Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 86

  • Mobilisation pour la Vie en Suisse

    IMPRIMER

    De catho-ch.news :

    Une Marche pour la vie particulière après l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade

    2022-09-17_23:18:14.jpg

    Ce samedi 17 septembre les défenseurs de la vie se sont rassemblés pour la 12e fois à Oerlikon pour manifester contre l'avortement, ayant pour slogan "24 heures pour une vie".

    Deux initiatives en préparation

    Cette année l'événement avait une signification particulière après l'annulation de l'arrêt "Roe v. Wade" par la Cour suprême des Etats-Unis.
    Les milieux chrétiens et conservateurs ont soumis deux initiatives pour durcir la législation actuelle sur l'avortement en Suisse. La première, intitulée "la nuit porte conseil", vise à introduire un jour de réflexion avant chaque avortement tandis que la seconde prend le contre-pied des avortements tardifs.

    De retour après plusieurs années d'interdiction

    La ville de Zurich a approuvé cette marche de protestation cette année, alors qu'elle l'avait interdite à plusieurs reprises. Les tribunaux on finalement donné raison aux organisateurs.

    La Marche pour la vie doit faire face à des provocations satanistes et à la violence de la gauche

    L'évêque auxiliaire émérite du diocèse de Coire, Mgr Eleganti, a célébré une messe pour la Marche pour la vie à Oerlikon. La police était sur place pour éviter toute attaque depuis que des inconnus ont inscrit des graffitis "am Arsch fürs Läbe", "brûler" et "666" sur les murs de l'église.

    2022-09-17_23:31:25.jpg

    Pendant la marche des contre-manifestants de gauche venus masqués ont tenté de perturber l'événement, criant notamment "Tous ensemble contre le fascisme". Huit personnes ont été interpellées parmi ces contre-manifestants tandis que plus de 150 personnes ont été contrôlées par la police et expulsées.

  • RDC : corruption au sommet de l’Etat, toujours le même cirque

    IMPRIMER

    Lu sur le site web « Afrikarabia » :

    C’est une vidéo qui fait grand bruit. On y voit Vidiye Tshimanga, l’un des conseillers les plus influents de la présidence congolaise déballer le mode d’emploi du mal qui ronge depuis des décennies la République démocratique du Congo : la corruption. Par le menu, le conseiller stratégique de Félix Tshisekedi explique à de faux investisseurs comment obtenir de très juteuses licences d’exploitations minières en évitant toutes sortes de « tracasseries ». Dans la vidéo, Vidiye Tshimanga tente de convaincre ses interlocuteurs qu’il est l’homme de la situation. « Si je demande au président quelque chose, il donne. Moi, c’est le président… Le président ne fait pas d’affaires directement ». Pour montrer son influence auprès du chef de l’ Etat, le conseiller rapporte qu’il a financé la campagne électorale de Félix Tshisekedi. Des propos qui ont choqué à Kinshasa.

    Monsieur 20%

    Dans cette vidéo révélée par le journal suisse Le Temps, et un consortium de journalistes (OCCRP) spécialisé dans la lutte contre la corruption, Vidiye Tshimanga détaille le fonctionnement du système de corruption, grâce à sa société Cobamin : « Avec Ivanhoe, ils ont 80%, j’en ai 20. Mes 20% sont divisés en deux. Donc vous avez 10%, c’est Cobamin. Les autres 10%, c’est parce que dans la loi minière, vous avez l’obligation d’avoir une personne congolaise (dans la société)… Cette personne est quelqu’un que nous avons choisi ». Les deux journalistes du Temps, affirment pour l’instant, « ne pas avoir trouvé dans les registres congolais des sociétés détenues conjointement par Cobamin et Ivanhoe ou ses filiales ». Par contre, l’enquête révèle que la Cobamin a pu obtenir un permis minier à proximité de ceux d’Ivanhoe… un mois seulement après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi. Simple coïncidence ?

