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Débats - Page 686

  • Namur, 2 octobre : "La science a-t-elle tué Dieu" par Dominique Lambert

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     C’est le titre d’un livre publié par Monseigneur Lefebvre en 1977. Et non, c’est toujours non en 2012.

    A certains égards, il en va de la Fraternité Saint-Pie X comme, autrefois, des Religieuses de Port-Royal. L’objet de la controverse n’est pas le même mais le processus se répète et finira probablement de la même façon : un refus obstiné  de signer le « Formulaire ». Par certains côtés admirable aussi, le Jansénisme est entré dans l’histoire de l’Eglise du XVIIe pour en sortir au XVIIIe (avec la Bulle « Unigenitus » qui le condamne en 1713).  Des avatars de cette petite Eglise subsistent encore de nos jours…  

    L’abbé Franz Schmidberger, Supérieur du District d’Allemagne de la Fraternité Saint-Pie X et ancien Supérieur général, fait le point sur les relations de la Fraternité avec Rome, dans un entretien daté du 18 septembre 2012 et publié en français dans regards sur le monde le 28 septembre (extraits) :

    Question : On n’entend plus beaucoup parler des échanges entre la Fraternité Saint-Pie X et Rome. Le Chapitre Général d’Ecône est le dernier événement important en date. En tant que supérieur de district, vous y avez participé. Comment jugeriez-vous l’impact qu’il a eu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Fraternité ?

    Abbé Schmidberger : Tout d’abord, ce Chapitre Général a renforcé l’unité dans nos rangs, laquelle avait un peu souffert au cours des derniers mois. Je considère comme une grande grâce que nous ayons pu trouver un terrain d’entente. Cela nous aidera à continuer notre œuvre pour l’Eglise avec une force et une détermination renouvelées. Cela est à mon avis l’effet interne (du Chapitre). A l’extérieur, je pense que nous pourrions nous concentrer sur ces éléments importants qu’il nous faut absolument demander à Rome dans le cas d’une normalisation. Ces éléments peuvent être formulés en trois points : premièrement, qu’il nous soit permis de continuer à dénoncer certaines erreurs du concile Vatican II, c’est-à-dire d’en parler ouvertement ; deuxièmement, qu’il nous soit accordé de n’utiliser que les livres liturgiques de 1962, en particulier le missel ; troisièmement, qu’il y ait toujours un évêque dans les rangs de la Fraternité, choisi dans son sein.

    Aux alentours de la Pentecôte, il semblait qu’une reconnaissance légale était imminente. Il apparaît à présent que nous nous trouvons bien éloignés d’un tel dénouement. Que s’est-il passé au cours des dernières semaines ? Quand et comment ce changement est-il survenu ?

    Ce changement est survenu le 13 juin à Rome, lors de la rencontre entre notre Supérieur général, Mgr Fellay et le cardinal Levada, alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Ce jour-là, le cardinal Levada présenta à Mgr Fellay un nouveau document doctrinal, qui, d’un côté, acceptait le texte proposé par Mgr Fellay, mais de l’autre, contenait des changements significatifs qui nous posent un vrai problème – ce qui créait une situation entièrement nouvelle.

    Des bruits courent sur une lettre que le pape a personnellement écrite au Supérieur général.

    Cette lettre est très probablement la réponse à une demande que nous avons faite au pape, où nous voulions savoir si ces nouvelles exigences avaient réellement été ajoutées avec son approbation, si elles étaient vraiment de lui ou de certains de ses collaborateurs. Il nous assura que c’était son souhait propre que nous acceptions ces nouvelles exigences.

    Et quelles sont ces nouvelles exigences du 13 juin ?

    En particulier, il nous est demandé que nous reconnaissions la licéité de la nouvelle liturgie. Je crois que l’on entend par là la légitimité de la nouvelle liturgie. Egalement, qu’il soit possible de poursuivre les discussions sur certaines nuances du concile Vatican II, mais aussi que nous soyons prêts à accepter sa continuité tout simplement, c’est-à-dire à considérer le concile Vatican II dans la ligne ininterrompue des autres conciles et enseignements de l’Eglise. Et cela pose problème. Il y a des incohérences dans le concile Vatican II qui ne peuvent être niées. Nous ne pouvons reconnaître une pareille herméneutique de continuité.

    Quelle sera la réaction de la Fraternité face à ces nouvelles exigences, inacceptables ?

