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Belgique - Page 123

  • Quand le père Charles Delhez essuie le feu...

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    Quand le père Charles Delhez essuie le feu...

    Tout commence par une opinion publiée dans la Libre du vendredi 30 août : le Père Charles Delhez, jésuite plutôt réputé pour son ouverture d'esprit, y prie ses "chers amis socialistes" de ne pas banaliser le drame de l'avortement, eux qui voudraient aujourd'hui le sortir définitivement du code pénal. Du coup, quatre femmes, ténors du parti socialiste, sonnent la charge dans le même journal, le 5 septembre, refusant que l'IVG puisse être considérée comme un échec et proclamant que "protéger et améliorer le droit à l’avortement, c’est protéger les droits des femmes et leur liberté". Pauvre Père ! Ses "chères amies socialistes" l'accablent, dénonçant son paternalisme et son approche culpabilisante de la sexualité.

    Heureusement que le chanoine Eric de Beukelaer veille et dénonce sur son blog le ton politique agressif des mandataires socialistes qui, selon lui, défendent une anthropologie « individualiste » où "chacun fait de son corps ce que bon lui semble". Mais les choses ne s'arrêtent pas là : voilà que l'on apprend que la prise de position du Père Delhez a suscité un grand malaise et de l'indignation au sein du corps académique de l'UNamur en raison du fait que le Père Delhez avait fait référence à son expérience de 10 ans d'enseignement dans cette université. Le recteur de cette institution s'est même fendu d'un message électronique adressé à ses équipes (?) ; “Nous tenons à préciser que les propos de Charles Delhez n’engagent pas l’université et ne reflètent pas une prise de position de notre part. Nous l’affirmons sans ambiguïté. Nous sommes sensibles à ce débat de société et nous souhaitons qu’il soit mené dans un esprit d’ouverture, de critique et d’argumentation universitaire.” (Est-ce à dire que le Père Delhez dérogerait à cet esprit d'ouverture, de critique et d'argumentation universitaire?) Voilà donc ce que sont devenues les Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix fondées par les jésuites et qui prétendent pourtant rester fidèles à l'inspiration ignatienne.

    Pendant ce temps-là, le seul et dernier parti qui avait encore un peu de consistance sur le plan éthique et assumait une discipline commune sur des questions telles que l'euthanasie ou la dépénalisation de l'avortement vient de déclarer qu'il renonçait à cette position et laisserait désormais à ses mandataires la liberté de vote sur ces questions. Voilà ce qu'est devenu le cdH, un parti sans âme qu'il n'y a plus de raison de ne pas abandonner.

    Le soldat Delhez sera-t-il le seul à s'être ainsi exposé ? Considérera-t-on que l'intervention du chanoine de Beukelaer sur son blog constituera un renfort suffisant ? Ne verra-t-on dans la prise de position du recteur de l'université de Namur qu'une recherche d'apaisement ? Et dans la débandade éthique du cdH qu'une volonté d'ouverture ? Ou bien prendra-t-on la mesure du grave pourrissement de la situation dans notre triste royaume ? Et qu'attendent nos évêques, reclus dans leur silence, pour délivrer un message clair ? La prise en considération du pluralisme ambiant par nos excellences justifie-t-elle que l'on se terre dans les palais épiscopaux et qu'on laisse tel père ou tel chanoine prendre seul les coups dans un combat que nul catholique ne devrait déserter ?

    YW

  • Alerte : le PS dépose une proposition de loi pour faire de l’avortement un « acte médical » comme les autres

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    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    Alerte : le PS dépose une proposition de loi pour faire de l’avortement un « acte médical » comme les autres

     Actualités - Belgique Belgique

     Publié le : 04/09/2019

    Une nouvelle proposition de loi pour « assouplir » les conditions d'accès à l'avortement a été déposée à la veille du congé parlementaire, en juillet dernier, par le Parti socialiste. Le PS affiche décidément un programme chargé en bioéthique, avec ses deux autres propositions de loi touchant à la liberté de conscience et institutionnelle en matière d'euthanasie. (Voir Bulletin précédent)

    Non contents de la sortie de l'avortement du Code pénal en octobre 2018, les députés socialistes estiment aujourd'hui « indispensable de continuer le combat pour une véritable dépénalisation de l'avortement », entendez pour la suppression de toute sanction pénale entourant les conditions restantes pour avorter. Leur objectif : que l'avortement soit désormais considéré uniquement comme un « acte médical », au même titre que les interventions thérapeutiques. En effet, la présence de sanctions pénales pour faire respecter une condition comme le délai pour avorter, distingue clairement l'avortement des actes médicaux. Ceux-ci, puisqu'ils ont une visée thérapeutique, ne sont pas assortis de conditions strictes qui limitent leur pratique. A noter que si l'avortement est considéré comme un acte médical, l'objection de conscience à son égard par les soignants ne serait plus justifiée.

