.353. Les évêques diocésains ont augmenté (+19) et les évêques religieux ont diminué (-6). Il y a 2 682 évêques diocésains et 2.671 évêques religieux.

    Le nombre total de prêtres dans le monde a diminué : 407.730 (-142 l'année dernière). Une fois de plus, l'Europe (-2745), suivie de l'Amérique (-164) ont connu une baisse substantielle. Comme l'année dernière, des augmentations significatives ont été enregistrées en Afrique (+1.676) et en Asie (+1.160). L'Océanie, après avoir augmenté l'année dernière, est à nouveau dans le négatif (-69). Le nombre de prêtres diocésains dans le monde a diminué globalement de 911 pour atteindre 279.171. Le nombre de prêtres religieux a augmenté de 297 pour atteindre 128.559.

    Dans la dernière enquête annuelle, le nombre de diacres permanents dans le monde continue d'augmenter (+974), atteignant 50.159. L'augmentation est enregistrée en Afrique (+1), en Asie (+15) et en Europe (+267). Il diminue en Amérique (-308) et en Océanie (-1).

    Le nombre de religieux non prêtres a diminué de 360 par rapport à l'année précédente, pour atteindre un total de 49.414. Les diminutions ont été enregistrées en Afrique (-229), en Europe (-382) et en Océanie (-27), tandis qu'elles ont augmenté en Amérique (+27) et en Asie (+251). Même dans l'enquête la plus récente, la tendance mondiale à la baisse des religieuses, qui se poursuit depuis un certain temps, se confirme : elles sont 599.228 (-9.730). Les augmentations sont, une fois de plus, en Afrique (+1.358) et en Asie (+74), alors qu'elles continuent à diminuer en Europe (-7.012), en Amérique (-1.358) et en Océanie (-225).

    Le nombre de grands séminaristes, tant diocésains que religieux, a également diminué lors de la dernière enquête annuelle : il y a 108.481 séminaristes dans le monde (109.895 l'année précédente). Seules l'Afrique (+726) et l'Océanie (+12) ont connu une augmentation, tandis que l'Amérique (-921), l'Asie (-375) et l'Europe (-859) ont connu une diminution. Le nombre total de petits séminaristes, diocésains et religieux, a également diminué pour atteindre 95.161 (-553). En détail, une augmentation se produit seulement en Afrique (+1.065), tandis que des diminutions sont enregistrées dans les autres continents : Asie (-978), Amérique (-475), Europe (-153) et Océanie (-12).

    Dans le domaine de l'éducation et de l'instruction, l'Église soutient 74.322 jardins d'enfants dans le monde, fréquentés par 7.622.480 élèves ; 102.189 écoles primaires pour 35.729.911 élèves ; 50.851 collèges et lycées pour 20.566.902 élèves. En outre, 2.460.993 élèves étudient dans des établissements d'enseignement supérieur, tandis que 3.925.393 sont des étudiants universitaires.

    Il existe au total 102.409 institutions de santé, caritatives et de soins gérées par l'Église dans le monde, dont : 5.420 hôpitaux et 14.205 dispensaires ; 525 léproseries ; 15.476 maisons pour personnes âgées, malades chroniques et handicapés ; 10.589 crèches ; 10.500 centres de consultation matrimoniale ; 3.141 centres d'éducation ou de rééducation sociale et 33.677 autres institutions.

    Les circonscriptions ecclésiastiques (Métropoles, Archidiocèses, Diocèses, Abbayes territoriales, Vicariats apostoliques, Préfectures Apostoliques, Missions sui iuris, Prélatures territoriales, Administrations apostoliques et ordinariats militaires) dépendant du Dicastère pour l'évangélisation sont au nombre de 1 123, selon la dernière variation enregistrée (+2). La plupart des circonscriptions ecclésiastiques confiées au Dicastère dont le siège est à Piazza di Spagna se trouvent en Afrique (525) et en Asie (481). L'Amérique (71) et l'Océanie (46) Viennent ensuite.

    Annexe : analyse de l'évolution sur 25 ans (1998-2022)

    En vue du prochain Jubilé, et pour aider à saisir dans un horizon temporel plus large la tendance des changements dans les données numériques relatives à la présence et à la mission de l'Église catholique dans le monde, l'Agence Fides, en plus du dossier habituel, publie cette année également une annexe résumant les données quantitatives recueillies sur une période de vingt-cinq ans, celles qui s'étendent de 1998 à 2022. Il s'agit de données concernant la population catholique, le nombre de prêtres, le nombre de religieux et religieuses et le nombre de baptêmes administrés dans le monde.

