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Belgique - Page 122

  • La Belgique, ce pays du pire...

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    De Stéphane Buffetaut (source) :

    Belgique : tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

    Sur le plan sociétal, la Belgique nous a habitué au pire. Ce petit pays (...) dont la classe politique est sans doute l’une des plus affligeantes de l’Union européenne (ce qui en soi est un record), est devenu le champion de « l’inhumanisme » contemporain au nom, bien entendu, du progrès, de la non stigmatisation et de l’individualisme roi.

    Depuis le 1er janvier 2018, les hommes ou les femmes qui considèrent que le sexe mentionné dans leur acte de naissance ne correspond pas à leur « genre » peuvent faire modifier le sexe mentionné sur l’acte d’état-civil, ainsi que leur prénom, sans conditions médicales et chirurgicales. Avant une loi belge de juin 2017 la démarche n’était possible qu’après une intervention chirurgicale de changement de sexe et l’obtention d’une attestation d’un suivi psychologique. Ce qui paraissait assez raisonnable autant que ce puisse l’être. Mais bien évidemment ces dispositions étaient sans doute trop « discriminantes » et insuffisamment progressistes. Donc la loi du 25 juin 2017 avait donc stipulé que les personnes qui avaient la conviction que leur « genre », tel que mentionné dans leur acte de naissance, ne correspondait pas à leur identité pouvait faire modifier leur état civil. Ainsi, en Belgique, une personne peut donc se déclarer femme tout en gardant son sexe masculin. Et inversement !

    Toutefois cette fabuleuse loi précise que l’on ne peut faire usage qu’une seule fois de cette possibilité pour changer « son marqueur de genre », de masculin à féminin ou de féminin à masculin… Cette demande étant irrévocable, l’intéressé doit se présenter deux fois devant l’officier d’état civil pour confirmer son choix au plus tôt trois mois après la première déclaration, au plus tard six mois après.

    Bien entendu certaines associations militantes, en l’occurrence Cavaria, Rainbow House et Genres Pluriels (une association qui lutte pour la visibilité des personnes aux « genres fluides, trans et intersexes ») ont estimé que la loi restait imprégnée « d’une vision binaire de l’identité de genre » ! Elles ont donc déposé en janvier 2018, un recours en annulation partielle de la loi du 25 juin 2017 devant la Cour Constitutionnelle de Belgique afin de mettre fin à cette intolérable discrimination à l’égard des personnes « non binaires ». L’argument étant que la loi n’avait pas résolu le cas des personnes qui ne se sentent ni homme ni femme.

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  • Euromoot : 139 Belges parmi les 5000 scouts d'Europe qui convergent vers Rome

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    De Vatican News :

    Un rassemblement des scouts d'Europe en 2018.

    Un rassemblement des scouts d'Europe en 2018.

    5000 Scouts d’Europe (dont 139 belges) seront reçus par le Pape le 3 août

    Du 27 juillet au 3 août, des scouts d’Europe provenant d’une vingtaine de pays convergeront vers Rome. Une rencontre avec le Pape François est prévue le samedi 3 août.

    Cet “Euromoot” est un rassemblement international qui doit permettre à des milliers de Guides aînées et de Routiers, âgés de 16 à 21 ans, de se rencontrer et de marcher à la découverte du patrimoine européen, en partager des valeurs communes et l’objectif de rencontrer le Christ.

    Du 27 juillet au 1er août, les premières journées de ce rassemblement s’articuleront autour de camps mobiles, qui réuniront chacun des jeunes d’au moins deux ou trois pays différents, et seront dispersés dans quatre régions italiennes : le Latium, l’Ombrie, les Abruzzes et la Toscane. Ils pourront ainsi vivre des temps de découverte des grandes figures chrétiennes de l’Italie, comme saint François d’Assise et saint Benoit de Nursie.

    Les 1er et 2 août, les guides et routiers convergeront vers quatre points aux portes de Rome, où ils vivront des temps marqués par des conférences culturelles et historiques et par des laboratoires thématiques, autour, par exemple, du chant, du soin de la nature ou des techniques scoutes de vie en plein air.

    Enfin, le samedi 3 août aura lieu une audience avec le Pape François en Salle Paul VI, 25 ans après une audience des Scouts d’Europe avec saint Jean-Paul II. Ils participeront ensuite à une messe conclusive de leur rassemblement, à la basilique Saint-Pierre, sous la présidence du cardinal Angelo Comastri.

  • Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 4 août 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 4 août prochain à 10h00, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre  d’Arcangelo Corelli (1653-1713).

    Le propre grégorien de la messe « Suscepimus » du 8e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement: il décline le thème de la gloire de Sion et du temple de l’ancienne Alliance accomplie par le Christ dans une Alliance nouvelle portant désormais le nom du très Haut jusqu’aux extrémités de la terre.  Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Extraits musicaux, ici :

    Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 4 août 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    Plus de renseignements : tel 344 10 89   ou email : sursumcorda@skynet.be

    ________________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Recyclez votre chapelle : faites-en une piscine!

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    De sur cathobel.be :

    Hocus Pocus, la magie au fil de l’eau

    Un couple sympathique et enthousiaste s’est lancé dans un double projet ambitieux: changer de lieu de vie et créer une piscine pour des personnes à mobilité réduite. Si le second projet reçoit l’assentiment d’un grand nombre de professionnels, la création d’une piscine dans une ancienne chapelle n’en demeure pas moins inattendue!

    Hall pour accueillir les chaises roulantes, hamacs, brancards de bain, espaces de douche… Tout a été conçu dans les moindres détails. Avec des dimensions de 4m50 sur 8m et 1m25 de profondeur, le bassin permettra « à l’adulte d’avoir pied partout pour tenir ou aider une autre personne, que ce soit un enfant ou un adulte. Il y aura également des jeux de stimulation, d’eau, des bulles, des jets de massage. Tout ce qui va permettre aux thérapeutes de travailler et aux personnes de s’amuser. Il y a les deux aspects, à la fois thérapeutique et de loisirs. La cerise sur le gâteau sera un espace sensoriel, une technique qui vise à stimuler les sens ou à les apaiser en fonction des besoins de chacun, par des jeux de lumière, d’odeurs, de la musique… », précise Thalie Devosse, l’une des deux chevilles ouvrières du projet Hocus Pocus. « Des piscines où les familles peuvent accéder pour des moments de détente et de bien-être ou des centres spécialisés avec leurs résidents, il y en a deux dans toute la Belgique, une dans la région de Couthuin et l’autre à Willebroek. Ces deux piscines ont été créées par des parents, qui avaient fait le même constat que nous. Quand notre fils Robin passe de la chaise roulante à la baignade, ça le transfigure. Nous pouvons enfin avoir un contact physique avec lui. Vu la demande, ça a beaucoup de sens que cette infrastructure soit partagée par un maximum de gens qui en ont vraiment besoin », précise Christophe Bourgois. « Une des premières étapes a été d’aller à la rencontre des gens qui avaient un intérêt potentiel dans une telle démarche: les kinés, les éducateurs sportifs de centres et d’écoles spécialisés. Nous avons essayé de répondre au mieux aux besoins de ces différents groupes. Ensuite, nous avons été à la recherche d’un lieu pour accueillir à la fois l’habitat groupé et la piscine. Grâce à une de mes collègues, nous avons été en contact avec la congrégation des sœurs. Comme la construction de la chapelle est assez récente, il y a des atouts techniques qui ne sont pas négligeables, notamment le vide ventilé. Pour les sœurs, prendre soin de personnes handicapées et en souffrance leur parlait », se réjouit Thalie. Architecte, plans, demandes de permis, la trentaine de bénévoles réunie aux côtés du couple a pris les choses en mains. Et sur un budget estimé à 850.000€, la moitié a déjà été récoltée en dons ou en promesses de financement. « Ce projet de piscine chaude répond à une attente et à un besoin sociétal fort », observe Christophe.

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  • Belgique: la loi sur l’euthanasie ouvre à toutes les dérives

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    Une tribune de Priscille Kulczyk sur le site du Figaro Vox :

    Belgique: «La loi sur l’euthanasie ouvre à toutes les dérives»

     

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La CEDH a accepté de se prononcer sur la requête introduite par un homme dont la mère a été euthanasiée sans que lui, ni sa sœur, n’en soient informés. Priscille Kulczyk, chercheur au Centre européen pour le droit et la justice, s’inquiète des dérives de cette pratique en Belgique.


    Priscille Kulczyk est chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) qui a été autorisé par la CEDH à déposer des observations écrites dans cette affaire.


    Victime de ce qui n’est rien de moins qu’une euthanasie par privation d’eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n’avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l’euthanasie se prenaient à rêver d’une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l’euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C’est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire Mortier c. Belgique.

