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Débats - Page 622

  • Parlement européen : une guerre éclair contre le respect de la vie humaine

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    Parlement européen: guerre à la culture de la vie

    Un déni de bon sens

    (Zenit.org) - Le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), Antoine Renard, dénonce une "guerre éclair" au Parlement européen contre le respect de la vie humaine. Il proteste: "en soutenant une résolution au Parlement européen", certains membres du Parlement "neutralisent l'initiative citoyenne européenne en faveur de l'embryon humain "Un de Nous"." Voici ses explications.

    ***

    Le Parlement européen s’apprête à voter, mardi 22 octobre prochain à Strasbourg, une résolution sur « la santé reproductive et sexuelle ». Ayant exprimé leur soutien pour ce texte, les députés européens de l'UMP soutiennent la neutralisation politique de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" (soutenue par plus de 1.3 million de citoyens de l’UE). Leur position sera vraisemblablement identique à celle de l'UDI, du Modem, des Socialistes, des Verts et des Communistes. La jurisprudence de l’Union européenne qui constitue la base de cette initiative sera ainsi bafouée, ce dont les lobbies pro-avortement s'en félicitent. Un projet de résolution alternative a été déposé pour offrir une vraie alternative au projet initial, faisant respecter le droit communautaire et "Un de Nous".

    Déni de bon sens

    La volonté de certains membres du Parlement européen de neutraliser politiquement le succès de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" se manifeste par le chiffre A7-0306/2013. Ce projet de résolution déclare l'avortement un droit fondamental, demande une garantie de financement aux associations promotrices de l'avortement, se déclare favorable à la PMA pour célibataires ou lesbiennes, portant ainsi atteinte au droit des enfants de connaître, dans la mesure du possible, leur père et leur mère.

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  • Embryon : mobilisons-nous, c'est urgent !

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    Offensive contre l’embryon à Bruxelles :

    La FONDATION JEROME LEJEUNE et  l’initiative citoyenne européenne UN DE NOUS dénoncent un déni de démocratie et appelle à la mobilisation !

     

    Des observateurs des instances européennes tirent un signal d’alarme : une proposition de résolution portant atteinte à la dignité de l’embryon humain va être votée le 22 octobre.

     

    Pour s’opposer à cette résolution, 4 actions :

    ·        Demander* au Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l’ordre du jourde l’Assemblée plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union

                (Markus Winkler, Chef de cabinet, 0032 (0)2 28 40  737, markus.winkler@europarl.europa.eu)

    ·        Demander* au PPE de rejeter le texte : joseph.daul@europarl.europa.eu ; 0032-2-2840662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE)

    ·        Interpeller les responsables politiques attentifs à la défense de l’embryon

    ·        ET SURTOUT : Faire signer l’Initiative Citoyenne Européenne Un de Nous sur WWW.UNDENOUS.FR (il faut passer la barre des 100 000 signatures françaises, actuellement à 93 000)

     

    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera débattue et votée le 22 octobre au Parlement européen : elle inclut le financement de programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune, avec les autres acteurs français de la mobilisation UN DE NOUS, dénonce ce projet de résolution.

    En effet, celle-ci excède les compétences de l’Union européenne qui laisse normalement les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l’embryon et de politiques d’aide au développement incluant l’avortement posent problème.

     

    Plus de 1.200.000 personnes en Europe, signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

    Les députés européens doivent prendre en compte cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l’Europe, et inédite sur le sujet, sous peine de déni de démocratie.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune demande une mobilisation d’ici le vote du 22 octobre et jusqu’à la clôture officielle de la collecte à la fin du mois.

    Un très grand merci à vous tous.

     

    Agnès Gaudini

    Responsable du projet UN DE NOUS pour la Fondation Jérôme Lejeune

     

    * 1 exemple de lettre électronique :

     

    Monsieur,
    Une proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) est actuellement inscrite au calendrier du Parlement Européen pour le 22 octobre prochain.

    Ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union, comme il en a déjà été décidé précédemment car : « compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux États membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine. » (réponse du Commissaire Dali du 30 avril 2012).