    Cette annexe rassemble et développe également les données et les tableaux du dernier « Annuaire statistique de l'Église » publié (mis à jour jusqu'au 31 décembre 2022). Contrairement au dossier classique, les données prises en compte dans l'annexe n'entrent pas dans les détails de chaque continent, mais se contentent d'esquisser par des chiffres le tableau général au niveau planétaire.
    Ce qui ressort immédiatement des données recueillies sur la période 1998-2022, c'est que le nombre de catholiques sur la planète n'a cessé d'augmenter au cours des vingt-cinq années considérées. Le chiffre des catholiques relu en pourcentage est significatif : en 1998, 17,4% de la population mondiale était catholique. Dans la dernière variation disponible, 17,7 % le sont. Ce dernier pourcentage est resté inchangé depuis 2015 après un mini-pic atteint en 2014 (17,8%).

    L'autre chiffre significatif concerne le nombre de prêtres. Au total, dans le monde, le nombre de prêtres est passé de 404.628 à 407.730 au cours des vingt-cinq années considérées. Le nombre de religieux non prêtres et le nombre de religieuses ont également diminué. Selon les chiffres, le nombre de religieux non prêtres au cours des vingt-cinq années considérées n'a jamais dépassé 60.000. La même courbe descendante se répète pour les religieuses, qui sont passées de 814.779 à 559.228 en vingt-cinq ans.

    Alors que la population catholique augmente, l'administration du sacrement du baptême a diminué dans le monde entier. Elle est passée de 17.932.891 baptêmes administrés en 1998 à 13.327.037 baptêmes administrés en 2022.

     
  • Le synode donne la priorité aux tendances de la mode plutôt qu'à l'évangélisation

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    De Larry Chapp sur le NCR :

    Le synode donne la priorité aux tendances de la mode plutôt qu'à l'évangélisation

    COMMENTAIRE : C’est une occasion perdue de souligner que l’évangélisation est le produit d’un mandat du Christ et l’essence même de la raison d’être de l’Église.

    Le document de travail du Synode sur la synodalité, qui se réunit à Rome jusqu'au 27 octobre, a répété que l'Église est fondamentalement missionnaire et évangélisatrice et que c'est donc l'un des objectifs premiers du Synode. Et pourtant, en réalité, l'année dernière et jusqu'à présent cette année, on n'a accordé que peu d'attention à ce sujet.

    C'est une honte et, à mon avis, une occasion perdue de souligner une fois de plus que l'évangélisation n'est pas une tâche parmi tant d'autres, mais le produit d'un mandat du Christ et l'essence même de la raison d'être de l'Église.

    Après la Résurrection, Jésus apparaît à ses disciples et leur confie la grande mission missionnaire :

    « Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28:19).

    Et depuis lors, l’Église s’est efforcée de suivre ce commandement et s’est même rendue dans le monde entier pour apporter à tous le message libérateur du Christ.

    Les disciples ne pouvaient pas ignorer que ce que Jésus leur ordonnait de faire dans sa mission d’évangélisation était directement lié au fait que le Royaume de Dieu était désormais arrivé d’une manière définitive qui avait tout changé de fond en comble. La révolution était sur le point de se produire, le monde et ses dirigeants avaient été vaincus et bouleversés.

    Ce que l’on ne saurait trop souligner, c’est que ce n’est qu’à la lumière de la réalité de la Résurrection que tout cela a un sens. Et le point central est qu’il s’agissait d’une réorientation fondamentale du monde naturel par l’irruption dans le temps et l’histoire d’un grand événement surnaturel qui avait désormais transformé le monde de l’intérieur en quelque chose d’orienté vers l’éternité et loin de l’annihilation qui attend toutes les choses « simplement » finies.

    L'odeur nauséabonde et fumante de l'aiguillon de Satan, la mort, a été vaincue et inversée. C'est pourquoi la mission des disciples est universelle, et c'est pourquoi l'Église doit évangéliser. Et si elle n'évangélise pas, elle n'a aucune raison d'être.

    L’Église doit être missionnaire et évangéliser, car elle seule possède le seul véritable point d’appui sur lequel repose toute la réalité : le Christ. Seul le Christ est le fondement de la véritable fraternité humaine. Seul le Christ est celui qui possède de l’intérieur le feu de cette révolution. Seul le Christ a vaincu le péché et la mort. Seul le Christ est assez vaste pour contenir en lui chaque être humain qui ait jamais vécu.

