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Foi - Page 13

  • Le bon combat du cardinal Cordes pour remettre Dieu au centre

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le bon combat du cardinal Cordes : remettre Dieu au centre

    Le cardinal, décédé à l'âge de 89 ans, a laissé une empreinte indélébile sur les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Ses idées ont été à l'origine des Journées mondiales de la jeunesse et de l'encyclique Deus caritas est.

    16_03_2024

    Le cardinal Paul Josef Cordes, décédé hier à Rome à l'âge de 89 ans à la maison de retraite Pio XI - et dont la messe de funérailles sera célébrée lundi à 15 heures à l'autel de la cathèdre de la basilique Saint-Pierre -, était bien conscient que notre vie est à tout moment entre les mains du Seigneur et qu'elle l'est tout particulièrement au moment de la mort. Le titre de président émérite du Conseil pontifical Cor Unum, qui n'existe plus, est certainement réducteur pour comprendre la contribution du prélat de l'archidiocèse de Paderborn à l'Église contemporaine. Son empreinte, souvent discrète mais toujours incisive, est indélébile dans les pontificats de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI. C'est d'ailleurs à son intuition que l'on doit deux "chefs-d'œuvre" aussi différents mais tout aussi pertinents dans l'histoire récente que les Journées mondiales de la jeunesse et l'encyclique Deus caritas est.

    Dans le livre du prophète Daniel, nous lisons que "les sages brilleront comme l'éclat du firmament, ceux qui auront conduit beaucoup de gens à la justice brilleront comme les étoiles pour toujours". C'est donc là que l'on imagine Cordes si l'on pense aux nombreuses vocations et aux beaux témoignages de foi qui ont fleuri dans les familles impliquées dans les mouvements ecclésiaux, réservoir prolifique pour le présent et l'avenir de l'Église. Le cardinal, en effet, "arraché" à son Allemagne en 1980 par Jean-Paul II qui le voulait vice-président du Conseil pontifical pour les laïcs, est rapidement devenu le bélier du pape polonais pour briser les résistances curiales au "nouveau printemps de l'Église" que représentaient les mouvements et les communautés. Cette mission brillamment accomplie est devenue évidente lors du Synode des évêques de 1987. En plein bras de fer avec le cardinal Carlo Maria Martini, qui critiquait les charismes, Cordes sentit son bras saisi par la poigne puissante de Wojtyła, qui l'encouragea par trois mots qu'il n'oubliera jamais : "continuez le combat !".

    Mais le bon combat du cardinal de Kirchhundem était surtout contre l'oubli de Dieu par la société contemporaine. Une alarme lancée également dans les nombreuses interviews et discours que Cordes a accordés ces dernières années à la Nuova Bussola Quotidiana. Son admiration pour Joseph Ratzinger est née précisément de l'attention que le futur Pontife a consacrée dès ses premiers écrits à ce thème. Cordes l'a rappelé à nos lecteurs lors de la dernière interview qu'il a pu donner, déjà très malade, en janvier dernier. Souffrant des séquelles d'une tumeur et revenant du Covid, le vieux prélat n'a pas manqué d'évoquer la figure de Benoît XVI, un maître mais aussi un ami sincère.

    C'est grâce à ces deux Allemands, aux tempéraments et aux histoires très similaires, qu'une encyclique comme Deus caritas est a vu le jour, qui nous apprend à ne pas confondre l'Église avec une ONG et nous avertit que la vraie charité ne peut se passer de Dieu. Vivant à peu de distance l'un de l'autre, soignés avec amour par des femmes consacrées des Memores Domini et ayant en commun un kinésithérapeute, Cordes et Ratzinger ont renforcé leurs liens au cours des années qui ont suivi leur renonciation. Il n'est pas surprenant qu'en 2020, le cardinal ait "hérité" du fauteuil roulant et de la montre de sauvetage qui avaient appartenu à Georg, le frère bien-aimé de Benoît XVI. Malgré son état de santé, le cardinal Cordes avait tenu à se recueillir devant la dépouille de Ratzinger dans la chapelle Mater Ecclesiae. Sa faiblesse physique ne lui avait pas permis de concélébrer les funérailles sur la place Saint-Pierre. 

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  • Le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas ?

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    De Nicholas Senz sur le Catholic World Report :

    Le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas ?

    Pour comprendre la récente réponse du cardinal Fernandez et l'enseignement de l'Église sur cette question, nous devons comprendre la relation entre notre corps et notre âme, ou plutôt, la relation entre les aspects matériels et spirituels de nous-mêmes.

    15 mars 2024

    Le Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) a publié plusieurs documents à la fin de l'année 2023. Les fidèles ont à peine digéré l'un d'entre eux que le suivant leur est présenté. L'un d'entre eux a suscité une controverse mineure avant d'être englouti par la controverse plus importante d'un document ultérieur. Il peut être utile de revenir en arrière et de réfléchir un instant à une question qui s'est posée : le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas d'entre les morts ?

    Eh bien, oui et non.

    Tout d'abord, rappelons le contexte de la question. En décembre de l'année dernière, le DDF a publié une réponse à une question posée par le cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne en Italie, "concernant deux questions sur la conservation des cendres des personnes décédées après la crémation". Tout d'abord, le cardinal a demandé s'il était possible d'autoriser un dépôt permanent pour conserver les restes incinérés de plusieurs personnes, mélangés, à condition qu'il soit clairement étiqueté avec les "détails de base" de la vie des défunts afin que leur mémoire puisse être préservée, de la même manière que les ossuaires (dépôts communs pour les os) fonctionnent. D'autre part, il a demandé si les familles pouvaient conserver une partie des restes incinérés d'une personne dans un lieu "significatif pour l'histoire du défunt".

