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Actualité - Page 722

  • Michel Gabriel Raphaël et les Autres; Récits des créatures célestes

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    Le nouveau livre d’Arnaud Dumouch 
     
    Michel Gabriel Raphaël
    et les Autres
            Récits des créatures célestes 
     
    d'Arnaud DUMOUCH 

    est

    en prévente

    du 6 juin au 18 juin

    Les Frais de port sont offerts

    Qui sont ces anges dont les quatre noms ont été révélé à la foi juive et catholique : Michel, Gabriel, Raphaël et Uriel ?

    A la lumière des écrits de saint Denys, de saint Thomas d'Aquin, et des apports des docteurs contemporains, Arnaud Dumouch raconte ici de manière simple leur nature et leur histoire.

    Après lecture de ce livre, vous ne les prendrez plus pour des chérubins joufflus. Ce sont des ingénieurs et ils ont présidé, mandatés par Dieu, à la structuration de la matière, à l'évolution de la vie. Ils sont aussi des acteurs de notre chemin de purification sur terre.

    Arnaud Dumouch, agrégé en théologie, est le recteur De l'Institut Docteur Angélique, un institut de philosophie et de théologie catholique sur Internet avec plus de 39 000 abonnés.

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    Marc DUTEIL

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  • Liturgie : quel enrichissement mutuel ?

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    Aujourd’hui, 16 juin, commençait à Liège la semaine dédiée à l’Eucharistie , préparant la célébration de la Fête-Dieu: les fidèles des deux messes dominicales bien suivies à l’église du Saint-Sacrement y participaient : l’une à 10h00 célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain, l’autre à 11h15 selon la forme ordinaire du même rite. Toutes deux  sont chantées en grégorien, avec le même soin porté au respect des normes  prescrites par leurs missels respectifs et pratiquant, l ’une et l’autre, la réception de l’eucharistie par les fidèles agenouillés au même banc de communion pour un public paisible, sans aucun esprit « identitaire » : au point qu’il soit possible de réunir leurs représentants au sein d’un même conseil pastoral autour des trois prêtres desservant cette église, qui sont tous bi-ritualistes.  Enrichissement mutuel ? Un témoignage à mettre au dossier de la réflexion publiée par Christophe Geffroy dans le mensuel « La Nef » du mois de juin 2019 : Benoît-XVI-Sixtine-2008©Alamy-620x330.jpg

    « La réforme liturgique de 1969 a créé une situation inédite où l’ancien « rite » s’est d’abord maintenu par la résistance d’une minorité de chrétiens pour être finalement reconnu par Rome comme n’ayant jamais été aboli, Benoît XVI expliquant qu’il n’y avait qu’un unique rite romain décliné en deux formes et invitant à un enrichissement mutuel entre elles. Où en est-on aujourd’hui ?

    Le nouvel Ordo de la Messe, fruit de la réforme liturgique voulue par le concile Vatican II (1962-1965), a été promulgué le 3 avril 1969 par le pape Paul VI. Dans toute l’histoire de l’Église, c’est assurément une première, jamais le rite de la messe n’avait connu des changements aussi importants et aussi rapides. En réalité, la physionomie de la messe a commencé à évoluer dès 1964, début du chantier de la réforme (suppression progressive du latin, retournement des autels…), pour aboutir cinq ans plus tard à ce que l’on a appelé la « messe de Paul VI » (1).

    Si, dans la pratique, la réforme liturgique a été d’une grande brutalité, le mouvement qui l’a portée remontait loin dans le passé. En effet, le Mouvement liturgique qui s’est développé d’abord sous l’égide de Dom Guéranger (1805-1875) au XIXe siècle, puis derrière Dom Lambert Beauduin (1873-1960) au XXe siècle, a fourni une somme immense de connaissances et de réflexions sur la liturgie latine dans laquelle l’Église a largement puisé pour mener à terme la réforme des années 1960. L’un des aspects centraux était de donner vigueur à la « participation » des fidèles au culte liturgique. Surtout, au début du concile Vatican II, la totalité des évêques présents était favorable au principe d’une réforme de la messe, y compris dans la frange la plus traditionnelle. Et le texte sur la liturgie qui donnait les grandes lignes de cette réforme, Sacrosanctum concilium (1963), a été le texte voté à la plus forte majorité (seulement 4 votes contre et 2147 votes pour). Et Mgr Lefebvre lui-même n’était pas le moins favorable au changement, puisque lorsque le missel dit de 1965 a été promulgué, il l’a salué comme un progrès (2). Cela montre bien qu’il y avait à l’époque un consensus liturgique pour juger une réforme nécessaire.