    C'est pourquoi la constitution dogmatique sur l'Eglise de Vatican II s'appelle Lumen Gentium (Lumière des Nations). L'Eglise est d'abord et avant tout le sacrement mystérieux de la présence de Dieu au monde entier, dans et par le Christ, et c'est pourquoi l'Eglise est missionnelle et évangélisatrice. Faire moins serait admettre, par la pratique de l'omission, que l'Eglise ne croit plus qu'elle est ce sacrement de la présence de Dieu dans le monde.

    Le Christ existe pour « attirer tous les hommes » à lui (Jn 12, 32), et donc ne pas évangéliser revient à dire : « Le Christ ne fait pas une telle chose ».

    Nous en arrivons ainsi au cœur de la crise actuelle de l’Église : une crise de croyance dans sa mission centrale et dans la signification universelle absolue et contraignante du Christ. Il n’y a aucun moyen d’édulcorer cette situation ou de lui donner une tournure positive. Ce qui envahit l’Église, c’est le relativisme religieux étouffant et étouffant qui voit l’Église comme une construction purement humaine et comme une société volontaire qui n’est que le simple agrégat de ceux qui ont des pensées affectueuses à propos de Jésus. C’est la prolifération d’un faux « pluralisme » qui considère le Christ comme une simple projection de l’imagination mythopoétique humaine.

    Cette marginalisation du Christ, en tant qu’irruption absolue de Dieu dans l’histoire, a pour conséquence qu’un tel Christ – un Christ de la seule mythopoïèse – ne peut plus servir de point de solidarité pour l’humanité. Le point pivot de l’histoire et l’élément clé qui « réalise » la fraternité humaine ne sont plus alors une élévation vers Dieu par le Christ.

    Au contraire, cette marginalisation mythopoétique est un solvant acide qui dissout la véritable intégrité de notre finitude en la réduisant à un simple conglomérat de forces et de « parties » subpersonnelles. Et cela crée alors une destruction cynique des « biens » supérieurs qui ont été classiquement associés à la nature humaine : la justice devient une vengeance voilée, l’amour n’est qu’une convoitise voilée, la raison est une volonté de puissance voilée et le bien moral n’est qu’une forme voilée de manipulation au service d’un intérêt personnel éclairé.

    Ce solvant, parfois appelé « mondialisme », a pour thème principal la chanson Imagine de John Lennon , dont le message peut se résumer en cette affirmation selon laquelle si nous parvenons à dissoudre tous les liens qui nous unissent, la libération qui en résultera apportera la paix au monde. Mais c’est la paix d’une histoire déchristifiée qui ne verra en réalité que le retour des puissants dieux du sang et de la terre. Et ces puissants dieux, comme les archontes d’autrefois, raviveront les liens entre une mort à nouveau considérée comme définitive et irréversible et le royaume entier de l’érotisme.

    Quand la mort revient comme le dernier mot de l'histoire, il ne faudra pas longtemps avant que l'apothéose du sexuel ne s'ensuive. Ce sera un monde - si ce n'est déjà le cas - de pornographie et de kamikazes suisses .

    Pour revenir à mon point de départ, répondre aux « signes des temps » exige donc que l’Église réaffirme résolument son message fondamental selon lequel seul le Christ peut constituer le fondement d’une véritable solidarité. Mais dans le synode actuel, on accorde peu d’importance à l’évangélisation comme raison d’être de l’Église . Et même si de nombreux participants au synode se préoccupent de cette question, ce que nous avons vu dans les conférences de presse ne montre guère de signes d’une insistance sur ce sujet.

    Mais nous voyons ici l’impulsion typiquement moderne qui consiste à se concentrer sur l’érotisme et l’égalitarisme. Et il existe un lien étrange entre ces deux fixations, car avec la démocratisation de tout vient la destruction des principes prudentiels classiques du discernement des esprits. Ces principes sont fondés sur une conception hiérarchique du « Bien » comme seul point final légitime de nos divers « désirs » et constituent donc le seul véritable baromètre pour les trancher de manière chrétienne. Mais maintenant, notre « écoute » synodale doit être orientée vers une forme de réception ecclésiale qui ne fait pas de telles appréciations et qui traite tous les désirs exprimés comme la voix même du Saint-Esprit.

