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Bioéthique - Page 2

  • "L’avortement n’est pas un droit humain"

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    Du Tagespost (José García) :

    Cour interaméricaine : L’avortement n’est pas un droit humain

    Un arrêt historique sur la protection de la mère et de l'enfant : La Cour interaméricaine des droits de l'homme réaffirme l'importance des normes médicales dans les grossesses à haut risque et l'autonomie des États membres.
    Une épingle à pied, calquée sur les pieds d'un fœtus de quelques semaines, utilisée par les opposants à l'avortement à la fondation
    Photo : IMAGO/Christoph Hardt (www.imago-images.de) | Dans le cas de « Beatriz et al. c. El Salvador », le tribunal de San José, au Costa Rica, a clairement indiqué que la Convention interaméricaine des droits de l'homme ne garantit pas le droit à l'avortement.

    La Cour interaméricaine des droits de l'homme (IAHHR) a rendu une décision historique à la fin de la semaine dernière : dans l'affaire « Beatriz et al. c. El Salvador », le tribunal de San José, au Costa Rica, a clairement indiqué que la Convention interaméricaine des droits de l'homme ne garantit pas le droit à l'avortement. Cette décision marque un tournant important dans la jurisprudence régionale et pourrait influencer la politique de santé dans la région.

    L'affaire remonte à 2013 : Beatriz, une jeune Salvadorienne, a reçu un diagnostic d'anencéphalie chez son enfant à naître lors de sa deuxième grossesse - une malformation grave qui exclut pratiquement la survie après la naissance. La jeune femme de 22 ans souffrait également de lupus et d'insuffisance rénale, ce qui compliquait encore davantage la grossesse. Malgré leur situation à risque et leurs appels véhéments à l’avortement, les autorités salvadoriennes ont décidé de protéger leurs deux vies. Née par césarienne, la petite Leilany n'a vécu que quelques heures.

    L'affaire a attiré l'attention internationale

    L’affaire a attiré l’attention internationale et est devenue un point chaud dans le débat sur le droit à l’avortement dans divers pays américains. Les organisations de défense des droits humains ont fait valoir que refuser un avortement constituait une violation des droits humains fondamentaux. Le gouvernement salvadorien a toutefois souligné son devoir constitutionnel de protéger la vie à naître.

    En 2017, Beatriz est décédée des suites d'une pneumonie accidentelle – sans rapport avec sa grossesse précédente, comme l'a constaté le tribunal. Le verdict critiquait d'importantes carences en matière de soins médicaux et condamnait El Salvador pour violation des droits à la santé, à l'intégrité personnelle et à la vie privée. Cependant, il n'a pas appelé à modifier la constitution salvadorienne ou le droit pénal, qui protègent la vie dès la conception et interdisent l'avortement.

    Au lieu de cela, la Cour a appelé à l'élaboration de directives médicales précises pour traiter les grossesses à haut risque. Les juges ont rejeté la théorie selon laquelle refuser un avortement constitue une « torture », comme l’ont affirmé certains militants. La décision met plutôt l’accent sur la nécessité d’améliorer les soins aux femmes enceintes et les droits des enfants handicapés à naître.

    Une décision d’une portée considérable

    La Cour a également examiné de manière approfondie la question de savoir dans quelle mesure les normes internationales des droits de l'homme peuvent intervenir dans la politique nationale de santé. Les juges ont souligné l'importance des différences culturelles et juridiques entre les États membres et ont évité d'établir une norme uniforme pour la région.

    Malgré les efforts intensifs déployés par les défenseurs de l’avortement – ​​documentés dans plus de 100 déclarations émanant de diverses organisations – la Cour n’a pas établi de droit légal à l’avortement. Cette décision a une portée considérable : parmi les États membres de l'Organisation des États américains (OEA), 24 pays ont ratifié la Convention américaine relative aux droits de l'homme et reconnaissent la compétence de l'IAGHR - à l'exception des États-Unis, du Canada et de certains États des Caraïbes.

  • Évaluer et résister à la croissance continue de la culture de la mort

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    De sur le CWR :

    Évaluer et résister à la croissance continue de la culture de la mort

    La vision du pape saint Jean-Paul II de construire une culture de la vie semble plus lointaine aujourd’hui qu’elle ne l’était lorsqu’il a utilisé ce terme pour la première fois il y a près de 35 ans.