    En réponse à ces questions, le cardinal Manuel Fernandez a écrit que si nos corps ressuscitent effectivement dans un état transformé, "le corps de la personne ressuscitée ne sera pas nécessairement constitué des mêmes éléments que ceux qu'il avait avant sa mort". Cette phrase en particulier a attiré l'attention de beaucoup, suscitant des questions : le cardinal veut-il dire que mon corps ne ressuscitera pas d'entre les morts ? Qu'une autre chose sera reconstituée ? Si Dieu peut me reconstruire un nouveau corps à partir de n'importe quoi, s'agit-il vraiment de mon corps ? Et pourquoi se préoccuper autant de garder nos restes aussi intacts que possible (par exemple en n'autorisant pas la dispersion des cendres) si, de toute façon, mon corps ne sera pas reconstitué ?

    Pour comprendre la réponse du cardinal Fernandez et l'enseignement de l'Église sur cette question, nous devons comprendre la relation entre notre corps et notre âme, ou plutôt, la relation entre les aspects matériels et spirituels de nous-mêmes.

    L'être humain est un composé de corps et d'âme. Les êtres humains sont des corps animés, ou des âmes incarnées. Mais il existe une certaine relation entre les deux constituants. L'âme est la forme du corps. Cela ne signifie pas que l'âme est comme un emporte-pièce qui donne sa forme au corps. Cela signifie que l'âme est ce qui constitue, organise et compose certains matériaux comme le corps humain. La raison pour laquelle nous pouvons savoir cela est qu'après la mort, une fois que l'âme s'est séparée du corps, le corps se décompose, c'est-à-dire qu'il se décompose en ses parties constitutives et n'est plus constitué en tant que corps humain.

    Nous traitons les corps morts, ou plutôt les corps des morts, avec respect et dignité dans nos rites funéraires et d'inhumation en raison de leur lien intrinsèque avec la personne qui nous a quittés. C'est dans ce corps que cette personne a vécu, agi, aimé et appris à connaître Dieu. Cependant, nous devons nous rendre compte que la matière qui constitue notre corps cessera, avec le temps, d'être reconnaissable en tant que corps humain. Notre corps se décomposera en éléments qui entreront dans la terre : "Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière."

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  • La conférence du cardinal Ambongo à Bruxelles (13 mars)

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    De cathobel sur youtube :

    Découvrez la captation vidéo réalisée par CathoBel, de la conférence du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, à Bruxelles. Cet évènement s'est déroulé le mercredi 13 mars 2023 durant la visite du cardinal en Belgique.

  • L'activité diabolique est en plein essor

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    De zenit.org :

    Les exorcistes recensent une augmentation de l’activité diabolique

    15 mars 2024

    Chad Ripperger, théologien, docteur en philosophie et psychologue, a déclaré à New York, début février 2024, que les possessions augmentent jusqu’à 0,5 % dans la population. Il a souligné que des études montrent l’augmentation drastique de la possession diabolique, l’une des quatre voies d’influence du diable. Selon lui, l’obsession diabolique est une attaque contre la psyché. L’esprit, l’intellect est dominé par des idées obsessionnelles qui n’ont pas une origine naturelle. Elle se développe à partir de la pornographie, dont les auteurs ont souvent été « éduqués par des satanistes », pour atteindre une grande dépendance. L’exorciste a fait le constat suivant : « L’objectif principal est de promouvoir la destruction du mariage par l’effondrement de la morale sexuelle ».

    Les données montrent que 90 % des jeunes de 16 ans regardent de la pornographie en ligne. L’augmentation de l’oppression d’origine satanique provoque également des attaques qui détruisent le corps, ce qui se traduit par des maladies qui n’ont pas d’explication naturelle. Serait-ce aussi à cause de la sorcellerie ? Un autre élément de nature éducative est que la pornographie provoque un manque de vertu et de bonnes habitudes, et rend difficile la lutte contre l’obsession. « Nous sommes extraordinairement faibles. Chaque fois que le mal est commis, chaque péché mortel est une porte ouverte à la possession ». Si les membres de l’Église sont « moins saints« , l’influence du mal est renforcée. »

    Sur la base de ces études et de son expérience personnelle, le père Ripperger explique que [actuellement] le temps nécessaire à la délivrance d’un possédé est de plus de deux ans, alors que « le temps moyen pour libérer quelqu’un d’une possession totale était d’un ou deux jours, voire d’une semaine », avant le début des années 60. « Cela signifie que la sainteté des membres de l’Église détermine l’efficacité de mes prières lorsque j’entre dans la session [d’exorcisme]. Cela nous indique qu’il y a un problème fondamental avec les membres de l’Église : ils ne sont pas aussi saints que l’étaient leurs homologues dans le passé. »

    Le père Ripperger a également souligné que « l’objectif principal du diable est de promouvoir la destruction du mariage par l’effondrement de la morale sexuelle ». Il le perçoit également dans la forte croissance de la cohabitation extraconjugale et de l’adultère. Les données compilées par Ripperger permettent d’estimer que les couples unis en dehors du sacrement du mariage ont été multipliés par 19 au cours des cinq dernières décennies. En 1960, il y avait 430 000 couples qui vivaient en union libre aux États-Unis et quelque 8 300 000 en 2015. Les chiffres du gouvernement sont encore plus élevés et ont triplé en deux décennies, passant de 6 à 17 millions, ce qui représente un pourcentage notable de la population adulte totale. Serait-ce un progrès social que de briser la structure naturelle du mariage comme le propose l’idéologie libérale ?

