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Belgique - Page 42

  • Bruxelles, 13 février : Bioéthique en Belgique; état des lieux et perspectives pour 2023 (une conférence de l'IEB)

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    L'Institut Européen de Bioéthique (IEB) vous propose une soirée inédite sur l’actualité belge et européenne des grands sujets de bioéthique, les propositions de loi en cours et les perspectives bioéthiques pour 2023. 

    Venez découvrir les nouveautés pour se former, les ressources de l'IEB pour vous informer et bien sûr, des initiatives inspirantes et de bonnes nouvelles !

    Intervenants :

    • Dr Léopold Vanbellingen, chargé de recherche (IEB)
    • Odile Maisonneuve, assistante de recherche (IEB)
    • Constance du Bus, juriste et chargée d'étude (IEB)

    Ouvert à tous, sur inscription.

    Lundi 13 février 2023

    20h-21h30

    Hôtel Chambord – Rue de Namur 82, 1000 Bruxelles

    Metro : Porte de Namur

    GRATUIT – Inscription obligatoire avant le 8 février

  • Lavaux Ste-Anne, 18 février : Journée Laudato Si

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    Bonjour à tous,

    Le samedi 18 février dès 9h15 et jusqu’à 17h, nous aurons la joie de nous retrouver à la Fraternité de Tibériade qui nous accueillera à Lavaux Ste-Anne, pour une nouvelle Journée Laudato Si.

    L’invité « phare » de cette rencontre sera Martin STEFFENS, philosophe et enseignant à Metz. Auteur de nombreux livres, il énonce clairement les défis du monde actuel et nous appelle à nous (r)éveiller. Son intervention aura comme titre :

    « Préparer aujourd’hui pour réparer demain ».

    Réflexions libres et philosophiques pour nous conscientiser à l’enjeu des crises.

    Le mot “réparer” est à la mode. On parle de réparer le monde, la nature, l’océan, le travail… Tout est-il donc cassé ? En panne ? Certaines choses le sont en effet, et il est bon de comprendre ce qui suscite aujourd’hui tant de peur et de souffrance.

    Mais redémarrer l’avenir ne se peut sans s’émerveiller et puiser la force dans des liens déjà existants - à commencer par ceux qui nous réuniront ce jour !

    L’intervention de Martin Steffens sera suivie du témoignage de David, qui avec sa femme Hélène et leurs 3 enfants, a fait le choix d’une vie simple mais remplie de l’essentiel. Engagés 7 ans dans les prisons pour mineurs à Madagascar, il nous témoignera du travail de « Grandir Dignement » l’ONG qu’ils ont fondée.

    Après le repas (auberge espagnole), vous pourrez choisir 1 atelier parmi les 5 qui vous sont proposés :

    1. Comment utiliser les Huiles essentielles dans la pharmacopée familiale ? Avec Jean-Philippe Vandenschrick
    Inscriptions par ici.

    2. Découverte de quelques plantes sauvages comestibles avec Etienne Marchot
    Promenade-cueillette avec passage sur/sous clôtures de prairies - prendre ses bottes et un sac en papier pour les plantes. Inscriptions par ici.

    3. Principes clés qui permettent de s’organiser au mieux pour devenir acteurs d’un nouvel avenir : comment créer des communautés [de laïcs] pour contribuer à la transition ? animé par Jean-François Berleur. Inscriptions par ici.

    4. Choix éthique dans les moyens de communications, se libérer de la surveillance numérique et des GAFAM ? Eric Feillet et Erick Mascart. Inscriptions par ici.

    5. Économie et Finance : la fin d’un système ? Découverte du concept de la Monnaie Libre, Carine Brochier. Ouverture d’un compte membre et processus de certification, Anne Snyers. Inscriptions par ici.

    La journée se clôturera vers 16h45, et pour ceux qui le souhaitent, par la célébration de l'Eucharistie avec la Communauté à 17h.

    Intéressé par cette journée ? Que vous reste-t-il à faire ?

    1. Cliquez sur le lien de l’atelier auquel vous souhaitez participer. (1 formulaire par participant). Le nombre de participants par atelier étant limité pour permettre à chacun d’en retirer un maximum, ne tardez donc pas à vous inscrire…
    2. Bloquez la date dans votre agenda.
    3. Partager cette invitation à vos amis et connaissances. Le changement se joue aussi avec les autres !

    En route vers un « nouveau monde »,

    Paix et Joie,

    A bientôt !