    Les menaces contre la vie humaine sont constamment à l’ordre du jour. Nous avons des guerres à l’étranger et des fusillades dans nos villes, nos écoles et nos centres commerciaux. À cela s’ajoute l’holocauste de l’avortement et la nouvelle abomination du suicide assisté. Le choix entre la vie et la mort est récemment apparu sur les bulletins de vote de certains de nos États (aux USA ndb) et, malheureusement, la mort a remporté la majorité des suffrages.

    La vision du pape Jean-Paul II de construire une culture de la vie semble plus lointaine aujourd'hui qu'elle ne l'était lorsqu'il a utilisé ce terme pour la première fois il y a près de 35 ans. Nous ne tuons plus seulement des bébés. Nous jouons maintenant avec la guerre nucléaire tout en tuant des personnes âgées, des handicapés, des personnes seules, des malades mentaux et peut-être même des sans-abri et des toxicomanes.

    Où est le feu de l’espérance que le pape saint Jean-Paul II a allumé il y a tant d’années ?

    Avortement

    Nous avons une longue bataille d’un genre bien différent qui fait rage ici aux États-Unis, et ses victimes dépassent de loin celles de la guerre. Depuis 1973, l’année où la Cour suprême a rendu l’arrêt Roe v. Wade, plus de  66 millions de bébés sont morts à la demande de leur mère ou avec son consentement. Dans le monde entier, ce chiffre depuis 1980 s’élève à plus de 1,75 milliard ! Heureusement, la décision Dobbs de la Cour suprême a annulé l’arrêt Roe v. Wade en juin 2022, mais malgré tout le brouhaha qui a suivi concernant l’accès à l’avortement, on estime qu’il y a encore eu 1 037 000 avortements aux États-Unis en 2023, l’année qui a suivi le prononcé de la décision par la Cour. Cela représente une augmentation de 11 % depuis 2020.

    Renverser la décision Roe était la bonne chose à faire, mais cela n’a pas eu l’effet de sauver la vie des bébés comme beaucoup d’entre nous l’avaient espéré.

    Depuis la décision Dobbs, dix-sept États ont voté sur l’accès à l’avortement. Avant les élections générales de novembre 2024, le soi-disant « droit » à l’avortement prévalait dans les sept États où il figurait sur un bulletin de vote. La tendance a changé le 5 novembre lors des élections générales, lorsque la protection des bébés l’a emporté dans trois des dix États où le « droit » de les tuer était en jeu. Ces États étaient la Floride, le Nebraska et le Dakota du Sud, mais la marge de victoire était bien trop mince.

    Suicide assisté par un médecin et euthanasie

    Jean-Paul II a souvent cité l’avortement et l’euthanasie dans la même phrase. Il y voyait « l’un des symptômes les plus alarmants de la « culture de mort », qui progresse surtout dans les sociétés prospères, caractérisées par une attitude de préoccupation excessive de l’efficacité et qui considèrent le nombre croissant de personnes âgées et handicapées comme intolérable et trop lourd » ( Evangelium Vitae, n° 64). La déclaration Dignitas Infinita  affirme que l’euthanasie est « unique en ce qu’elle utilise une compréhension erronée de la dignité humaine pour retourner le concept de dignité contre la vie elle-même » (n° 51).  Le pape François l’a qualifiée de « mauvaise compassion ». 

    La première fois que Jean-Paul II a utilisé les termes culture de la vie et culture de la mort, c'était en 1991 dans son encyclique Centesimus Annus , écrite pour commémorer le centième anniversaire de l'encyclique sociale  Rerum Novarum du pape Léon XIII .

    En réfléchissant sur les dangers du consumérisme et de la destruction de l’environnement, Jean-Paul II nous a rappelé une autre « écologie » encore plus importante. Il a écrit que « trop peu d’efforts sont faits pour sauvegarder les conditions morales d’une authentique « écologie humaine » » (n° 38).

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  • L'ECLJ en appelle à la réforme du Programme de reproduction humaine de l’OMS

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    Du site de l'ECLJ (Louis-Marie Bonneau) :

    Appel à la réforme du Programme de reproduction humaine de l’OMS

    20 novembre 2024

    L’ECLJ enquête depuis plusieurs années sur le Programme de reproduction humaine (HRP) de l’OMS. Ce travail a permis de mettre en lumière l’activité de ce Programme créé en 1971 pour soutenir la recherche biomédicale sur la fertilité dans un but de réduction démographique. Un livre a ainsi été publié chez Ethics Press (anglais) et chez L’Harmattan (français). Cette enquête démontre que le HRP a développé les principaux contraceptifs et abortifs utilisés aujourd’hui dans le monde tout en les diffusant, soi-disant au nom des droits de l’homme. Le HRP est ainsi sorti du champ de la recherche biomédicale en promouvant des combats idéologiques. Cette orientation suscite des interrogations sur l’alignement du HRP avec les priorités de santé publique.