    L’exorciste affirme que « l’une des principales raisons pour lesquelles Dieu permet l’intervention des démons dans notre quotidien est de nous sanctifier. Lorsque nous les combattons et que nous devenons des instruments de justice pour eux, c’est méritoire aux yeux de Dieu et cela élève notre place au Ciel. Car vous emporterez deux choses au Ciel : votre état de grâce et votre vertu. » Pour le père Ripperger, il s’agit d’une « bataille » à laquelle les fidèles doivent prendre part. « Quand Adam et Eve ont mangé le fruit [défendu] en Eden, ils ont quitté la structure de l’autorité de Dieu et sont entrés dans la structure du pouvoir de Satan. Dès lors, chacun d’entre nous a été recruté pour cette guerre spirituelle.

    Si les démons ont gagné du terrain et que la situation est aussi grave qu’elle l’est, nous savons aussi, d’après les Écritures, que là où le péché abonde, la grâce abonde d’autant plus. La contrepartie de la question est que, si vous êtes fidèle à la grâce, vos probabilités de devenir un saint existent, elles sont là, et Dieu le veut. »

    Lire aussi : «Le diable se faufile dans nos faiblesses»: face aux dérives de l'occultisme, le grand retour des exorcistes

  • À Liège, Semaine sainte et pascale 2024 : à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    À Liège, Semaine sainte et pascale 2024 :

    à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    Tous renseignements: 

    sursumcorda@skynet.be  Tel. 04 344 10 89

  • Un prêtre et trois moines orthodoxes assassinés en Afrique du Sud

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    Une dépêche de fides.org :

    AFRIQUE / AFRIQUE DU SUD - Un prêtre zambien tué en Afrique du Sud

    14 mars 2024
     

    Johannesburg (Agence Fides) - Un prêtre d'origine zambienne a été tué hier, 13 mars, en Afrique du Sud. Le Père William Banda, de la Société St Patrick pour les Missions Etrangères (Pères Kiltegan), a été abattu alors qu'il s'apprêtait à célébrer la Messe dans la cathédrale de Tzaneen.

    Selon les témoins, le matin du 13 mars, vers 7h45, alors que le Père Banda dirigeait la prière avant la messe de 8h, les fidèles présents ont vu entrer dans l'église une personne qu'ils n'avaient jamais vue auparavant, un Africain très bien habillé, qui s'est immédiatement dirigé vers le prêtre et s'est assis à côté de lui.

    Après avoir récité le chapelet, le père Banda s'est rendu à la sacristie pour se préparer à célébrer la messe du matin. L'étranger a encadré le prêtre et l'a escorté jusqu'à la sacristie. Alors que le prêtre s'apprêtait à entrer, le meurtrier a sorti un pistolet de sa poche et a abattu le père Banda d'une balle à l'arrière de la tête.

    Le meurtrier s'est dirigé vers la sortie de l'église, mais une fois arrivé sur le pas de la porte, il s'est retourné et s'est approché du corps du prêtre, tirant une deuxième balle dans la tête. Une fois sorti de l'église, des témoins rapportent que le meurtrier a sauté dans une voiture qui attendait, puis s'est enfui à toute vitesse.

    Le meurtre du prêtre catholique fait suite à celui de trois moines orthodoxes, la veille, le 12 mars, au monastère de Saint-Marc et de Saint-Évêque Samuel le Confesseur, à Cullinan, à environ 30 km à l'est de Pretoria,

    Dans un communiqué, l'Église copte orthodoxe a indiqué que les moines abattus étaient le père Takla El-Samouili, vicaire diocésain, le père Youstos Ava-Markos et le père Mina Ava-Markostre. (LM) (Agence Fides 14/3/2024)

  • De drôles d'apôtres reçus en audience par le pape

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    De Walter Sanchez (CNA) sur le Catholic World Report :

    La religieuse controversée Lucía Caram et l'équipe de Religión Digital rencontrent le pape François

    14 mars 2024

    Le pape François a reçu hier la religieuse controversée Sœur Lucía Caram et les membres de l'équipe du portail d'information hispanophone Religión Digital, qui publie régulièrement des contenus contraires à la doctrine catholique.

    L'audience du pape avec Sœur Lucía Caram et les journalistes de Religión Digital, le 13 mars dernier, n'a pas été mentionnée dans le bulletin d'information quotidien du Bureau de presse du Vatican.

    Dans un article, Religión Digital, qui en est à sa 25e année d'existence, affirme que le Saint-Père a rencontré ses membres pendant une demi-heure et aurait encouragé l'équipe : "Ne perdez pas espoir. Continuez à lutter pour cette Église vivante et à la faire connaître".

    L'article précise que le pontife a rencontré les visiteurs dans "l'arrière-salle de la salle Paul VI (la auletta)", qui est "le même bureau où il a reçu [Volodymyr] Zelensky, [Nicolás] Maduro et Raúl Castro", les présidents de l'Ukraine, du Venezuela et de Cuba, respectivement.

