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Débats - Page 682

  • Droits de l'homme et christianisme

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    Lors du Séminaire sur la Discrimination des Chrétiens en Europe qui s'est tenu le 12 octobre dernier, en coopération avec les Membres ECR et EPP du Parlement European ainsi qu'avec la COMECE, Grégor Puppinck a donné une conférence (lumineuse!) sur "Droits de l’homme et Christianisme". Grégor Puppinck est Docteur en droit et Directeur du "European Centre for Law and Justice" :

    (...) La première réaction à l’énoncé du titre de cette conférence peut être l’étonnement. Les chrétiens, majoritaires en Europe ne sont pas discriminés. Cela se saurait. Les chrétiens sont chez eux en Europe, et ils ne sont pas menacés par  les autres religions, ni par la culture européenne qui est largement l’expression d’une forme moderne de la pensée sociale chrétienne. En revanche, les juifs et les musulmans, ainsi que les membres des petites sectes protestantes, et les Roms, eux sont victimes de discriminations.  

    Il est vrai que la situation des chrétiens en Europe n’est pas aussi grave que celle des juifs dans les années 30 et 40 en Allemagne ou celle des  chrétiens dans l’empire soviétique. Cependant, selon des procédés différents, mais aboutissant au même résultat, des métiers commencent à être interdits aux Chrétiens. 

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  • Benoît XVI a remis ce dimanche le « Prix Ratzinger 2012 » à Rémi Brague et au P. Dailey

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    Lu sur le site de l’agence Zenit :

    51-AgE5dIUL__SL500_AA300_.jpg« ROME, dimanche 21 octobre 2012 (ZENIT.org) – Oeuvrer pour que les hommes contemporains découvrent « l’art de vivre » : c’était le maître-mot de l’encouragement prononcé par Benoît XVI hier, samedi 20 octobre 2012, à l'adresse des lauréats du Prix Ratzinger. Il salue l'importance d'une "raison éclairée par la lumière de Dieu" pour favoriser le "dialogue".

    Le pape a présidé la remise du Prix Ratzinger 2012, au Vatican, entouré des Pères synodaux. Les deux lauréats de cette seconde édition du Prix de la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI » sont le philosophe français Rémi Brague, et le jésuite théologien états-unien Brian E. Daley (cf. Zenit du 28 septembre et Zenit du 3 octobre 2012, pour l'entretien avec Rémi Brague).

    Benoît XVI les a félicités « vivement », rendant hommage à leurs « personnalités », c’est-à-dire leur « travail scientifique », leur « précieux service d’enseignement », et leur « contribution qualifiée à la présence de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui ».

    Pour le pape en effet, des personnalités comme le P. Daley et le Prof. Brague sont « exemplaires pour la transmission d’un savoir qui unit science et sagesse, rigueur scientifique et passion pour l’homme », afin que ce dernier « puisse découvrir l’«art de vivre» ».

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  • "Subsiste", une expression malheureuse de Vatican II

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    "La traduction en français du « subsistit in » de Lumen Gentium par « subsiste » pour qualifier la continuité de l’Église catholique avec « l’unique Église du Christ » (« c’est dans l’Église catholique qu’elle subsiste » écrit la Constitution conciliaire) affaiblit  le caractère permanent et ontologique de l’identité de l’Église d’aujourd’hui, avec l’Église fondée par Jésus Christ. Car le terme subsiste implique une idée de dégradation, de vestige, de résidu qui donne une image appauvrie de l’Église actuelle héritée de son Fondateur."

    Explications à lire ICI (Réponses catholiques)

  • Islam, de quoi parle-t-on ?

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    Emission « Dieu merci » avec Annie Laurent et Xavier Lemoine 

    Annie Laurent est titulaire d'une maîtrise en droit international et d'un doctorat d'Etat en sciences politiques. Sa thèse sur " Le Liban et son voisinage " en collaboration avec Antoine Basbous (Université Paris II) a été publiée chez Gallimard sous le titre Guerres secrètes au Liban (1987). Elle s'est spécialisée dans les domaines touchant aux questions politiques du Proche-Orient, à l'Islam, aux chrétiens d'Orient et aux relations interreligieuses. Elle a séjourné durant cinq ans au Liban et a voyagé dans d'autres pays de l'Orient méditerranéen (Irak, Syrie, Turquie, Jordanie, Israël/Palestine, Egypte) ainsi que dans les trois pays du Maghreb. Elle a une connaissance intime des Eglises orientales. Elle a publié plusieurs autres livres parmi lesquels Vivre avec l'Islam ? (Ed. Saint-Paul, 1996) ; Dieu rêve d'unité (entretiens avec Monseigneur Michaël Fitzgerald), Ed. Bayard, 2005 ; L'Europe malade de la Turquie (Ed. F.-X. de Guibert, 2005, prix 2006 de l'association des écrivains combattants. Elle fut appelée à sieger comme expert au Synode sur le Moyen Orient (octobre 2010)