    La Cour s’est jusqu’à présent prononcée à propos de personnes réclamant un droit au suicide assisté (Pretty c. Royaume-Uni en 2002, Haas c. Suisse en 2011, Koch c. Allemagne en 2012, Gross c. Suisse en 2014). Elle a aussi validé «l’euthanasie déguisée» par arrêt de soins de patients handicapés tels que Charlie Gard et Vincent Lambert (Lambert et. a. c. France en 2015, Gard et. a. c. Royaume-Uni en 2017). Avec l’affaire Mortier, c’est donc la première fois que la Cour doit se prononcer pour évaluer un cas d’euthanasie déjà réalisée.

    Il est difficile d’encadrer l’euthanasie et les abus et dérives graves qui en découlent.

    Rappelons-en les faits. Madame Godelieve De Troyer, atteinte de dépression chronique pendant plus de 20 ans, a été euthanasiée en 2012 sans que ses enfants ne soient avertis, ceux-ci ayant été informés le lendemain du décès. Son fils, Tom Mortier, se plaint devant la Cour du manquement de l’État belge à son obligation de protéger la vie de sa mère au motif que la législation belge n’aurait pas été respectée et qu’il n’y a pas eu d’enquête effective sur ces faits qu’il a pourtant dénoncés à la justice. Il dénonce notamment le manque d’indépendance de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) chargée de contrôler a posteriori la légalité des euthanasies. Il reproche en particulier le fait que le médecin qui a euthanasié sa mère est lui-même le président de cette Commission de contrôle ainsi que de l’association LevensEinde InformatieForum (LEIF) qui milite en faveur de l’euthanasie. Or, sa mère a versé 2 500 € à cette association peu de temps avant son euthanasie.

    Une loi sur l’euthanasie inadaptée à la souffrance psychique

    Cette affaire illustre parfaitement la difficulté d’encadrer cette pratique et les abus et dérives graves qui en découlent. Elle n’est d’ailleurs pas un cas d’école car les médias relatent régulièrement des euthanasies controversées en Belgique ou en Suisse. Et nombreux sont ceux qui dénoncent le laxisme avec lequel la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie a été mise en œuvre.

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  • Belgique : un premier pas vers le diagnostic préconceptionnel

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    LA BELGIQUE LANCE UN TEST POUR DÉTECTER LES 1 200 MALADIES POTENTIELLES D'UN FUTUR ENFANT

    23 juillet 2019

    C’est un premier pas vers le diagnostic préconceptionnel en Belgique. A partir d’octobre, les huit centres génétiques du pays proposeront « aux personnes désirant enfanter » de « se soumettre à un test afin d’évaluer le risque que leur futur bébé souffre d’une maladie rare ». Ce test, le diagnostic préconceptionnel, vise à détecter les risques de maladie de l’enfant à naître avant même sa conception, ce qui le distingue du diagnostic prénatal (ou DPNI) réalisé sur des fœtus.

    Contre la somme de 1.000 euros, 1.200 affections pourront être détectées. Conformément aux souhaits émis par le Conseil supérieur de la santé (cf. La Belgique en flagrant délit d’eugénisme), ce test est lancé dans le cadre d’un « projet pilote » à petite échelle. Pour l’instant, il ne sera pas remboursé.

    Elfride De Baere, qui est à la tête de la clinique d’un centre génétique, explique que, par ce moyen, « les futurs parents pourront mieux estimer les risques que leur enfant souffre d’une maladie grave ». Elle souligne que ce test n’offre aucune garantie que l’enfant soit en bonne santé.

    La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, ainsi que les généticiens, appellent le gouvernement à mener un débat à ce sujet.

    Pour aller plus loin : 

  • Malédiction sur l’Est du Congo

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    Nyiragongo 1920px-2015_Goma__volcano_Nyiragongo_in_background_-_North_Kivu_20875766889.jpg

    Depuis l’indépendance immature donnée au Congo en 1960, les guerres endémiques, tribales ou autres, n’ont jamais cessé dans l’Est de ce pays : de l’Uélé au Maniéma, en passant par l’Ituri et le Kivu. Leur histoire, celle d’un chemin de croix jalonné d'un nombre incalculable de morts parmi les populations, reste à écrire : elle crie vengeance au ciel.

