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Actualité - Page 901

  • De passage en Belgique, le cardinal Sarah pointe les dérives du monde occidental

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    Du site de RCF :

    Les dérives du monde moderne avec le cardinal Sarah 

    Les dérives du monde moderne avec le cardinal Sarah

    De passage en Belgique, le cardinal Robert Sarah, préfet pour la congrégation du culte divin, a accordé un entretien dans lequel il livre sa vision de la foi et dénonce les dérives du monde occidental.

     
  • Le message du pape François pour le carême 2018

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    Du site du journal La Croix :

    Dans son message de Carême, le pape François dénonce “la duperie de la vanité et la froidure de la charité”

    6 février 2018, message du pape François pour le Carême 2018 (*)

    Daté du 1er novembre 2017, solennité de la Toussaint, le message de Carême du pape François a été rendu public par la Salle de presse du Saint-Siège le 6 février 2018. Inspiré de l’Évangile de Matthieu : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira » (24, 12), le texte met tout d’abord en garde contre les faux prophètes, ces « charmeurs de serpents » qui utilisent les émotions humaines « pour réduire les personnes en esclavage ». Ils sont désignés également de « charlatans » ou d’« escrocs ». Le pape François souligne que ces faux prophètes – qui profitent des temps troublés – offrent « des choses sans valeur » qui privent de ce qui est le plus précieux : « la dignité, la liberté et la capacité d’aimer ». « C’est la duperie de la vanité, qui nous conduit à faire le paon… pour finir dans le ridicule », affirme-t-il ainsi. Le pape François met particulièrement en garde contre le refroidissement du cœur. Reprenant l’image du diable assis sur son trône de glace de l’Enfer de Dante, il interroge : « comment la charité se refroidit-elle en nous ? ». La cause réside avant tout « dans l’avidité de l’argent », cette « racine de tous les maux « (1Tm 6, 10), explique-t-il, une cause suivie « du refus de Dieu », de « trouver en lui notre consolation ». En exprimant le désir que sa voix porte au-delà « des confins de l’Église catholique » et rejoigne « tous les hommes et femmes de bonne volonté », le pape invite les membres de l’Église à entreprendre « avec zèle » le chemin du Carême. Soutenus en cela par « l’aumône, le jeûne et la prière », ces trois remèdes au refroidissement du cœur. En effet, « la pratique de l’aumône libère de l’avidité », la prière met au jour les « mensonges secrets » et le jeûne « réduit la force de notre violence ».

    La DC

    Chers frères et sœurs,

    La Pâque du Seigneur vient une fois encore jusqu’à nous ! Chaque année, pour nous y préparer, la providence de Dieu nous offre le temps du Carême. Il est le « signe sacramentel de notre conversion » (1), qui annonce et nous offre la possibilité de revenir au Seigneur de tout notre cœur et par toute notre vie.

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  • Le culte chrétien rétabli dans un ancien fief de Daech

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    1ère messe depuis 6 ans à l'église de Deir Ezzor (source)

    A Deir Ezzor, ex-fief de Daech en Syrie, une messe a été célébrée samedi dans une église encore marquée par les combats.

    Deir Ezzor a été le théâtre de violents combats, d'abord lorsque les rebelles ont conquis une partie de la ville en 2012, une situation qui a encore empiré quand le groupe Etat islamiste a pris le contrôle de la région en 2014. L'armée syrienne a repris la ville en novembre 2017.

    Consolation et espoir

    La cérémonie de samedi, à laquelle ont aussi assisté des religieux musulmans, a été célébrée par le patriarche d'Antioche syriaque orthodoxe Ignace Ephrem II Karim. Il a présidé la cérémonie derrière une petite table recouverte d'un tissu blanc, l'autel de l'église ayant été fortement endommagé. «C'est un sentiment indescriptible pour nous de prier dans une église presque détruite, qui est une consolation pour nos coeurs et un message d'espoir pour les habitants de la ville afin qu'ils reviennent et participent à sa reconstruction», a-t-il dit.

    On estime à environ 3000 le nombre de chrétiens qui vivaient à Deir Ezzor avant la révolution syrienne de 2011. Shadi Tuma, 31 ans, est resté dans sa ville natale malgré les combats. «Les temps difficiles subis par Deir Ezzor ont poussé les familles à partir, mais j'étais déterminé en mon for intérieur à rester», a-t-il confié à l'AFP. «Il y aura toujours une coexistence à Deir Ezzor. Les chrétiens seront toujours présents», a-t-il promis.