    Je vous demande donc de retirer la programmation de cette proposition abusive, qui heurte profondément la conscience des signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne "Un de Nous", soutenue déjà par plus de 1.200.000 personnes en Europe et qui demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne de pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d’embryons humains.
    Confiant à priori dans votre souci du Bien Commun je vous prie de croire, monsieur, en l'expression de ma considération.

    (signature)

  • Vous avez dit : "art contemporain" ?

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    Philippe Kersantin, sur L'Homme Nouveau, rend compte d'un livre d'Aude de Kerros consacré à l'art contemporain :

    Aude de Kerros règle son compte à l'art contemporain

    Un homme se promène dans un musée d’art contemporain, et s’arrête devant une œuvre. Il l’observe avec intérêt : des pots de peinture ouverts, un pinceau qui traîne à côté, un escabeau replié... Il manque pourtant quelque chose. Notre visiteur cherche partout du regard cet objet si précieux qui fait défaut à l’œuvre, et ne la trouve pas.

    Vous cherchez quelque chose, monsieur ?

    Oui. Comment s’appelle cette œuvre ?

    Ah, monsieur, lui répond-on, ce n’est pas une œuvre d’art, c’est mon matériel de peinture !

    art.jpgCette petite plaisanterie contre l’art contemporain est bien connue. Cesar Santos, un peintre figuratif qui s’est fait une spécialité de ridiculiser ce soi-disant art, a pris un malin plaisir à la représenter sur une de ses toiles [Instalacion, no tocar (Installation, ne pas toucher) On pourra trouver une reproduction de cette toile ici]. Elle ne manque ni de piquant ni de profondeur, car elle pose la question la plus importante : qu’est-ce qu’une œuvre d’art contemporain ? Qu’est-ce qui fait des empilements de vêtements de Boltanski au Grand Palais (Voir par exemple ici) une œuvre d’art alors que nous pouvons trouver la même chose dans notre buanderie ? C’est à cette question que répond Aude de Kerros dans son livre, L’Art caché (Eyrolles, 318 p., 24 €).

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  • La mort à volonté

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    Lu sur Euthanasie STOP : 

    La mort à volonté

    M. Drieu GODEFRIDI, chroniqueur

    Quelle est cette urgence qui justifie chez nous l'activisme sur un sujet aussi délicat tandis qu'en France, le Comité national représentant toutes les tendances politiques ou philosophiques, exige un large débat public ? Une opinion de Drieu Godefrifi, Docteur en philosophie, juriste et dirigeant d'entreprise.

    Curieuse frénésie d'un quarteron de sénateurs libéraux qui semblent vouloir à tout prix "étendre" le champ d'application de la loi sur l'euthanasie. N'y a-t-il pas d'autres terrains législatifs à labourer ? Quelle est cette urgence qui justifie l'activisme de ces parlementaires, sur un sujet aussi délicat ?

    Il y eut d'abord l'euthanasie des enfants, que l'on nous a présentée comme une simple extension de la loi existante (2002), une précision, comme une évidence, alors qu'elle aurait fait basculer notre rapport collectif à l'enfance. Comment ne pas voir, en effet, la différence de nature qui existe entre un adulte qui décide de mourir et un enfant, juridiquement incapable en toutes choses depuis la nuit des temps, auquel le libraire est légalement tenu de faire les gros yeux s'il tente d'acheter un billet de Lotto, mais qui déciderait tranquillement "Je me tue !", comme l'écrivit Montherlant au moment de mettre fin à ses jours ?

    Le "Je" est ici une vue de l'esprit, car c'est finalement un médecin qui aurait dû constater "oui, tu as la capacité de te tuer, mon petit". On voit le paradoxe de cette prétendue autonomie de l'enfant et les dérives qu'elle pourrait engendrer. Suite à la mobilisation d'élus, notamment libéraux et de gauche, ce projet a fait pschitt : il est renvoyé après l'été, autant dire aux calendes grecques, vu ce que sera la proximité des élections de 2014.