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  • Missa Gloria tibi Trinitas (John Taverner, 1490-1545)

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    JPSC

  • Franco Zeffirelli est mort

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    "J'ai peur de mourir. Je suis un croyant et je prie beaucoup " (Zeffirelli dans une de ses dernières interviews)

    "Dans ses films, il a montré la beauté du christianisme, comme l'Église l'a toujours fait dans l'art et la liturgie..." (NBQ)

    De Jean-Baptiste Garat sur le site du Figaro :

    Le metteur en scène et réalisateur Franco Zeffirelli est mort à 96 ans

    Le metteur en scène et réalisateur Franco Zeffirelli est mort à 96 ans

    DISPARITION - L’homme de théâtre et de cinéma est décédé à Rome. Il avait épaulé Lucchino Visconti pour le tournage du Guépard, avant de devenir célèbre pour ses productions d’opéras et pour ses films inspirés de la littérature anglaise.

    Le monde de la culture italienne vient de perdre son plus grand dandy. Le réalisateur et metteur en scène Franco Zeffirelli est mort à l’âge de 96 ans samedi dans sa résidence de Rome. Le cinéaste «s’est éteint sereinement après une longue maladie, qui s’était aggravée ces derniers mois», annoncent les médias italiens citant des sources familiales de Zeffirelli.

    » LIRE AUSSI - Le cinéaste Franco Zeffirelli, descendant de Léonard de Vinci

    «Je n’aurais jamais voulu que ce jour arrive. Franco Zeffirelli est parti ce matin. Un des plus grands hommes de la culture mondiale. Nous nous joignons à la douleur de ses proches. Adieu, cher Maître, Florence ne t’oubliera jamais», a écrit sur Twitter Dario Nardella, le maire de Florence, ville natale du maître.

    Elizabeth Taylor, Richard Burton, Glenn Close, Fanny Ardant

    Il y a environ une semaine, lui qui souffrait depuis longtemps d'une pneumonie avait reçu les derniers sacrements, rapportent les médias italiens citant la famille. Franco Zeffirelli, après les funérailles dont la date et le lieu restent à définir, reposera dans le cimetière des Portes Saintes de Florence. Une chapelle ardente sera installée lundi au Capitole, colline de Rome où se trouve la mairie.

    Réalisateur, scénariste, producteur, Franco Zeffirelli a signé une vingtaine de longs-métrages. Il était le chantre d’un cinéma d’esthète étudié auprès de son maître Luchino Visconti et inspiré des chefs-d’œuvre de la littérature anglaise. Son film le plus célèbre, Roméo et Juliette (1968), est d’ailleurs une adaptation de Shakespeare, auquel il a aussi emprunté Hamlet (1992, avec Mel Gibson et Glenn Close) et La Mégère apprivoisée (1967, avec Elizabeth Taylor et Richard Burton). Anobli par la reine d'Angleterre (le seul en Italie dans de cas), il avait été nommé à deux reprises aux Oscars: comme metteur en scène pour Roméo et Juliette et comme décorateur pour La Traviata. Dans un autre registre, il signa, à la fin des années 1970, une adaptation de la vie du Christ pour la télévision italienne. Après plusieurs années d'absence, il revient sur les plateaux avec Jane Eyre, adapté du roman de Jane Austen (1996, avec Charlotte Gainsbourg), puis Un thé avec Mussolini (2001).

    Le metteur en scène de Callas, Sutherland et Domingo

    Zeffirelli était également très connu des amateurs d’opéras pour ses mises en scène opulentes, dignes des superproductions d’Hollywood. Beaucoup de ses créations lyriques sont toujours à l’affiche aujourd’hui. Le Metropolitan Opera a une nouvelle fois programmé la saison prochaine son Turandot. Mais aussi sa Bohème, qui a été montée sur quasiment toutes les scènes du monde. En avril dernier, l’Opéra de Vienne avait ainsi donné la 437e représentation de cette mise en scène du célèbre opéra de Puccini que Zeffirelli avait créée en 1963.