    Et voici qu’à la folie des hommes, la nature implacable, sous le regard toujours inquiétant du Nyiragongo surplombant la ville de Goma, ajoute un fléau dont le nom porte aujourd’hui la terreur dans toute la région transfrontalière des Grands Lacs : Ebola. Que fait exactement aujourd’hui la Belgique, ancienne puissance tutélaire de ces régions, pour  leur venir en aide, généreusement et sans calcul ?

    Lu sur le site Afrikarabia, sous la signature de Christophe Rigaud :

    « Le virus tueur poursuit sa route mortelle dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ces derniers jours, une vingtaine de décès a été enregistrée, portant à 1728 le nombre de morts victimes de l’épidémie d’Ebola, déclarée en août 2018 dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Cette crise sanitaire, la plus grave enregistrée en RDC depuis 1976, a été décrétée « urgence sanitaire mondiale » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), preuve de l’extrême inquiétude que suscite la rapidité de propagation du virus. L’alerte rouge mondiale fait craindre une épidémie proche de celle qui avait frappé l’Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016… avec plus de 11.000 morts.

    Une propagation éclair

    L’OMS avait refusé à trois reprises de déclarer « l’urgence mondiale » au Congo, mais le cas d’un prêtre signalé à Goma, la capitale du Nord-Kivu de plus d’un million d’habitants, a clairement changé la donne. L’histoire de ce prêtre congolais est un cas d’école, et éclaire de la rapidité de diffusion du virus. Le pasteur, originaire du Sud-Kivu, prêchait dans les églises de Butembo, épicentre du virus, « où il apposait régulièrement ses mains sur ses fidèles », ont expliqué les autorités congolaises. Les premiers symptômes sont apparus le 9 juillet. Il se rend alors à Goma en bus le 14 juillet et passe les contrôles sanitaires en dissimulant son identité. A Goma, il est diagnostiqué positif à Ebola et décède le 15 juillet lors de son transfert dans un centre spécialisé de Butembo. L’homme d’église n’a survécu que 7 jours après l’apparition des premiers symptômes.

    Risque d’épidémie transfrontalière

    L’inquiétude gagne alors la métropole de Goma, jusque-là épargnée par l’épidémie. Une liste de 97 personnes, entrées en contact avec le pasteur, est établie par le ministère de la Santé. Elles seront toutes rapidement vaccinées, mais le risque de contagion dans cette ville-frontière avec le Rwanda préoccupe autorités et habitants. Si la ville de Goma était touchée, le risque de diffusion aux pays de la région est considérable selon les spécialistes de l’OMS. La proximité avec le Rwanda voisin, un pays à très forte densité de population, augmenterait considérablement le risque de contagion régionale au Soudan du Sud et à l’Ouganda. « Plus la transmission est longue, plus il est probable qu’il atteindra l’un de ces pays » estime Ray Arthur, directeur du CDC’s Global Disease Detection Operations Center au site The New Humanitarian. Chaque mois, 100.000 personnes traversent la frontière avec le Rwanda.

    Soudan, Rwanda, Ouganda menacés

    Si les autorités rwandaises semblent avoir pris la mesure du danger en identifiant 15 zones où le virus pourra être traité, ce n’est pas le cas du Sud-Soudan, englué dans un conflit sans fin. La mauvaise qualité des infrastructures, l’insécurité et la crise politique, font craindre une mauvaise prise en charge de l’épidémie. En Ouganda, qui possède une longue frontière avec la RDC, les autorités ont mis en place des scanners de températures aux entrées du pays et des milliers d’agents ont été vaccinés. Chaque mois, près d’un million de personnes passent la frontière entre les deux pays. En dehors du risque sanitaire, la menace de la fermeture des frontières entre la RDC et ses voisins de l’Est pourrait également provoquer une importante crise économique. La zone du Nord-Kivu et de Goma constitue en effet un noeud commercial régional vital pour les populations de l’Est congolais. L’Union africaine, consciente des risques économiques, « déconseille toute restriction de voyage dans la zone ».

