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Débats - Page 681

  • L'affaire Savita Halappanavar, un cas remarquable de désinformation médiatique

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    Jeanne Smits y revient :

    La journaliste irlandaise auteur de l'information qui a déclenché l'hystérie pour réclamer la légalisation de l'avortement dans ce dernier pays européen– avec Malte – à l'interdire dans tous les cas, a fait savoir lors d'une émission de radio sur Newstalk 106 qu'il subsiste bien des interrogations sur les raisons de la mort de Savita Halappanavar. Même celle de savoir si la jeune femme, morte d'une septicémie massive alors qu'elle était enceinte de 17 semaines, a réellement demandé un avortement comme l'affirme son mari, Praveen.

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  • L'acharnement du ministre Marcourt contre le réseau libre

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    Alice Dive, dans la Libre de ce 4 décembre, revient sur le projet de restructuration de l'enseignement supérieur ("Une réforme à la nord-coréeenne").

    Elle fait état des réactions de plusieurs responsables de grandes écoles qui "viennent de prendre chacune "en urgence" une motion de méfiance contre l’avant-projet de décret du ministre. Pour rappel, le potentiel futur paysage de l’enseignement supérieur s’articulerait autour d’une structure faîtière unique et de cinq pôles géographiques respectivement centrés sur l’ULB, l’UCL, l’ULg, l’UMons et l’Université de Namur."

    Ainsi, l'administrateur général de l'IHECS, Jean-François Raskin, déclare "refuser fermement que le gouvernement impose, via cette logique géographique, la conclusion d’alliances avec certaines institutions plutôt qu’avec d’autres". Il s’explique :

    "Cela fait plus de 15 ans que l’Ihecs a des accords avec l’UCL. Expliquez-moi pourquoi il faudrait que l’on interrompe cela ? Pourquoi faudrait-il que l’on passe des accords avec l’ULB alors qu’aucun membre des hautes sphères de cette dernière ne nous a jamais proposé quoi que ce soit ?".

    Selon lui, le projet du ministre propose précisément l’inverse de ce qu’il faudrait pour notre enseignement supérieur. "C’est un modèle basé sur l’hyper-centralisation et la perte d’autonomie totale des institutions qui gravitent autour de quelques gros morceaux, une sorte d’immense machine bureaucratique où les pouvoirs publics ont une mainmise totale sur l’enseignement supérieur. C’est digne d’un modèle à la nord-coréenne".

    Dans ce projet de réforme, il dit constater également "un acharnement du ministre contre le réseau libre. On a vraiment l’impression que la volonté de M. Marcourt est d’affaiblir le pôle autour de l’UCL et de scléroser les énergies à l’intérieur des institutions ". Et le même d’insister : "Qu’on laisse les hautes écoles et universités s’organiser, évoluer, et échanger avec le monde entier en toute liberté".

  • L'immigration constitue-t-elle un raz de marée susceptible de nous ruiner ?

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    Pax Christi propose une analyse de l'immigration qui va à l'encontre d'un certain nombre d'idées reçues.

    L’immigration, un raz de marée démographique qui va nous ruiner ?

     Rédigé le 28 novembre 2012 par: Nicolas Bossut


    Parler de l’étranger, c’est réveiller toutes les peurs qui sont tapies au plus profond de nous-mêmes. Tous, nous sommes angoissés ; angoissés d’être impuissant face à l’autre, angoissés de voir notre territoire menacé, de voir nos repères bouleversés. Aujourd’hui, cette angoisse a submergé le débat public au point de le déconnecter de tout sens des réalités.

    À écouter certains commentateurs et politiciens, loin d’être tous liés à l’extrême-droite, la Belgique et l’Europe serait à la veille d’un bouleversement sans précédent. Le risque d’un raz-de-marée démographique prêt à engloutir le monde que nous avons connu serait bien réel. Pire, ce raz-de-marée serait la conséquence d’une stratégie concertée pour anéantir l’Europe avec la complicité des élites « multiculturalistes » qui préfère occulter ce danger.Ce discours catastrophiste et aux conséquences potentiellement dramatiques percole dans l’ensemble de la société. Ainsi, en 2011, 72% des Belges jugeaient l’immigration négative.

    Nous verrons que non seulement les étrangers sont beaucoup moins nombreux qu’on ne le dit, qu’il est bien plus difficile d’entrer sur le territoire qu’on ne le pense mais qu’en plus, les étrangers sont très rentables pour les caisses de l’Etat.