    Son style peut paraître aujourd’hui conventionnel et sa direction très littérale ; ce qui explique son succès toujours aussi grand auprès du public américain, par exemple, plus conservateur que les amateurs européens. Mais il faut se souvenir combien Zeffirelli a bousculé les habitudes des spectateurs et des scènes lyriques, il y a maintenant plus de 60 ans. Très attaché aux détails, au point de signer souvent les décors et les costumes en plus de la direction, il était très exigeant avec les chanteurs. Il se battait avec eux pour qu’ils oublient la gestuelle et les mimiques classiques, travaillait chaque geste, chaque regard pour qu’ils incarnent leurs rôles au-delà du chant.

    Sa rencontre avec Maria Callas, qui s’est transformée en amitié, fera des étincelles. Il accompagna la diva dans une Traviata phénoménale qui paracheva le statut de superstar de la soprano. À Paris, il monta pour elle sa dernière Norma de Bellini. Et il signa la mise en scène de Tosca de Puccini, travail resté célèbre car il s’agit de l’une des seules traces vidéos qui reste de l’art de la diva sur scène. Des années plus tard, le réalisateur rendait hommage à la diva en tournant Callas Forever, avec Fanny Ardant dans le rôle-titre.

    Son parcours le mena également à travailler avec Joan Sutherland pour lui offrir l’un de ses plus beaux rôles: Lucia di Lammermoor. Et, naturellement, quand vint la mode des films d’opéra au début des années 1980, les producteurs se tournèrent vers Zeffirelli pour qu’il réalise quelques superproductions avec le ténor star de l’époque: Placido Domingo.

    Sa dernière œuvre du metteur en scène, un rêve nourri depuis plus de dix ans, aura été la mise en scène d'une nouvelle Traviata qui ouvrira la saison du festival d'opéra dans les Arènes du Vérone le 21 juin. A 96 ans, il projetait encore un Rigoletto dont les débuts étaient prévus pour le 17 septembre 2020 au sultanat d'Oman, avec l'Opéra Royal de Mascate. Au cinéma, il ambitionnait encore de tourner un film sur L’Enfer de Dante ou une saga sur la dynastie des Médicis, deux projets confrontés à des coûts de production incommensurables.

    Profondément attaché à Florence, sa ville natale, Franco Zeffirelli avait réalisé en 1966 le film-documentaire Per Firenze dans lequel il décrivait avec émotion l'inondation historique qui avait frappé la cité la même année et qui avait détérioré nombre de ses richesses artistiques. Ce film pour lequel l'acteur Richard Burton avait prêté sa voix avait permis de recueillir vingt millions de dollars pour les travaux de restauration et de reconstruction.

    Franco Zeffirelli avait aussi installé dans le centre historique de Florence sa fondation dont il voulait qu'elle rende son oeuvre accessible au plus grand nombre. Dans cette espace baroque de 4.000 mètres carrés, que lui avait offert la ville pour ses 92 ans, le maestro avait entreposé ses innombrables collections: des milliers de croquis, épreuves préparatoires pour ses somptueux décors d'opéra, affichettes de la vingtaine de films qu'il a tournés au cours de sa longue carrière. Une précieuse bibliothèque y contenait plus de 10.000 volumes consacrés à l'art, l'histoire, la littérature et le spectacle.

    La rédaction vous conseille

  • Notre-Dame de Paris : l'Eglise monte la garde

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    De Hugues Lefèvre sur le site de Famille Chrétienne :

    Reconstruction de Notre-Dame : comment l’Église monte la garde

    MAGAZINE – Le diocèse de Paris ne veut pas être évincé des réflexions sur la future rénovation de la cathédrale. Deux mois après le drame, il fait le nécessaire pour y parvenir.

    Une loi contestée

    Dès le 24 avril, un texte pour la restauration de la cathédrale était présenté à l’Assemblée nationale.
    • Au Sénat, le texte a été retoqué, les élus fustigeant le principe d’une loi d’exception rédigée dans la précipitation.
    • Le 4 juin,la commission mixte paritaire n’est pas parvenue à élaborer un texte commun aux deux chambres. La loi ne devrait pas être adoptée avant fin juillet.

    « J’ai été bouleversé par ce que vous venez de nous dire. » Scène inattendue sous les ors du Sénat où Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine et archéologue, n’y est pas allé par quatre chemins pour saluer l’intervention du dominicain et historien Yves Combeau. Le prêtre venait alors de prendre la parole lors d’une table ronde sur les apports des sciences et des technologies à la restauration de Notre-Dame de Paris. Son propos d’historien et d’homme d’Église a fait mouche. L’élu communiste, précisant qu’il est athée, a confessé être d’accord avec le dominicain : la reconstruction de Notre-Dame ne sera réussie que si une réelle attention est accordée aux dimensions cultuelle et spirituelle de l’édifice.

