De Luisella Scrosati sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

"Nous évêques de Belgique bénissons les couples homosexuels avec l'accord du pape"
22-03-2023
Déclarations fracassantes de l'évêque d'Anvers, Monseigneur Johan Bonny, au synode allemand : après Amoris Laetitia, dans tous les diocèses belges, il est normal de bénir les couples irréguliers, et le pape François aurait approuvé ce choix lors de sa visite ad limina en novembre dernier : " Il suffit que vous soyez tous d'accord ". Des propos très graves, qui nécessitent une explication immédiate de la part de Rome.
En Belgique, les évêques sont tous unis pour approuver la bénédiction des couples homosexuels et autres couples irréguliers, il existe même un rituel et le Pape aurait tout approuvé en novembre dernier lors de sa visite ad limina. Ce sont les déclarations explosives de l'évêque d'Anvers, Monseigneur Johan Bonny, lors de l'assemblée du Synode allemand que l'on peut entendre ici (à partir de la minute 06:08:46) dans la vidéo complète de la cinquième assemblée du Synode allemand.
Au cours d'une journée riche en discours d'une minute et demie chacun, Mgr Bonny a pu bénéficier de huit bonnes minutes pour raconter comment les évêques belges ont officiellement introduit la bénédiction des couples irréguliers dans leurs diocèses (nous en avions parlé ici et ici), au mépris du Responsum que la Congrégation pour la doctrine de la foi avait publié l'année précédente, avec l'approbation du Pape.
Une atmosphère vraiment surréaliste, celle de l'Assemblée, avec des interventions de toutes sortes : des réflexions les plus théologiques, aux demandes de psychologues d'approuver la bénédiction de couples homosexuels, pour ne pas avoir de futurs suicides sur la conscience, de personnes déçues par le rejet de l'Église ; jusqu'à une jeune femme qui s'est mise à lire les cartes reçues d'on ne sait qui, et qui demandait à l'Assemblée de changer l'Église. Un théâtre de l'absurde qui culmine avec l'incroyable "célébration eucharistique" (à partir de la minute 2 : 58:27) : lumières tamisées, musique blues, style piano bar, chanteur qui "se déhanche", et au lieu du psaume responsorial ou de l'hymne évangélique (difficile d'interpréter cette créativité liturgique) s'aventure dans des vocalises "ah, eh, dududu" ; Prêtre avec surplis et étole, rigoureusement sans Missel, qui regarde en partie un feuillet, en partie de mémoire, ajoutant et enlevant ici et là "ad libitum", inventant la "prière eucharistique" à partir de rien ; assemblée blottie sur des chaises, avec leurs notes synodales, leurs PC et leurs bouteilles d'eau devant eux. Il faut le voir pour le croire.

Les deux principales confessions religieuses congolaises, la catholique et les protestantes, ont demandé jeudi à l’Union européenne et à ses États membres – et en particulier à la Belgique – une « implication sincère » à l’égard de la République démocratique du Congo (RDC), un pays en proie à des décennies de violences et qui doit organiser des élections générales à la fin de l’année. Une délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), principale fédération protestante du pays, a mené durant quatre jours une « mission de plaidoyer » à Bruxelles, auprès de responsables belges et européens, rencontrant notamment l’archevêque de Malines-Bruxelles, cardinal Jozef De Kesel, et le nonce apostolique auprès de l’Union européenne, Mgr Noel Treanor.