    Face à cette dérive, l’ECLJ prend une initiative importante en envoyant aux États membres de l’OMS une lettre cosignée par plusieurs ONG spécialisées: le Center for Family & Human Rights (C-Fam), Juristes pour l’enfance, Le Syndicat de la Famille, One Of Us et le Transatlantic Christian Council. Nous y appelons les États à entreprendre une réforme du Programme de reproduction humaine (HRP).

    Nous y soulignons en particulier l’influence croissante des financements privés, notamment ceux de la Susan Thompson Buffett Foundation, et nous nous inquiétons de l’impact de ces financements sur l’orientation stratégique du Programme. Nous demandons ainsi à l’OMS d’évaluer l’impact des financements privés et de renforcer la transparence et le contrôle du HRP pour garantir que ce Programme reste fidèle à sa mission de santé publique.

    Nous appelons donc à recentrer les efforts du HRP sur des enjeux biomédicaux réels et majeurs, tels que l’infertilité, tout en respectant les spécificités éthiques, légales et culturelles de chaque pays.

    Lire et signer la pétition

  • L'avortement : entre droit fondamental et crime contre l'humanité

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Prof. émérite Dr. Bernard Spitz : "L'avortement : entre droit fondamental et crime contre l'humanité"

    Le Prof. émérite Dr. Bernard Spitz est médecin et professeur émérite à l'Université Catholique de Louvain, où il a enseigné l'obstétrique et la déontologie médicale. Dr. Spitz est le (co-)auteur de « Quand vous perdez une grossesse précoce » (2010) et « Devenir Maman » (2021). En tant que médecin et enseignant, le Dr. Spitz s'est engagé pour une médecine accessible et humaine.

    L'avortement, l'interruption intentionnelle d'une grossesse, est un sujet qui suscite depuis longtemps des débats passionnés au sein de la société et du pouvoir législatif. Il se situe sur la ligne fine entre le droit à l'autodétermination et la protection de la vie de l'enfant à naître. Dans cette contribution, nous souhaitons examiner la complexité de l'avortement, mais plutôt en tant que principe, à un niveau méta, détaché de la pratique clinique concrète. Cela présente l'avantage de ne pas porter atteinte à des cas individuels, parfois déchirants. D'un point de vue historique et futuriste plus large, nous voulons situer la problématique de l'avortement dans le vaste champ de tension entre droit fondamental et crime contre l'humanité, avec pour objectif d'explorer des perspectives aussi larges que possible qui pourraient contribuer à une dépolarisation sociétale de cette question.

    L’éthique de l’avortement

    L'une des questions centrales du débat sur l'avortement est celle de sa justification éthique. Les partisans de l'avortement affirment souvent que le droit à l'autodétermination des femmes prime, leur conférant le droit de décider de leur propre corps et avenir. Selon cette perspective, une femme a le droit de mettre fin à une grossesse si elle le juge nécessaire, quelle qu'en soit la raison.

    En revanche, les opposants à l'avortement soulignent la valeur intrinsèque de la vie humaine, même à ses premiers stades. Ils considèrent l'enfant à naître comme un individu doté de droits inhérents, dont le droit à la vie. Selon cette perspective, l'avortement équivaut à mettre fin à une vie humaine et est donc inacceptable. Ils voient des alternatives plus humaines aux raisons souvent psycho-socio-économiques qui sous-tendent la demande d'avortement.

    L’avortement en tant que droit fondamental

    Dans de nombreux pays, l'avortement est régi par des lois qui limitent ou protègent le droit des femmes d'interrompre une grossesse. Ces lois varient considérablement, allant de la légalisation quasi-totale à l'interdiction complète, et peuvent se baser sur divers critères tels que la durée de la grossesse, les raisons de l'avortement, la santé de la femme, différentes formes d'état d'urgence, etc.