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  • Europe: pétition du CRIF contre l'interdiction de la circoncision

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    Une résolution "inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah"

    Rome, 18 octobre 2013 (Zenit.org)

    "Depuis la résolution intolérable du Conseil de l’Europe, qui met sur le même plan la circoncision, acte légal et l'excision, terrible mutilation hors la loi, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) demande le retrait de cette résolution visant à interdire cette pratique", indique un communiqué qui annonce une pétition en ligne: cette résolution "est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah".

    Le 3 septembre dernier, à l'occasion d'une rencontre avec des représentants du Congrès juif mondial (WJC), le WJC et le Saint-Siège ont décidé d’un commun accord de dénoncer les attaques contre les minorités religieuses, tels les chrétiens coptes en Egypte et les tendances à restreindre des pratiques religieuses établies, comme la circoncision (cf. Zenit du 3 septembre 2013).

    "Le respect de la liberté religieuse de chacun impose que cette résolution ne soit pas mise en œuvre en France ni même en Europe et que chacun se mobilise pour l'entraver", indique le CRIF.

    Et d'ajouter: "La pétition mise en ligne sur le site du CRIF a recueilli en deux jours plus de 1700 signataires qui illustrent la diversité des sensibilités religieuses, philosophiques et politiques".

    Le site du CRIF explique ceci: "Au terme de la résolution 1952, adoptée le 2 octobre par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, les 47 États membres ont été invités à prendre des mesures contre les "violations de l'intégrité physique des enfants" et en particulier la circoncision. Shimon Peres a exigé le retrait du texte tandis que le gouvernement israélien a évoqué une « tache morale ». En effet, tous les Juifs, quel que soit leur degré de religiosité, restent très attachés à la circoncision. Pour beaucoup, c’est le dernier lien qui les relie au judaïsme. Il n’est pas envisageable de rompre cette tradition qui constitue l'unique signe physique de la solidarité intergénérationnelle."

    Il proteste aussi pour les raisons suivantes: "Cette décision est une remise en cause inacceptable de la liberté religieuse garantie par l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

    "Elle porte atteinte à l’essence même du judaïsme et des traditions qui ont accompagné l’histoire du peuple juif de par le monde.

    "Elle agresse les communautés juives d’Europe déjà exposées à une résurgence sans précédent de l’antisémitisme.

    "Elle est insultante quand elle met sur un pied d’égalité la circoncision et à l’excision.

    "Elle est dangereuse car elle stigmatise les Juifs et ouvre de nouveau la porte à toutes les formes de caricatures.

    "Elle est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah.

    "Nous vous appelons à une grande mobilisation citoyenne contre ce projet injuste qui bafoue notre identité et nos libertés individuelles.

    "Nous vous appelons à résister pour que cette décision ne soit jamais mise en application en France comme ailleurs en Europe."

    Chaque année, le 1er janvier, le martyrologe romain invite les catholiques à faire mémoire de la Circoncision de Jésus: "Dans l'octave de la Nativité du Seigneur et le jour de sa Circoncision, solennité de la Sainte Mère de Dieu Marie" (In octava Nativitatis Domini et die eius Circumcisionis, solemnitas sanctae Dei Genitrix Mariae...). Jusqu'à Vatican II, on fêtait le Nom de Jésus et de la Circoncision de Jésus ce jour-là. C'est un fait historique de la théologie catholique.

    L’évangéliste Luc, que l'on fête aujourd'hui dans l'Eglise catholique, mentionne ainsi la circoncision de Jésus : « Quand, après huit jours, il fallut circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus » (Luc 2, 21) .

    Parmi les signatures de la pétition du CRIF, celles des Pères Patrick Desbois, Directeur du service national pour les relations avec le Judaïsme de la Conférence des évêques de France, Jean Dujardin, ancien Secrétaire du Comité épiscopal français pour les relations avec le Judaïsme, Antoine Guggenheim, Directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins, et de Florence Taubmann, Pasteur, Présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.

    (18 octobre 2013) © Innovative Media Inc.

