Du site de La Libre :
"L'avortement doit être autorisé au-delà de 12 semaines de grossesse": qu'en pensent les partis ?
Publié le - Mis à jour le


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Du site de La Libre :
"L'avortement doit être autorisé au-delà de 12 semaines de grossesse": qu'en pensent les partis ?
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Des imams étrangers invités à mener les prêches en Belgique lors du ramadan
Pour compenser la pénurie d'imams en Belgique durant le ramadan, l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) fait appel aux imams étrangers pour prêcher dans le pays lors de cette période.
"Cela nuit à l'intégration", déplore toutefois l'imam anversois Nordine Taouil mardi dans De Morgen. Il est question de 81 imams marocains dont 49 sont approuvés par le ministère marocain des Affaires religieuses. Ils reçoivent tous un visa temporaire d'un mois, après un contrôle réalisé par les services de renseignements belges. Ils sont chargés du prêche au cours du prochain mois dans les mosquées du pays, comme c'était déjà le cas au cours de années précédentes.
L'imam anversois Nordine Taouil identifie un problème alors que ces imams étrangers ne parlent ni français ni néerlandais, et ne sont pas tenus aux valeurs et normes de la société belge. "Les imams ne sont pas formés à fournir des réponses appropriées aux musulmans de notre pays".
L'imam gantois Brahim Laytouss déplore l'action du politique en la matière. "Certains partis politiques sont hypocrites", avance-t-il, regrettant que les formations veulent d'une part réduire l'influence étrangère dans nos mosquées, mais refusent d'autre part de mettre en place une structure pour un Islam de Belgique et une formation des imams.
L'Exécutif des musulmans de Belgique n'a pas voulu répondre à De Morgen.
Un enseignement de Marcel De Corte (1905 - 1994) qui fut professeur de philosophie à l'Université de Liège. Ce rappel - même s'il est daté - vient à son heure à la veille des prochaines élections dont on peut craindre qu'elles ne fassent qu'empirer la situation dans un pays livré aux démons de la division et de toutes les surenchères les plus absurdes.
Marcel De Corte, Les deux démocraties (source)
Poursuivant son enquête sur La Droite et la Gauche où il nous montre que la Droite est une invention délibérée et continue de la Gauche qui prétend refouler hors du champ de la politique et de la société quiconque refuse d’obéir à son allégeance, de manière à satisfaire ses appétits totalitaires innés, Jean Madiran nous explique, dans un nouveau livre intitulé Les Deux Démocraties comment le système démocratique moderne, né de la Révolution française, a vidé la démocratie de son contenu propre, pour lui substituer des propriétés entièrement nouvelles, aujourd’hui tellement accréditées dans l’opinion publique qu’elles semblent aller de soi et se passer de tout examen.
On sait en effet que la démocratie est un des régimes politiques qui, à côté de l’aristocratie et de la monarchie, et parfois mélangée avec elles selon certaines proportions et à un certain niveau, sont considérés par les philosophes et par les historiens jusqu’au XVIIIe siècle comme remplissant les conditions pour être reçus en justice et comme « valables » selon les temps, les lieux, la coutume, les nécessités de la vie en commun, etc… au regard de la raison critique et de l’expérience.
Ce qu’on sait moins, encore que la chose crève les yeux, c’est que cette démocratie, qu’on peut appeler classique, est simplement un mode de désignation des gouvernants par les gouvernés : « elle consiste à n’avoir dans la cité aucune autorité politique dont le titulaire ne soit directement ou indirectement désigné, pour un temps limité, par les citoyens qui sont tous électeurs. »
Madiran enfonce là une porte ouverte, dira-t-on. Hélas, les portes ouvertes sont celles dont on franchit le moins souvent le seuil pour contempler les évidences que leurs embrasures nous offrent. Il en est des définitions comme des principes : il faut les formuler exactement, faute de quoi la suite des démonstrations et des analyses ne vaut plus rien. Apparemment, la définition de la démocratie classique et la définition de la démocratie moderne se recouvrent mot pour mot, concept, pour concept, réalité pour réalité. Avec un bon sens souverain, Madiran nous rappelle qu’elles diffèrent au point de s’exclure.
En premier lieu, pour la démocratie moderne, « la désignation des gouvernants par les gouvernés est réputée le seul mode de désignation qui soit juste. » Tous les autres régimes sont injustes, immoraux, pervers. Démocratie et justice politique coïncident.
D'
Plaidoyer pour le maintien des cours de religion dans l’enseignement officiel
A l’approche des élections, et en période de campagne, les représentants des cultes reconnus en Belgique prennent la parole. Dans un argumentaire adressé aux parlementaires, ils plaident pour le maintien d’un cours de religion intégré dans l’horaire obligatoire des élèves de l’enseignement officiel.