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  • France : vacuité et mensonge à l'Assemblée Nationale

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    Voilà ce que l'on peut lire sur christianophobie.fr :

    Tandis qu’une poignée de zozos manifestait devant l’Assemblée nationale sa colère face à la présence du cardinal André Vingt-Trois pour l’audition des responsables religieux convoqués par une commission parlementaire pour un “débat” biaisé sur la loi relative au “mariage” de personnes de même sexe, à l’intérieur, dans une salle feutrée on put en entendre comme des échos… non feutrés. Prompts à dénoncer l’Inquisition, des parlementaires “inquisiteurs” ont rejoué quelques scènes du Tribunal Révolutionnaire quand il était présidé par le peu regretté Fouquier-Tinville (Fouquier de Tinville). La haine antichrétienne est partout dans notre société, y compris au Parlement.

    Un prêtre du diocèse de Pontoise, chargé de sa communication et curé de l’agglomération de Cergy, le Père Amaury Cariot, a mis en ligne sur la page facebook le 29 novembre au soir de l’événement sous le titre « Vacuité et mensonge », des réflexions et des commentaires saisissants sur ces deux heures d’“audition” ou, pour mieux dire, d’“interrogatoire” kagébiste. C’est un texte de grand intérêt et qui ne manque pas d’humour. Je crois que le Père s’est épargné des années de purgatoire en s’infligeant de suivre sur cette audition… En tout cas, il m’a épargné deux heures de montée d’adrénaline. Lisez et diffusez ce texte remarquable !

    « Qui n’a jamais visionné deux heures de commission d’audition parlementaire à la télévision ne sait ce que le mot vacuité veut dire. Pour les non initiés, il s’agit d’un exercice télévisuel inédit, sorte de mélange de Derrick au niveau de l’action, d’un reportage d’Arte en allemand au niveau des cadrages, et du Tribunal de la Haye au niveau des décors.

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  • Débat sur le mariage pour tous en France : malhonnêteté et déni de démocratie

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    On pourra s'en rendre compte en consultant les articles suivants parus dans le Figaro (merci à P.T.):

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/29/01016-20121129ARTFIG00731-mariage-gay-les-religions-entendues-a-la-sauvette.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00475-un-elu-ps-plonge-dans-le-noir-un-complement-d-enquete.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00634-mariage-gay-des-religieux-frustres-et-indignes.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00644-la-vraie-raison-de-l-agressivite-des-deputes.php

  • « Comme dans des bâtiments en béton sans fenêtres »

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    Un message magnifique de Benoît XVI au « Parvis des Gentils » (référence au parvis du temple de Jérusalem qui dans l'antiquité était accessible aux païens), une structure vaticane voulue par Benoît XVI et destinée à faire dialoguer croyants et non croyants, Dans un contexte de forte sécularisation. Cette  structure est pilotée par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical de la culture,

    « Chers amis,

    C’est avec une vive gratitude et avec affection que je salue tous les participants au "Parvis des gentils" qui va avoir lieu au Portugal, les 16 et 17 novembre 2012, et qui réunira des croyants et des incroyants autour de l’aspiration commune à affirmer la valeur de la vie humaine face à la vague montante de la culture de la mort.

    En réalité, la conscience du caractère sacré de la vie qui nous a été confiée, non pas comme quelque chose dont on peut disposer librement mais comme un don qu’il faut garder fidèlement, appartient à l’héritage moral de l’humanité. "Malgré les difficultés et les incertitudes, tout homme sincèrement ouvert à la vérité et au bien peut, avec la lumière de la raison et sans oublier le travail secret de la grâce, arriver à reconnaître dans la loi naturelle inscrite dans les cœurs (cf. Rm 2, 14-15) la valeur sacrée de la vie humaine depuis son commencement jusqu’à son terme" (Encyclique "Evangelium vitæ", n° 2). Nous ne sommes pas un produit accidentel de l’évolution, mais chacun d’entre nous est le fruit d’une pensée de Dieu : nous sommes aimés par Lui.

    Cependant, si la raison peut percevoir cette valeur de la vie, pourquoi mettre Dieu en cause ? Je réponds en citant une expérience humaine. La mort d’une personne aimée est, pour ceux qui l’aiment, l’événement le plus absurde que l’on puisse imaginer : cette personne est inconditionnellement digne de vivre, il est bon et beau qu’elle existe (l’être, le bien, le beau, comme le dirait un métaphysicien, sont transcendantalement équivalents). Mais en même temps, la mort de cette même personne apparaît, aux yeux de ceux qui ne l’aiment pas, comme un événement naturel, logique (pas absurde). Qui a raison ? Celui qui aime ("la mort de cette personne est absurde") ou celui qui n’aime pas ("la mort de cette personne est logique") ?