    « Un montage grossier »

    Vidiye Tshimanga détaille également le circuit qui permet le tour de passe-passe financier pour toucher ses rétrocommissions : « La société ne sera pas à mon nom, car je suis une personnalité politiquement exposée. Nous avons des trusts qui sont sur l’île Maurice, nous avons différentes façons de le faire, mais généralement, nous mettons les noms des personnes que nous contrôlons dans le pays. Mais c’est nous qui dirigeons (…) Je suis toujours derrière. » Face au scandale qui a rapidement enflammé les réseaux sociaux, Vidiye Tshimanga a décidé de démissionner ce vendredi. Dans sa lettre rendue publique, il dénonce un « grossier montage » et affirme détenir un enregistrement audio qui contredirait les propos tenus, « sortis de leur contexte ». Le conseiller assure enfin au chef de l’ Etat, qu’il n’a cessé de défendre la lutte contre la corruption « ainsi que les anti-valeurs qui ont trop longtemps gangréné notre Nation ».

    Lire la suite

  • 4.000 personnes ont marché pour la vie à Berlin

    IMPRIMER

    De kath.net/news :

    4.000 personnes à la Marche pour la vie à BERLIN

    Marche pour la vie 2022 : grand rassemblement et manifestation pro-vie dans le centre politique de Berlin

    "Les femmes n'ont pas besoin de la phrase : tu ne peux pas y arriver. Elles ont besoin d'être accompagnées avec délicatesse pour pouvoir développer leur grand potentiel". C'est avec ces mots que la sage-femme Sarah Göbel a donné un aperçu de la situation des femmes en conflit avec leur grossesse lors de la manifestation d'ouverture de la Marche pour la vie de cette année. La plupart des femmes aimeraient avoir leur enfant de manière autodéterminée, mais elles sont soumises à une forte pression extérieure. Même après un avortement, il faut absolument continuer à soutenir les femmes. Sylvia Pantel, directrice de la Fondation pour les valeurs familiales et ancienne députée du Bundestag, a parlé de la perspective sociopolitique de ce drame. Elle a commenté les citations précédemment enregistrées de politiciens de la coalition gouvernementale et d'une représentante des Jusos, qui veulent établir l'avortement comme un soin de santé et qui nient l'humanité de l'enfant avant sa naissance.

    Un autre thème important abordé dans une interview avec le professeur Paul Cullen, médecin, était la liberté de conscience des personnes travaillant dans le domaine médical. En Suède, les sages-femmes ne peuvent travailler que si elles pratiquent des avortements, alors qu'au Canada, pour la première fois, un tribunal a donné raison à une infirmière qui refusait de se faire vacciner pour des raisons de conscience, car de nombreux vaccins sont fabriqués avec des lignées cellulaires d'enfants avortés. Hubert Hüppe, député du Bundestag et ancien délégué du gouvernement fédéral pour les intérêts des personnes handicapées, a évoqué de nombreuses autres menaces pesant sur les personnes avant et après la naissance, notamment les formes sélectives de diagnostic prénatal et la légalisation du suicide assisté. "Le droit à la vie est le droit fondamental le plus important. Si on ne l'a pas, on n'est plus rien".

    Lire la suite

  • Et si nous étions possédés par ce que nous possédons ? (25e dimanche du T.O.)

    IMPRIMER

    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement (sur son blog) pour le 25ème dimanche du temps ordinaire :

    Possédés par ce que nous possédons

    Nous sommes déroutés par cette parabole et ces réflexions de Jésus sur l’argent. À première vue, nous nous étions attendus à ce que le Seigneur nous invite à être bien honnêtes, à être le plus juste possible avec l’argent. Est-ce qu’il nous aurait par exemple dit qu’aller faire le plein en France en étant subsidié par les impôts payés par les Français, en tant que Belge ce n’était pas très équitable ? Peut-être… J’y pense parce que j’ai été tenté de le faire… Mais son propos est assez décalé par rapport à la question de l’équité. Un jour il avait renvoyé bredouille un homme qui venait lui demander son aide pour un juste partage d’héritage (Lc 12,13). Aujourd’hui, l’adjectif qu’il accole au mot « argent » c’est « malhonnête », ou « injuste », ou « méchant » — adikos. Et en fait, ce qui a été traduit par « argent », Jésus l’appelle « Mamon », et cela sonne comme un nom de divinité : l’argent fonctionne dans le cœur de l’homme comme une divinité à laquelle on se confie pour son avenir et pour sa vie. Alors il est toujours malhonnête, méchant, car il prend la place de Dieu et il prend la place du frère.