    Ont participé à l'audience avec le pape la religieuse dominicaine Caram, le directeur de Religión Digital, l'ancien prêtre José Manuel Vidal, les journalistes José Lorenzo et Jesús Bastante, et le père Ángel García Rodríguez, président de l'organisation non gouvernementale Messagers de la paix.

    Des sujets tels que "l'Église en Espagne, les défis à venir, sa santé, les critiques extrêmes, la question des séminaires, les voyages à venir et la validation de Vatican II" ont été abordés.

    "Vatican II était un objectif intermédiaire pour l'Église, qui nous a fait beaucoup de bien et qui était nécessaire, même si tout n'a pas encore été mis en œuvre", aurait déclaré le pape.

    Selon Religión Digital, le groupe a offert au pape François, à l'occasion du 11e anniversaire de son pontificat, "un cadeau spécial : les dizaines de milliers de messages de soutien reçus dans le cadre de la campagne RDconelPapa ["Religión Digital [Est] avec le pape"], provenant de tous les coins du monde", pour lesquels le Saint-Père a exprimé sa grande gratitude.

    M. Caram a commenté sur Facebook que "nous avons vu un pape serein, il avait l'air en pleine forme. Nous avons pu parler, écouter et partager. Je lui ai offert un cadeau qui l'a ému : un étui contenant le livre des Évangiles et des psaumes qu'un soldat portait sur lui lorsqu'il est mort au front" lors de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

    Qui est Sœur Lucia Caram ?
    Âgée de 57 ans, Sœur Lucia Caram est une religieuse dominicaine originaire d'Argentine qui vit en Espagne. Elle est connue pour ses positions controversées, comme son soutien à l'indépendance de la Catalogne par rapport à l'Espagne.

    En 2023, elle s'est prononcée en faveur de la possibilité pour les couples homosexuels de "se marier dans l'Église".

    En 2017, dans un entretien avec l'acteur pornographique Nacho Vidal, la religieuse a critiqué le fait que "pendant longtemps, l'Église s'est consacrée à la lapidation de ceux qui ne vivaient pas selon la norme."

    En 2014, elle a déclaré au journal en ligne La Opinión de Málaga que "ceux qui prennent librement la décision [d'avorter] doivent être les personnes [impliquées]. L'Église ne peut pas se mêler de cela. Pas même Dieu, qui nous a rendus libres pour une raison".

    En 2013, interviewée par le journal colombien El Tiempo, la religieuse a défendu l'utilisation de méthodes contraceptives et affirmé que "l'enfer n'existe pas."

    Il convient de noter qu'une audience avec le pape ne constitue pas une approbation papale par association avec la ou les personnes qui lui rendent visite ou avec leurs opinions, et que le Bureau de presse du Vatican ne confirme ni n'infirme les déclarations prétendument faites par le pape lors de telles audiences privées ou d'entretiens non publics.

    Qu'est-ce que Religión Digital ?
    Religión Digital est un site web qui publie régulièrement des contenus contraires à la doctrine de l'Église catholique. L'un de ses articles les plus controversés, rédigé par le prêtre jésuite Juan Masiá, nie la virginité de Marie. Sur le même portail, Masiá a également défendu l'euthanasie.

    Caram a également contribué au portail.

    En 2016, le père José Antonio Fortea, prêtre espagnol bien connu et expert en démonologie, a déclaré à ACI Prensa, le partenaire de CNA pour les nouvelles en langue espagnole, que Religión Digital était "un site web qui promouvait continuellement tous les auteurs qui attaquaient le dogme et la hiérarchie ecclésiastique".

    M. Fortea s'est interrogé sur le fait que certains catholiques financent Religión Digital et a averti que le portail était une "source d'eau empoisonnée par l'hétérodoxie".

    Après que le pape Benoît XVI a annoncé sa démission du pontificat en février 2013, un mois avant l'élection du pape François, Religión Digital a publié en première page : "Le problème n'est pas le pape... le problème est la papauté".

  • De nouveaux bienheureux dont 15 religieuses martyrisées sous le communisme soviétique

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    De Vatican News :

    Parmi les futurs bienheureux, 16 martyrs tués en haine de la foi

    14 mars 2024

    Le Pape a autorisé le dicastère pour les Causes des saints à promulguer des décrets en vue de la béatification de 16 martyrs qui furent tués sous deux dictatures, nazie et soviétique, mais aussi du patriarche maronite Etienne II et du prêtre français Camille Costa de Beauregard. L’Eglise compte également 7 nouveaux vénérables.

    Lors d’une audience accordée ce matin au cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des saints, le Pape a autorisé la promulgation de décrets. Les prochains bienheureux seront au nombre de 19. L’Église compte également sept nouveaux vénérables.

    Un prêtre engagé pour la paix et l’œcuménisme

    Le prêtre allemand Max Josef Metzger fut victime de la dictature nazie. Engagé dans les mouvements pacifistes et œcuméniques, ce prêtre diocésain fonde en 1917 la Ligue universelle de la paix de la Croix Blanche et participe dix ans plus tard, en tant qu'observateur catholique, au Rassemblement de Lausanne, qui donnera naissance au Conseil œcuménique des Églises. Lors de l'avènement du nazisme, le fondateur de l'Institut séculier Societas Christi Regis ne craint pas de s'élever contre Adolf Hitler. Il est arrêté une première fois en 1939 et une seconde fois en 1943. Condamné à mort, il est guillotiné le 17 avril 1944 à la prison de Brandebourg-Görden. Il était conscient que son engagement pour la paix et l'œcuménisme, ainsi que son rejet du régime nazi au nom du Christ, pouvaient lui coûter la vie.

