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Actualité - Page 904

  • Le calvaire des réfugiés chrétiens d'Erythrée

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Erythrée-Soudan : le calvaire des réfugiés chrétiens

    Le petit nombre de chrétiens du Soudan s’agrandit avec les réfugiés venant d’Érythrée. 

    Catholiques erythréens dans la paroisse de Khartoum au Soudan.

    Le Soudan n’est pas un pays chrétien. Plus de 90% de sa population est musulmane. Ces dernières années, cependant, le petit nombre de chrétiens de ce pays d’Afrique de l’est a reçu des renforts – même s’ils ont été involontaires. Des dizaines de milliers d’érythréens – dont de nombreux chrétiens et catholiques – cherchent refuge dans le pays voisin, fuyant leur pays d’origine : « Le gouvernement érythréen force les gens pendant des années, parfois des décennies, à faire un service militaire obligatoire. Pendant cette période, on ne touche pas d’argent et on est totalement à la merci du gouvernement. De moins en moins de gens acceptent de participer à cela », estime un bénévole qui s’occupe des réfugiés érythréens à Khartoum. On l’appellera Joseph. Le Soudan voisin est en général le premier arrêt d’un voyage qui se terminera idéalement en Europe – et rapporte des milliers d’euros aux passeurs. Le trajet du Soudan vers la Libye coûte environ 1.500 euros. De là à l’Italie, il en coûte encore autant. Mais beaucoup n’ont pas l’argent pour ce voyage, et sont donc coincés au Soudan. Ils y restent souvent des années avant de pouvoir passer. « Un retour en Érythrée serait impensable. Les réfugiés y sont menacés de prison ou pire », affirme Joseph.

    « Les choses sont très difficiles au Soudan pour les réfugiés érythréens. Quittant un pays au régime totalitaire, ils tombent sur un régime islamiste ! explique Christine du Coudray-Wiehe, responsable de projet à l’AED pour le Soudan. « Nous voulons être à leurs côtés et les soutenir en les aidant à élever leurs enfants dans la foi catholique ». L’AED soutient ainsi une école à Khartoum accueillant 1200 élèves, aide à payer les livres et les professeurs, mais aussi la nourriture pour les enfants. Les parents n’ont que des moyens limités pour le financement de la scolarité, car ils ne peuvent pas avoir, en tant que réfugiés, de travail officiel. Ils économisent chaque centime pour financer un voyage en Europe ou dans d’autres pays occidentaux. Personne ne veut rester au Soudan. « ils ont très peur de la police », témoigne Joseph. « Nous, chrétiens, sommes à leur merci ». En effet, beaucoup de réfugiés sont sans cesse victimes du chantage des policiers. « Parfois, la police arrête nos compatriotes et ne les libère qu’après le paiement d’une rançon ». Souvent ils témoignent que c’est leur foi chrétienne qui les fait tenir.

    En 2016, L’AED a soutenu des projets au Soudan (hors Soudan du Sud) pour un total de 433.616 euros.

  • Saint Damien de Molokai en DVD

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    Saint Damien de Molokaï 

    Encore une nouveauté qui sortira avant Noël dans le catalogue de SAJE : DAMIEN DE MOLOKAI.

    C’est un prêtre belge missionnaire, mort sur l’une des îles de Hawaï en 1889, après avoir passé plus de 16 ans de sa vie au chevet des lépreux sur l’île de Molokaï, avant de contracter lui-même la lèpre. Il a été canonisé par le pape Benoît XVI en 2009. Nous sortirons ce DVD très prochainement.

    Vous pouvez découvrir les premières images de ce film très émouvant avec cette bande-annonce :

     

    Damien de Molokai - Bande-annonce VF (en DVD et VOD le 04/12/2017) from SAJE Distribution on Vimeo.

  • Selon Eugenio Scalfari, le pape François ne croit pas à l’immortalité de toutes les âmes…

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    La question n’est pas d’accorder foi à la relation que le fondateur du grand journal italien la « Repubblica » fait de ses entrevues avec le pape actuel mais de savoir pourquoi ce dernier s’obstine à lui accorder des interviews.

    Du vaticaniste Sandro Magister traduit par notre confrère « Diakonos.be » on peut lire cette note :

    « Dans le grand quotidien « la Repubblica » fondé par Eugenio Scalfari, autorité incontestée de la pensée laïque italienne, ce dernier est revenu le 9 octobre dernier sur ce qu’il considère comme une « révolution » de ce pontificat, recueilli de la bouche même de François au cours de l’un des fréquents entretiens qu’il a eu avec lui :

    « Le Pape François a aboli les lieux où les âmes sont censées aller après la mort : enfer, purgatoire et paradis.  La thèse qu’il soutient, c’est que les âmes dominées par le mal et impénitentes cessent d’exister tandis que celles qui ont été rachetées du mal seront admises dans la béatitude de la contemplation de Dieu ».