    Ce que fait Jésus ici c’est remettre le frère au-dessus de l’argent. Pour ce faire, il fait comprendre que l’argent a un but : se faire des amis qui nous ouvriront le ciel, là où on n’emporte pas son argent, car on n’a jamais vu un coffre-fort accompagner un cercueil…

    Est-ce que vous vous êtes déjà fait arnaquer ? Comme prêtre, cela nous arrive assez souvent, sans doute parce que nous avons une certaine dose de naïveté par rapport aux possessions matérielles. Un jour je disais à un confrère que le Seigneur aurait bien fait de nous donner un enseignement sur ce que nous devons faire avec les gens qui viennent sonner à notre porte et nous invente des histoires à dormir debout pour obtenir notre aide. Bien sûr, il a dit « à qui te demande, donne, et à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos » (Mt 5,42), mais quand même ! Eh bien, le Seigneur a dit aussi : « Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. » L’obstacle que notre attachement à l’argent venait mettre entre nous et le frère, voilà que le Seigneur le fait exploser d’une manière radicale. À nous de demander l’Esprit Saint pour pouvoir consentir à cela, car nous regardons souvent nos biens comme des Mamons, comme des divinités qui peuvent nous assurer le bonheur et que nous ne voulons surtout pas gaspiller.

    L’argent doit donc servir à promouvoir le frère. Il doit être utile à qui pourra le mieux le faire fructifier. Les pères de l’Église enseignaient que la propriété privée avait comme limite le besoin de notre prochain. Saint Basile de Césarée disait : « À l’affamé appartient le pain que tu gardes, à l’homme nu le manteau que tu conserves dans tes coffres, au va-nu-pieds la chaussure qui pourrit chez toi, au besogneux l’argent que tu conserves enfoui. Ainsi tu commets autant d’injustices qu’il y a de gens à qui tu pouvais donner. » (homélie VI). Et saint Jean Chrysostome que nous avons fêté mardi : « Ne dites pas : “Je dépense ce qui est à moi, je jouis de ce qui est à moi”. Non : pas de ce qui est à vous, mais de ce qui est à autrui... Ces biens ne vous appartiennent pas : ils appartiennent en commun à vous et à votre semblable, comme sont communs le ciel et la terre et tout le reste. » (Homélie X sur 1 Co, 3) L’Église n’a jamais été communiste, car elle considère que la propriété privée est le meilleur moyen de faire fructifier les dons de la Création ; mais ces fruits ne doivent jamais être retenus pour leur seul propriétaire.

    Voilà la vraie façon de regarder nos biens, afin qu’ils ne nous possèdent pas, afin qu’ils ne deviennent pas un argent malhonnête, car ce que nous avons honnêtement gagné, si nos mains se recroquevillent dessus, devient le Mamon d’injustice. Or tout cela, cela reste une petite affaire par rapport aux biens éternels. « Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? ». Oh, Seigneur, comme tu nous avertis ! Libère-nous de nos possessions, afin que nos cœurs soient joyeux même en temps de crise et que nous continuions à être généreux, préparant ainsi nos cœurs à la vie éternelle que nous ne voulons surtout pas manquer parce que nous aurions eu peur de manquer sur la Terre.

  • L'euthanasie en Belgique : de l'”acte exceptionnel” à la “banalisation”

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Euthanasie en Belgique : de l'”acte exceptionnel” à la “banalisation”

    16 septembre 2022
     

    Alors que l’euthanasie devait être « un acte exceptionnel », le professeur Benoît Beuselinck, oncologue belge, note qu’en 2019, le nombre de cas a atteint 2700 en Belgique pour une population de 11 millions d’habitants, soit un décès sur 40. Mais en réalité tous les actes ne sont pas déclarés, affirme le médecin. Ainsi, un décès sur 25 fait suite à une euthanasie. Il ajoute que « dans 16% des cas, l’euthanasie n’est pas faite en situation terminale ».