    La majeure partie de la ville est pour l'instant impraticable: immeubles détruits, électricité intermittente et absence d'eau potable.

  • Le mariage de même sexe abrogé et remplacé par une union civile

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    Dans nos législations, rien n'est définitif ni inéluctable, ainsi :

    Bermude abroge le mariage de même sexe et le remplace par une union civile (source)

    L’abrogation du mariage de même sexe par l’île de Bermude serait une première dans le monde.

    La législation remplaçant le « mariage homosexuel » par des « partenariats conjugaux » (des unions civiles) aux Bermudes a été promulguée par le gouverneur mercredi. Les critiques de cette loi l’ont qualifiée de recul sans précédent des droits civils sur le territoire insulaire britannique. 

    Le ministre de l’Intérieur Walton Brown a déclaré que la législation signée par le gouverneur John Rankin visait à équilibrer l’opposition au « mariage homosexuel » sur l’île socialement conservatrice tout en se conformant aux décisions des tribunaux européens [les vrais maîtres ?] qui garantissent la reconnaissance et la protection des couples de même sexe sur le territoire.

    Le Sénat et la Chambre d’assemblée des Bermudes avaient adopté à une large majorité la loi en décembre et une majorité d’électeurs se sont opposés au « mariage homosexuel » lors d’un référendum.

    « La loi vise à établir un juste équilibre entre deux groupes actuellement inconciliables aux Bermudes [et quelque part dans un tribunal non élu en Europe apparemment], en réaffirmant que le mariage doit être une union entre un homme et une femme tout en reconnaissant et en protégeant les droits des couples de même sexe », [...] Les couples dans une union civile officielle auront désormais des droits « équivalents » à ceux des couples hétérosexuels mariés, y compris le droit de prendre des décisions médicales au nom de leur partenaire, a indiqué Brown dans un communiqué publié par le gouvernement. Une demi-douzaine de « mariages de même sexe » ont été célébrés aux Bermudes depuis la légalisation de celui-ci par une décision de justice en mai 2017 et l’abrogation de celui-ci par la nouvelle loi [les tribunaux sont devenus les décideurs des questions de société, voir La Cour suprême du Canada : décideur politique de l’année 2014].

    Source

  • L'Université de la Vie 2018 "Que faire du temps ?" est sur KTO

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    L'édition 2018 de l'Université de la vie donnait chaque soir (15, 22, 29 janvier et 5 février) la parole à de grands témoins. Ils ont partagé leur propre rapport au temps et la manière dont ils tentent de vivre en harmonie avec leur temps. 

    Université de la Vie 2018 : Vivre avec son temps

    Université de la Vie 2018 : Vivre avec son temps

    Intervenants : Tugdual Derville : Individualisme intégral et bioéthique ; Henri de Soos : une éthique intemporelle face à des lois bioéthiques éphémères ; Blanche Streb : décodeur bioéthique, les mots de notre temps ; Damien Desjonquères : bioéthique, s'inscrire dans notre temps.

    Université de la Vie 2018 : Etre présent

    Université de la Vie 2018 : Etre présent

    Intervenants : Valérie Boulanger : grossesse et maternité, vivre le temps ; François-Xavier Bellamy : en temps réel ; Tugdual Derville : décodeur bioéthique, être présent dans le débat ; Caroline Roux : être présent auprès des plus fragiles.

    Université de la Vie 2018 : Se donner le temps

    Université de la Vie 2018 : Se donner le temps

    Intervenants : Caroline Roux : le temps et la vie ; Martin Steffens : le temps et la mort ; Xavier Mirabel : décodeur bioéthique, se donner le temps de la réflexion ; Tugdual Derville : l'urgence du temps long.

    Université de la Vie 2018 : Conserver, progresser

    Intervenants : Pierre-Yves Gomez : les critères de l'écologie humaine pour notre temps ; Blanche Streb : un progrès au service de l'homme ; Tugdual Derville : décodeur bioéthique, s'ajuster au temps ; François-Xavier Pérès : faire du temps notre allié.
  • "Dieu ou rien"; la conférence du Cardinal Sarah à Bruxelles le 7 février dans une église comble

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    C’était donc hier soir, en l’église paroissiale Notre-Dame de Stockel, dans l’agglomération bruxelloise. 

    cardinal sarah RV15835_Articolo.jpgDevant un public nombreux et bien sage (peu de questions), au premier rang duquel on trouvait le Nonce apostolique, le Cardinal De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles et le Bourgmestre de Woluwé-Saint-Pierre, mais aussi l’abbé Philippe Mawet, responsable de la pastorale francophone de l’unité pastorale dont dépend la paroisse, le cardinal Sarah a tranquillement expliqué le sens et le contenu de son livre « Dieu ou rien » : une radicalité dont l’abbé Mawet, familier des médias, s’était offusqué quelques jours plus tôt dans la « Libre Belgique ». 