    Ce n'est pas tout : la proposition vise également à faire passer le délai légal pour avorter de 12 à 18 semaines de grossesse (l'avortement en cas de maladie chez le foetus ou la mère reste quant à lui possible jusqu'à la naissance). Le délai de réflexion entre la demande d'avortement et l'intervention passerait de 6 jours à 48h. Enfin, les femmes se posant la question de l'avortement ne seraient plus obligatoirement informées sur la possibilité de l'adoption, ni sur les aides disponibles pour les soutenir dans leur grossesse et « résoudre les problèmes psychologiques et sociaux posés par [leur] situation ». (Voir par ex. le site www.jesuisenceinte.be)

    Outre le fait qu'un tel assouplissement des conditions pour avorter (jusqu'à 18 semaines de grossesse et avec très court délai de réflexion) provoquerait une augmentation du nombre d'avortements en Belgique, cette proposition de loi témoigne surtout d'un délaissement des femmes enceintes en difficultés, pour lesquelles envisager l'avortement est souvent un appel à l'aide. Il serait néfaste, pour elles et pour leur entourage, de leur refuser l'information systématique sur les alternatives à l'avortement. Celles-ci leur permettraient d'être accompagnées psychologiquement, financièrement et socialement, tout en donnant naissance à leur enfant.

    Le grand absent du texte et de la motivation de la proposition, c'est l'enfant à naître dont il n'est fait aucune mention. En effet, sa présence dans le ventre de sa mère n'intervient nullement dans l'évaluation de ce qui est proposé comme modifications à la loi sur l'avortement.

  • Laeken : Messe en l’honneur du roi Baudouin ce samedi 7 septembre

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    Laeken : Messe en l’honneur du roi Baudouin ce samedi 

    Ce samedi 7 septembre à 11 heures, une messe sera célébrée en l'église Notre-Dame de Laeken en mémoire du roi Baudouin, à l'occasion du jour anniversaire de sa naissance en 1930. Cette messe répondra “à la demande d’un nombre croissant de personnes ”, explique Jean-Jacques Sanza, le curé de la paroisse, et sera présidée par Monseigneur Jean Kockerols, animée par la chorale Jan-Niklaas, sous la direction de Quinten Vandevelde.

  • La subversion gay à l'oeuvre dans l'Eglise de Belgique ?

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    Une étrange soutenance de thèse par un ecclésiastique tournaisien ce 3 septembre 2019 à l'UCL le laisserait penser, d'autant plus que ce prêtre fait partie de l'équipe des formateurs du séminaire de Namur. Derrière une présentation alambiquée et sous un jargon qui évite de dire clairement les choses, l'objectif semble évident : donner droit de cité à l'homosexualité dans l'Eglise. Contentons-nous de rappeler que cela va clairement à l'encontre de la doctrine catholique telle que formulée dans la Lettre publiée le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi intitulée Considérations relatives aux propositions visant à reconnaître légalement les unions entre personnes homosexuelles qui s'oppose formellement au mariage entre personnes de même sexe. Ce document indiquait clairement que « la reconnaissance légale des unions homosexuelles ou le fait de les placer au même niveau que le mariage signifierait non seulement approuver un comportement déviant [...], mais aussi occulter des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité ». Mais, d'après ce doctorant, le vent aurait tourné à Rome et ces normes seraient "ré-énoncées dans une perspective plus inclusive par le magistère pontifical, sous l’impulsion du pape François."

    SOUTENANCE PUBLIQUE DE THÈSE DOCTORALE : Bruno Vandenbulcke

    Monsieur Bruno Vandenbulcke, de Tournai, présentera sa dissertation doctorale pour l’obtention du grade de docteur en théologie et la soutiendra publiquement le mardi 3 septembre à 13h00 dans l’auditoire DESC 85, Grand-Place, 45 à Louvain-la-Neuve.