    Eric et Violaine, Nicolas et Agneszka, Fr. Cyrille, François et Carine.

    P.S. 1. D’autres précisions pratiques pour la journée seront envoyées à chaque participant, quelques jours avant la rencontre.

    P.S. 2. Et si vous le voulez, il y a aussi le lendemain, le dimanche, une occasion de prolonger nos rencontres et partages car la Fraternité de Tibériade organise son « Dimanche autrement » à la suite de la journée Laudato Si. (pas d’inscriptions pour le Dimanche voir site pour repas)

  • Un prêtre namurois en voie de béatification ?

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    De Bertrand Goethals sur Kerk & Leven :

    Un prêtre namurois bientôt béatifié ?

    17 janvier 2023

    Le diocèse recherche des témoignages sur Joseph André

    Le prêtre namurois Joseph André (1908-1973) sera-t-il bientôt béatifié ? Si cela dépend du diocèse de Namur, oui. Les descendants de son entourage ont pris l'initiative d'entamer le processus de béatification. "Sans se rendre compte de ce que cela implique", confesse le prêtre Bruno Jacobs du diocèse de Namur. "Pour ouvrir un tel dossier, la personne en question doit remplir certaines conditions. Par exemple, une aura de sainteté doit entourer la personne, au moins localement. Il doit être l'objet de la prière au sein de la communauté de foi. Nous savons maintenant qu'il était particulièrement aimé de son entourage, mais qu'en raison de sa grande modestie, il était peu connu. C'est dommage, car il était une figure remarquable de notre diocèse."

    Protecteur des Juifs

    Le prêtre Joseph André a passé deux ans au noviciat des Jésuites à Arlon. Cependant, une mauvaise santé l'empêche d'y rester. Il s'est consacré à la protection des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour cela, Israël lui a déjà décerné le titre honorifique de Juste parmi les Nations en 1967. En 1941, l'ecclésiastique namurois ouvre discrètement la Maison des Œuvres de la paroisse à une grande organisation dans le but de sauver les enfants juifs de la déportation. La maison est devenue un centre de transit où les enfants séjournaient pour une courte période, juste le temps de trouver une institution religieuse ou une famille à la campagne où ils pouvaient se cacher en toute sécurité. Pour les nourrir, le prêtre André et ses associés parcouraient la campagne, de ferme en ferme, pour mendier de la nourriture et chercher un abri pour les protégés. Guidé par une amitié personnelle pour les Juifs et un grand respect pour la liberté religieuse, André n'a jamais entrepris de tenter de baptiser les enfants ou de les convertir au christianisme. Joseph André fait parfois l'objet de méfiance de la part de la Gestapo et est convoqué pour des interrogatoires. Pourtant, il n'a jamais pu être arrêté.

    Accueil des Hongrois

    Pendant une dizaine d'années après le soulèvement hongrois de 1956, le père André a organisé l'accueil des réfugiés hongrois au château de l'Horloge à Bomel. Il hébergeait une douzaine de jeunes hommes, ainsi que quelques personnes âgées. Avec l'aide de quelques bénévoles, il s'est occupé de leur fournir du pain et un abri, ainsi qu'un soutien social, moral et religieux. En raison du déracinement et de la désorientation de ses protégés, cette tâche était tout sauf évidente. En même temps, il devient aumônier de la prison de Namur. Cette position lui a permis de rechercher des solutions aux situations juridiques difficiles dans lesquelles se trouvaient certains de ses protégés.

    Malgré son caractère humble, la figure de Joseph André a captivé l'imagination de beaucoup. Par exemple, son histoire a inspiré le roman L'Enfant de Noé de l'auteur français Éric-Emmanuel Schmitt, et une bande dessinée sur le prêtre namurois a déjà été publiée. Alors maintenant, une béatification peut être ajoutée.

    Pour donner du poids au dossier de Joseph André, le prêtre Bruno Jacobs recherche des témoignages de personnes qui l'ont connu. "Il n'avait que 65 ans lorsqu'il est mort, dans son bureau d'aumônerie de la prison de Namur", rappelle M. Jacobs. "Il ne reste donc plus beaucoup de sources vivantes. Les Juifs qu'il a pu protéger sont eux-mêmes morts depuis longtemps ou étaient trop jeunes pour se souvenir de lui. Il est donc important d'atteindre rapidement les dernières personnes qui l'ont connu."

