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Belgique - Page 122

  • France : belle croissance pour la Communauté Saint-Martin (CSM)

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    De Michel Janva, sur le site du « Salon Beige » :

    CSM thumbnail-1-1050x600.jpeg« Les 28 et 29 juin seront célébrées en la Basilique d’Evron (Mayenne) 20 ordinations sacerdotales et diaconales pour la Communauté Saint-Martin.

    Le 28 juin à 15h30, son excellence Mgr Emmanuel Delmas (évêque d’Angers) ordonnera 11 diacres.

    Le samedi 29 juin à 10h, son excellence Mgr Thierry Scherrer (évêque de Laval) ordonnera 9 prêtres.

    La CSM comptera ainsi 135 prêtres et diacres envoyés dans 23 diocèses : ils assureront la charge de 35 secteurs paroissiaux, 4 internats et 2 sanctuaires (Lourdes et Montligeon).

    Actuellement plus de 100 séminaristes suivent leur formation en la Maison Mère d’Evron. Don Paul explique :

    « Nous sommes choisis, consacrés et envoyés avec la conscience d’être des hommes aimés et pardonnés pour devenir des pasteurs à la manière de Jésus blessé, mort et ressuscité. Notre mission est de témoigner de la force de la résurrection dans les blessures de ce monde. »

    En septembre 2019, à l‘appel de Mgr Lalanne, la Communauté Saint-Martin s’implantera dans un nouveau diocèse, celui de Pontoise, afin de soutenir les missions d’évangélisation dans toutes les paroisses de Sarcelles.

    Ref. Belle croissance pour la Communauté Saint-Martin

    La CSM n’a pas d’implantation en Belgique. A notre connaissance, au moins deux démarches tendant à confier une responsabilité pastorale à des prêtres issus de cette Communauté dans deux diocèses belges ont été lancées mais rapidement exclues par les autorités ecclésiastiques concernées au motif que le profil de la formation dispensée à ces prêtres ne correspondrait pas aux exigences requises par les autorités précitées.

    JPSC

  • Nos diocèses : des figuiers stériles

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    parabole-figuier-sterile.jpgNos diocèses sont devenus stériles. En écho à l’article publié ici  par Belgicatho, notre excellent confrère diakonos.be écrit :

    « Nos collègues de Belgicatho s'interrogent. Il n'y a apparemment eu aucune ordination en Flandre cette année et seulement quatre pour toute la Belgique.

    Il faut bien sûr se réjouir et prier pour eux et pour les vocations plus que jamais.

    Mais ce qui est le plus frappant dans ce bilan, c'est qu'aucun de ces jeunes prêtres n'est issu du diocèse où il a été ordonné.

    Liège:
    - Un prêtre diocésain originaire de Côte d'Ivoire

    Arlon:
    - Un prêtre originaire du Vietnam pour les religieux du Sacré-Coeur

    Namur:
    - Un prêtre diocésain originaire du Bénin
    - Un prêtre diocésain originaire du diocèse de Malines-Bruxelles

    Comment comprendre qu'après tous ces efforts de nouvelles catéchèses, de refondations, de messes vivantes, ces milliers de jeunes passés par l'enseignement catholique, par les catéchèses modernes et existentielles, par les messes adaptées en paroisse, par les karaokés liturgiques, aucun diocèse n'ait été capable de susciter des vocations en son sein cette année ?

    Comment comprendre que malgré le recrutement massif de prêtres africains, d'assistantes paroissiales, d'auxiliaires de l'apostolat et autres laïcs en responsabilité, personne n'ait voulu les imiter ?

    Nos évêques auront-ils le courage de remettre sérieusement en question la pastorale désastreuse de ces 50 dernières années, malgré la pression écrasante de la sécularisation ?

    Seront-ils capables de répondre à l'appel du pape François et de se consacrer corps et âme à l'évangélisation plutôt qu'à l'autopréservation de bâtiments devenus trop grands et de communautés vieillissantes et stériles à coup de chantiers diocésains que personne ne peut plus porter ?

    Seront-ils capables de lire les signes des temps ? Ceux des jeunes d'aujourd'hui et non pas les illusions de la génération passée ?

    Sont-ils capables de reconnaître les communautés qui sont fécondes aujourd'hui et où l'appel du Seigneur est entendu, même si ce ne sont pas toujours celles qui rencontrent leurs propres préférences ?

