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Eglise - Page 487

  • À propos du Responsum au sujet de la bénédiction des unions de personnes du même sexe : un éclairage qui fait autorité

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    Alors que des évêques (Bonny, Delville, De Kesel) ont critiqué le responsum romain rappelant l'impossibilité de bénir des unions entre personnes du même sexe, l'article paru dans la Nouvelle Revue Théologique et signé par trois auteurs prestigieux et compétents aidera à mieux saisir le sens de la position de l'Eglise sur cette question. Il était grand temps que des théologiens de renom interviennent dans ce débat alors qu'un professeur-formateur au Séminaire de Namur (Grand Séminaire Francophone de Belgique) n'hésite pas à publier des théories qui vont à l'encontre de l'enseignement de l'Eglise sur le sujet. C'est un signe de la détérioration de la situation dans les institutions "catholiques" de notre pays, en particulier dans les séminaires, situation à laquelle nos évêques ne semblent pas près de remédier.

    À propos d’un Responsum au sujet de la bénédiction des unions de personnes du même sexe

    François GONON Brice DE MALHERBE Marie-Laetitia CALMEYN o.v.

    NRT 143-3 (2021), p. 353-361

    Le texte de la Congrégation de la Doctrine de la Foi au sujet de la bénédiction des unions de personnes du même sexe, publié le 22 février 2021, a suscité de fortes réactions au sein de l’Église catholique. S’éloignant de prises de position idéologiques, trois théologiens creusent le sens anthropologique, moral et pastoral de cette détermination magistérielle à la lumière de la révélation chrétienne.

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  • La Voie synodale ? "En effet, de telles attitudes offensent et étonnent nos croyants" (Cardinal Puljic, archevêque de Sarajevo)

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    Face à l’Allemagne, l’autre Europe fait entendre sa voix: « Nous ne pouvons pas comprendre une Eglise dans laquelle le sacrifice devient un mot étranger et où  il y a un Jésus sans croix ». Interview de Mgr Vinko Puljic, cardinal-archevêque de Sarajevo  (capitale de la Bosnie-Herzégovine) par Clara Steinbrecher sur le site  Kath Net /Maria 1.0 :

    Puljic 05b37559e832207ab38ee3fdf1871e34.jpg« Sarajevo (kath.net/ Maria 1.0) Lorsque le pape Saint Jean-Paul II l'a accepté au Collège des cardinaux le 26 novembre 1994, Vinko Puljić, 49 ans, était le plus jeune cardinal. Aujourd'hui, le cardinal Vinko Puljić est archevêque de Vrhbosna (Sarajevo). L'archidiocèse de Sarajevo a ses origines au 7ème siècle. En 1881, il fut rétabli en tant qu'évêché. L'archevêché est situé à l'est de la Bosnie-Herzégovine et borde la Croatie au nord, la Serbie à l'est et le Monténégro au sud. Le diocèse comprend des parties de la Fédération de Bosnie-Herzégovine et de la République serbe. Mgr Puljić n'est pas seulement le curé de son diocèse mais, en tant que cardinal, également membre de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples et du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. En décembre 2020, l'homme de 75 ans a survécu à une grave maladie COVID-19. "Marie 1. 0 » a parlé au cardinal Puljić. L'interview a été arrangée par Thommy M. Schott et traduite par Dinka Mihic. Les questions sont posées par Clara Steinbrecher, responsable de l'initiative Maria 1.0.

    Maria 1.0 : Votre Éminence, en décembre 2020, vous avez dû être soignée à l'hôpital en raison d'une infection corona. Comment allez-vous  aujourd'hui?

    Cardinal Puljić : Je remercie Dieu d'être allé à l'hôpital à temps. J'ai rencontré des médecins et du personnel médical très dévoués. J'ai bien survécu à Corona, mais j'en subis toujours les conséquences. J'admirais le personnel médical qui, malgré la lourde charge, était toujours patient avec tous les patients. Je ne suis pas le même qu'avant Corona, mais je suis reconnaissant à Dieu de pouvoir faire mes devoirs régulièrement.

