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Débats - Page 621

  • On ne peut donner tout à César et prétendre oublier Dieu, sans être totalitaire.

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    Un excellent éditorial de notre ami Pascal de Roubaix sur "Le Beffroi"

    Démocratique, cette politique de mort ?

    Ayant inauguré un nouveau site internet officiel sur les « droits de la femme », une jeune et jolie personne qui a le rude privilège d’être ministre dans le gouvernement français actuel, vient de reprendre à son compte un slogan particulièrement efficace mais surtout particulièrement monstrueux : « L’avortement n’est pas un problème, l’avortement est une solution ! »

    J’ai envie d’ajouter : « Oui, et même une solution finale !» (Une référence qu’on aurait pu espérer ne jamais plus devoir envisager).

    Je ne sais pas où ni comment se (dé)forment les esprits de ces gens qui, dans tous nos pays, imposent leur inconscience mortifère, et je ne désire pas le savoir, mais je ne puis pas accepter la société qu’ils nous concoctent.

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  • La pilule, une violence faite au corps de la femme

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    Amère pilule

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 25 octobre 2013 dans Éthique et tac (L'Homme Nouveau)

    Les politiciens, ça ose tout et c’est même à cela qu’on les reconnaît. En 2012, éclatait le scandale des pilules contraceptives de 3e et 4e génération grâce à Marion Larat, jeune femme victime d’un AVC suite à l’utilisation de l’une de ces pilules et qui venait de porter plainte contre le laboratoire pharmaceutique Bayer. Les complications et risques de thrombose veineuse dus aux pilules contraceptives ont alors été confirmés par nombre d’experts et en juin 2012, la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux reconnaissait le lien de cause à effet entre la pilule et l’AVC de Marion Larat.

    Après elle, d’autres femmes victimes des effets secondaires de la pilule ont rendu publique leur histoire, faisant apparaître au grand jour, au mieux l’ignorance, au pire la criminelle désinvolture des médecins qui prescrivaient ces contraceptifs à des femmes pourtant susceptibles d’en faire les frais. Les effets de la médiatisation de ce scandale ne se firent pas attendre puisqu’en un an, la consommation des pilules de 3e et 4e génération a baissé de 52 % en France. Les femmes ont jeté leur dévolu sur les pilules de 1re et 2e génération et fait bien vite une croix sur les désagréments de ces dernières par rapport aux contraceptifs des générations suivantes : prise de poids, peau et cheveux et peau plus gras, etc. De son côté, le ministère de la Santé a mis fin le 31 mars 2013 au remboursement de ces produits par la Sécurité sociale. Depuis, le sujet a été mis aux oubliettes… jusqu’à ce que Marion Larat publie mi-octobre le livre La pilule est amère (Stock) et rappelle à la mémoire des Français les risques que présentent ces dangereux cocktails d’hormones. Ce n’est pas que Marion Larat fut à l’origine une fervente partisane des méthodes de régulation naturelle des naissances : elle a pris la pilule comme 80 % des Françaises qui utilisent un moyen de contraception. Mais la réalité lui a éclaté à la figure de manière trop dramatique… Hasard ou sombre machination, l’ouvrage est sorti tandis que l’Agence européenne du médicament rendait public le 11 octobre dernier un avis favorable aux pilules de 3e et 4e génération. L’organisme estime que les avantages de ces contraceptifs demeurent supérieurs aux risques dont ils sont porteurs et qu’un bon suivi médical ainsi que des notices d’utilisation plus détaillées suffiront à écarter le danger.

    La politique du risque zéro est bien vite oubliée lorsque l’idéologie ou l’argent sont en jeu. Que l’on ne s’y trompe pas, la contraception représente un marché extrêmement juteux. Par ailleurs, la remise en cause radicale de la pilule n’est pas compatible avec la politique anti-vie menée par nos dirigeants. La pilule ne peut, ne doit pas être assimilée à un produit dangereux et les Françaises sont priées d’oublier qu’elles ingèrent des produits destinés à perturber un cycle pourtant normal non pas pour soigner – auquel cas la pilule est utilisée comme un médicament – mais pour empêcher la vie d’advenir. Les pilules sont une violence faite au corps de la femme mais c’est un secret d’État bien gardé…

