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Eglise - Page 485

  • Malaise diplomatique autour du projet de voyage du pape en Hongrie

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Le projet de voyage du pape François en Hongrie suscite un malaise diplomatique

    Bien qu'il ait été invité à effectuer une visite d'État, le pape a clairement indiqué qu'il ne participerait qu'au congrès eucharistique de Budapest et qu'il n'avait pas l'intention de se rendre dans le pays lui-même.

    3 juin 2021

    La visite du pape François en Hongrie, prévue en septembre, risque de provoquer une rupture diplomatique après qu'il est apparu que le Saint-Père pourrait ne rester que trois heures dans le pays, omettre une visite de courtoisie au président hongrois, puis passer éventuellement trois jours et demi en Slovaquie voisine. 

    Selon des sources au Vatican et en Hongrie, des efforts sont déployés pour convaincre le pape de rester en Hongrie au-delà de la matinée du 12 septembre, où il célébrera la messe de clôture du Congrès eucharistique international qui se déroule dans la capitale Budapest.

    Ils tentent également de persuader le pape de ne pas effectuer de visites de courtoisie au président du pays, le catholique János Áder, et au Premier ministre, Viktor Orbán, ni de s'adresser aux dirigeants civiques et politiques, comme le veut la coutume, malgré les invitations répétées du gouvernement hongrois à effectuer une visite d'État.

    "Les tensions politiques en coulisses sont dues au fait que le Vatican veut éviter toute réunion politique, y compris la visite du palais présidentiel de Budapest qui devrait faire partie du package", a déclaré une source informée à Budapest au Register le 2 juin. 

    "Quelque chose ne va pas ici, du moins du point de vue de la diplomatie et du protocole", a écrit Luis Badilla, rédacteur en chef de Il Sismografo, un agrégateur de nouvelles géré par la Secrétairerie d'État du Vatican.  

    Selon le dernier itinéraire proposé, le pape sera conduit directement de l'aéroport au lieu du congrès, la place des Héros, dans le centre de Budapest. Après la messe de clôture, il devrait partir pour Bratislava, la capitale slovaque. 

    Depuis que la possibilité d'une visite en Hongrie a été évoquée l'année dernière, le pape a clairement indiqué qu'il ne se rendrait qu'au congrès eucharistique et qu'il n'avait pas l'intention de se rendre dans le pays lui-même. S'adressant aux journalistes sur le vol de retour d'Irak le 8 mars, il a déclaré : "Ce n'est pas une visite dans le pays, mais pour cette messe. Mais Budapest est à deux heures de route de Bratislava : pourquoi ne pas rendre visite aux Slovaques ? Je ne sais pas." 

    Si le pape maintient son projet de passer directement trois jours et demi en Slovaquie - un pays qui a eu une histoire difficile avec la Hongrie mais qui entretient désormais de bonnes relations avec Budapest - des sources ont déclaré au Register que ce serait un affront pour les Hongrois et "une gigantesque gifle" pour le Premier ministre Orbán. 

    "Ce serait scandaleux", a déclaré au Register une source de l'Église à Budapest. "Ce serait l'équivalent de le voir passer une demi-journée en Israël puis trois jours et demi en Iran, ou une demi-journée en Pologne puis se rendre en Russie pour quelques jours. Tout le monde pense que c'est inacceptable." 

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  • Dérivons-nous vers un "totalitarisme soft" ?

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    Du site de La Nef :

    Vers un soft totalitarisme ?

    L’Américain Rod Dreher et le Québécois Mathieu Bock-Côté ont chacun publié un essai percutant sur nos dérives modernes (1). Confrontation de deux intellectuels à contre-courant de l’idéologie dominante.

    • Mathieu Bock-Côté est sociologue, chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur, au Figaro notamment. Il a publié au Cerf Le multiculturalisme comme religion politique (2016) et L’empire du politiquement correct (2019).
    • Rod Dreher est écrivain et journaliste, chroniqueur à The American Conservative, ancien collaborateur du New York Times. D’origine protestante, il s’est converti au catholicisme (1993) puis à l’orthodoxie (2006) et s’est fait connaître en France avec Le pari bénédictin (Artège, 2017).

