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Eglise - Page 1168

  • Mariage : l'Eglise complètement décalée ?

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    L'abbé Christophe Cossement, sur son site donchristophe.be, affronte les grandes questions relatives au mariage en prévision du prochain Synode :

    Le mariage dans tous ses états

    Le mariage est une réalité si grande et si mal comprise à la fois. Les débats actuels autour des préparatifs du Synode d’octobre 2014 sur la famille m’ont poussé à écrire ce texte, où je dis un tout petit peu du mariage et surtout de ce qui lui arrive de difficile et de ce que la foi permet alors. Dieu a fait un don si grand aux hommes et aux femmes quand il leur a permis de dire une parole qui mobilise le ciel et la terre pour toute leur vie. Surtout dans les épreuves il ne retire pas son don et il continue à nous interpeller. Car il est le Dieu de la vie.

    Question 1

    Pourquoi les divorcés-remariés sont-ils exclus des sacrements ? pourquoi l’église refuse-t-elle le pardon à leur égard en les excluant ? le Christ accueille tout le monde mais l’Église rejette ! l’Église doit évoluer dans un contexte où 1 mariage sur 2 se solde par un divorce ! tout le monde peut se tromper, le divorce n’est-il donc pas une liberté fondamentale ?

    Question 2

    Pourquoi l’Église défend-elle un modèle familial traditionnel alors qu’aujourd’hui de nombreux nouveaux modèles existent ? pourquoi l’Église ne s’adresse-t-elle qu’à la famille traditionnelle ? aujourd’hui, ce qui définit la famille, c’est davantage un état de fait à un moment donné  : ceux qui vivent sous un même toit — pourquoi l’Église n’évolue-t-elle pas sur cette définition ?

    Lire les réponses sur le site de l'abbé Cosement

     

  • En Corée, c'est le "mois des martyrs"

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    L’Archidiocèse de Séoul a proclamé le mois de septembre Mois des Martyrs, en mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour l’Evangile en Corée. La mémoire des Martyrs coréens se célèbre le 20 septembre, en souvenir des 103 martyrs tués in odium fidei au cours des persécutions qui sévirent dans le pays par vagues successives entre 1839 et 1867.

    Ce groupe de 103 martyrs comprend dix missionnaires français (dont trois évêques), André Kim, premier prêtre coréen, et 92 laïcs, notamment Paul Chong, un des chefs de la communauté chrétienne. Certains étaient mariés, d'autres s'étaient donnés entièrement à Dieu, bien avant qu'il ne fut question de vie religieuse. Ils furent victimes de grandes persécutions entre 1839 et 1866. Jean Paul II les a canonisés en 1984 lors de sa visite pastorale en Corée: c'est la première canonisation en dehors de Rome.

    Dans la chapelle du Campus théologique, l’Université catholique de Corée, sont conservés certains restes de la dépouille mortelle de Saint André Kim Taegon (1821-1846), le premier prêtre coréen martyr, canonisé par le Bienheureux Pape Jean Paul II en 1984.

    Lors de son récent voyage en Corée, le pape François a béatifié Paul Yun Ji-Chung et ses 123 compagnons, exécutés de la fin du XVIIIème et du XIXème siècle. Paul et son cousin avaient été martyrisés pour avoir voulu organiser des funérailles catholiques pour sa mère, sans respecter les rites confucéens. Tous les nouveaux bienheureux étaient des laïcs, à l'exception d'un prêtre, James Mun-mo, venu de Chine.

  • Chrétiens d’Orient : le témoignage du Père Rachid

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    Vu sur le « Salon Beige »

    Alors que la guerre en Syrie et l'avancée des djihadistes de l'Etat islamique menacent la sécurité du Liban, le père Rachid, prêtre à Beyrouth depuis 20 ans, fait part de ses inquiétudes sur la situation des chrétiens d'Orient.

