Ethique - Page 311
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Overijse, 25 février : conférence de François Billot de Lochner sur les principes non négociables
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L'euthanasie, une solution d'économie budgétaire ?
Lu sur Euthanasie Stop :
Opinion du Dr Marc Moens, Président de l'ABSYM (Association Belge des Syndicats Médicaux)
(...) Depuis août 2016, et à la suite des problèmes budgétaires dans le domaine des soins aux personnes âgées, on commence à débattre d'une politique de l'euthanasie motivée par des considérations socio-économiques. Quels sont les soins (encore) qu'il faut encore prescrire ? Quels sont les traitements qui font sens et qui sont souhaités par les patients? Autrefois, la mort était gratuite, dit Luc Van Gorp, président des Mutualités Chrétiennes. Est-ce que la mort est maintenant trop coûteuse du fait que 80% des frais de santé surviennent dans la dernière année de la vie, que l'on ait quarante ou nonante cinq an ?
Dans les journaux, on plaide aujourd'hui ouvertement en faveur de l'euthanasie des patients Alzheimer. « Arrêtons le traitement lorsque la maladie est incurable et investissons l'argent dans le soin des personnes âgées », est un autre slogan.
Quand commence l'acharnement thérapeutique? Qui détermine quoi ? Le partenaire, les héritiers, les soignants ? Bien des médecins, surtout parmi les généralistes, les gériatres et les oncologues, peuvent raconter des histoires fortes sur l'évolution et de la réaction ds citoyens vis à vis de l'euthanasie. L'euthanasie est petit à petit considérée comme un droit, qui peut être utilisé et dont on peut abuser, mais surtout elle devien t un devoir pour le médecin à qui la question est posée.
C'est une évidence pour les médecins qu'il faut utiliser efficacement les moyens budgétaires qui sont limités et que le gouvernement met à disposition pour financer les soins de santé.
Mais jamais l'euthanasie ne peut devenir un solution d'économie budgétaire dans l'élaboration de la politique de santé. Et pourtant, la « slippery slope » se rapproche dangereusement.
Traduction libre d'un extrait de l'Opinion du Dr Marc Moens, Président de l'ABSYM dans le Artsen Krant du 17 janvier 2017: "Gelieve tijdig sterven"
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Qui sont les catholiques du Japon ?
À l’occasion de la sortie du film Silence de Martin Scorsese, mercredi 8 février, La Croix se penche sur cette petite minorité respectée et active qui représente moins d’1 % de la population de l’archipel.
« Au fond du baptistère de la cathédrale Sainte-Marie de Tokyo se trouve le drapeau japonais, le « Hinomaru », représentant le soleil levant. Pour Régis Anouilh, rédacteur en chef d’Églises d’Asie, la présence de ce symbole national dans la cuve baptismale est emblématique de l’identité catholique au Japon.
Une question qui peut être résumée, selon le spécialiste, de la façon suivante : « comment concilier une appartenance pleine et entière à l’Église catholique et le caractère japonais ? »
« Le catholicisme a toujours été perçu comme étranger »
« Dans l’esprit des Japonais, poursuit-il, il y a une forme d’incompatibilité entre les deux car le catholicisme a toujours été perçu comme étranger ». C’est d’ailleurs l’une des problématiques posées par le film Silence, qui sort mercredi 8 février dans les salles.
À LIRE : « Silence », la quête spirituelle de Martin Scorsese
Près de cinq siècles après l’arrivée des premiers missionnaires, il y a aujourd’hui, selon les chiffres des registres paroissiaux, environ un million de catholiques au Japon, dont plus de la moitié est issue de l’immigration.
Ces derniers, arrivés à la faveur de l’ouverture au compte-gouttes du pays à l’arrivée d’étrangers il y a une vingtaine d’années, viennent principalement des Philippines. Mais ce sont aussi les représentants des deuxième et troisième générations de ces Japonais ayant émigré en Amérique latine au début du XXesiècle, où ils ont perdu leur langue d’origine et se sont convertis au catholicisme, avant de revenir au Japon. Une situation qui pose de nouveaux défis pastoraux.
Quant aux catholiques japonais, ils ne sont que 450 000 sur près de 127 millions d’habitants, soit 0,36 % de la population totale, qui est à 71 % bouddhiste et à 15 % shintoïste. Il existe également une petite minorité protestante.
Très peu de conversions
Ce pourcentage est stable et la communauté ne connaît pas de croissance. « Au Japon, se convertir, c’est comme se retrancher d’une société fortement homogène », assure Régis Anouilh. Cette communauté pourrait toutefois être bientôt menacée par le déclin. L’année dernière, sur l’ensemble des 16 diocèses du pays, un seul jeune homme est entré au Grand séminaire japonais.
Si l’ensemble de l’épiscopat est local depuis 1940, le poids du clergé étranger est encore important dans le pays. Sur environ 1 800 prêtres (religieux ou non), 519 sont des missionnaires étrangers, « un héritage historique », explique Régis Anouilh.
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Bruxelles, 17 février : Et les Mistrals Gagnants, avant-première exclusive à Bruxelles en présence d'Anne-Dauphine Julliand
Du site de l'Association "Emergences" :
Et les Mistrals Gagnants : avant-première exclusive à Bruxelles en présence d'Anne-Dauphine JulliandAmbre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur.
Anne-Dauphine Julliand, journaliste et auteure de "Deux petits pas sur le sable mouillé" et "une Journée particulière" nous avait émus lors de sa venue aux Journées Emergences, en septembre 2013.
Elle sera de retour à Bruxelles (UGC de Brouckère) le vendredi 17 février à 19h30 pour la projection en avant-première de son nouveau documentaire intitulé "Et les Mistrals Gagnants".Achetez votre place au tarif adhérent Emergences
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Voici la bande-annonce, et les premières réactions de spectateurs. Apparemment, on sourit du début à la fin devant ce qui semble être un véritable hymne à la vie.
Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement, à voir en famille, et que nous vous proposons de découvrir en avant-première, en présence de la réalisatrice et d'Ilios Kotsou, qui débattront avec la salle après la projection.
La séance aura lieu le vendredi 17 février à 19h30 à l'UGC de Brouckère (Bruxelles) et sera, pour les membres adhérents d'Emergences, la au tarif exceptionnel de 7 euros.
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Une mise à jour de la charte des opérateurs de santé résume l’enseignement éthique de l’Église en matière biomédicale
De Nicolas Senèze sur le site du journal la Croix :
La nouvelle charte du Vatican pour le monde de la santé
Le dicastère pour le développement humain intégral a publié lundi 6 février une mise à jour de la charte des opérateurs de santé, résumant l’enseignement éthique de l’Église en matière biomédicale.
Le Vatican a rendu public, lundi 6 février, une nouvelle « charte des opérateurs de santé », sorte de vademecum édité à destination des soignants et chercheurs pour les aider dans leur réflexion éthique et morale.
Le document de 150 pages succède à un texte élaboré en 1994 sous l’égide du cardinal Fiorenzo Angelini, alors président du Conseil pontifical pour la santé, aujourd’hui intégré au dicastère pour le développement humain intégral.
22 ans plus tard, il s’agissait de prendre en compte autant les avancées de la médecine que le développement de la réflexion de l’Église dans les domaines de l’éthique biomédicale, notamment l’encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (1995) ou l’instruction Dignitas personae de la Congrégation pour la doctrine de la foi (2008), ainsi que des textes plus généraux comme les encycliques de Benoît XVI Spe salvi (2007) et Caritas in veritate (2009) ou l’exhortation de François Evangelii gaudium (2013).
« Du point de vue doctrinal, la nouvelle Charte pour les opérateurs de santé réaffirme le caractère sacré de la vie et son indisponibilité comme don de Dieu », explique Mgr Jean-Marie Mupendawatu, secrétaire délégué du dicastère pour le développement humain intégral. « Les agents de santé sont ministres de la vie parce qu’ils en sont les serviteurs et sont appelés à l’aimer et à l’accompagner dans le parcours existentiel de l’engendrer-vivre-mourir, le triptyque thématique de la nouvelle charte. »
La charte est en effet divisée en trois parties, qui reprennent les trois moments de l’existence humaine où les soignants sont appelés à servir la vie : engendrer (autour des problématiques de la conception), vivre (naissance, prophylaxie et maladie) et mourir.
« La partie “engendrer” offre des critères de réflexion autour du traitement de l’infertilité, se référant aux méthodes naturelles non seulement pour la régulation de la fécondité mais aussi comme méthode pour obtenir une grossesse », explique Antonio Spagnolo, professeur de bioéthique à l’Université du Sacré-Cœur de Milan, qui a participé à l’élaboration de la nouvelle charte.
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Sur Aleteia.org : Alexandre Meyer décortique "l'affaire Fillon"
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Le nouveau juge de la Cour Suprême des Etats-Unis : un prophète clairvoyant
Neil Gorsuch, un prophète ?
Neil Gorsuch est le nouveau juge de la Cour Suprême des Etats-Unis désigné par D. Trump. Il a étudié avec un très bon professeur d’Oxford, John Finnis. En 2009, il publiait : 'The Future of Assisted Suicide and Euthanasia' (New Forum Books).
'L'avenir du suicide assisté et de l'euthanasie' fournit le panorama le plus complet des questions éthiques et juridiques soulevées par le suicide assisté et l'euthanasie - ainsi que l'argument le plus complet contre leur légalisation - jamais publié.
En termes clairs et accessibles au lecteur général, Neil Gorsuch évalue minutieusement les forces et les faiblesses des principaux arguments éthiques contemporains pour le suicide assisté et l'euthanasie. Il explore les preuves et les cas des Pays-Bas et de l'Oregon, où les pratiques ont été légalisées. Il analyse les arguments libéraux et autonomistes en faveur de la légalisation ainsi que l'impact des principales décisions de la Cour suprême des États-Unis sur le débat. Et il examine l'histoire et l'évolution des lois et des attitudes concernant le suicide assisté et l'euthanasie dans la société américaine.
Après avoir évalué les forces et les faiblesses des arguments en faveur du suicide assisté et de l'euthanasie, Gorsuch construit un argument moral et juridique nuancé, nouveau et puissant contre la légalisation, basé sur un principe qui, étonnamment, a été largement négligé dans le débat - Que la vie humaine est intrinsèquement précieuse et que le meurtre intentionnel est toujours mauvais. Parallèlement, l'argument développé par Gorsuch laisse une large latitude pour l'autonomie individuelle du patient et le refus du traitement médical non désiré et des soins de survie, permettant l'intervention seulement dans les cas où l'intention de tuer est présente.
Ceux des deux côtés de la question du suicide assisté trouveront l'analyse de Gorsuch comme une contribution réfléchie et stimulante au débat sur l'un des sujets de politique publique les plus controversés de nos jours.
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Giorgio La Pira : un maître à penser dans la culture catholique européenne
Date de parution : 01.02.2017; nombre de pages : 228
Présentation :
Qui, en France, se souvient de Giorgio La Pira ? Et pourtant, cet acteur important de la vie politique italienne du siècle dernier reste un maître à penser dans la culture catholique européenne.
Très investi auprès des pauvres, maire de Florence pendant de nombreuses années, l'admirateur de Dante et de Savonarole demeure un exemple de chrétien entré en politique, cohérent avec sa foi. Sa vie publique, témoignage de probité, de générosité et d'oubli de soi, a été celle d'un frère universel cherchant, envers et contre tout, le bien commun.
Homme d'une foi profonde, nourri par une vie spirituelle intense, voire contemplative, le « saint maire » aura été un infatigable artisan de paix, réfléchissant et oeuvrant dans les débats de la politique internationale, du Moyen-Orient à l'Europe, des processus de décolonisation au conflit vietnamien. Contre vents et marées, sa vie fut une vivante illustration de sa devise : « Espérer contre toute espérance ». Son procès en béatification a été ouvert le 9 janvier 1986.
Agnès Brot dresse un portrait original de ce témoin pour notre temps, mettant la pensée et l'action du tertiaire dominicain en résonance avec l'enseignement et le témoignage du pape François. Une autre façon d'affirmer, à la suite de Giorgio La Pira, qu'entrer en politique peut aussi être un chemin de sainteté.
Diplômée de l'Institut d'études politiques de Toulouse, Agnès Brot a dirigé le Centre d'études Edmond Michelet. Elle est l'auteur, avec Guillemette de La Borie, de Héroïnes de Dieu. L'épopée des missionnaires au XIXe siècle(Artège Poche, 2016) et de À la recherche d'Edmond Michelet (Le Passeur, 2014).
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Journée pour la Vie en Italie : pour le pape, toute vie est sacrée
D'Anita Bourdin sur zenitorg :
«Toute vie est sacrée!»: appel du pape François pour une « culture de la vie »
Journée pour la vie en Italie
Le pape François lance un appel en faveur d’une « culture de la vie » et d’une « éducation à la vie » des nouvelles générations : « Toute vie est sacrée ! » s’est exclamé le pape par trois fois après l’angélus de ce dimanche 5 février 2017, place Saint-Pierre.
Le pape a invité à prier pour les enfants en « danger de mort » par interruption de grossesse et pour les personnes « en fin de vie ». « Que l’amour défende le sens de la vie », a encore dit le pape. Il a invité les jeunes à se préparer à construire « une société accueillante et digne pour toute personne ».
Voici notre traduction, de l’italien, des paroles du pape François.
AB
Paroles du pape François après l’angélus
Chers frères et sœurs, aujourd’hui, en Italie, nous célébrons la Journée pour la vie, sur le thème « Femmes et hommes pour la vie dans le sillage de Sainte Teresa de Calcutta ».
Je me joins aux évêques italiens pour souhaiter une action éducative courageuse en faveur de la vie humaine. Toute vie est sacrée!
Faisons progresser la culture de la vie en réponse à la logique du rebut et au déclin démographique. Soyons proches et ensemble prions pour les enfants qui sont en danger d’interruption de grossesse, ainsi que pour les personnes qui sont en fin de la vie – toute vie est sacrée! – afin que personne ne soit laissé seul et que l’amour défende le sens de la vie.
Rappelons-nous les paroles de Mère Teresa: «La vie est beauté, admire-la! La vie est vie, défends-la ! », que ce soit pour l’enfant à naître, ou pour la personne qui est près de mourir: toute vie est sacrée!
Je salue tous ceux qui travaillent pour la vie, les professeurs des universités romaines et ceux qui collaborent en vue de la formation des nouvelles générations, afin qu’elles soient en mesure de construire une société accueillante et digne pour toute personne. (...)
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France : François Fillon dans la tourmente
De Philippe Oswald sur aleteia.org :
Présidentielle : la tempête se déchaîne sur Fillon
Pourra-t-il résister au « Penelope Gate » ? La question taraude Les Républicains dont certains évoquent un improbable plan B tandis que le gros des troupes serre les rangs derrière le chef.
Georges Fenech franchit le Rubicon
« La maison Fillon se lézarde », estime Le Monde (2 février). « À l’automne 2016, le député de Paris avait pourtant acquis une légitimité en béton armé bâtie sur les 4,4 millions d’électeurs de la primaire. Sous les coups de boutoir des soupçons et des révélations du “Penelope Gate”, sa candidature s’effrite d’heure en heure. (…) Pour certains, il devient urgent de trouver une solution de remplacement à ce candidat “qui court encore mais avec une tonne de plomb sur les épaules”. »
C’est le député LR (sarkozyste) du Rhône Georges Fenech, lui-même ancien magistrat, qui a le premier franchi le Rubicon mercredi matin, 1erfévrier : « Je pense que le résultat des primaires est aujourd’hui caduc face à cet événement imprévisible (…) qui se situe non seulement sur le registre judiciaire mais sur le registre éthique et moral », a-t-il déclaré au micro de Franceinfo. « Je crois que la situation est très, très compromise », a-t-il ajouté, disant « exprimer tout haut ce que beaucoup, beaucoup de parlementaires pensent tout bas ». Puis sur BFMTV, il a rajouté une touche dramatique : « Nous sommes comme l’orchestre du Titanic, en train de couler ». « Il faut raison garder, lui a répondu sur RCF François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oullins et membre de l’équipe de campagne de l’ancien Premier ministre.
Mais Georges Fenech ne s’est pas arrêté là. Le soir même, il a envoyé à tous les députés et sénateurs de son parti une pétition qui appelle au remplacement du candidat, pétition mise en ligne par l’hebdomadaire Marianne. Tout en affirmant l’attachement des signataires à la présomption d’innocence, et « leur solidarité avec François Fillon », le texte soutient que « les derniers événements judiciaires remettent en cause la légitimité du candidat » et réclame « la convocation d’un Conseil national extraordinaire des Républicains » pour que « notre famille politique reprenne son destin en mains ». « Soit nous défendons mordicus François Fillon. Soit on prend une autre option, celle de mettre un nouveau candidat de la droite et du centre à la présidentielle » déclare pour sa part au Point Sébastien Huyghe, ancien porte-parole du parti LR en 2015, soutien de Nicolas Sarkozy à la primaire et député du Nord.