    Le premier point de vue n’est défendable que si toute personne est aimée par un Pouvoir infini ; c’est là la raison pour laquelle il a été nécessaire de faire appel à Dieu. Effectivement, ceux qui aiment ne veulent pas que la personne aimée meure ; et, s’ils le pouvaient, ils l’empêcheraient toujours. S’ils le pouvaient... L’amour fini est impuissant ; l’Amour infini est tout-puissant. Eh bien, c’est cette certitude que l’Église annonce : "Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle" (Jn 3, 16). Oui ! Dieu aime chaque personne et celle-ci, de ce fait, est inconditionnellement digne de vivre. "Le sang du Christ, qui révèle la grandeur de l’amour du Père, manifeste que l’homme est précieux aux yeux de Dieu et que la valeur de sa vie est inestimable". (Encyclique "Evangelium vitae", n° 25).

    Mais, à l’époque moderne, l’homme a voulu se soustraire au regard créateur et rédempteur du Père (cf. Jn 4, 14), en se fondant sur lui-même et non sur le Pouvoir divin. C’est presque la même chose que dans les bâtiments en béton armé dépourvus de fenêtres, où c’est l’homme qui assure l’aération et la lumière ; et, semblablement, même dans un tel monde auto-construit, on puise dans les "ressources" de Dieu, qui sont transformées en produits qui sont les nôtres. Que dire, alors ? Il est nécessaire de rouvrir les fenêtres, de voir à nouveau l’immensité du monde, le ciel et la terre, et d’apprendre à utiliser tout cela comme il faut.

    En effet, la valeur de la vie ne devient évidente que si Dieu existe. C’est pourquoi il serait beau que les incroyants veuillent vivre "comme si Dieu existait". Même s’ils n’ont pas la force de croire, ils devraient vivre sur la base de cette hypothèse ; dans le cas contraire, le monde ne fonctionne pas. Il y a beaucoup de problèmes qui doivent être résolus, mais ils ne le seront jamais complètement si l’on ne place pas Dieu au centre de tout, si Dieu ne devient pas de nouveau visible dans le monde et déterminant dans notre vie. Celui qui s’ouvre à Dieu ne s’éloigne pas du monde et des hommes, mais il trouve des frères : en Dieu nos murs de séparation tombent, nous sommes tous frères, nous faisons partie les uns des autres.

    Mes amis, je voudrais conclure par cette phrase du concile Vatican II destinée aux penseurs et aux hommes de science : "Heureux ceux qui, possédant la vérité, continuent à la chercher pour la renouveler, pour l’approfondir, pour en faire don aux autres" (Message, 8 décembre 1965). C’est là l’esprit et la raison d’être du "Parvis des gentils". À vous qui êtes engagés de diverses manières dans cette initiative significative, j’exprime mon soutien et j’adresse mes encouragements les plus sincères. Que mon affection et ma bénédiction vous accompagnent aujourd’hui et à l’avenir.

     BENEDICTUS PP XVI , Au Vatican, le 13 novembre 2012 »

     Ici :  "COMME DANS DES BÂTIMENTS EN BÉTON SANS FENÊTRES..."

    Puisse cette "structure" de dialogue (une de plus) s'en inspirer dans ses initiatives...

  • Synode de Bâle : les catholiques pourront voter sur le mariage des prêtres et l’ordination des femmes

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    Bâle, 30 novembre 2012 (Apic) Le parlement de l’Eglise catholique romaine de Bâle-Ville a reconnu la validité de "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise". Le président du conseil du synode, Christian Griss, a affirmé dans le quotidien "Basler Zeitung" du 29 novembre: "Nous prenons au sérieux les préoccupations de l’initiative".

    Avec cette décision, adoptée le 27 novembre, les autorités ecclésiastiques ont maintenant le devoir de s’engager en faveur de l’abolition du célibat obligatoire des prêtres et de l’accès des femmes à la prêtrise.

       Une initiative similaire a été lancée sur Bâle-Campagne. Elle sera soumise au synode réuni à Liestal le 3 décembre. Les deux exécutifs ont recommandé à leurs synodes respectifs de la considérer comme valide. Près de 3’000 signatures avaient été récoltées pour soutenir "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise" lancée conjointement dans les deux demi-cantons de Bâle, dont celles de plusieurs théologiens.

