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Belgique - Page 121

  • Belgique : actualité de l'hiver démographique

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    La natalité baisse en Belgique. Et ce serait encore plus grave s'il n'y avait la présence nombreuse de femmes d'origine étrangère (et de confession musulmane) naturalisées belges dans un passé récent...

    De Maïté Warland sur le site de la RTBF :

    Une femme sur 5 de 40 ans en Europe ne voudrait pas d’enfants. Chez nous, difficile d’avoir un chiffre précis mais les chiffres de l’institut belge de statistiques montrent une baisse de la natalité depuis 7 années consécutives. "En 2017, le nombre des naissances vivantes issues de mères résidant en Belgique est descendu en dessous de la barre des 120.000", explique Statbel sur son site internet :

    Une natalité et une fécondité toujours en baisse

    Une natalité et une fécondité toujours en baisse

    En 2017, le nombre des naissances vivantes issues de mères résidant en Belgique est descendu en dessous de la barre des 120.000. Le taux brut[1] de natalité est ainsi en baisse pour la 7e année consécutive et s’établit à 10,5 pour mille. C’est ce qui ressort des dernières données de natalité et de fécondité (2016 et 2017) publiées par Statbel, l’office belge de statistique.

    Avec 119.102 naissances vivantes en 2017, pour une population toujours légèrement en croissance, la fécondité belge, mesurée par l’indice conjoncturel de fécondité[2], s’établit à 1,64 enfant par femme en moyenne (1,68 en 2016).

    Dans les années 80 et 90, la fécondité belge s’est maintenue durant plusieurs années à des niveaux inférieurs à celui d’aujourd’hui (1,51 enfant par femme en 1985). Au sein de l’Union européenne, la fécondité belge se situe juste au-dessus de la moyenne européenne (1,59 enfant par femme pour EU28). L’Allemagne (1,57), le Luxembourg (1,39), le Portugal (1,38), l’Italie (1,32) et l’Espagne (1,31) sont en dessous.

    La France (1,90), la Suède (1,78), l’Irlande (1,78), le Danemark (1,75) et le Royaume-Uni (1,74) ont, quant à eux, une fécondité supérieure à la moyenne. Les Pays-Bas (avec un taux de fécondité à 1,62) se situent, tout comme la Belgique, légèrement au dessus de la moyenne de l’Union Européenne. Par ailleurs, on observe que, même si la fécondité du moment diminue (de 2,7 enfants par femme en 1964, nous sommes passés à 1,6 enfant par femme, en moyenne, en 2017), les mères qui terminent leur vie féconde aujourd’hui (ce terme reste fixé, arbitrairement, à 50 ans) ont eu le même nombre d’enfants que les mères qui l’ont terminée en l’an 2000 ou juste avant (1,82 enfant en moyenne pour la génération féminine née en 1968 et 1,84 enfant en moyenne pour la génération féminine née en 1950).

    Au niveau régional, la baisse de 2017 paraît légèrement plus importante en Flandre (de 1,66 à 1,62 enfant par femme), qu’en Wallonie (de 1,66 à 1,63 enfant par femme) et à Bruxelles-capitale (de 1,82 à 1,80 enfant par femme). Cependant, sur le long terme, on assiste indéniablement à un rapprochement des fécondités régionales.

  • Le diocèse de Gand a vendu les bâtiments de son séminaire

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    Dans Het Nieuwsblad du 17 août, p. 2:

    Le séminaire devient une école d'art

    L'école d'art 'Luca School of Arts' a acheté l'ancien séminaire Sint-Paulus de la Beekstraat pour s'y installer avec environ cinq cents étudiants. Bien que ce soit temporaire et qu'il ne fait pas l'objet de rénovations. ... Le diocèse a attiré plusieurs acheteurs potentiels: "Nous sommes heureux que cet emplacement remplisse à nouveau une fonction éducative", a déclaré le porte-parole Peter Malfliet.

    Toute l'aile est de la Luca School of Arts, en direction du centre sera rénovée. Là se trouvent diverses nouvelles constructions entre les églises et les chapelles plus anciennes. Le but est d'en faire un ensemble plus cohérent. Les plans concrets doivent encore être élaborés. Lorsque le diocèse a acquis le domaine peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, il a construit le séminaire proprement dit à l'arrière, là où les futurs prêtres ont passé les premières années de leur formation jusqu'au début des années 90. Au cours des dernières années, le Collège Sint-Lievens a utilisé ces bâtiments pour son internat, mais en septembre, le collège utilisera un nouveau bâtiment.