    Et d’ajouter immédiatement :

    « Le jugement universel qui se trouve dans la tradition de l’Eglise devient donc privé de sens.  Il se réduit à un simple prétexte qui a donné lieu à de splendides tableaux dans l’histoire de l’art.  Rien de plus ».

    On peut sérieusement douter que le pape François veuille liquider les « choses dernières » comme le décrit Scalfari.

    Il y a cependant dans sa prédication des éléments qui tendent effectivement à éclipser le Jugement final et les destinées opposées des bienheureux et des damnés.

    *

    Mercredi 11 octobre, au cours de l’audience générale place Saint-Pierre, François a déclaré qu’il ne fallait pas craindre un tel jugement parce qu’ « au terme de notre histoire il y a Jésus miséricordieux.  Tout sera sauvé.  Tout. ».

    Ce dernier mot, « tout », était imprimé en caractères gras dans le texte distribué aux journalistes accrédités auprès de la salle de presse du Vatican.

    *

    Dans une autre audience générale remontant à il y a quelques mois, celle du mercredi 23 août, François a dépeint une image totalement et uniquement consolatrice de la fin de l’histoire, évoquant une « demeure immense, où Dieu accueillera tous les hommes pour habiter définitivement avec eux ».

    Une image qui n’est pas de lui mais qui est tirée du chapitre 21 de l’Apocalypse mais dont François s’est bien gardé de citer les déclarations du Christ qui suivent ce passage :

    « Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et lui sera mon fils.  Quant aux lâches, perfides, êtres abominables, meurtriers, débauchés, sorciers, idolâtres et tous les menteurs, la part qui leur revient, c’est l’étang embrasé de feu et de soufre, qui est la seconde mort. »

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  • Divorcés remariés : comment le cardinal Barbarin applique Amoris Laetitia sur le terrain

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    De Bénévent Tosseri sur le site du journal La Croix :

    Le cardinal Barbarin souhaite que les divorcés remariés retrouvent « leur place dans l’Église »

    Le cardinal Philippe Barbarin a présenté dimanche 15 octobre devant une cathédrale comble les « chemins de discernement » proposés par le pape François dans Amoris Laetitia.

    Après Rouen et Le Havre, Lyon est le troisième diocèse à organiser une telle rencontre, pour « concrètement mettre en œuvre » l’exhortation apostolique sur la famille.

    Catherine attend sur le parvis. Un livre sous le bras, elle guette le cardinal Philippe Barbarin. Voilà une heure que l’archevêque de Lyon s’attarde auprès de ces « personnes ayant vécu une rupture conjugale » qu’il a invitées, dimanche 15 octobre au soir, à venir échanger avec lui dans la Primatiale Saint Jean-Baptiste. La nuit est tombée, Catherine peut enfin lui tendre l’ouvrage. Une copie de La Joie de l’amour, l’exhortation apostolique sur la famille que cette auxiliaire de puériculture demande au cardinal de dédicacer. Avant d’engager la conversation.

    À ses côtés, son nouveau compagnon, Laurent. Ce technicien de maintenance a dû « quitter » sa paroisse, en même temps qu’il se séparait de sa femme. Comme Élodie, « mère célibataire », qui s’est jointe à l’échange. « Il a fallu nous faire accepter ailleurs », regrette-t-elle. « On sent que l’Église n’est plus figée sur ces questions, souligne Laurent, 52 ans. Catherine et moi sommes allés voir le prêtre fraîchement arrivé dans notre paroisse. Il nous a fait bon accueil. »

    A lire : Avec les prêtres de Lyon, le pape évoque longuement Amoris laetitia

    Veiller à « ne jamais utiliser le langage du permis et du défendu »

    Symboliquement assis parmi la foule au début de la rencontre, puis rencogné à l’ombre d’un pilier, le cardinal a applaudi à la fin des six témoignages de « catholiques séparés, divorcés ou divorcés remariés », livrés devant une cathédrale comble. Cela, un an et demi après la publication d’Amoris laetitia. Et dix jours après avoir rencontré le pape François, avec 80 prêtres du diocèse. « Quand j’ai demandé aux prêtres : Sur quel thème souhaitez-vous qu’il nous parle ?”, les réponses ont été unanimes :”Sur le chapitre 8 d’Amoris laetitia” visant à” accompagner, discerner et intégrer la fragilité” », rapporte le cardinal.

    Car c’est « un chemin difficile » qu’ouvre le pape, a commenté l’archevêque de Lyon. En partant des points sur lesquels François a insisté auprès de la délégation lyonnaise. D’abord « considérer avant tout les personnes » et non les situations maritales. Ensuite, veiller à « ne jamais utiliser le langage du permis et du défendu ».