Les signataires de cette lettre adressée aux responsables politiques s’appuient sur les chiffres précis compilés par les établissements: « entre 80 et 90 % des parents des élèves de l’enseignement officiel ne demandent pas cette dispense [de cours de religion] et inscrivent explicitement leur enfant à un cours de religion ou de morale. » C’est dire l’importance de cette heure consacrée à l’éducation religieuse à l’école. Ce cours doit permettre d’ « accompagner les élèves dans leur recherche de sens en les ouvrant à la dimension religieuse vis-à-vis de laquelle il permet à chacun d’apprendre à se situer personnellement« . On sait que cet enjeu est capital au vu des questions d’actualité.
Dans leur argumentaire, les représentants des cultes reconnus insistent sur la place de ces « lieux de questionnement, de recherche et de découvertes » que sont les cours de religion. Cet enseignement de qualité est fourni par un professeur de religion formé pour cela, et donc agréé par le décret «Titres et Fonctions ». Les signataires évoquent encore l’argument constitutionnel. L’article 24 de la Constitution a été complété par une note explicative du Gouvernement auprès du Sénat (en 1988). Selon la lecture des représentants des cultes en Belgique, « décider de rendre le cours de religion/morale optionnel, ou le sortir de la grille-horaire, ferait qu’il ne concernerait plus TOUS les élèves soumis à l’obligation scolaire, et cette décision serait donc en contradiction avec la Constitution. »
La lettre disponible en intégralité ci-dessous est signé par le Cardinal De Kesel et Mgr Harpigny pour le culte catholique, ainsi que le pasteur Fuite pour et le docteur G. Lorein pour le culte protestant et évangélique, le métropolite Athénagoras pour le culte orthodoxe, Philippe Markiewicz et le grand rabbin A. Guigui pour le culte israélite ainsi que Salah Echallaoui pour l’exécutif des musulmans de Belgique.
Mémorandum adressé aux parlementaires 020519 Argumentaire Cours de religion
L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.
Le dimanche 5 mai prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront deux œuvres du XVIIIe siècles : l’une de Mozart et l’autre de Vivaldi.
Le propre grégorien de la messe du 2e dimanche après Pâques dédiée au « Pastor Bonus » est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : il exprime la confiance des enfants de Dieu dans le bon pasteur qui a donné sa vie pour ses brebis. Se chante également au cours de la liturgie du jour l’hymne célèbre « Regina Caeli », dédiée à la Vierge au temps pascal.
Regina Caeli (solennel):
JPSC
Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :
Euthanasie des nouveau-nés malades : on en parle en Flandre
Mettre fin à la vie des nouveau-nés gravement malades : va-t-on boucler la boucle entre l’avortement et l’euthanasie ?
Les médecins néonatologues trouvent qu’il faut pouvoir ne pas commencer un traitement chez un nouveau-né gravement malade, même au risque de hâter sa mort. 90% des infirmiers en néonatologie pensent de même. 60% des néonatologues et 74% des infirmiers en néonatologie estiment même qu’il faut, dans certains cas, pouvoir mettre fin à la vie de ces nouveau-nés en leur administrant un produit mortel.
Ces chiffres ont fait le tour mes médias flamands et sont désormais saisis pour demander au législateur d’autoriser « l’euthanasie » des nouveau-nés. Ils sont basés sur une étude parue le 25 mars 2019 dans la revue Acta Paediatrica, et menée par le groupe de recherche Zorg rond het Levenseinde (UGent/VUB). Il convient cependant de les remettre en contexte : l’étude s’est limitée à interroger des soignants en Flandre, et seule la moitié de l’ensemble du secteur s’y est soumise. On ne sait pas les raisons pour lesquelles l’autre moitié s’est abstenue.
En outre, ces statistiques ne se rapportent qu’aux questions posées de façon abstraite aux deux groupes de soignants interrogés. En effet, quand il s’est agi d’un cas hypothétique concret (mise en situation), on relève un taux d’acceptation de la mise à mort active des nouveau-nés gravement malades de seulement 29% pour les néonatologues et de 39% pour les infirmiers. Le taux d’acceptation est aussi plus bas pour le retrait ou la non mise en route de traitements, qu’en réponse aux questions abstraites.