       L’initiative pourra être soumise à un vote populaire avant l’été 2013. En cas d’acceptation, les autorités ecclésiastiques cantonales seraient tenues de s’engager pour l’abolition du célibat des prêtres et pour l’ordination des femmes. La portée de cette initiative se limite aux structures ecclésiastiques soumises au droit civil. Elle n’aura pas d’effet au plan ecclésial. Les initiants espèrent cependant disposer d’un moyen de pression efficace face à l’autorité diocésaine et romaine. (apic/com/gs/bb)

    Bâle: Le synode déclare "l’initiative pour l’égalité dans l’Eglise" valide

    Ce qui arrive quand les "bâtards du concile" s’engagent dans la voie du démocratisme. L’interprétation du dépôt de la foi n’a pas été confiée par le Christ à une « votation » populaire, fut-elle suisse. A propos, combien de catholiques encore à Bâle ?

  • Enseignement supérieur en Belgique francophone : les découpages géo-politiques du ministre Marcourt

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    Selon Frédéric Chardon, dans « La Libre » de ce jour (extraits) :

    (…) Décidément, l’UCL n’arrive pas à digérer la réforme de l’enseignement supérieur que concocte Jean-Claude Marcourt (PS), le ministre compétent au niveau du gouvernement de la Communauté française. En effet, selon nos informations, Bruno Delvaux, le recteur de l’UCL, vient d’envoyer un mail aux principaux ministres communautaires pour exprimer son opposition à l’avant-projet de décret défendu par Jean-Claude Marcourt. Le timing n’est pas innocent : le gouvernement des francophones doit examiner à nouveau le projet de texte ce jeudi. (…)

    Dans son mail envoyé ce mardi, Bruno Delvaux exprime (en termes choisis) toute sa tiédeur à l’égard de l’avant-projet de décret. "Notre université est très concernée par l’avant-projet de décret car nous restons convaincus que le texte actuel ne permettra pas à notre université de contribuer pleinement au développement scientifique, social et économique de nos régions tout en restant compétitive au niveau européen et mondial", précise-t-il.

    (…) En annexe au courrier électronique, le recteur transmet aux ministres du gouvernement de la Communauté française la vision de l’UCL sur la réforme, validée tout récemment par le conseil rectoral. Entre autres, la logique géographique du regroupement des établissements d’enseignement supérieur est à nouveau attaquée. Le tout sur fond de soupçons implicites que le plan Marcourt vise à détricoter l’organisation de l’UCL

    Il faut lire ici entre les lignes : "Le critère géographique n’est visiblement pas le seul utilisé puisqu’on sépare Bruxelles et le Brabant wallon alors que l’on regroupe, au sein d’un même pôle, Liège et Arlon, Charleroi, Mons et Tournai, bien plus éloignés que ne le sont Bruxelles et Louvain-la-Neuve. Le pôle Bruxelles-Brabant wallon est insécable car il correspond à un seul bassin de vie. Séparer Bruxelles du Brabant wallon a en outre le défaut de séparer le secteur des sciences de la santé de l’UCL de sa maison mère, alors même qu’en termes d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, ce seul secteur est de taille supérieure à l’UMons et aux FUNDP (facultés universitaires Notre-Dame de la Paix), sans prise en compte des cliniques universitaires Saint-Luc." (…)

    Ici : L'UCL rejette le plan Marcourt

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  • Le parler peu clair de Madame Scaraffia

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    A propos de la rencontre des comités européens de bioéthique qui a eu lieu à Rome, Lucetta Scaraffia, dans l'Osservatore Romano, se lance dans des questions et des suggestions qui peuvent laisser perplexe :

    "Que fait l’Eglise face à tout ce travail culturel et pédagogique, qui en grande partie fait abstraction de son enseignement, même si quelques catholiques appartiennent à ces comités? Que fait-elle pour ne pas rester exclue, pour faire connaître ses réflexions, sa pensée? Les principes non négociables doivent, pour chaque cas particulier, être déclinés, expliqués, soutenus. C’est-à-dire défendus avec les armes de la culture et de la raison.