    Un « chemin difficile », donc, que certains prêtres du diocèse ont emprunté. Comme le P. Franck Gacogne, curé de Saint-Benoît, à Bron, debout aux côtés de Florence et Georges. Ce sont eux qui parlent, d’une voix. Voilà douze ans qu’ils cherchaient à « reprendre contact avec l’Église », notamment lors du baptême de leurs trois enfants. Mais ils n’avaient longtemps reçu que des « réponses inadéquates », disent-ils pudiquement.

    Le cardinal a tenu à leur « demander pardon »

    D’autres témoins ne cachent pas les souffrances traversées. Certains disent s’être retrouvés pour échanger au sein d’un « club des parias ». « Ni jugée, ni écartée de la vie chrétienne », une autre personne confie néanmoins avoir été « confrontée à des positions contradictoires, indifférentes ou embarrassées de certains pasteurs ». Et le cardinal a tenu à leur « demander pardon », avant de remettre à chacun des témoins un exemplaire de l’exhortation apostolique.

    Finalement, Florence et Georges ont trouvé une oreille, en la personne du curé de Bron. « Êtes-vous en paix ? Ce fut sa première question », rapporte le couple de divorcés-remariés, qui a alors choisi de s’impliquer au sein de la communauté locale, en tenant des permanences d’accueil. Le début d’un long cheminement. Ils allaient désormais à la messe en famille. Mais se sentaient « esseulés sur leur banc » au moment de la communion. « Plus nous trouvions notre place, moins nous nous sentions le droit de l’avoir », résument-ils.

    Grâce aux chemins ouverts par Amoris laetitia, le prêtre leur a alors proposé un accompagnement, s’appuyant sur un parcours bâti par les Équipes Reliance, liées aux Équipes Notre-Dame. Puis ils ont préparé « une célébration avec une bénédiction de notre couple ». Lors de la messe dominicale suivante, ils retrouvaient le chemin de l’eucharistie. Et s’impliquaient encore plus dans la paroisse, notamment auprès couples divorcés-remariés, engagés à leur tour dans un chemin de discernement. Avant, « éventuellement », comme eux, un accès aux sacrements.

    Les groupes d’accueil sont encore rares

    Cette prudence rejoint celle du cardinal Barbarin, qui a longuement développé la question, rappelant que « l’accès à la communion a toujours été un problème délicat dans l’Église », et cela pour tous les chrétiens. Concernant les divorcés-remariés, certes, dit-il, « quand une personne ne supporte pas de ne pas pouvoir communier et finalement décide, à cause de cette brûlure intérieure, de ne plus venir à la messe, il serait absurde et inhumain de continuer à brandir devant elle un panneau d’interdiction ». « Pour certaines personnes, a répété le cardinal à plusieurs reprises, ce cheminement de la foi passera par le fait d’aller communier, pour d’autres de participer à la messe sans communier, comme Charles Péguy. »

    L’important aux yeux du cardinal est avant tout de permettre aux personnes « en situation de rupture » de « retrouver leur place dans l’Église ». Et, de ce point de vue, il reste encore du chemin à faire.

    Le parcours de Florence et Georges est un exemple rare d’accompagnement porté par une dynamique paroissiale. « Certains de mes confrères sont sensibilisés à la question, mais peut-être privilégient-ils un accompagnement personnel, évalue le père Franck Gacogne. Alors que la dimension ecclésiale me semble importante. » De fait, rares sont les paroisses du diocèse de Lyon à avoir pour l’heure mis en place un groupe d’accueil de personnes en rupture d’alliance.

    Ces dernières sont pour le moment invitées par Bénédicte et Édouard Michoud, délégués épiscopaux à la pastorale des familles, à « poursuivre avec (leur) communauté locale, (leur) paroisse ». Sans « chemin unique », insistent-ils, l’important étant de « dépasser d’éventuelles peurs ». De la part des personnes en rupture d’alliance, comme de la part des communautés locales.

    Bénévent Tosseri, à Lyon

  • Vous avez dit : "ménage" ?

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    De Jean-Michel Beaussant sur le site de l'Homme Nouveau :

    « Ménages » à un puis « à trois »…

    De la formule « ménage d’une personne »introduite dans une enquête de l’Insee en passant par « la famille monoparentale » et autres avatars on en est arrivé au « trouple » reconnu en Colombie. Une (r)évolution significative d’une dissolution des mœurs encouragée, destructrice de la personne et de la famille.

    Selon la dernière enquête de l’Insee sur les familles (2013) publiée récemment, ce sont désormais les « ménages » d’une personne (sic) qui sont les plus nombreux en France (35 %), suivis des ménages de deux personnes (33 %) et des ménages de trois personnes ou plus (32 %), la part des grands ménages de cinq personnes ou plus ne cessant de diminuer : 1 sur 16 contre 1 sur 5 en 1999 (comme les ménages d’une personne). Autre évolution notoire, l’augmentation des familles monoparentales : une sur cinq contre une sur dix en 1999.