    Seront-ils capables de méditer cette parole de Jérémie ?

    "Revenez, fils renégats – oracle du Seigneur ; c’est moi qui suis votre maître. Je vais vous prendre, un par ville, deux par clan, et vous faire venir à Sion. Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur : ils vous conduiront avec savoir et intelligence."

    Selon "mon" coeur, dit le Seigneur… »

    Comme le poisson du proverbe chinois, l’ Eglise d’Occident périt par la tête, sous nos yeux, parce qu’elle a cessé  d’être une Eglise selon le cœur de Dieu. Aujourd’hui, les prophètes de la foi fidèle à l’Evangile viennent d’ailleurs mais le monde aux  cheveux blancs n’est plus en état de les entendre. Alors, loin de l’anthropologie mortifère de l’Occident tardif, passons aux barbares pour reconstruire depuis la source un monde nouveau .

    Loin des fausses périphéries, un air plus frais à découvrir :

    JPSC

  • Combien d'ordinations sacerdotales en Belgique cette année ?

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    Ordination sacerdotale de Vincent Minh Nhat Nguyen à Arlon (Belgique)

    Si la France compte 126 nouveaux prêtres ordonnés cette année, chez nous ils semblent se compter sur les doigts d'une seule main. Nous avons dénombré quatre ordinations sacerdotales en ce mois de juin 2019 : 2 à Namur, une à Liège et une à Arlon (chez les prêtres du Sacré-Coeur de Jésus). Nous n'en avons relevé aucune dans les diocèses flamands où la pénurie des vocations est chronique depuis de nombreuses années. Mais peut-être certaines nous ont-elles échappé ? Y en a-t-il eu d'autres ? Ou y en aura-t-il ? Merci de nous aider à compléter nos informations si vous êtes au courant d'autres ordinations dans les diocèses ou dans les familles religieuses de notre pays.

    (On peut signaler une ordination sacerdotale chez nos frères orthodoxes de Belgique en février dernier.)

    photo : l'ordination de Vincent Minh Nhat Nguyen, à Arlon

  • Euthanasie : Mgr De Kesel amené à dissiper les ambiguïtés du document des évêques belges

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    De Bosco d'Otreppe sur la Libre (25 juin, p. 9) :

    Mgr De Kesel clarifie le rôle de l'aumônier catholique au moment d'une euthanasie

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  • Bruxelles, dimanche 23 juin : procession de la Fête-Dieu dans le quartier des Minimes

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  • La Fête-Dieu 2019 à l’église du Saint-Sacrement à Liège (Boulevard d’Avroy, 132)

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    Huit jours durant (du 16 au 23 juin 2019) l’Eglise de Liège exprimera sa foi dans la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans l’Eucharistie illustrée par une fête aujourd’hui universelle : la Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement, est née dans ce diocèse en 1246 sous l’impulsion de sainte Julienne de Cornillon et de la bienheureuse Eve de Saint Martin. 

    L’église du Saint-Sacrement au boulevard d’Avroy (la seule à Liège qui soit consacrée sous ce vocable) participe activement à la réalisation du programme présenté sous le patronage du Doyenné de la Ville:

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    Une célébration exceptionnelle présidée par Mgr Jean-Pierre Delville

    Dans ce contexte, le samedi 22 juin à 18h00,  Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, célébrera à l’église du Saint-Sacrement  la messe solennelle de la Fête-Dieu selon la forme extraordinaire du rite romain. Deux chorales de grande qualité prêteront  leur concours à cette célébration : le chœur grégorien de Paris (voix féminines), le jeune Ensemble polyphonique liégeois  « Gaudete ».  A l’orgue : le non moins jeune et excellent organiste Jean-Denis Piette.

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    L’agenda complet de la semaine eucharistique  à l’église du Saint-Sacrement

    A  noter aussi parmi les activités de la semaine eucharistique organisées à l’église du Saint-Sacrement :

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    Le concert qui aura lieu à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 23 juin débutera à 17 heures (au lieu de 16h00 comme annoncé précédemment). P.A.F. 10 € .

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    Plus de renseignements :

    Tel. 04 344 1089

    Email sursumcorda@skynet.be

    ___________________

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous ?