  • Les changements d’affectation des lieux de culte catholique se multiplient en région liégeoise

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    Du site de la RTBF :

    Fermer des églises, oui, mais pour quoi faire ? Les autorités diocésaines liégeoises prônent plutôt un partage avec "d’autres chrétiens"

    La basilique de Cointe transformée en centre d’escalade, l’église du Bouhay en hébergement pour femmes en détresse, la chapelle Notre-Dame-en-Chemin à Boncelles en bureaux, du logement en projet à la paroisse Saint-Lambert de Soumagne ou à l’ancien monastère de Chèvremont, les exemples de changement d’affectation des sanctuaires religieux ne manquent pas, en région liégeoise, sans parler de l’hypothèse d’un musée à Saint-Pholien en Outremeuse. Pour Saint-Pierre à Saive ou Saint-Antoine-l’Hermite à Queue-du-Bois, les réflexions sont en cours. Les reconversions ne sont pas aisées. Les édifices appartiennent parfois à des congrégations, mais souvent, ils sont propriétés publiques, et les opérations de désacralisation passent par des autorisations communales ou régionales. L’évêché ne maîtrise pas tous les éléments pour éviter qu’un acheteur fasse n’importe quoi. Mais il tente de conserver à ces lieux la dignité de leurs fonctions. Ça passe souvent par un partage avec d’autres chrétiens : les syriaques à Saint-Simon-des-Oliviers à Herstal, les orthodoxes grecs à Saint-Jean-Baptiste de Verviers, les géorgiens à la chapelle du Calvaire du Laveu, voire des évangélistes aux Oblats.

    Il y a là un patrimoine à conserver, mais les frais de chauffage ou d’entretien de bâtiments presque vides et souvent mal isolés déplaisent fortement aux autorités locales. Les pressions à fermeture ont tendance à s’accentuer. Mais le vicaire épiscopal de Beukelaer, dans cet épisode de Liège en Prime, joue la conciliation, la temporisation, la négociation. Une politique immobilière toute en nuances.

  • Avant-première : quelques extraits du dernier livre de Mgr Léonard « L’Eglise dans tous ses états »

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    De cathobel :

    Découvrez quelques extraits du dernier livre de Mgr Léonard « L’Eglise dans tous ses états »

    Trois ans après s’être livré dans son « Journal de campagne » (Luc Pire, 2019), l’évêque émérite de Namur, ancien archevêque de Malines-Bruxelles, ayant succédé au cardinal Danneels, Mgr Léonard revient avec un ouvrage où il raconte « 50 ans de débat autour de la foi. »

    Benoit XVI, les médias et l’Eglise

    Quels souvenirs garde-t-il de Benoit XVI? comment a-t-il vécu les (nécessaires mais complexes) relations avec les médias ? quel avenir entrevoit-il pour l’Eglise? Voici quelques extraits choisis de « L’Eglise dans tous ses états », paru aux éditions Artège.

    Feuilleter l’introduction de l’ouvrage sur le site de l’éditeur.

    « Il y a des hommes dont le regard est un signe de Dieu »

    J’ai appris à le connaître plus profondément à l’occasion des réunions de la Commission. J’ai admiré sa simplicité, son humilité. Au début de la semaine, il ouvrait la séance en latin, le parlant très aisément, après quoi il se taisait pendant la plupart des débats. Mais, le soir venu, il faisait en italien un résumé de ce qui avait été dit pendant la journée et ouvrait des pistes pour le lendemain. Il parlait très peu, mais quand il parlait, ses paroles valaient de l’or.

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  • Philo à Bruxelles, 17 janvier : le christianisme comme philosophie par excellence chez les Pères apologistes

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    Philosophie à Bruxelles à la Grand-Place

    Retrouvons-nous le mardi
    17 janvier, à 19 h 30, pour la

    Conférence de Stéphane Mercier sur le thème

    Le christianisme comme philosophie par excellence chez les Pères apologistes.

    Adresse sur place :
    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

    ­ Je m’inscris

    Depuis chez vous :
    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    Petite histoire des vertus cardinales, de Platon à saint Thomas

    Cette troisième conférence nous conduit à un carrefour ouvrant sur plusieurs voies. Une voie consiste à inscrire la démarche chrétienne au sein de la culture grecque du monde méditerranéen. En effet, si le christianisme naît de la Révélation et est ainsi directement l’œuvre de Dieu, cette œuvre surnaturelle, sans être du monde, trouve progressivement sa voie dans le monde. La surnature, nous l’avons déjà vu à plusieurs reprises dans les cycles de conférences précédents, n’oblitère pas la nature ni se substitue à elle, mais elle la perfectionne.