  • 11-15 septembre : 5ème session LEAD "Se former pour servir"

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    Du site de l'Eglise catholique en Brabant Wallon :

    5ÈME SESSION LEAD

    La Session LEAD est une université d’été qui réunit 140 jeunes de 21 à 30 ans autour de personnalités inspirantes et engagées dans tous les secteurs de la société. Les témoignages francs et ouverts des intervenants sont une source de beaux échanges entre les acteurs chrétiens de demain et les dirigeants d’aujourd’hui. Un des inspirateurs de la Session LEAD est le Père Emmanuel de Ruyver de Wavre.

    La 5ème édition de la Session LEAD aura lieu au Prieuré de Corsendonck du mercredi 11 au dimanche 15 septembre 2019.

    Parmi les intervenants de cette année se trouvent entre autres :

    - Vincent Montagne : PDG de Média Participations 
    - Carl et Veronika Elsener : CEO et CMO de Victorinox 
    - Brigitte Van Wymeersch : Professeur en Musicologie 
    - Olivier De Schutter : Professeur à l’UCL, ancien rapporteur spécial à l’ONU 
    - Rik Torfs : Ancien recteur de la KU Leuven 
    - Guy Dembour : Médecin, cardiopédiatre 
    - Bruno Colmant : économiste, professeur et auteur 
    - Nicolas Buttet : Fondateur de la fraternité Eucharistein 
    - Nicolas Michel : ancien secrétaire général adjoint de l’ONU

    Vous pouvez retrouver ici toutes les données de la Session LEAD 2019

  • Beauraing : une affluence en déclin

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    Du site de la RTBF :

    Beauraing : le culte de la Vierge Marie en perte de vitesse

    Publié le mardi 13 août 2019

    Le bruit des aspirateurs résonne dans la crypte de la basilique de Beauraing. A deux jours du 15 août, une dizaine de bénévoles se démènent pour remettre les lieux en état avant les célébrations de l’Assomption. A quatre pattes devant l’autel, le vice-recteur shampooine la moquette : " Tout le monde se retrousse les manches. Ça bosse ! " sourit l’abbé Christophe Rouard, " s’il fait beau, on devrait accueillir au moins 2000 personnes jeudi. "

     

    Un resto bien baptisé

    A deux pas du sanctuaire, un restaurant a pignon sur rue depuis trente ans. Le bien nommé " Pèlerin " se prépare à un week-end très chargé : " les pèlerins représentent au moins trente pourcents de la clientèle à cette occasion " explique Eddy Huysmans, le patron. " On devrait faire au moins 500 couverts ! Mais c’est vrai que ce n’est plus comme avant. "

    Juste en face du bistrot, dans le jardin des apparitions, les cierges se consument dans une ambiance de recueillement. Une poignée de visiteurs à peine sont assis sur les bancs qui font face à la statue de la vierge. Parmi eux, Marcel et Ginette viennent de Lessines. Ce couple de pensionnés fait la route depuis de très nombreuses années : " mon épouse est très croyante… Mais c’est vrai qu’il n’y a plus grand monde aujourd’hui… "

    Une affluence en berne

    Le culte ne fait plus vraiment recette. En à peine douze ans, le nombre de pèlerins est passé de 150 mille à 85 mille personnes. Une baisse de quarante pourcents qui pèse sur le quartier. L’hôtel historique situé juste en face du site des apparitions est à vendre.

    " Le culte marial n’est clairement pas un vecteur de développement " confie Marc Lejeune, le bourgmestre de Beauraing. " Les membres de l’asbl " Pro maria " qui gèrent les activités ont toujours veillé à rester centrés sur le culte et la prière, " explique le mandataire CDH. " Il n’y a jamais eu beaucoup de liens entre le site religieux et le centre de la ville. Pourtant, l’image de Beauraing reste étroitement associée à la Vierge et aux apparitions. "

    Conscient de la tendance, le vice-recteur reconnaît qu’il planche régulièrement sur le sujet pour trouver de nouveaux moyens pour attirer de nouveaux pèlerins. " On en parle régulièrement. Je crois que la déchristianisation est une tendance générale dans nos contrées. Par contre, il y a de plus en plus de chrétiens à travers le monde. Récemment, nous avons accueilli 150 Libanais sur le site… C’est la preuve que l’on doit miser sur l’international. "

     

    Est-il impertinent de faire remarquer que, durant l'épiscopat de Mgr Léonard à Namur (1991-2010), Beauraing fut un lieu phare de la vie chrétienne du diocèse. Est-ce vraiment une coïncidence si, après son départ, ce sanctuaire marial a connu un lent déclin ?