    De belles paroles ? La présence à cette audition du Père Combeau, ancien élève de l’École nationale des chartes, n’est pas qu’une simple question d’affichage. Elle est le fruit d’une volonté, notamment de Cédric Villani, le député La République en marche, à l’initiative de la table ronde. « Il a insisté pour qu’un ecclésiastique soit présent », confirme Olivier de Châlus, ingénieur en bâtiment et historien, qui a aidé à l’organisation de cette rencontre. Lui connaît parfaitement Notre-Dame de Paris : il réalise actuellement sa thèse sur l’organisation de son chantier médiéval et était responsable des guides de la cathédrale au moment du drame. « Cédric Villani ne croit pas en Dieu, mais il a conscience de l’importance de ne pas exclure l’Église de l’immense réflexion qui s’ouvre. »

    « L’Église a bien joué »

    Alors que certains s’inquiètent que l’Église puisse être écartée du chantier du siècle par pur laïcisme, elle est pour l’instant considérée et écoutée. Elle parvient à se faire entendre en étant aux bons endroits, aux bons moments, avec les bonnes personnes, comme au Sénat. « L’Église a bien joué », confirme une source du ministère de la Culture qui explique qu’en n’entrant pas directement dans le débat sur la loi sur la rénovation de la cathédrale et sur la création d’un établissement public associé, elle a fait preuve d’intelligence. « Mgr Aupetit est un pragmatique. Sur la question du futur établissement public, il ne s’est pas posé la question de savoir si c’était l’instance la plus pertinente ou pas. Ce qui lui importait, c’était que l’Église y soit associée en tant qu’affectataire des lieux. C’est ce qu’il a obtenu », raconte ce bon connaisseur du dossier. « En revanche, poursuit-il, s’il est une institution qui a été mise sur la touche, c’est bien le ministère de la Culture avec le vote de cette loi stupide et la création de cet établissement dont personne n’avait besoin ! »

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  • Le WWF soutiendrait des programmes de stérilisation forcée

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    LE WWF ACCUSÉ DE SOUTENIR DES « PROGRAMMES DE STÉRILISATIONS FORCÉES » DE VILLAGEOIS

    de genethique.org

    Une enquête de l'émission Zembla, diffusée le 17 mai dernier à la télévision néerlandaise, a révélé que le WWF[1] serait « impliqué dans des programmes de stérilisation autour de parcs nationaux en Afrique et en Inde ». L’association aurait contribué à installer des « camps sanitaires dans plusieurs endroits du monde incluant une fonction de "planning familial" ». Le WWF Pays-Bas a lui-même confirmé que « trois programmes de "planning familial" sont en cours au Cameroun, au Congo et en Ouganda ».

    Parmi les témoignages, un médecin employé par le WWF entre 2005 et 2011 raconte qu’« en plus de son travail » habituel, parfois, il s’occupait « aussi de planification familiale » : « Pour la planification familiale, j’ai fait de la stérilisation sans scalpel chez les hommes. Un petit trou est fait dans la peau du scrotum […] La procédure ne prend que cinq à dix minutes ». Il précise avoir été payé 600 roupies, soit environ 8 euros par opération. Il ajoute qu’ « il est difficile de leur faire comprendre que ce n’est pas mauvais pour eux. (…) Après l’opération, ils sont convaincus ».

    WWF International a confirmé s’être engagé à travers le monde dans des projets de population santé environnement (PSE) dont des « services de santé reproductive incluant la planification familiale ». L’organisation a cependant déclaré que si « certains projets PSE comportent une composante de planification familiale », « la fourniture de services de santé relève de la compétence des experts du secteur » balayant ainsi toute responsabilité.

    De telles accusations ne sont pas les premières. En 2017, Survival International[2] avait accusé « des gardes forestiers financés par WWF de violation des droits humains envers les Pygmées au Cameroun, en RDC et en Centrafrique ».

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    [1]Ou  Fonds mondial pour la nature organisation non gouvernementale internationale créée en 1961, vouée à la protection de l'environnement et fortement impliquée en faveur du développement durable.