  • Bulletin de l'IEB - 24 octobre 2013 - Peine de mort Euthanasie prisonniers

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  • Divorcés-remariés : petit rappel utile

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    Voici un peu moins de 4 ans, le 29 janvier 2010 à l’occasion de l’inauguration de l’année judiciaire, Benoît XVI avait invité les membres du tribunal de la Rote romaine à éviter de rechercher « à tout prix » à arriver à une « déclaration de nullité » de mariage. Depuis quelques années déjà, ajoutait alors le commentaire, le Vatican cherche à limiter le nombre de ces déclarations par divers moyens.

    Le droit n’est pas donné, en effet, pour tourner le sens des concepts juridiques:

    "Il est important de « tout mettre en œuvre », chaque fois que cela semble possible, « pour pousser les conjoints à éventuellement confirmer leur mariage et à rétablir leur vie conjugale », a aussi souhaité le pape, qui a reçu ce vendredi en audience les membres du tribunal de la Rote romaine à l'occasion de l'inauguration de l'année judiciaire. Le tribunal de la Rote romaine examine en deuxième instance (après le diocèse) les cas de nullité de mariages sacramentels.

    « Certains pensent que la charité pastorale pourrait justifier toute action en vue d'une déclaration de nullité du lien matrimonial, pour aller à la rencontre des personnes qui se trouvent en situation matrimoniale irrégulière », a affirmé le pape.

    Pour lui, « il faut avoir horreur des appels pseudo pastoraux qui situent les questions sur un plan simplement horizontal, où ce qui compte est de satisfaire des requêtes subjectives pour arriver à tout prix à une déclaration de nullité, afin de pouvoir dépasser, entre autres, les obstacles à la réception des sacrements de la pénitence et de l'Eucharistie ».

    « La réadmission à la communion eucharistique après la réconciliation sacramentelle exige au contraire de considérer le bien authentique des personnes, inséparable de la vérité de leur situation canonique », a expliqué le Saint Père. « Ce serait un bien fictif et un grave manque de justice et d'amour d'aplanir leur route vers la réception des sacrements, avec le danger de les faire vivre en contradiction objective avec la vérité de leur condition personnelle ».

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  • « Humanisme chrétien, travail et société »: Mgr Delville inaugure un nouveau cycle de lunchs débats à l'Université de Liège

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    Avec le concours du forum de conférences « Calpurnia »

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      Université de Liège, Rectorat, Place du XX août 

    Le prochain cycle de « lunchs débats » organisé à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe de réflexion  sur l’éthique sociale  aura pour thème « Humanisme chrétien, travail et société ». L’objectif est de mieux cerner le concept d’humanisme dans le cadre de l’anthropologie chrétienne et de mettre en lumière quelques conséquences pratiques pour le développement de la personne et de la société, en récusant tout déterminisme économique et social.

    De novembre 2013 à octobre 2014, six conférenciers issus du monde tant académique, que religieux,  politique, économique et social apporteront leur témoignage.

    C’est le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE, qui inaugurera le cycle par un lunch-débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui » 

     

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    le mardi 26 novembre 2013 à 18h00

    à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale) Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé à 18h15 : lunch à 19h débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 10 € par réunion).

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail info@ethiquesociale.org ou tél. 04.344.10.89

    info@ethiquesociale.org  - www.ethiquesociale.org

     Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42,  4020 Liège  (tél. 04 344 10 89 ; jpschyns@skynet.be)

     Groupe de réflexion sur l’éthique sociale :   Elio Finetti, Quai Orban 34, 4020 Liège (tél. 0475 83 61 61; finetti@ethiquesociale.org) 

    Calpurnia - Forum de conférences, débats :Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92, 4000 Liège  (tél. 04 253 .25.152515 ; calpurnia.musee@gmail.com)

  • Notre Père : rendez-vous dans 50 ans

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    Sur le blog de « L’Homme Nouveau », le directeur de cette publication ne l’envoie pas dire aux « pasteurs » du troupeau :

    « La patience est une vertu fortement recommandée aux fidèles de l’Église catholique. Il a fallu un demi-siècle pour qu’une très mauvaise traduction du Notre Père soit abandonnée. C’est en 1966 que fut inventée une « version œcuménique » qui fut cependant critiquée par les plus sérieux de nos frères protestants et orthodoxes. Et ce n’est pas avant 2015 que la nouvelle version figurera dans les missels.