    Un acte banalisé

    Vingt ans après la dépénalisation, l’euthanasie figure sur le dépliant sur la fin de vie donné par l’hôpital. Et aussi sur « le formulaire que vous remplissez à l’entrée dans un Ehpad, précise-t-il. C’est mis sous votre nez sans le demander ».

    Une « banalisation » de l’euthanasie qui n’est pas toujours bien vécue par les soignants, témoigne le professeur. Certains ont l’impression de faire « le travail des pompes funèbres ».

    Les soins palliatifs en péril

    Le professeur Beuselinck s’inquiète sur l’avenir des soins palliatifs. Il craint « que les unités de soins palliatifs se transforment en “maisons d’euthanasie” ».  Il constate que « certains patients redoutent les soins palliatifs par peur de l’euthanasie ». « Les gens commencent à penser qu’il faudra un jour choisir entre souffrir horriblement et demander l’euthanasie », regrette-t-il.

    « J’ai l’impression que nous remplaçons petit à petit le soin et l’accompagnement par la mort, et la solidarité par l’autonomie », déplore l’oncologue. Il invite les Français à « préserver l’authenticité des soins palliatifs ».

    Source : Le Quotidien du médecin, Charlène Catalifaud (16/09/2022)

  • Eglise d'Allemagne : le schisme bientôt consommé?

    IMPRIMER

    De Michael Warsaw sur le National Catholic Register :

    Le problème allemand

    NOTE DE L'ÉDITEUR : Les tactiques de pression crûment exposées lors de la dernière réunion de la "Voie synodale" allemande sont complètement étrangères au fonctionnement sain d'une Église collégiale et fraternelle; essentiellement, elles trahissent le concept de synodalité lui-même.

    16 septembre 2022

    Les derniers développements concernant la "Voie synodale" allemande, de plus en plus désastreuse, sont bien plus que troublants. En fait, l'Église locale de la nation la plus peuplée et la plus puissante économiquement d'Europe occidentale a maintenant viré au bord du schisme formel.

    Considérez ce qui s'est passé ce mois-ci : Les évêques catholiques allemands, et les délégués catholiques laïcs qui participent sur un pied d'égalité avec eux au processus de la Voie synodals, ont approuvé des documents qui demandent l'approbation de l'homosexualité et du transgenderisme et qui préconisent l'ordination des femmes - en contradiction flagrante avec ce que l'Église enseigne sur ces questions de morale et de foi. 

    Les délégués ont également approuvé formellement la création d'un Conseil synodal permanent qui supplanterait l'autorité épiscopale sur certains des aspects les plus fondamentaux de la vie de l'Église dans chaque diocèse d'Allemagne - en contradiction flagrante avec l'ecclésiologie catholique.

    Et lorsqu'une minorité d'évêques catholiques du pays a fait pression, en votant en nombre suffisant pour empêcher l'approbation d'un autre document qui s'écarte ouvertement et radicalement des enseignements de l'Église sur la sexualité, la majorité progressiste a réagi avec indignation. Une partie des délégués a quitté la salle de réunion en signe de protestation, et l'évêque Georg Bätzing, président de la Conférence épiscopale allemande et coprésident du sentier synodal, a manifesté son soutien inconditionnel en insistant sur le fait que le document devait être considéré comme approuvé et en promettant de le présenter personnellement à l'attention du Vatican lors de la prochaine visite ad limina des évêques allemands en novembre. Cette mascarade montre la duplicité de l'ensemble du chemin synodal allemand. Pour ce groupe, la synodalité, définie en bref comme "faire route ensemble", n'a d'importance que lorsqu'elle fait avancer son propre programme de dissidence.

    Après le vote perdant, la Voie synodale a enfreint ses propres règles afin de se passer de la disposition relative au vote secret lors du vote sur les documents. L'intention de cette manipulation procédurale était évidente : à l'avenir, les progressistes dominants ont l'intention de "nommer et de faire honte" aux évêques orthodoxes et aux délégués laïcs qui restent assez courageux pour s'opposer au raz-de-marée de la dissidence en Allemagne. La manœuvre a eu l'effet dissuasif escompté. Seule une petite minorité de délégués était prête à voter contre les autres documents controversés lorsqu'ils ont été soumis au vote.