    La Nef – Comment résumeriez-vous les principaux dangers qui menacent nos démocraties occidentales et jugez-vous qu’il existe un risque sérieux de dérive vers une forme de totalitarisme ?

    Mathieu Bock-Côté – Quoi qu’en disent ceux qui ne veulent rien voir, le régime diversitaire impose partout un contrôle idéologique de plus en plus sévère des populations, comme s’il fallait transformer les sociétés occidentales en vaste camp de rééducation idéologique. Que l’on parle de la situation dans l’université, dans les médias ou dans l’entreprise privée, le wokisme se normalise et vire à l’inquisition. À travers lui, le politiquement correct se fanatise. Au cœur de cette dynamique idéologique, on trouve la diabolisation de celui qu’on appelle l’homme blanc qui doit s’agenouiller, s’autocritiquer et même s’autodétruire, pour que le monde renaisse, sous le signe de la révélation diversitaire. Toutes les sociétés occidentales seraient structurées autour de la suprématie blanche, et elles devraient s’y arracher. C’est ainsi seulement que le « racisme systémique » s’effondrera, ce qui exige toutefois une reconstruction intégrale de toutes les relations sociales et un contrôle permanent de la parole publique, pour éviter que des propos transgressant l’orthodoxie « inclusive » et diversitaire se fassent entendre. Les majorités historiques occidentales prennent le relais du Vendéen et du koulak dans l’histoire du bouc émissaire : elles sont traitées comme le bois mort de l’humanité.

    Alors pour répondre à votre question, je crois, oui, que nous sommes devant une tentation totalitaire : la résistance des peuples est extrême-droitisée, la dissidence est assimilée à la haine, les lois pour combattre cette dernière sont de plus en plus coercitives, la phobisation de l’adversaire politique devient la norme, et à travers cela, on rêve de fabriquer un nouvel homme nouveau, reniant à jamais sa filiation occidentale pour renaître purgé de son passé. L’histoire s’accélère : l’inquisition woke représente le 1793 du régime diversitaire.

    Rod Dreher – Nous sommes déjà dans ce que j’appelle un « soft totalitarisme ». Je l’appelle soft ou doux pour plusieurs raisons. Premièrement, comme il ne ressemble pas à la version soviétique, avec les goulags, il est plus difficile à détecter. Deuxièmement, il fait croire qu’il est plein de compassion envers les victimes. Pourtant, c’est toujours du totalitarisme ! Il y a vingt ans, René Girard l’a compris. Il disait : « Le processus actuel de démagogie spirituelle et de surenchère rhétorique a transformé le souci des victimes en un commandement totalitaire et une inquisition permanente. »

    Un ordre totalitaire est un ordre dans lequel il n’y a qu’un seul point de vue politique acceptable, un ordre dans lequel toute la vie est politisée. Cet ordre est en train de conquérir les institutions de la vie dans l’Anglosphère à une vitesse stupéfiante. Ce qui est doux aujourd’hui va devenir dur.

    Soljénitsyne a dit que le communisme a conquis la Russie parce que « les hommes ont oublié Dieu ». C’est vrai pour nous aussi, à notre époque et dans notre pays. Nous avons tourné le dos à Dieu et constatons qu’il est impossible de construire une civilisation vivifiante sans Lui. Michel Houellebecq est un grand diagnosticien du malaise fatal de l’Occident. Lorsque la dimension transcendante de la vie a été oubliée, ou qu’elle est niée, les gens tentent de combler le vide de Dieu en eux par le sexe, le shopping et l’hédonisme. Et lorsque cela ne fonctionne pas, ils se tournent vers une pseudo-religion politique.

    Le livre de Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme (1951), étudie la façon dont l’Allemagne et la Russie sont tombées dans le totalitarisme. Tous les signes majeurs identifiés par Arendt sont présents aujourd’hui, en particulier notre profond sentiment d’atomisation sociale, notre amour de la transgression et notre mépris de la vérité.