     JPSC

  • Irak – La leçon de Ninive

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    Le combat mené par les islamistes est aussi culturel, et appelle une réaction tant en Orient qu’en Europe. D’ Aymeric Pourbaix, cet éditorial dans « Famille chrétienne » :

    Dans les écoles de Mossoul et de la plaine de Ninive, il est désormais impossible de porter un prénom chrétien. Ordre des djihadistes de l’État islamique, rapporté par l’agence Fides, qui montre bien la dimension culturelle de la terreur imposée à ce pays : c’est la mort programmée d’une civilisation, celle de la Bible, peu à peu gommée du paysage qui l’a vu naître. Et emportant avec elle la culture dans son ensemble, puisque les cours de philosophie ont également été supprimés, faute de se référer directement à Dieu.
    C’est dire combien l’action militaire engagée par la coalition internationale pour détruire le Califat islamique, si elle est nécessaire, ne suffira pas. Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman, a donc raison lorsqu’il parle de « guerre culturelle » à mener contre l’islamisme, qu’il condamne d’ailleurs sans appel. Mais il faut aller plus loin et analyser les racines de cette nouvelle menace. Sur ce point précis, le courage intellectuel et la liberté d’expression – ceux du prophète Jonas à Ninive – sont plus que jamais nécessaires pour discuter des idées, sans pour autant stigmatiser tous les musulmans. Est-il raisonnable de considérer, comme le fait Obama, que ces terroristes n’ont rien à voir avec l’islam, quand bien même ils s’en réclament, et font diffuser dans les rues de Mossoul des conférences sur le « bon islam » ? Dans sa conférence de Ratisbonne en 2006, Benoît XVI avait eu l’audace de poser la question du rapport ambigu entre islam et violence. On se souvient de la vague d’indignations et de violences qui s’étaient ensuivies… Aujourd’hui, cette question et d’autres sont plus que jamais d’actualité : pourquoi le nécessaire alliage entre foi et raison, et leur « purification » mutuelle (encyclique Foi et raison, Jean-Paul II, 1998) ne fonctionne-t-il pas dans la religion musulmane ? Pourquoi l’islam est-il également ce carcan politique et social qui interdit de changer de religion dans la plupart des pays musulmans, si ce n’est dans tous ? D’autre part, en France, il ne faut pas se cacher non plus le vide existentiel et familial, qui explique que 930 jeunes français soient partis se battre en Syrie et en Irak. Comment ne pas relier ce triste record avec l’apostasie de la foi chrétienne dont nous souffrons depuis deux cents ans, et qui laisse la place aux idéologies les plus folles ? Dans les semaines qui viennent, le pape François aura au moins deux occasions de rap­peler à l’Europe qu’elle est chrétienne : son voyage dans l’ex-pays communiste qu’est l’Albanie le 21 septembre, puis son discours au Parlement européen le 25 novembre. Ce dont l’Europe a le plus besoin aujourd’hui, c’est d’un nouveau Jonas, prêchant la conversion à la ville païenne de Ninive. Alors le martyre des chrétiens d’Irak n’aura pas été vain…

    Ref. Irak – La leçon de Ninive

    JPSC 

  • Témoignage: une curieuse amulette sur papyrus vieille de plus de 1.500 ans parle de l’Eucharistie

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    Lu  sur le site de « Famille chrétienne » :

    C'est lors d'une conférence consacrée à sa collection de papyrus le 4 septembre dernier que la bibliothèque de l'université de Manchester a vendu la mèche : l’historienne Roberta Mazza a découvert un document du VIe siècle, écrit en grec, le plus ancien exemple d'utilisation de la liturgie eucharistique comme charme protecteur, et qui constitue un témoignage des pratiques des premiers chrétiens. Roberta Mazza, chercheuse à l’Institut de Recherche John Rylands, se trouvait dans la bibliothèque du même nom, qui serait la plus grande du Royaume-Uni et abriterait un fragment de l'évangile de Jean, l’original le plus ancien du Nouveau Testament. Elle était en train d’analyser et de classer quelques-uns des milliers de fragments de documents historiques inédits conservés dans les dépôts de la bibliothèque, quand elle a repéré ce papyrus.