Le juppéiste Philippe Gosselin est aussi sorti de l’ombre : il a lancé mercredi un appel au maire de Bordeaux « pour qu’il réfléchisse à la possibilité de prendre le relais de François » selon le JDD. Mais Alain Juppé avait déjà affirmé à plusieurs reprises qu’il n’était pas question pour lui d’être un recours. L’attaque la plus violente est venue d’Henri Guaino, jeudi matin, sur France 2 : pour le député LR des Yvelines, lui-même candidat à la présidentielle, il s’agit d’un « naufrage » et la position de Fillon est « intenable » : « Il ne peut même plus défendre son programme », notamment en demandant des sacrifices aux Français.
Voir : https://www.facebook.com/fillon.francois/videos/10155020818512533/
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Sortir l'avortement du code pénal ?
Belgique : faut-il sortir l'avortement du Code pénal ?
A lire : Flash Expert "Sortir l'avortement du Code pénal?"
Ces derniers mois, 3 colloques ont été organisés à l'initiative de la laïcité organisée visant à sortir l'avortement du Code pénal, dont le dernier en date, le vendredi 27 janvier dans les bâtiments du Sénat.
Plusieurs propositions de loi sont d'ailleurs déjà prêtes (Voir tableau). D'autres partis disent y travailler.L'argument principal est que l'avortement volontaire est un choix de la femme et le maintenir au sein du Code pénal pourrait mener à une culpabilisation de...
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Ordre de Malte : les enjeux de la crise
Après l’intervention pontificale dans les affaires de l’Ordre souverain de Malte, l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » fait le point en publiant, sous la signature d’Aymeric Pourbaix, un article de synthèse qui pose un diagnostic d’une clarté remarquable, sans langue de buis ni idéologie partisane :
« EXCLUSIF MAG – Le pape François a obtenu, le 25 janvier, la démission du grand maître de l’ordre souverain de Malte, après deux mois de tensions, et demandé un profond renouvellement spirituel et moral.
En interne, la démission du grand maître de l’ordre de Malte, le 25 janvier, a sonné comme un coup de tonnerre. « Moment difficile », lâche timidement un diplomate de l’ordre, qui provoque une certaine « perplexité », y compris chez les donateurs de cette œuvre millénaire. Sans parler des très nombreux bénévoles, qui ont suivi cette pénible affaire à travers la presse.
De fait, en demandant au Britannique Fra’Matthew Festing, 79e grand maître depuis neuf ans, de renoncer à sa charge, le pape François a tranché pour dénouer un climat de tensions de plusieurs longues semaines. Depuis le 6 décembre en fait. Date à laquelle le grand maître exige la démission de son « numéro trois », l’Allemand Albrecht von Boeselager. Officiellement pour rupture de la « confiance » entre les deux hommes. Mais le grand chancelier Boeselager proteste contre les accusations portées contre lui, et en appelle au Vatican.
Il est entendu puisque, le 22 décembre, le Saint-Siège nomme une commission pour tirer au clair les raisons de cette éviction. De son côté, l’ordre de Malte rétorque qu’il s’agit d’une « affaire interne », et diligente sa propre enquête sur les membres de cette commission pontificale. Il y a en effet « conflit d’intérêts », affirme alors le grand maître, pour certains membres de cette commission, liés entre eux par un important legs géré par un fonds d’investissement en Suisse. Depuis cette date, les observateurs assistent médusés à un échange de communiqués peu amènes entre l’ordre et le Saint-Siège, sans qu’aucune issue ne semble pouvoir être trouvée à ce conflit.
Le 24 janvier, au terme d’un entretien tendu avec le pape, le grand maître est ainsi conduit à « présenter sa démission », selon les termes du communiqué du Saint-Siège, pour le « bien de l’ordre et de l’Église ». La tutelle d’un délégué pontifical est aussi annoncée, pour rétablir l’ordre et la confiance, et le grand chancelier Boeselager réinstallé dans ses fonctions.
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