    Lire la suite de ce dialogue sur le site de La Nef

    Lire également : https://lincorrect.org/rod-dreher-la-meilleure-chose-a-faire-est-de-chercher-a-survivre-tout-en-etant-isoles-lincorrect/

  • Kamloops : "un appel fort à nous détourner du modèle colonisateur" (pape François)

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    De Vatican News :

    6 juin 2021

    Kamloops: le Pape invite à «se détourner du modèle colonisateur»

    Lors de la prière de l’Angélus, ce dimanche matin, le Pape s’est longuement exprimé au sujet du scandale provoqué au Canada par la découverte de plus de 200 corps dans un ancien pensionnat autochtone qui fut administré par l’Église catholique.

    Le Pape a dit suivre «avec tristesse les nouvelles en provenance du Canada concernant la découverte choquante des restes de 215 enfants, élèves du pensionnat indien de Kamloops, dans la province de la Colombie-Britannique. Je me joins aux évêques canadiens et à toute l'Église catholique au Canada pour exprimer ma sympathie au peuple canadien, qui a été traumatisé par cette nouvelle choquante», a expliqué François.

    «Cette triste découverte renforce encore notre conscience de la douleur et de la souffrance du passé, a-t-il reconnu. Les autorités politiques et religieuses du Canada doivent continuer à travailler ensemble avec détermination pour faire la lumière sur ce triste événement et s'engager humblement sur la voie de la réconciliation et de la guérison.»

    Se détacher de la mentalité coloniale

    Le premier Pape né sur le continent américain a invité à tirer les leçons de ce drame en remettant en question les modèles idéologiques qui ont associé le christianisme à une forme d’emprise sur les cultures traditionnelles. «Ces temps difficiles sont un appel fort pour nous tous à nous détourner du modèle colonisateur et même des colonisations idéologiques d'aujourd'hui, et à marcher côte à côte dans le dialogue, le respect mutuel et la reconnaissance des droits et des valeurs culturelles de toutes les filles et de tous les fils du Canada», a martelé François, dans des accents proches de ceux utilisés dans son exhortation apostolique Querida Amazonia, qui traitait d’un contexte différent, mais avec un même souci de décentrement de l’Église catholique par rapport à un prisme trop occidental.

    «Nous recommandons au Seigneur les âmes de tous les enfants qui sont morts dans les pensionnats du Canada et nous prions pour les familles et les communautés autochtones du Canada frappées par le deuil. Prions en silence», a conclu François avec gravité.

    Les pensionnats autochtones, un projet d’assimilation forcée

    La découverte des restes de 215 enfants avait suscité il y a quelques jours une onde de choc dans tout le Canada, y compris au sein de l’Église catholique, qui était propriétaire de l'école de Kamloops entre 1890 et 1969, avant son transfert sous administration publique jusqu’à sa fermeture en 1978. L'école était autrefois la plus grande du système des pensionnats autochtones du Canada.

    «Au nom de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), j’exprime notre profonde tristesse pour la perte déchirante des enfants de l’ancien pensionnat indien de Kamloops, dans la Première nation Tk’emlúps te Secwépemc», avait écrit Mgr Richard Gagnon, archevêque de Winnipeg et président de l’épiscopat canadien, dans un communiqué daté du 31 mai. Cette découverte «bouleversante» fait ressurgir «des traumatismes dans de nombreuses communautés à travers ce pays», avait constaté l’archevêque, réclamant que toute la vérité soit faite afin d’«honorer la dignité de ces petits».

    Cet épisode vient s’ajouter à une page douloureuse de l’histoire du pays. Il y a plus de cinq ans, la Commission de vérité et réconciliation du Canada avait en effet publié un rapport sur les pensionnats autochtones. Le document de près de 4000 pages détaillait les sévices infligés aux enfants autochtones dans les établissements, où au moins 3200 enfants sont morts en raison de mauvais traitements et de négligence.