    15 religieuses martyrisées sous le communisme soviétique

    Sœur Christophora Klomfass et ses 14 compagnes, de la Congrégation des Sœurs de Sainte Catherine Vierge et Martyre, ont été tuées en 1945 par le régime communiste soviétique. Les 15 religieuses, d'origine allemande, résidaient en Prusse Orientale lors de l'invasion de l'Armée rouge. Elles sont toutes mortes entre janvier et novembre 1945, violées, torturées par les soldats soviétiques, ou mortes de privations, de mauvais traitements ou de maladies dans les camps de concentration en Russie. En signe de mépris féroce pour la religion chrétienne, leurs tortionnaires ont souvent coupé et déchiré leurs vêtements religieux.

    Etienne II, patriarche d’Antioche des maronites au XVIIe siècle

    Parmi les prochains bienheureux, on trouve une grande figure maronite. Le libanais Etienne Douayhy fut le 57e patriarche d'Antioche des maronites de 1670 jusqu’à sa mort en odeur de sainteté, en 1704. Sous son patriarcat, 27 églises furent construites, 14 évêques furent consacrés et de nombreux prêtres ordonnés. Homme érudit, attentif à l’éducation des jeunes, il œuvra au dialogue œcuménique entre l'Orient et l'Occident. Etienne II réforma notamment le monachisme maronite sur le modèle des ordres religieux de l'Église latine.

    Le père Camille Costa de Beauregard, «père des orphelins»

    Autre futur bienheureux, le français Camille Costa de Beauregard. Issu d’une famille noble de Chambéry, il perdit la foi dans sa jeunesse, jusqu’à sa conversion à l’âge de 22 ans. Après des études au Séminaire français de Rome, le jeune prêtre décide de se consacrer aux ouvriers de Savoie, avant que ne s’abatte le choléra sur sa ville natale. Il prendra alors en charge les orphelins, chez lui puis au Bocage, ce qui lui vaudra son surnom, le «père des orphelins». La fondation du Bocage, sous tutelle des salésiens de Don Bosco, poursuit encore son œuvre à Chambéry.

    Enfin, le vénérable José Torres Padilla, prêtre diocésain espagnol, cofondateur de la Congrégation des Sœurs de la Compagnie de la Croix (1811-1878).

    Les sept nouveaux vénérables sont :

    -       Geevarghese Thomas Panickaruveetil Mar Ivanios, archevêque de Trivandrum des Syro-Malabars, fondateur en 1919 des Congrégations de l'Ordre de l'Imitation du Christ Bethany Ashram et des Sœurs de l'Imitation du Christ Bethany Madhom, pionnier de l'œcuménisme en Inde et premier évêque de l'Église catholique syro-malankare.

    -       Le prêtre brésilien Liberio Rodrigues Moreira, qui, dans la première moitié du siècle dernier, a consacré sa vie aux malades et aux pauvres et a vécu les épreuves que la vie ne lui a pas épargnées avec un profond esprit chrétien, adorateur infatigable de l'Eucharistie.

    -       Le laïc profès Antonio Tomičić, membre croate de l'Ordre des frères mineurs capucins, qui, pendant les années du communisme, alors que le port de signes religieux en public provoquait moqueries et hostilité, n'a jamais retiré son habit, subissant les insultes publiques et persévérant, avec une foi ferme dans le Seigneur, dans sa tâche de mendier pour les besoins de ses frères.

    -       La laïque et mère de famille Maddalena Frescobaldi Capponi, fondatrice de la Congrégation des sœurs passionnistes de Saint-Paul de la Croix.

    -       Maria Alfinda Hawthorne, fondatrice des Sœurs dominicaines de Sainte Rose de Lima, née au milieu du XIXe siècle dans une famille protestante du Massachusetts et devenue catholique en Europe avec son mari, dont elle s'est séparée pour cause d'alcoolisme, se consacrant ensuite au service du Christ auprès des malades du cancer.

    -        Angelina Pirini, responsable laïque de l'Action catholique paroissiale de Celle di Sala di Cesenatico en Émilie-Romagne, décédée en 1940.

    -       Elisabetta Jacobucci, religieuse professe de l'Institut des sœurs franciscaines tertiaires alcantarines, qui a vécu à la charnière des XIXe et XXe siècles. Toujours prête à accepter les tâches les plus subalternes, elle sut combiner l'aspect ascétique de la contemplation de la Passion avec un intense apostolat caritatif en faveur des orphelins et des personnes âgées.

  • François tel que lui-même

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    De Vatican News :

    Autobiographie du Pape François: «Je ne serai jamais appelé pape émérite»

    Le journal italien Le Corriere della Sera révèle en exclusivité des passages de l’autobiographie du Pape François «Life. Mon histoire dans l'Histoire», dans laquelle le Souverain pontife retrace les moments forts de sa vie, allant de ses origines italiennes à son élection, en passant par la Seconde Guerre Mondiale et le coup d’État en Argentine.