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  • Les hôpitaux catholiques devraient protéger les enfants de l’idéologie du genre

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    De l'évêque de Lincoln (USA), Mgr , sur The Catholic Thing :

    Les hôpitaux catholiques doivent protéger les enfants de l’idéologie du genre

    Avant l’arrivée du christianisme, les païens grecs et romains de l’Antiquité ne considéraient pas les enfants comme des êtres humains à part entière, comme les adultes. En fait, il n’est pas exagéré de dire que  le christianisme a introduit le concept d’enfant que nous connaissons aujourd’hui , dans lequel nous accordons  plus  d’attention aux enfants qu’aux adultes en raison de leur vulnérabilité. C’était un concept véritablement révolutionnaire.

    Cette vision découle directement des commandements du Christ, dont la vision très forte était aussi extrêmement contre-culturelle. Lorsque les disciples ont essayé d’empêcher les enfants de s’engager avec Jésus, il les a sévèrement réprimandés en disant que le Royaume de Dieu appartenait aux petits enfants. En effet, notre Seigneur inverse la priorité entre les adultes et les enfants, en disant directement que les adultes doivent devenir comme les petits enfants. Et il réserve le langage le plus dur de tous à ceux qui font du mal aux enfants : il dit qu’il serait préférable qu’ils soient noyés dans la mer avec une meule autour du cou.

    C'est à partir de cette vision des petits enfants que l'Église a eu et continue d'avoir sa réponse vigoureuse à l'avortement et à l'infanticide. C'est à partir de cette vision que la crise des abus sexuels est si répréhensible et que la réaction agressive de l'Église à ce sujet au cours des deux dernières décennies est impérative. C'est également à partir de cette vision que l'Église critique la manipulation brutale des enfants en matière de sexe et de genre.

    Il n’est peut-être pas surprenant qu’à mesure que la voix du christianisme s’efface de la sphère publique, nous assistions à l’apparition d’une culture repaganisée utilisant les enfants comme sujets expérimentaux – les empoisonnant avec des bloqueurs de puberté et des hormones intersexuelles et les mutilant avec des opérations chirurgicales horribles qui altèrent leur corps à jamais.

    Dieu a créé les êtres humains hommes et femmes, et leur a donné différentes manières d’exprimer cette masculinité et cette féminité. Jeanne d’Arc, qui dirigeait des armées au combat, était tout autant une femme qu’une ballerine contemporaine. Un séminariste, portant une soutane et chantant dans une chorale, est tout autant un homme qu’un joueur de football contemporain. Il est cependant étrange et faux de prétendre que les hommes et les femmes, les garçons et les filles, ne sont pas liés par des réalités biologiques masculines ou féminines données. Et il est particulièrement odieux de faire du mal aux enfants en les droguant et en les opérant pour tenter d’échapper à ces réalités.

    Le pape François, tout en  mettant l’accent à juste titre  sur la pastorale des enfants et des autres personnes ayant des problèmes de sexe et de genre, a également  qualifié à juste titre  l’idéologie du genre, qui conduit à empoisonner et à mutiler nos enfants, de « mal ». Il y a quelques mois à peine, le Saint-Père  l’ a qualifiée  de « danger le plus laid » de notre époque.

    Conscients de ces réalités, les catholiques et les institutions catholiques doivent résister à l’idéologie du genre – en particulier lorsqu’elle touche les jeunes – chaque fois qu’ils la rencontrent. Malheureusement, et cela a été tragiquement vrai également pour la crise des abus sexuels, des enquêtes préliminaires ont révélé que ces pratiques perverses et répugnantes étaient présentes dans l’Église – y compris dans certains de nos hôpitaux catholiques.

    Un groupe appelé « Stop the Harm » a compilé une  base de données à partir de dossiers hospitaliers accessibles au public, montrant près de 14 000 traitements liés à des changements de sexe qui ont été administrés à des enfants mineurs aux États-Unis. Près de 150 hôpitaux catholiques auraient apparemment des codes pour des procédures suggérant qu’ils étaient impliqués . Les hôpitaux catholiques auraient prescrit à la fois des bloqueurs de puberté et des hormones de changement de sexe, et un certain nombre d’entre eux auraient même pratiqué des opérations chirurgicales mutilantes sur des enfants.

    Je suis reconnaissant de pouvoir dire qu'il n'y a aucune preuve qu'une telle chose se produise dans les institutions de santé catholiques du diocèse de Lincoln, mais en tant que personne occupant des rôles de direction pastorale au sein de l'Association médicale catholique et de la Catholic Health Care Leadership Alliance - et en tant que disciple du commandement du Christ d'accorder une priorité particulière aux enfants - je ne peux pas rester silencieux, sachant que les institutions catholiques font cela aux plus vulnérables au nom de l'Église.