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

  • Retour sur Kongolo et l’Eglise martyre au Congo indépendant

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    Pour ceux qui souhaiteraient connaître le contexte du massacre des missionnaires à Kongolo, Paul Vaute a publié l'an dernier un article sur ce sujet, basé sur l'ouvrage que lui a consacré le professeur Dries Vanysacker (KULeuven).

    A noter que le mémorial de Gentinnes ne contient pas les noms de 217 spiritains, comme le dit Kerknet, mais bien de 216 hommes et femmes, dont 156 prêtres, religieuses et religieux de différents ordres et congrégations, victimes des troubles qui ont suivi l'indépendance congolaise.

    Voici le lien:

            https://lepassebelge.blog/2018/01/29/leglise-martyre-au-congo-independant/

  • « Du visible à l’invisible : un autre regard » : une exposition sur la Fête-Dieu ouverte à Liège jusqu’au 23 juin

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    DSC00370.jpgDans le cadre des manifestations organisées à Liège pour la Fête-Dieu 2019, l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) présente une exposition « Du visible à l’invisible : un autre regard » illustrant les figures eucharistiques dans la liturgie liégeoise dédiée à cette Fête. Cette exposition est ouverte à l’église du Saint-Sacrement jusqu’au 23 juin, tous les jours (sauf le jeudi) de 14h00 à 17h00 (entrée libre). Outre les pièces exposées, elle donne à voir un DVD projeté « en boucle » sur grand écran : celui-ci retrace en images commentées la vie de saint Julienne (1193-1258) ) initiatrice de la Fête-Dieu et celle de l’expansion universelle de cette Fête. En fond sonore on peut aussi entendre l’interprétation des chants de l’office primitif de la Fête-Dieu composé par saint Julienne au XIIIe siècle.

    L’exposition est ouverte jusqu’au 23 juin, tous les jours (sauf le jeudi), de 14h00 à 17h00.

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    podcast

    podcast

    Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous:

    Livret exposition 2019 06 16 relu.pdf

    Entrée libre.

    Tous renseignements: tel. 04 344 10 89 ou gsm 0470 94 70 05 .

    Email :   sursumcorda@skynet.be

    JPSC



  • R.D.C : Réouverture du dossier des martyrs de Kongolo

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    Kongolo imdoss21.jpgLe 1er janvier 1962, à Kongolo, Congo-Kinshasa, 20 missionnaires spiritains, dont 19 prêtres belges et 1 frère hollandais, ont été massacrés par des soldats du gouvernement congolais. La Province du Katanga était devenue sécessionniste peu après l'indépendance du pays, en 1960. Les Spiritains et le Diocèse de Kongolo ont célébré, voici quelque temps déjà, le cinquantenaire de cet événement triste, mais plein d'espérance. "Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit."

    On se réjouira de la réouverture annoncée enfin aujourd'hui, du dossier de canonisation des Pères spiritains assassinés à Kongolo. Le souvenir de cette tragédie emblématique (elle ne fut pas la seule) marque encore la mémoire de nombreux coloniaux et congolais qui vécurent l’effondrement anarchique de leur pays, dès les premiers jours qui suivirent la déclaration d’indépendance (jeudi 30 juin 1960).

    JPSC

  • Les 19 missionnaires belges assassinés à Kongolo en 1962 bientôt béatifiés ?

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    De Kerknet.be :

    19 missionnaires belges assassinés bientôt béatifiés ?

    Dans le diocèse congolais de Kongolo, une procédure de béatification a été engagée pour les pères assassinés le jour du Nouvel An 1962.

    19 missionnaires belges pourraient être béatifiés. Ce sont les "martyrs de Kongolo", qui ont été torturés et assassinés par l'armée gouvernementale le 1er janvier 1962 lors de la lutte pour l'indépendance du Katanga. Ils faisaient tous partie de la congrégation du Saint-Esprit ("spiritains"). Le 31 décembre 1961, ils ont été agressés par un groupe de soldats. Le lendemain, ils sont morts d'une mort atroce. Leurs corps mutilés ont été jetés dans la rivière.