    Le jury est composé de MM. les professeurs

    1. Gaziaux, président
    2. Jacquemin, promoteur
    3. Join-Lambert,
    4. Bondolfi, correcteur extérieur (Université de Genève)
    5. Biancu, correcteur extérieur (Université de Rome)

    Le couple homosexuel et la formation morale des sujets chrétiens.

    Approfondir la vie baptismale comme école de capacités et de responsabilités.

    Penser le couple homosexuel chrétien, ses engagements à la fidélité et ses fécondités, en résumé, sa moralité, demeure une entreprise inquiète d’elle-même en théologie catholique. C’est qu’un tel projet nécessite de travailler sur tous les fronts engagés, ceux de l’identité chrétienne, de la représentation du couple légitime, de l’altérité à discerner, de l’alliance à construire, de l’autorité à situer. L’indice du baptême devient à ce moment-là précieux pour penser les chemins de vie qui se décident à deux, orientés vers la fidélité et la fécondité. Les partenariats homosexuels peuvent y écouter les résonances dont ils ont besoin pour avancer dans leurs propres configurations, recentrés sur une acceptation forte et originale de la dignité humaine, à l’épreuve d’une sensibilité contemporaine qui promeut la discussion, la communication et le débat quand est visé le bien commun. La référence au baptême comme sacrement initiatique et comme dynamisme existentiel provoque une occasion favorable pour situer tout un chacun devant l’édification du relationnel humain et chrétien. Le baptême comme socle de la réelle identité des enfants de Dieu signifie le lieu où hommes et femmes peuvent se retrouver, se situer, se regarder, s’exprimer. La référence au baptême nous situe encore dans une acception plus relationnelle de la vérité morale. Elle nous indique qu’en régime chrétien, la vérité énoncée prend en compte son destinataire. Les préceptes forts et les certitudes inébranlables peuvent alors opérer un mouvement de rétrogression pour rendre la respiration et donc l’éthique disponibles. Nous avons divisé notre recherche en quatre chapitres articulés. Nous sommes partis dans un premier chapitre d’un dialogue avec les normes magistérielles romaines et leurs traductions anthropologiques et psychanalytiques. Ces normes ont en effet forgé un imaginaire qui a dessiné et dessine encore des contours de discernement des comportements sexuels. Elles ont souvent été utilisées pour défendre un ordre familial (!) et critiquer l’idée même de famille homoparentale perçue comme une idéologie contraire au bien des enfants (!!). Elles ont en retour suscité divers contre-discours ainsi que des accommodements quand leur mise en œuvre ne correspondait que difficilement aux aspirations des sujets contemporains et aux réalités de leurs vies. Depuis quelques années, ces normes sont ré-énoncées dans une perspective plus inclusive par le magistère pontifical, sous l’impulsion du pape François. Nous nous proposons ensuite, dans un deuxième chapitre, de rencontrer la situation concrète des personnes homosexuelles chrétiennes ayant fait le choix d’une vie commune. Il nous semble intéressant de nous tourner vers les milieux associatifs qui accompagnent de telles trajectoires, qui donnent « voix au chapitre » à des itinéraires atypiques de vie chrétienne. En nous mettant à l’écoute de ces associations, nous espérons prendre le pouls d’une question portée non par des personnes isolées mais relayée par des expériences porteuses d’intuitions partageables. Le troisième chapitre part du constat que la référence au baptême joue le rôle de principe inclusif au sein des associations. Elle catalyse en outre les approches des auteurs et des théologiens qui les soutiennent. Nous comprenons que revenir par ce biais vers la condition chrétienne est porteur pour penser l’éthicité du couple homosexuel. Ce chapitre constitue le cœur de notre recherche. Enfin, dans un quatrième chapitre, plus audacieux mais soucieux de rejoindre le concret de bien des vies, nous nous risquons à quelques ouvertures. (les passages soulignés en caractères gras sont du fait de belgicatho)

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 111, été 2019

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’été 2019. Tiré à près de 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation. Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder). 

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    Au sommaire de ce numéro n° 111 (été 2018) : 

     

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    Paul Vaute : plaidoyer pour le vrai

    Quand les rois guérissaient les malades…

    Sermon sur l’Espérance 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    Notre-Dame de Paris : le service public de la transcendance

    Pèlerinage de Chrétienté Paris-Chartres 2019 : homélie de Mgr Léonard

    Abus sexuels dans l’Eglise : le cléricalisme, voilà l’ennemi ?