    Mais il en fallait sûrement plus pour intimider le cardinal guinéen que persécutait le dictateur Sékou Touré, comme le montre ces extraits de son discours : 

    Evoquant, entre autres, les idéologues et les groupes de pression qui, avec des moyens financiers et médiatiques surpuissants, s’attaquent aux fins naturelles du mariage et s'emploient à déstructurer la cellule familiale, il n’a pas craint d’ajouter que « de hauts prélats, issus surtout de nations opulentes, s’emploient à apporter des modifications à la morale chrétienne concernant le respect absolu de la vie dès sa conception jusqu’à sa mort naturelle, la question des divorcés remariés et d’autres situations familiales problématiques. Ces ‘gardiens de la foi’, ajoute-t-il sans les nommer, devraient cependant ne pas perdre de vue que le problème posé par l’éclatement des fins du mariage est un problème de morale naturelle ».

    Et le cardinal poursuit: « les grandes dérives ont surgi lorsque certains prélats ou intellectuels catholiques ont commencé à dire ou écrire ‘feu vert pour l’avortement’, ‘feu vert pour l’euthanasie’. Or, à partir du moment où les catholiques abandonnent l’enseignement de Jésus et le Magistère de l’Eglise, ils contribuent à la destruction de l’institution naturelle du mariage comme de la famille et c’est toute la communauté humaine qui se trouve fissurée par cette nouvelle trahison des clercs ». 

    Et voici sa conclusion : 

    « Il faudrait que l’Eglise en revienne à l’encyclique ‘Humanae Vitae’ de Paul VI ainsi qu’aux enseignements de Jean-Paul II et Benoît XVI sur ces questions vitales pour l’humanité. Le pape François lui-même reste dans le sillage de ses prédécesseurs, quand il souligne la coïncidence entre l’évangile de l’amour et l’évangile de la paix. Il faut affirmer avec force et sans ambiguïté le poids magistériel de tout cet enseignement, mettre en relief sa cohérence et protéger ce trésor contre les prédateurs de ce monde sans Dieu »

    Bref, Dieu ou rien.

    JPSC

  • Congo RDC: Le cardinal Monsengwo "plébiscité" pour diriger la transition après Kabila

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    cardinal MOnsengwo assis.jpgAlors que le pape François vient de nommer un coadjuteur appelé à lui succéder, le cardinal Laurent Monsengwo a été plébiscité par un “vote citoyen” comme la personnalité neutre qui pourrait diriger une éventuelle transition en République Démocratique   du Congo (RDC) après le départ du président Joseph Kabila fin 2018. L’archevêque de Kinshasa a été choisi parmi une palette de douze noms. Du correspondant en Afrique de l’agence cath. ch. :

    « Au total, douze candidats étaient en lice, dont des évêques, des pasteurs, et diverses autres personnalités. Le docteur Denis Mukwege, surnommé “l’homme qui répare les femmes”, également pasteur évangélique à Bukavu, dans le Sud-Kivu, arrive en deuxième position, avec près de 2 millions de voix.

    Le “scrutin” était organisé par le mouvement “Paix et Solidarité”, composé d’une coalition d’associations citoyennes, dans le but de choisir un “administrateur” susceptible de diriger une transition sans le président Kabila.

    3,5 millions de voix pour le cardinal

    Les résultats, publiés dans le quotidien congolais Le Potentiel du 4 février, placent en tête l’archevêque de la capitale de la RDC, une personnalité très connue. Le cardinal Monsengwo Pasinya a engrangé plus de 3,5 millions de voix tant de Congolais du pays que de citoyens vivant à l’étranger. Ils ont voté entre novembre et décembre 2017.

    En RDC, les votes ont eu lieu dans les locaux des églises et écoles qui servaient de bureaux de vote. La consultation “électorale” était organisée à l’initiative de mouvements citoyens pour choisir un “administrateur” susceptible de diriger une transition sans le président Kabila.