    Le combat de l'abbé Carmignac

    Entre-temps, des générations de fidèles auront demandé à leur Père de n’être pas soumis à la tentation. Des latinistes et exégètes compétents auront démontré que Dieu ne soumet pas à la tentation. En vain… jusqu’à maintenant. L’abbé Jean Carmignac, auteur d’une imposante étude de plus de 600 pages, Recherches sur le Notre Père, aura proposé une autre traduction, et subi d’innombrables humiliations en conséquence. Des fidèles du rang auront été qualifiés d’intégristes pour avoir rappelé la parole de saint Jacques : « Que dans la tentation nul ne dise : “C’est Dieu qui me tente” » (Jc 1,13).

    Peut mieux faire

    couvtraductionslit.jpgLa sixième demande du Pater révisé est ainsi formulée : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation. » Elle est meilleure, mais demeure contestable – nous renvoyons aux explications données par le père Olivier Günst Horn, Vers de nouvelles traductions liturgiques, dont je recommande la lecture. Et je ne suis pas sûr que cela soit du bon français : si on entre en religion, état de stabilité, l’entrée en tentation a-t-elle le même caractère permanent ? Discutons-en. Rendez-vous dans 50 ans.

    Ici, Notre Père : rendez-vous dans 50 ans

    Bref, entre chèvres et choux postconciliaires, continuons à demander au Seigneur, comme avant le déluge: ne nous laissez pas succomber à la tentation…

    JPSC

  • Le Père Fouettard hors-la-loi ?

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    Lu sur le site de la RTBF :

    L'ONU enquête sur le Père Fouettard, "caricature d'un Africain soumis"

    Le comité des droits de l'homme de l'ONU enquête sur le caractère potentiellement raciste du "Père Fouettard" annonçait samedi un journal néerlandais. Ce mardi, c'est la presse flamande qui s'indigne.

    Une commission du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, qui a envoyé un questionnaire aux Pays-Bas en début d'année, doit présenter ses conclusions le mois prochain, selon le NRC Handelsblad dans son édition du week-end.

    Le Père Fouettard ou "Zwarte Piet" en néerlandais, accompagne traditionnellement Saint Nicolas lors d'un festival qui se tient le troisième samedi de novembre, lors de son "arrivée" aux Pays-Bas, en provenance d'Espagne, sur un bateau chargé de cadeaux. Le personnage est très connu aussi en Belgique où la fête de Saint-Nicolas est très populaire.

    Mais le personnage de Zwarte Piet, affublé d'un costume médiéval clinquant, coiffé d'une perruque afro, et dont le visage est peint en noir, a fait l'objet d'une polémique ces dernières années, ses détracteurs le considérant comme un stéréotype raciste.

    "Selon les informations que nous avons reçues, l'image du Pierre noir perpétue une vision stéréotypée du peuple africain et des personnes d'origine africaine qui apparaissent comme des citoyens de seconde zone", selon un courrier, daté de janvier, et publié samedi sur le site web de NRC.

    Le courrier, rédigé par quatre enquêteurs de cet organisme onusien basé à Genève, a demandé aux autorités néerlandaises de clarifier la question.

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  • Le totalitarisme du politiquement correct

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    Lu sur la Libre cette opinion d'un franc tireur :

    OPINIONS Est-il encore permis d’exprimer librement un avis ou sommes-nous contraints de suivre aveuglément le courant dominant sous peine d’être cloués au pilori ? Les dernières semaines ont été riches en enseignements sur le sujet.

    Une opinion de Jean-François Nandrin, criminologue et enseignant.

    La victoire du FN à Brignoles affole peut-être, mais doit-elle étonner ? L’habitude de mettre le couvercle sur ce qu’on n’a pas envie d’entendre ou de dire ne peut qu’aboutir à un retour de flamme de discours simplistes se donnant comme "enfin véridiques", de telle sorte que les efforts d’idéologie par ailleurs appréciables, parce que maladroits, aboutissent à leur inverse. Parce que les idéologues ne tiennent pas compte du réel.