    Lire la suite

  • D'après le pape, l'Occident se fourvoie

    IMPRIMER

    De Catholic News Agency :

    Pape François : "L'Occident sur de mauvaises voies".

    15 sept. 2022

    Discutant, sur le vol entre le Kazakhstan et l'Italie, de la dégradation morale de l'Occident, en particulier concernant l'avancée de l'euthanasie légale, le pape François a déclaré que la région a pris le mauvais chemin et que la mise à mort devrait être laissée "aux animaux."

    "Il est vrai que l'Occident dégénère", a déclaré le pape lors de sa conférence de presse en vol du 15 septembre, en réponse à une question sur la perte des valeurs en Occident, et en particulier sur la poussée de l'euthanasie légale en France, en Italie et en Belgique.

    "Il n'est pas, en ce moment, au plus haut niveau d'exemplarité ... L'Occident a pris de mauvaises voies", a déclaré le pape.

    Pressé sur le problème de l'euthanasie, le pape François a déclaré : "Tuer n'est pas humain, un point c'est tout. Si vous tuez - avec motivation, oui - à la fin vous tuerez davantage. Ce n'est pas humain. Laissons le meurtre aux animaux".

    Le pape François a visité le Kazakhstan du 13 au 15 septembre, participant au septième congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles, un sommet interreligieux, et rendant visite aux catholiques et aux fonctionnaires de cet État d'Asie centrale.

    Au cours de la conférence de presse en vol, le pape a également abordé la guerre russo-ukrainienne et le droit de l'Ukraine à se défendre, les relations entre le Saint-Siège et la Chine, et a critiqué le fait que la participation au congrès interreligieux kazakh risque l'indifférentisme.

    Concernant les préoccupations relatives à la liberté religieuse en Chine, et en particulier à Hong Kong, le pape François a déclaré : "Pour comprendre la Chine, il faut un siècle. Et nous ne vivons pas dans les siècles. La mentalité chinoise est une mentalité riche, et quand elle devient un peu malade, elle perd sa richesse. Pour comprendre, nous avons choisi la voie du dialogue."

    "Il y a une commission bilatérale Vatican-Chine qui, a-t-il dit, se déroule bien."

    "C'est lent parce que le rythme chinois est lent. Ils ont une éternité pour aller de l'avant. Un peuple d'une patience infinie. Mais des expériences que nous avons eues avant, nous pensons aux missionnaires italiens qui sont allés là-bas et qui étaient respectés comme des scientifiques. Nous pensons aussi aujourd'hui aux nombreux prêtres ou croyants appelés dans les universités chinoises parce qu'ils valorisent la culture", a-t-il déclaré.

    "Il n'est pas facile de comprendre la mentalité chinoise mais il faut la respecter. Je respecte toujours. Et ici au Vatican, il y a une commission de dialogue qui avance bien, le cardinal Parolin la préside et il est, en ce moment, l'homme qui connaît le mieux la Chine et le dialogue avec les Chinois. C'est une chose lente, mais on avance toujours d'un pas."

    Le pape a mis en garde contre une "classification" de la Chine dans un binaire démocratie-antidémocratie, "parce que c'est un pays tellement complexe avec ses rythmes."

    "Et il est vrai qu'il y a des choses qui nous semblent non démocratiques, c'est vrai", a-t-il ajouté.

    "Plus que de classer, j'essaie de soutenir la voie du dialogue", a dit le pape. "Dans la voie du dialogue, tant de choses sont clarifiées. Et pas seulement de l'Eglise mais d'autres domaines ; par exemple l'étendue de la Chine, les gouverneurs des provinces sont tous différents, il y a aussi différentes cultures à l'intérieur de la Chine, qui est un géant. Comprendre la Chine est une chose énorme, mais il ne faut pas perdre patience, cela demande beaucoup. Mais nous devons poursuivre le dialogue".

    Se tournant vers l'Ukraine, le Saint-Père a déclaré que l'armement du pays "peut être moralement acceptable", rappelant que "se défendre est non seulement légal mais aussi une expression de l'amour de la patrie." Il a affirmé le droit d'une nation à se défendre lorsque cela est nécessaire.