    Entre 1991 et 1992, le cardinal Monsengwo Pasinya a dirigé, avec succès, les assises de la Conférence nationale souveraine qui a abouti à la libéralisation de la vie politique nationale. A la fin de cette Conférence, il a été porté à la tête du parlement de la transition, le Haut Conseil de la République. (cath.ch/ibc/be)

    Ref.  Congo RDC: Le cardinal Monsengwo "plébiscité" pour diriger la transition après Kabila

    JPSC

  • Congo : le pape François nomme un coadjuteur au Cardinal Monsengwo.

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    Lu sur le site de la Libre Afrique, ce billet de Marie-France Cros :

    Ambongo 78737-AAA6-496C-A7EE-04905740FF21_cx45_cy23_cw44_w1023_r1_s-690x450.jpg« Le Pape a nommé mardi Mgr Fridolin Ambongo, jusqu’ici archevêque de Mbandaka (l'ancienne Coquilhatville, chef-lieu de la province de l'Equateur) à la charge d’archevêque coadjuteur de Kinshasa, aux côtés du cardinal Laurent Monsengwo. Une nomination vue comme un renfort pour ce dernier.

    La fonction de « coadjuteur » signifie que non seulement il apporte son appui au détenteur de la charge mais qu’il lui succédera en cas de décès ou de démission. Mgr Fridolin Ambongo, qui vient d’avoir 58 ans, a en effet vingt ans de moins que le brillant cardinal, alors que l’Eglise congolaise traverse une période de forte tension avec le régime du président hors mandat Joseph Kabila. Celui-ci refuse de quitter le pouvoir comme prévu par la Constitution et consacre toute son énergie à se maintenir à la tête de l’Etat – et enrichir sa famille – plutôt qu’à travailler au développement du pays. Malgré plusieurs années de forte croissance économique portée par les cours élevés des métaux, le niveau de pauvreté au Congo n’a pratiquement pas baissé.

    A lire ICI : Appointment of coadjutor archbishop of Kinshasa, Democratic Republic of the Congo

    L’Accord de la Saint-Sylvestre

    Mgr Fridolin Ambongo appartient à l’Ordre des Frères mineurs capucins – des franciscains – et a accédé à la prêtrise en 1988, avant d’être nommé évêque en 2005. Diplômé en théologie morale de l’Acadaméie alphonsienne de Rome, il l’a enseignée à l’Université catholique de Kinshasa.

    L’archevêque coadjuteur de Kinshasa a été élu à la tête de la commission Justice et Paix de la conférence épiscopale congolaise avant d’accéder, en juin 2016, à la vice-présidence de celle-ci. C’est à ce titre qu’il jouera un rôle important dans la négociation de l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016, qui balise le chemin vers des élections consensuelles, alors que le président Kabila, hors mandat depuis le 20 décembre 2016, n’avait pas fait tenir la présidentielle pour nommer son successeur. L’Accord de la Saint-Sylvestre prévoyait une élection présidentielle en décembre 2017 – mais le régime Kabila n’a pas respecté ce qui avait été signé et annonce maintenant d’hypothétiques élections en décembre 2018.

    Le non respect des engagements pris sous l’égide de l’Eglise a évidemment suscité la colère de Mgr Ambongo, qui a déjà dénoncé les dérives du régime – sans pour autant se montrer indulgent pour les faiblesses de l’opposition « .

    Ref. RDC: Mgr Fridolin Ambongo à la rescousse de Mgr Monsengwo

    A la rescousse, vraiment ?

    Un évêque, ou en l’occurrence un archevêque, coadjuteur est en effet  nommé au côté de l’évêque diocésain avec droit de succession immédiate sur le siège de l’évêque à qui il est adjoint après la démission ou le décès de ce dernier. Cette désignation, présentée comme « un renfort » de la position du Cardinal, pourrait, en un sens, encourager Kabila à penser que Rome n’était vraiment pas certaine que le bras de fer entre le Président et l’Archevêque Monsengwo (79 ans) puisse se terminer à l’avantage du second. Quelle alternative crédible, en effet, les oppositions offrent-elles à la situation présente ? Ménager une porte de sortie au cardinal ferait donc partie de la realpolitik à suivre dans cette affaire comme dans d'autres…  JPS.

  • Salzinnes, 22-25 février : venue des reliques de sainte Marguerite-Marie

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    Venue des reliques de sainte Marguerite-Marie.

    lundi 22 janvier 2018 

    Cet événement aura lieu les 22 au 25 février.
    à la chapelle du Cœur de Jésus avenue Reine-Astrid.