    Une protection contre le malheur

    Daté d'environ 300 ans après la conversion au christianisme de l'empereur romain Constantin, le premier mot que l’historienne  réussit à traduire soulignait déjà son essence chrétienne : manne, le pain biblique que Dieu fit pleuvoir du ciel sur le peuple d’Israël lors de son exode. Selon ses explications, le reste du texte est un mélange de passages de l’Ancien et du Nouveau Testament, une sorte de protection, semble-t-il, contre le malheur. Cela montre,  affirme l'historienne,  comment les premiers chrétiens adoptèrent la tradition  païenne - d’abord égyptienne puis gréco-romaine ensuite -  de porter des prières aux dieux au sein d'une amulette, celle-ci étant perçue comme une sorte de charme, un objet porte-bonheur protégeant celui qui la porte contre les dangers.
    Pour élaborer ces objets et les porter dans des médaillons autour du cou ou les garder à la maison, les premiers chrétiens auraient remplacé les prières polythéistes par des citations bibliques, ce qui indiquerait une relation très étroite avec la Bible. "Aujourd’hui, nous pensons la Bible comme cette œuvre fixe où chaque mot est à sa place dans un endroit précis, explique Roberta Mazza. Un tel document indique que la connaissance de la Bible a été transmise beaucoup plus par oral à travers des passages choisis, par la liturgie, les prières et amulettes, que par un livre complet.

    Ecrit sur un reçu fiscal  

    L’historienne précise que l’analyse spectrale du document révèle qu’il s’agit en fait de papier recyclé, et qu’au dos, apparaissent, atténuées quasiment effacées, les lettres d’un reçu pour le paiement de taxes sur les céréales, reçu certifié par le collecteur de la ville égyptienne de Tertembuthis (l’actuelle el-Ashmunein). Le fabricant de l’amulette aurait probablement coupé un morceau du reçu, écrit au dos le texte religieux et plié le papyrus afin de le porter à l’intérieur d’un médaillon ou d’un pendentif. C’est pourquoi le reçu fiscal à l’extérieur aurait été endommagé et a disparu. Bien que la pièce n'offre pas beaucoup d'informations sur son propriétaire, Roberta Mazza pense qu’il s’agit d’un habitant  du village voisin de Hermopolis. Le fabricant de l’amulette connaissait, c’est clair, la Bible, mais a commis beaucoup d’erreurs : certains mots sont mal orthographiés, d’autres dans le désordre. Ce qui donne à penser qu’il a été écrit de mémoire au lieu d’être copié. Selon le Dr Mazza, on peut dire qu’il s’agit là d’un exemple incroyablement rare de christianisme et de Bible compréhensible par des gens ordinaires – et non seulement réservé aux prêtres et à l’élite. D’où la conclusion que la connaissance et l’utilisation de la Bible dans l’Egypte du VIe siècle était plus répandue qu’on ne le pensait. Il semblerait que ce document ait atterri à la Bibliothèque anglaise vers 1901, mais nul ne connaissait jusque-là son importance. Le texte de l’amulette est une combinaison originale de passages bibliques, notamment un psaume, et de la description par Matthieu de la Dernière Cène.

    Voici le texte intégral du papyrus :  

    "Craignez vous tous celui qui règnera sur la terre. Nations et peuples, sachez que Christ est notre Dieu. Car il parla et ils commencèrent à être, il commanda et ils furent créés ; il mit chaque chose sous nos pieds et nous délivra de la volonté de nos ennemis. Notre Dieu prépara une table dans le désert sacré et donna la manne à manger pour une nouvelle alliance : le corps immortel du Seigneur  et le sang que le Christ versa pour nous en rémission de nos péchés."

    Réf. une curieuse amulette sur papyrus vieille de plus de 1 500  ans parle de l’Eucharistie

     JPSC

  • Albanie : du cauchemar communiste à l'Islam conquérant

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    Le primat d'Albanie, Monseigneur Massafra, s'est confié à l’Aide à l'Eglise en Détresse, le 9 janvier 2013 :

    « Le 4 novembre 1990 la messe extraordinaire et courageuse célébrée par le père Simon Juban, dans le cimetière de Shkodrë  nous a ouvert les portes de la liberté », raconte Mgr Angelo Massafra, archevêque de Shkodrë et Pult et président de la conférence épiscopale albanaise, mais aujourd’hui « l’Eglise catholique est confrontée à tous les maux de l’Occident ».

    Dans un entretien avec l’AED, Mgr Massafra décrit le parcours de cette renaissance compliquée de l’Eglise catholique en Albanie, après presque 50 ans de violente persécution.

    Avec l’écroulement du régime communiste d’Enver Hoxha et l’abolition de la loi qui, depuis 1967, interdisait l’exercice de toute pratique religieuse, raconte-t-il, la foi, « jalousement gardée dans le temps par les familles albanaises » a permis à l’Eglise catholique, « souffrante, lacérée et décimée », de sortir de longues années de silence.