     

    Belgique : 

    Non, la fin du célibat ne fera pas revenir les prêtres

    Nominations récentes

    Une semaine eucharistique réussie (16-23 juin) :

    Liège a aussi célébré la Fête-Dieu 2019 en l'église du Saint-Sacrement au Bd d'Avroy

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE. 

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, 

    B-4000 Liège

    JPSC

  • 28-29 septembre : Quel chemin de vie avec le Christ malgré une séparation, un divorce ?

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  • Amélie Nothomb, Gabriel Ringlet : même combat ?

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    Lu sur Sud Presse de ce 4 septembre (p. 17) :

    Gabriel Ringlet et Amélie Nothomb seront réunis pour une… messe

    Gabriel Ringlet a adoré le dernier livre « Soif » d’Amélie Nothomb qui incarne Jésus à cette occasion. « C’est sans doute son meilleur livre », juge le théologien, n’en déplaise aux intégristes. Il l’aime à un tel point qu’il la conviera à donner la messe du Vendredi Saint chez lui, à Malèves-Sainte-Marie. … Ce n’est pas la première fois que le prêtre catholique invite des personnalités connues pour relire le texte de la Passion du Christ. … Des moments qui attirent un monde fou, soit près de 250 personnes. « Car on ne peut pas en accueillir plus, sinon on serait près de 400. Beaucoup de gens sont touchés car on parle de la souffrance de manière différente ». De la souffrance, il y en a beaucoup dans le dernier livre d’Amélie Nothomb. « Elle parle de la souffrance d’un homme qui n’aurait jamais dû s’embarquer dans cette histoire de la croix. Cela fait 40 ans que je dis cela. On a fabriqué une génération pleine de douleurs avec cette ambiguïté face à la souffrance. Ce livre va faire énormément de bien. » … Amélie Nothomb se plaint d’être insultée par des intégristes. « Je le suis aussi en disant que je la soutiens. Il y a des gens qui ont fait leur fonds de commerce sur une conception nauséabonde que rien ne bouge. Ils font partie du passé ».

     

    Rien ne fâche plus la société d’aujourd’hui que la conception chrétienne de la souffrance et de la mort qui affligent notre monde transitoire issu de la faute originelle. Compatir et soulager la peine font, éminemment, partie du message de l’Evangile mais, comme le dit si bien l’auteur de l’ « Imitation de Jésus-Christ » (XVe siècle), « disposez de tout selon vos vues, réglez tout selon vos désirs, et toujours vous trouverez qu’il vous faut souffrir quelque chose, que vous le vouliez ou non : et ainsi vous trouverez toujours la Croix ». Au cœur du mystère de l’homme, la Croix de Jésus nous montre que l’Amour en lui-même est une Passion. Comme l’a remarqué un jour Benoît XVI, « en disant que la souffrance est une face intérieure de l’amour, nous comprenons pourquoi il est si important d’apprendre à souffrir et, inversément, pourquoi éviter à tout prix la souffrance rend l’homme inapte à la vie : celui qui a intérieurement accepté la souffrance mûrit et devient compréhensif envers les autres et plus humain. Celui qui a toujours évité la souffrance ne comprend pas les autres : il devient dur et égoïste ». Et, en ce sens aussi, nous pouvons répéter cette parole de saint Josémaria, si mal comprise : « bénie soit la douleur, sanctifiée soit la douleur » (Chemin, n° 208) qui accomplit l’Homme nouveau. Car depuis le matin de Pâques nous le savons : sa croix et ses plaies sont devenues glorieuses : « Christus resurgens ex mortuis, jam non moritur : mors illi ultra non dominabitur » (Rom., 6,9). Dans un monde qui a cessé d’être chrétien un tel discours est devenu incompréhensible: les Gabriel Ringlet et autres Amélie Nothomb ne sont évidemment pas les seuls à en faire partie.

    JPSC

  • Le cdH a cessé d'être chrétien; cessera-t-il d'être "humaniste" ?