    Je pense que nous dirons aux autorités romaines que nous pouvons difficilement les accepter et qu’il leur faudra les abandonner s’ils souhaitent réellement une normalisation. Il est apparu évident, au cours des entretiens qui se sont déroulés d’octobre 2009 à avril 2011, qu’il y a des points de vue très différents au sujet du concile Vatican II, certains textes du concile et le magistère postconciliaire. Tous ont reconnu qu’il ne serait pas aisé de trouver un accord entre les vues du magistère postconciliaire et celles que nous soutenons avec les papes du XIXe siècle et les enseignements constants de l’Eglise. Et je pense que tant que ces blessures n’auront pas été soignées avec le remède adéquat, qui serait de parler ouvertement de ces points qui ne s’accordent pas, il n’y aura aucune solution réelle à la crise dans l’Eglise.

    La suite ici , reproduite par la revue « Item » :

    Un entretien de l’abbé Schmidberger sur les relations de la Fraternité Saint-Pie X avec Rome

  • Brésil: Les catholiques sont désormais moins des deux tiers de la population

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    De Jean-Claude Gerez, correspondant en Amérique latine pour l’Apic (extraits) :

    Brasilia, 28 septembre 2012 (Apic) Les catholiques au Brésil sont désormais moins des deux tiers de la population, même s’ils demeurent néanmoins largement majoritaires dans le pays, avec plus de 123 millions de fidèles. Les évangéliques sont par contre en forte croissance. Les évêques brésiliens formant le Conseil épiscopal pastoral (CONSEP) se sont réunis le 25 septembre au siège de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) pour réfléchir aux moyens pour en finir avec l’hémorragie de leurs fidèles.

    Les évêques ont analysé la cartographie des religions du pays, présentée dans le cadre du recensement 2010 effectué par l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE). La réflexion a notamment porté sur les initiatives pastorales qui doivent être prises ou renforcées pour faire face à la baisse confirmée du nombre de fidèles.

       Selon l’IBGE, les résultats du recensement démographique 2010 ont démontré la montée de la diversité des groupes religieux au Brésil. Le nombre de catholiques a continué à baisser, passant de 70,2% à 64,6% de la population entre 2000 et 2010. Ces données confirment ainsi une tendance observée ces deux dernières décennies. Les catholiques demeurent néanmoins largement majoritaires dans le pays, avec plus de 123 millions de fidèles. Parallèlement, la croissance de la population évangélique s’est consolidée, passant de 15,4% de la population en 2000 à 22,2% en 2010. L’étude révèle également que le nombre de "sans religion" représente aujourd’hui 8% de la population.

    Dépasser le clivage entre catholiques et évangéliques

    Le Père Thierry de Linard de Guertechin, président de l’Institut brésilien de développement, (IBRADES), un organisme lié à la CNBB, a présenté un résumé de la situation mise en lumière par cette nouvelle cartographie religieuse. Selon lui, il faut dépasser l’observation du clivage existant entre catholiques et évangéliques. "Il y a en effet de nouvelles communautés chrétiennes qui ont connu un essor important, a-t-il souligné. Sans oublier le nombre croissant de personnes déclarant être sans religion" (…).

    "Si nous ne prenons pas en compte la profondeur de la réalité sociale, nous courons le risque de faire de bonnes analyses sans pour autant que cela ait une incidence sur notre travail pastoral", a enfin mis en garde Mgr Sergio da Rocha, archevêque de Brasilia, la capitale, et président de la Commission épiscopale pastorale pour la doctrine et la foi. "Former de vrais chrétiens, c’est cela le grand objectif de l’évangélisation et cela se concrétisera, sans nul doute, dans les statistiques." En espérant freiner l’hémorragie, car il y a urgence: en dix ans, l’Eglise catholique brésilienne a perdu plus de 15 millions de fidèles.

    Les évangéliques constituent le segment religieux qui a le plus augmenté au Brésil, passant de 26,2 à 42,3 millions de personnes, d’après l’IBGE. Parallèlement, le nombre de catholiques n’a cessé de chuter, en particulier dans les grandes villes et dans les régions les plus pauvres, au bénéfice des évangéliques. Autre point notable dans cette cartographie religieuse du Brésil, la montée des spirites (adeptes du spiritisme). S’ils ne représentent que 3,8 millions de personnes, soit 2% (sur une population totale de 195 millions), leur essor est notable puisqu’ils n’étaient que 2,3 millions en 2000 (1,3%). Enfin, si le nombre de personnes se déclarant adeptes de l’umbanda et du candomblé (religion afro-brésiliennes) se sont maintenus à un taux de 0,3% de la population, le nombre de "sans religion", lui, est passé, en 10 ans, de 12,5 à 15 millions de personnes. (apic/jcg/be)