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  • Ixelles (UP des Sources Vives) : cycle de 3 conférences en janvier-février pour les parents d'ados

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    Conférences Parents d'Ados

    Suite à la demande de paroissiens, l'Unité Pastorale des Sources Vives (Uccle & Ixelles) lance un cycle de conférences en janvier-février pour les parents d'ados ( et bien sûr ouvert à tous, grands parents d'ados, éducateurs d'ados, parents de futurs ados...)

    «Voir mon enfant grandir c’est génial, mais qu’est-ce que c’est dur l’adolescence... Mon ado ne voit plus d’intérêt à la messe, il veut être libre sur tous les sujets (sorties, sexualité, école, messes dominicales, … ) c’est difficile de le conseiller et de savoir sur quels sujets lâcher du leste et lesquels sont importants !

    Le message de l’Eglise est-il encore audible pour nos jeunes? »

    Cette détresse des parents, entendue à plusieurs reprises par chacun de nous, nous a donné la conviction qu’il était nécessaire de lancer un cycle de conférences permettant aux parents d’avoir les outils et de se former à l’accompagnement de cette période magnifique et primordiale pour l’avenir mais tellement déconcertante qu’est l’adolescence.

    Conf parents d'ados (Carré) redim vicariat du brabant wallon.png

    Nous avons invité 3 intervenants, reconnus pour leur expertise sur le sujet, pour nous partager leurs conseils et leurs outils.

    Nous vous convions à ces 3 conférences qui parleront de 3 thèmes différents mais complémentaires :

    • —> La première conférence « Mon ado bouleverse notre famille, notre couple : comment mieux se comprendre et retrouver l'équilibre ? » sera donnée par Bérengère de Charentenay, conseillère conjugale et familiale auteure de plusieurs ouvrages, sur l’équilibre familial et conjugal bouleversé par cette période : le mardi 10 janvier à 20h30 au Fanal.

    Mgr Emmanuel Gobilliard - Église catholique en France

    • —> La seconde conférence « Dans notre monde, quel message d’Eglise transmettre à nos ados sur le sujet de la sexualité ? » sera donnée par Mgr Emmanuel Gobilliard, auteur avec Thérèse Hargot du livre « Aime et ce que tu veux, fais-le », livre permettant un échange franc, incarné et sans tabous sur le message de l'Eglise autour de la sexualité : le jeudi 19 janvier à 20h30 au Fanal

    Paul-Adrien d'Hardemare - Dominicains

    • —> La troisième conférence « Parler de Jésus aux jeunes en 2023 » sera donnée par le Frère Paul Adrien d’Hardemare, dominicain. Le Frère Paul-Adrien d’Hardemare a lancé en 2019 sa chaîne YouTube suivie par 135000 abonnés. Il est désormais également présent sur d'autres réseaux tels Tiktok, Instagram et Facebook, Discord, Twitch. Il souhaite par ce biais faire découvrir la foi catholique aux jeunes, plus ou moins éloignés de la Foi : le vendredi 3 février à 20h30 au Fanal.

    Les inscriptions sont gratuites mais importantes pour notre organisation sur https://www.billetweb.fr/conferences-parents-dados"

  • Homélie pour la messe en mémoire du pape émérite Benoit XVI: par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

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    Cathédrale de Liège, ce mercredi 5 janvier 2023 :

     

    « Chers Frères et Sœurs,

    La foi à partir de la grâce

    Faire mémoire de notre pape émérite Benoit XVI, c’est mettre en relief la foi dans le Christ telle qu’il l’a vécue et telle qu’il l’a exposée. Le pape Benoit XVI était animé d’une foi intense. Il était très conscient de la grâce, c’est-à-dire le bienfait, que Dieu nous donne par notre foi. La grâce de Dieu précède notre foi, un peu comme l’amour des parents précède la confiance des enfants. Mais la confiance des enfants leur fait découvrir petit à petit l’amour venant des parents. De même l’être humain découvre petit à petit l’amour venant de Dieu. Comme l’a dit saint Paul aux Romains : « Notre Seigneur Jésus Christ nous a donné, par la foi, accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis » (Rm 5,1-5). Cette grâce, ajoute l’apôtre, c’est que « nous vivons en paix avec Dieu », en cette vie, et que dans la vie future, nous avons « l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu ». Ainsi le pape Benoit a vécu, dans sa vie terrestre, la grâce d’être en paix avec Dieu, et, a vécu « l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu » pour la vie éternelle.