La particularité de cette étude, et qui manifeste une certaine logique, réside dans la volonté des chercheurs d’envisager l’avortement thérapeutique et la mise à mort des nouveau-nés sous le même angle, puisque dans un cas comme dans l’autre, il s’agit de mettre fin à la vie d’un être humain une fois passé le seuil de viabilité. Pas de distinction éthique non plus, entre une cessation de traitements proportionnée (Voir Dossier de l’IEB) sans intention d’abréger la vie, celle visant à hâter la mort, et l’administration délibérée d’une dose mortelle à l’enfant. Toutes ces décisions se confondent sous les termes de « décisions de fin de vie ».
Aujourd’hui, les Pays-Bas sont les seuls à avoir autorisé de telles pratiques, en dehors de tout cadre légal ; le Protocole de Gröningen permet de mettre fin à la vie des nouveau-nés qui n’ont aucune chance de survie, de ceux qui ne peuvent continuer à vivre qu’à l’aide de soins intensifs, et de ceux pour lesquels on prévoit une qualité de vie très pauvre associée à d’intenses souffrances. (Voir le Dossier de l’IEB pour une réflexion éthique autour de ce Protocole)
Pierre Mertens, directeur de Child Help International, et lui-même père d’une petite fille née avec une spina bifida, s’est insurgé dans le quotidien De Standaard : « Personne ne veut qu’un bébé ne souffre. Moi non plus. Mais qui sait ce qu’est un handicap grave ? (…) Qui peut mieux juger de la qualité d’une vie avec un handicap que les personnes elles-mêmes porteuses de handicap? » Il a rappelé que le droit à la vie est un droit fondamental.
La nouvelle pose encore d’autres questions : en cas de décès précoce de l’enfant, les soins palliatifs pédiatriques ne sont-ils pas en mesure de soulager l’enfant et d’accompagner les parents jusqu’à son décès ? Quid également du consentement (impossible) de l’enfant ?
Sources : Acta Paediatrica, De Standaard (17/4/2019 et 20/4/2019), De Morgen (18/4/2019).
D'Anne-Françoise de Beaudrap sur cathobel.be :
Journée anniversaire de Tibériade (28 avril)
Certains ont peut-être croisé les moinillons dans les rues ou sur les chemins. D’autres connaissent les frères et sœurs de Tibériade pour aller se ressourcer chez eux, à Lavaux-Sainte-Anne, près de Rochefort. Leurs interlocuteurs sont souvent marqués par leur simplicité de vie et la chaleur qui se dégage d’une rencontre avec eux. (...) Tibériade atteint ses quarante ans.
Le 25 avril 1979, frère Marc prononçait des vœux dans les mains de Mgr Robert Mathen, évêque de Namur. Et il le revêtait de son habit religieux. Le fondateur de cette fraternité de Tibériade raconte que l’inspiration lui était venue quinze ans plus tôt: « A douze ans, je découvrais une petite cabane cachée. Pendant plusieurs années, seul, comme un scout, je bricolais, priais, découvrais l’Eglise. L’espérance qui brûlait mon cœur: donner à l’Eglise une petite fraternité, quelques frères et sœurs dociles à l’Esprit Saint qui vivraient dans la douceur et l’humilité pour répondre aux appels de l’Eglise et de notre temps, qui annonceraient Jésus, le témoigneraient dans l’unité et la prière et par l’humble travail de leurs mains. »
Avec le temps, une trentaine de frères (surnommés des moineaux) et une dizaine de sœurs (mésanges) se sont engagés dans cette vie religieuse autour de l’intuition du frère Marc, imprégnée de prière, de vie fraternelle et de mission. C’est justement cette capacité à s’envoler vers de nouvelles terres d’évangélisation qui donne le nom de moineau ou de moinillon à ces religieux en tenue bleue qui sillonnent les routes. Quant à l’appellation de la fraternité, frère Marc a choisi Tibériade en référence à l’Evangile où Pierre essaie de marcher sur l’eau: « Pour moi, suivre le Christ est un appel à marcher dans la foi. Bien souvent, j’avale quelques tasses d’eau bien salée, mais sans cesse, le Christ ressuscité me tire des profondeurs de la mer. »
La Fraternité de Tibériade a surmonté en 2015 une étape importante de son histoire: l’élection d’un nouveau serviteur général. Frère Marc s’étant retiré depuis un an, la communauté des frères et sœurs s’était réunie en chapitre pour désigner Frère Bart comme successeur. Ce choix a été précédé de la première rédaction de la constitution de la fraternité, un travail réalisé par les moines et moniales de Belgique, ainsi que ceux de Lituanie, du Congo ou des Philippines, revenus à Lavaux-Sainte-Anne pour l’occasion. A l’heure actuelle, Tibériade compte trente frères et neuf sœurs, qui sont implantés en Lituanie et en Belgique. Leurs missions se font en direction du Congo (RDC), des Philippines et de la Chine où les frères se rendent deux fois par an. (...)
En vue des prochaines élections, nos évêques ont adressé à leurs concitoyens catholiques un message que l'on trouvera ICI.
LETTRE POUR LETTRE
Je lis une lettre reproduite dans la presse que nous adressent, à nous les catholiques, les évêques de Belgique en prévision des élections du mois prochain.
Fortement déçu par le manque de force et de souffle de ce texte franchement insipide, je me suis mis à mon clavier et j’ai écrit, non sans une certaine impertinence qu’ils me pardonneront je l’espère, ce que j’aurais voulu lire et qui attend vos avis. Voici :
Bien chers frères dans le Christ,
Les élections régionales, fédérales et européennes auront lieu d’ici quelques semaines et nous tenons absolument à ce que les catholiques de Belgique y participent activement et fassent entendre leur voix en ces moments essentiels du débat démocratique. Nous voulons donc vous y encourager en vous rappelant les principaux enjeux politiques qui ne peuvent en aucun cas nous laisser indifférents.
Premier sujet : la mondialisation du consumérisme matérialiste. Tous les chrétiens, comme l’Eglise, se retrouvent ici face à des lobbys dotés de grands moyens financiers, très actifs dans les couloirs de l’ONU, et qui travaillent dans le monde entier au développement du relativisme moral et de la neutralité philosophique. Ce consumérisme refuse les valeurs universelles qui sont à la base de notre civilisation judéo-chrétienne personnaliste. C’est ce personnalisme chrétien que l’Europe doit défendre bec et ongle pour le bien commun de l’humanité. Ne soutenons que les candidats au Parlement européen qui s’engagent explicitement à “rendre à Dieu ce qui est à Dieu”.
Ici nous tenons à prévenir les élus futurs que ce combat est loin d’être une chimère, en insistant sur le nombre, chaque jour plus grand, de chrétiens qui perdent la vie pour leur foi. Ici aussi il est primordial que l’Europe défende ces martyrs, dénonce ces crimes et prenne ses responsabilités vis-à-vis des Etats qui les acceptent ou des groupes qui les perpètrent.
JPSC
Belgique — Moins de cours de morale et de religion catholique, le cours de religion islamique en plein essor (source)
Les cours de religion islamique, protestante et orthodoxe sont quant à eux de plus en plus fréquentés.
Depuis septembre 2017, les élèves de primaire et de secondaire du réseau officiel de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont obligés de suivre une heure de cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté par semaine. Pour ne pas alourdir leur horaire, il a été décidé que les cours de religion, d’une part, ou de morale, d’autre part, passeraient de deux heures par semaine à une heure par semaine.
Il a aussi été décidé que les élèves qui souhaitaient ne plus suivre de cours de morale laïque ou de religion puissent remplacer ce cours par une heure supplémentaire d’éducation à la philosophie à la citoyenneté.
Selon une analyse de l’Orela (Observatoire des religions et de la laïcité), 12,2 % des parents d’élèves de primaire et 15,3 % des parents d’élèves de secondaire ont opté pour une seconde heure d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté (EPC) pour l’année 2018-2019. L’année précédente, ces pourcentages s’établissaient à 10,9 au niveau primaire et à 12,1 % en secondaire.
Depuis qu’il est possible d’opter pour deux heures de cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, les cours de religion catholique et de morale non confessionnelle connaissent une baisse significative de leur fréquentation, tandis que les cours de religion islamique, protestante et orthodoxe continuent de voir leur fréquentation augmenter, note l’Observatoire.
C’est le cours de morale laïque qui est le plus fortement touché par cette diminution. Ce qui est assez logique puisque le cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté est lui aussi d’inspiration « laïque ».
En Communauté flamande et en Communauté germanophone, aucune réforme de ce type n’a encore été mise en œuvre.
Rappelons que, depuis la loi du Pacte scolaire, les parents — et les élèves majeurs — ont, durant toute la scolarité obligatoire, le choix entre un cours d’une des religions reconnues et un cours de morale non confessionnelle. Les six religions reconnues (par l’Autorité fédérale) sont actuellement le catholicisme, le protestantisme, l’anglicanisme, le judaïsme, l’islam et le christianisme orthodoxe. Toutefois, la Communauté française n’organise pas de cours de religion anglicane, en raison de la faiblesse de la demande.
Le contenu des cours de religion relève de la responsabilité des cultes. Le contenu du cours de morale non confessionnelle est quant à lui arrêté, comme les programmes des autres matières, par la Communauté française. En dépit de son organisation par les pouvoirs publics, la Cour constitutionnelle a déterminé que le cours de morale non confessionnelle était un cours engagé et non neutre, et elle a imposé la possibilité d’une dispense de tout cours de religion ou de morale. Pour répondre à cette exigence, le législateur a prévu la possibilité d’opter pour une seconde heure du CPC (cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté) à la place du cours de religion ou de morale.
L'évêque de Namur va partir à la retraite; les diocésains verront-ils partir avec regret Mgr Vancottem dont l'épiscopat fut si effacé (d'aucuns évoquent une "absence réelle"...) ? Sur Cathobel : le merci adressé au prélat lors de la messe chrismale et le cadeau qui lui a été offert (malicieusement?) : un bon pour un voyage :
Le diocèse de Namur dit « merci » à Mgr Vancottem, son évêque
Mgr Vancottem apprécie beaucoup la messe chrismale. Pour lui, il s’agit, avec les ordinations sacerdotales, d’un temps fort de l’année liturgique. Il apprécie le fait que des prêtres, diacres, religieux mais aussi des fidèles de tout le diocèse se retrouvent à la cathédrale. Cette année outre le renouvellement des promesses sacerdotales, la bénédiction de saintes huiles et la consécration du saint-chrême (lire par ailleurs), c’est un »merci » qui a été adressé à Mgr Vancottem. Ce dernier, ému, dira: »On aime arriver et on voudrait partir en catimini. Je prendrai congé de vous, une fois mon successeur désigné. Enfin, pas complètement. Je suis incardiné dans le diocèse et je vivrai dans un de ses petits coins. Que mon successeur se rassure, je ne serai pas pour lui une ‘belle-mère’. »
Mgr Warin, évêque auxiliaire du diocèse, introduisait ce moment en remerciant Mgr Vancottem pour son épiscopat mais aussi pour ses 50 années de prêtrise. L’abbé Nicolas Baijot interviendra au nom des ministres ordonnés du diocèse. Ordonné en juin dernier, il est actuellement aux études à Rome: il se forme en patrologie. L’abbé Baijot relèvera le souci de l’évêque d’être »proche du peuple de Dieu, volonté que vous nous avez communiquée. » Il rappellera, à l’initiative de l’évêque, la création du vicariat de la diaconie en février 2016. »Vous avez témoigné de votre attention pour le service des pauvres, des malades, des faibles… bref du Christ. Ce fut un rappel important pour nous, un rappel de ce souci pastoral que nous devons porter. »
De Kerknet :
244 adultes sont baptisés le soir de Pâques
Lors de la veillée de Pâques, 244 femmes et hommes adultes seront baptisés dans notre pays samedi soir; il y en a 5 de plus que l'an dernier, écrit Tertio.
Catéchumènes par diocèse
Le nombre de baptêmes d'adultes par diocèse © Tertio
Lors de la veillée de Pâques, dans la soirée du samedi de Pâques au dimanche de Pâques, 244 femmes et hommes adultes seront baptisés dans l’Église catholique romaine de notre pays. Depuis 2010, le nombre de catéchumènes ou baptêmes d'adultes a continué d'augmenter: de 143 en 2010 à 239 en 2018. De plus, entre Pâques et la Pentecôte, une centaine d'adultes déjà baptisés ont reçu le sacrement de la Confirmation.
Catéchumènat : évolution 2010-2019
Evolution du nombre de catéchumènes depuis 2010 © Tertio
Catéchuménat
La route du catéchuménat commence par une admission festive au catéchuménat dans la communauté de l'Eglise locale. Cela se produit plus d’un an avant le baptême, généralement entre l’Avent et le Carême. À partir de ce moment, le catéchumène appartient à l’église, même s’il n’a pas encore été baptisé. Après l'admission, un temps d'initiation à la vie religieuse s'ensuit. Les catéchumènes apprennent à mieux connaître la communauté religieuse locale en y participant. Ils suivent la catéchèse et se plongent dans la foi.
La période de quarante jours précédant le baptême à Pâques est vécue de manière très intense. Cela commence par la célébration de l'élection et l'attribution du nom. Tous les catéchumènes du diocèse se présentent pour recevoir un nom et confirmer leur baptême. C'est l'évêque qui dirige cette célébration eucharistique.
Vigile de Pâques
Les catéchumènes sont ensuite baptisés la veille de Pâques. Et ils participent également pour la première fois à l'Eucharistie (Première Communion). Le nom du baptisé est inscrit dans le registre de baptême de la paroisse.
Après le baptême, commence une période d'initiation ultérieure dans laquelle un modèle d'approfondissement durable de la foi est présenté. Le parrain et la marraine en particulier continuent à accompagner les baptisés, mais la communauté religieuse est également devenue un foyer.
Source: Tertio