    Le passé tout récent est riche en exemples de réactions outrancièrement vertueuses : "cachez ce sein que je ne saurais voir" (1) mais sur lequel je lorgne. La RTBF a suspendu monsieur Vande Walle pour des propos racistes. Il avait évoqué, en termes peu subtils il est vrai, mais nos footballeurs ne nous ont pas habitués à du Bossuet, les différences d’origine des joueurs. Interventions en sa faveur du MRAX - nous ne sommes pas le pays du surréalisme pour rien ! - et de joueurs d’origine - osera-t-on le dire ? - étrangère, rien n’y fait. Au même moment, monsieur Wilshere précisait : "Tu n’es pas anglais après 5 ans", tandis que Femen et entarteurs attaquaient courageusement monseigneur Léonard et madame Christine Boutin, au cours d’un débat sur l’homosexualité, descendant le niveau - je reprends le mot d’une Femen - à "caca boudin".

    Ainsi, la liberté de parole, qui constitue un des Droits de l’Homme, reste un droit absolu, à la seule condition d’être en accord avec le courant dominant. Evoquer le métissage des équipes dû non au métissage national, mais à l’achat de joueurs : interdit ! Dire qu’il ne suffit pas d’habiter cinq ans un pays pour en devenir un parfait autochtone (qui l’eût cru ?) : interdit ! Affirmer que l’homosexualité n’est pas pour tous un modèle : interdit ! Etc. Il ne s’agit pas seulement de transformer en secret d’Etat ce que tout le monde sait, mais d’interdire toute pensée contraire au dogme. Le dogme peut bien être bon, que dire de cette méthode ? On pense à 1984 d’Orwell; à l’URSS, où les opposants étaient considérés comme fous et dûment enfermés. Car n’est-ce pas fou d’être en désaccord avec le courant dominant, avec "ce que tout le monde pense" ?

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  • Rémi Brague à l'Université de Liège: Eclipse de Dieu, éclipse de l'homme

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     avec la collaboration du forum de conférences « Calpurnia »

     CYCLE DE LUNCHS DEBATS À L’UNIVERSITÉ de LIÈGE

    Année académique 2012-2013

    Cycle « Les droits de l’homme en péril »

    Conférence de clôture du mercredi 19 juin 2013 

    ECLIPSE DE DIEU, ECLIPSE DE L’HOMME 

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    Par Rémi BRAGUE 

    Professeur ordinaire à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Membre de l’Institut. Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI 

    Voici la transcription de l’enregistrement de l’exposé  

    (les intertitres sont de notre fait) 

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  • Divorcés-remariés : sujet phare du prochain synode consacré à la famille ?

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    C’est ce que la presse a déjà annoncé à son de trompe. Or, dans l’Osservatore Romano, voici que le Préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi recadre clairement la question :

    « Bien que l’admission des divorcés remariés aux sacrements ne soit pas possible en raison de la nature profonde de ces derniers, les efforts pastoraux s’imposent d’autant plus envers ces fidèles, même si ceux-ci doivent se conformer aux normes dérivant de la Révélation et du Magistère de l’Église. Le parcours indiqué par l’Église pour les personnes concernées n’est pas simple, mais elles doivent savoir et sentir que l’Église accompagne leur chemin en tant que communauté de salut. À travers leur effort pour comprendre la pratique de l’Église et ne pas s’approcher de la Communion, les partenaires rendent témoignage, à leur manière, à l’indissolubilité du mariage. 