    [2] ONG de défense des droits des peuples autochtones.

    Sources : Libération, Jacques Pezet (21/05/2019) - L'ONG WWF mène-t-elle des programmes de stérilisation forcée aux abords de parcs nationaux en Inde ? ; Atlantico (19/05/2019) - L'association WWF accusée de soutenir des programmes de stérilisation forcée aux abords de parcs nationaux en Afrique et en Inde 

  • "Euthanasie, l'envers du décor ". Quand les soignants réfléchissent et livrent leurs expériences

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    "Euthanasie, l'envers du décor ". Quand les soignants réfléchissent et livrent leurs expériences

     Publié le : 12/06/2019

    Donner la parole aux professionnels de santé directement touchés par les questions relatives à l'euthanasie, à la fin de vie, et aux soins palliatifs : voici ce que propose l'ouvrage Euthanasie : l'envers du décor, coordonné par le Professeur Timothy Devos, hématologue à la KULeuven. La richesse et la force du livre résident dans le partage de leur vécu, et ils emmènent le lecteur dans la réalité de la fin de vie.

    « Les auteurs veulent prévenir les abus et percer les illusions et les idées simplistes », relève le philosophe et professeur émérite à la KULeuven, Herman De Dijn, dans la préface.

    Le Dr Catherine Dopchie, oncologue, responsable d'une unité de soins palliatifs à Tournai, a témoigné de son expérience dans le livre. Lors d'un entretien réalisé par Le Quotidien du Médecin, elle énonce : « L'euthanasie transforme une alliance en contrat de droits respectifs (…) L'euthanasie réduit la médecine à résoudre des problèmes, au lieu de s'intéresser à la personne qui souffre. L'euthanasie reste une tentation à laquelle il est juste et bon de résister. »

    Benoit Beuselink, docteur en médecine et chef de clinique au service d'oncologie médicale des Hôpitaux Universitaires de KULeuven, a lui aussi participé à la rédaction de l'ouvrage. Lors d'une interview réalisée le 29 mai 2019 sur La Première, il explique : « Nous croyons que le véritable soin est de s'occuper de la personne dans sa totalité, avec la santé physique, mais aussi psychique, sociale, spirituelle, que la fin de vie est plus qu'une souffrance physique (…) Nous sommes surtout en faveur des soins palliatifs ». Le médecin précise que cet ouvrage ne vise pas à formuler un dogme, mais plutôt une « opposition philosophique » « Nous pensons qu'il y a une transgression qu'il vaudrait mieux ne pas faire parce qu'elle devient incontrôlable ».

    De façon très humaine, la réflexion proposée apporte un éclairage unique et invite le lecteur à découvrir la réalité qui se cache derrière la normalisation de l'euthanasie.

    Le livre est accessible sur Amazon, à la Fnac, mais également sur le site internet de plusieurs librairies. 

    «Euthanasie : l'envers du décor. Témoignages de soignants», Parution 30/05/2019, Editions MOLS Collection(s) : Autres regards

    ...et sur RCF :

    Euthanasie, l'envers du décor

    Présentée par La rédaction de Cathobel

    En débat

    Le Professeur Timothy Devos a coordonné un ouvrage collectif intitulé "Euthanasie, l'envers du décor". Il explique la position du personnel médical face à cet acte.

  • "Coming out" : quand un musulman converti au catholicisme témoigne sur scène

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    Du site de France Catholique :

    Musulman converti au catholicisme, Mehdi Djaadi témoigne sur scène

    Ce samedi 15 juin à Paris, pour une date unique, Mehdi Djaadi accomplira sur scène son « coming-out » catholique. Une démarche courageuse, pleine de souffle et d’humour, à ne manquer sous aucun prétexte.

    « Coming-out ». D’emblée, le titre du spectacle de Mehdi Djaadi interpelle. Car la déclaration publique à laquelle il se livre n’est pas celle qu’exige notre époque des personnes homosexuelles. A bien des égards, elle est bien plus intempestive et, disons-le, risquée. Né musulman, ce comédien qui a rencontré le Christ en passant par la case du protestantisme, est désormais un catholique passionné. Et il a à cœur de le proclamer.