    Ce n'est en tout cas pas une fatalité comme le montre le regain dont bénéficie Lourdes : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-sanctuaires-de-lourdes-connaissent-un-regain-de-frequentation-20190813?

  • La liberté des institutions de soins à nouveau menacée

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie : la liberté des institutions de soins à nouveau menacée

    14/08/2019

    Le Parti Socialiste (PS) a déposé une proposition de loi datée du 9 juillet 2019 pour obtenir que les institutions de soins (hôpital, maisons de repos…) ne puissent plus s'opposer à ce que des euthanasies aient lieu en leurs murs. Une proposition similaire, frappée de caducité aux dernières élections, avait déjà été déposée par le PS en février 2016 sans faire l'objet de discussions à la Chambre. Malgré l'absence de gouvernement fédéral, certains parlementaires semblent donc bien actifs dans le domaine de la bioéthique.

    La liberté des institutions de soins par rapport à la pratique de l'euthanasie n'est pas seulement menacée en Belgique, mais aussi au Canada. Là-bas, un médecin a euthanasié un résident à l'insu de la maison de repos d'obédience juive qui l'hébergeait. L'établissement (Louis Brier Home, Vancouver), clairement opposé à la pratique de l'euthanasie en son sein, a déposé plainte devant le Collège des médecins et chirurgiens de la Colombie Britannique, qui a donné droit au médecin le mois dernier. La position du Collège a suscité la consternation du directeur de la maison de repos : « Nous avons un certain nombre de survivants de l'Holocauste dans la maison. C'est une immense préoccupation… quand on a appris ce qui s'était passé, il y a eu énormément d'anxiété et de chaos, spécialement parmi ces personnes ».

    L'obligation pour les institutions de soins d'accepter l'euthanasie chez elles, porte (ou porterait en Belgique) gravement atteinte à leur droit à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de pensée, qui sont des droits fondamentaux garantis par la Constitution et la Convention européenne des droits de l'homme. Comme le rappelle souvent le Comité consultatif de Bioéthique de Belgique, l'accès à l'euthanasie ne constitue pas un droit dans le chef du citoyen.  Mais surtout, de telles aspirations oublient que la liberté d'une institution de soin protège aussi la liberté de tous ceux qu'elle rassemble, de ne pas se voir confrontés à un acte qu'ils réprouvent : les résidents ou les patients, leurs familles, les soignants, les bénévoles de ces établissements, les sponsors, … C'est aussi une question essentielle de pluralisme dans le paysage des institutions de soins du pays.

    Pour approfondir la question de la liberté des institutions de soins par rapport à l'euthanasie : voir le Dossier de l'IEB sur le sujet.

  • Pas un Belge sur cinq n'est disposé à aller au front pour la patrie

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    Du site Express Business :

    Êtes-vous prêt à vous battre pour votre pays ?

    Les Européens pensent souvent que d’autres viendront à notre secours. Un sondage réalisé par Gallup auprès de plus de 1 000 personnes dans 64 pays montre que peu d’Européens seraient prêts à défendre leur pays en cas de conflit militaire.

    Seul le Japon obtient des résultats encore inférieurs à ceux de nos voisins, les Pays-Bas et l’Allemagne.

    Dans notre pays, pas même une personne sur cinq n'est disposée à aller au front pour la patrie.

  • Liège : célébrez l’Assomption à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Assomption.JPG

    Jeudi 15 août 2019

    Fête de l'Assomption de la Vierge Marie

    célébrée à l’église du Saint-Sacrement à Liège

    (Boulevard d’Avroy, 132)

    10h00

    Messe en latin (missel de 1962) plain-chant et orgue, célébrée par l’abbé Marc-Antoine Dor, recteur de l’église

    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum » et Kyriale IX « Cum jubilo »

    A l’orgue du Saint-Sacrement, M. O. Houziaux ancien titulaire de l’orgue de la cathédrale de Liège

    11h15

    Messe en français (missel de 1970), célébrée par l’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’Accueil des jeunes (Herstal)

    Kyriale grégorien VIII « de angelis ». Magnificat du ton royal (anonyme, tradition parisienne). Cantiques mariaux.