    Pour réussir à être présente et à faire autorité dans ce contexte, il serait utile que l’Eglise elle-même promeuve  des lieux d’approfondissement interdisciplinaires, en particulier grâce à l’aide de laïcs catholiques, pour discuter, approfondir, anticiper les problèmes, et surtout communiquer à l’extérieur ses résultats. Il serait en somme utile de créer un point de référence bioéthique qui accompagnerait les problèmes qui se présentent, mais aussi en mesure de deviner les questions  qui vont se présenter, en vue d’anticiper les conséquences de certains choix et d’éclaircir l’application de la morale catholique dans chaque cas particulier. En effet, ce qui est en jeu est d’une importance primordiale: précisément comme l’ont dit les représentants des comités au congrès de Rome, il s’agit ici de l’être humain, de son identité et de sa défense. Cela vaut la peine de jouer la partie jusqu’au bout, en participant au débat lui-même."

    Tout cela est peu clair. Que suggère, au juste et concrètement, l'éditorialiste du journal du Vatican ?

  • Une vraie solidarité oecuménique

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    Lu sur le blog « salon beige »

    « Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a adressé une lettre au cardinal André Vingt-Trois, dans laquelle il exprime le soutien et la volonté du Patriarcat de Moscou de travailler ensembler au nom de la défense des valeurs chrétiennes. Texte de la lettre :

    "Éminence !

    Ma lettre fait écho à l’inquiétude que suscitent les renseignements arrivant de France sur le projet de loi prévoyant la légalisation des mariages homosexuels élaboré par le Parti socialiste au pouvoir. J’aimerais exprimer par la présente ma solidarité et mon soutien à votre position conséquente et sans compromis qui met en évidence le point de vue vraiment chrétien sur ce problème.

    Nous observons avec regret l’érosion des principes moraux dans la vie privée et publique qui se produit dans un pays ayant de profondes racines chrétiennes. J’aimerais assurer votre Éminence de ce que le Patriarcat de Moscou est prêt à agir en commun avec la Conférence des évêques de France pour la défense des valeurs éthiques de l’Évangile.

    Il est heureux que les Français demeurés fidèles à la morale traditionnelle ne soient pas restés indifférents à une initiative des autorités françaises inacceptable pour les chrétiens. Les nombreuses manifestations qui se sont déroulées récemment dans plusieurs villes de la République contre la légalisation des unions de personnes du même sexe. J’espère que les forces saines de la société française continueront à défendre activement la morale traditionnelle.

    Je profite de l’occasion pour souhaiter à votre Éminence meilleure santé, forces morales, fermeté et aide de Dieu dans vos labeurs."

    Avec mon affection dans le Seigneur,

    Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du département  des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou ».

    Ici : Mariage : le Patriarcat de Moscou est prêt à aider les chrétiens de France

  • La violence des militants homosexualistes et la partialité des médias

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    Sous le titre "des nouvelles du front démocratique", Koz expose sur son blog "deux situations qui en disent long, et dans lesquelles s’illustrent trois facteurs : le mépris de l’exécutif et de la majorité parlementaire, la violence des militants homosexuels et une évidente partialité médiatique."

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  • Pourquoi notre société se déchaîne-t-elle contre les paroles d'un évêque ?

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    Frédéric Mounier, dans La Croix, rend compte d'une conférence donnée par le Cardinal Barbarin, à Rome, le lundi 26 novembre :

    Le cardinal Philippe Barbarin appelle à la miséricorde, « maître mot du dialogue » Intervenant au centre culturel Saint-Louis, à Rome, le cardinal Barbarin n’a pas exclu de participer à la manifestation du 13 janvier contre le projet de loi de « mariage homosexuel »

    La société française « crève de soif  » spirituelle, et « une attente incroyable  » se décèle dans la jeunesse, a estimé lundi 26 novembre à Rome le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, dans un hommage appuyé,  prononcé lors d’une conférence au centre culturel Saint-Louis, au dialogue avec les autres religions présentes en France.

    Le cardinal a exhorté les catholiques à se montrer « humbles, ardents, intrépides  » dans leur foi. « Pourquoi notre société se déchaîne-t-elle contre les paroles d’un évêque  ? », s’est-il interrogé. Selon lui, l’antisémitisme et l’islamophobie croissent, tout comme l’hostilité au christianisme : dans certains quartiers, « des chrétiens ont peur  », constate-t-il.  L’archevêque de Lyon voit émerger de nombreuses conversions et demandes de baptêmes : « Ces réveils nous touchent beaucoup. Ils témoignent d’une ferveur, d’une  détermination. Nous sommes profondément réveillés par eux  ». Il a également fait l’éloge de nombreux témoignages de foi partagés entre musulmans, juifs et chrétiens : « Le dialogue interreligieux progresse grâce à l’admiration.  »

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