    Gagner la bataille de la confiance

    Mais pour l’instant, le plus grand danger de propagation du virus se situe à l’intérieur des frontières congolaises, et s’appelle… la rumeur et la désinformation. Depuis le début de l’épidémie en août dernier, la population se montre extrêmement méfiante envers la maladie et les personnels de santé, surtout lorsqu’ils viennent de pays étrangers. Plus de 120 « incidents » et attaques d’agents de santé ont été recensés dans la région, rendant l’épidémie encore plus difficile à contrôler. De nombreux congolais pensent que le virus « n’existe pas » et que les vaccins proposés par la communauté internationale sont « dangereux » et uniquement destinés à enrichir les laboratoires pharmaceutiques occidentaux. Certaines familles préfèrent également enterrer leurs morts clandestinement pour procéder à des funérailles « traditionnelles », mais extrêmement dangereuses pour la propagation du virus. La confiance des populations constitue l’une des principales batailles à gagner pour l’OMS. Lorsque que l’on rajoute à cela des dizaines de groupes armés qui pullulent dans la région et entravent la circulation des ONG et des personnels de santé… la guerre contre Ebola prendra du temps au Congo. Un temps précieux, puisque plus la crise dure, plus il est probable qu’elle se propage dans les autres pays de la région… reste à savoir quand.

    Christophe Rigaud – Afrikarabia ».

    JPSC

  • L'Agneau mystique des frères Van Eyck : un jeu de piste métaphysique

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    De KTO qui nous en fait cadeau à l'occasion de notre fête nationale :

  • Quand des évêques chinois sont accueillis à Liège...

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    Les voici posant devant la Vierge du sanctuaire de Banneux.

    à Banneux (photo du site de La Meuse)

    Ce vendredi 19 juillet, des évêques chinois étaient en visite à Liège comme nous l'apprend ce communiqué :

    Cinq évêques chinois en visite officielle à Liège ce vendredi 19 juillet

    À l’invitation de la Fraternité d'Eglise Liège-Chine et de la Fondation Verbiest de la KULeuven, une délégation de cinq évêques catholiques chinois visite le diocèse de Liège ce vendredi 19 juillet.

    La délégation est présidée par Mgr John Fang Xingyao, évêque du diocèse de Lin yi (Shan dong), président de l’association des catholiques chinois, et par Mgr Joseph Shen Bin, évêque du diocèse de Hai men(Jiang su) et vice-président de la Conférence épiscopale de Chine, qui compte 98 évêques. La délégation est accompagnée par le P. Jeroom Heyndrickx, de la congrégation de Scheut, grand spécialiste de la Chine depuis plus de trente ans et artisan du dialogue entre l’Église de Chine et Rome.

    Cela nous interroge. Une opération de propagande ? En effet, ces évêques n'ont pu quitter leur pays et recevoir les autorisations pour effectuer leurs visites en Occident qu'en accord avec les autorités politiques de la Chine communiste. D'ailleurs, Mgr John Fang Xingyao est président de l'association patriotique des catholiques chinois. Le rôle de cette association qui prône une collaboration avec le régime est, pour le moins, discutable comme on pourra s'en rendre compte en lisant l'article suivant daté du mois de septembre dernier :

    L’Eglise de l’Association patriotique catholique de Chine refait allégeance au Parti communiste après l’accord avec Rome

    Eglise Association patriotique catholique Chine allégeance Parti communiste accord Rome
     
    Au-delà de l’optimisme et du pessimisme qui ont, des deux côtés de l’échiquier, accueilli l’annonce un accord provisoire entre le Vatican et Pékin en vue de la régularisation immédiate de tous les évêques excommuniés et du droit de regard du pouvoir en Chine sur la nomination des évêques catholiques, il est certainement bon de s’attacher avant tout aux faits. Parmi les plus récents concernant le sort de l’Eglise en Chine, celui-ci est sans aucun doute le plus significatif : l’Association patriotique catholique, connue également comme l’Eglise nationaliste, vient de réaffirmer sa loyauté à l’égard du parti communiste au pouvoir, quasiment dans le même mouvement que celui de l’accord Rome-Pekin. Une protestation d’allégeance lourde de menaces pour l’avenir

    Cela ne faisait que quelques heures que l’accord avait été rendu public à la suite de longues négociations entre le Saint-Siège et le régime communiste chinois – longues parce que l’on peut supposer que les accords provisoires sont le résultat de bien des années de contacts et de discussions. C’est donc dans la foulée de l’accord est en quelque sorte pour le ponctuer que l’Association patriotique catholique chinoise a publié un communiqué portant la signature de son porte-parole :

    « Il me plaît d’apprendre que la Chine et le Vatican ont signé un accord provisoire sur la nomination des évêques. L’Association patriotique catholique de Chine et la conférence des évêques catholiques de Chine lui apportent leur soutien sincère. »