    Il convient de noter que certains hôpitaux catholiques figurant sur la liste apparaissent en raison de chiffres isolés ou à un seul chiffre. Il est possible que dans ces cas, les codes hospitaliers aient été confondus et qu'ils puissent donc être facilement rectifiés. Il est également possible que nous parlions de quelques médecins malhonnêtes ou de cas isolés dans des cliniques externes au sein de vastes systèmes hospitaliers qui sont les coupables, mais ce n'est pas le cas dans toutes les circonstances. De nombreux hôpitaux catholiques participent à ce fléau hideux et des enquêtes approfondies devraient être menées. Et elles devraient être menées avec la même vigueur que nous avons enquêté sur d'autres abus commis sur des enfants au sein d'institutions catholiques.

    Il est intéressant de constater que les processus fondés sur les données – notamment à la lumière du rapport Cass , l’étude la plus complète et fondée sur des preuves sur le traitement de l’identité sexuelle des enfants – conduisent les pays européens, pourtant déjà engagés dans cette voie, à rejeter ce type de traitement des enfants . Bien qu’ils ne partagent pas pleinement notre conception chrétienne de la personne humaine sexuée, des pays comme le Royaume-Uni, la Suède, la Finlande et plusieurs autres ont rejeté ce type de traitement des enfants, estimant qu’il n’a aucun fondement scientifique et que les risques sont élevés  sans preuve de bénéfices à long terme.

    L’Académie européenne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, qui représente plus de 30 pays, a déclaré que nous devons cesser de mener des expériences sur les enfants, admettant ainsi que nous menons des expériences sur ces êtres humains vulnérables sans aucune preuve de résultats positifs à long terme.

    Et le rapport Cass ne se limite pas à cela. Le New York Times a récemment enquêté sur une étude menée auprès de 95 enfants souffrant de « détresse liée au genre », qu’il a suivis depuis 2015 afin de déterminer les effets de l’administration de bloqueurs de puberté. Bien qu’un quart d’entre eux soient déprimés ou suicidaires, les données montrent que les médicaments n’ont eu aucun impact sur la santé mentale du groupe. Fait significatif, bien qu’il ait reçu près de dix millions de dollars du NIH pour l’étude, l’auteur (qui est un militant en faveur de ce type de transition médicalisée) refuse de publier les données de peur qu’elles ne soient « instrumentalisées » par les opposants à ces procédures.

    Mais une approche rigoureuse de la science nous donne de bonnes raisons d’être en opposition. Les données montrent qu’environ 80 % des enfants qui ont des confusions sur le sexe et le genre s’en débarrassent à l’âge adulte . Nous devrions donc revenir à la pratique bien établie de « l’attente vigilante » comme réponse pastorale aux enfants dans ces circonstances. Nous devrions leur offrir un soutien psychologique solide pour répondre à leur détresse. Les aimer dans la plénitude des réalités que Dieu leur a données ne signifie pas adhérer à un concept erroné et incohérent selon lequel ils « seraient nés dans le mauvais corps ».

    Au lieu de les conduire sur le chemin que le pape François a justement qualifié de mauvais et laid, les individus et les institutions catholiques doivent protéger et affirmer les enfants et la bonté du corps qu’ils ont. Mais malheur aux individus et aux institutions catholiques qui empoisonnent et mutilent les enfants. Pour revenir aux paroles de notre Seigneur : il vaudrait mieux pour eux qu’on leur attache une meule autour du cou et qu’on les jette à la mer.

  • L’Italie fait de la gestation pour autrui (GPA) un « délit universel »

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’Italie fait de la GPA un « délit universel »

    16 octobre 2024

    Mercredi 16 octobre, par 84 voix pour, 58 voix contre, et aucune abstention, le Sénat italien a adopté un projet de loi faisant de la gestation par autrui (GPA) un « délit universel » (cf. GPA à l’étranger : bientôt déclarée un « crime universel » en Italie ?). Ainsi, tout Italien qui aurait recours à une mère porteuse, y compris à l’étranger, encourra une peine allant de 3 mois à 2 ans de prison et une amende comprise entre 600 000 et un million d’euros.