    A propos du dialogue avec la Russie, le Pape François a déclaré qu'"il est toujours difficile de comprendre le dialogue avec les Etats qui ont commencé la guerre... C'est difficile, mais nous ne devons pas l'écarter, pour donner l'opportunité du dialogue à tous, à chacun. Parce qu'il y a toujours la possibilité qu'avec le dialogue les choses puissent changer, même en offrant un autre point de vue, un autre point de considération."

    Il poursuit : "Mais je n'exclus pas le dialogue avec toute puissance qui est en guerre, même si elle est l'agresseur. Parfois, le dialogue doit se faire comme ça, mais il faut le faire. Ça pue, mais il faut le faire. Toujours un pas en avant. La main tendue, toujours, parce qu'avec le contraire on ferme la seule porte raisonnable pour la paix. Parfois, ils n'acceptent pas le dialogue - c'est dommage - mais le dialogue avance toujours, il est au moins proposé. Et c'est bon pour celui qui offre".

    Sur le risque d'indifférentisme, le pape François a déclaré que "s'il n'y a pas de dialogue, il y a l'ignorance ou la guerre. Mieux vaut vivre en frères ; nous avons une chose en commun, nous sommes tous humains. Vivons comme des humains, avec de bonnes manières : Qu'est-ce que tu penses, qu'est-ce que je pense ? Mettons-nous d'accord, parlons, apprenons à nous connaître".

    Développant sa discussion sur la dégénérescence de l'Occident, le pape François a demandé : "Qu'est-ce que l'Occident a perdu, pour oublier d'accueillir ?" Il a noté son besoin de croissance démographique, considérant "l'hiver démographique que nous avons. Nous avons besoin de personnes, tant en Espagne, en Espagne surtout, mais aussi en Italie."

    À cette fin, il a souligné la nécessité d'accueillir, de promouvoir et d'intégrer les immigrants.

    Le pape a mis en garde contre le populisme et a déclaré que l'Occident "est peut-être (...) en train d'expirer un peu."

    "Mais nous devons reprendre les valeurs. L'Europe doit reprendre les valeurs des pères qui ont fondé l'Union européenne - ces grands", a-t-il dit, en faisant auparavant référence à Ven. Robert Schuman, Konrad Adenauer et Alcide De Gasperi.

  • France : l'Ordre des médecins n'est pas favorable à l'euthanasie

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’Ordre des médecins « pas favorable » à l’euthanasie

    15 septembre 2022

    Jeudi, le président du Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom), François Arnault, a déclaré que l’Ordre n’était « pas favorable à l’euthanasie ». Si la France légiférait sur le sujet, une clause de conscience devrait être instaurée (cf. L’objection de conscience : un droit fondamental parce qu’elle est un devoir). « Il faut que la loi protège le médecin dans l’accompagnement qu’il serait amené à faire », explique-t-il. Sans toutefois s’opposer au fait d’adresser le patient à un confère non objecteur (cf. Avortement et euthanasie : l’Association médicale mondiale veut limiter l’objection de conscience).

    Il est « nécessaire que chaque département dispose d’établissements dédiés à la fin de vie, avec des soignants formés et soutenus », a rappelé François Arnault qui juge la France « très en retard » sur le sujet. « Il faut lutter contre ces inégalités d’accès aux soins palliatifs », insiste-t-il.

  • Hongrie : les femmes qui envisagent de se faire avorter devront au préalable écouter les battements de cœur de leur foetus

    IMPRIMER

    De LifeSiteNews :

    Une nouvelle loi hongroise exige que les femmes entendent les battements de cœur du fœtus avant de décider de l'avortement

    Un membre conservateur du Parlement a salué cette règle comme "la première mesure en faveur de la vie" depuis que la Hongrie a légalisé l'avortement en 1956.

    14 septembre 2022

    BUDAPEST (LifeSiteNews) - Le gouvernement hongrois a publié un décret qui exige que les médecins montrent aux femmes qui cherchent à avorter "les facteurs indiquant la présence des fonctions vitales de l'embryon." Selon les rapports, cela signifie que les femmes devraient écouter le son des battements de cœur du bébé à naître. 

