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Ethique - Page 533

  • L'euthanasie pour les mineurs et les handicapés mentaux ?

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    Quand les brèches sont ouvertes, les digues finissent par céder de toutes parts. C'est ce qui se passe chez nous où la culture de mort progresse à grands pas. Jeanne Smits, qui monte inlassablement la veille, pointe ces nouvelles déclarations de Jacinta De Roeck :

    "Cela reste à l'état d'idée jetée dans le débat public mais c'est bien ainsi qu'ont été accomplies toutes les avancées de l'euthanasie : en Belgique, la Humanistisch Vrijzinnige Vereniging (Association des libres penseurs humanistes) vient de suggérer que les mineurs et les handicapés mentaux puissent avoir eux aussi accès à l'euthanasie. Au nom de l'égalité des droits. Sa présidente, Jacinta De Roeck, s'est exprimée en ce sens à l'occasion de la Journée du patrimoine à Anvers (on se demande bien pourquoi).

    Et ce ne sont pas des paroles en l'air, puisque Mme De Roeck était précisément l'un des députés qui en 2002 avaient pris l'initiative de légaliser l'euthanasie en Belgique.

    Elle a précisé qu'aucun projet législatif n'était actuellement à l'ordre du jour ni même prévisible à court terme, mais ce qui ne se fera pas pendant l'actuelle législature, estime-t-elle, devrait devenir possible lors de la prochaine. Parce que « la demande est forte ».

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  • Les biobanques encouragées dans l'Hexagone

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    source : genethique.org

    Jeudi 19 avril 2012, Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a rendu un avis n°117 dans lequel il recommande de "favoriser  le développement de biobanques à caractère familial  et solidaire en promouvant le recueil des produits cellulaires, issus du  sang de cordon, du cordon lui-même et du placenta". Pour le professeur Alain Grimfield, président du CCNE, "on a transformé un déchet  de soins [ ndlr : le cordon ombilical] en organe noble".

    Bernard Weill, néphrologue et rapporteur membre du CCNE, précise que "dans ces banques, le sang de cordon récolté pourra, en priorité et si nécessaire, être utilisé pour traiter les frères et sœurs atteints" de maladies de sang héréditaires comme la drépanocytose ou la thalassémie. Il ajoute que dans l'hypothèse où il n'y aurait pas d'utilisation par un membre de la famille, "le sang sera, dans le cadre d'un don solidaire et anonyme, mis à disposition d'autrui, en France ou à l'étranger, dans le cadre d'un réseau d'échange international". D'après le CCNE, ces banques devraient être publiques ou privées, à but non lucratif. celui-ci réitère son opposition à la création de banque privées de sang de cordon qui exigent de payer pour conserver ces cellules.

    En France, afin de développer les unités de sang de cordon qui à 63% proviennent de l'étranger, le CCNE estime nécessaire de réaliser "une vaste information auprès des femmes enceintes" afin de les inciter à donner leur consentement éclairé et par écrit à ce don "bien avant la naissance".

  • Le "Friday Fax" du 20 avril

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    Austin Ruse présente le contenu du Friday Fax de cette semaine :

    Tim Herrmann vous commente les commentaires de Melinda Gates, qui se prétend fidèle catholique alors qu’elle est en désaccord avec l’enseignement de l’Eglise en matière de contraception. Elle s’est en effet exprimée en faveur d’un large accès à la contraception et particulièrement en Afrique. Elle travaille en collaboration avec le Fonds de l’ONU pour la Population.

    Voir : L’épouse du milliardaire attaque l’enseignement de l’Eglise sur la contraception

    Lisa Correnti s’est penchée sur le nouvel attirail préparé par la Fondation Internationale du planning familial conçu pour aider les personnes souhaitant envoyer aux institutions de l’ONU veillant au respect des droits de l’homme des plaintes pour violation de leurs droits sexuels..

    Voir : Les militants de l’IVG créent un nouveau « Kit des droits sexuels » pour l’ONU

  • La religion contre les lois laïques : se battre pour la clause de conscience

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    Selon le cardinal italien Giovanni Lajolo, ancien président du Gouvernorat de l’État de la cité du Vatican, les catholiques européens devraient s’inspirer du débat aux États-Unis sur la liberté religieuse.

    S’exprimant le 17 avril devant l’Université catholique de Milan, le cardinal a estimé que lorsqu’ils sont confrontés « à des normes législatives qui, en raison de leurs implications morales, sont en conflit avec les normes affirmées par les autorités religieuses », les croyants et les institutions catholiques doivent invoquer leur droit à l’objection de conscience.