  • La lettre du pape aux prémontrés pour les 900 ans de leur ordre

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Le Pape écrit aux religieux prémontrés pour les 900 ans de leur ordre

    L’ordre des chanoines réguliers de Prémontré, fondé en France par saint Norbert de Xanten, célèbre cette année son 9e centenaire. Dans une lettre publiée ce dimanche 6 juin, en la fête du fondateur, le Saint-Père parcourt les premières années de l’histoire de l’ordre et invite les chanoines à rester fidèles au charisme initial, afin de témoigner de l’Évangile à la façon des premiers disciples.

    Nuit de Noël 1121: dans la solitude de Prémontré, au cœur de la forêt de Saint-Gobain, près de Laon, une trentaine de chanoines réguliers, parmi lesquels Norbert de Xanten, font profession. Les religieux se proposent de vivre en s’inspirant de la vie des chrétiens de l’Église primitive de Jérusalem, et en suivant la règle de Saint-Augustin. Cette nuit marque la fondation de la communauté de Prémontré, après plusieurs années de mise en place progressive, qui avait commencé par la conversion de saint Norbert en 1115.

    À une époque où les intérêts politiques et l’esprit du monde s’immisçaient dans les décisions ecclésiales, Norbert «renonça à la vie de cour et décida de marcher solo Christo duce [en ayant le Christ pour seul chef], dans un style de vie inspiré de celui des Apôtres». C’est ce que rappelle le Pape François dans la lettre adressée au père Jozef Wouters, père abbé général des chanoines réguliers de Prémontré, et datée de ce 6 juin 2021.

    Suivre l’Évangile et s’appuyer sur l’Eucharistie

    Le Saint-Père décrit les vicissitudes des premiers temps de l’histoire de l’ordre, ainsi que quelques traits caractéristiques de son fondateur, qui peuvent encore aujourd’hui inspirer ses fils spirituels.

    Saint Norbert menait une vie de prière et de mortification, prêchait la pénitence et la conversion, et «fait peu commun à l’époque, célébrait souvent, sinon quotidiennement, l’Eucharistie».

    «Les communautés de votre Ordre ont accepté cet héritage et, depuis neuf siècles, elles ont accompli leur mission dans l'esprit de la Règle de saint Augustin, dans la fidélité à la méditation et à la prédication de l'Évangile, en s'appuyant sur le Mystère eucharistique, source et sommet de la vie de l'Église», constate le Souverain Pontife.

    Saint Norbert, «serviteur fidèle de l’Évangile et fils aimant de l’Église, obéissant au Pape», fut autorisé par le Pape Gélase II à être prédicateur apostolique. «Aujourd'hui plus que jamais, souligne François, l'annonce de la Bonne Nouvelle est nécessaire et exige de tous, en particulier des prêtres, un engagement généreux et, plus encore, une forte cohérence entre le message proclamé et la vie personnelle et communautaire».

    En lien avec la société

    Le fondateur des prémontrés fut également «un apôtre de la paix», qui «accomplissait l’œuvre de Dieu, en agissant au nom de la charité du Christ», en restant enraciné dans la prière et tourné vers les fidèles de son temps. Le Successeur de Pierre renvoie les religieux à la «signification de [leur] profession, qui établit un lien fort entre chaque membre de la communauté et sa propre Église. Et dans cette profession s'enracine la mission de prier pour et avec toute l'Église».

    Dans cette lettre est également mise en avant l’hospitalité dont on fait preuve les chanoines à la suite de saint Norbert. «Conservez toujours cette ouverture du cœur, qui sait aussi ouvrir les portes de la maison, pour accueillir ceux qui cherchent un conseiller spirituel, ceux qui demandent une aide matérielle, ceux qui veulent partager votre prière. Que votre liturgie soit toujours "canoniale", c'est-à-dire une louange à Dieu pour le peuple de Dieu et avec le peuple», demande François.