    "A l'époque, notre congrégation à Rome avait immédiatement demandé la béatification, mais comme la raison de leur mort était trop difficile à comprendre, cela n'a pas été possible", a déclaré le père Joseph Burgraff à la Gazet van Antwerpen. Burgraff dirige le centre de Gentinnes où résident les spiritains. "Le pape François a changé la procédure en 2017. Pour être béatifié en tant que martyr, il n'est plus nécessaire d'être assassiné par haine de la foi. Les personnes qui sont restées au service de la population, même si elles savaient que leur vie était en danger, sont également éligibles. Toutefois, la procédure ne peut être démarrée qu'à partir de Kongolo. Mgr Ngoy, évêque de Kongolo, s'est récemment rendu à Gentinnes et entamera à nouveau la procédure de béatification. "

    Sur le mur de la chapelle de la mémoire en Brabant wallon, Gentinnes porte les noms des 217 spiritains assassinés au Congo. "Le martyre fait partie du fait d'être missionnaire", a déclaré Burgraff à Tertio il y a quelques années. "C'est une conséquence de notre fidélité à Jésus et au peuple."

  • Binche : l'église du Saint-Sacrement est à vendre pour un euro

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    D'après le commentaire envoyé par un de nos lecteurs, l'information reprise ci-dessous serait déjà ancienne même si elle a été diffusée récemment sur C-News...

    Du site de C-News :

    UNE ÉGLISE BELGE À VENDRE POUR UN EURO

    L'église connaîtra dimanche 10 juin sa dernière messe. [capture d'écran Youtube ]

    Huit siècles après sa fondation, l'église du Saint-Sacrement de Binche, en Belgique, vit ses dernières heures comme lieu de culte. Mise en vente un euro, elle pourrait accueillir un hôtel ou des logements, si le propriétaire en a les moyens.

    Dressée en plein coeur de la ville médiévale située à une cinquantaine de kilomètres de Bruxelles, l'église connaîtra dimanche 10 juin sa dernière messe. Une «action de grâce» pour rendre hommage à toutes les communautés religieuses qui s'y sont succédé depuis sa fondation en 1186.

    «L'église a été donnée en 1976 à la paroisse par les soeurs de la congrégation du Très-Saint-Sacrement pour un franc belge symbolique lorsqu'elles ont quitté les lieux. Mais c'était un cadeau empoisonné», a expliqué à l'AFP le dynamique doyen local, Michel Diricq.

    «Sans subsides, une paroisse comme la nôtre n'a pas les moyens de s'occuper de l'électricité, des assurances, de refaire la toiture, les vitraux ou les gouttières. Il faudrait au bas mot 100.000 euros. Nous avons donc décidé de la vendre, même pour un euro», a-t-il ajouté.

    «J'ai pleuré en apprenant la nouvelle, parce que toute ma vie, je suis venue dire ma prière ici», confie Marie-Ange Thauvoye, une fidèle paroissienne de 80 ans.

    «Je n'aimerais pas qu'on en fasse n'importe quoi, mais c'est un voeu pieux. Celui qui l'achètera pourra en faire un dancing et on n'aura rien à dire», regrette, plus fataliste, l'ancien curé des lieux, Jean-Pierre Marcq.

    L'actuel doyen espère lui aussi que le futur propriétaire «en fera bon usage», en précisant avoir déjà reçu des offres pour «toutes sortes de projets», dont des salles de spectacles, une bibliothèque, des lofts ou un hôtel. Il assure qu'il tranchera avant la fin de l'été.

    UN MARCHÉ COUVERT, UN HÔTEL DE LUXE  

    Si le sort de l'église a ému à Binche, son cas est loin d'être unique en Belgique ou en Europe.

    A Bruxelles, l'église Sainte-Catherine, en plein centre-ville, devrait être bientôt transformée en marché couvert, tandis qu'un bar-resto-discothèque branché, inspiré d'un exemple new-yorkais, a vu le jour en 2010 dans une église désaffectée du quartier d'Ixelles.

    Les futurs propriétaires de l'église de Binche pourront aussi s'inspirer d'un exemple venu de Flandre. A Malines, un hôtel cossu s'est ouvert en 2009 dans l'ancien couvent des Frères mineurs.

    «L'objectif, c'était de préserver un patrimoine culturel et religieux. C'est une église néogothique dans laquelle nous avons réussi à intégrer 56 chambres sur cinq étages», explique la gestionnaire du "Martin's Paterhof", Huguette Martin.

    L'église des Frères mineurs étant classée, les autorités belges ont «exigé le maintien notamment de la rosace à l'entrée, qui est absolument somptueuse, ou des vitraux, que nous avons préservés dans chacune des chambres».