    A l’orgue du Saint-Sacrement, M. O. Houziaux, ancien titulaire de l’orgue de la cathédrale de Liège

    Renseignements : Sursum Corda asbl

    Tel 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • Abus sexuels en Belgique : près de 100 victimes chez les témoins de Jéhovah

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    Du site de l'Avenir.net :

    Une association recense près de cent abus sexuels au sein des Témoins de Jéhovah

    Près d’une centaine de cas d’abus sexuel au sein des Témoins de Jéhovah en Belgique ont été recensés par une association à l’écoute de victimes. Des perquisitions ont été menées au siège des Témoins de Jéhovah à Kraainem fin avril.

    En six mois, près d’une centaine de cas d’abus sexuel au sein de l’organisation des Témoins de Jéhovah en Belgique ont été recensés par une association à l’écoute de victimes, selon Le Soir.

    L’organisation Reclaimed Voices collabore avec le Centre d’information et d’analyse sur les organisations sectaires nuisibles pour recenser les cas au sein de l’organisation des Témoins de Jéhovah en Belgique. Ce sont pas moins de 90 victimes qui ont déjà été comptabilisées.

    Des perquisitions

    Depuis de premières révélations en décembre 2018 et mars 2019 dans les médias, le parquet fédéral a ouvert une enquête. Des perquisitions ont été menées au siège central des Témoins de Jéhovah à Kraainem à la fin du mois d’avril, mais le parquet ne communique pas sur l’avancement du dossier.

    L’organisation se veut collaborante avec la justice, assure le porte-parole des Témoins de Jéhovah en Belgique.

    200 à 250 victimes?

    En Belgique, les Témoins de Jéhovah disent avoir 25.000 membres, Reclaimed Voices s’attend à comptabiliser en bout de compte 200 à 250 victimes d’abus.

    «Certaines personnes viennent pour plusieurs victimes», explique Patrick Haeck, ex-témoin de Jéhovah et coordinateur de l’association, «comme des parents qui nous disent que leurs trois ou quatre enfants ont été abusés».

    Lorsqu’elles font toujours partie des Témoins de Jéhovah, les personnes qui contactent Reclaimed Voices expriment une peur immense de se confier. «Pour la plupart des victimes, cela fait 10 ou 15 ans que les abus ont eu lieu», raconte encore M. Haeck.

  • Quand la laïcité fait du lobbying au Parlement fédéral

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    Un article de La Libre du 9 août fait le point sur les dizaines de lobbies enregistrés auprès du parlement fédéral:
    <https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/des-dizaines-de-lobbies-enregistres-aupres-du-parlement-federal-5d4cfbe7d8ad5859353fb08c>

    La lecture de cette liste révèle un détail intéressant : la laïcité organisée a un lobbyiste, M. Yvan Dheur, qui est spécialement dédié à l'influence des nos députés. <https://www.lachambre.be/kvvcr/pdf_sections/lobby/lobbyisten.pdf> (deuxième page)

    L'association en question s'appelle "de Mens nu" et est le pendant flamand du Centre d'Action Laïque. <https://demens.nu/> Le CAL n'est pas répertorié comme ayant un lobbyiste, mais il nous revient que, durant ses études, M. Yvan Dheur faisait partie du Cercle du Libre-Examen à l'ULB. Il est francophone mais parfait bilingue.
     
    En revanche, aucune organisation catholique n'est répertoriée comme faisant du lobbying au parlement fédéral.
  • José Desmarets, fondateur et président du Mouvement pour le Rassemblement des Belges, est mort

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    De La Libre :

    José Desmarets, ancien vice-premier ministre PSC sous le gouvernement Martens II est décédé vendredi, à l'âge de 93 ans. C'est la cheffe de groupe cdh à la Chambre, Catherine Fonck, qui l'a annoncé sur son compte Twitter.

    Il était né le 16 septembre 1925 à Schaerbeek. Durant sa carrière, ce licencié en sciences politiques et docteur en droit a notamment été échevin à Uccle, ministre de la Défense nationale (1979-1980), ministre de la Planification et de la gestion scientifique (1980) et ministre des Classes moyennes (1980-1981).

    Résultat de recherche d'images pour ""josé desmarets""

    https://www.archives-cpcp.be/index.php

    Ajoutons que, par ailleurs, la trajectoire de José Desmarets qui avait commencé sa carrière au sein du syndicalisme chrétien (il a été directeur de "La Cité", quotidien du Mouvement Ouvrier Chrétien)  s'est fortement réorientée puisqu'il devint actif au sein de l'aile droite du Parti Social Chrétien, le CEPIC. Il milita également au sein de l'Association atlantique belge et de la Ligue mondiale anticommuniste (dont il fut président) alors que le camp soviétique était encore très menaçant.