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    Pour en savoir plus :

    - La chapelle du Cœur de Jésus
    - Qui est Sainte Marguerite-Marie Alacoque ?
    - Le contenu des messages du Christ à Marguerite-Marie
    - Qu’est ce que l’adoration ?
    - A quoi servent les reliques ?

    ... ouvrez ce document

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    Quelques liens intéressants :

    - Qui était Sainte Marguerite-Marie ?
    - Les sanctuaires de Paray-le-Monial .

    Retrouvez-nous sur
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    - ...et plus spécialement ICI.

  • Fin de vie : et si nous parlions des nouveaux défis éthiques ? Une conférence de François-Xavier Putallaz à Bruxelles le 14 février

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    Une invitation de l'Institut Européen de Bioéthique :

    GPA

    Invitation « Convergence soignants » 

    ce mercredi 14 février à 19h30

    Un orateur de qualité puisque nous avons la joie d’accueillir : 

    François-Xavier PUTALLAZ

    Professeur de philosophie à l’Université de Fribourg,

    Membre du Comité national d’Ethique Suisse et

    Membre du Comité International de Bioéthique de l’UNESCO à Paris. 

    Fin de vie : 

    et si nous parlions des nouveaux défis éthiques ?

    Une collation vous sera proposée.

    Votre inscription est attendue dès que possible en complétant ceci :

    http://www.ieb-eib.org/fr/inscription-questions-fin-vie.php 

    Lieu : BLSI  (Brussels Life Science Incubator) -

    Chapelle aux Champs - 1200 Bruxelles - (À proximité des Cliniques St Luc)

    PAF : 15 euros/soirée

    Tarif étudiant : 7 euros/soirée

  • Le message du pape aux participants au Forum économique mondial de Davos (message intégral du 12 janvier)

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    Le message du pape François à Davos 2018 dans son intégralité (source)

    À l’attention du Professeur Klaus Schwab, Président exécutif du Forum économique mondial

    Je vous remercie de votre invitation à participer au Forum économique mondial 2018 et de votre désir d'inclure le point de vue de l'Église catholique et du Saint-Siège à la réunion de Davos. Je vous remercie également des efforts déployés pour faire connaître cette perspective aux personnes rassemblées au Forum annuel, y compris les éminentes autorités politiques et gouvernementales présentes et toutes les personnes engagées dans les domaines des affaires, de l'économie, du travail et de la culture, tandis qu'elles discutent des défis, des préoccupations, des espoirs et des perspectives du monde d'aujourd'hui et de demain.

    Le thème choisi pour le Forum de cette année - Construire un avenir commun dans un monde fracturé - tombe à point nommé. Je suis sûr qu'il vous aidera à orienter vos délibérations lorsque vous chercherez de meilleures bases pour construire des sociétés inclusives, justes et solidaires, capables de rendre leur dignité à ceux qui vivent dans une profonde incertitude et ont perdu l’espoir d'un monde meilleur.

    En ce qui concerne la gouvernance mondiale, nous sommes de plus en plus conscients qu'il existe une fragmentation croissante entre les États et les institutions. Le monde assiste à l’émergence de nouveaux acteurs, ainsi que de nouvelles compétitions économiques et accords commerciaux régionaux. Même les plus récentes technologies sont en train de transformer les modèles économiques et le monde globalisé lui-même, qui, conditionnés par des intérêts privés et l’ambition de faire du profit à tout prix, semblent favoriser davantage la fragmentation et l'individualisme, plutôt que de faciliter des approches plus inclusives.

    Les instabilités financières récurrentes ont engendré de nouveaux problèmes et des défis de taille pour les gouvernements, tels que la croissance du chômage, l'augmentation des diverses formes de pauvreté, l'élargissement du fossé socio-économique et de nouvelles formes d'esclavage, souvent enracinées dans des situations de conflit, de migration et de problèmes sociaux divers. « À cela s’ajoutent des styles de vie un peu égoïstes, caractérisés par une opulence désormais insoutenable et souvent indifférente au monde environnant, surtout aux plus pauvres. On constate avec regret une prévalence des questions techniques et économiques au centre du débat politique, au détriment d’une authentique orientation anthropologique. L’être humain risque d’être réduit à un simple engrenage d’un mécanisme qui le traite à la manière d’un bien de consommation à utiliser, de sorte que – nous le remarquons malheureusement souvent – lorsque la vie n’est pas utile au fonctionnement de ce mécanisme, elle est éliminée sans trop de scrupule » (Discours au Parlement européen, Strasbourg, 25 novembre 2014).