    Réf. ici  Europe: pétition du CRIF contre l'interdiction de la circoncision

    Dans la forme extraordinaire de la liturgie romaine, on fête toujours la Circoncision de Notre Seigneur…

    JPSC

  • Aujourd'hui, les Belges sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait

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    Tels sont les propos du Docteur Bernard Debré sur Boulevard Voltaire :

    Euthanasie : non à une société du « tout propre » !

    Bernard Debré - Médecin - Député UMP pour la 15ème circonscription de Paris

    • À l’heure où le Dr Bonnemaison a été renvoyé devant les assises pour l’empoisonnement de sept patients en fin de vie, savez-vous où en est le projet de loi annoncé avant la fin de l’année par François Hollande sur l’euthanasie ?

    Il n’y a pas encore de projet de loi. En revanche, la loi Leonetti du 22 avril 2005, relative aux droits des patients en fin de vie, sera sans doute ajustée et pourrait notamment inclure l’ouverture de davantage de maisons de fin de vie.

    En dehors de ces ajustements, la loi Leonetti semble adaptée en ce qu’elle donne les moyens pour que les malades en fin de vie ou en situation douloureuse souffrent moins.

    • En Belgique, on annonce l’éventualité d’élargir le texte de loi aux « mineurs capables de discernement » et aux personnes « atteintes de démence ». Les trois quarts des Belges, selon un sondage publié récemment dans le quotidien La Libre Belgique, se disent favorables à une telle extension. Qu’en pensez-vous ?

    Je suis extrêmement réservé, voire totalement hostile à ce type de dérives. Prenons le cas des mineurs. Les médecins pourront se retrouver confrontés à des individus qui, malgré leur bonne volonté, ne sont pas atteints d’une maladie mortelle, ou sont sous le coup d’une lourde dépression temporaire.

    Quant à la démence, cela inclut notamment tous les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. On rentre alors dans une tout autre société dans laquelle on se débarrasse des gens qui ne sont pas comme nous, alors que l’objectif de notre société est justement de protéger les plus faibles.

    En France, 800.000 personnes – ce qui correspond aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer – pourraient être concernées. Et d’ailleurs, pour une personne qui serait atteinte de cette maladie et donc incapable de prendre une décision, qui la prendrait pour elle ? On entre véritablement dans une société du « tout propre ».

    S’il fallait une devise pour les décideurs, ce serait celle-ci : « La dignité se retrouve dans les yeux qui regardent la personne malade. »

    • En Belgique toujours, les notions de « souffrances psychiques » ont été introduites dans la loi. Qui en est juge ? Et comment peut-on contrôler la réalité de ces souffrances ?

    C’est une vraie question. Cette souffrance est-elle passagère ? Est-elle définitive ? Comment le reconnaître ? Les Belges sont dans une situation particulière. Aujourd’hui, ils sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait.

    Je ne dis pas qu’il faut laisser souffrir la personne et je suis d’ailleurs contre l’acharnement thérapeutique. J’estime qu’il faut abréger la souffrance, même si, parfois, cela doit réduire l’espérance de vie.

    • Y a-t-il un risque de voir une telle loi proposée un jour en France ?

    Proposée, oui. Votée, non. Pour l’instant, il y a une forme de consensus national qui affirme que la dignité de la personne doit être préservée. Pour l’instant…

  • Mgr Fellay, un nouveau donatiste ?

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    Notre ami, le chanoine Eric de Beukelaer commente sur son blog les propos du supérieur de la Fraternité Saint Pie X :

    Le donatisme nouveau

    Ainsi, l’évêque Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X déclare que le pape François est un authentique moderniste et qu’avec lui « la situation de l’Eglise est un vrai désastre, et ce pape est en train de la rendre 10.000 fois pire ».« Si le pape actuel continue comme il a commencé, il va diviser l’Eglise. Il fait tout exploser. Les gens vont finir par dire: c’est impossible qu’il soit le pape, nous ne voulons pas de lui. […] Il provoque la colère. Bien des gens seront découragés parce que certains membres de l’Eglise seront tentés de la rejeter en bloc ».