    L’amour, personnel et social

    Dans son encyclique Deus caritas est (Dieu est amour) (2005), le pape Benoit souligne que l’origine de l’amour est en Dieu. La réponse à cet amour divin, c’est la foi de l’homme envers Dieu et son amour pour Dieu et le prochain. L’amour humain, ajoute le pape, est à la fois corporel et spirituel, il est éros et agapè. Dans une deuxième encyclique, Caritas in veritate (La charité dans la vérité) le pape Benoit synthétise, en 2009, la doctrine sociale de l’Église. Il réagit par rapport aux défis nouveaux : la crise financière de 2008 et l’émergence des défis écologiques. Il établit la relation entre l’amour comme engagement personnel du chrétien et la justice sociale, comme engagement communautaire et politique.

    La communauté, minorité créative

    Pour vivre cet amour, il faut être soutenu par une communauté, par l’Église. C’est le message même de Jésus sur la croix, comme nous le dit le quatrième évangile : « Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple bien aimé, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère » (Jn 19,26). Avant de mourir, Jésus crée une nouvelle famille, avec Marie pour mère et le disciple bien aimé, comme fils de Marie. Ce disciple est l’image de tous les disciples, qui forment ensemble la nouvelle famille des enfants de Dieu. Cette Église, le pape Benoit voulait qu’elle soit formée de communautés rayonnantes, un peu comme un monastère, qui est une communauté qui rayonne dans la région où il se trouve. C’est pour cela que celui qui s’appelait Joseph Ratzinger a choisi comme pape le nom de Benoit, c’est-à-dire de saint Benoit, dont la règle monastique est à la base de toutes les communautés monastiques d’Occident. Un monastère est une communauté fervente, qui rayonne sur monde parfois indifférent. C’est pourquoi le pape Benoit a voulu appuyer les communautés nouvelles dans l’Église. Il croyait dans les minorités créatives.

    La tradition contre la banalité

    C’est pour cela aussi qu’il a favorisé les communautés qui célèbrent la messe en latin dans l’ancien rite romain, parce qu’elles forment des foyers de foi, qui rayonnent en valorisant le patrimoine spirituel, musical et culturel de la liturgie. C’est l’objet de la lettre apostolique Summorum pontificum de 2007. Contre la banalité, le pape Benoit veut susciter une opposition, une alternative. Le courage de la vérité est sa force : pour lui, il peut arriver que l’Église soit moderne en étant antimoderne, c’est-à-dire positionnée contre les dérives de la modernité. Dans ce souci de la tradition, il a dédié de nombreuses catéchèses aux saints de l’Église catholique, en montrant leur actualité. À Liège, on connaît sa catéchèse sur sainte Julienne de Cornillon, qui valorise l’apport de cette Liégeoise du 13e siècle à la vie de l’Église et au sens de l’eucharistie ; c’est la catéchèse la plus complète faite à ce sujet par un pape.

    Les foyers d’amour

    Benoit perçoit les communautés chrétiennes comme des foyers d’amour concret rayonnant sur le monde. En se rendant au restaurant social de la Communauté S. Egidio à Rome en 2009, il a pris le repas avec les pauvres ; à table, il observait  : « Ici, celui qui aide et qui aime son prochain est confondu avec celui est aidé ». En visitant une maison d’accueil pour personnes âgées en 2012, il disait : « Chers Amis, nous faisons l’expérience du besoin quand nous sommes âgés. C’est une grâce que d’être soutenus et aidés. Ici ceux qui aident et ceux qui sont aidés forment une même famille ». Et il ajoutait : « La prière des personnes âgées soutient le monde ». Cette prière, il l’a pratiquée comme pape et comme personne âgée.

    Le pasteur fidèle

    Chaque chrétien, dans sa vie de foi personnelle, est aussi interpellé par le ministère du pape. C’est une richesse qui se vit dans l’altérité et qui fait grandir chacun. Comme l’écrivait le pape François dans Evangelii gaudium, les pasteurs doivent à la fois précéder et suivre leur troupeau, présider et accompagner. Ils doivent guider leur peuple, mais aussi sentir l’odeur du troupeau. Il faut une communion avec le pape, quel qu’il soit, car il exerce un ministère d’unité, pour les chrétiens et même pour tous les peuples. Benoit XVI, comme pape fut un grand croyant, qui a fait de l’amitié avec Jésus, le cœur de sa vie. Son pontificat fut court, ce fut la papauté d’une saison. Mais sa lignée était longue : en s’appelant Benoit, il s’est aussi appelé « XVI », c’est-à-dire avec quinze prédécesseurs du même nom. Il donnait ainsi automatiquement à son ministère une perspective de continuité et de fidélité. Il n’a pas cherché la renommée, mais il a voulu intensifier la foi sur terre. Je ne l’ai pas connu personnellement, quoique ma nomination comme évêque ait été préparée sous son pontificat. Mais mon prédécesseur Mgr Aloys Jousten le connaissait bien, l’appréciait beaucoup et aimait parler allemand avec lui ; dommage qu’il ne soit plus là pour nous raconter cela.