    Le père fondateur montra un fort attachement à l’Eucharistie, où il puisait la force lui permettant d’assumer des fonctions difficiles ou d’affronter des crises. L’exemple donné par «cet apôtre de l’Eucharistie» doit demeurer une «source d’inspiration» pour la «vie apostolique» des prémontrés, estime le Pape.

    Un fort ancrage local

    François évoque par ailleurs le rayonnement spirituel de l’ordre au fil des siècles, où diverses ramifications se sont développées: moniales contemplatives, laïcs affiliés, et congrégations de vie apostolique, qui continuent de suivre le charisme de saint Norbert.

    Enfin le Saint-Père souligne le lien des abbayes prémontrées avec leur territoire. Une relation toujours significative, «car dès le début, de nombreux chanoines se sont consacrés à la pastorale des paroisses». Ainsi, les abbayes «développaient et entretenaient également des contacts avec des personnes de tous horizons», et cela reste le cas aujourd’hui.

    L'inspiration initiale de saint Norbert «est restée vivante et constitue toujours une des richesses de l'Église universelle» conclut François. Le fondateur des prémontrés s’est «laissé guider par l'Évangile» au cours des différentes étapes de sa vie, et cette écoute de Dieu a rendu sa vie féconde.

    Le Pape souhaite que tous les membres de cette famille spirituelle aux racines anciennes «restent constamment fidèles à la vie ad instar Apostolorum», à la manière des apôtres, comme saint Norbert s’y était conformé en son temps.

    Présence actuelle dans le monde francophone

    À l’apogée du XIIIe siècle, l’ordre de Prémontré a possédé plus de 600 maisons, de l’Écosse à l’Italie, de la Bretagne à la Terre Sainte. En France, juste avant la Révolution, on en comptait une centaine – surtout dans le Nord et l’Est du pays – qui desservaient près d’un millier de paroisses.

    Restauré après la Révolution, l’ordre a participé au XIXe siècle à l’effort missionnaire de l’Église. Il compte aujourd’hui quelque mille cinq cents religieux (dont plusieurs maisons féminines) dans les cinq continents, avec des fondations nouvelles (Californie, Amérique du Sud, Inde, etc.)

    En France, on trouve aujourd’hui deux abbayes prémontrées: Saint Martin-de-Mondaye (Normandie) et Saint Michel-de-Frigolet (Bouches-du-Rhône). Trois abbayes francophones se trouvent aussi en-dehors de l’Hexagone: à Leffe en Belgique, à Kinshasa au Congo et Saint Constant au Canada.

    Chaque abbaye est autonome et gouvernée par un Père abbé. Comme toutes les communautés religieuses de droit pontifical, l’ordre de Prémontré possède sa maison générale à Rome, où réside le père abbé général.

    Voir aussi : https://www.parcum.be/fr/museum/comme-ecliar

  • Célébrations : 100 personnes autorisées dans les églises

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    De Manu Van Lier sur cathobel.be :

    Célébrations en Belgique: de nouvelles jauges dès le 9 juin

    (...) Voici déjà un avant goût des points essentiels pour le culte catholique.

    Plan intérieur

    Le nombre de personnes admises est déterminé par chaque communauté locale. Il est de maximum 100 personnes (ministres du culte et enfants de moins de 13 ans non compris). Ce nombre de personnes peut être réparti entre les différentes pièces du bâtiment. Une distance de 1,50 m est à respecter entre chaque groupe de maximum 4 personnes (ou plus s’il s’agit de personnes habitant sous le même toit).

    Quelques règles complémentaires:

    • Désinfection des mains et port du masque buccal obligatoires.
    • Les contacts physiques entre les personnes sont interdits, sauf entre les membres d’un même ménage.
    • Les personnes faisant partie d’un groupe à risque sont invitées à rester chez elles. Les personnes présentant des symptômes d’une infection au COVID-19 (toux, fièvre, fatigue, difficultés respiratoires, perte de l’odorat ou du goût…) et leur famille ne sont pas autorisées à venir.
    • Les stewards veillent à ce que les visiteurs entrent famille par famille, dans l’ordre de la file d’attente. Une fois la capacité maximale autorisée atteinte, l’accès est interdit.
    • Respect des distances (1,50 m) et du sens de circulation à l’entrée et à la sortie. Pas de rassemblement autour de la porte. Les lieux sont quittés le plus rapidement possible à la fin des célébrations, sous la coordination des stewards.