    J’y pensais en rentrant ce soir de la première soirée Nightfever au cœur de la ville de Liège. Organisée par le chemin neuf, l’emmanuel, les jésuites, salésiens, dominicains, paroisses… elle rassembla de nombreux jeunes. Au programme: témoignage et exhortation du nouvel évêque, louange, adoration eucharistique, confessions,… D’où ma question: « Mgr Fellay, où est le fléau qui fera exploser l’Eglise? » Vous me faites vraiment penser aux donatistes – ces rigoristes africains qui, au IVe siècle, refusaient de reconnaître la validité des sacrements délivrés par les évêques qui avaient failli lors de la persécution de Dioclétien. Ils se présentaient comme les seuls « vrais, purs et durs »… Ils ont fini nécrosés. J’en appelle à votre responsabilité d’évêque: « Qui est source de division? Où donc conduisez-vous votre troupeau? »

    Je ne me réjouis pas de vous voir ainsi vous embourber dans le schisme. Me reviennent les paroles de saint Augustin face aux donatistes (sermon sur le Psaume 32): « Les donatistes qui disent : « Vous n’êtes pas nos frères » nous traitent donc de païens (remplacer « païens » par « modernistes »). C’est pourquoi ils veulent nous rebaptiser (dans ce cas-ci: nous imposer comme seule valide, la liturgie pré-Vatican II), car ils affirment que nous n’avons pas ce qu’ils nous donnent. De là découle leur erreur, de nier que nous ne soyons leurs frères. Mais pourquoi le Prophète nous a-t-il dit : Vous leur répondrez : « Vous êtes nos frères » sinon parce que nous reconnaissons en eux le baptême que nous ne réitérons pas. Eux donc, en ne reconnaissant pas notre baptême, nient que nous soyons leurs frères ; nous, en ne réitérant pas sur eux, mais en reconnaissant le nôtre, nous leur disons : « Vous êtes nos frères ! »

  • Les Etats-Unis n'agiraient pas dans le respect de Dieu

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    Lu ICI :

    Dette : incroyable incident à la Chambre des Représentants

    Alors que le Congrès s'apprêtait à voter en faveur du compromis budgétaire, une sténographe a pris de force la parole. « Ce n'est pas le travail du Seigneur » a-t-elle notamment lancé.

    Dans un monologue confus, la sténographe a estimé que les Etats-Unis n’était pas une nation qui agit « dans le respect de Dieu ».

    Alors que la tension était maximale mercredi pour arriver à un compromis entre démocrates et républicains sur le plafond de la dette et réouverture des services fédéraux , les débats à la Chambre des Représentants ont été marqués par un accident, fait rarissime aux Etats-Unis.

    La scène s’est déroulée alors que les Représentants s’apprêtaient à voter sur la loi entérinant la compromis budgétaire. Dianne Reidy, une sténographe qui officie à la Chambre des Représentants, s’est levée et pour se rendre au perchoir central. Devant le micro, elle a alors lancé « Praise be to God Jesus Christ ». Dans un monologue confus, la sténographe a estimé que les Etats-Unis n’était pas une nation qui agit « dans le respect de Dieu », mais une « maison divisée » (« house divised ») car les « Francs-Maçons » ont écrit la Constitution. « Ce n'est pas le travail du Seigneur » a-t-elle ajouté.

    Une femme a alors tenté de calmer Dianne Reidy, pendant que le président de séance essayait de rétablir l’ordre. « Vous ne pouvez pas servir deux maîtres » s’est encore écriée la sténographe, avant d’être évacuée de force, sous les regards stupéfaits des Représentants, déjà passablement tendus par les négociations budgétaires.

    Dianne Reidy a été par la suite interrogée par la police, avant finalement d’être transportée vers un l’hôpital en vue d’une évaluation sur son état psychologique.

  • Des médecins s'opposent au projet de loi sur l'euthanasie

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    Mais c'est au Québec, comme on peut le lire sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Québec: des médecins s'opposent au projet de loi autorisant l'euthanasie

    Ce mardi 15 octobre, au Québec, lors d'une conférence de presse, la Coalition des médecins pour la justice sociale (*) s'élève contre le projet de loi 52 du gouvernement du Québec qui vise à autoriser l'aide médicale à mourir (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13 juin 2013). Elle dénonce ce projet "en l'assimilant à un acte d'euthanasie" et prévient que : "les médecins euthanasistes risquent d'être poursuivis au criminel". En effet, précise le Dr Paul Saba, président de la coalition "une loi loi provinciale ne peut rendre inopérant le Code criminel fédéral qui interdit de causer la mort d'un autre individu". 