    Xavier Lemoine est originaire de Vendée, issu d’une famille nombreuse. Il a travaillé jeune dans la marine. Membre du Mouvement pour la France puis de l'UMP, il est maire de Montfermeil depuis juin 2002 et est réélu avec 60,23 % des voix au premier tour en mars 2008 ; on le retrouve en 2009, 7e de la liste UMP aux élections européennes (Ile de France) présenté par le Forum des Républicains Sociaux (FRS), l'un des partis fondateurs de l'UMP[. Il annonce son adhésion au Parti chrétien-démocrate lors de sa fondation en juin 2009

     

  • L’ « esprit du concile » ne date pas de la contestation de mai 68

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    C’est ce que souligne, à très juste titre pour ceux qui ont la mémoire courte, Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique ». Commentant cette citation de Vatican II « Le Concile entend proposer la doctrine authentique sur la Révélation divine et sur sa transmission, afin que, en entendant l’annonce du Salut, le monde entier y croie, qu’en croyant il espère, qu’en espérant il aime. » (Constitution dogmatique Dei Verbum, Préambule), l’éditorialiste écrit :

    « Si Benoît XVI a voulu que le cinquantième anniversaire de Vatican II se traduise par une année consacrée à la foi, c’est qu’il a mûri depuis très longtemps la conviction que l’on avait apporté une attention tout à fait insuffisante au contenu doctrinal du Concile, au profit d’une visée idéologique qui en travestissait la réalité. Et pour tout dire, ce souci date de l’époque même de Vatican II. Ceux qui ont inventé et cultivé la légende d’un Ratzinger progressiste dans ses jeunes années et évoluant graduellement vers un raidissement doctrinal, sont étrangers à la personne et à la pensée d’un homme qui, dès le départ, avait discerné le danger d’un affadissement de la foi au profit de ce que Maritain appelait « un agenouillement devant le monde ». Ainsi au cours de l’été 1966, s’adressant au public du Katholikentag, le docteur Ratzinger avait mis en garde contre une exploitation du Concile à contresens. Le P. de Lubac avait immédiatement émis le souhait qu’on donnât le plus large écho à ces propos, afin de lutter contre les tendances « à mondaniser et à évaporer la foi et la vie chrétienne et à dissoudre les liens de catholicité ».

    Si Vatican II n’a pas conduit au printemps de l’Église souhaité par Jean XXIII, ce n’est pas seulement parce que la civilisation s’est trouvée bousculée par un mouvement de déchristianisation profond, c’est aussi parce que toute une mentalité s’est opposée à un véritable mouvement de renouveau, préférant surfer sur les idéologies du moment. Abandon de la transmission de la foi, apostasie d’une militance ne trouvant ses idéaux que dans une cité mondaine. Ces choses-là sont dures à entendre et à admettre. Mais au synode, qui se tient en ce moment à Rome sur la nouvelle évangélisation, il apparaît que les évêques ont choisi de ne rien cacher des évolutions qui ont accompagné la déchristianisation. Les conduites d’évitement sont aujourd’hui dénoncées. C’est la foi qui est au centre de toutes les préoccupations. C’est elle seule qui peut ranimer les cœurs et revivifier les énergies du monde toujours à construire. » 

    Ici : Le Concile et la foi

    Il est tout de même un peu tôt pour faire un bilan de cette assemblée synodale où chacun semble y aller de sa petite bulle, sans mauvais jeu de mots. Peut-on jamais beaucoup attendre des assemblées, fussent-elles ecclésiales ?...

  • BXL, 23 octobre : Laïcité et christianisme par Etienne Montero

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    Laïcité et christianisme :

    le nouveau cycle des soirées jeunes!

    Ecouter, se former, comprendre ...se rencontrer... Un programme jeune!

    Vous êtes tous invités à ce nouveau cycle de soirées.