    Le ménage n’est plus le couple avec la famille classique et la famille n’est plus classiquement le couple et ses enfants. On constate les manipulations sémantiques de l’Institut statistique, transformant les mots et les définitions selon l’évolution des mœurs et l’idéologie dominante.

    Dans une même résidence

    Un « ménage » est désormais formé de l’ensemble des personnes qui partagent la résidence principale, sans qu’elles soient nécessairement unies par des liens familiaux. Mais les personnes vivant en collectivités sont considérées comme vivant hors ménage (étudiants, personnes âgées en maison de retraite, religieux…). Un ménage se réduit à une seule personne lorsqu’elle vit seule : « célibataire, veuf ou veuve occupants à eux seuls un logement ». On aurait naguère plutôt parlé de « foyer ». Aucune femme ni aucun homme ne pouvant concevoir un enfant tout seul, on saisit bien en outre ce que le concept de « famille monoparentale », c’est-à-dire de « monoparent », a de nominaliste, c’est-à-dire de (dé)construction, donc d’(invention) idéologique.

    L’évolution des comportements va de pair avec l’évolution idéologique dans une interactivité troublante. Si le nombre desdits ménages augmente (28,5 millions en 1993, soit + 4,2 millions depuis 1999) ce n’est pas à cause principalement des mariages et de la démographie française (toujours déclinante avec un vieillissement de la population), mais cela est dû pour moitié à la réduction de la taille des « ménages » (avec une raréfaction des familles nombreuses) et pour moitié à la croissance de la population due surtout à l’apport migratoire (25 % des bébés nés en 2016 ont au moins un parent né à l’étranger). Cette augmentation est donc portée essentiellement par ce que Paul Valéry appelait « la multiplication des seuls », notamment des célibataires de plus en plus nombreux dans notre « dissociété familiale », par la multiplication des couples ou des paires sans ou avec un seul enfant, ainsi que par la multiplication des ruptures et des divorces…

    À cause de la soi-disant libération sexuelle, de moins en moins de personnes vivent en couple à 35 ans. Ainsi le nombre des « ménages à un » ou desdites « familles monoparentales », c’est-à-dire le plus souvent et plus exactement des « sans famille constituée », ne cesse de croître régulièrement : + 87 % en 23 ans. La tendance devrait d’autant moins s’inverser que les travaux de plus en plus forcés des femmes leur donnent une indépendance financière qui ne les contraint plus à vivre en couple et les incite aussi à avoir moins d’enfants et plus tardivement.

    La famille reniée

    Après le « mariage » homosexuel dit « pour tous », on peut aussi s’attendre à d’autres monstruosités sémantiques reflétant tout autant un déni de la réalité familiale et dissimulant la promotion idéologique et subversive de modèles contre-nature. Pourquoi pas, au nom de l’amour de soi, un « mariage » narcissique avec soi-­même, justifiant ontologiquement le « ménage à un » et la « filiation monoparentale » pour les onanistes atrabilaires, avec accès à la GPA ou à la PMA selon les cas ? Ou pourquoi pas un mariage à trois ou à plusieurs de même sexe ou non, au nom du polyamour ? C’est précisément cette configuration-là que vient de reconnaître la Colombie, selon le récit d’Europe1 :

    « Ils sont trois hommes, s’aiment, mais la loi ne reconnaissait pas leur famille. Leur situation a changé depuis que la Colombie a officiellement légalisé leur foyer. »

    Gabrielle Cluzel commente ironiquement cette nouvelle dans Boulevard Voltaire (septembre 2017) :

    « Ce “trouple”, qui réunit un acteur, un éducateur physique et un journaliste, est “une reconnaissance que d’autres familles existent”, selon German Rincon Perfetti, avocat de l’association LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexuels). Je sais, l’acronyme se rallonge, et ce n’est sans doute pas fini ; avec un peu d’imagination, on peut convoquer tout le clavier AZERTY : multisexuel, altrenativsexuel, polysexuel… »

  • La Première ministre polonaise votera un projet de loi interdisant « l’avortement eugénique »

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    Lu sur le site de Metro :

    La Première ministre polonaise votera pour l’interdiction de « l’avortement eugénique »

    La Première ministre conservatrice polonaise Beata Szydlo a annoncé jeudi qu’elle allait voter pour un projet de loi prévoyant l’interdiction de « l’avortement eugénique » en Pologne, pays dont la loi est déjà l’une des plus restrictives en Europe après l’Irlande et Malte. « Je suis sûre que le projet de loi trouvera un grand soutien dans notre groupe parlementaire. Bien évidemment, moi-même je voterai pour son adoption. Je suis contre l’avortement eugénique », pratiqué en cas de malformations de foetus, a déclaré Mme Szydlo dans une interview à la revue catholique Gosc Niedzielny parue jeudi.

    Une nouvelle proposition d’initiative citoyenne doit être prochainement déposée au Parlement par le comité « Stop Avortement ». La loi en vigueur en Pologne, pays majoritairement catholique, autorise l’IVG seulement dans trois cas: risque pour la vie ou la santé de la mère, grave pathologie irréversible chez l’embryon et grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste.

    Le comité « Stop Avortement » qui a collecté plus de 200.000 signatures, veut supprimer le second critère prévoyant le droit à l’IVG en cas de malformation du foetus comme la trisomie 21.

    Le président polonais Andrzej Duda, issu du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir depuis deux ans, proche de l’Eglise catholique, a déjà annoncé qu’il allait signer la loi si elle est adoptée.

  • Le sort des églises désertées

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    Lu sur InfoCatho, cet article d'un lecteur :

    Ces églises qui deviennent des mosquées

    Lorsque le diocese de Bourges a mis l’église St Eloi de Vierzon en vente, c’est une association islamique qui a fait une offre d’achat. Face à l’émotion provoquée, c’est ensuite une loge maçonnique qui s’est proposée d’acheter les locaux. Finalement, la ville a préempté : le maire communiste Nicolas Sansu a tenu promesse en signant en juin 2013 l’acte de vente de l’église Saint-Éloi, qu’il va transformer en salles d’activités sociales et sportives.

    • À Graulhet, en 2015, l’église a été transformée en mosquée. Elle s’appelle maintenant mosquée Al-Mohammadi, et appartient toujours à la mairie.
    • En 2015, Quai Malakoff, à Nantes, la chapelle Saint-Christophe a subi le même sort. Elle a été coiffée d’un minaret de 17 mètres de haut sous le nom de mosquée de Forqane.
    • Saint-Joseph de Clermont-Ferrand a été prêtée pendant 33 ans à la communauté musulmane de la ville qui a camouflé les symboles chrétiens derrière de nouvelles décorations. Devenue trop petite, les musulmans ont rendu les clefs en 2011 et ont construit une grande mosquée non loin.
    • A Lille la Chapelle des Sœurs Dominicaines est elle aussi devenue une mosquée après avoir été prêtée à titre gratuit en 1973 par l’Evêque de l’époque

    « ce qui arrive au Moyen Orient arrivera en Europe »

    Pour Isa Gürbüz, le responsable de l’Eglise orthodoxe syrienne en Suisse, « ce qui arrive au Moyen Orient arrivera en Europe », et il appelle les Chrétiens à la vigilance, car l’objectif de l’islam, c’est de prendre le pouvoir comme au Moyen Orient.

    Dans le journal zurichois Tages-Anzeiger, Isa Gürbüz qui parle en connaissance de cause, affirme que :

    « les musulmans sont en Europe pour prendre le pouvoir, comme au Moyen-Orient » et que « dans 20 ou 30 ans, il y aura en Europe une majorité de musulmans. La moitié des femmes européennes devra alors porter le hijab ».

    Gürbüz ajoute que c’est la version rigoriste et violente de l’islam qui s’exporte en Europe.

    « Ce que causent aujourd’hui les milliers de groupes terroristes de l’Etat islamique, des talibans ou d’al-Qaïda, est dans la continuité du génocide de 1915 » mené par l’Empire ottoman contre les minorités chrétiennes.

    A l’inverse, l’Eglise d’Allemagne demande que l’islam soit enseigné à l’école publique dans tout le pays afin d’éloigner les jeunes musulmans de la tentation fondamentaliste. L’évêque Heinrich Bedford-Strohm a déclaré au quotidien Heilbronner Stimme que l’enseignement de l’Islam dans les écoles donnerait aux jeunes musulmans une chance d’avoir une approche critique de leur religion.

    Dans la province hollandaise de Friesland, 250 des 720 églises ont été transformées ou fermées.

    En Allemagne entre 1990 et 2010, l’Eglise Évangélique a fermé 340 églises.

    L’an dernier, Dalil Boubakeur suggérait de convertir les églises vides en mosquées avant de se rétracter car il apportait des arguments contre les journalistes et intellectuels qui s’obstinent à nier qu’un remplacement est en cours.

    En janvier, la synagogue Or Torah de Marseille a été vendue à l’association musulmane Al Badr pour 400,000 euros. La synagogue était désertée en raison des agressions antisémites.

    • La mosquée Fatih Camii d’Amsterdam s’appelait encore Eglise Saint Ignatius en 1997.
    • Une synagogue de La Hague a été transformée en mosquée  Al Aqsa.
    • L’église St. Jacob, une des plus anciennes d’Utrecht, a été transformée en résidence de luxe.
    • A Maastricht, une bibliothèque a remplacé l’ancienne église des Dominicains.
    • La principale mosquée de Dublin est une ancienne église presbytérienne.
    • En Grande Bretagne, la cathédrale St Marks s’appelle maintenant « nouvelle mosquée de Peckham.
    • A Manchester, la mosquée de Disbury est une église méthodiste transformée.
    • Comme à Clitheroe, dans le Lancashire, où l’église anglicane Saint Pierre, a été transformée en mosquée.

    Et l’archevêque Jozef De Kesel encourage l’ouverture des écoles catholiques aux musulmans, car « la société occidentale n’a jamais été aussi laïque, mais en même temps la religion n’a jamais été aussi présente que maintenant. En partie grâce à l’islam, car celui-ci a favorisé le retour de la religion » explique l’archevêque belge, tout en ajoutant : « je sens cette peur [de l’islam] et je la comprends en partie, mais la peur est mauvaise conseillère. L’avenir est avec l’islam. »

    Répondant aux questions de Delphine de Mallevoüe pour Le Figaro, Maxime Cumunel, délégué de l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR) expliquait en 2012 que « les campagnes comptent encore majoritairement des catholiques », mais sous la pression financière, les 5000 églises possédées par les diocèses de France construites au XXe siècle, seront « plus facilement vendables et transformables, car moins marquées religieusement dans leur architecture extérieure et intérieure ».

    En revanche, plus de 15 000 églises françaises sont classées au titre des monuments historiques, ce qui rend leur conversion impossible tant que la loi n’est pas modifiée.

    (Article envoyé par un lecteur)

  • Où en est la persécution des chrétiens dans le monde d'aujourd'hui

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    Du Père Jacques Tremblay (Canada) (Via le Salon Beige) :

    La persécution des chrétiens dans le monde d’aujourd’hui

    Les persécutions religieuses sont des mauvais traitements infligés à des personnes, ou à des groupes, en raison de leurs croyances. Saviez-vous qu’il existe, encore aujourd’hui, des chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi ?

    Chaque année, l’association d’origine protestante Portes Ouvertes publie un rapport détaillé concernant la persécution des chrétiens dans le monde. Chiffres à l’appui, on estime à 215 millions le nombre de chrétiens gravement persécutés dans 50 pays. Ces données montrent que le christianisme est la religion dont les membres souffrent le plus de persécutions à travers le monde.

    Ces faits correspondent aux données publiées par l’association catholique Aide à l’Église en détresse qui démontre, dans le rapport intitulé « Persécutés et oubliés ? », comment la persécution des chrétiens est un phénomène qui est en train de s’aggraver: des églises sont incendiées, des chrétiens sont pressés de se convertir, des violences collectives sont exercées contre les foyers chrétiens, des enlèvements et viols de jeunes filles chrétiennes sont commis, etc.

    Ces persécutions ne cessent de croître partout dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud-Est. D’autres rapports abondent dans le même sens: ceux du département d’État américain qui, chaque année, recense les atteintes à la liberté de religion, ceux d’Amnesty International, et ceux du Conseil œcuménique des Églises (à majorité protestantes); tous concluent à la dégradation de la situation des chrétiens (catholiques, protestants, orthodoxes) dans le monde.

    Des données à considérer

    En 2016, au moins 1 173 chrétiens ont été tués dans le monde en raison de leur foi. C’est peut-être six fois moins qu’en 2015 (où il y a eu 7 100 chrétiens assassinés), mais c’est encore beaucoup trop !

    Le pays où les persécutions contre les chrétiens sont les plus fortes est la Corée du Nord. Là-bas, le christianisme est vécu de manière souterraine. Le simple fait de posséder une Bible y est considéré comme un crime contre l’État. S’ils sont découverts, les chrétiens et leur famille risquent les travaux forcés à vie, ou la mort. On estime à 300 000 le nombre de chrétiens obligés de se cacher dans ce pays.

    En 2016, le pays où a été tué le plus grand nombre de chrétiens est le Nigéria, avec 695 assassinats, et le pays où a été ciblée le plus grand nombre d’églises est le Pakistan, avec 600 attaques perpétrées. Les pays d’Afrique où les persécutions contre les chrétiens sont les plus fortes sont la Somalie et le Soudan. Il faut également mentionner l’Érythrée; là-bas, pentecôtistes et chrétiens orthodoxes sont dans le viseur des autorités.

    Il convient de mentionner quelques autres pays où les chrétiens sont gravement persécutés: le Mali, l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Yémen, la Libye et l’Arabie Saoudite. On observe également une hausse de la violence en Inde (attaques, tabassages, femmes violées). Notons également qu’en Chine, où les chrétiens ont déjà subi une persécution sévère, seules les activités religieuses sous le contrôle de l’État sont autorisées; ainsi, les catholiques qui désirent rester fidèles au Vatican doivent vivre dans la clandestinité.

    Quelques faits publiés dans les médias

    Le problème de la persécution des chrétiens n’intéresse pas encore suffisamment les médias. Cependant, ces derniers ont tout de même relaté quelques faits qui méritent notre attention.

    En 2010, une chrétienne pakistanaise – Asia Bibi – a été condamnée à mort en raison d’une fausse accusation de blasphème envers l’Islam. Elle est actuellement en prison, et son sort demeure incertain.

    En 2014, des djihadistes ont crucifié, en Syrie, des chrétiens qui refusaient de prononcer la profession de foi musulmane. Témoin de ces atrocités, Sœur Raghida a donné une entrevue sur les ondes de Radio Vatican dans laquelle elle explique comment les chrétiens de Syrie subissent le martyre d’une façon extrêmement inhumaine.

    En 2015, des djihadistes de l’organisation ‘’État islamique’’ égorgent 21 chrétiens coptes égyptiens en Libye.

    En 2016, le père Jacques Hamel, un prêtre catholique français, est assassiné par deux terroristes islamistes alors qu’il célébrait la messe. Il est le seul prêtre catholique assassiné en Europe en 2016, sur un total de 28 assassinés cette année-là dans le monde.

    Bref, le phénomène de la persécution des chrétiens doit être davantage connu si nous voulons défendre, d’une manière crédible, les droits humains.

    jacques.tremblay4@forces.gc.ca

  • Le nombre des catholiques dans le monde a augmenté de 12,5 millions en 2017, mais en Europe...

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Dossier pour la Journée missionnaire mondiale démontrant l’augmentation du nombre des catholiques dans le monde

    Agenzia Fides

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Le nombre des catholiques augmente de par le monde. Ils sont près de 1,3 milliards soit 17,7% de la population mondiale. Selon les données extraites de l’Annuaire statistique de l’Eglise catholique relatives à l’année 2015 et élaborées par l’Agence Fides, le nombre des baptisés est supérieur de 12,5 millions à celui de l’année précédente (2014). Tel est l’un des contenu du Dossier statistique diffusé par l’Agence Fides à l’occasion de la 91ème Journée missionnaire mondiale, qui sera célébrée Dimanche 22 octobre, lequel offre un panorama de l’Eglise dans le monde.

    Selon le Dossier, en Afrique vivent 1,1 milliards de personnes dont 19,42% de catholiques (222 millions), avec une augmentation de 0,12%. En Amérique, sur un total de 982,2 millions d’habitants, 63,6% sont catholiques (625 millions) avec une diminution de 0,08%.

    En Asie, sur 4,3 milliards d’habitants, les catholiques représentent 3,24% de la population (141 millions), ce qui constitue une donnée stable.

    En Europe, si la population s’accroît (716 millions), le nombre des catholiques diminue cependant pour la deuxième année consécutive. Il représente en effet 39,87% de la population continentale (285 millions de personnes) soit -0,21% par rapport à l’année précédente.

    En Océanie, vivent 38,7 millions de personnes dont 26,36% de catholiques (10,2 millions) en augmentation de 0,24% par rapport à l’année précédente.

    Les Circonscriptions ecclésiastiques catholiques – Diocèses, Vicariats, Préfectures apostoliques etc. – sont au nombre de 3.006 de par le monde – huit de plus qu’en 2014 – à raison de 538 en Afrique, 1.091 en Amérique, 538 en Asie, 758 en Europe et 81 en Océanie.

    Le nombre des Evêques augmente de 67 unités au total (5.304) alors que le nombre des prêtres diminue de 136 unités (415.656).

    Le Dossier de Fides indique en outre que, de par le monde, oeuvrent 351.797 missionnaires laïcs et 3.122.653 catéchistes.

    L’Eglise catholique gère 216.548 instituts scolaires de par le monde, fréquentés par plus de 60 millions d’élèves. De plus, 5,5 millions de jeunes sont suivis par des instituts catholiques au cours de leurs études dans des écoles supérieures et à l’Université. Enfin, quelques 118.000 instituts sociaux et caritatifs catholiques – hôpitaux, léproseries, orphelinats, maisons de retraite – sont présents de par le monde.

    Le Dossier de Fides présente également un cadre de l’activité de la coopération missionnaire des Œuvres pontificales missionnaires – Propagation de la Foi, Saint Pierre Apôtre, Enfance missionnaire et Union missionnaire – qui, au travers du soutien aux Eglises locales – en vue de la construction de chapelles et de séminaires, de l’instruction et des activités pastorales et de formation – ont octroyé en 2016 des subsides pour un total de quelques 134 millions d’USD.

    Pour illustrer le Dossier, est également disponible sur le canal Youtube de l’Agence Fides une animation graphique – en italien et en anglais – qu’il est possible de télécharger librement et de reproduire sur d’autres sites de la Toile. (Agence Fides 20/10/2017)

    Pièces jointes à la dépêche

  • Trois chrétiens dont un enfant détenus par des fonctionnaires chinois; signons la pétition

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    De Citizen GO :

    Trois chrétiens dont un enfant détenus par des fonctionnaires chinois

  • Demain, un nouveau totalitarisme ?