    La loi italienne interdisait déjà à quiconque de « réaliser, organiser ou faire, sous quelque forme que ce soit, la publicité de la commercialisation de gamètes ou d’embryons, ou de la gestation par autrui ». Avec cette nouvelle loi les autorités italiennes pourront juger des faits commis à l’étranger par un justiciable italien et le condamner, quand bien même la pratique de la GPA y serait légale.

    « Les gens ne sont pas des objets, les enfants ne s’achètent pas et on ne peut pas vendre ou louer des parties du corps humain », rappelle Eugenia Roccella, ministre italienne chargée de la famille. « Cette simple vérité, qui figure déjà dans notre système juridique où la pratique aberrante de la GPA est un délit, ne peut plus être contournée », se félicite-t-elle.

    « A l’heure où le marché de la gestation pour autrui est mondialisé, il est aisé pour les commanditaires de se rendre à l’étranger et d’échapper aux lois de leurs propres pays », souligne l’association Juristes pour l’enfance (cf. Wish for a baby : des GPA commerciales proposées à Paris). « L’Italie s’honore par cette modification de la loi et se présente ainsi comme le fer de lance de la protection des femmes et des enfants contre ce néo-esclavage et ces nouvelles traites des êtres humains que constituent la location d’utérus et la vente d’enfant », se réjouit l’association (cf. “Exploitation de la GPA” : une forme de traite des êtres humains selon le Parlement européen).

    « L’Italie donne l’exemple : la répression pénale du recours à la GPA, y compris à l’étranger, est nécessaire », pointe Juristes pour l’enfance. « Les sanctions pénales sont avant tout dissuasives et, avant même de sanctionner si besoin, jouent d’abord un rôle pédagogique : faire comprendre aux citoyens que la GPA méconnait les droits des femmes et des enfants. »

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    Sources : Déclaration de Casablanca, CP (16/10/2024) ; Juristes pour l’enfance, CP (16/10/204)

  • Mobilisation pour la vie à Berlin et à Cologne

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    De kath.net/news :

    L’Association fédérale pour le droit à la vie à la Marche pour la vie : « Les gens ont un sentiment d’injustice »

    22 septembre 2024

    Malgré les diffamations, les tentatives de blocus antidémocratiques, malgré les réticences effrayantes de certaines commissions et les menaces de violence : le nombre de participants à Berlin et Cologne a légèrement augmenté, pour atteindre plus de 8 000 personnes - VIDEO

    Berlin-Cologne (kath.net/Bundesverband Lebensrecht) « Malgré les diffamations, les tentatives de blocus antidémocratiques, malgré les réticences effrayantes de certains comités et les menaces de violence : cette année, comme c'est le cas depuis 2002, des milliers de personnes ont défilé pour la rue du droit à la vie pour tous - à Cologne comme à Berlin, le nombre de participants a légèrement augmenté par rapport à l'année dernière, pour atteindre un total de plus de 8 000 personnes. C'est ce qu'explique Alexandra Linder, présidente de l'Association fédérale pour les droits de la vie, à propos de la marche pour la vie qui a eu lieu hier samedi à Berlin et à Cologne.

    "La 20e Marche pour la vie à Berlin et la deuxième Marche pour la vie à Cologne ont montré une fois de plus ce qu'est le droit à la vie : une question d'inclusion, une protection des personnes au début et à la fin de leur vie, une aide à ceux qui sont harcelés et menacés. Des personnes en situation de vie difficile. Les invités du panel national et international l'ont illustré par diverses contributions : à Berlin, des membres de la communauté brésilienne Comunidade de Jesus Menino ont montré comment l'inclusion peut être vécue sur un pied d'égalité. La perspective éthique et universelle du droit à l'égalité. La vie a été illustrée par l'éthicien canadien Pablo Muñoz Iturrieta. L'apparition des deux fondateurs de la Marche pour la vie en 2002, Walter Schrader et Hartmut Steeb, était historiquement intéressante pour le BVL. Alicia Düren, présidente de l'organisation Sundaysforlife, a présenté l'avenir de la BVL. mouvement pour le droit à la vie : ils sont passionnés, jeunes, affirment et osent vivre et s'engagent dans la vie. Les Églises et communautés de foi étaient représentées, entre autres, par cinq évêques et évêques auxiliaires de l'Église catholique et des représentants de l'Alliance évangélique d'Allemagne. A Cologne, le directeur général du SPUC, John Deighan, a décrit son travail et le mouvement grandissant en Grande-Bretagne. Fabian, un jeune homme atteint du syndrome de Down, a fait une déclaration impressionnante en faveur de la vie et du droit à la vie. Le député du Bundestag Hubert Hüppe a souligné la sélection croissante d'enfants présentant des particularités génétiques. Le NIPT, le test sanguin prénatal qui recherche les particularités génétiques chez les enfants à naître, est utilisé beaucoup plus fréquemment que prévu, seulement dans des cas exceptionnels.