    L’Association patriotique catholique de Chine se félicite de l’accord avec Rome

    Rappelons que la conférence des évêques catholiques de Chine désignée ici est celle qui est officiellement reconnue par le pouvoir. Mais le plus important est ce qui suit :

    « L’Eglise catholique chinoise aime profondément sa mère patrie. Nous adhérons à la magnifique tradition de patriotisme et d’amour pour la religion, nous adhérons au principe de l’Eglise indépendante et auto-gouvernante, nous maintiendrons le cap de la sinisation, nous adhérons à la voix de l’adaptation à la société socialiste et, sous la conduite du Parti communiste de Chine, nous travaillerons avec des gens de toutes nationalités dans le pays pour rendre compte de la grandeur de la nation chinoise. »

    On ne saurait être plus clair : cette association patriotique épouse sans réserve les orientations politiques du régime chinois, y compris la construction du socialisme, dans un contexte de religion autocéphale certes disposée à considérer le pape de Rome comme son chef visible, mais de très, très loin.

    Le communiqué poursuit :

    « L’Eglise catholique de Chine partage les mêmes croyances que les Eglises catholiques du monde. Nous sommes disposés à mener à bien des échanges amicaux avec d’autres Eglises catholiques sur la base de l’indépendance, du respect mutuel, de l’égalité et de l’amitié. »

    L’allégeance au Parti communiste suppose l’indépendance par rapport à Rome

    Autrement dit, l’accord s’est fait, du moins dans l’esprit des responsables chinois, dans l’idée que de nombreuses Eglises nationales se côtoient dans le monde, partageant sans doute les mêmes convictions spirituelles mais toutes égales et toutes indépendantes les unes par rapport aux autres.

    Avec tout cela, les catholiques officiels de Chine « espèrent sincèrement » selon leur porte-parole que « les relations entre la Chine et le Vatican continuent de s’améliorer ».

    Faut-il le rappeler ? Le communisme, athée et anticatholique par nature – et Dieu sait s’il continue de l’être en Chine – a été jugé « intrinsèquement pervers » par Pie XI. Serait-ce un enseignement révolu ? Le communisme chinois, qui se veut de plus en plus marxiste, de plus en plus proche de Mao, de plus en plus attaché au culte de la personnalité de Xi Jinping, œuvrant de plus en plus pour la « sinisation » accueillie sans critique par l’Eglise patriotique, accentue aujourd’hui sa pression persécutrice sur les minorités religieuses et en particulier à l’encontre de l’Eglise clandestine.

    L’accord de Rome avec le Parti communiste chinois passe sous silence persécution et génocide

    Faut-il le rappeler ? Par une toute récente loi, il est interdit aux mineurs de fréquenter les églises, fussent-elles officielles, et les parents contrevenants à cette règle risquent gros.

    Faut-il le rappeler ? Ce pouvoir communiste avec lequel Rome compose porte la responsabilité d’innombrables stérilisations et avortements forcés pour mettre en œuvre sa politique de contrôle de la population aussi contraignante que cruelle, et toujours d’actualité, même si des ajustements sont apportés au nombre d’enfants toléré.

    S’il s’agissait vraiment de protéger les catholiques en Chine, et plus encore leur foi, s’il fallait pour cela faire semblant de croire qu’un pouvoir communiste est tenu par sa propre parole, ces réalités sont suffisantes pour rendre la conclusion d’un accord provisoire incompréhensible, et même scandaleuse.

    Jeanne Smits

    L'excellent site Bitter Winter délivre des informations quotidiennes sur la situation des croyants en Chine communiste.

  • Euthanasier les personnes atteintes de démence ?

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    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    NEW ! Flash Expert : euthanasie des personnes atteintes de démence

    Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté

    Actualités - Belgique Belgique

    Publié le : 09/07/2019

    Auteur / Source : Constance du Bus

    Une pétition a été lancée en mai 2019 par le forum LEIF (LevensEinde InformatieForum), pour demander au législateur d'autoriser l'euthanasie des personnes atteintes de « démence et de toute autre forme d'incapacité progressive et irréversible ». L'euthanasie serait obtenue sur base d'une directive anticipée, rédigée par la personne au moment où elle est encore capable de discernement.

    L'Institut Européen de Bioéthique propose dans ce Flash Expert, une réflexion à propos des arguments avancés.