    Ici : La Conférence épiscopale réfléchit aux moyens pour en finir avec l’hémorragie de ses fidèles   

    Dépasser les clivages ? Ben voyons. Après l’engouement pour la théologie de la libération, le catholicisme post-conciliaire sud-américain s’est lancé dans la pastorale « pentecôtiste » Il en récolte les fruits : pourquoi en effet acheter la copie alors qu’on peut disposer de l’original ?  Et si l’on commençait par être soi-même. A cet égard, le catholicisme africain pourrait donner de bonnes leçons aux « maîtres à penser » (souvent européens) de l’Eglise d’Amérique latine.  Un dossier pour le synode sur la « nouvelle » évangélisation. Espérons-le.

  • Un « buzz » qui fait « pschiit »

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    Lu sur le blog du quotidien gratuit d’information générale « 20 minutes » :

    Un fragment de papyrus évoquant la «femme de Jésus», découvert par une universitaire américaine, est un faux, a déclaré vendredi le Vatican. L'Osservatore Romano publie une longue analyse de ce morceau de papyrus en copte ancien menée par un spécialiste, Alberto Camplani, de l'Université de La Sapienza à Rome. «Des raisons solides conduisent à conclure que le papyrus est en fait une contrefaçon maladroite», écrit dans un éditorial Gian Maria Vian, le rédacteur en chef du journal du Vatican. «De toute façon, c'est un faux.»

    «Et Jésus leur a dit, ma femme...» dit la phrase découverte par Karen King, professeur à la Harvard Divinity School à Cambridge, dans le Massachusetts, sur ce fragment d'évangile du IVe siècle. Pour Francis Watson, professeur à l'Université de Durham interrogé par Reuters, "il est vraiment peu probable que ce papyrus soit authentique". Selon lui, le texte est un simple agencement de phrases tirées d'un texte ancien copte très connu. Le professeur Watson pense que le texte a été écrit au siècle dernier, ou même il y a seulement quelques années, sur un morceau de papyrus ancien par un faussaire désireux de se faire de l'argent sur le marché des antiquités.

    Selon Karen King [ndb : une « spécialiste » américaine du rôle de la femme dans l’Eglise primitive], c'est vers 200 après J-C que l'on a commencé à affirmer, notamment le théologien Clément d'Alexandrie, que Jésus n'était pas marié. «Ce fragment suggère que d'autres chrétiens de la période affirmaient qu'il était marié», a déclaré la chercheuse. L'analyse du document sera publiée dans la revue théologique d'Harvard en janvier 2013. Selon Christian Askeland, un autre spécialiste des antiquités chrétiennes, les deux tiers des experts sont très sceptiques sur l'authenticité de ce papyrus, tandis que les autres sont bien persuadés que c'est un faux.

    «Je n'ai rencontré personne qui soutienne son authenticité», écrit-il sur internet en pleine session du Xe congrès des études coptes, où Karen King a rendu public son document. L'authenticité du papyrus a cependant quelques avocats, comme Anne Marie Luijendijk, professeur associée de religion à l'Université de Princeton.

    Avec Reuters

    Ici : Le papyrus évoquant «la femme de Jésus» est un faux

    Quand bien même le papyrus serait authentique, quel crédit peut-on accorder aux apocryphes qui ont pullulé à partir du IIe siècle, en rivalisant de fantaisies les plus saugrenues ?…

  • Un colloque sur Pie XII aux Facultés de Namur les 24 et 25 octobre prochains

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                    FE_DA_081114_pius_vertical.jpg                          Lu sur le Blog consacré à Pie XII: un colloque sur ce pape éminent se tiendra les 24 et 25 octobre prochains à Namur. Il débutera par une soirée (à partir de 18h) avec la projection du film "Amen" (longuement étudié sur ce blog) et d'un documentaire réalisé par la télévision allemande ZDF, suivis d'un débat.

    Une matinée sera ensuite consacrée à évaluer les images de la papauté dans l'histoire du XXe siècle, les modifications de ces représentions et les raisons de ces modifications. La question de fond que cette matinée voudrait aborder est surtout la suivante : quel rôle joue l'image que chaque époque se fait du Pape dans cette demande qui lui est adressée de s'exprimer ou de pas s'exprimer publiquement sur des questions qui touchent la communauté humaine ? Enfin, l'après-midi sera consacrée à explorer d'autres facettes de la personnalité de Pie XII, avec plusieurs interventions portant sur les rapports de Pie XII et la science, la liturgie, la philosophie.