    Repéré au cinéma ou à la télévision dans plusieurs succès récents, comme La Prière de Cédric Kahn ou encore la série Hippocrate sur Canal+, sélectionné parmi les révélations des César 2016, Mehdi Djaadi a voulu livrer au public le récit de son « odyssée spirituelle » qui l’a conduit jusqu’à l’Église et à Dieu. Son propos est dénué de toute ambiguïté, « Coming-out » est un one-man-show, « corrosif, subversif (ou plus exactement contre-subversif), rempli d’humour, et plus encore porteur d’espérance ». Espérance pour les musulmans de France en particulier dont seule la conversion, estime-t-il, sera porteuse d’un « avenir radieux ».

    De l’école coranique à l’Église

    Élevé à Saint-Étienne (Loire) dans une famille d’origine algérienne, Mehdi Djaadi allait à l’école privée catholique en semaine et à l’école coranique le week-end. Habité par les préoccupations religieuses, il s’éloigne pourtant de l’islam et bascule dans la délinquance. Il découvre le christianisme grâce à un pasteur évangélique qui lui remet une Bible, avant d’évoluer progressivement vers le catholicisme et de demander le baptême. Au-delà de sa rencontre avec le Christ qui surpasse tout, Mehdi Djaadi aime aussi à dire qu’en « ouvrant la porte du catholicisme, (il a) ouvert la porte de la France ». Y compris du point de vue gastronomique : « J’ai pris 15 kilos en devenant catholique » déclara-t-il un jour devant un public hilare.

    Attention, il n’y a qu’une seule date – ce samedi 15 juin - pour assister à ce spectacle. L’entrée est libre, mais la générosité est de mise puisque tous les dons sont destinés à la paroisse du Cœur Eucharistique (Paris 20e) et au conseil Saint Louis Martin des Chevaliers de Colomb qui lui est rattaché. L’année dernière, une quinzaine de jeunes avaient ainsi pu partir à la découverte du Puy-du-Fou.

    « Coming Out », samedi 15 juin, 20H00, salle Montbeillard – 22, rue du lieutenant Chauré ou 13, rue Alphonse Penaud – 75020 Paris. Métro : Porte de Bagnolet.

  • Chine : 45 prêtres du diocèse de Zhangjiakou contraints de suivre des « cours de conversion idéologique »

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    De  sur Bitter Winter :

    45 prêtres catholiques du diocèse de Zhangjiakou sont détenus et endoctrinés

    Quarante-cinq prêtres du diocèse de Zhangjiakou ont été contraints de suivre des « cours de conversion idéologique » conçus pour les obliger à rejoindre l’Église patriotique.

    Le 21 mai, la municipalité de Zhangjiakou, dans la province du Hebei, dans le nord du pays, a convoqué 45 prêtres catholiques à une réunion d’endoctrinement dont l’objectif était de les forcer à rejoindre l’Association patriotique des catholiques chinois(APCC) contrôlée par le gouvernement.

    Selon un prêtre qui a souhaité garder l’anonymat, on les a rassemblés dans un hôtel, le personnel assigné par le gouvernement montait la garde à l’extérieur et personne n’était autorisé à entrer ou sortir à son gré. Un grand nombre d’employés étaient présents pour mener des activités d’endoctrinement de groupe et des entretiens individuels avec chacun des prêtres.

    Suite à l’accord entre le Vatican et la Chine de 2018, le Saint-Siège et le PCC reconnaissent de fait l’autorité de l’un et de l’autre. Alors que pour le premier l’émergence d’une « nouvelle » Église fidèle tant au pape qu’au gouvernement semble acquise, pour le second, l’accord signifie que tous les catholiques doivent rejoindre l’Église patriotique des catholiques chinois. Pour ce faire, les autorités continuent de harceler le clergé qui refuse de la rejoindre.

    « Ils ont utilisé l’accord entre le Vatican et la Chine pour faire pression sur nous en nous laissant entendre que même le pape avait accepté l’unification des Églises officielles et clandestines. Ils nous ont dit que si nous n’adhérions pas à l’APCC, cela signifierait que nous désobéissons au pape. Mais ce n’est pas du tout le cas ! », explique le prêtre à Bitter Winter. Il ajoute : « Le pape a appelé à l’unification des deux Églises, en vue d’une meilleure évangélisation, mais le gouvernement se sert de l’accord comme d’un prétexte pour obliger les évêques et les prêtres non-membres de l’APCC à jurer allégeance aux chefs du Parti communiste et à adhérer au principe d’une Église indépendante, autogérée et auto-administrée. Pour les évêques et les prêtres qui ont une conscience, c’est absolument inacceptable. »

    Comme le rapporte UCANews, un document du Vatican envoyé récemment au diocèse de Fuzhou indique que des négociations sont toujours en cours pour savoir si tous les prêtres devraient être obligés d’adhérer à l’APCC. Le Saint-Siège s’oppose à l’idée que des fonctionnaires locaux fassent pression sur les églises et les paroisses qui relèvent de leur juridiction pour qu’elles rejoignent l’organisation contrôlée par le gouvernement. De telles mesures pourraient faire dérailler les négociations en cours, a averti le Vatican.