    Les gens ont un sentiment d'injustice. C'est pourquoi ils accordent une attention particulière à la manière dont les politiciens traitent les personnes se trouvant dans des situations menaçantes au début et à la fin de leur vie. Et avec deux grandes manifestations vivifiantes, ils ont montré ce qu’ils attendaient de la politique. L'Association fédérale pour les droits de la vie et ses 15 associations membres abordent l'année électorale fédérale avec cinq exigences concrètes adressées aux hommes politiques."

    Photo (c) Association fédérale pour le droit de la vie

  • Bruxelles, 17 septembre : soirée d'information "Bioéthique pour la jeunesse"

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    C'est aussi la rentrée pour le 

    « Bioéthique pour la jeunesse » !

    Une formation complète sur les grandes questions bioéthiques

    Vous êtes chaleureusement conviés à la soirée d'information 

    le mardi 17 septembre à 19h

    au " Puntpunt (Bruxelles) " . 

    Vous avez entre 17 et 30 ans et êtes intéressé par la bioéthique ? 

    Notre formation à destination des étudiants et jeunes pros pourrait vous intéresser !

    Au programme : six soirées et un week-end de réflexion et de partage, activités de volontariat.

    Une soirée d'information se tiendra le

    mardi 17 septembre à 19h au MuntPunt

    Place de la Monnaie 6 - Bruxelles

    Afin de vous accueillir au mieux, merci de vous inscrire à la soirée d'information.

    Si vous souhaitez participer à la formation mais que vous n'êtes pas disponible pour la soirée d'information le 17 septembre 2024, envoyez-nous un mail à bio4youth@gmail.com

    Je m'inscris à la soirée d'information

     

  • L'hymne à la Vie de Mère Teresa

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    La vie est une chance, saisis-la.


    La vie est beauté, admire-la.

    La vie est béatitude, savoure-la.

    La vie est un rêve, fais en une réalité.

    La vie est un défi, fais lui face.

    La vie est un devoir, accomplis-le.

    La vie est un jeu, joue-le.

    La vie est précieuse, prends en soin.

    La vie est une richesse, conserve-la.

    La vie est amour, jouis-en.

    La vie est mystère, perce-le.

    La vie est promesse, remplis-la.

    La vie est tristesse, surmonte-la.

    La vie est un hymne, chante-le.

    La vie est un combat, accepte-le.

    La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.

    La vie est une aventure, ose-la.

    La vie est bonheur, mérite-le.

    La vie est la vie, défends la.

  • Nouvelles du jour...

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  • La tyrannie de la fécondation in vitro

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    De sur le CWR :

    La tyrannie de la fécondation in vitro

    Les parents FIV font dépendre la vie de leur enfant de leurs désirs, de leur volonté et donc de leur pouvoir. Ce pouvoir leur donne la propriété de leur produit, créant ainsi une relation criblée d'inégalités flagrantes.

    Le Dr René Frydman est surtout connu des Français comme le « père médical » de leur premier bébé issu d’une fécondation in vitro (1982). Les chercheurs médicaux, quant à eux, le louent pour ses quatre décennies de travail de pionnier dans les technologies de reproduction avancées.

    Pourtant, dans son récent livre,  La Tyrannie de  la Reproduction , la  passion universelle de Frydman pour les techniques de reproduction a implosé. Il a  stupéfié de nombreux spécialistes de la fertilité en exprimant un profond malaise face à ce qu'il a appelé les « conséquences sociales » dégénérées engendrées par la FIV.