    Le colloque veut proposer un approfondissement de la figure et de l'œuvre de Pie XII en croisant la question qui est controversée aujourd'hui, à savoir son supposé 'silence' face à la déportation et à l'extermination des juifs dans les camps de concentration nazis. Après avoir été fort actuelle dans les années 60, suite à la diffusion de la pièce de Hochhuth, Le Vicaire, en 1963, cette question revient dans l'actualité après la reprise de la pièce de Hochhuth par le metteur en scène Costa Gavras dans le film Amen, et ensuite à cause de la récente discussion autour de l'ouverture du procès de béatification.

    Ce colloque, tout en étant de niveau scientifique, sera ouvert au grand public et accessible aux étudiants. Trois axes y seront particulièrement développés :

    - Pie XII, l’image de la papauté au XXe siècle et ses répercussions sur la fonction papale

    - Pie XII et la controverse : le 'silence' du pape

    - Pie XII et la nouveauté (théologie, liturgie, science, philosophie)

    Informations pratiques:

    Dates: du 24 octobre 2012 à 18h au 25 octobre 2012 à 18h

    Lieu: Faculté de Philosophie et Lettres, FUNDP, rue Grafé, 1, 5000 Namur

    La journée du 25 octobre se déroulera à l’Aula Maior de la Faculté de Lettres (rue Grafé 1) de 9h30 à 17h30. Les projections du mercredi 24 auront lieu à l’auditoire Pedro Arrupe. Il est possible de participer au Colloque même pour une seule conférence ou pour la seule soirée du mercredi. La participation au Colloque est gratuite, mais toute personne souhaitant participer est priée de s’inscrire via le site web ou par mail à l’adresse de contact.

    Orateurs : Jean Dominique Durand, Axel Tixhon, Dominique Lambert, Jean-Pierre Delville, Muriel Naudin, André Haquin, Anne Roekens, Laura Rizzerio, Michel Hermans.

    Organisateurs : Départements de Philosophie et d’Histoire, Faculté de Philosophie et Lettres , FUNDP, Namur. En partenariat avec le FNRS.

    Contacts : www.pie12-et-ses-images.be - 081/724090laura.rizzerio@fundp.ac.be

    Source : Le blog consacré à Pie XII

    Pour en savoir plus : Pie XII et ses images

  • Projet Obama: les cliniques catholiques doivent intervenir dans les frais d’avortement et de contraception

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    Lu sur le site de “La Vie”

    C'est un échec assez important pour l'administration Obama: sa réforme-phare de l'assurance santé, le HHS Mandate, a provoqué dès son annonce l'an passé une levée de bouclier chez les responsables catholiques et évangéliques: le projet prévoit en effet, on s'en souvient, de contraindre tous les employeurs du territoire américain à prendre une couverture sociale pour leurs employés incluant le remboursement des frais d'avortement et de contraception.

     Sans succès, les évêques ont demandé au gouvernement une exemption pour les employeurs catholiques individuels mais aussi pour les structures comme les écoles et universités catholiques, ainsi que pour les établissements de santé confessionnels. Refus du président, qui a entrepris assez vite une opération-séduction auprès de la Catholic Health Association, qui regroupe les principaux hôpitaux catholiques.Celle-ci s'était déclarée favorable à une négociation, qui a été entreprise et menée ces derniers mois dans une grande discrétion.

     Mais voilà: la Catholic Health Association a fait savoir hier qu'elle ne souhaitait plus négocier avec l'administration Obama et qu'elle se retirait du jeu. C'est un coup important qui est porté là à la réforme, et une remise en ordre de bataille qui s'opère côté catholique, à quelques mois d'élections présidentielles à l'issue incertaine. Le revoilà pris en tenaille entre les tenants de la liberté religieuse qui ne comprennent pas de quel droit le gouvernement les forcerait à souscrire une assurance qui finance ce qu'ils considèrent comme un péché, et les défenseurs des droits des femmes qui souhaitent que toutes les femmes puissent avoir accès à la contraception et à l'avortement quelles que soient les opinions de leur employeur.