    Les chorales sont autorisées. Les chanteurs doivent porter le masque et être distants d’1,5 m entre eux (3 m entres eux pour retirer le masque). La chorale doit se trouver à minimum 5 mètres de l’assemblée.

    Pour les orateurs (prédication, direction du service, lecteur, responsable de l’homélie), le masque peut également être remplacé par une distance de 5 m du public et de 3 m entre eux.

    Plan extérieur

    Sur un espace privé (cour, jardin parking), avec maximum 200 personnes (ministres du culte et enfants de moins de 13 ans non compris).

    Les règles en vigueur pour le plan intérieur valent également pour l’extérieur: distances, port du masque, sens de circulation ou chants. Les mesures de précautions sanitaires sont identiques: présence interdite en cas de symptômes et déconseillée pour les groupes à risque; contacts physiques interdits sauf au sein d’un ménage; désinfection des objets liés au culte; célébration encadrée par des stewards.

    Mariage, funérailles et autres célébrations

    Pour les mariages, les communions, les funérailles ou pour toute autre célébration (y compris dans les crématoriums), la jauge intérieure à été portée à 100 personnes au maximum. Les règles de distance et sanitaires sont déterminées par le Plan intérieur ou le Plan extérieur. Des aménagements précis et quelques règles spécifiques sont détaillés dans les protocoles.

  • « Les chrétiens doivent entrer en résistance » (Rod Dreher)

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    D'Aleteia.org :

    [Vidéo] Rod Dreher : « Les chrétiens doivent entrer en résistance »

    05/06/21

    Dans son nouvel ouvrage "Résister au mensonge. Vivre en chrétiens dissidents" (Artège), l’éditorialiste américain Rod Dreher déplore l'existence d'un"totalitarisme mou" qui annihilerait tout esprit critique face à la pensée dominante et menacerait l’existence même des chrétiens.

    « En Occident aujourd’hui, les chrétiens qui n’acceptent pas les valeurs du monde font face à de grandes attaques. Je pense que nous pouvons parler de soft totalitarisme » : c’est la thèse développée par Rod Dreher dans « Résister au mensonge. Vivre en chrétiens dissidents », quatre ans après la publication de son best-seller « Le pari bénédictin », vendu à plus de 100.000 exemplaires aux États-Unis.

    Dans ce nouvel essai, l’éditorialiste conservateur appelle les chrétiens à une prise de conscience face aux périls des temps modernes, dans un monde ils seraient les « bouc-émissaires » de la nouvelle idéologie dominante. Retrouvez notre entretien en vidéo.

  • Homélie de la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (6 juin 2021)

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    À l’abri de toute peur

    Homélie de la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ, 6 juin 2021

    Rome, Raphaël, l’Église

    L’homme peut-il vivre sans Dieu ? Nous voyons autour de nous bien des gens en train de survivre. Et même lorsqu’ils ont beaucoup d’opportunités de profiter de la vie, comme on dit, nous les voyons survivre « en passant toute leur vie dans une situation d’esclave dans la crainte de la mort » (He 2,15). Le stress sanitaire qui nous obnubile depuis un an en est un bon révélateur.

    Lire la suite sur le blog de l'abbé Cossement

  • Une nouvelle guerre liturgique ? (Club des Hommes en Noir)

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    Summorum Pontificum en danger ? L'analyse du Club des Hommes en Noir

    4 juin 2021
    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé des abbés Barthe, Viot, du Père Thomas sj et de Jean-Pierre Maugendre, sous la direction de Philippe Maxence s'interroge sur la sortie d'un texte qui viendrait limiter le Motu Proprio Summorum Pontificum de 2007, rendant sa pleine légitimité à la forme extraordinaire du rit romain.