    Repris le 18 avril par L’Osservatore Romano , le cardinal romain a rappelé que les gouvernements doivent toujours garantir « la liberté de l’Église et de ses institutions à vivre et agir selon leurs convictions religieuses, tandis que chaque individu doit voir reconnue sa liberté à agir en conformité avec sa conscience. »

    S’inspirant largement de l’exemple américain, le cardinal Lajolo a rappelé que les récents débats législatifs, aux États-Unis, sur l’avortement, la politique de santé publique et l’adoption par les couples homosexuels « posent de sérieux problèmes aux institutions et aux citoyens catholiques ».

    Pour lui, les Européens ne devraient pas se croire préservés d’une telle évolution. Dans cette perspective, il a appelé à l’élaboration d’un droit à l’objection de conscience. Tout en rappelant que l’Église « n’a pas l’intention d’imposer » son enseignement moral à la société, il a soutenu que celui-ci doit pouvoir être pris en considération, et que le droit des institutions catholiques et des baptisés à suivre ces principes doit être reconnu.

    F. M., à Rome  

    Référence : Le cardinal Lajolo défend le droit à l’objection de conscience

  • Elections en France : le numéro spécial de Gènéthique

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    Numéro spécial Gènéthique

    Bioéthique et élections présidentielles 2012

    A la veille du premier tour des élections présidentielles, Gènéthique se propose de recenser les différentes prises de paroles et positions des candidats sur les sujets de bioéthique qu'ils ont évoqués.
    Gènéthique retranscrit les citations trouvées dans la presse, sur les sites de campagne ou à l'occasion de discours publics.
     

  • Un scientifique soucieux d'éthique mis à l'honneur

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    L'Académie de technologie de Finlande a récompensé aujourd'hui deux éminents innovateurs, Linus Torvalds et le Dr Shinya Yamanaka, lauréats de la "2012 Millennium Technology Prize", le prix le plus important de l'innovation technologique. Les lauréats seront mis à l'honneur lors d'une cérémonie à Helsinki, en Finlande, le mercredi 13 juin 2012.

    Le Dr Shinya Yamanaka (Japon) attire particulièrement l'attention. Ses recherches sont axées sur des méthodes pour développer des cellules souches pluripotentes humaines, sans recourir à des cellules souches embryonnaires (ce qui évite de détruire des embryons). Grâce à sa méthode pour créer des cellules souches de ce type, les scientifiques du monde entier font de grands progrès dans la recherche en biotechnologie. Cela devrait un jour déboucher sur une croissance réussie de tissus d'implant en chirurgie clinique et à des résultats importants dans la lutte contre des maladies telles que le cancer, le diabète et la maladie d'Alzheimer... Le Dr Yamanaka est expressément cité pour son important travail en méthodologie éthique durable.

  • Barrer la route à l'eugénisme en Europe

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    Dénoncé à juste titre par les défenseurs de la dignité de la personne lorsqu'il était de règle dans l'Allemagne nazie, l'eugénisme s'est réintroduit insidieusement dans nos moeurs et dans certaines pratiques médicales; il risque à présent de s'inscrire dans nos législations. Il est plus que temps de se mobiliser.

    Europe : arrêter l'eugénisme, maintenant

    L'enjeu de l'affaire Kruzmane contre Lettonie (ndbelgicatho : du nom d'une femme qui se plaint d'avoir donné la vie à un enfant "anormal", faute d'avoir pu l'avorter après "dépistage")

    (ZENIT.org) – C’est la première fois que des organisations en faveur de la trisomie 21 agissent ensemble au niveau européen pour une telle affaire : comment l’eugénisme pourrait-ilêtre considéré comme un « droit humain » ?

    La Fondation Jérôme Lejeune se mobilise aux côtés d’autres associations et familles européennes de personnes porteuses de trisomie 21 pour dénoncer une possible reconnaissance de l’eugénisme des enfants à naître, handicapés ou malades, comme un droit fondamental en Europe par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Tel est l’enjeu de l’affaire Kruzmane contre Lettonie en cours de jugement à Strasbourg.

    Les associations européennes d’ores et déjà co-signataires de la déclaration en ligne sur le site www.stopeugenicsnow.org font part de leur action commune de mobilisation et sensibilisation sur ce grave sujet à travers ce communiqué en ligne.

    Outre les citoyens européens appelés à signer individuellement la déclaration, d’autres associations et organisations européennes prolongeront la liste des organisations signataires pour apporter leur soutien à cette mobilisation dans les jours à venir.

  • Dix ans d'euthanasie en Belgique

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    Le 28 mai 2012, cela fera 10 ans que la Belgique a dépénalisé l’euthanasie, emboîtant le pas aux Pays-Bas qui s’étaient dotés d’une telle législation un an auparavant. Le Luxembourg s’inspira de ces législations en 2009. À ce jour, ces trois pays du Benelux sont les seuls à avoir dépénalisé le fait de donner intentionnellement la mort à une personne qui en fait la demande.

    À l’heure où la dépénalisation de l’euthanasie est en débat dans plusieurs États, notamment en France, il semble utile de dresser un bilan de ces 10 années d’application de la loi sur l’euthanasie en Belgique.