    Une chose est certaine: les évêques dans leur majorité ne souhaitent guère que Obama retrouve un second mandat. L'un d'entre eux a même fait sensation hier: Mgr Thomas John Paprocki a déclaré dans une vidéo postée sur le site de son diocèse de Sprinfield, Illinois qu'il "y a beaucoup de points positifs et bénéfiques dans le programme du Parti démocrate, mais [qu'il en] signale [certains] qui approuvent explicitement des maux intrinsèques. Mon travail n'est pas de vous dire pour qui vous devez voter. Mais j'ai le devoir de m'exprimer sur les questions morales. Je renoncerais à cette obligation si je me taisais, de peur de paraître 'politique'. [...] J'ai lu le programme du Parti républicain et il n'y a rien dedans qui soutient ou promeut un mal intrinsèque ou un péché grave".

    Mais les évêques ne semblent guère suivis par la base: selon les derniers sondages, le président sortant aurait même gagné 15 points d'avance dans l'électorat catholique ces derniers mois, malgré le choix par son rival Mitt Romney d'un colistier catholique pratiquant.

    Ici :Les cathos resserrent les rangs: coup dur pour Obama

    La question reste de savoir si Romney est une alternative présidentielle crédible.

  • France : sondage du « Point » sur le projet de mariage homosexuel

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    C’est ici : «Mariage homo», «mariage pour tous»… Qu’en pensez-vous ?  

    ►Intérêt. Réclamer le mariage entre deux personnes du même sexe, c’est abdiquer devant l’idéal bourgeois et balayer d’un trait des années de revendication pour le droit d’exister dans la différence. (1447 votants)

    6.9%

    ►Indigne mascarade… Le mariage, support juridique de la famille, a par nature une spécificité hétérosexuelle. Le mariage pour tous est un non-sens : pour préserver l’égalité des droits entre les citoyens, un «pacs amélioré» était suffisant. (13354 votants)

    63.3%

    ►Enfin ! Homme, femme, quelle importance, pourvu qu’il y ait l’amour ? Tous les citoyens, dans une démocratie, sont égaux en droit : seul le mariage pourra protéger juridiquement l’union de deux personnes du même sexe alors… Qu’attend-on ? (3778 votants)

    17.9%

    ►Et si c’était finalement un dangereux caprice ? Quand cette loi sera votée, les revendications, légitimes, des homosexuels finiront aux oubliettes. Il y avait d’autres urgences : consolider le pacs, lutter contre l’homophobie, renforcer la prévention contre le VIH… (2503 votants)

    11.9%

     (21082 votants)

  • Marcel Gauchet : "Il faut un Vatican III !"

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    Le philosophe Marcel Gauchet réclame un “Vatican III” pour parachever le Vatican II de ses rêves. Intellectuel français, auteur du "Désenchantement du monde" (Gallimard, 1985), ce philosophe, élevé dans la religion catholique mais qui se dit aujourd'hui agnostique, ouvre des pistes de réflexions pour commémorer le cinquantenaire du concile que Paul VI qualifiait de “plus grand que celui de Nicée” (en quoi non veut espérer qu’il se trompait).

    Interview de Marie-Lucile Kubacki sur le site de “La Vie”:

    Cinquante ans après Vatican II, quel bilan faites-vous de l'après-Concile, alors que le christianisme n'est plus majoritaire en Europe. Le Concile est il encore pertinent dans le monde actuel?

    Il est dépassé ! Le Concile a été une entreprise de rattrapage tardive par rapport à une énorme évolution qui s'était jouée sur plus d'un siècle et au terme de laquelle l'Eglise se retrouvait en position délicate par rapport au monde moderne, soit après 1945 et la conversion globale des mentalités croyantes, chrétiennes, à l'univers démocratique. L'épreuve des totalitarismes était passée par là et ce n'était plus tenable. Mais le monde a continué de bouger et tout ce qui s'est passé depuis lors a mis le Concile en porte-à-faux. Je pense que ce n'est plus du tout une référence. Vatican II avait défait Vatican I. Il faut un Vatican III qui refasse un aggiornamento de même ampleur....

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  • Des argumentaires à télécharger

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    PAROLES DE CATHOLIQUES PROPOSE DES ARGUMENTAIRES A TELECHARGER

    Au fur et à mesure de leur publication, on y trouvera des argumentaires proposés par l'équipe de "Paroles de Catholiques", à télécharger en format pdf, afin de pouvoir les imprimer chez soi. (voir les consignes d'impression)

  • Le "mariage" homosexuel recalé en Australie

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    Rejet par la chambre des représentants d’une loi de réforme

     Le non de l’Australie aux mariages homosexuels (Osservatore Romano)

    Sydney, 22 septembre.