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    Lu sur Le Soir de ce 31 août (p. 6-7) :

    CDH : « Si on change de nom, humaniste n’y figurera probablement plus » 

    Maxime Prévot (CDH) : « Je n’ai pas envie de renier ce qui a été, mais ces questions religieuses et philosophiques ont vocation à être gérées et vécues à l’échelle de l’homme. Et donc ne constituent pas un élément qui doit structurer une offre politique. Cela ne doit pas être un pilier du nouveau rêve que j’ai envie de proposer à la population, mais cela doit être respecté. Et demain, que vous soyez laïc, catholique, musulman, protestant peu importe, dès lors que vous vous retrouverez dans le nouveau rêve contemporain, moderne, visionnaire, progressiste que l’on propose, vous serez les bienvenus. Ce qui a peut-être été mal vécu par une partie de nos électeurs historiques, quand on est passé de PSC à CDH, c’est l’impression qu’il fallait cacher un héritage, une conviction, et parallèlement, on a fait une course effrénée aux communautés, à Bruxelles singulièrement. J’ajoute : on voit bien l’effritement des piliers, mutuelle, syndicat…, qui se sont de longue date distancés de nous, ce que nous assumons. Ce n’est donc pas par un retour vers ces piliers que je compte structurer l’avenir du parti. Pour ma part, je suis philosophiquement hybride : j’ai fait ma petite communion, ma fête de morale laïque et aujourd’hui je me sens un chrétien en questionnement. Cela m’amène à considérer que ça relève de chacun mais que cela n’a pas à influencer la manière dont l’offre politique se structure. On peut peut-être s’interroger sur la décision d’avoir retiré le « C » de chrétien au CDH, mais on n’en est plus là. 20 ans plus tard, je veux être fédérateur sur une nouvelle offre politique, il faut donc quitter l’introspection sur ce qui s’est fait il y a 20 ans. Je veux regarder ce qu’on va pouvoir faire sur les 20 années qui viennent, au moins. »

    Il semble que pour "refonder" son parti et réenchanter la politique, Maxime Prévot veuille s'inspirer d'Emmanuel Macron dont la politique correspond sans doute au "nouveau rêve contemporain, moderne, visionnaire, progressiste" qu'il désire promouvoir.

  • Retrouvez KTO sur le canal 36 de Telenet à Bruxelles et en Wallonie

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    30 août 2019

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Retrouvez KTO sur le canal 36 de Telenet
    à Bruxelles et en Wallonie

    Vous l’attendiez depuis longtemps, KTO est désormais accessible viaTelenet sur le canal 36. À partir du 2 septembre, les abonnés à la télévision de Telenet habitant à Bruxelles ou en Wallonie, auront donc la possibilité d’accéder gratuitement à tous les programmes de KTO sur le canal 36.

    KTO, la chaîne catholique francophone 

    Grâce à KTO, vivez en direct les temps forts de la vie catholique ainsi que les évènements exceptionnels comme le prochain voyage du Pape au Mozambique, à Madagascar et à l’île Maurice du 4 au 10 septembre.

    Découvrez également les différents visages de l’Église, avec des documentaires, des reportages aux quatre coins du monde, des interviews et des débats pour mieux comprendre l’actualité.

    Tous les programmes sont également disponibles sur : http://www.ktotv.com/guide#/

    À PROPOS DE KTO

    KTO est la chaîne catholique francophone, elle offre des éclairages sur des sujets de réflexion ou de débats et accompagne la vie de prière des téléspectateurs. KTO propose plus de 250 heures de documentaires religieux et plus de 900 heures de direct, notamment lors d’événements exceptionnels comme les voyages du pape. Plus de 25 000 vidéos sont en accès gratuit sur le site KTOTV.com. Elle est disponible gratuitement via les réseaux câbles/ADSL, sur le satellite et sur KTOTV.com.

  • Une lettre d'Arnaud Dumouch adressée à Madame Myriam Gesché promue déléguée épiscopale du cours de religion

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    Bonjour Madame Gesché,

    J'ai reçu aujourd'hui cette petite video de 7 mn d'un théologien français, le père Verlinde et dont le titre est : "Les miracles de Jésus sont-ils historiques ?"

    C'est une coïncidence de date.
     
    Aussi je me suis souvenu de l'entretien que nous avions eu lors de l'unique fois où nous nous sommes rencontrés. Vous étiez alors inspectrice en religion et vous étiez venue par surprise. Vous aviez assisté à une leçon donnée par deux élèves sur l'analyse des critères de reconnaissance des miracles de Lourdes. J'étais au fond de la classe et j'assistais avec vous à leur exposé.