    Il est difficile de voir comment tout cela se rapporte au grand commandement missionnaire du Christ à ses disciples. Il s’agit plutôt d’une déviation de ce commandement au nom d’une fausse « écoute du monde » qui cherche un terrain d’entente pour un « dialogue » qui « met entre parenthèses » le Christ comme un obstacle à une fraternité mondiale, dont les fondements sont recherchés dans diverses abstractions tirées du lexique des notions laïques modernes sur la communauté mondiale.

  • La proposition du Synode de « décentraliser » l’autorité doctrinale rencontre une forte opposition

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    De Jonathan Liedl sur le NCR :

    La proposition du Synode de « décentraliser » l’autorité doctrinale rencontre une forte opposition

    La décentralisation de l’autorité doctrinale, ou la décision de certaines questions doctrinales au niveau local plutôt qu’universel, a été considérée comme une étape cruciale pour ceux qui souhaitent apporter des changements radicaux à l’enseignement catholique.

    Une proposition visant à décentraliser l'autorité doctrinale dans l'Église catholique a rencontré une forte opposition mercredi lors du Synode sur la synodalité, ont déclaré trois participants distincts au Register.

    Ce refus a eu lieu alors que les délégués examinaient une proposition figurant dans l' instrumentum laboris du synode , ou document de travail, visant à reconnaître les conférences épiscopales « comme des sujets ecclésiaux dotés d'une autorité doctrinale, assumant une diversité socioculturelle dans le cadre d'une Église multiforme ».

    Selon des sources du synode, plusieurs délégués de différents groupes linguistiques et origines géographiques ont exprimé leur inquiétude quant au fait que cette décision pourrait briser l’unité de l’Église et relativiser l’enseignement catholique.

    Un membre du synode a qualifié le degré de résistance d’« énorme ».

    « Une majorité s'y oppose clairement. De manière écrasante », a déclaré le délégué, s'exprimant sous couvert d'anonymat, compte tenu des règles strictes de confidentialité du synode.

    Un autre délégué a déclaré au Register que l'inquiétude exprimée par l'assemblée concernant la proposition était la plus forte jamais exprimée au cours de la session synodale de cette année, qui a débuté le 2 octobre et se termine le 27 octobre.

    Depuis la publication de l' instrumentum laboris en juillet , les observateurs théologiques et les délégués du synode ont déclaré au Register qu'ils considéraient la proposition de donner aux conférences épiscopales une autorité doctrinale comme l'un des sujets les plus critiques de tout l'ordre du jour. 

    La décentralisation de l’autorité doctrinale, ou la décision de certaines questions doctrinales au niveau local plutôt qu’universel, a été considérée comme une étape cruciale pour ceux qui souhaitent apporter des changements radicaux à l’enseignement catholique. 

    Par exemple, la nécessité d’une autorité décentralisée est régulièrement mise en avant par les partisans de la Voie synodale allemande , qui a fait pression pour que soient modifiés les enseignements de l’Église sur la sexualité et les ordres sacrés réservés aux hommes.

    Les critiques sur la proposition de l'Instrumentum laboris ont été formulées pour la première fois le 16 octobre, lorsque les cinq groupes linguistiques du synode ont présenté un résumé de leurs discussions en petits groupes. Des sources ont indiqué que les inquiétudes concernant la décentralisation de l'autorité doctrinale étaient plus prononcées parmi les groupes francophones et anglophones, par rapport aux groupes hispanophones et italiens.

    Les critiques ont continué à affluer lors des « interventions libres », ou discours, prononcés par des membres individuels du synode devant l’assemblée entière ce matin.

    Des sources ont indiqué que les délégués ont parlé de la nécessité d'éviter de tomber dans le relativisme en présentant la foi à différentes cultures ; d'éviter tout ce qui pourrait nuire à l'unité de la foi ; du fait que la papauté et l'épiscopat sont constitués par Dieu, alors que les conférences épiscopales ne le sont pas ; et que l'unité et la catholicité de l'Église sont menacées si le mariage homosexuel est acceptable dans un endroit et pas dans un autre.

    Les médias catholiques allemands ont également fait état de cette réaction négative , citant un délégué du synode qui a déclaré dans une intervention : « Une foi fragmentée signifie aussi une Église fragmentée ! »

    Comme l’a indiqué un autre délégué au Register, « la majorité des interventions n’allaient pas dans le sens espéré », faisant référence à un désir perçu parmi les organisateurs de voir la proposition être largement acceptée.