    Dans un communiqué publié lundi 12 septembre, le ministère de l'intérieur a déclaré que "près de deux tiers des Hongrois associent le début de la vie d'un enfant aux premiers battements de cœur" et que des équipements modernes peuvent contribuer à fournir des informations pertinentes aux femmes enceintes en détectant les battements de cœur au début de la grossesse. Le nouveau règlement devrait entrer en vigueur le 15 septembre. 

    Le fait de voir les signes vitaux d'un bébé à naître a, par le passé, fait changer d'avis des mères qui souhaitaient avorter. Un exemple récent en est une femme du Texas qui a choisi de ne pas avorter après avoir vu ses jumeaux à l'échographie. 

    Lire également la synthèse de presse de gènéthique.org : Hongrie : une nouvelle mesure pour limiter l’avortement

  • Bruxelles, samedi 22 octobre : une après-midi pour se rassembler autour de saint Jean-Paul II

    IMPRIMER

    2022_09_14_10_18_42_Greenshot.png

    2022_09_14_10_22_52_Greenshot.png

  • Le cardinal Müller et le "nouvel ordre mondial" : une interview détonante

    IMPRIMER

    De kath.net/news :

    Le "Nouvel ordre mondial" : une théorie du complot ou une vision politique ?

    13 septembre 2022

    Cardinal Gerhard Müller : "Le déclin de l'Eglise en Allemagne et en Europe n'est pas dû à la sécularisation, au combat de l'Eglise... mais au manque de foi, à l'amour refroidi des catholiques..." interview kath.net par Lothar C. Rilinger

    Vatican (kath.net) L'expression "Nouvel ordre mondial" est interprétée comme une métaphore de la théorie du complot. Pourtant, il ne fait que décrire un projet de société qui - comme tout autre - doit se confronter au discours intellectuel. La chute du communisme en 1989/90 marque la fin d'un processus historique que le sociologue américain Francis Fukuyama a qualifié de fin de l'histoire. Selon lui, le communisme avait fait son temps en tant qu'antithèse de la démocratie, de sorte qu'il fallait penser à une nouvelle base sociale. Une nouvelle compétition était ainsi ouverte : Il s'agit de l'avenir du développement social au-delà du marxisme. La lutte des classes de type marxiste devrait avoir fait son temps - ce que les marxistes ne sont toutefois pas prêts à accepter - mais dans la lutte pour la suprématie dans le discours sur la société et l'État, le modèle démocratique n'était plus non plus considéré comme un idéal. Le principe "un homme, une voix" est associé à l'époque des Lumières. C'est pourquoi il doit être transgressé afin de pouvoir attribuer l'attribut de "progrès" à l'évolution de la société. On se réfère ainsi à un principe selon lequel l'homme - détaché de Dieu, qui n'est plus supposé exister - peut faire tout ce qu'il peut. L'autolimitation est un obstacle au progrès.

    Comme Dieu est rejeté en tant qu'instance ultime de l'action humaine dans la croyance au progrès, le Nouvel Ordre Mondial doit construire une société qui ne connaît pas de limites et dans laquelle tout ce que les hommes sont capables de développer et de penser est autorisé ; rien ne doit entraver le progrès ou l'empêcher de se développer. La métaphysique, considérée comme prémoderne, est bannie du discours social et, avec elle, la croyance en une rédemption de l'homme dans l'éternité. Seul doit être valable ce qui peut être falsifié ou vérifié, de sorte que la rédemption de l'homme doit avoir lieu sur terre, dans la vie terrestre. Ce que Karl Marx a appelé le paradis sur terre doit être atteint d'une autre manière grâce au progrès qui caractérise le Nouvel ordre mondial. Comme cet ordre mondial nie le recours à Dieu et le déclare, comme Feuerbach, inexistant, il n'est pas étonnant que l'ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, se sente interpellé et condamne le Nouvel ordre mondial. Nous nous sommes entretenus avec lui à ce sujet.

    Rilinger : Depuis quelques décennies, l'exigence selon laquelle l'ordre mondial existant doit être remplacé par un ordre qui ne connaît plus le recours à Dieu, mais seulement celui au progrès inconditionnel, hante à nouveau le discours politique. La revendication de cet ordre mondial, appelé "Nouvel ordre mondial", se fait presque en marge du discours politique, public. Que devons-nous comprendre par "Nouvel ordre mondial" ?