    José Desmarets fut un homme influent qui engagea tout son crédit pour la sauvegarde du pays. En un temps où les réformes constitutionnelles menaçaient de disloquer la Belgique, accouchant de structures qui la dissociaient et la rendaient progressivement ingouvernable, il a fondé (en 1983) le Mouvement pour le rassemblement des Belges (MRB), qui regroupait des militants et des mouvements attachés à l'unité du Royaume.

    Nous gardons un souvenir ému de cet homme courageux et clairvoyant sous la présidence duquel nous sommes fiers d'avoir milité pour l'unité de notre pays. (Y.W.)

  • Belgique : s'inspirer du modèle suisse ?

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    Du site de la RTBF :

    Pourquoi pas un modèle suisse pour la Belgique ?

    Fabien Van Eeckhaut

    Au plan politique, les négociations fédérales n’ont toujours pas démarré et a priori rien ne devrait se passer d’ici la rentrée de septembre. En Wallonie, c’est la trêve aussi dans les discussions "exploratoires" PS-ECOLO-MR, et en Flandre, c’est toujours l’attente du choix du formateur N-VA Bart De Wever quant aux partis du futur gouvernement.

    Pendant ce temps, inquiets précisément de l’indécision et du temps qui passe, certains imaginent la Belgique du futur. C’est le cas de l’économiste anversois Geerts Noels, une voix très écoutée au nord du pays et qui plaide pour un autre système politique pour la Belgique pour améliorer ce qui peut l’être. Un économiste qui refuse l’étiquette N-VA que certains veulent parfois lui coller, tout au plus admet-il une amitié de longue date pour Johan Van Overtveldt, ex-ministre des Finances, mais c’est tout. D’ailleurs sa conception de l’avenir du pays n’est en aucun cas celle des nationalistes. Sa vision n’est pas purement confédérale : "Il faut faire attention aux mots. Ainsi moi je plaide à la fois pour un peu plus de fédéralisme, regrouper certains pouvoirs au niveau fédéral, et en même temps je pense aussi à plus à la décentralisation de certaines autres compétences, parce qu’aujourd’hui on voit que le pays reste bloqué alors que je préférerais de loin que l’on commence à nouveau à gérer notre pays. L’inertie actuelle est très inquiétante, d’autant plus que l’on est en train de déraper au plan budgétaire".

    Une "Belgique helvétique"

    Sa recette : s’inspirer de l’étranger. "Il faut être créatif et voir les bons exemples. Soyons créatifs et gérons ce pays pour que cela soit mieux". Et pourquoi pas la Suisse ? Même surface, même complexité institutionnelle et linguistique, même économie ou presque. Et surtout un mélange de pouvoir central fort et de compétences décentralisées. "Je vois en Suisse que, malgré les frictions parfois, malgré les différences en termes de culture et de langues, ils ont trouvé une solution et des moyens de coopérer, et un système bien meilleur pour tout le monde. Pour un pays, ne pas avoir des frictions et des oppositions tout le temps, c’est un gain énorme. La Suisse est un pays compliqué mais c’est aussi l’un des pays les mieux gérés du monde".

    Un pays mélange au niveau politique : "Je crois que ceux qui disent que c’est du confédéralisme se trompent. Il y a des éléments de fédéralisme, des compétences fortes pour le pouvoir central ; il y a du confédéralisme ; il y a même plus de décentralisation qu’en Belgique parce que les communes suisses, au-delà des cantons, détiennent des compétences essentielles, principales, dans les domaines de l’emploi ou même de l’éducation". 

    La Suisse est en effet un Etat fédéral comportant, constitutionnellement,  trois niveaux politiques : la Confédération (aux compétences définies dans la Constitution fédérale de 1848, avec une Assemblée fédérale à deux chambres et un Conseil fédéral de 7 membres, sorte de gouvernement à présidence tournante), 26 cantons Etats fédérés (avec chacun leurs propres Constitution, parlement, gouvernement et tribunaux) et les communes (au nombre de 2212). "De tout cela, la Belgique ne peut qu’apprendre. J’ai moi-même été un peu 'réveillé", conscientisé par ma fille, qui a 23 ans et habite Londres et y fait sa vie. Elle m’a un jour demandé : "quel est le plan ? Quel est le rêve de la Belgique ? Je pense qu’il faut rêver d’une meilleure Belgique, qui aspire à quelque chose de l’excellence".