    Cliquer sur ce lien : ieb-eib.org/fr/pdf/euthanasie-belgique-10-ans-de-depenalisation.pdf

  • Quand un assistant aux FUNDP Namur défend la liberté d'avorter...

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    Suite à la publication en opinion, dans la Libre, d'un mauvais papier commis par un assistant aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur (!!!) refusant de reconnaître le caractère sacré de la vie de l'enfant à naître, une amie de ce blog nous propose cette réponse :

    Cher Nathanaël,

    Je suis sans voix et sans conscience. C’est ce que tu dis toi-même dans ton « opinion » publiée ce 14 avril dans La Libre. Tu voudrais me faire croire que je n’ai pas droit au chapitre, moi l’embryon ou le fœtus, car je n’ai pas encore de vie psycho-sociale ? Ma vie est réalité. Je suis dans le ventre de ma mère. Comme tu le soulignes, je ne suis « qu’un fœtus » dont la vie ou la mort dépend du choix de grands « sages » éclairés qui estiment qu’ils sont libres de décider si je dois vivre ou mourir, selon que je gène ou que je suis désiré.

    Cher Nathanaël, tu es plus fort que moi et tu mets la main sur moi. Tu saisis ta liberté de choix pour briser ma liberté de ma vie. Ta liberté ne s’arrête-t-elle pas là ou la mienne commence ? Ce que tu appelles ta liberté, je la vois plutôt comme synonyme d’égoïsme, comme un choix totalitaire, centré sur toi et toi seul, réduisant les sans voix que nous sommes à des objets, des esclaves du maître que tu es.

    J’aime beaucoup le philosophe que tu cites et qui nous incite à agir de façon à augmenter le nombre de choix. Oui, donne-moi aussi MON choix, ma liberté.
    Agis pour que je puisse, moi aussi légiférer !

    Quitte ta logique scientifique souveraine, et ton enfermement égoïste. Pense à me faire vivre, car toi aussi tu as un cœur qui peut se laisser aimer…par moi …

    Embryon Nathanaël, en hébreux « Donné à Dieu »

  • F.I.V. et D.P.I. obligatoires dans le meilleur des mondes de demain ?

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    Ces perspectives hallucinantes trouvent aujourd'hui droit de cité dans des publications "scientifiques" qui laissent augurer le pire comme l'écrit Jeanne Smits sur son blog :

    Obliger les parents à utiliser le diagnostic pré-implantatoire ?

    C'est l'idée avancée par deux bioéthiciennes américaines qui verraient bien les parents qui choisissent la fécondation in vitro contraints par la loi de recourir au « DPI » pour assurer le bien-être de leur progéniture, augmenter son autonomie et réduire les inégalités.

    Janet Malek de la East Carolina University et Judith F. Daar, de la Whittier Law School de Californie en font une obligation morale qui pourrait se traduire en une obligation légale, en tout cas lorsque des parents qui se savent porteurs d'une maladie génétique rare et transmissible décident « de manière indépendante d'avoir recours à la fécondation in vitro ». A défaut de le faire, ils devraient encourir une responsabilité légale s'ils n'ont pas recours au DPI « en vue d'éviter de donner le jour à un enfant souffrant de sérieux dommages du fait de l'affection héréditaire », assurent les deux bioéthiciennes.

    Lire la suite ici : obliger-les-parents-utiliser-le-diagnostic-pré-implantatoire
  • Concilier éthique et politique, la quadrature du cercle ?

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    Éthique et politique, sont-elles inconciliables ? (Radio Vatican)

    L’éthique en politique est un vaste sujet. « Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait » est devenu une sorte d’idéal qui semble mis à mal au quotidien dans nos sociétés et bien plus encore peut-être lors d’une campagne électorale. La campagne présidentielle en France n’échappe pas à la règle. Les différents candidats prennent des engagements, font des promesses, mais l’élu respectera-t-il les premiers et tiendra-t-il les secondes ? Les électeurs ne sont pas dupes et savent bien qu’entre les paroles et les actes il y a un gouffre. Pourtant, les problèmes sont nombreux, la période est perturbée alors, un peu d’éthique est-il cependant possible ?

    Difficile à dire selon Chantal Delsol, professeur de philosophie à l’Université Paris Est, écrivain et membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, Institut de France RealAudioMP3  Propos recueillis par Xavier Sartre

  • La femme serait-elle une espèce menacée ?

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    Signée par Sabine Pérouse, l'hebdomadaire Dimanche Express publie une réflexion sur ce phénomène inquiétant :

    La femme, une espèce menacée ? Président du Groupe de travail "Dignité humaine" au Parlement européen, le député Gay Mitchell a réuni quelques experts, le 19 mars dernier, pour jeter un coup de projecteur sur un drame d’une ampleur méconnue…

    à lire ici : http://www.dimanche.be/Gendercide.html