  • Nos évêques : des pleutres ?

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    Tant que Gabriel Ringlet, dont les prises de position vont à l'encontre de l'orthodoxie et de l'éthique catholiques, n'aura pas été franchement désavoué par nos évêques et interdit de prise de parole dans les lieux (églises, cercles paroissiaux, ...) relevant de leur autorité, je ne pourrai m'empêcher de considérer ces évêques comme des pleutres (Y.W.) :

    Le théologien Gabriel Ringlet réagit à l’affaire Vincent Lambert : “je suis touché, et en colère”

    INTERVIEW sur le site de la Dernière Heure > MA. BE. Publié le 

    Gabriel Ringlet, l'ancien vice-recteur de l’Université catholique de Louvain" L’acharnement thérapeutique est insupportable !"

    1 Quel est votre ressenti suite au décès de Vincent Lambert ?

    " Je suis très touché et en colère quand je vois la façon dont il a été traité. Tout cet acharnement thérapeutique m’a paru insupportable et indigne d’un être humain. J’espère que la France pourra tirer les conclusions qui s’imposent pour l’avenir. "

    2 Êtes-vous favorable à l’euthanasie quelles que soient les circonstances ?

    " Dans certaines circonstances, la morphine ne suffit plus à soulager la personne. Deux options peuvent alors se dégager : la sédation palliative définitive et l’euthanasie. L’une est plus longue que l’autre. Mais pour moi, les deux questions sont à égalité sur le plan éthique. Il faut aider les personnes à s’en aller le plus doucement possible. L’acharnement thérapeutique est insupportable."

    3 Vous ne partagez donc pas l’avis de certains croyants qui estiment que la vie doit être préservée à tout prix ?

    " La vie possède de nombreuses dimensions : une dimension biologique mais aussi affective et relationnelle. La vie, c’est quelque chose de complet. Je ne comprends pas qu’on puisse avoir une vision aussi étroite de la vie que les parents de Vincent Lambert."

    NdB : Rappelons que Monsieur Lambert n'était pas en fin de vie : il ne souffrait d'aucune maladie nécessitant un traitement. Les conséquences de son accident, survenu en 2008, résidaient dans une incapacité à s'alimenter et à communiquer (Voir fiche : L'état végétatif). En France, on estime aujourd'hui à environ 1500 le nombre de personnes plongées dans un état similaire.

    Le commentaire de diakonos.be :

    GABRIEL RINGLET : JE SUIS EN COLÈRE !

    L'abbé Gabriel Ringlet, ancien vice-recteur de l’Université catholique de Louvain, très proche de la franc-maçonnerie belge, l'affirme avec force dans les colonnes de La Dernière Heure : on aurait du mettre à mort Vincent Lambert beaucoup plus tôt. Il ne comprend pas comment ses parents peuvent avoir "une vision aussi étriquée de la vie".

    Nos collègues de Belgicatho ne mâchent pas leur mots et ne comprennent pas pourquoi nos évêques ne désavouent pas ce personnage qui se dit encore prêtre tout en affirmant le contraire de ce que dit l'Eglise.

    Ses prises de position sont aussi en contradiction totale avec le Pape François lui-même qui a récemment dénoncé la "culture du déchet" et affirmé que l'euthanasie était un “acte homicide, qu’aucune fin ne peut justifier”: "Je voudrais réaffirmer et confirmer avec force que l’unique maître de la vie, du début jusqu’à sa fin naturelle, est Dieu ! Et notre devoir, notre devoir est de tout faire pour protéger la vie." a-t-il déclaré.

    Nos évêques craindraient-ils à ce point les foudres médiatiques de ses amis de la laïcité, toujours prêts à hurler au retour de l'obscurantisme et de la censure religieuse? Craignent-ils le retour de bâton de ses frères parlementaires qui n'attendent qu'un prétexte pour rouvrir le débat sur le financement des cultes et voter l'euthanasie d'un clergé belge déjà moribond ? Mystère.

  • Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 7 juillet 2019 à 10 heures en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 7 juillet prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle : l’un de Vivaldi, l’autre de Corelli et le troisième de Tartini.

    Le propre grégorien de la messe « Illuminatio mea » du 4e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : il exprime la foi sans réserve des Apôtres chargés par le Christ damener les peuples dans la barque de saint Pierre. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Plus de renseignements : tel 344 10 89   ou email : sursumcorda@skynet.be

    ______________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC