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Belgique - Page 42

  • Flandre : 181 églises désacralisées depuis 2011

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    Du site de la RTBF :

    Depuis 2011, 181 églises ont été désacralisées en Flandre

    Depuis 2011, les évêques flamands ont désacralisé 181 bâtiments d’église, a rapporté mercredi l’hebdomadaire flamand Kerk & Leven.
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    Sur base de tous les plans de gestion des églises, 18,7% des églises flamandes seront réaffectées dans les prochaines années et 11,3% d’entre elles le seraient partiellement, selon Kerk & Leven. Au total, les projets de réaffectations totales ou partielles concernent près de 30% des églises, chiffre l’hebdomadaire catholique.

    C’est pourquoi le gouvernement flamand a récemment présenté un projet de décret visant à mieux encadrer ces réaffectations afin de mieux soutenir les villes et les communes dans la recherche d’un avenir pour les églises paroissiales, selon Bart Somers, ministre flamand des Affaires intérieures.

    Ce décret rend également les plans de gestion des églises obligatoires pour toutes les communes. En 2021, seules 236 des 300 communes flamandes disposaient d’un tel plan.

    Jonas Deckers, conseiller patrimoine religieux au PARCUM, le centre d’expertise flamand pour l’art et la culture religieuse a déclaré à Kerk & Leven que de nouveaux budgets pluriannuels devront être élaborés dès 2025.

  • Les garde-fous ne peuvent pas rendre l'euthanasie sûre

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    De Robert Clarke sur First Things :

    LES "GARDE-FOUS" NE PEUVENT PAS RENDRE L'EUTHANASIE SÛRE

    11 . 14 . 22

    Le 4 octobre, la Cour européenne des droits de l'homme a jugé que la Belgique avait violé le droit à la vie avec l'euthanasie de Mme Godelieva de Troyer en 2012. Bien que l'arrêt n'ait pas condamné la loi belge sur l'euthanasie dans son ensemble, il a conclu que la Belgique a commis une violation du droit à la vie dans le cas de Mme de Troyer. Cette décision devrait obliger la Belgique à réformer son régime d'euthanasie et offre une occasion unique de lutter contre le culte du meurtre sanctionné par l'État qui se répand dans le monde occidental.

    Mme De Troyer a été tuée par injection létale en 2012, à l'âge de 64 ans. Elle était en bonne santé physique, mais souffrait d'une grave dépression. Les médecins ont conclu que, comme elle avait été diagnostiquée comme "incurable", elle remplissait les conditions requises pour être euthanasiée en vertu de la loi belge. Son fils, Tom Mortier, n'a appris son décès que lorsque l'hôpital l'a appelé pour lui demander de récupérer ses affaires. Bien que Tom Mortier ait été jusqu'alors indifférent au débat sur l'euthanasie, l'euthanasie de sa mère l'a incité à saisir la plus haute juridiction européenne des droits de l'homme. J'ai eu l'honneur de le représenter, en apportant deux arguments principaux : 1) contre la loi belge sur l'euthanasie et 2) contre la loi telle qu'elle a été appliquée dans le cas de M. de Troyer.

    Dix ans plus tard, la Cour a rendu son arrêt. Elle n'a pas trouvé de problème avec le cadre belge de l'euthanasie (et a affirmé que l'euthanasie ne viole pas nécessairement l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui concerne le droit à la vie). En revanche, elle a constaté une violation du droit à la vie dans la manière dont la Belgique a traité l'euthanasie de M. de Troyer. La Cour a estimé que, dans ce cas, la convention avait été violée parce que l'organisme belge créé pour réglementer et examiner les cas d'euthanasie - la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie - "manquait d'indépendance".

    Le médecin qui a administré l'injection à de Troyer - l'un des principaux partisans de l'euthanasie en Belgique - dirige également la Commission fédérale. Compte tenu de ce conflit d'intérêts, la Cour a estimé à l'unanimité qu'il y a eu "violation de l'article 2 de la Convention en raison des déficiences dans la supervision post-mortem de l'euthanasie pratiquée".

    Selon la Cour, les gouvernements ont une obligation procédurale positive de respecter le droit à la vie, ce qui implique de mener une enquête lorsqu'une personne perd la vie dans des circonstances suspectes. Étant donné que Mme de Troyer a été euthanasiée sur la base d'un "trouble de la personnalité et de l'humeur", comme indiqué dans l'arrêt, et qu'elle "ne croyait plus à la guérison ou au traitement", les circonstances de sa mort étaient intrinsèquement suspectes. Le médecin dans cette affaire (et beaucoup d'autres) est apparemment resté assis en silence dans la pièce pendant que les autres membres de la commission déterminaient si sa conduite devait faire l'objet d'une enquête et, éventuellement, de poursuites. Sous son œil attentif, la commission n'a, sans surprise, procédé à aucun renvoi. En fait, sur les plus de 20 000 cas que la commission a examinés, elle n'en a renvoyé qu'un seul pour enquête complémentaire.

    Si la Cour a eu raison de condamner le traitement du cas de M. de Troyer, il était illogique de ne pas condamner également la loi belge sur l'euthanasie dans son ensemble. Au lieu de cela, la Cour a estimé que le droit à la vie garanti par l'article 2 n'interdit pas l'euthanasie légale, pour autant que des "garanties" suffisantes soient assurées. Ironiquement, les " garanties " de la Belgique - la Commission fédérale et la possibilité concomitante de poursuites - ont entraîné la violation dans le cas de M. de Troyer. Mais comme la Cour a maintenu que les États disposent d'une large "marge d'appréciation" pour déterminer l'"équilibre" entre le droit à la vie et la mort par choix, elle a estimé que le cadre juridique belge ne violait pas le droit à la vie.

    Malgré l'incohérence de sa décision, le fait que la Cour ait conclu à une violation des droits de l'homme révèle des fissures dans la façade élaborée des "garanties" de l'euthanasie. L'euthanasie est sûre. L'euthanasie est rare. L'euthanasie est indolore. Ce sont les mensonges sur lesquels repose l'édifice de l'euthanasie. La décision de la Cour démontre qu'aucune " garantie " ne peut rendre l'euthanasie sûre. Ce qui s'est passé en Belgique depuis la légalisation de l'euthanasie il y a vingt ans le montre clairement.

    Au cours des deux dernières décennies, près de 30 000 Belges ont été euthanasiés. Près de vingt pour cent des décès par euthanasie l'année dernière étaient des personnes dont on ne s'attendait pas à ce qu'elles meurent bientôt naturellement. Depuis 2014, il est légal d'euthanasier des enfants. La Belgique a jugé qu'un nombre croissant d'affections non physiques et non graves pouvaient donner lieu à une euthanasie. En outre, le processus d'évaluation de la conformité reste intrinsèquement corrompu, étant donné la nature auto-sélective de la machine de mort : Aucun médecin véritablement attaché au serment d'Hippocrate n'est prêt à y participer.

    Les défenseurs de la vie ont raison de demander : que se passe-t-il maintenant ? La Belgique a reçu un blâme clair de la Cour pour ses abus en matière d'euthanasie, mais le cadre juridique reste incontesté. Si elle veut réagir sérieusement, le pays doit remanier ses mécanismes d'examen, en supprimant la commission militante et en faisant intervenir des voix dissidentes. Bien que cela soit loin d'être suffisant, cela pourrait au moins permettre d'exposer l'immense corruption qui imprègne le système de la mort sponsorisée par l'État. Le problème est qu'il est peu probable que de véritables dissidents siègent au sein d'une commission créée pour approuver - après coup - l'interruption intentionnelle de la vie dans des conditions subjectives.

    Il existe une pente glissante évidente entre l'approbation de l'euthanasie dans de rares cas terminaux et l'approbation de n'importe quel diagnostic de santé mentale. Shanti de Corte, 23 ans, a récemment été euthanasiée en raison du traumatisme mental qu'elle a subi lors de l'attaque terroriste de l'aéroport de Bruxelles en 2016, après laquelle elle ne s'est "jamais sentie en sécurité." Sa mort signale l'échec de notre société à soutenir les personnes vulnérables et blessées. Nous avons abandonné les soins authentiques et la compassion au profit de la mort.

    Aujourd'hui, un mouvement se développe au Canada pour étendre l'euthanasie aux nourrissons qui souffrent de "malformations graves". L'infanticide légal est la prochaine étape macabre d'une vision du monde qui rejette l'imparfait et le non désiré, et qui considère la mort comme la meilleure réponse que nous pouvons offrir à la douleur, à la souffrance ou à la solitude. L'idéologie de l'euthanasie ne contient aucun principe limitatif.

    Alors que les attaques contre la vie deviennent de plus en plus flagrantes, rejetons avec audace ce meurtre commis au nom de la médecine et de la compassion. La Cour européenne des droits de l'homme nous a donné l'occasion de contester les mensonges qui étayent l'agenda de l'euthanasie. Il incombe aux défenseurs des droits de l'homme du monde entier de mettre en lumière la sombre réalité de cette pratique.

    Robert Clarke est avocat et directeur adjoint de l'ADF International.

  • Belgique, le 15 novembre, fête du Roi: Domine salvum fac Regem

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    Ci-dessous la Prière pour le Roi telle qu’on peut encore l’entendre chanter (chaque dimanche après la grand’messe) dans l’une ou l’autre église du royaume de Belgique…

    Domine salvum fac regem nostrum [Philippum] /et exaudi nos in die qua invocaverimus te.

    Domine exaudi orationem meam/ Et clamor meus ad te veniat  

    Seigneur, protège notre Roi [Philippe] / et exauce-nous le jour où nous t’aurons invoqué

    Seigneur écoute ma prière/ Et que mon cri parvienne jusqu’à toi.

    En plain-chant tel qu’on l’interprétait avant la réforme de Solesmes :

    ou sous la forme d’un motet de Marc-Antoine Charpentier:

     JPSC

  • Relèvement de la Confrérie du Saint Sacrement à Liège

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    On nous communique :

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    Relèvement de la Confrérie du Saint Sacrement de Liège

    Liège, Saint-Martin, Vendredi 11 novembre 2022. En marge de la messe d’ouverture liégeoise du Festival Venite Adoremus qui regroupe plus de 200 temps d’adoration dans le diocèse de Liège et bien plus partout en Belgique, une quinzaine de membres fondateurs ont signé ce jeudi soir 10 novembre les statuts renouvelés de la confrérie du saint Sacrement de Liège.

    Fondée en 1575 à la basilique Saint-Martin, la Confrérie a compté jusqu’à environ 600 membres au XVIIe siècle. La Confrérie est de nature spirituelle. Elle est encouragée et placée sous le haut patronage de l’évêque de Liège. Elle a pour objet de glorifier Jésus-Christ présent dans le Saint-Sacrement de l’Eucharistie et de conférer ampleur et ferveur aux différentes solennités organisées à Liège durant la semaine de la Fête-Dieu, aussi appelée fête du Corps et du Sang du Christ ou encore Corpus Domini. Celle-ci fut révélée à sainte Julienne du Mont Cornillon au début du XIIIe siècle. Elle fut célébrée pour la première fois aux confins de la principauté de Liège à Fosses-la-Ville en 1246 puis pour la seconde fois et ensuite fidèlement chaque année à Saint-Martin depuis 1251. Le pape Urbain IV, qui fut un archidiacre de la principauté, a étendu cette solennité à l’Eglise universelle en 1264. C’est devenu une des plus grandes fêtes dans le monde catholique, offrant d’ailleurs un jeudi férié 60 jours après Pâques à des centaines de millions de personnes.

    Mgr Jean-Pierre Delville a dit dans son homélie : « Nous voici rassemblés pour ouvrir le Festival Venite Adoremus dans le diocèse de Liège et relever la confraternité du Saint Sacrement fondée en 1575. En devenir membre, c’est prier en étant concentré sur la figure du Christ, lui qui est à l’origine de notre fraternité. Il y a une grande valeur à nous unir pour L’adorer, comme nous le faisons lors du Festival Venite Adoremus. Le dernier repas de Jésus est son testament. Au lieu de désespérer, il prend le pain, le fractionne et le partage. Quel signe d’espérance ! En célébrant et adorant l’Eucharistie, nous reproduisons le geste de Jésus. Un bout de pain peut sembler minable mais ce bout de pain est le corps du Christ donné et partagé, pour le grand bonheur de notre fraternité partagée. Remercions le Seigneur pour cette mission d’adoration. Il nous donne la joie, l’espérance et la ferveur pour tout notre diocèse. » 

    Roger Dumont, président de la Confrérie du Saint Sacrement, a fait un petit discours dont voici un extrait: « En 1575, dans le contexte tumultueux de l’après-réforme, des catholiques liégeois ont décidé de se regrouper à Saint-Martin pour prier silencieusement face à Jésus réellement présent dans le Saint Sacrement. Le contexte actuel présente des similitudes et nous semble propice au relèvement de cette confrérie du Saint Sacrement à Liège. Bienvenue à chacune et à chacun dans la Confrérie pour nous unir silencieusement à Jésus présent dans l’hostie consacrée ainsi que pour participer et soutenir les festivités de la Fête-Dieu. » 

    La messe s’est poursuivie par un temps d’adoration en lien avec le Festival Venite Adoremus et une séance de signature des statuts renouvelés de la Confrérie.

    Alors qu’il développait l’histoire de sainte Julienne place Saint-Pierre à Rome le 17 novembre 2010, le pape Benoit XVI affirmait « avec joie qu'il y a aujourd'hui dans l'Eglise un «printemps eucharistique»: combien de personnes demeurent en silence devant le Tabernacle, pour s'entretenir en une conversation d'amour avec Jésus! ». Le pape François a dit lors de la fête du Corpus Domini en 2015 : « Aujourd’hui, en cette fête, nous avons la joie non seulement de célébrer ce mystère, mais aussi de le louer et de le chanter dans les rues de notre ville. Puisse la procession que nous ferons à l’issue de la Messe exprimer notre reconnaissance pour tout le chemin que Dieu nous a fait faire à travers le désert de nos pauvretés, pour nous faire sortir de notre condition de servitude, en nous nourrissant de son amour par le sacrement de son Corps et de son Sang. » Enfin, Saint Jean-Paul II, dans l'encyclique Ecclesia de Eucharistia, constatait que « dans beaucoup d'endroits, l'adoration du Saint-Sacrement a une large place chaque jour et devient source inépuisable de sainteté. » (n° 10). Le relèvement de la Confrérie s’inscrit dans cette dynamique.

    Les membres de la Confrérie s’efforcent de répandre le culte eucharistique dans leurs paroisses et communautés respectives. Ils donnent l’exemple de l’assiduité aux cérémonies célébrées en l’honneur du Saint-Sacrement. Outre la participation attendue de tout baptisé à la messe dominicale, les membres s’engagent d’abord à prononcer chaque jour une oraison brève pour s’unir à Jésus-Christ présent dans le Saint-Sacrement. Chaque mois, ils participent à un temps d’adoration du Saint-Sacrement organisé dans le diocèse de Liège ou ailleurs. Enfin, chaque année, ils participent de façon significative aux solennités organisées dans le diocèse de Liège durant la semaine de la Fête-Dieu. L’adhésion à la Confrérie est gratuite.

    Les grandes orientations des activités de la Confrérie sont définies par l’assemblée qui se réunit environ un mois avant la Fête-Dieu. Un Bureau est constitué au sein de la Confrérie. Nommé par l’évêque de Liège, il est composé d’un directeur, qui est d’office le curé de la paroisse Saint-Martin à Liège, actuellement l’abbé Marek Adamczuk, d’un président, Roger Dumont, d’une vice-présidente, Annette Colson, d’un secrétaire Jean-François Lahaye, d’un trésorier : Nicolas Dumont ainsi que de plusieurs experts en leurs domaines, Stephan Junker, liturgie & chant, Jacques Galloy, communication et l’abbé Marc-Antoine Dor, théologie. Les mandats ont une durée de trois ans.

    Comment devenir membre ?

    Les personnes désireuses de rejoindre la Confrérie peuvent se manifester auprès du secrétaire de la Confrérie, gestionnaire du registre des membres : Jean-François Lahaye secretaire.confrerie@liegefetedieu.be 
    Téléphone du secrétariat de la paroisse saint Martin, siège de la Confrérie : +32 476 96 06 14

    Le plus simple est de remplir ce formulaire en ligne : https://bit.ly/ConfrerieStSacrementLiege
    Vous pouvez aussi télécharger ce 
    Formulaire d’adhésion, le compléter, le signer et le renvoyer au secrétaire.

    En partenariat avec https://veniteadoremus.be - www.liegefetedieu.be

    Vidéo du relèvement :

    Vidéo sur Youtube : https://youtu.be/_JSj49PEhd8
    Vidéo sur Facebook : https://fb.watch/gK0xUpHfnd/

    Pour en savoir plus :

    Qu’est-ce que la Confrérie du Saint Sacrement de Liège ?
    Pourquoi le relèvement de la Confrérie du Saint Sacrement de Liège ?
    Que disent les statuts renouvelés de de la Confrérie du Saint Sacrement de Liège ?
    Comment devenir membre de la Confrérie du Saint Sacrement de Liège ?
    Quelle est l’histoire de cette Confrérie du Saint Sacrement de Liège depuis 1575 ?
    Qu’en disent les papes ?

    Voyez l’album photos complet en cliquant ici

  • Bruxelles, 15 novembre : Petite histoire des vertus cardinales de Platon à saint Thomas avec Stéphane Mercier

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  • Bruxelles ("aux Minimes"), 26 novembre : Journée pour la Vie

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    La Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » vous invite le samedi 26 novembre à une « Journée pour la Vie » :

  • La mort d'une figure emblématique de la Flandre post-catholique

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    De Philippe Keulemans sur Het Nieuwsblad via kerknet.be, cette apologie d'une figure de la communauté LGBT qui était persuadé que le Christ lui-même était gay... :

    La foi a guidé la vie de Will Ferdy

    8 novembre 2022

    Will Ferdy a été le premier Flamand connu à faire son coming-out en 1970 ; il a également déclaré être sincèrement religieux.

    Le chanteur flamand Will Ferdy est décédé ce matin à l'âge de 95 ans. Il est né Werner Ferdinande à Gand le 9 mars 1927, mais ses amis l'appelaient Will. Il déménage ensuite de Gand à Anvers et troque sa carrière de cabarettiste pour celle de chanteur.

    Sa carrière s'est étendue sur plus de 66 ans et a produit une œuvre de plus de 500 chansons, souvent très engagées, sur disque. Malgré de nombreux prix et distinctions, il était rarement diffusé à la radio ces dernières années. En 1970, il est le premier Flamand connu à déclarer ouvertement son homosexualité, d'abord à la radio, puis dans l'émission Inspraak. À contrecœur, il est devenu une figure de proue de la communauté gay. Elle lui a aussi appris ce qu'est une vraie amitié et un vrai amour. Il a par la suite témoigné qu'il a payé un lourd tribut à sa sincérité et à sa vulnérabilité et qu'on lui a souvent barré la route ou qu'on ne lui a même pas demandé son avis. Mais en même temps, il a témoigné qu'il n'a pas regretté une seule seconde sa sortie. 

    Fidèle

    À sa mort, plusieurs de ses amis proches ont témoigné qu'il était toujours resté très religieux malgré toutes ses épreuves. Lorsqu'il tombait malade, il leur demandait également d'allumer une bougie pour lui. Dans l'une de ses dernières interviews avec Het Nieuwsblad, il a déclaré qu'il avait subi de nombreuses cicatrices dans sa vie, mais qu'il les avait également toutes oubliées. Dans ma vie, il y a un fil conducteur : l'amour et le respect. Aimez quelqu'un de tout votre cœur et de toute votre âme, mais n'exigez jamais d'un autre ce qu'il ne peut vous donner, disait-il à l'époque. Il a également témoigné de sa foi inébranlable : L'Église n'a rien à voir avec cela. Je crois, mais je ne connais pas Dieu. Je crois en quelque chose, mais pas en un homme avec une longue barbe. Le Christ est pour moi un ami, un grand exemple. Je prie beaucoup. Chaque soir, pour tous mes amis. Si je prie pour quelque chose, je l'obtiens. Je sais que cela peut paraître terriblement risible et naïf, mais c'est vrai. (...) Ma foi m'a toujours sauvé. Partout. Même après ma sortie en 1970, quand je suis tombé en dépression. Le médecin avait prescrit des médicaments. Je ne les ai pas pris. Je m'en suis sorti moi-même. Mes prières étaient suffisantes.

    Reposez-vous

    Lorsqu'on lui a demandé s'il y avait une vie après la mort, il n'a pas pu répondre. S'il ne reste rien, c'est la plus grande paix que vous puissiez avoir. La mort ne me fait pas peur. Seulement le chemin. Donner et montrer de l'amour, c'est ça la vie. Les gens qui s'aiment vraiment sont la plus belle chose qui soit. Je suis heureux d'avoir vécu cette expérience.

    Source : Het Nieuwsblad

    Lisez l'interview complète de Will Ferdy dans le Het Nieuwsblad.

  • Bruxelles (Stockel), 12 novembre : Grande Veillée des Familles avec Jubilate

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    La famille d'Hébrail vient à Stockel le samedi 12 novembre prochain à 18h pour un grand concert et une veillée de prière. 
     
     
    Grande soirée tout public, concert, adoration, confession.

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  • Liège : reportage sur la 14e #Holywins, grande fête de la sainteté qui gagne.

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    Reportage sur la 14e #Holywins, grande fête de la sainteté qui gagne.

    172 adultes dont plus de 100 enfants ont participé à cette 14è édition d’Holywins. La plupart des enfants étaient déguisés en leur saint favori. On dénombrait également beaucoup d’anges. La bonne météo a participé au succès de cette belle journée autour de saint François d’Assise.

    L’après-midi s’est déroulée en trois parties. D’abord un grand jeu à la découverte de saintes et saints de la famille franciscaine autour de saint François d’Assise et de sainte Claire, au cours d’une balade dans le magnifique parc de la Chartreuse, voisin du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. Les petites pièces de théâtre étaient jouées par des ados qui ont raconté les vies des saints du jour : saint Antoine de Padoue, sainte Claire et sainte Agnès, saint Maximilien Kolbe, sainte Maria Goretti, saint Padre Pio, sainte Elisabeth du Portugal et puis évidemment Saint François d’Assise. Ensuite, tout le monde s’est réuni dans l’église sainte Julienne pour un temps de rencontre de saint François, quelques joyeux chants de louange et un bref mais intense moment d’adoration. Enfin, un délicieux goûter a ponctué cette belle journée.

    « Ce qui m’émerveille à chaque fois, c’est l’émerveillement des enfants. Les parents étaient très heureux de ce qu’ils apprenaient et aussi de se balader dans ce magnifique parc de la Chartreuse », a dit Jean-Pierre Pire, le curé-doyen qui a participé à l’après-midi.

    « Nous sommes venus fêter les saints avec tous nos amis chrétiens, du ciel et de la terre. C’était l’occasion de super rencontres. Et puis quelle joie de voir que nos jeunes ont donné le meilleur d’eux-mêmes dans les jeux et les animations », se réjouit Marianne.

    « Nous sommes contents car cette fête est une belle alternative. La Toussaint est la fête de la lumière, de la joie et de l’Amour de Dieu », dit Renzo.

    Plutôt la bonne soupe au potiron de grand-mère que les pommes pourries de la sorcière. Holywins est à la lumière ce qu’Halloween est à l’ombre. D’ailleurs, les fêtes Holywins se multiplient un peu partout dans le monde et en Belgique. Tant mieux. En avant les enfants de la lumière !

    Holywins est une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon.

    Si vous ne l’avez pas encore vu, voici le Reportage vidéo du média 1RCF Belgique :

    L’album photos :

    Cliquez sur l’image ou sur ce lien :

    unnamed.jpgLe podcast RCF dans lequel Jean explique le sens de Holywins :

    Retrouvez et partagez la joie d’Holywins sur les réseaux sociaux :

    Site : https://www.saintejulienne.org/?page_id=1646
    Page Facebook : 
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    Page Youtube : 
    HolyWins
    Compte Instagram: 
    Holywins_belgium

  • 10-22 novembre : festival d'adoration eucharistique Venite Adoremus

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    Du site du festival :

    Logo

    Festival d’Adoration Eucharistique

    Quoi ?

    Le Festival « Venite Adoremus », c’est 11 jours et 11 nuits d’adoration continue, de lieu en lieu. Les participants sont aussi bien des paroisses que des communautés religieuses et même des maisons de repos. Chaque lieu s’inscrivant idéalement pour toute une journée ou toute une nuit.

    Pourquoi ?

    Jésus a dit : « Je suis venu apporter un feu sur la terre et combien je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Une paroisse ou une communauté qui réserve un temps privilégié au Christ durant l’année trouve un nouveau dynamisme !

    Comment ?

    L’adoration est le prolongement de la célébration eucharistique. C’est pourquoi la messe tient une place privilégiée dans l’horaire. Chaque lieu organise le temps d’adoration suivant sa spécificité (chants, silence, méditation, chapelet, …) De nombreuses paroisses invitent les enfants à un temps de prière animé spécialement pour eux. Dans les lieux qui s’y prêtent, les passants sont invités à entrer pour un moment.

    Quand ?

    Les dix jours aboutissant à la fête du Christ Roi (en novembre, dimanche qui clôture l’année liturgique)

    Où ?

    Le Festival a commencé dans trois paroisses en 2007. Il s’est étendu ensuite dans Bruxelles puis dans tout le diocèse Malines-Bruxelles. Depuis 2014, d’autres diocèses se sont adjoints. En 2016, tous les diocèses belges sont représentés.

    Et toi ?

    Tu es invité à soutenir ta paroisse en réservant du temps à l’adoration et en invitant tes amis. C’est aussi l’occasion de découvrir des paroisses ou communautés près de chez toi ou de ton lieu de travail.

    Voir le site du Festval : https://veniteadoremus.be/

    Programme : https://veniteadoremus.be/programme/

    L'église du Saint-Sacrement à Liège présente une proposition de lectionnaire biblique pour accompagner l'adoration eucharistique.

    A l'heure où la Confrérie du Saint-Sacrement va être relevée à Liège, voilà une petite pierre à l'édifice...

  • RDC : Avec « L’Empire du silence », deux soirées pour dénoncer l’impunité autour du martyre du peuple congolais

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    Lu dans la « Libre Afrique » :

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    « Le dernier film du cinéaste belge Thierry Michel est au cœur de deux soirées spéciales : l’une ce mercredi à 20h25 sur La Une RTBF et l’autre, le 14 novembre à Bozar (Bruxelles).

    Ni repos, ni répit. Depuis près de 25 ans, des hordes de belligérants s’abattent par vagues successives sur le territoire congolais. Dans l’Est de la RDC particulièrement, la population est soumise à une insécurité permanente. Ce martyre silencieux est au cœur du dernier film de Thierry Michel.

    En trente ans de voyage au Congo, le cinéaste a accumulé une somme de témoignages, d’images d’archives et d’analyses sur le pays-continent dont le destin fut longtemps lié à la Belgique. Dans L’Empire du silence, le réalisateur belge dénonce le chaos en cours au Congo et l’insoutenable impunité de ses auteurs. Depuis plus de vingt ans, les effets dévastateurs de la guerre s’y sont étendus sans que jamais ses instigateurs nationaux et internationaux ne soient inquiétés. C’est contre cette impunité que s’érige le film relayant notamment la voix du prix Nobel de la paix congolais, le Dr Denis Mukwege.

    Le Congo face à l’appétit du Rwanda et de l’Ouganda

    La première vertu de L’Empire du silence*** est sa formidable clarté. Même un public néophyte, qui ne connaîtrait rien des méandres de l’histoire congolaise, y retrouvera son chemin. De 1990 à nos jours, le cinéaste retrace le tragique destin d’une population soumise aux exactions sans fin des innombrables factions rebelles et troupes en présence depuis plus de vingt ans sur son territoire. Singulièrement depuis 1994 et le déclenchement du génocide des Tutsis dans le Rwanda voisin, entraînant l’exode de centaines de milliers de Hutus rwandais sur les terres congolaises.

    Le cinéaste croise les témoignages d’officiels de nationalités multiples ayant œuvré au sein des Nations Unies et du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), mais aussi de civils et témoins (journalistes et responsables de la Croix Rouge congolais) pris en étau dans les territoires de l’Est du Congo convoités pour leur incroyable richesse géologique. Il met ainsi en lumière les mécanismes prédateurs qui maintiennent la population dans la terreur et ont permis à d’anciens chefs de guerre de se frayer un chemin jusqu’aux postes les plus élevés de l’armée régulière congolaise. Car si les troupes étrangères, principalement rwandaises et ougandaises, sont responsables d’attaques, pillages et actes de barbarie par milliers sur le territoire de la RDC, les troupes gouvernementales et groupes armés congolais ont également commis d’innombrables crimes de guerre en Ituri, dans le Kivu et au Kasaï.

    Le film cite souvent le rapport Mapping, réalisé en 2010, documentant plus de 600 violations, les plus graves, des droits de l’Homme et du droit international commises en RDC entre mars 1993 et juin 2003. Un rapport qui, à ce jour, est toujours « resté enfoui dans un tiroir » de l’Onu.

    Parcours de cinéma, de Charleroi à Kinshasa

    Thierry Michel connaît bien le pays pour l’avoir arpenté en long et en large depuis Le Cycle du serpent (1992) en passant par Mobutu Roi du Zaïre (1999) jusqu’à son avant-dernier film sur le Docteur Denis Mukwege rebaptisé L’homme qui répare les femmes (2015). C’est dans le sillage du combat du célèbre médecin et prix Nobel de la paix 2018 que s’inscrit L’Empire du Silence***.

    Ce onzième film, réalisé au Congo par Thierry Michel, prend la forme d’un plaidoyer en faveur de la justice transitionnelle afin que soient jugés les responsables de crimes de guerre et reconnu le droit des victimes. Il pointe le silence international, l’inaction des autorités congolaises et la complicité de nombreuses compagnies étrangères exploitant les précieux minerais congolais. Après sa présentation dans divers festivals et au cours d’une tournée au Congo organisée fin août – début septembre à Kinshasa, Bukavu, Goma et Kisangani, le film sera visible ce mercredi à 20h25 sur La Une. Sa diffusion sera suivie d’un débat à 22h15. Dans la foulée (23h25), on pourra également revoir un autre film de Thierry Michel, Enfants du hasard, tourné dans sa région natale.

    Cette soirée préfigure la participation du cinéaste aux Grandes conférences catholiques le 14 novembre à Bozar. Soirée au cours de laquelle sera retracé son parcours, de Charleroi à Kinshasa, en passant par le Brésil et l’Iran.

    Karin Tshidimba »

    Ref. RDC : Avec « L’Empire du silence », deux soirées pour dénoncer l’impunité autour du martyre du peuple congolais

    ...Dans une éternelle série na balokuta, de poker menteurs : nationale, transfrontalière et internationale, entretenant  un imbroglio dont on n’aperçoit hélàs pas la fin (JPSC).

  • Koekelberg : une pétition demande le maintien du Père Marc Leroy

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    Une nouvelle pétition contre une décision de Mgr Kockerols à Bruxelles mobilise des centaines de fidèles :

    "Un curé qui rassemble, un curé qui se bat contre les injustices, un curé qui parle aux jeunes.

    Pourquoi nous en priver ?

    Pourquoi ne nous a-t-on pas demandé notre avis ? Pourquoi ne nous a-t-on pas consulté alors même que l'Eglise nous invite, en plein chemin synodal, à davantage de coresponsabilité dans les paroisses... ?

    Pourquoi une telle décision de nous retirer celui grâce à qui notre Unité pastorale est ce qu'elle est ? Une UP vivante, joyeuse, pleine de projets... Une UP qui rassemble les uns et les autres au-delà des différences. Un pôle spirituel au coeur de la Ville.

    Nous souhaitons que le Père Marc reste notre berger !"