    Dans ce contexte, il est vital de protéger la dignité de l’être humain, notamment en offrant à chacun de réelles possibilités de développement humain intégral et en appliquant des politiques économiques favorables à la famille. « La liberté économique ne doit pas prévaloir sur la liberté concrète de l’homme et de ses droits, et le marché ne doit pas être un absolu mais honorer les exigences de la justice » (Discours à la Confédération générale de l'industrie italienne, 27 février 2016). Par conséquent, les modèles économiques doivent également respecter une éthique de développement durable et intégral, fondée sur des valeurs qui placent la personne humaine et ses droits au centre des préoccupations.

    « Face à tant de barrières d’injustice, de solitude, de défiance et de suspicion encore érigées de nos jours, le monde du travail est appelé à prendre des mesures courageuses afin que ‘se trouver et travailler ensemble’ ne soit pas qu’un slogan, mais aussi un programme pour le présent et pour l’avenir » (ibid.). Ce n'est que grâce à une ferme détermination partagée par tous les acteurs économiques que nous pourrons espérer donner une nouvelle direction au destin de notre monde. De même, l'intelligence artificielle, la robotique et les autres innovations technologiques doivent être utilisées de telle sorte qu'elles contribuent au service de l'humanité et à la protection de notre foyer commun, plutôt que le contraire, comme le prévoient malheureusement certaines estimations.

    Nous ne pouvons ni rester silencieux face aux souffrances de millions de personnes dont la dignité est blessée, ni continuer à aller de l’avant comme si rien n’expliquait la propagation de la pauvreté et de l'injustice. C'est un impératif moral, une responsabilité qui engage tout un chacun, de créer des conditions propices à ce que chaque être humain vive dans la dignité. En repoussant une culture du « prêt-à-jeter » et une mentalité de l'indifférence, le monde de l'entreprenariat dispose d'un énorme potentiel pour opérer des changements conséquents : augmentation de la qualité de la productivité, création de nouveaux emplois, respect du droit du travail, lutte contre la corruption publique et privée et promotion de la justice sociale, ainsi qu'un partage juste et équitable des profits.

    Il faut ici faire preuve de sagesse dans son discernement, et il s’agit d’une lourde responsabilité car les décisions prises seront capitales dans le façonnement du monde de demain et de celui des générations futures. Ainsi, si nous voulons un avenir plus sûr, un avenir qui favorise la prospérité de tous, il est nécessaire de garder continuellement le cap vers le « vrai Nord », représenté par des valeurs authentiques. Il est temps à présent de prendre des mesures courageuses et audacieuses pour cette planète chère à nos cœurs. C'est le moment idéal pour prendre nos responsabilités et contribuer au développement de l'humanité.

    J'espère donc que cette réunion du Forum économique mondial 2018 permettra un échange ouvert, libre et respectueux, et qu'elle sera inspirée avant tout par la volonté de faire avancer le bien commun.

    En renouvelant mes meilleurs vœux de succès lors de cette réunion, j'invoque volontiers sur vous et sur tous les participants au Forum les bénédictions divines de sagesse et de force.

    Du Vatican, 12 janvier 2018

  • Le CHU d'Amsterdam stocke des foetus avortés pour la recherche

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    AMSTERDAM : MISE EN PLACE D’UNE BIOBANQUE DE FŒTUS MORT-NÉS ET AVORTÉS

     de genethique.org

    Aux Pays-Bas, le CHU d’Amsterdam proposera désormais à tous les couples venus pour un avortement de donner leur fœtus pour la recherche au CHU. L’objectif de l’établissement est de « créer une biobanque de fœtus » destinée à deux types de recherche : l’étude des anomalies génétiques pour les fœtus porteurs de handicaps génétiques et l’étude du développement des fœtus durant la grossesse, pour ceux « normalement constitués ».

    Jusque-là, l’hôpital utilisait les fœtus que des couples proposaient spontanément de donner à la science, « mais ce petit nombre de fœtus ne suffit plus » annonce le médecin embryologue Bernadette de Bakker. Elle explique que « les fœtus doivent être amenés le plus rapidement possible » à la biobanque, « dès que les parents ont donné leur consentement et fait leurs adieux ». Leur anonymat « est garanti ». Par ailleurs, elle précise que ces fœtus « seront traités avec le plus grand respect possible », car « un fœtus de 24 semaines mesure approximativement 30 cm, on ne parle pas ici d’un tas de quelques cellules ».

    Sources: Institut européen de bioéthique (31/01/2018)