    Le souci pour les divorcés remariés ne devrait certes pas se réduire à la question de la réception de l’Eucharistie. Il s’agit d’une pastorale plus globale qui cherche à tenir compte le plus possible des différentes situations. Il est important de savoir, à ce propos, qu’outre la Communion sacramentelle, il existe encore d’autres manières d’entrer en communion avec Dieu. La relation avec Dieu est réalisée lorsqu’on s’adresse à lui dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, dans le repentir et dans la prière. Dieu peut accorder sa proximité et son salut aux hommes à travers diverses voies, même s’ils vivent des situations contradictoires. Comme le soulignent constamment les récents documents du Magistère, les pasteurs d’âmes et les communautés chrétiennes sont appelés à accueillir avec ouverture et cordialité les personnes vivant dans des situations irrégulières, pour être à leurs côtés avec empathie, les aidant et pour leur faire sentir l’amour du Bon Pasteur. Une pastorale fondée sur la vérité et sur l’amour trouvera toujours à nouveau dans ce domaine les voies et les formes justes. »

    Texte à lire en entier ici : La force de la grâce Contribution d’une grande clarté de l’archevêque-préfet, Mgr Müller. JPSC

    Lire aussi : Divorcés remariés. Müller écrit, François dicte

  • La demande d'obsèques religieuses resterait très forte, mais…

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    Selon le site de "La Vie":

    "Pas moins de 70 % des obsèques en France sont religieuses selon une étude menée par les Pompes funèbres générales que La Vie publie en exclusivité. Ce qui n'empêche pas une progression importante des obsèques civiles et de la crémation comme mode de sépulture.

    Les obsèques religieuses se maintiennent à un niveau très élevé en France. C'est la principale information d’une étude menée par le groupe OGF (Pompes funèbres générales) et que La Vie publie en exclusivité. Pas moins de 7 familles sur 10 ont recours à cette pratique. L'étude, basée sur une observation des convois funéraires du mois de juin dernier, montre aussi que le mode de sépulture est celui de l’inhumation dans la grande majorité des cas pour les obsèques religieuses. « Pour les Français, les funérailles sont de loin la cérémonie la plus importante, bien avant le mariage. Et ce besoin de rite semble même s’accroître », explique Tanguy Chatel, anthropologue et chargé de mission à l’Observatoire national de la fin de vie. Pour lui, le maintien relatif des obsèques religieuses reflète à la fois « le besoin universel du cultuel que les cérémonies civiles ne satisfont pas toujours », et « le besoin spirituel qui est en plein essor aujourd’hui ». 

    Par ailleurs, l'Eglise catholique « offre encore des repères et un lieu approprié et pratique pour accueillir des gens afin de rendre hommage au défunt, le tout indépendamment de la question du sens », constate Jean Ruellan, responsable de communication au groupe OFG et l'un des architectes de l'étude. On comprendrait ainsi pourquoi la part de funérailles religieuses dépasse largement celle des Français qui se disent croyants (60 %) et a fortiori celle des chrétiens pratiquants réguliers (5 %). 

    Mais cette remarquable constance ne doit pas faire oublier une progression, spectaculaire, des obsèques civiles et de la crémation. C'est le deuxième constat établi par cette étude. Les obsèques civiles sont passées de 25 % à 30 % en seulement cinq ans (par rapport à 2008, année de la première étude d'OGF). Parallèlement, le nombre de crémations se trouve également en forte hausse : 36 % en 2013 par rapport à 28 % il y a cinq ans. Une pratique qui ne suppose pas forcément le choix d’obsèques civiles (l'Eglise catholique déconseille la crémation, mais ne l'interdit pas ; les Eglises protestantes l'acceptent). Mais la tendance est clairement en faveur d’une cérémonie non religieuse. Celle-ci est choisie par une majorité (53 %) de ceux qui recourent à la crémation. 

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  • A propos de l’Eglise des pauvres

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    Bartolome_murillo-tres_niños.jpgOn appelle les pauvres des malheureux, et voilà des pauvres que Jésus appelle bienheureux: quelle opposition entre le jugement de Dieu et celui de l'homme!

    « Dieu, dit S. Ambroise, fait commencer la béatitude là où l'homme ne voit que misère ». Toutefois Jésus n'appelle pas tous les pauvres bienheureux.

    "Il y a une pauvreté, dit S. Chromace, qui vient de la nécessité; d'autres fois la pauvreté vient d'une mauvaise conduite; quelquefois de la colère de Dieu." Les pauvres que Jésus déclare bienheureux sont les pauvres en esprit: c'est pourquoi il faut que nous sachions ce qu'est la pauvreté en esprit.