    Et la partie centrale du nord du pays, qui est à majorité catholique, compte aujourd’hui cinq diocèses qu’il faut ajouter à l’administration apostolique du sud de l’Albanie.

    Mais libérée de l’oppression de la dictature, raconte l’archevêque, l’Eglise s’est heurtée dès le début à de nouveaux problèmes «  non plus causés par le communisme et par le marxisme mais par un changement trop brusque qui, avec l’arrivée de la liberté, a introduit tous les maux de l’Occident » : Corruption, surconsommation, drogue, prostitution, chômage.

    Ces problèmes, qui affligent l’Albanie, sont évoqués dans la lettre pastorale « Fides et Patria », publiée par les évêques du pays le 28 novembre dernier à l’occasion du centenaire de l’indépendance du territoire, dans laquelle ils confirment  que « l’Eglise s’est toujours engagée et qu’elle continue à s’engager, de manière parfois héroïque, afin que le message évangélique puisse atteindre les profondeurs intimes du cœur des hommes.»

    « La voie est tracée, mais il reste encore tant à faire », soulignaient-ils.

    A ce propos, une tendance préoccupante a récemment été dénoncée par le responsable international de l’AED pour l’Albanie, Peter Rettig, qui a pu constater, lors d’un voyage dans le pays, que beaucoup de jeunes imams locaux prêchaient un Islam plus « pur et rigoureux ».

    En Albanie, la religion musulmane – arrivée au XVème siècle avec l’empire ottoman et aujourd’hui suivie par 61,9% de la population, est connue pour sa modération, mais les nouvelles recrues, qui sont formées en Turquie et en Arabie saoudite, cherchent à répandre un version plus conservatrice de celle-ci.

    L’influence turque sur la péninsule balkanique, rapporte Mgr Massafra, intéresse aussi les principaux secteurs de l’économie nationale : banques, télécommunications, industries automobile et agro-alimentaires. « Après un siècle, la Turquie est revenue dans les Balkans et les communautés musulmanes en Albanie, au Kosovo et en Bosnie, constituent le fondement de son action », a-t-il ajouté.

    Les revenus pétroliers de l’Arabie saoudite jouent un rôle lui-même très important. Au début des années 90, Ryad a financé l’impression de plus d’un demi-million de copies du Coran ; a sponsorisé de nombreux pèlerinages à la Mecque ; a construit des écoles islamiques et subventionné les jeunes albanais dans l’étude de la théologie islamique en Turquie, Syrie, Arabie saoudite et Egypte.

    L’Eglise catholique n’est pas la seule a être préoccupée par ces ingérences. Le clergé musulman local, explique Mgr Massafra à l’AED, a créé un comité ad hoc dont l’objectif est de fonder la première université islamique du pays. Celle-ci a déjà obtenu l’aval du gouvernement de Tirana et espère accueillir des étudiants albanais, macédoniens et kosovars.

    « Pour les guides modérés de l’islam, relève l’archevêque, l’ouverture de cette université est importante, car cela évite que les jeunes musulmans aillent ailleurs et assimilent des dogmes et idéologies fanatiques qui ne reflètent pas la tradition nationale ». (...)

  • Synode agité : il y a eu des précédents

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    C'est ce que rappelle Sandro Magister sur chiesa.espresso :

    (...) Pour trouver un autre synode qui ait provoqué autant d’agitation, il faut remonter aux premières années de l’histoire de cette institution, c’est-à-dire à 1971, il y a plus de quarante ans, la question étant, à ce moment-là, de savoir si l'obligation du célibat pour le clergé de l’Église latine était ou non dépassée.

    Après une discussion longue et animée, Paul VI soumit au vote des pères synodaux deux solutions opposées entre lesquelles ils devaient choisir.

    La première maintenait intact le célibat pour tous sans exceptions. La seconde reconnaissait au pape la faculté d’ordonner prêtres "dans des cas particuliers, en raison de nécessités pastorales et pour le bien de l’Église universelle" des hommes mariés d’âge mûr menant une vie exemplaire.

    C’est la première solution qui l’emporta avec 107 voix, alors que la seconde en obtenait 87. Paul VI voulut que les résultats des votes soient publiés, y compris celui qui concernait le document final du synode, qui fut approuvé par 168 oui, 10 non, 21 oui avec des réserves et 3 abstentions.