    Mais avant tout, "le Dr Saba reproche au gouvernement de favoriser l'euthanasie pour des raisons économiques plutôt que d'investir dans les soins palliatifs". Ce projet de loi "donne l'apparence qu'il veut économiser de l'argent parce que ça coûte environ 10$ pour piquer quelqu'un à mort et ça coûte des milliers de dollars de donner des soins palliatifs comme il faut et ça coûte des millions et des millions pour donner aux gens ce dont ils ont besoin: des médecins de famille, des soins qui sont nécessaires", s'insurge-t-il. Il alerte également sur le fait qu'un tel projet pourrait "encourager les jeunes personnes avec des maladies physiques telles que le cancer, ou psychiques telles que la dépression, à abandonner leurs traitements qui pourraient sauver leur vie" alerte-t-il. 

    Le Dr George Casteur, un médecin Belge invité par la Coalition à la conférence de presse pour décrire les dérives de la loi Belge sur l'euthanasie, a souligné: "Très vite, cette loi [i.e le projet de loi du gouvernement québécois] évoluera vers une pente glissante. Le premier pas, on accepte de mettre dans une loi que quelqu'un qui n'a plus que 24h à souffrir, on peut lui donner la mort. Le deuxième pas c'est: pourquoi quelqu'un qui aurait 24 années à souffrir  n'y aurait pas droit?". Par conséquent, "selon le Dr G. Casteur, ces dérives sont inévitables avec le temps puisque le mouvement porte toujours vers l'élargissement des critères et non l'inverse". 

    -------------------------

    (*) Un organisme comprenant des médecins du Québec qui fait la promotion du système de santé public, universel et gratuit

  • Une Miss Monde très politiquement incorrecte

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    Megan Young Miss World Philippines 2013.jpgLu ici :

    La beauté du courage

    Peut-être n’apprécierez-vous pas le genre de beauté de la Philippine Megan Lynne Young, 23 ans, qui vient d’être couronnée Miss Monde le 22 septembre dernier à Bali en Indonésie. Mais sans nul doute vous admirerez le courage dont elle a fait preuve en répondant aux questions d’une journaliste sur le réseau de télévision ABS-CBN le 28 août trois semaines plus tôt.

    - Quelle genre de beauté préférez-vous ?

    - Celle de l’enfant à naître. Je suis opposée à l’avortement, je crois en l’abstinence avant le mariage, et je vois ce dernier comme une union inséparable pour la vie entière.

    A propos du projet de loi de Santé Reproductive (Reproductive Health) du gouvernement philippin bloqué par la Cour Suprême, sa réponse a été la suivante :

    - Je suis pour la vie (pro-life). Si le projet signifie tuer un être qui est là, je suis contre, bien sûr. Mes convictions sont : non à l’avortement.

    Quand on lui a demandé si elle était partisane de la contraception, sa réponse a été claire :

    - Je ne m’engage pas dans un truc pareil. Le sexe est réservé au mariage. Telles sont mes convictions.

    A la question : comment une fille splendide peut-elle ne pas avoir de relations sexuelles ? La réponse a volé :

    - Il faut répondre non à ce genre de demande. Si on essaye de vous y pousser, vous prenez du recul. En effet la personne qui vous propose cela ne mérite pas votre compagnie non plus que la moindre relation. Si en revanche un gars fait ce sacrifice, cela signifie beaucoup.

    Cette série de déclarations “politiquement incorrectes” n’a pas empêché cette jeune femme de remporter la couronne de Miss Monde un mois plus tard.

  • En Belgique, selon le réalisateur du film "l'euthanasie, jusqu'où", la pratique de l'euthanasie connaît des dérives

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    Lu sur La Croix :

    Pierre Barnérias : « En Belgique, l’euthanasie n’est pas exempte de dérives »

    Dans son film « L’euthanasie, jusqu’où ? », le réalisateur Pierre Barnérias (1) montre que le système de contrôle de l’euthanasie en Belgique – légale depuis dix ans – est lacunaire voire inexistant.