    En interprétant ce texte dans le sens obvie, interprétation qu'appuient les malédictions contre les riches, rapportées en S.Luc, beaucoup d'exégètes y ont vu l'esprit de pauvreté, c'est-à-dire un détachement des biens de la terre, tel qu'on en use sans s'y attacher, qu'on sache en supporter la privation sans se plaindre ou se troubler, ou encore, ce qui est un degré supérieur, qu'on ait à plaisir à s'en dépouiller, et enfin, ce qui est le degré le plus parfait, qu'on ait une horreur invincible pour tout superflu.

    C'est cet esprit de pauvreté que recommandait S. Paul quand il écrivait à son disciple Timothée: Soyons contents quand nous avons la nourriture et le vêtement.

    « Ils sont bienheureux, dit S.Jérôme, ceux qui sont pauvres dans l'esprit: on ne peut avoir cet amour de la pauvreté que par l'onction de l'Esprit-Saint ».

    D'autres interprètes, les plus nombreux, entendent cette béatitude de cette pauvreté de l'esprit qui est l'humilité.

    "Par les pauvres en esprit, dit S. Augustin, il faut entendre ceux qui n'ont pas l'esprit enflé, les humbles et qui craignent Dieu. De même que la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse, la superbe est le commencement de tout péché."

    Et, enfin d'autres traduisent: Bienheureux ceux qui se font mendiants en esprit, bienheureux ceux qui, ayant conscience de leur faiblesse, vont à Dieu en pauvres.

    "Le Sauveur a mis l'humilité au commencement des béatitudes, dit l'Opus imperfectum, parce que l'humilité est le commencement de notre salut. Et pourquoi n'a-t-il pas dit simplement: Bienheureux les humbles? Il voulait béatifier, non l'humilité qui demeure en elle--même, mais l'humilité qui va à Dieu pour lui demander son assistance.

    Il y a des âmes qui sont humbles par nature et demeurent en elles-mêmes; d'autres sont humbles par l'action de la foi; par la foi elles connaissent leurs misères, savent ooù est le secours, et elles ne cessent de le demander. Ce sont ces âmes que Jésus béatifie. Bienheureux les mendiants de Dieu!"

    "Dans la société chrétienne, dit le P. Lacordairela pauvreté est l'arôme qui empêche la richesse de se corrompre et de dégénérer en un égoïsme odieux."

    La pauvreté béatifiée par le Christ est utile, non seulement comme préservatif, mais à cause des heureux effets qu'elle produit sur les âmes.Elle est utile à ceux qui sont réellement pauvres.Si la richesse a ses dangers, la pauvreté a aussi les siens. Si les richesses sont dangereuses à cause de l'orgueil qu'elles développent, la pauvreté est dangereuse à cause des angoisses auxquelles elle expose, à cause des bassesses auxquelles elle peut conduire.

    "Aussi tous les pauvres ne sont pas béatifiés, dit S. Ambroise; il y a de bons et de mauvais pauvres." Il peut y avoir des pauvres orgueilleux, envieux, révoltés, aigris, plein de murmures.

     "Ecoute-moi au sujet de tes pensées, monsieur le pauvre, disait S. Augustin. Ne méprisepas les riches, car il y a des riches miséricordieux, des riches qui sont humbles, des riches qui sont pauvres. Et si le pauvre n'a rien dont il puisse se prévaloir, le riche a des difficultés qu'il doit vaincre."

    "O pauvre, soit vraiment pauvre, c'est-à-dire humble, compatissant. O mes confrères les pauvres, apprenez à être pauvres et à demeurer dans les mains de Dieu."

    'Ce n'est pas la pauvreté qui sauve, dit S. Basile; et toute attache mérite une condamnation; or, il y a des pauvres qui sont pauvres en fait de richesses et qui dans le fond de leur coeur sont remplis d'avarice. Ce ne sont point là les pauvres que Jésus béatifie; car ce que l'on subit par contraite ne peut être une béatitude.

    Rp Thiriet O.P. 

    Réf:  Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le Royaume des cieux est à eux.La pauvreté selon l’esprit est un don de Dieu. C’est d’elle que découle la vraie charité. JPSC