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    De Gérard Leclerc sur le site de France Catholique :

    Le totalitarisme du XXIe siècle

    La déchristianisation de l’Europe (et celle des États-Unis que nous évoquions la semaine dernière dans le sillage de Rod Dreher) est souvent évoquée sur le mode d’un changement de paradigme et sous les couleurs d’un optimisme progressiste. En régime de démocratie pluraliste, la société permettrait la coexistence de toutes les conceptions du monde possibles. La régulation par l’État de droit nous protégerait de toutes les dérives, notamment grâce à la laïcité qui garantit la liberté de conscience. Mais cet optimisme pèche peut-être par manque de lucidité. Le XXe siècle ne vivait-il pas déjà dans la trajectoire des Lumières ? Cela n’a pas empêché la naissance du nazisme et du communisme stalinien. Au désenchantement du monde religieux peut très bien correspondre un réenchantement idéologique, avec le surgissement de ce que Raymond Aron appelait les religions séculières. Le XXIe siècle peut très bien produire les siennes, aussi redoutables que celles qui les ont précédées, en dépit de leur absence apparente de dimension guerrière.

    Chantal Delsol, dans un article remarquable du Figaro (16 octobre) vient de tirer la sonnette d’alarme, en attirant notre attention sur le néo-matérialisme scientiste en quoi consiste le dataïsme : «  Les chercheurs de la Silicon Valley, les artisans de l’Université de la Singularité attendent les lendemains qui chantent et même les considèrent comme un destin grec. Les data résument tout et réduisent tous les champs vitaux, sociaux, disciplinaires en un seul point : les algorithmes biochimiques ou physico-chimiques qui nous définissent.  » Les avancées vertigineuses de la technique nous placent sous l’empire de gigantesques données dont la gestion relève d’une raison purement calculatrice. L’humanité, dans cette logique, perd tous ses repères traditionnels, ceux que la philosophie et la religion lui conféraient, tels le libre arbitre, la réflexion sur les fins et sur les conduites morales. Tout cela serait dépassé dans le mouvement d’une transgression inévitable, celle du transhumanisme.

    La vogue d’un auteur comme Yuval Noah Harari [1] devrait nous alerter, tant elle est significative des dérives graves qui sont en train de changer nos conditions de vivre et de penser. Le déclin de la foi dans nos pays nous expose ainsi à l’expansion d’une gnose scientiste qui ne se contente pas de susciter un nouvel imaginaire avec sa propre eschatologie, car elle veut prendre possession de la terre entière, avec les moyens redoutables que lui confèrent les avancées de la technique et l’intelligence artificielle. Il nous faudrait un nouveau Gaston Fessard pour écrire le manifeste nécessaire contre ce totalitarisme qui s’en prend à notre âme, à notre liberté, à notre corporéité et à notre art de vivre.


    [1Auteur des best-sellers Sapiens : une brève histoire de l’humanité et Homo deus : une brève histoire de l’avenir (Albin Michel).

  • Le sommaire (et les liens) du numéro de La Nef d'octobre 2017

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    Sommaire du n°296 d'octobre 2017
    SOMMAIRE DU N°296 D'OCTOBRE 2017

    ÉDITORIAUX
    Un monde sans Dieu, par Christophe Geffroy
    Faut pas prendre les enfants du bon Dieu…
    par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    François en Colombie : pour la réconciliation, par Yves Chiron
    Un livre pour mieux connaître François, par Christophe Geffroy
    Les droites en France : mirages et réalités, par Michel Toda
    L’Église et internet, par Pierre Mayrant
    Géopolitique d’abord : La France comme langue (2/2)
    par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Abbaye de Chevetogne, un pont entre Orient et Occident,
    entretien avec le Père Lambert Vos

    DOSSIER : LAÏCITÉ, LE POIDS DE L'HISTOIRE, LE DÉFI DE L'ISLAM
    Petite histoire de la laïcité républicaine, par Michel Toda
    Les rapports Église-État, par l’abbé Hervé Benoît
    Laïcité : où en est-on ?, par Christophe Geffroy
    Une laïcité à deux vitesses, par Matthieu Baumier
    L’islam et l’Occident, par Annie Laurent
    Un germe totalitaire, par Jean-François Chemain

    VIE CHRÉTIENNE
    Saint Jean Chrysostome : nul ne peut nuire…, par Yves Daoudal
    Question de foi : Depuis 30 ans…, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Julien Freund : le politique et la décadence, par Gilles Banderier
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir, jeunes, internet
    Au fil des livres : Un automne divin, par Philippe Maxence 
    Un livre, un auteur, entretien avec Christophe Dickès
    Portrait : Charlotte d’Ornellas, par Marine Tertrais
    Débats : Avortement en Irlande : un référendum à risque
    par Tim O’Sullivan
    Débats : Loi travail : Quel code du travail ?, par Joseph Thouvenel

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