    L'orateur est de qualité. Il s'agit du Prof. Etienne MONTERO, Doyen de la Faculté de Droit à Namur.

    • le mardi 23 octobre à 20h   =>   "Laïcité et christianisme : je t'aime moi non plus? "

    Aperçu des relations entre l’Eglise et l’Etat depuis l’Antiquité romaine jusqu’à nos jours afin de mieux comprendre le principe de laïcité de l’Etat.

    • le mardi 6 novembre à 20h  =>   "Croix et voile dans l’espace public. " 

    Clarification de la notion de laïcité et mesure de sa portée dans des situations concrètes tirées de l’actualité.

    La soirée se termine comme d'habitude par un drink pour tous les participants.

    Où ? 
    IET – Institut d’Etudes Théologiques
    24, Bd St-Michel – 1040 Bruxelles

    PAF : 3€ par soirée ou 5€ pour les deux soirées

    Renseignements et inscriptions : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/04.23.67

  • Sur le port du voile

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    Sur Magistro, Roland Hureaux commente la décision de la FIFA concernant les footballeuses voilées. Sa réflexion sur le voile nous intéresse alors que quotidiennement nous croisons de plus en plus de femmes portant le voile dans les rues de nos cités :

    "Qu’en autorisant les joueuses de football à porter le voile, la FIFA ait  en réalité ratifié le fait que, dans certaines équipes, elles y seront obligées, fait peu de doute.

    Le Comité olympique a suivi la voie ainsi ouverte et cela n’est sans doute pas fini.
    On n’a cependant pas assez remarqué combien jouer au football voilée était absurde, au regard sinon des traditions de l’islam dont nous ne sommes pas juges, du moins de la signification anthropologique du voile.

    Le voile féminin n’est en effet pas propre à la religion musulmane. Il était largement répandu dans le monde grec et romain. Saint-Paul le recommande vivement aux femmes. Les religieuses prennent le voile. Et il y a à peine une génération, les paysannes de nos campagnes ne sortaient qu’avec un foulard : ce n’était pas une obligation mais un usage. 
    La signification de cet usage n’est pas épuisée par l’interprétation féministe qui n’y voit, de manière simplifiée, que le signe d’un assujettissement à l’homme. Au moins dans la tradition judéo-chrétienne, c’est à la fois plus et autre chose.

    C’est d’abord la soumission à Dieu : le chapeau ou la kippa que portent les juifs mâles, la calotte des prêtres d’antan n’ont pas elles-mêmes d’autre signification. Les empereurs romains se drapaient la tête en sacrifiant. Dans certains cas, la signification est inverse : les grands d’Espagne avaient le privilège de rester a couverts en présence du roi alors que les autres devaient se découvrir. Mais cela est exceptionnel. S’agissant de la femme, la soumission à Dieu porte avec elle la soumission à l’ordre du monde. 

    La troisième dimension
    Mais il y a plus.
      ...

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  • Le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme (HCDH) continue de mener le mouvement visant à faire des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT) des droits de l’homme

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    NEW YORK, 19 octobre (C-FAM) La haute commissaire de l’Onu pour les droits de l’homme Navanethem Pillay ne se laisse pas intimider par la controverse. Les Etats membres de l’Onu se sont plaints à plusieurs reprises de ses tentatives de faire de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre des catégories protégées par le droit international, mais Mme Pillay refuse de les retirer de sa liste de priorités.

    Le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme (HCDH) continue de mener le mouvement visant à faire des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT)  des droits de l’homme. Ces efforts consistent à faire œuvre de militantisme à l’intérieur de l’Onu, à publier des rapports à l’allure de brochures de luxe à l’intention du public, telle la dernière en date « Nés libres et égaux : L’orientation sexuelle et l’identité de genre en droit international des droits de l’homme. »

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  • Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident

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    L'Osservatore Romano recense un nouveau livre du démographe Roberto Volpi : La défaite de la révolution sexuelle

    "Souvent le discours de l’Eglise sur la famille est tourné en dérision, considéré comme désuet et correspondant peu à la nature humaine : une sorte de camisole de force qui empêche d’être heureux. Voilà la raison principale pour laquelle ce discours trouve tant de difficulté à être entendu. A présent le livre d’un démographe qui se définit lui-même un « progressiste » et qu’on ne peut certes pas situer dans le camp catholique (Roberto Volpi,Il sesso spuntato. Il crepuscolo della riproduzione sessuale in Occidente [Le sexe émoussé. Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident], Lindau) vient renverser  ces lieux communs avec la force concrète de la réalité, confirmée par les statistiques.