    Intitulée Life. Mon histoire dans l'Histoire, l’autobiographie tant attendue du Pape sera publiée en Amérique et en Europe aux éditions HarperCollins. François l'a écrite avec Fabio Marchese Ragona, vaticaniste de groupe italien Mediaset et également ami du Souverain pontife. Elle retrace les quatre-vingt-sept années de la vie de Jorge Mario Bergoglio, entrelacées avec les grands événements de l'histoire, allant d'Hiroshima à la pandémie du COVID-19. Le journal italien Le Corriere della Sera est le premier quotidien au monde à révéler les passages marquants.

    Échapper au naufrage

    Le Pape François raconte en premier lieu le rôle fondamental joué dans son éducation par sa grand-mère paternelle, Nonna Rosa. «Les grands-parents parlaient le (dialecte, ndlr) piémontais, c'est pourquoi le piémontais a été ma première langue maternelle». Le grand-père Giovanni avait servi pendant la Première Guerre mondiale. Dans les lettres des parents restés à Portacomaro, dans la région d'Asti, les nouvelles de la Seconde Guerre mondiale parviennent à la maison Bergoglio à Buenos Aires: les hommes ne sont pas allés au front, ils sont restés dans les champs pour travailler, et les femmes guettent l'arrivée des inspections militaires: «Si elles avaient porté du rouge, les hommes auraient dû s'enfuir pour se cacher. Les vêtements blancs, en revanche, indiquaient qu'il n'y avait pas de patrouilles et qu'elles pouvaient donc continuer à travailler».

    En octobre 1927, la grand-mère Rosa et le grand-père Giovanni, avec leur fils Mario -le père du Pape- devaient partir pour l'Argentine depuis le port de Gênes, sur le bateau Principessa Mafalda. Mais le grand-père n'a pas pu réunir à temps l'argent nécessaire à l'achat des billets et a dû reporter le voyage. Le Principessa Mafalda a coulé au large des côtes brésiliennes et trois cents émigrants se sont noyés. Les Bergoglio partent alors en février 1929, avec le Giulio Cesare. «Deux semaines plus tard, ils arrivent en Argentine et sont accueillis à l'Hotel de Inmigrantes, un centre d'accueil pour migrants qui n'est pas très différent de ceux dont nous entendons parler aujourd'hui».

    Hiroshima et Nagasaki

    Lors des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki en août 1945, Jorge Mario Bergoglio est âgé de 8 ans. «Les gens du bar ou de l'oratoire des Salésiens disaient que les Américains -ils les appelaient los gringos- avaient lancé ces engins de mort... L'utilisation de l'énergie atomique à des fins de guerre est un crime contre l'homme, contre sa dignité et contre toute possibilité d'avenir dans notre maison commune. C'est quelque chose d'immoral! Comment pouvons-nous nous ériger en champions de la paix et de la justice si, entre-temps, nous construisons de nouvelles armes de guerre?» Et Jorge Mario Bergoglio de révéler, en réponse à la Curie: «Une fois adulte, en tant que jésuite, j'aurais voulu être missionnaire au Japon, mais on ne m'a pas donné la permission d'y aller à cause de ma santé, qui était un peu précaire à l'époque. Qui sait? Si j'avais été envoyé sur cette terre de mission, ma vie aurait pris un autre chemin; et peut-être que quelqu'un au Vatican aurait été mieux loti qu'aujourd'hui».

    La professeure communiste

    Esther a marqué le parcours estudiantin du jeune Bergoglio, qui se souvient aujourd’hui de l’enseignante comme «une femme formidable, à qui je dois beaucoup. C'était une vraie communiste, athée mais respectueuse: même si elle avait ses propres idées, elle n'a jamais attaqué la foi. Et elle m'a beaucoup appris sur la politique: elle me donnait des publications à lire, dont celle du parti communiste, Nuestra Palabra... Quelqu'un, après mon élection comme pape, a dit que je parlais souvent des pauvres parce que je serais moi aussi un communiste ou un marxiste. Même un ami cardinal m'a raconté qu'une dame, une bonne catholique, lui a dit qu'elle était convaincue que le Pape François était l'antipape. Pour quelle raison? Parce que je ne porte pas de chaussures rouges! Mais parler des pauvres ne signifie pas automatiquement être communiste: les pauvres sont la bannière de l'Évangile et sont dans le cœur de Jésus! Dans les communautés chrétiennes, les gens partageaient les biens: ce n'est pas du communisme, c'est du pur christianisme!».

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  • Qu'en est-il de l'Église aux États-Unis ?

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    De George Weigel sur le Catholic World Report :

    La bonne nouvelle, c'est que la mauvaise nouvelle n'est pas la seule qui existe
    L'Esprit Saint anime de bonnes choses parmi nous. Il faut les célébrer et les soutenir.

    13 mars 2024

    Dans un essai perspicace sur le défi lancé par Vladimir Poutine à la civilisation, l'historien italien Roberto de Mattei a fait remarquer qu'au milieu du déclin général de l'Occident, "l'Église.... apparaît comme un terrain vague". Cela semble certainement être le cas du catholicisme institutionnel en Allemagne et en Belgique, où les évêques violent la profession de foi qu'ils ont faite avant leur ordination épiscopale en déclarant que l'Église a enseigné faussement sur certaines questions morales, et en suggérant que des questions doctrinales réglées ne sont pas réglées.