    Maria 1.0: Les Croates catholiques sont le plus petit des trois groupes ethniques nationaux de votre patrie. Comment décririez-vous la situation des catholiques de Bosnie-Herzégovine un quart de siècle après la fin de la guerre ?

    Cardinal Puljić : Les accords de Dayton ont mis fin à la guerre, mais ils n'ont pas créé une paix juste. Dayton divise la Bosnie-Herzégovine en deux. Dans une partie, la Republika Srpska (République serbe, ndlr), le nettoyage ethnique est légalisé et il n'y a quasiment pas de Croates catholiques là-bas. Dans l'autre partie (Fédération de Bosnie-Herzégovine, ndlr), où vivent Croates et Bosniaques, une majorité de Bosniaques est issue des Croates. Les gens sont anxieux et frustrés. Même ceux qui ont enduré la guerre quittent maintenant le pays. Malheureusement, l'égalité des trois peuples constitutifs n'a pas été établie et les mêmes droits ne s'appliquent pas dans tous les domaines.

    Maria 1.0 : Si vous visitez la Sainte Messe d'une congrégation croate en Allemagne, vous remarquerez que les églises sont pleinement représentées et que presque toutes les générations sont représentées parmi les fidèles. L'Église catholique dans votre pays est-elle plus vivante qu'elle ne l'est, par exemple, en Allemagne ?

    Cardinal Puljić : Tout au long de l'histoire, nos catholiques ont trouvé dans la foi un soutien et une source de force. Lorsqu'ils quittent désormais la terre de leurs ancêtres, ils portent en eux la foi de leurs pères, dans laquelle ils ont grandi et pour lesquels ils ont beaucoup enduré, surtout à l'époque communiste. L'ancienne génération vivra cette croyance, mais les plus jeunes s'adapteront rapidement à l'environnement dans lequel ils sont entrés car c'est là qu'ils vont à l'école et l'opinion publique influence leur vision du monde.

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  • Sombres perspectives pour l'Eglise d'Allemagne : 15000 églises ne seront plus nécessaires en 2060

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    De Kath.net :

    Prévisions sombres pour l'Allemagne : 15 000 églises ne seront plus nécessaires en 2060

    1er juin 2021

    Un tiers des bâtiments de l'église ne sera plus financé

    Francfort-sur-le-Main (kath.net) En Allemagne, un tiers de tous les bâtiments d'églises en Allemagne ne seront plus nécessaires en 2060. Le professeur de théologie Thomas Erne, directeur de l'Institut pour la construction d'églises à l'Université de Marbourg, représente ce sombre pronostic, selon un rapport du FAS. En chiffres absolus, cela concerne environ 15 000 bâtiments d'église qui ne peuvent tout simplement plus être financés, car en 2060, seuls 23 millions d'Allemands seront membres de l'une des deux grandes églises. Le théologien veut que les églises soient converties en crèches et en maisons. "Compte tenu de la pénurie de logements dans les grandes villes, convertir des églises inutilisées en espace de vie serait presque un acte de miséricorde", écrit Erne.

  • De Kesel : un cardinal dans l'air du temps

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    C'est bien ainsi qu'apparaît notre archevêque : consensualiste, acquis à la sécularisation et au pluralisme ambiants, ouvert à de nouvelles avancées (reconnaissance des couples homosexuels, ordination d'hommes mariés, accompagnement de l'euthanasie ...).  Il incarnerait le catholicisme belge, dixit l'abbé Lobet. Le leur, pas le nôtre.