    Que le nom de Benoit XVI reste dans les mémoires comme modèle de croyant, flamme d’amour, cœur de l’Église, courage de la vérité, souci des pauvres et pasteur fidèle, synonyme de gratitude et de bénédiction ! »

    Source: secrétariat de Mgr l'évêque de Liège. Cette homélie sera publiée dans le prochain journal diocésain "Dimanche".

  • Le cardinal Jozef De Kesel célèbrera une messe en hommage au pape émérite Benoît XVI

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    De bx1.be :

    Décès du pape émérite Benoît XVI : une messe du souvenir organisée à Bruxelles

    Le cardinal Jozef De Kesel célèbrera vendredi à 19h00 en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles une messe du souvenir en hommage au pape émérite Benoît XVI décédé le 31 décembre, indique un communiqué de son porte-parole Geert De Kerpel lundi.

    Le cardinal De Kesel assistera jeudi au nom de la communauté ecclésiale de Belgique aux funérailles de Benoît XVI.

    Le défunt pape sera inhumé jeudi 5 janvier dans une crypte de la basilique Saint-Pierre de Rome. La capitale italienne attend jusqu’à 60 000 personnes pour les funérailles qui seront célébrées par le pape François.

  • 7 janvier : célébration festive de la fête de l'Epiphanie à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    epiphanie20222.jpg

  • Ordinations et entrées au Séminaire de Namur en 2022

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    Le Séminaire de Namur assure la formation des candidats au sacerdoce des diocèses francophones de Belgique (Malines-Bruxelles, Namur, Liège et Tournai).

    Ont été ordonnés au cours de l’année écoulée :
    (N.B. Sont repris ici les ordinands qui ont suivi leur formation, en tout ou en partie, au Séminaire à Namur)

    Archidiocèse de Malines-Bruxelles :
    • Marc GIRAUD a été ordonné prêtre le 19 juin 2022 à Bruxelles, par le Cardinal J. De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles.
    • Thaddée NZAZI a été ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 9 octobre 2022 à Ixelles, par le Cardinal J. De Kesel.
    • Deiver David GONZALEZ ARCE, membre du Chemin Néo-catéchuménal, sera ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 11 décembre 2022 à Jette, par le Cardinal J. De Kesel.
    • Cyril de NAZELLE, membre de la Communauté de l’Emmanuel, sera ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 8 janvier 2023 à Ixelles, par le Cardinal J. De Kesel.

    Diocèse de Namur :
    • Boris HOUENGNISSOU a été ordonné prêtre le 26 juin 2022 à Namur, par Mgr P. Warin, évêque de Namur.
    • Justin BAILLY a été ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 30 octobre 2022 à Ciney, par Mgr P. Warin.
    • Antoine-Marie NGO THAI HIEP sera ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 18 décembre 2022 à Bertrix, par Mgr P. Warin.

    Diocèse de Liège :
    • Guillaume GIROUL a été ordonné prêtre le 3 juillet 2022 à Liège, par Mgr J.-P. Delville, évêque de Liège.
    • Nikola HALLEUX a été ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 12 novembre 2022 à Liège (Outremeuse), par Mgr J.-P. Delville.

    Diocèse de Tournai :
    • Éloi MEVA’A a été ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 9 octobre 2022 à Mouscron, pa Mgr G. Harpigny, évêque de Tournai.

    Sans oublier aussi d’autres engagements, notamment chez les religieux:
    (N.B. Ici aussi, nous ne mentionnons que ceux qui ont suivi leur formation au Séminaire à Namur)
    • Fr. JERRY, membre de la Fraternité de Tibériade, a prononcé ses vœux perpétuels le 30 avril 2022, en présence de Mgr P. Warin.
    • Fr. FAUSTIN, moine trappiste de Scourmont (Chimay), a été ordonné prêtre le 14 mai 2022, par Mgr G Harpigny.
    • Allan AZOFEIFA, membre du Chemin Néo-catéchuménal, a été ordonné prêtre le 26 juin 2022 à Arras, par Mgr O. Leborgne.
    • Fr. JEAN-BAPTISTE, moine bénédictin de Maredsous/Gihindamuyaga a été ordonné prêtre le 16 juillet 2022 en son abbaye.
    • Fr. LUC, moine bénédictin de Maredsous/Gihindamuyaga a été ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 16 juillet 2022 en son abbaye.
    • Fr. DAVID, Augustin de l’Assomption, a été ordonné diacre en vue du ministère presbytéral le 6 novembre 2022 à Woluwé-St-Lambert, par Mgr J. Kockerols.

    Chronique de la vie au Séminaire, au fil des mois… :

    Début septembre, nous avons accueilli deux nouveaux séminaristes en propédeutique (Laurent, de Tournai, et Paul, de Liège), tandis que Martin (de M.-Bruxelles), nous a rejoints après deux années de philosophie à Paris. Cette année, la communauté du Séminaire compte donc 17 séminaristes, issus des 4 diocèses francophones de Belgique. Bien entendu, d’autres séminaristes des communautés nouvelles (néo-catéchuménat, Emmanuel), des religieux et des étudiants de l’IDF (futurs professeurs de religion, futurs assistants paroissiaux ou auditeurs libres) suivent également les cours au Studium du Séminaire.

  • « Et hoc vobis signum » : comment un Dieu a-t-il pu s'intéresser aux hommes?

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    heures-a-l-usage-de-Paris-Moulins-BM-ms-0079-f-032-r (1).jpgA la  tribune des « opinions » dans « La Libre » pour Noël, on peut lire cet article de Laurent Verpoorten, journaliste liégeois pour la Radio Chrétienne Francophone (1) (archive 24/12/2015)

    « Au diable les esprits chagrins ! Les chrétiens font la fête à Noël ! Tant mieux si les personnes qui se sont éloignées de leur baptême, celles qui pratiquent d’autres religions, les agnostiques, les athées trouvent en ce jour une occasion de s’amuser. Que Noël puisse revêtir pour eux un aspect plus familial et solennel que toute autre occasion de fête - apéro, barbecue, pot de départ, anniversaire, crémaillère, victoire, défaite … - c’est parfait ! Mais en vérité, le 24 décembre, il faut être chrétien pour avoir une raison valable de festoyer. Et elle n’est pas des moindres. C’est LA raison par excellence de réjouissance, la source d’allégresse la plus débordante, le cadeau le plus inespéré : Jésus-Christ est né ! "Nations entières, applaudissez des mains, célébrez votre Dieu dans les chants de l'exaltation" car "un enfant nous est né, le Fils nous a été donné, il porte sa puissance sur ses épaules et sera nommé Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père à jamais, Prince de la paix" (Isaie. IX, 6). Avouons que cela donne envie de ne pas mégotter sur le champagne !

    Chair divine

    Bien sûr, croire dans un Dieu fait chair n’est évident pour personne. Ce ne le fut jamais. L’incarnation de Dieu constitue même le motif de la crucifixion de Jésus. En osant ne rien nier devant le grand prêtre qui lui demandait s’il était le Fils de Dieu, Jésus signe son arrêt de mort. Le supplice infligé à Pâques est finalement une tentative d’éradiquer Noël…

    Par la suite, dans les premiers siècles du christianisme, le refus de l’incarnation sera à l’origine de nombreuses hérésies. Mais les Pères de l’Eglise tiennent bon. Contre l’adoptianisme et l’ébionisme : oui, Jésus est Dieu né d’une humaine. Contre le docétisme : oui, son corps fut en tout point semblable au nôtre. Contre le monophysisme, le nestorianisme, l’anoméisme : oui, ses deux natures coexistaient au sein d’une même personne. Contre l’arianisme : oui, Jésus fait homme est Dieu au même titre que le Père et que l’Esprit. Ces polémiques théologiques se concluront par une formule limpide, consacrée en 451 au Concile de Chalcédoine : Jésus est pleinement homme et pleinement Dieu.

    C’est que la naissance humaine de Dieu constitue, avec son sacrifice, la clef de voûte de la cathédrale théologique chrétienne. Si le Christ n’a pas pleinement épousé la condition humaine, il ne peut être un modèle. Si les dés sont pipés, s’il était, d’une manière ou d’une autre, avantagé par sa condition divine, il n’a rien à nous dire. Par contre, le choix de prendre corps, soumis plus tard à la torture et à la mort, font prendre conscience de la miséricorde et du sacrifice incommensurable que Dieu lui-même consentit à notre égard. En vivant divinement sa vie d’homme, Jésus nous laisse une feuille de route : celle du possible humain. "Je suis, disait-il (Jean 14, 6), le chemin, la vérité et la vie."