    Dans une récente interview au  Figaro , Frydman  a défini sa préoccupation principale : la dégénérescence du désir d’enfant chez les couples ayant recours à la FIV. Il a raconté comment, au cours des quatre dernières décennies, il a vu ce désir se transformer d’un désir ou d’un souhait normal – qu’il a « défendu toute [sa] vie » – en une attitude tyrannique : « nous  obtiendrons  un bébé par tous les moyens, à n’importe quel prix ». Frydman est donc profondément perturbé par une scène qu’il voit partout. De plus en plus de couples se présentent régulièrement dans les cliniques de fertilité avec une double attitude combative : « nous avons le droit d’avoir un bébé » et « vous allez nous aider à obtenir ce bébé, quoi qu’il arrive ! »

    Cette analyse tente, d’abord, de justifier l’observation de Frydman concernant la corruption du désir d’un couple FIV d’avoir un bébé en mettant en avant son fondement psychologique et moral et, ensuite, de démontrer le lien entre ce désir déraillé et l’immoralité intrinsèque – c’est-à-dire l’injustice – de la FIV.

    Première partie : La distinction d'Aristote

    Dans un passage important de  Donum Vitae , 4  l'Église juxtapose la distinction morale entre le désir respectif d'un bébé qui caractérise un couple NaPro et un couple FIV :

    Dans son origine unique et irremplaçable,  l'enfant doit être respecté et reconnu comme égal en dignité personnelle à ceux qui lui donnent la vie . La personne humaine doit être  acceptée dans l'acte d'union et d'amour de ses parents . . . . En réalité, l'origine d'une personne humaine est le résultat d'  un acte de don . L'enfant conçu doit être le fruit de l'amour de ses parents.  Il ne peut être désiré ou conçu comme le produit d'une intervention de techniques médicales ou biologiques. 5  (c'est moi qui souligne). 

    Les questions évoquées par ce passage méritent une réflexion approfondie :

    (1) Pourquoi, précisément, l'Église insiste-t-elle sur le fait que la naissance d'un enfant dans le cadre de l'acte conjugal est le seul moyen pour les parents désireux d'avoir un enfant de reconnaître et de respecter l'enfant comme quelqu'un « d'égal en dignité personnelle » à eux ? Et,

    (2) Comment, concrètement, le désir des parents FIV d'avoir un enfant peut-il être contrarié par le recours à une production technique qui nie à leur égard la dignité et l'égalité personnelle de l'enfant ?

    Nous pouvons commencer à formuler une réponse en réfléchissant à ce que veut dire un couple infertile lorsqu’il dit : « Si seulement nous pouvions avoir un bébé ! » ou « Nous voulons vraiment un bébé ! » Tout le monde conviendra que de telles déclarations expriment un désir légitime puisque, toutes choses étant égales par ailleurs, il est préférable pour un couple d’avoir des enfants que de ne pas en avoir. Et la plupart des gens reconnaissent par expérience que le désir d’avoir un bébé est parfaitement naturel. C’est la preuve vivante, en fait, que l’Église a raison d’insister sur le fait que l’amour conjugal atteint sa perfection en donnant la vie.

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  • Bloquez la date ! Grande conférence sur le DON D'ORGANES

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    Grande conférence de l'IEB

    15 octobre 2024 - Bruxelles

    Les nouvelles frontières du don d'organes :

    Entre altruisme et tentation utilitariste

    Rendez-vous le 15 octobre prochain à 20h00 à Bruxelles (centre-ville), pour la Grande conférence 2024 de l'Institut Européen de Bioéthique consacrée au don d'organes.

    Cette soirée sera l'occasion de réfléchir ensemble aux dernières évolutions scientifiques, politiques et éthiques concernant le don d'organes:

    • Comment garantir la dimension éminemment altruiste de ce geste?
    • Quel regard porter sur le principe du consentement présumé pour le don d'organes post mortem ?
    • Quels enjeux éthiques soulèvent les nouvelles techniques de transplantation?
    • Comment appréhender le don d'organes dans le contexte de l'euthanasie?

    Bloquez d'ores et déjà la date, et rendez-vous dans quelques semaines sur www.ieb-eib.org pour l'ouverture des inscriptions !

    Fondé en 2001 et basé à Bruxelles, l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) est un centre d’étude en matière d’éthique biomédicale. Ses experts travaillent en étroite collaboration avec le milieu universitaire et les professionnels de la santé.

    Indépendant de toute structure institutionnelle, l’IEB cherche à informer, former et sensibiliser les citoyens, les professionnels de la santé ainsi que les décideurs politiques sur les enjeux bioéthiques, dans le souci d’une éthique basée sur la promotion de la personne humaine et de sa dignité. 

    Cette mission se révèle urgente dans un contexte sociétal où une culture utilitariste de l'individu tend à masquer l'interdépendance humaine et le besoin vital de relation à l'autre.

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