    Abonnez-vous à L'Homme Nouveau : https://hommenouveau.aboshop.fr

    Pour faire un don, aider le Club des Hommes en Noir et bénéficier d'une déduction fiscale : https://www.helloasso.com/association...

  • Jésus-Eucharistie demeure dans le baptisé entre deux communions

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Vera Grita, par Elisabeth de Baudoüin © Salvator

    Vera Grita, Par Elisabeth De Baudoüin © Salvator

    La « permanence eucharistique » selon Vera Grita, par Elisabeth de Baudoüin

    « Un formidable chemin de sanctification », à l’école de Don Bosco

    Les paroles du Christ à Vera Grita sont en quelque sorte une explicitation pour aujourd’hui de l’intuition spirituelle de Thérèse de Lisieux ou de Faustine Kowlaska: Jésus-Eucharistie demeure dans le baptisé entre deux communions, il ne l’abandonne pas. C’est la révélation d’une « permanence eucharistique » d’autant plus bouleversante après l’expérience des confinements sans accès à la communion: mais le Christ était là. Et… à enseigner aux enfants de la Première communion…

    Elisabeth de Baudoüin a été journaliste spécialisée dans les questions religieuses. Elle est auteur de trois livres publiés chez Salvator : « Les saints nous conduisent à Jésus », avec le p. François-Marie Léthel, ocd (2017), « Thérèse et François » (2019) et « Vera Grita, une vie eucharistique » (2021).

    Zenit – Le message que le Christ confie à Vera Grita pour saint Paul VI, que l’on vient de fêter le 29 mai, est très fort, en pleine crise des années 60… Qu’est-ce que le Christ demande à Paul VI ?

    Il lui demande expressément d’approuver, bénir et diffuser dans le monde entier l’Œuvre des tabernacles vivants, qu’il vient apporter à l’humanité par le biais de cette mystique italienne. Le Christ affirme vouloir « recouvrir la terre » de tabernacles d’un genre nouveau : des hommes et des femmes qui le porteront, Lui, Jésus Eucharistie, non seulement en eux, grâce à la communion, mais, pour certaines âmes appelées et préparées, sur eux, dans une custode Le gardant. En pleine crise de 68, où l’Eucharistie est tellement attaquée, Il exhorte ce pape si critiqué et qu’il confirme dans sa mission, à être le premier de ces tabernacles vivants et ambulants, en Le portant en lui et sur lui à travers ses voyages apostoliques. A ce pape novateur, génial inventeur de ces voyages, il demande de multiplier ces derniers pour pouvoir sillonner avec lui les routes de monde, à la rencontre de l’humanité souffrante et perdue. Coïncidence ou signe que le pape, à qui ont été remis les messages de Vera, les a pris au sérieux ? Les voyages apostoliques hors d’Italie vont s’intensifier, durant les années qui suivent. C’est aussi sous le pontificat de ce pape mal aimé que vont être institués ces « christophores » que sont les ministres extraordinaires de la sainte communion : les laïcs qui portent sur eux Jésus Hostie pour le donner aux malades ou aux personnes en fin de vie.

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  • Le non ferme et catégorique des évêques chiliens au "mariage pour tous"

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    De Xavier Le Normand et Malo Tresca sur le site du journal La Croix :

    Chili : les évêques s’opposent à un « mariage pour tous » adopté en urgence

    Analyse 

    Dans un communiqué, le comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili (CECh) a condamné avec virulence, mercredi 2 juin, le projet de loi du chef de l’État, Sebastián Piñera, visant à autoriser selon une procédure d’urgence le « mariage égalitaire » pour les couples homosexuels.

    4/06/2021

    C’est un « non » ferme et catégorique. Dans un communiqué publié mercredi 2 juin, le comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili (CECh) a affirmé son opposition résolue au projet du président du pays, Sebastián Piñera, de légaliser selon une procédure d’urgence le « mariage égalitaire », c’est-à-dire l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.