    À partir de ce moment, l'obligation du célibat n’a plus été remise en discussion officiellement. Et aucun autre synode ne s’est plus trouvé en situation de devoir faire un choix entre des propositions aussi nettement contrastées. L'intérêt des médias pour ces événements a fortement diminué, au point de devenir inexistant. Jusqu’à cette année.

    À vrai dire, il y a tout de même eu, en 1999, un sursaut qui a eu un écho dans les médias.

    Lors du synode qui eut lieu cette année-là, le cardinal Carlo Maria Martini demanda la convocation d’une sorte de concile permanent, avec des sessions peu espacées dans le temps, qui seraient consacrées à des questions brûlantes telles que la contraception, le divorce, la place des femmes dans l’Église. (...)

    Le synode qui va avoir lieu prochainement n’aboutira à aucune conclusion. Il comportera un second round au mois d’octobre 2015. Après quoi ce sera non pas au synode mais au pape François de décider de ce qu’il convient de faire.

  • Bruxelles : réouverture de l’église Sainte-Catherine le 20 septembre prochain avec les prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    Après 3 années de fermeture… 

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     Merci aux 11.300 signataires de la pétition* : « NON à la désacralisation de Sainte-Catherine ! »

    Merci à tous ceux qui, de Belgique ou de l’étranger, nous ont fidèlement accompagnés de leurs compétences, conseils et prières !

    Merci aux (plus de) 70 bénévoles (parmi lesquels des frères et sœurs orthodoxes et protestants) qui depuis le 23 août, se sont donnés généreusement pour remettre l’église en ordre, la récurer, la cirer, etc… !; la barre des 1000 heures de services bénévoles a été depuis lors largement dépassée. NB : RV jeudi pour un dernier coup de fraîcheur. S’annoncer si possible par sms +32 478 31 33 45

    Quelques photos Cfr :  http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be/article-55-benevoles-800-heures-de-travail-une-semaine-plus-tard-ste-catherine-rajeunie-124470387.html

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  • Catholique et apostolique

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    Voici le texte de la catéchèse délivrée par le pape le mercredi 17 septembre (c'est la septième d'une série consacrée à l'Eglise (« l’initiative de Dieu », « l’appartenance » des chrétiens à l’Églisel’Église « Nouvelle Alliance et nouveau peuple », l’Église « une et sainte », « la maternité de l’Église » et « l’Église éducatrice à la miséricorde ») (source) :

    Chers frères et chers sœurs, bonjour,

    Cette semaine nous continuons à parler de l’Église. Quand nous professons notre foi, nous affirmons que l’Église est « catholique et « apostolique ». Mais quelle est vraiment la signification de ces deux mots, de ces deux adjectifs donnés à l’Église ? Quelle valeur ont ils pour la communauté chrétienne et pour chacun d'entre nous ?

    1. Catholique veut dire universelle. Une définition complète et claire nous est donnée par un des Pères de l’Église des premiers siècles, saint Cyril de Jérusalem, lorsqu'il affirme : « Sans aucun doute l’Église est dite catholique, c'est à dire universelle, par le fait qu'elle est communiquée à tous d'un bout à l'autre des extrémités de la terre ; parce que universellement et sans exception elle enseigne toutes les vérités qui doivent être portées à la connaissance des hommes, celles qui concernent aussi bien les choses célestes que celles terrestres. »

    Un signe évident de la catholicité de l’Église est qu'elle parle toutes les langues. C'est l'effet de la Pentecôte (Ac 2,1-13) : en effet, c'est l'Esprit Saint, qui a permis aux Apôtres et à l’Église entière de faire entendre à tous, jusqu'aux confins de la terre, la Bonne Nouvelle du Sauveur et de l'amour de Dieu. Ainsi l’Église est née catholique, c'est à dire « en symphonie » depuis les origines, et ne peut être que catholique, projetée vers l'évangélisation et à la rencontre de tous. La parole de Dieu aujourd'hui se lit dans toutes les langues, chacun a l’Évangile dans sa propre langue, pour le lire. Je reviens sur la même idée : il est toujours bon de prendre avec soi un petit Évangile, pour le mettre dans sa poche, dans son sac et pendant la journée le lire un moment. Cela nous fait du bien. L’Évangile est diffusé dans toutes les langues parce que l’Église, l'annonce de Jésus Christ Rédempteur, est dans le monde entier. C'est pour cela que l'on dit que l’Église est catholique, parce qu'elle est universelle.