    Sur la base indéniable de l’écroulement des naissances dans les sociétés occidentales – et en particulier en Italie – ce spécialiste  se propose de découvrir, à travers l’examen critique des données, « pour quelles raisons le sexe en Occident est devenu tel, ce qu’il comporte qu’il le soit, ce qu’il change chez les individus, les couples et dans la société, dans la sensibilité commune, dans les attitudes et les valeurs d’une population ». En partant d’un constat dans les pays occidentaux que « le sexe non seulement n’implique plus mais n’évoque même plus à l’esprit la reproduction », si bien que les enfants apparaissent uniquement comme un risque à éviter.

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  • Briser le tabou de l'homosexualité

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    Le site "Itinerarium"  rend compte de l'essai que vient de publier Philippe Ariño :

    L’homosexualité, en vérité, de Philippe Ariño

    Avec une « joie grave », Philippe Ariño publie aujourd’hui un court mais très dense essai, L’homosexualité en vérité, briser enfin le tabou, synthèse urgente (mais non précipitée) de ses quatre précédents  livres, fruits de vingt ans de travail sur la culture homosexuelle : Homosexualité intimé : Le Couple homosexuel par-delà le bien et le mal ; Homosexualité sociale : le couple par-delà le bien et le mal et les deux tomes sur Dictionnaire des codes homosexuels. (...)

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    Et aussi : La-reponse-de-Philippe-Arino-a-Yves Floucat

    Voir également : l-homosexualite-en-verite

  • Un excellent débat sur « le » Concile

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    mou.pngC’est sur le site de « Valeurs actuelles » ce 18 octobre, entre Mgr de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris et l’abbé Guillaume de Tanoüarn, l’un des fondateurs de l’institut traditionaliste du « Bon Pasteur ». Un débat animé par Laurent Dandrieu :

    «  Événement qui domine toute l’histoire de l’Église des cinquante dernières années, tan.pngVatican II (1962-1965) n’en a pas moins suscité d’intenses controverses et querelles d’interprétation. Deux spécialistes en débattent pour "Valeurs actuelles"

    Célébré le 11 octobre par Benoît XVI, le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile n’a pas été triomphant, car au lieu du nouvel élan espéré à l’époque, le pape a dû reconnaître que « c’est le vide qui s’est propagé » 

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  • Quand le grand rabbin de France prend fermement position contre la légalisation du mariage entre personnes du même sexe

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    Du Figaro (Jean-Marie Guénois) et, comme le souligne un ami, "cela démontre malheureusement aussi à quel point l'Église de Belgique a été comme pieds et poings liés par l'État, et surtout bouche cousue, lorsque ces mêmes lois furent votées chez nous" :

    Gilles Bernheim a envoyé à François Hollande et Jean-Marc Ayrault un document de 25 pages pour expliquer son hostilité au projet de loi.

    «Il n'y aurait ni courage ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d'arguments et en se conformant à la bien-pensance dominante par crainte d'anathèmes.» Gilles Bernheim, grand rabbin de France, donc la plus haute autorité religieuse du judaïsme français, prend position contre le projet de loi sur le mariage homosexuel.

    Il a envoyé un document qui explique sa position par coursier, mercredi soir, au président de la République et au premier ministre. Le texte a été également adressé à tous les ministres, à tous les parlementaires et aux instances concernés par cette question.Gilles Bernheim, philosophe de formation, déteste la pensée slogan et l'obligation de réagir instantanément pour des besoins médiatiques. En homme de réflexion, il a donc pris le temps de rédiger un «essai» sur le sujet: vingt-cinq pages publiées virtuellement et disponibles en téléchargement sur son site.

    Après les catholiques, en pointe sur le sujet, les protestants évangéliques également parmi les premiers à avoir contesté ce projet de loi, les musulmans, les orthodoxes et finalement la Fédération protestante de France, le 13 octobre dernier, c'est à présent le judaïsme qui exprime ses doutes sur le sujet. Et désormais toutes les religions en France s'opposent à cette évolution de société.

    Dans ce document intitulé «Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption: ce que l'on oublie de dire», le grand rabbin de France cherche à expliquer les «véritables enjeux de la négation de la différence sexuelle», commente le rabbin Moché Lewin, son collaborateur.