    Dans un revirement par rapport à ses précédentes prises de position, le président de droite avait en effet annoncé, la veille, qu’il estimait le « temps venu » de relancer ce chantier législatif, étudié depuis plusieurs années par le parlement chilien, mais bloqué par d’influentes oppositions. « Nous devons approfondir notre compréhension de la valeur de la liberté, y compris la liberté d’aimer et de former une famille avec la personne aimée, et aussi la valeur de la dignité de toutes les relations d’amour et d’affection entre deux personnes », a publiquement justifié Sebastián Piñera.

    « Projet de Dieu »

    Exhortant les autorités à plutôt privilégier des politiques d’aide pour la population éprouvée par la pandémie de Covid-19, l’épiscopat local s’est empressé de réagir en rappelant, dans son dernier message, la doctrine de l’Église sur le sujet : « Ceux d’entre nous qui suivent Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur et sont guidés par son enseignement, ont la certitude que le mariage établi et voulu par Dieu n’est qu’entre un homme et une femme, une communion qui donne naissance à la vie et est le fondement de la famille ».

    « Ce que l’Église catholique enseigne à ce sujet est clair et bien connu : “La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme et de la femme, tels qu’ils sont sortis de la main du Créateur” », a précisé la CECh, en citant le canon 1603 du Catéchisme de l’Église catholique. Avant de rappeler, encore, que le pape François avait ratifié cet enseignement dans son exhortation apostolique Amoris laetitia (251), en affirmant que « rien ne permet d’assimiler ou d’établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le projet de Dieu sur le mariage et la famille ».

    Dans un pays encore très majoritairement catholique, mais où la voix de l’institution est décriée – notamment sur les sujets de société – à l’aune des révélations de nombreux scandales d’abus, ce rappel de l’épiscopat chilien intervient aussi trois mois après la publication, lundi 15 mars, d’une note de la Congrégation pour la doctrine de la Foi réaffirmant l’interdiction, pour les prêtres, de bénir des unions de couples de même sexe.

    « Dignité et respect »

    Pour les responsables religieux chiliens, leur message ne contredit en rien la conviction de l’Église que « toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect, en évitant tout signe de discrimination injuste ». « En outre, du point de vue des droits des personnes qui décident de vivre ensemble, la législation nationale a établi un régime qui protège et reconnaît légalement leur décision », ont-ils précisé, se disant enfin désireux que leurs mots puissent notamment « aider au discernement de ceux qui exercent la responsabilité de légiférer (…) » dans le pays.

  • 3 et 4 juillet : les pères marchent avec saint Joseph

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    De franchicroix.be :

    3 et 4 juillet : les pères marchent avec saint Joseph

    La Marche des Pères 2021 a lieu les 3 et 4 juillet 2021

    À la suite des nouvelles consignes du gouvernement nous avons désormais la quasi-certitude que la Marche pourra avoir lieu, et avançons à fond pour vous préparer un super weekend !

    Attention, nous avons cette année dû nous limiter à 100 participants, et les inscriptions vont bon train : donc (si ce n’est déjà fait) ne tardez pas à vous inscrire si vous voulez être certains d’être des nôtres.

    Pour vous inscrire, c’est ici.

    Bref résumé de la Marche des Pères 2021

    • Weekend des 3 et 4 juillet 2021. À cette date, ont lieu beaucoup d’autres Marches des Pères de Famille en Europe, nous marcherons en communion avec eux.
    • À Banneux, au prieuré des Frères de Saint-Jean.
    • Thème et prédicateur : le pape François ayant placé l’année 2021 sous le patronage de saint Joseph, également patron de la Belgique, ce sera le thème de notre Marche. Le frère Marc, fondateur de la Fraternité de Tibériade, animera la marche. Il est très attaché à saint Joseph et le thème de son enseignement sera Saint Joseph, l’homme du réel. Le frère Marc nous proposera des pistes concrètes sur l’éducation de nos enfants, notre relation avec notre épouse, l’importance de la transmission, le sens du travail… en résonance avec la lettre apostolique de décembre dernier du pape François sur saint Joseph.
    • Informations pratiques