    Il n'est pas difficile de comprendre comment le Dr de Mattei, qui vit à Rome, peut avoir l'impression de vivre dans un désert ecclésiastique : le prêtre chargé de la catéchèse dans le diocèse de Rome, le père Andrea Camillini, a récemment déclaré : "Il est temps d'abandonner l'illusion de la toute-puissance, de l'évangélisation de Rome, et d'abandonner l'idée de faire de Rome une ville chrétienne. Ce n'est plus notre objectif et ça ne l'a jamais été".

    Mais qu'en est-il de l'Église aux États-Unis ? Certes, notre paysage est en clair-obscur, avec des ombres et des lumières. Mais une terre en friche ? Je ne le crois pas.

    Considérons les éléments suivants.

    Séminaires. Dans l'ensemble, les séminaires américains sont aujourd'hui en meilleure forme qu'ils ne l'ont jamais été. Les réformes des séminaires prescrites par Jean-Paul II dans l'exhortation apostolique Pastores Dabo Vobish de 1987 ont fait leur chemin et, bien qu'il reste encore beaucoup à faire - notamment pour inculquer l'art de la prédication - les recteurs et les formateurs des séminaires de nombreux pays de l'Atlantique Nord s'émerveillent de ce qu'ils voient ici et espèrent l'imiter.

    Collèges et universités catholiques. Certaines d'entre elles sont, en effet, des friches catholiques. Dans d'autres, il y a une bataille continuelle pour maintenir une identité catholique vibrante qui prépare les jeunes hommes et les jeunes femmes au discipulat missionnaire. D'autres encore sont fermement engagés sur la voie de la rigueur intellectuelle dans un environnement qui favorise une conversion continue et toujours plus profonde au Christ. Pour n'en citer que quelques-uns, par ordre alphabétique : Thomas Aquinas College, Belmont Abbey College, Benedictine College, Catholic University of America, Christendom College, University of Dallas, Franciscan University of Steubenville, University of Mary.

    La pastorale catholique des campus. Nous vivons un âge d'or de la pastorale universitaire catholique, qui se manifeste dans des lieux que certains pourraient considérer comme surprenants, tels que l'université Texas A&M et l'université d'État du Dakota du Nord.  Le Fellowship of Catholic University Students (FOCUS), issu directement des Journées mondiales de la jeunesse de 1993 à Denver, envoie aujourd'hui 980 jeunes missionnaires, récemment diplômés, sur 202 campus dans six pays pour l'évangélisation et la catéchèse de pair à pair. Un pourcentage élevé des vocations à la prêtrise et à la vie consacrée du 21e siècle sont suscitées par la participation aux programmes FOCUS sur les campus, et le nombre de mariages et de familles catholiques de qualité que FOCUS et d'autres excellents ministères catholiques sur les campus ont favorisés est incalculable. L'Institut thomiste, dirigé depuis la Maison dominicaine d'études de Washington, apporte un contenu catholique de haute volée sur les campus d'un océan à l'autre, défiant l'esprit de travail par la vérité.

    Catéchèse et formation des adultes. Dans ce domaine également, l'Église des États-Unis est un leader mondial. Le ministère Word on Fire, créé par l'évêque Robert Barron, ne cesse de se renforcer et a maintenant développé un programme d'édition de premier ordre pour étendre le travail effectué par Ignatius Press et d'autres éditeurs catholiques de premier plan. Le programme FORMED de l'Institut Augustin met du matériel d'évangélisation et de catéchèse de qualité à la disposition des paroisses qui prennent au sérieux la formation des adultes. Le Catholic Information Center, situé au centre de Washington, D.C., est le cœur de la nouvelle évangélisation dans la capitale nationale. Il y a aussi le travail de formation intellectuelle et spirituelle effectué par Legatus, l'association des chefs d'entreprise et des professionnels catholiques, et par l'Institut Napa.

    La réforme de la vie consacrée. Des communautés religieuses américaines de femmes, vibrantes et joyeusement orthodoxes, se développent : les Dominicains de Nashville, les Sœurs Dominicaines de Marie Mère de l'Eucharistie, les Sœurs de la Miséricorde d'Alma, Michigan, et les Sœurs de la Vie n'en sont que quatre exemples. La province dominicaine de Saint-Joseph est sans doute la congrégation religieuse masculine la plus dynamique au monde.

    Paroisses et écoles. Elles ont constitué le socle pastoral du catholicisme américain pendant plus de deux siècles. Elles le sont encore aujourd'hui et font preuve d'une vitalité inégalée ailleurs. En outre, nos écoles catholiques des quartiers défavorisés constituent probablement le programme de lutte contre la pauvreté le plus efficace du pays.

    Le Carême est une invitation annuelle à réfléchir à la manière dont l'Église d'aujourd'hui vit la grande mission de faire de toutes les nations des disciples. Je vous propose donc un jeûne de carême différent : abandonnez les mauvaises nouvelles catholiques. L'Esprit Saint anime de bonnes choses parmi nous. Il faut les célébrer et les soutenir.

  • Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

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    Congrès Mission - Missiecongres

    Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

    Il est temps pour nous de vous donner les derniers détails pratiques de ce weekend exceptionnel. Lisez-bien ce message, vous y trouverez une quantité d'informations:

    Les ouvriers de la dernière heure étant récompensés aussi largement que les autres, il est encore temps de nous aider en devenant volontaires! <img class="an1" draggable="false" src="https://fonts.gstatic.com/s/e/notoemoji/15.0/1f607/32.png" alt="

  • Malaisie : de plus en plus de demandes de baptême

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    Une dépêche de l"Agence Fides :

    ASIE/MALAISIE - La communauté ecclésiale de Malaisie accueille et prépare le baptême de plus de 1700 adultes

    12 mars 2024  
     

    Kuala Lumpur (Agence Fides) - Ces dernières années, la communauté catholique de Malaisie a enregistré un nombre croissant de demandes de baptême de la part d'adultes. Les adultes qui désirent être baptisés entreprennent un parcours selon les étapes prévues par le "Rite de l'initiation chrétienne des adultes", que les différents diocèses ont organisé et structuré, étant donné le nombre croissant de demandes de la part des paroisses. Comme l'a appris Fides, plus de 1700 catéchumènes malaisiens recevront le Baptême lors de la Veillée Pascale de 2024.

    C'est avec joie et inquiétude que 547 catéchumènes de différentes paroisses se sont réunis dans l'église de la Sainte Famille, dans l'archidiocèse de Kuala Lumpur, pour le "Rite de l'élection". Ils étaient accompagnés de catéchistes, de parrains et marraines, de curés et de nombreux fidèles. L'archevêque Julian Leow leur a rappelé la fidélité d'Abraham, qui était prêt à sacrifier son fils unique, Isaac, pour obéir au Seigneur. L'archevêque a également souligné l'obéissance de Jésus, fidèle à sa mission : se sacrifier pour donner le salut à tous. Aux élus, l'archevêque a rappelé leur engagement à rester fidèles à Dieu : "Dans le rite de l'élection, Dieu vous a appelés personnellement à faire partie de son peuple élu. C'est quelque chose de beau qui doit être célébré".

    Dans l'archidiocèse de Kota Kinabalu, 941 catéchumènes de 20 églises du territoire ont été officiellement inscrits dans le "Livre des élus". L'archevêque John Wong, qui présidait la célébration spéciale dans la cathédrale du Sacré-Cœur, les a chaleureusement accueillis, invitant chacun d'entre eux à se poser la question clé : "Qui est Jésus pour vous ? Qui est Jésus dans votre vie actuelle ? Quelle est votre expérience de Lui ? L'avez-vous accepté comme votre Dieu et votre Sauveur ? "Le baptême n'est que le début de la marche à la suite de Jésus", a déclaré le Prélat, rappelant aux catéchumènes que le choix de recevoir le baptême "est un choix de vie, pas une mode passagère". L'archevêque les a également exhortés à continuer à s'unir à Jésus par la prière, la lecture et la réflexion sur la Parole de Dieu, "en s'accrochant à Jésus, en s'appuyant sur Lui, en se laissant fortifier par Lui". Le diocèse de Melaka-Johor a également réuni récemment 240 catéchumènes, d'abord pour une retraite spirituelle - la première retraite physique après la pandémie - puis pour célébrer le "rite d'élection" dans l'église de l'Immaculée Conception, à Johor Bahru. Dans son homélie, Mgr Bernard Paul a souligné l'importance des trois dons, spéciaux et indispensables, que les candidats au baptême reçoivent sur leur chemin de foi : le Christ crucifié, la Bible et l'Eucharistie. "Vivez et contemplez la beauté et la force de ces dons dans le temps de la préparation personnelle, mais pas seulement, maintenant : tout au long de la vie", a-t-il dit. Le "Rite d'initiation chrétienne des adultes" - explique l'Église malaisienne - "est un voyage spirituel entrepris en compagnie de prêtres, de catéchistes et avec le soutien de la communauté ecclésiale. Il accompagne la découverte de la foi par l'enseignement, le partage, les prières, le culte communautaire, la communion et d'autres formes d'exercices expérientiels".

    Le "rite d'élection" se situe vers la fin de la période du catéchuménat. Au cours de ce rite - habituellement fixé au début du Carême - la communauté ecclésiale, sur la base des témoignages des parrains et marraines, des catéchistes et compte tenu de la volonté exprimée par les catéchumènes, procède à l'"élection" qui les initie à recevoir les sacrements de l'initiation. Les catéchumènes inscrivent leur nom dans le "Livre des élus" en gage de fidélité. Pendant le Carême, ils poursuivent leur chemin par trois "scrutins" (moments d'approfondissement et de discernement spirituel), en prononçant le "Credo" et le "Notre Père". Le processus s'achève par la célébration des sacrements de l'initiation chrétienne (baptême, confirmation, eucharistie) au cours de la veillée pascale. Il faut noter que le chemin du catéchuménat n'est pas sans obstacles et difficultés. Par exemple, beaucoup de ceux qui sont initialement éloignés de la pratique de l'Église n'ont aucune idée des conditions qui peuvent être liées à la sphère du mariage, du divorce ou d'autres situations personnelles. L'Église malaisienne adopte une approche "d'accueil, d'accompagnement et de discernement" des personnes qui s'adressent à la communauté pour connaître le Christ et son Évangile et, éventuellement, demander à devenir chrétiennes.

    Sur une population de 23 millions d'habitants, la Malaisie compte 60,4 % de musulmans et 9,1 % de chrétiens. Les catholiques, répartis dans 9 diocèses entre la Malaisie péninsulaire et l'île de Bornéo, sont environ 1,3 million au total.

    (PA) (Agence Fides 12/3/2024)