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  • Des évêques qui soient des sentinelles, debout dans la nuit

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    Le pape a adressé aux évêques nouvellement désignés un discours qui apparaît comme une véritable feuille de route qu'ils sont invités à suivre :

    Les évêques, des sentinelles dans la nuit

    (Zenit.org) Anne Kurian

    Pour le pape, les évêques sont « des sentinelles, capables de réveiller les Églises, en se levant avant l'aube ou au milieu de la nuit pour réveiller la foi, l'espérance, la charité ».

    Le pape François a reçu les évêques du monde entier nommés dans l'année, présents à un congrès organisé par la Congrégation pour les évêques et par la Congrégation pour les Églises orientales, ce jeudi matin, 18 septembre 2014, au Vatican.

    « Vous êtes les fruits d'un travail assidu et de l'inlassable prière de l’Église qui, quand elle doit choisir ses pasteurs, revit la nuit que le Seigneur a passée sur la montagne, avec le Père », avant d'appeler ses apôtres, leur a déclaré le pape.

    Il leur a livré un véritable vade-mecum, dans un long discours les exhortant notamment à être « des évêques joignables », à « accueillir » chacun et à n'avoir que l’Évangile sur les lèvres. Non des hommes « de passage », mais des pasteurs qui « séjournent longuement » avec leur troupeau.

    Ni nostalgiques ni pessimistes, les évêques ne vivent pas dans « le regret » ni ne gaspillent leur énergie « pour s'opposer » ou pour « changer les personnes », mais se dépensent « pour construire et aimer », sachant que « rien n'est plus important que d'introduire les personnes en Dieu », a-t-il souligné.

    Habiter en Christ

    Le pape les a exhortés à « ne jamais tenir pour acquis le mystère qui [les] a investis, à ne pas perdre [leur] étonnement face au dessein de Dieu, ni [leur] crainte de cheminer en sa présence ».

    Il s'est réjoui de leur nomination : « Dieu ne laisse pas son Épouse manquer de pasteurs selon son cœur », pasteurs par lesquels « Dieu donne sa vie pour elle ». De même que les couples humains finissent par se ressembler après des années de vie commune, ainsi « l’évêque porte peu à peu sur son visage les traits de l'amour du Christ » pour les hommes, a-t-il expliqué.

    Et le rôle de l'évêque est essentiel : « Toute réforme authentique de l’Église commence bien sûr par la présence du Christ qui ne fait jamais défaut, mais aussi par la présence du pasteur qui gouverne au nom du Christ ». A tel point que « quand le pasteur est absent ou injoignable, c'est le salut des âmes qui est en jeu », comme l'affirme le Concile de Trente.

    Le pape les a encouragés à ne pas se contenter de la « superficie » mais à « creuser en profondeur pour retrouver ce que l'Esprit continue à inspirer à l’Épouse ». Pour atteindre la profondeur, les évêques ne peuvent être « des évêques à échéance, qui ont toujours besoin de changer d'adresse » ni des évêques qui « vont et viennent sans but ».

    Ils ne peuvent être non plus des évêques « de passage », mais sont appelés à « séjourner longuement », et pour cela d'abord « habiter toujours en Christ, demeurer dans sa Parole, dans les "choses du Père" (cf. Lc 2,49), et surtout dans sa croix ».

    Pour garder le cap ? « Toujours aller à Jésus en cherchant à connaître "où il demeure", pour que la réponse qu'il a donnée aux premiers apôtres ne s'éteigne jamais : "Venez et voyez" (Jn 1,38-39) ».

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  • Divorcés remariés : cinq cardinaux réaffirment la doctrine de l’Eglise

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    Parce qu’elle concerne la question centrale de l’indissolubilité du mariage, celle de l’accès à la Communion des divorcés remariés fait couler de l’encre – et pas n’importe laquelle – à la veille du Synode sur la famille.

    D’Elisabeth de Baudouin, sur le site « « aleteia » :

    livre-demeurer-dans-vérité-du-christ-mpi.jpg« À la veille de l’ouverture du Synode sur la famille, le 5 octobre prochain, la question de l’admissibilité des divorcés remariés à la Communion Eucharistique connait un nouveau rebondissement, et pas de moindres : cinq cardinaux, dont Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et à ce titre, principal collaborateur du Pape, un évêque et plusieurs experts viennent de publier un nouvel ouvrage sur cette question décidément sensible.

    Ce livre, déjà paru aux Etats-Unis et sur le point de l’être en Italie (éd. Cantagalli) sortira également en Français, le 25 septembre prochain, chez Artège, sous le titre « Demeurer dans la vérité du Christ ».  A côté de la signature du Cardinal Müller, figurent celles des Cardinaux Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, Raymond Leo Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, Walter Brandmüller et Velasio De Paolis, cardinaux émérites, ainsi que celle de l’archevêque Cyril Vasil’s (sj), secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales, des Pères Robert Dodaro (O.S.A), président de l’Institut de patristique Augustinianum à Rome, et Paul Mankowski (sj) et du professeur John M. Rist.

    L’intention des co-auteurs apparait clairement dans la préface de l’édition française du livre : répondre aux propositions du Cardinal Kasper concernant l’admissibilité de la communion aux divorcés remariés, telles qu’il les avait exposées notamment dans sa conférence d’introduction au consistoire extraordinaire des cardinaux des 20 et 21 février dernier. Comme le rappelle les auteurs, « le Cardinal Kasper proposait de modifier la discipline et l’enseignement de l’Église sur les sacrements en autorisant, dans des cas précis, les catholiques divorcés et remariés à recevoir la Communion Eucharistique après une période de repentance ». La conférence (qui d’ailleurs, ne traitait pas que de cette question, loin s’en faut), a été reprise par la suite pour l’essentiel dans un livre : « l’Evangile de la famille ».

    Le ton de la préface est courtois, mais la condamnation est sans appel : « Le Cardinal (Kasper) invite ses lecteurs à poursuivre le débat. Le présent recueil n’a pas d’autre but que de répondre à cette invitation. Les essais publiés ci-après entendent réfuter sa proposition d’une version catholique de l’oikonomia pour certains divorcés remariés civilement. Ils s’attachent à montrer l’impossibilité de concilier cette idée avec la doctrine catholique de l’indissolubilité du mariage, la proposition ne pouvant que conduire à des erreurs d’interprétation sur la fidélité et la miséricorde » (ndlr : pratiquée par l’orthodoxie orientale, l’oikonomia permet, dans certains cas et après un chemin de pénitence, le remariage à l’Eglise).

    L’ouvrage s’articule comme suit : Après l’introduction et une étude sur les premiers textes bibliques qui mentionnent la question du divorce et du remariage, suit un chapitre sur l’enseignement et la pratique de l’Eglise primitive, à propos desquels les auteurs affirment : « Qu’il s’agisse de la catéchèse ou de la patristique, les auteurs ne trouvent aucun fondement à un remariage civil après un divorce, comme le propose le Cardinal Kasper ». Un chapitre suivant analyse les raisons historiques et théologiques de l’oikonomia pratiquée par l’Orthodoxie orientale. Le dernier chapitre étudie l’élaboration au fil des siècles de la doctrine catholique sur le divorce et le remariage. Les auteurs concluent en « réitérant le raisonnement théologique et canonique en faveur du maintien de la cohérence entre doctrine catholique et discipline sacramentelle, en ce qui concerne le mariage et la Communion Eucharistique. »

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  • Divorcés-remariés : le cardinal Kasper exclut un second mariage mais plaide en faveur "d'un radeau pour se sauver"

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    Le prochain synode sur la famille, on le sait, suscite des controverses. Le cardinal Kasper avait en quelque sorte ouvert le ban en plaidant notamment en faveur d'une approche pastorale de la question des divorcés-remariés. Cette position susceptible d'ouvrir des brèches dans la position traditionnelle de l'Eglise notamment quant à l'accès à l'Eucharistie a conduit d'autres cardinaux à monter au créneau pour défendre la doctrine de l'Eglise; ils publient un livre réfutant les arguments des "libéraux". Aujourd'hui, le cardinal Kasper réagit à cette publication en répondant aux questions du vaticaniste Andrea Tornielli; la traduction de cette interview figure sur le site "Benoît-et-moi" : http://benoit-et-moi.fr/2014-II/actualites/tornielli-interviewe-kasper.html