     C’est avec 42 voix pour et 98 contre que la chambre des représentants australienne a infligée une dur échec à la proposition de loi qui prévoyait la légalisation des mariages homosexuels. Même les chefs des deux plus grands partis, le premier ministre Julia Gillard (présent au vote et qui a laissé toute liberté de conscience) pour les travailleurs et Tony Abbot, pour les conservateurs, ont tous les deux exprimé leur désapprobation à l’égard de la loi.

    Diverses organisations chrétiennes australiennes ont exprimé leur satisfaction pour les résultat du vote, et ont remercié les membres du parlement pour avoir garanti que le mariage demeure entre un homme et une femme. La majorité des parlementaires travaillistes a voté en conscience et non selon les indications du parti, tandis que l’opposition s’est exprimée de manière compacte contre le projet.

    « Le vote écrasant à la chambre des représentants en faveur du mariage entre un homme et une femme, a déclaré Chris Meney, directeur du Centre pour la vie, le mariage et la famille de l’archidiocèse de Sydney – a été très apprécié. C’est aussi un vote qui confirme la vérité de la façon dont le mariage a toujours été interprété, à savoir l’union entre un homme et une femme ».

  • Mariage homosexuel en France : Mgr Aillet veut un débat public

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     Communiqué de l’évêque de Bayonne :

     

     

     

     

     « Les récentes déclarations du Cardinal Barbarin, qui ont défrayé la chronique, ont permis d’ouvrir un débat dont nous étions privés à propos du projet de loi sur le « mariage » entre personnes de même sexe et l’adoption par les couples homosexuels.

    Nous récusons, bien entendu, toute forme d’injuste discrimination vis-à-vis des personnes homosexuelles qui ont le droit d’être reconnues dans leur dignité personnelle, mais nous n’acceptons pas non plus qu’un lobby qui ne représente qu’une partie des homosexuels, eux-mêmes très minoritaires, puisse imposer sans discussion son point de vue auprès des medias et de l’actuelle majorité parlementaire. Nous demandons, au contraire, qu’un vrai « débat citoyen », somme toute comparable aux « Etats généraux de la Bioéthique » de 2009, soit organisé dans les meilleurs délais.

    A défaut d’un tel débat public, faudra-t-il descendre dans la rue pour se faire entendre, défendre l’institution du mariage et le droit fondamental de chaque enfant d’être éduqué par un père et une mère ?

    C’est Lionel Jospin qui, en 2004, rappelait que « le mariage est dans son principe et comme institution l’union d’un homme et d’une femme » et qu’un enfant « n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel mais une personne née de l’union d’un homme et d’une femme ». Nul n’est en droit de sacrifier le droit des enfants aux désirs et aux intérêts particuliers des adultes.

    + Marc Aillet, le 21 septembre 2012 " 

     

    Ici : exigeons un débat public !

  • Semer sans compter

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    L'Evangile au quotidien propose en "Commentaire du jour" un extrait de saint Jean Chrysostome  docteur de l'Église (IVe s.) :

    Le semeur sème sans compter

          Je n'ai pas persuadé aujourd'hui mon auditeur, mais peut-être le ferai-je demain, peut-être dans trois ou quatre jours ou dans quelque temps. Le pêcheur qui a jeté inutilement ses filets pendant un jour entier prend quelquefois sur le soir, au moment de partir, le poisson qu'il n'avait pas pu prendre pendant le jour. Le laboureur ne laisse pas de cultiver ses terres, même s'il n'a pas eu de bonne récolte pendant plusieurs années, et à la fin, une seule année répare souvent et abondamment toutes les pertes antérieures.

          Dieu ne nous demande pas de réussir, mais de travailler ; or, notre travail ne sera pas moins récompensé parce qu'on ne nous aura pas écoutés... Le Christ savait bien que Judas ne se convertirait pas et pourtant jusqu'à la fin il essayait de le convertir, en lui reprochant sa faute dans les termes les plus touchants : « Ami, pourquoi es-tu venu ? » (Mt 26,50 grec). Or, si le Christ, le modèle des pasteurs, a travaillé jusqu'à la fin à la conversion d'un homme désespéré, que ne devons-nous pas faire pour ceux envers qui il nous est ordonné de toujours espérer ?