    Lu sur Libération :

    31 mai 2021

    Jozef De Kesel, le cardinal belge à la gauche du pape François

    Le cardinal de Bruxelles, 73 ans, publie un ouvrage sur la place du christianisme en Europe, à contre-courant d’un catholicisme identitaire et de reconquête. Reconnaître des couples homosexuels, ordonner des hommes mariés, autoriser l’accompagnement des personnes qui demandent l’euthanasie ne lui font pas peur. … «Il est discret jusqu’à l’effacement», confirme, en parlant du primat de Belgique, le théologien Benoît Lobet, doyen de la cathédrale de Bruxelles, l’un de ses proches. «Discret, oui mais déterminé», corrige son éditeur en France, Michel Cool.  … Vu de la France catholique qui a battu le pavé, en 2013, contre la loi Taubira, et manifesté à l’automne, en priant parfois à genoux dans les rues, pour la reprise des messes pendant l’épidémie, Jozef De Kesel apparaît sûrement comme un dangereux moderniste, voire pire… «En Belgique, de telles manifestations sont même impensables», relève le théologien Benoît Lobet. Déchirée par son conflit linguistique, la société belge privilégie depuis longtemps le consensus. Si, pendant la pandémie, les responsables religieux ont protesté contre les jauges imposées par les pouvoirs publics dans les lieux de culte (uniquement quinze personnes, une mesure plus stricte que côté français), il n’y a pas eu de recours judiciaire ni de bras de fer entre les évêques et le gouvernement comme en France… «La désobéissance civile, c’est pour défendre le bien commun. Non pas pour ses propres intérêts», tacle De Kesel. 

    Article complet

    La conclusion de l'article est éloquente :

    «De Kesel incarne le catholicisme belge», résume Benoît Lobet. Sa nomination en 2015 comme archevêque de Malines-Bruxelles a clos une tentative de restauration identitaire menée par son prédécesseur, André Léonard, choisi, en 2010, par le très conservateur Benoît XVI. La parenthèse a été vite refermée. Comme le cardinal allemand Reinhard Marx, De Kesel se situe même à la gauche du pape François. Pour lui, ordonner des hommes mariés est envisageable «s’il y a de bons candidats». A Rome, François a, pour le moment, fermé cette possibilité. En Belgique, des prêtres peuvent aussi accompagner des personnes demandant l’euthanasie. Il ne s’agit pas, précise le prélat, d’être d’accord avec l’acte même ou d’y assister. «Mais nous ne pouvons pas, plaide-t-il, laisser tomber la personne quand elle a pris cette décision.»

  • Zagreb : succès pour la Marche pour la Vie

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    Des manifestants anti-avortement organisent une "marche pour la vie" en Croatie

    source

    Marchers carrying anti-abortion signs in Zagreb

    Des milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont manifesté contre l'avortement à Zagreb et ont appelé l'État croate à protéger "toute vie humaine".  

    Une marche contre l'avortement et l'euthanasie a attiré des milliers de personnes à Zagreb, en Croatie, samedi, et des groupes féministes ont organisé des contre-manifestations de moindre envergure.

    Les organisateurs de la sixième "Marche pour la vie" annuelle ont déclaré qu'ils appelaient à "protéger toute vie humaine, sans discrimination" envers les fœtus et les personnes âgées. Ils ont également exhorté les responsables à apporter davantage de soutien aux femmes enceintes.

    Sur l'une des banderoles de la manifestation anti-avortement, on pouvait lire "Les vies non nées comptent aussi".

    Les manifestants ont également brandi des drapeaux croates et chanté des chansons patriotiques tout en défilant dans la capitale croate. De nombreux jeunes ont pris part à la manifestation.

    Que disent les manifestants ?

    Un homme a déclaré à la radio nationale croate HRT que les vies humaines devaient être davantage protégées dans le pays de l'UE.

    "Certaines espèces animales sont protégées, mais la vie humaine ne l'est pas", a-t-il déclaré.

    Une manifestante a déclaré qu'elle était là pour montrer "la joie qu'il y a à contribuer à la création de la vie". (...)

    Pourquoi y a-t-il des frictions autour des lois sur l'avortement en Croatie ?

    L'avortement est actuellement légal jusqu'à la 10e semaine de grossesse dans la Croatie, majoritairement catholique. La loi a été adoptée en 1978, lorsque la Croatie faisait encore partie de la Yougoslavie socialiste aujourd'hui disparue. Toutefois, depuis que la Croatie a déclaré son indépendance en 1991, l'influence de l'Église catholique s'est considérablement renforcée.

    Selon l'agence de presse AFP, un nombre croissant de médecins refusent de pratiquer des avortements pour des raisons morales.

    La Croatie a rejoint l'UE en 2013, ce qui en fait le membre le plus récent du bloc de 27 nations.

  • Les évêques d'Afrique pour une promotion authentique et sans équivoque du droit à la vie selon le dessein de Dieu

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    Du site de l'Eglise du Burkina :

    Pour une promotion authentique du droit à la vie selon le dessein de Dieu

    LETTRE PASTORALE DES EVEQUES DE LA CONFERENCE EPISCOPALE BURKINA NIGER

    Fils et filles de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina-Faso et au Niger,

    Et vous tous,  frères et sœurs en humanité,

    Que la paix et la grâce du Christ Ressuscité soient toujours avec vous !

    1. La valeur de la vie humaine est, depuis toujours, reconnue dans toutes les sociétés humaines. C’est pourquoi toute culture humaine s’emploie, à sa manière, à sauvegarder, protéger, promouvoir et perpétuer toute vie humaine, qu’elle soit individuelle ou collective. Plus que par le passé, le rapport de l’humain à sa propre vie est devenu aujourd’hui très complexe, et constitue, à n’en pas douter, une préoccupation majeure de la société contemporaine. Aussi constate-t-on çà et là des initiatives, multiples et diverses, qui se donnent pour tâche de défendre et promouvoir la vie humaine. Si cet engagement quasi universel pour la vie est déterminant et nécessaire, il faut cependant reconnaître que depuis quelques décennies, des divergences remarquables, voire des oppositions réelles se manifestent dans la pratique, ce qui conduit à s’interroger sur les exigences et les conditions d’une promotion authentique de la vie humaine dans sa dignité propre. Le contexte singulièrement préoccupant dans lequel vit notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso et au Niger nous oblige, nous vos pasteurs, à vous inviter au discernement et à la vigilance pour rester fidèles aux exigences de notre foi au Dieu de vie révélé dans le Christ notre vie. Il s’agit, principalement, d’une part, de nous rappeler la valeur communément partagée de la vie humaine et relever le changement d’orientation globale actuelle en matière de sa promotion ; d’autre part, de considérer la promotion du droit à la vie et à la liberté telle qu’elle s’opère dans nos deux pays à la lumière de la révélation du dessein de Dieu et des valeurs chrétiennes. Nous vous proposerons, enfin, des perspectives pastorales pour un service de la vie selon les exigences de notre foi au Christ Ressuscité.

    Sur la valeur communément partagée de la vie humaine 

    1. On sait que toutes les Nations, d’un commun accord, ont consacré l’universalité du droit à la vie et veulent permettre de mener une vie qui a un sens. Le cadre primaire et référentiel au niveau international de cette défense et promotion de la vie humaine est bien connu : la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

    Inscrits de fait dans l’histoire, les droits humains, considérés comme essentiels à l’expression de la dignité humaine, représentent un système de protection destiné à préserver l’homme de la violence arbitraire et à éviter que ses besoins fondamentaux ne soient négligés. Ces droits sont dits fondamentaux, parce qu’ils sont inhérents à l’essence de la personne humaine ; et universels, parce qu’ils ont vocation à protéger l’être humain sans discrimination et sans considération de l’espace et du temps.

    Dans un monde où tout semble s’acheter, l’homme est le seul qui n’a pas de prix : il a une dignité. Si tout doit être mesuré à l’aune d’une référence ultime, alors, la seule valeur qui ne saurait donner lieu à un marchandage, c’est la dignité de la personne humaine. Elle seule est sujet, source d’initiative, pôle de liberté et non simplement objet de manipulation extérieure. L’on comprend dès lors que nombre de constitutions proclament « sacrés » et « inviolables » aussi bien la personne humaine que le droit à la vie et à la liberté. Ces droits reposent sur un fondement extra juridique constitué par le postulat de la dignité de la personne humaine. Ce postulat de dignité humaine bénéficie du suffrage unanime de tous les courants de pensée, les philosophies, les morales, autant que les religions. En Afrique, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, adoptée en 1981 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, s’inscrit dans ce cadre de respect et de promotion de vie humaine lorsqu’elle déclare en son article n°4 : « la personne humaine est inviolable. Tout être humain a droit au respect de sa vie et à l’intégrité physique et morale de sa personne : Nul ne peut être privé arbitrairement de ce droit ».

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  • Le pape envisage-t-il de renoncer à sa charge ?

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    De Loup Besmond de Senneville (à Rome) sur le site du journal La Croix :

    « François ou Jean XXIV ? »

    Chronique 

    LETTRE DU VATICAN. Invité par un chef d’État à visiter son pays, le pape François a évoqué, il y a quelques semaines, la possibilité qu’il ne soit plus pape à l’heure de ce projet de voyage. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de « La Croix » au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.

    29/05/2021

    La petite phrase a été dite il y a quelques semaines dans le huis clos d’une rencontre entre le pape et un chef d’État. Alors que ce dernier invitait, comme beaucoup, le successeur de Pierre à se rendre dans son pays dans les deux ans à venir, François lui fit, en souriant, cette intrigante réponse. « Pourquoi pas, mais si j’accepte, je ne sais pas qui viendra. François ou Jean XXIV ? »

    Une manière subtile de dire, d’une part, que le pape François n’est pas éternel, de l’autre, que les engagements qu’il prend aujourd’hui seront tenus par son successeur. Et que tout, les voyages comme les sujets de fond, constituera, l’heure venue, l’héritage du pape suivant, qu’il se nomme Jean XXIV, Pie XIII ou Jean-Paul III. « Les migrants, l’attention aux pauvres et l’environnement ont été mis sur la table par François. Son successeur ne pourra pas les évacuer », dit d’ailleurs un observateur averti.

    De fait, la question d’une éventuelle renonciation de François fait partie de ces rumeurs, nombreuses, qui tournent, depuis huit ans et sans discontinuer, dans les couloirs des dicastères. Le successeur de Benoît XVI compte-t-il un jour renoncer à sa charge ? À Rome, deux thèses s’affrontent : ceux qui disent que le pape restera jusqu’à son dernier souffle et ceux qui affirment que la fin du pontificat est imminente. Parmi les tenants de la première hypothèse figurent plutôt les proches et les admirateurs. Parmi les tenants de la seconde, les sceptiques voire les ennemis.

    Certes, François n’a jamais exclu de pouvoir quitter un jour volontairement le trône de Pierre. Mais il ne fait aucun doute que personne n’a aujourd’hui la réponse sur les véritables intentions du pape en la matière. Tout le reste n’est que spéculation.

  • Une procession catholique en l’honneur des martyrs de la Commune attaquée en plein Paris

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    De Riposte catholique () :

    Une procession catholique en l’honneur des martyrs de la Commune attaquée en plein Paris

  • 150ème anniversaire de la Commune de Paris : le souvenir des martyrs catholiques

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    En souvenir des martyrs catholiques de la Commune de Paris

    À l'occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, un gouvernement révolutionnaire et anticlérical qui a pris le contrôle de la capitale française pendant 72 jours, l'Église souhaite honorer la mémoire des ecclésiastiques arrêtés et tués en haine de la foi pendant la "Semaine sanglante".

    This photo montage depicts the execution of Paris Archbishop Georges Darboy and four other ‘hostages of the Commune’ at the Grande Roquette prison, May 24, 1871.

    L'exécution de l'archevêque de Paris Georges Darboy et de quatre autres "otages de la Commune" à la prison de la Grande Roquette, le 24 mai 1871.

    28 mai 2021

    PARIS - Le 28 mai 1871 s'achève le sombre épisode de la Commune de Paris, une guerre civile sanglante qui a opposé le gouvernement français légitime de la Troisième République aux républicains socialistes et révolutionnaires qui ont contrôlé Paris pendant 72 jours. 

    La terrible vague de répression qui a suivi cette période d'insurrection, considérée comme l'épisode le plus violent de l'histoire du pays depuis la Révolution française (avec environ 6 500 morts), tend à couvrir les exactions impitoyables commises par les Communards sur ceux qu'ils considéraient comme leurs ennemis, dont de nombreux ecclésiastiques. 

    Cent cinquante ans plus tard, la paroisse de Notre-Dame-des-Otages, à Paris, commémore les événements de la Commune par plusieurs manifestations, dont des nouvelles sur l'avancement de la cause de béatification des cinq ecclésiastiques morts aux mains des partisans de la Commune, appelés les Communards.

    La Commune a commencé peu après que la France a perdu la guerre contre le Royaume de Prusse à la bataille de Sedan, le 2 septembre 1870, entraînant la capture de l'empereur Napoléon III et l'effondrement du Second Empire. L'humiliation causée par la défaite, à laquelle s'ajoute l'extrême pauvreté qui se répand dans le pays, exacerbe une colère croissante au sein de la population. Le gouvernement national de la Troisième République nouvellement créée, à forte composante monarchiste, est fortement contesté par de nombreux citoyens parisiens, notamment les ouvriers et les petits-bourgeois, qui reprochent également au chef du nouveau gouvernement, Adolphe Thiers, de capituler devant les exigences de la Prusse. 

    C'est dans ce contexte que, le 18 mars 1871, une foule soutenue par des régiments de la Garde nationale lance une insurrection contre le gouvernement, dont les membres quittent la ville et se réfugient dans la ville voisine de Versailles. Le 28 mars, la Commune de Paris - présentée comme un gouvernement populaire autonome contre la bourgeoisie et les aristocrates et soutenue par quelques unités militaires - est officiellement établie. Karl Marx décrira plus tard cette expérience politique (envers laquelle, aujourd'hui encore, de nombreux anarchistes et une partie importante de la gauche continuent de manifester leur nostalgie) comme le premier exemple de la dictature du prolétariat. 

    Un anticléricalisme féroce

    L'une des facettes peu connues de cette dictature éphémère du prolétariat était son anticléricalisme féroce, principalement parce que les communards - fidèles à leurs ancêtres de la Révolution française - associaient l'Église catholique au conservatisme, à l'aristocratie et au pouvoir impérial. Ils étaient en outre considérablement galvanisés par l'athéisme militant de l'une de leurs figures de proue, le socialiste révolutionnaire Auguste Blanqui. 

    Peu après sa création, la Commune révoque le Concordat de 1801 qui fait du catholicisme la "religion de la grande majorité des Français" et classe les membres du clergé parmi les fonctionnaires. Le 2 avril, les Communards ont ensuite proclamé la séparation entre l'Église et l'État, ce qui impliquait la sécularisation des biens des congrégations religieuses.

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  • Béatification de trois infirmières tuées pendant la guerre d’Espagne

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    De Vatican News (Mireia Bonilla) :

    Béatification de trois infirmières tuées pendant la guerre d’Espagne

    Dans la province de Léon, au nord-ouest de l’Espagne, sont béatifiés ce 29 mai trois infirmières laïques volontaires, assassinées en haine de la foi en 1936, pendant la guerre civile espagnole, après avoir subis sévices et humiliations. Elles sont présentées aujourd’hui comme un modèle de foi et de charité.

    Pilar Gullon Yturriaga, Olga Pérez-Monteserin, Octavia Iglesias Blanco : toutes trois, âgées respectivement de 25, 23 et 41 ans au moment de leur mort, sont désormais bienheureuses, et entrent dans le cortège des martyrs. La messe de leur béatification s’est tenue ce samedi 29 mai en la cathédrale d’Astorga (Léon), en étant présidée par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro.

    Le service des malades et la croix de la persécution

    Ces trois espagnoles ont été unies jusqu’à la mort à partir du 8 octobre 1936, en pleine guerre d’Espagne, lorsqu’elles commencèrent à servir comme infirmières bénévoles de la Croix-Rouge à l'hôpital Puerto de Somiedo, dans les Asturies, où étaient soignés des blessés. Toutes trois avaient ardemment désiré s’engager pour soulager les souffrances de leur peuple et mettre leurs convictions religieuses au service du pays, en tant que laïques. Ainsi, Pilar et Octavia, cousines éloignées, faisaient également partie – sans y assurer de charge particulière - d’Acción Popular, formation politique promue par le cardinal-archevêque de Tolède Pedro Segura et guidée par la pensée d'Ángel Herrera Oria, également évêque et cardinal par la suite.

    L’hôpital de Somiedo, à cent vingt kilomètres d'Astorga, avait une position stratégique : il se trouvait à la frontière entre les Asturies, sous contrôle républicain, et León, soumis à l'Armée nationale.

    Dans l'hôpital, les blessés des deux camps étaient pris en charge sans distinction. Les équipes d'infirmières avaient des tours de travail de huit jours ; cependant, à la fin de leur premier tours, Pilar et ses compagnes choisissent volontairement de rester.

    Le 27 octobre, «le territoire où se trouvait l'hôpital a été reconquis par l'armée républicaine, explique à Vatican News Mgr Jesús Fernández, actuel évêque d’Astorga. Elles auraient pu s'enfuir, mais ils ne l'ont pas fait parce qu'elles voulaient rester aux côtés des blessés, les soigner. Elles ont été faites prisonnières et après une nuit de pressions, d'abus, pour essayer de forcer leur volonté et les faire renoncer à leur foi, elles sont malgré tout restés fermes dans leur foi en Jésus-Christ et ont donné leur vie vers midi, le 28 octobre 1936». Les trois infirmières avaient été emmené dans une prairie située à l’extérieur de la ville, où elles furent fusillées avec d’autres condamnés. Les miliciens se partagèrent leurs vêtements, dont elles avaient été auparavant dépouillées. Les corps restèrent toute une journée sur le lieu de l'exécution et furent enterrés de nuit dans une fosse commune creusée par des habitants, contraints par les miliciens.

    Les restes mortels des trois bienheureuses se trouvent aujourd’hui dans la cathédrale d’Astorga. (...)

  • L'histoire incroyable du miracle qui va porter Charles de Foucauld sur les autels

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    De Patrick Sbalchiero sur la Sélection du jour :

    29 mai 2021

    François Asselin, saint patron

    L'ÉTONNANT MIRACLE QUI VA PORTER CHARLES DE FOUCAULD SUR LES AUTELS

    L’histoire est proprement in-croyable ! Le 30 novembre 2016, soit la veille du 100e anniversaire de la mort de Charles de Foucauld (1858-1916), Charle, un jeune charpentier de 21 ans, fait une chute d’une extrême gravité après qu’une voûte en pierre menaçant ruine, sur laquelle il avait posé le pied, s’est effondrée. À l’arrivée, Charle s’empale sur le pied d’un banc retourné. Abdomen totalement perforé. Chances de survie extrêmement réduites. Un corps humain, pesant 70 ou 80 kg, tombant à plus de 60 km/h d’une hauteur de 16 mètres, ne laisse guère d’espoir quant à l’issue de l’accident.

    Un collègue, situé à quelques mètres, voit le corps de Charle s’écraser. Il est effrayé de ce qu’il voit alors : au bout de quelques secondes, le charpentier se relève et marche une cinquantaine de mètres pour donner l’alerte, le ventre traversé de part en part par le pied du banc d’un mètre de long ! On conduit le rescapé au CHU d’Angers où on l’opère. Les médecins ne comprennent rien à l’état médical de Charle, le « miraculé » : ni fracture ni aucune perforation d’un organe vital ! Deux mois plus tard, notre jeune ouvrier remonte sur un échafaudage. Outre l’homonymie du charpentier rescapé (Charle sans s) et du bienheureux, l’accident eut lieu dans la chapelle de l’institution scolaire Saint-Louis de Saumur (Maine-et-Loire), juste à côté de l’école de cavalerie de la ville d’où le jeune Charles de Foucauld sortit officier.

    De plus, Charle est l’un des 140 salariés de l’entreprise SAS Asselin, société de charpenterie spécialisée dans la rénovation de bâtiments historiques (parmi ses trophées commerciaux, on relève le parquet du château de Chantilly, les boiseries du salon Murat de l’Élysée et de la Villa Medicis à Rome, etc.). Cette entreprise familiale est présidée par François Asselin, né en 1964, issu d’une fratrie de charpentiers depuis cinq générations, catholique engagé qui assume en chrétien convaincu ses responsabilités profanes comme la direction de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).

    François Asselin est imprégné de la spiritualité de Charles de Foucauld. Est-ce le fait du hasard ? Sa paroisse d’appartenance à Saumur est dédiée au bienheureux ermite ! Mais le plus frappant est que lorsque l’accident eut lieu, cela faisait déjà bien un an que François et les siens priaient pour que l’Église reconnaisse un second miracle de Charles de Foucauld, qui ouvrirait la voie à sa canonisation ! Dès qu’il apprit la chute de son collaborateur, notre dirigeant contacta le père Artarit, curé de la paroisse Charles-de-Foucauld, pour lui demander de prier en faveur de son salarié accidenté.  Indiscutablement, leur prière est montée jusqu’au ciel. Aucune explication naturelle de la survie du jeune homme n’a jamais pu être avancée.

    Surprenante aussi est la trajectoire de Charle. Ni croyant ni baptisé, sauvé de façon inexplicable, il se vit sollicité par son employeur en 2017 pour accepter que son dossier médical soit communiqué à l’Église ! Ce qu’il fit de bon cœur. Le père Bernard Ardura, postulateur de la cause de Charles de Foucauld, se rendit à Saumur où il recueillit aux côtés de Mgr Delmas, évêque d’Angers, témoignages, dépositions et avis médicaux. Un fait sauta aux yeux des deux hommes : aucun praticien n’était capable de fournir la moindre explication naturelle. Les pièces de cette enquête diocésaine furent transmises à Rome en mars 2019. À l’automne suivant, une commission médicale groupant sept spécialistes rendit un avis identique. Le 14 novembre 2019, on jugea le fait « inexplicable naturellement ».

    Enfin, le 18 février 2020, la commission théologique de la congrégation pour les causes des saints déclara « miraculeux » le salut de Charle. Qualifié de « sauvetage de danger » par les cardinaux réunis en consistoire au printemps 2020, et de « cas de préservation dans un accident du travail » par Laurent Touchagues, président de l’association Les Amitiés Charles de Foucauld – c’est là un type de miracle assez rare, les guérisons inexplicables l’emportant d’assez loin dans les procès de béatification ou de canonisation. Le procès de Charles de Foucauld a été ouvert en 1926. C’est donc 95 ans après que le bienheureux va accéder aux autels, après qu’un premier miracle dû à son intercession a été reconnu par Benoît XVI en 2005. Le deuxième, nécessaire pour la canonisation prochaine de l’ermite de Tamanrasset, sera donc ce nouveau miracle, reconnu comme tel par le pape François le 3 mai dernier.

    Pour François Asselin (cf. notre sélection), croire, c’est savoir qu’un ami est chaque jour à nos côtés. Cet ami, c’est Jésus. Nul doute que le 30 novembre 2016, porté par la prière du futur saint, Charle, sans le savoir, est devenu l’ami invisible du Christ. 

    François Asselin, saint patron
    Le Point 27-05-2021
  • Trois pièces du répertoire grégorien en l'honneur de la Sainte Trinité

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    Gloria tibi Trinitas
    Aequalis una Deitas
    Et ante omnia saecula
    Et nunc et in perpetuum

    O lux beata Trinitas
    et principals Unitas,
    iam sol recedit igneus :
    infunde lumen cordibus.

    Lumière, heureuse Trinité
    qui es souveraine Unité,
    quand l'astre de feu se retire,
    répands en nos cœurs ta clarté.

    Te mane laudum carmine,
    te deprecemur vespere ;
    te nostra supplex gloria
    per cuncta laudet saecula.

    A toi nos hymnes du matin,
    à toi nos cantiques du soir,
    à toi, pour les siècles des siècles,
    la prière de notre gloire.