    « Le gouvernement nous a également donné l’ordre de hisser le drapeau national, de chanter l’hymne national et les chants patriotiques dans l’Église. Ces instructions seront appliquées dans toutes les églises du pays », a ajouté le prêtre, impuissant. Il a également mentionné que certains prêtres qui avaient refusé de faire des compromis avec le gouvernement ont été contraints de rentrer chez eux et de trouver un autre emploi. Les autorités ont continué de les harceler et leur ont donné l’ordre d’écrire une « déclaration de garantie » affirmant qu’ils ne sont pas prêtres.

    « En fait, c’est de cette manière que le gouvernement nous pousse à trahir Dieu », poursuit le prêtre. « Le 13 octobre, le père Su Guipeng de la paroisse de Shadifang a été assigné à résidence pour avoir refusé d’adhérer à l’APCC et a dû y rester pendant plus de deux mois. Par la suite, il a été chassé et forcé de rentrer chez lui. Cette fois, le gouvernement l’a aussi convoqué pour qu’il participe à la classe d’endoctrinement. »

    Même lorsque les prêtres acceptent de rejoindre l’APCC après avoir subi des pressions continues, les représentants du gouvernement les obligent quand même à participer aux réunions d’endoctrinement pour diverses raisons, comme l’existence de lacunes dans leur formation cléricale.

    « Le PCC est en train de faire subir à ces prêtres un endoctrinement intensif pour les “partifier” complètement », a dit le prêtre. Il a ajouté que des événements de transformation idéologique sont organisés à tous les niveaux de pouvoir, pour s’assurer que tous les prêtres subissent une transformation en profondeur.

    Malgré les fortes pressions, les prêtres en Chine continuent à résister et les autorités à les punirBitter Winter s’est entretenu avec un prêtre du diocèse de Yantai, dans la province orientale de Shandong, qui a reçu l’ordre d’adhérer à l’APCC fin avril. Il devait signer une déclaration d’engagement dans laquelle il promettait de garantir que le nombre de croyants dans sa congrégation n’augmenterait pas, de ne pas organiser d’activités religieuses à grande échelle ou de cours de formation religieuse. Dans ce document, il devait aussi s’engager à recueillir des informations sur l’identité des fidèles et à les envoyer au Bureau des affaires religieuses tous les six mois, ainsi que d’autres renseignements sur les activités religieuses.

    Le prêtre a refusé de rejoindre l’APCC. Par conséquent, certains des lieux de rassemblement dont il était responsable ont été repris par l’APCC et d’autres ont été obligés de fermer.

    Alors que les autorités et les médias du Vatican ont récemment nié l’existence d’une Église clandestine séparée de l’Église patriotique en Chine, certaines voix dissidentes pensent autrement.

    « La persécution du catholicisme clandestin en Chine continuera de s’intensifier. Que Dieu m’en soit témoin, cette persécution ne prendra fin que dans un bain de sang », prédit un catholique du diocèse de Yantai.

    Reportage : Yang Xiangwen

  • Les sanctions financières prises contre la Syrie font grandement souffrir la population

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Les sanctions financières prises contre la Syrie font "grandement souffrir" la population, estime Mgr Gollnisch (entretien)

    Les sanctions financières prises par l’Union européenne à l’encontre de la Syrie sont « inacceptables » et contre-productives, a confié à I.MEDIA Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, le 11 juin 2019. Il s’exprimait en marge de la 92e assemblée plénière de la Réunion des associations catholiques d’aide aux chrétiens d’Orient (ROACO) à Rome (Italie).

    Le pape s’est réjoui de la “voix d’espérance et de consolation” qu’apportent les associations de la ROACO. Quelles sont les décisions prises lors de cette 92e assemblée plénière pour que le travail continue ?

    Nous n’avons pas nécessairement pour but de prendre des décisions mais parfois cela nous permet des prises de conscience. Je peux en relever deux. En Syrie, l’Union européenne a pris des sanctions économiques. Elles font grandement souffrir une population déjà meurtrie par neuf ans de guerre, comptant plus de 300.000 morts et un million de blessés. On est en train de faire souffrir la population syrienne pour parvenir à des démarches politiciennes qu’on n’a pu obtenir ni par la diplomatie ni par l’intervention militaire.

    De telles sanctions économiques sont inacceptables. Elles resserrent en outre la population derrière le président Assad, lui permettant de nourrir un discours anti-occidental. De plus, elles font davantage dépendre la Syrie de l’Iran, seul pays par lequel un certain nombre de denrées peuvent circuler. C’est complétement contre-productif. Beaucoup de nos agences sont prêtes à demander à leur pays respectifs de repenser la question de ces sanctions. Notre démarche est d’être aux côtés de la population, pas de la sanctionner.

    Une deuxième prise de conscience est celle des pratiques financières des Eglises orientales. Ces dernières sont très diverses quant à leurs finances. Dans un même lieu, il peut y avoir des diocèses riches et d’autres pauvres. Donc, le soutien que nous pouvons apporter de la part des chrétiens d’Occident suppose aussi plus d’information, plus de clarté et une pratique financière plus rigoureuse sur la destination des fonds. Cette rigueur, largement répandue en Europe, doit aussi se pratiquer dans les Eglises orientales car nous sommes contrôlés et nous devons rendre compte de la destination des fonds.

    Comment comprenez-vous le coup de sang du pape François lorsqu’il dit que “la colère de Dieu éclatera contre les responsables de pays qui parlent de paix et vendent les armes pour faire des guerres” ?

    Le pape est dans son rôle pour lutter contre les marchands d’armes. Cela ne date pas d’hier, on pourrait rappeler les déclarations des précédents pontifes à ce sujet. Cela s’inscrit dans une longue tradition. Ce serait bien que ces appels soient entendus. Ce ne sont pas simplement des doux rêves. Il est cependant difficile d’évaluer exactement pour le conflit syrien qui fournit les armes et quoi comme armes. Il y a beaucoup de rumeurs qui circulent et les évaluations précises sont difficiles. Quels sont les pays qui ont donné des armes à qui et à quel camp, rebelles ou camp du président Assad ? Il y a aussi le conflit au Yémen avec le problème d’armes qui servent à alimenter ce conflit.

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  • L'abbé Etienne Montero est le nouveau vicaire régional de l'Opus Dei en Belgique

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    De sur cathobel :

    Belgique: L’abbé Etienne Montero, nouveau vicaire régional de l’Opus Dei

    Etienne  n’est pas un inconnu en Belgique. Docteur en droit et licencié en théologie, il a abandonné la carrière universitaire pour être ordonné prêtre de l’ en 2017. Le prélat de l’, Mgr Fernando Ocáriz, l’a nommé vicaire régional pour la Belgique.

    L’abbé Etienne Montero est né à Bruxelles en 1964. Engagé dans l’Opus Dei depuis les années 80, il a été ordonné prêtre à Rome en 2017. Docteur en droit (avec thèse) et licencié en théologie, il est également auteur d’une thèse de doctorat en théologie morale fondamentale.

    En 1988, il a entamé une carrière dans la recherche et l’enseignement universitaire. Nommé professeur ordinaire à l’Université de Namur en 2006, il a été Doyen de la faculté le droit de 2009 à 2015. Spécialiste de droit civil et de droit privé du numérique, Etienne Montero a longtemps enseigné ces matières à l’Université de Namur. Il aussi été professeur invité dans plusieurs universités et dirigé plusieurs contrats de recherche et thèses de doctorat. Auteur de nombreuses publications, il a aussi assuré de multiples missions d’expertise. Actuellement, il enseigne la philosophie du droit.

    La Prélature de l’Opus Dei est gouvernée par un prélat nommé par le pape. Dans chaque circonscription territoriale de l’Opus Dei dans le monde, le prélat est assisté par un vicaire. Celui-ci est aidé par deux conseils, la commission régionale pour la section masculine, et le conseil régional, pour la section féminine.

    Le siège de la Prélature en Belgique se trouve à l’avenue de la Floride, 112 à 1180 Bruxelles. Et c’est donc l’abbé Etienne Montero qui en est le nouveau responsable.