    Selon la patronne de l'hôtel, «les anciens paroissiens sont enchantés de pouvoir venir y prendre un café et d'échanger leurs souvenirs de première communion ou de mariage...».

    PAS D'OPPOSITION DE PRINCIPE  

    L'Eglise catholique de Belgique, qui ne souhaite pas dévoiler le nombre d'églises qui pourraient subir le même sort, ne s'oppose pas par principe à leur reconversion.

    «Dans certains quartiers, qui ont par exemple aujourd'hui une majorité de population musulmane, il est assez compréhensible que les églises soient moins fréquentées, donc on va peut-être leur trouver une autre affectation», explique le porte-parole des évêques belges, le père Tomm Scholtes.

    «Si l'on en fait des bibliothèques, je le sens tout à fait bien. Mais une boîte de nuit ou quelque chose de tout à fait lucratif, ce serait moins heureux», ajoute-t-il.

  • Liturgie : quel enrichissement mutuel ?

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    Aujourd’hui, 16 juin, commençait à Liège la semaine dédiée à l’Eucharistie , préparant la célébration de la Fête-Dieu: les fidèles des deux messes dominicales bien suivies à l’église du Saint-Sacrement y participaient : l’une à 10h00 célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain, l’autre à 11h15 selon la forme ordinaire du même rite. Toutes deux  sont chantées en grégorien, avec le même soin porté au respect des normes  prescrites par leurs missels respectifs et pratiquant, l ’une et l’autre, la réception de l’eucharistie par les fidèles agenouillés au même banc de communion pour un public paisible, sans aucun esprit « identitaire » : au point qu’il soit possible de réunir leurs représentants au sein d’un même conseil pastoral autour des trois prêtres desservant cette église, qui sont tous bi-ritualistes.  Enrichissement mutuel ? Un témoignage à mettre au dossier de la réflexion publiée par Christophe Geffroy dans le mensuel « La Nef » du mois de juin 2019 : Benoît-XVI-Sixtine-2008©Alamy-620x330.jpg

    « La réforme liturgique de 1969 a créé une situation inédite où l’ancien « rite » s’est d’abord maintenu par la résistance d’une minorité de chrétiens pour être finalement reconnu par Rome comme n’ayant jamais été aboli, Benoît XVI expliquant qu’il n’y avait qu’un unique rite romain décliné en deux formes et invitant à un enrichissement mutuel entre elles. Où en est-on aujourd’hui ?

    Le nouvel Ordo de la Messe, fruit de la réforme liturgique voulue par le concile Vatican II (1962-1965), a été promulgué le 3 avril 1969 par le pape Paul VI. Dans toute l’histoire de l’Église, c’est assurément une première, jamais le rite de la messe n’avait connu des changements aussi importants et aussi rapides. En réalité, la physionomie de la messe a commencé à évoluer dès 1964, début du chantier de la réforme (suppression progressive du latin, retournement des autels…), pour aboutir cinq ans plus tard à ce que l’on a appelé la « messe de Paul VI » (1).

    Si, dans la pratique, la réforme liturgique a été d’une grande brutalité, le mouvement qui l’a portée remontait loin dans le passé. En effet, le Mouvement liturgique qui s’est développé d’abord sous l’égide de Dom Guéranger (1805-1875) au XIXe siècle, puis derrière Dom Lambert Beauduin (1873-1960) au XXe siècle, a fourni une somme immense de connaissances et de réflexions sur la liturgie latine dans laquelle l’Église a largement puisé pour mener à terme la réforme des années 1960. L’un des aspects centraux était de donner vigueur à la « participation » des fidèles au culte liturgique. Surtout, au début du concile Vatican II, la totalité des évêques présents était favorable au principe d’une réforme de la messe, y compris dans la frange la plus traditionnelle. Et le texte sur la liturgie qui donnait les grandes lignes de cette réforme, Sacrosanctum concilium (1963), a été le texte voté à la plus forte majorité (seulement 4 votes contre et 2147 votes pour). Et Mgr Lefebvre lui-même n’était pas le moins favorable au changement, puisque lorsque le missel dit de 1965 a été promulgué, il l’a salué comme un progrès (2). Cela montre bien qu’il y avait à l’époque un consensus liturgique pour juger une réforme nécessaire.

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