    • Pourquoi avez-vous décidé d’enquêter sur la pratique de l’euthanasie en Belgique ? 

    Le point de départ, c’est le travail que j’ai mené avec le réalisateur Frédéric Chaudier, qui a filmé pendant plus d’un an des patients hospitalisés en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier, à Paris. J’ai produit son documentaire, « Les yeux ouverts », sorti en 2010 au cinéma. 

    Fort de cette expérience, j’ai eu envie de savoir comment les choses se passaient dans des pays, comme la Belgique, ayant fait le choix d’autoriser l’euthanasie. J’ai commencé l’enquête sans aucun a priori, avec l’esprit ouvert et l’envie de comprendre. C’est alors que j’ai rencontré Marcel, un ancien syndicaliste belge plutôt favorable à l’euthanasie au départ. Cependant, après l’euthanasie de sa mère qui n’était pas malade, celui-ci s’est brutalement rendu compte qu’il n’y avait pas de contrôle, que l’euthanasie se pratiquait en dehors des critères fixés par la loi. Le constat était saisissant. 

    J’ai alors continué à enquêter, avec l’aide deux journalistes de talent, Anne-Laure Cahen et Clotilde Baste. Ce que nous montrons, c’est que dans ce pays, l’application de l’euthanasie n’est pas exempte de dérives.

    • Qu’avez-vous découvert en particulier ? 

    Le point central, c’est l’absence de contrôle effectif des euthanasies pratiquées, en dépit de la commission fédérale. Certains témoins, dont l’un apparaît dans le film, vont jusqu’à faire état d’homicides déguisés en euthanasie ! Des infirmières parlent à visage découvert des dérives auxquelles elles ont assisté… 

    Je ne prétends pas trancher le débat, dire s’il faut ou non légaliser l’aide active à mourir, mon film est simplement un éclairage de ce qui se passe aujourd’hui dans un pays ayant fait ce choix et où, manifestement, tout ne va pas bien. 

    J’espère qu’il va donner matière à réfléchir : sur ce que veut dire la « liberté » de mourir lorsque l’on n’a aucune réponse à sa souffrance ou encore sur la place du médecin qui soigne mais peut aussi donner la mort…

    • Pourquoi diffuser votre travail sur Internet et pas à la télévision ? 

    Aucune chaîne de télévision n’a accepté de diffuser le film, donc de le financer. Nous avons travaillé pendant deux ans, avec très peu de moyens, sans pouvoir aller aussi loin dans l’enquête que nous l’aurions voulu. 

    Malgré ces conditions précaires, nous avons été jusqu’au bout parce que nous avions la conviction qu’il y avait là un vrai sujet. J’avoue que l’absence de répondant du côté des diffuseurs me laisse perplexe.

    RECUEILLI PAR MARINE LAMOUREUX

    (1) Pierre Barnérias a 48 ans. Pendant 23 ans, il a travaillé pour de nombreuses chaînes de télévision, d’abord comme journaliste puis comme JRI (journaliste reporter d’images), France 2, France 3, TV5 monde, TF1, etc.

  • Sur Euthanasie Stop (16/10/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 16/10/2013

     

    Un documentaire censuré par toutes les chaînes

    Publié par Michel JANVA (Journaliste)

    Lire « Un documentaire censuré par toutes les chaînes »

     

     

    L'euthanasie n'est pas la solution !

    Publié par Francesca SIGNORE (Juriste)

    Lire « L'euthanasie n'est pas la solution ! »

     

    Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient

    Publié par Dominique BASTIN (Employée)

    Lire « Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient »

     

    L'amour jusqu'au bout...

    Publié par Marie-Anne SCHNACKERS (Pédagogue)

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    "mensen" met een warm hart...

    Publié par Philip PINTELON (Ambtenaar)

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    Hedonistisme?

    Publié par Marc VANHOUTTE (Gepensionnerde, Heverlee)

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