    L’idée est que le pouvoir soit exercé au mieux, au plus près des gens. Y compris en termes de sécurité sociale, de pensions, Geert Noels plaide pour le maintien de la solidarité entre les Belges mais pourquoi pas avec transfert de compétences – et de responsabilités – envers les Régions, responsables des "dépenses".

    Obligation pour les grands partis de collaborer au fédéral

    Autre inspiration suisse : l’obligation pour les partis dominants dans les régions de collaborer au fédéral, ici ce serait donc PS et N-VA. "Ce que l’on voit après les élections du 26 mai chez nous, c’est qu’il n’existe aucune pression du système belge pour obliger les partis à négocier, avancer, former un ou des gouvernements. On prend tout son temps, cela ne va pas. Une idée, inspirée à nouveau de la Suisse, c’est que, une fois les gouvernements des régions/cantons formés, les partis de ces gouvernements soient aussi obligés de collaborer et de former le gouvernement fédéral/central. De cette façon, plus aucune excuse pour les partis qui refuseraient de collaborer. Il faut tout de même une certaine pression pour que les grands partis acceptent de s’asseoir ensemble et gèrent ce pays". En Suisse, il est en effet fixé que les différentes Régions/cantons et communautés linguistiques doivent être équitablement représentées au sein du gouvernement/Conseil fédéral de 7 membres. Mais complexié supplémentaire, au-delà de ce critère légal, toute une série de règles non écrites ont de l'importance au moment d'élire un nouveau conseiller fédéral (tous les quatre ans si tout va bien) et le choix des candidats dépend de leur parti, langue et canton d'origine, de la parité homme-femme, rendant certaines fois difficile le choix d'un candidat idéal.

    Objectif du raisonnement de Geert Noels : rendre la Belgique plus performante. Pas de quoi donc plaire aux nationalistes en effet. "Je ne pense pas que la N-VA aime trop que l’on parle de refédéraliser certains pouvoirs. D’ailleurs ceux qui veulent vraiment scinder notre pays ne veulent pas en améliorer le fonctionnement. L’exemple de la Suisse est précisément celui d’un pays qui est resté uni, ensemble, renforcé même malgré ses divergences de culture et de langues. Un exemple à suivre. C’est justement si on ne fait rien, si on ne réforme pas, qu’alors oui la Belgique va se morceler et disparaître".

    Geert Noels plaide pour refédéraliser certaines compétences en matières climatiques, énergétiques, de mobilité aussi. "Pour toutes ces compétences, il faut en effet refédéraliser car il s’agit de matières et d’agendas difficiles à scinder entre 2-3 Régions, c’est à prendre en charge au niveau fédéral. Aujourd’hui, là, c’est l’inertie, l’incapacité à prendre des décisions, ce qui rend de facto notre pays moins attractif pour les générations futures et pour les investissements et le monde des entreprises, cela nuit à notre image".

    Voilà pour les idées. Aux partis à présent de s’en inspirer… Ou pas.

    Idéalement, pour vraiment s'inspirer du modèle suisse basé sur l'existence de 26 cantons, ne faudrait-il pas partir des dix provinces comme entités fédérées ? Un fédéralisme à deux ou à trois peut-il fonctionner ? L'histoire récente semble nous enseigner que non.

  • Avortement : l'acharnement des socialistes

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    Lu sur La Libre Belgique de ce jour (7 août), p. 7: 

    Le PS revient à la charge pour dépénaliser l’avortement

    Le Parti socialiste ne s’avoue pas vaincu. Il a déposé, le 16 juillet dernier, une nouvelle proposition de loi visant à dépénaliser l’avortement. … Dans la proposition de loi qu’il vient de déposer à la Chambre, le PS dénonce “une pseudo-dépénalisation de l’avortement” . La nouvelle loi “ne dépénalise pas réellement l’IVG, elle n’élargit pas ses conditions de pratique et ne rencontre ni la demande des femmes, ni celle des médecins, ni celle des experts” . Les socialistes jugent qu’il y a un large soutien populaire en faveur de la dépénalisation. “Toutes les fédérations de planning familial du pays, les recteurs de Mons, de l’ULB, de la VUB, de Gand, de Liège, les doyens de plusieurs facultés de médecine, des médecins de toutes les universités de ce pays, y compris l’UCL et la KUL (toutes deux d’obédience catholique, NdlR) , ont également appelé à légaliser réellement l’IVG.” C’est pourquoi “nous estimons aujourd’hui indispensable de continuer le combat pour une véritable dépénalisation de l’avortement (et) pour en améliorer ses conditions de pratique.”