    Le nouveau visage de Dieu proposé par la religion chrétienne entrait cependant en collision frontale avec l’armature de la pensée antique. Biberonnée au platonisme, mâtinée de spiritualisme oriental ou gnostique, la culture païenne portait un regard méprisant sur le corps. Comment admettre dès lors qu’un être éternel en vienne à se souiller dans de la matière périssable ? Les Grecs et les Romains tenaient à leur disposition de nombreux exemples de dieux prenant forme humaine pour visiter la terre. Mais c’était toujours pour en tirer un profit personnel : remporter des combats, favoriser leurs chouchous, coucher avec des mortel(le)s. Mais renoncer à leurs prérogatives divines pour souffrir voire mourir, jamais ! Ceci explique pourquoi, dans les premiers siècles du christianisme, ce fut moins la nature divine de Jésus qui fut mise en doute que sa nature humaine.

    Aujourd’hui, la science faisant davantage référence que la métaphysique, la situation s’est inversée : ce n’est plus l’humanité du Christ qui pose problème, mais sa divinité. Un point de vue étonnant puisque aucun dieu ne répond mieux aux critères de scientificité que celui des chrétiens. La science moderne tire sa légitimité du fait qu’elle ne tient compte que de l’observable. Quel paradoxe alors qu’elle ne fasse pas plus grand cas du seul monothéisme dont le Dieu a précisément tenu à se rendre visible ! Et au sein de l’observable, ce que la science moderne conserve pour en tirer des lois, c’est ce qui se répète, se reproduit. Certes, il n’y eut qu’une seule naissance de Jésus, mais il n’y a qu’un seul Dieu, comme il n’y a qu’un seul nous-même. Comment Dieu nous rejoindrait-il dans notre humanité individuelle s’il se donnait la possibilité de s’incarner à une fréquence élevée ? N’est-il pas plus pertinent, et plus riche, de souligner que Dieu se conforme au mode universel de procréation ? En naissant de la femme, Jésus-Christ, comme chacun d’entre nous, est le fruit d’un processus à la fois banal et éminemment singulier.

    Incroyable mais vrai

    Mais au final, ce qui empêche de se réjouir de l’incarnation de Dieu, ce ne sont pas les limites propres au corps des êtres humains, mais celles de leur âme. Ce qui fait s’éloigner du miracle de Noël, c’est l’athéisme de l’amour, une conviction bien naturelle pour tout qui a fréquenté l’humanité, ne serait-ce qu’au travers de la sienne. Personne n’est capable d’aimer sans limite et, surtout, qui peut penser que quelqu’un mérite de l’être ? Qu’un Dieu puisse avoir renoncé à sa quiétude céleste, à son immortalité indolore, pour s’intéresser aux mammifères que nous sommes et, pire encore, pour consentir à partager corporellement et spirituellement cette condition, cela serait si incompréhensible que d’aucuns ont la tentation d’en conclure que c’est impossible.

    Un jour qu’un philosophe exigeait de lui une définition de Dieu, saint Augustin répondit : "Si tu le comprends, c’est que ce n’est pas Lui." La raison humaine échoue à rendre raison de l’amour de Dieu au travers de concepts. Si elle y parvient, ce dont elle dispose n’est que son propre reflet. Dieu est saisissant parce qu’il nous échappe, parce qu’il nous dépasse. Car il est alors lui-même. Ce n’est qu’à partir du moment où l’on a conscience du caractère incompréhensible de Dieu qu’on peut espérer en comprendre quelque chose, synthétise le philosophe Jean-Luc Marion. Et tout l’intérêt du christianisme, mais aussi sa surprenante complexité, réside dans le fait que c’est en expérimentant concrètement notre propre vie que Dieu nous déstabilise. Ce qui fait de Noël un moment privilégié d’approfondissement du mystère de Dieu. Des informations supplémentaires sont disponibles ce jeudi soir dans toutes les églises près de chez vous …

    Titre orignal : "Et hoc vobis signum , Voici le signe qui vous est donné (Luc 2, 12)"

    Ref. Comment un Dieu a-t-il pu s'intéresser aux hommes?

    JPSC