    Le théologien intervient

    La résistance a été si importante qu'elle semble avoir incité les organisateurs du synode à prendre la décision sans précédent de demander à un expert théologique du synode, le père Gilles Routhier, de faire une présentation impromptue après la pause du matin devant toute l'assemblée pour tenter de clarifier la proposition et d'apaiser les inquiétudes.

    Un délégué a qualifié cela de « très inhabituel » et a déclaré que « cela l’a surpris » car les évêques et les autres délégués du synode avaient déjà exprimé leur point de vue sur la question.

    Les délégués qui ont pris la parole au Register ont déclaré que la présentation du théologien canadien-français semblait satisfaire certains membres de l'assemblée, mais qu'ils avaient encore des inquiétudes.

    Selon une source synodale, l’argument du père Routhier selon lequel les conciles locaux ont toujours eu une autorité doctrinale dans la tradition de l’Église a suscité des inquiétudes quant à la nécessité de la proposition d’étendre cette autorité aux conférences épiscopales. Un autre membre du synode s’est inquiété du fait que le père Routhier semblait sous-entendre que l’autorité doctrinale d’une conférence épiscopale serait « fondée sur la hiérarchie des vérités », ce qui impliquerait peut-être que si certains dogmes centraux seraient maintenus par l’autorité doctrinale universelle de l’Église à Rome, les conférences locales seraient en mesure d’enseigner avec autorité dans d’autres domaines.

    Ce délégué a déclaré qu’il s’attendait à ce que les organisateurs tiennent compte de la résistance à la proposition lors de la rédaction du document final du synode. Dans le cas contraire, « je me sentirais alors, honnêtement, manipulé par ces théologiens ».

    Ce document final serait ensuite présenté au pape François, qui pourrait s’y référer pour publier son propre document d’enseignement, ou pourrait même accepter le texte tel quel, lui conférant ainsi une autorité magistérielle.

    Les débats du jour sur la décentralisation de l'autorité doctrinale ont été évoqués lors du point de presse quotidien du synode , les porte-parole notant que des appels à éviter la fragmentation dans l'Église ont été lancés lors de l'assemblée. 

    Le thème a également été évoqué lors d'un forum théologique nocturne sur la relation entre les Églises locales et l'Église universelle, le cardinal Robert Prevost, préfet du Dicastère pour les évêques, parlant de la nécessité de distinguer entre le type de décentralisation qui pourrait être autorisé pour l'inculturation nécessaire et ce qui est essentiel pour l'unité de l'Église.

    Inquiétudes croissantes concernant la décentralisation

    Le sujet de l’unité de l’enseignement de l’Église semblait également être dans l’esprit des délégués en dehors de la salle du synode – et dans l’Église au sens large – dans les jours précédant la discussion du 16 octobre.

    L’évêque Stefan Oster de Passau, en Allemagne, critique de la Voie synodale allemande, a déclaré au Register le 14 octobre que certains dans son pays d’origine cherchent à « régionaliser » la doctrine, notamment en ce qui concerne les questions de genre et la moralité sexuelle.

    L'évêque bavarois a déclaré que ces approches ne tiennent pas compte de la « sacramentalité de la personne », qui appelle chacun à « communiquer l'amour de Dieu au monde », y compris à travers le signe de son corps créé.

    « Si cela est vrai, alors il ne peut pas être vrai qu’en Afrique on traite différemment, par exemple, ces questions de morale sexuelle. Ce n’est pas vrai », a déclaré Mgr Oster, notant qu’il pourrait y avoir des différences dans l’approche pastorale.

    Le lendemain, l’archevêque de Sydney, Anthony Fisher, a déclaré à EWTN News que l’Église « ne peut pas enseigner un catholicisme différent dans différents pays ».

    « Pourrions-nous, par exemple, imaginer une Église où l’ordination des femmes est autorisée dans certains pays mais pas dans d’autres, où le mariage entre personnes de même sexe est autorisé dans certains pays mais pas dans d’autres, ou où il existe une christologie arienne dans certains pays et une christologie nicéenne dans d’autres ? » a demandé l’archevêque australien, de manière rhétorique. « Vous pourriez deviner : ‘Je pense que non’. »

    Le cardinal néerlandais Willem Jacobus Eijk, dans une interview publiée mercredi dans la version allemande de la revue théologique Communio, a averti que la recherche de solutions régionales aux questions controversées pourrait nuire profondément à l'Église.

    « Si l’unité dans la proclamation est perdue », a déclaré l’archevêque d’Utrecht , « l’Église perd sa crédibilité. »