    Cardinal Gerhard Ludwig Müller : Aussi bien selon la confession de foi juive que chrétienne, c'est Dieu lui-même qui, dans sa souveraine bonté, a créé le monde à partir du néant et l'a ordonné dans sa parole (logos, raison) et son esprit (force, sagesse) éternels. La raison humaine est finie et en principe - en raison du péché originel - susceptible d'être perturbée par des pulsions égoïstes, comme le désir désordonné de pouvoir, d'argent, de jouissance de soi/plaisir. L'homme est donc intellectuellement et moralement faillible.

    Lire la suite

  • Le discours de l'Eglise sur la contraception va-t-il changer ?

    IMPRIMER

    De l'abbé Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    Des changements dans le discours de l’Eglise sur la contraception ?

    Stéphane Seminckx | Publié le .

    La publication récente des actes d’un congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie a donné lieu à quelques conjectures sur un changement d’attitude de l’Eglise face à la contraception.

    Il y a quelques années, le 5 mars 2014, dans une interview au Corriere della Sera, répondant à un journaliste à propos d’une possible révision de la doctrine de l’Eglise sur le contrôle des naissances, le pape François déclarait : « Tout dépend de la manière dont l’encyclique Humanae Vitae est interprétée. Paul VI lui-même, à la fin de sa vie, recommandait aux confesseurs d’être très miséricordieux et attentifs aux situations concrètes. Mais sa génialité a été prophétique, il a eu le courage de se dresser contre la majorité, de défendre la discipline morale, de faire jouer un frein culturel, de s’opposer au néo-malthusianisme présent et futur. La question n’est pas celle d’un changement de doctrine, mais d’un travail en profondeur, qui fasse en sorte que la pastorale tienne compte des situations et de ce que les gens sont en mesure de faire. »

    En 1968, Humanae Vitae, l’encyclique de saint Paul VI « sur le mariage et la régulation des naissances, s’exprimait déjà dans le même sens : « Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes. Mais cela doit toujours être accompagné de la patience et de la bonté dont le Seigneur lui-même a donné l’exemple en traitant avec les hommes. Venu non pour juger, mais pour sauver (cf. Jn 3, 17), il fut certes intransigeant avec le mal, mais miséricordieux envers les personnes. Au milieu de leurs difficultés, que les époux retrouvent toujours, dans la parole et dans le cœur du prêtre, l’écho de la voix et de l’amour du Rédempteur. » (n. 29)

    Le pape François en appelle donc à un « travail en profondeur » dans le domaine pastoral. Mais « la question n’est pas celle d’un changement de doctrine ».

    Ce qui ne peut changer

    Dans l’exhortation apostolique Amoris Laetitia, qui a suivi les deux synodes récents sur la famille, au n. 80, il y a une phrase qui est pratiquement passée inaperçue : rappelant le sens de l’acte conjugal, dans lequel union et procréation sont indissociables, le pape François conclut en affirmant que « donc, aucun acte génital des époux ne peut nier ce sens », avec une référence explicite aux nn. 11-12 de l’encyclique Humanae Vitae de Paul VI.

    Cette affirmation du pape François confirme l’enseignement de cette encyclique sur un point essentiel : on ne peut jamais, pour aucune raison, dans aucune circonstance, priver de son sens l’acte conjugal. Humanae Vitae le signale au n. 14 : « C’est donc une erreur de penser qu’un acte conjugal rendu volontairement infécond et, par conséquent, intrinsèquement déshonnête, puisse être rendu honnête par l’ensemble d’une vie conjugale féconde. »

    C’est un rappel de la pierre angulaire de tout l’agir moral : on ne peut jamais adhérer consciemment et délibérément à une action mauvaise. C’est ainsi qu’on ne peut jamais voler, même si on respecte habituellement la propriété d’autrui. On ne peut jamais tromper son conjoint même si on lui est généralement fidèle. On ne peut jamais mentir, même si on dit d’ordinaire la vérité. De même, on ne peut jamais contrefaire l’acte conjugal, même si on le vit bien la plupart du temps.

    Lire la suite