    Après ce cours où je n'étais pratiquement pas intervenu, vous m'aviez reçu et je me souviens de votre phrase au mot près  : "Vous enseignez que les miracles du Christ sont authentiques !!? Tout le monde sait que c'est symbolique ! Montrez-moi un seul miracle de Jésus authentique".

    Je vous avais répondu : "La résurrection de Jésus".
     
    J'ai encore le souvenir de votre silence et de vos yeux comme effrayés par ma réponse, sans doute devant le constat de mon immense naïveté et de ma méconnaissance des apports géniaux des années 70 et de Bultmann. A la suite de cela, vous aviez rendu un rapport d'inspection si négatif (et centré exclusivement sur ma pédagogie que vous n'aviez pu voir, étant exclusivement face à des exposés d'élèves) que j'avais perdu mon Visa d'enseignement après 24 ans de carrière. Plusieurs milliers d'élèves ou étudiants, scandalisés et appréciant ma pédagogie, avaient ensuite pétitionné auprès de votre évêque Mgr Harpigny pour qu'il intervienne, qu'il répare cette profonde indignité et me fasse m'inspecter de nouveau par le le vicaire épiscopal de Namur, l'Abbé Henri Ganty. 

    Je vous remets les lien vers leurs avis. Vous y trouverez en tête l'avis du Président de la Conférence épiscopale de l'époque, Monseigneur Léonard

    http://visitationpourlavie.free.fr/PetitionCommentairesMai2016.pdf

    Vous commencez aujourd'hui votre charge de déléguée épiscopale chargée de l'enseignement de la religion dans le diocèse de Tournai et j'espère que, dans ce nouveau rôle, nous nous reverrons plusieurs fois, à Charleroi par exemple.
     
    Arnaud Dumouch
  • Stijn Vanhee sera ordonné à Bruges le 8 septembre

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    Nous avions dénombré 4 ordinations en Belgique cette année; il convient d'y ajouter celle-ci :

    Dans Het Nieuwsblad, région d'Ostende (p. 3) :

    Fils d'agriculteur, Stijn Vanhee, âgé de 31 ans, devient prêtre

    Avec l'ordination le 8 septembre de Stijn Vanhee, originaire de Slijpe, le diocèse de Bruges s'enrichira d'un nouveau prêtre. Il aura fallu un certain temps avant que Stijn, un peu solitaire, se rende au séminaire, car le jeune homme de 31 ans n'a découvert que peu à peu sa vocation.… La participation de Stijn à la Journée mondiale de la jeunesse à Cologne a provoqué un changement. "En parlant de la foi et en rencontrant des prêtres heureux dans leur vocation, je me suis rendu compte que je ne pourrais jamais pleinement réaliser ma vie moi-même . Ce n’est que lorsque j’ai appris à lâcher prise que j'ai éprouvé une confiance profonde et plus de paix. Au grand séminaire, un grand fardeau est tombé de mes épaules..." Le jeune prêtre va maintenant continuer à étudier à Rome pendant quelques années encore." Le choix de vivre ma vie consacrée à Dieu me rend plus libre. Au cours de mes stages au Poverello et à Integraal, j'ai notamment découvert que le problème de la pauvreté me tenait à cœur. En tant que prêtre, je veux vivre parmi les gens et participer à la construction d'une communauté chaleureuse.

  • KTO : le Sens de la vie, enseigner la religion en Belgique

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    L´enseignement de la religion occupe une place toute particulière dans les écoles belges, qu´elles soient publiques (réseau officiel) ou privées (réseau libre). Malgré les attaques dont il a été l´objet au fil de l´histoire, le cours de religion a gardé toute sa place dans le réseau libre et l´enseignement catholique n´a cessé de se développer partout sur le territoire belge. Il totalise à ce jour plus d´un millier d´écoles et une cinquantaine d´internats- Fait exceptionnel en Europe, L´enseignement catholique en Belgique représente environ 50% des écoles et scolarise la moitié des élèves belges appartenant à des profils sociaux, culturels et religieux différents. Comment l´enseignement de la religion catholique se vit-il au sein des écoles, en Belgique francophone ? Quels en sont les enjeux dans un monde en plein bouleversement, une société en quête de valeur et de sens ? Telle sont les questions auxquelles le documentaire se propose de répondre en allant, sur le terrain, à la rencontre d´enseignants et d´élèves de tous âges. UNE COPRODUCTION KTO/GRAND ANGLE PRODUCTION 2017 - Réalisé par Christine Stromboni

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