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Foi - Page 9

  • « Vive le Christ Roi ! », a proclamé Miss Univers Mexique après avoir remporté le concours de beauté

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    De David Agren sur The Pilot :

    « Vive le Christ Roi ! », a déclaré Miss Univers Mexique après avoir remporté le concours de beauté.

    Elle a également exprimé sa foi catholique en faisant le signe de croix et en pointant le ciel.

    Bosch, 25 ans, est devenue la quatrième Mexicaine à remporter le titre de Miss Univers lors du concours qui s'est tenu le 21 novembre à Bangkok. Mais elle a attiré l'attention internationale dès le début. Bosch a confronté un directeur du concours qui l'avait traitée de « stupide », ce qui l'a incitée à mener une manifestation des candidates et a finalement conduit au renvoi du directeur.

    « J'ai aimé qu'elle prenne la parole lorsqu'elle estime qu'il y a une injustice », a déclaré la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum le 21 novembre, dans ses félicitations à Bosch. « L'époque du "silence est d'or" est révolue ; nous sommes plus belles lorsque nous prenons la parole et que nous participons », a ajouté la présidente.

    Bosch, originaire de l'État mexicain de Tabasco, dans le sud-est du pays, a évoqué le harcèlement scolaire dont elle a été victime enfant et son trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH). Malgré cela, elle est diplômée en stylisme de l'Université ibéro-américaine de Mexico, un établissement jésuite.

    Elle s'est également fait remarquer pour avoir exprimé ouvertement sa foi catholique. Dans des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, on la voit crier « Vive le Christ Roi ! » dans un ascenseur. Elle utilise les mêmes mots dans ses biographies Instagram et X, des mots qui étaient autrefois le cri de ralliement des Cristeros, qui ont lutté contre la persécution de l'Église au Mexique un siècle plus tôt.

    Avant le concours, elle a publié une photo sur X ornée de symboles catholiques : une image de Marie, un chapelet rose avec une croix rose, une image de Notre-Dame de Guadalupe, sainte patronne du Mexique, ainsi qu'un drapeau mexicain et diverses friandises.

    « Parce que les rêves deviennent réalité, et parce que Dieu l'a voulu », a déclaré Bosch lors de sa présentation en tant que candidate à Miss Univers.

    D'anciennes Miss Univers ont également exprimé leur foi catholique. Sheynnis Palacios, représentante du Nicaragua, a remporté la couronne en 2023, déclenchant des célébrations dans tout le pays et s'attirant les foudres de la dictature anti-catholique.

    « Quand je dis “merci mon Dieu”, c'est parce que cette couronne n'est pas la mienne, elle est pour Lui », a déclaré Palacios à ABS-CBN. « Elle est pour tous les délégués, et aussi pour mon pays et ma famille. »

    — David Agren écrit pour OSV News depuis Buenos Aires, Argentine.

  • Plusieurs centaines de prêtres et plus d’une douzaine d’évêques ont abandonné l’anglicanisme pour se convertir au catholicisme

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    De didoc.be :

    Des centaines de prêtres anglicans se sont convertis au catholicisme

    25 novembre 2025

    Les évêques ont été surpris par l’ampleur de cet exode, qui s’explique en partie par l’ordination des femmes dans l’Église d’Angleterre.

    Selon une étude, plusieurs centaines de prêtres et plus d’une douzaine d’évêques ont abandonné l’anglicanisme pour se convertir au catholicisme au cours des trois dernières décennies, dans un « élan » en partie motivé par la décision d’ordonner des femmes dans l’Église d’Angleterre.

    Ces chiffres sont « bien plus élevés que ce que la plupart des gens pourraient imaginer », ont déclaré les analystes, qui ont constaté que près d’un tiers de tous les prêtres catholiques ordonnés en Angleterre et au Pays de Galles depuis 1992 étaient des convertis issus des églises anglicanes.

    Les chercheurs ont déclaré que ces chiffres avaient même surpris les évêques catholiques romains, qui n’avaient pas réalisé l’ampleur des conversions.

    Depuis 1992, année où le Synode général de l’Église d’Angleterre a voté en faveur de l’ordination des femmes, environ 700 prêtres anglicans et membres d’ordres religieux anglicans d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Écosse sont devenus catholiques.

    Seize anciens évêques anglicans ont également changé de confession, souvent après leur retraite.

    Monseigneur Michael Nazir-Ali est prêtre catholique depuis 2021, après avoir été évêque anglican de Rochester de 1994 à 2009 et avoir été pressenti à une certaine époque pour devenir archevêque de Cantorbéry.

    Peter Forster était évêque de Chester dans l’Église d’Angleterre jusqu’à sa retraite en 2019 et a été reçu dans l’Église catholique en 2021. Jonathan Goodall était encore évêque anglican d’Ebbsfleet en 2021 lorsqu’il a démissionné pour se convertir au catholicisme.

    Le rapport a été rédigé par la St Barnabas Society, qui apporte son soutien aux membres du clergé catholique convertis, sous la direction de Stephen Bullivant, professeur de théologie et de sociologie des religions à l’université St Mary’s de Twickenham, dans le sud-ouest de Londres.

    Il révèle qu’environ « 35 % des ordinations sacerdotales diocésaines et au sein de l’ordinariat [ordinariat personnel érigé par Benoît XVI en 2009 pour accueillir des groupes d’anglicans convertis] combinées entre 1992 et 2024 en Angleterre et au Pays de Galles concernaient d’anciens membres du clergé anglican ».

    Le cardinal Vincent Nichols, archevêque catholique de Westminster, s’est dit heureux d’en savoir plus sur « le mouvement récent du clergé de l’Église d’Angleterre vers la pleine communion avec l’Église catholique », mais a déclaré qu’il était réticent à utiliser le mot « conversion » [l’Eglise réserve ce terme pour les non-baptisés qui reçoivent le baptême dans l’Eglise catholique].

    Il a expliqué que certains avaient fait valoir que saint Paul ne s’était pas « converti » du judaïsme au christianisme, mais qu’il « n’avait pas tant renoncé à son éducation et à sa pratique juives qu’il les avait dépassées pour atteindre ce qu’il considérait comme leur accomplissement ».

    Il a déclaré que pour ceux qui ont quitté l’Église anglicane pour rejoindre l’Église catholique, il ne s’agissait « pas tant d’une prise de distance ou d’un rejet de leur riche et précieux héritage anglican, mais plutôt d’une expérience qui les poussait à rejoindre la pleine communion visible de l’Église catholique ».

    L’année 1994 a été celle qui a connu le plus grand nombre de conversions, année où les premières femmes ont été ordonnées prêtres dans l’Église d’Angleterre. Après 2009, année où le pape Benoît XVI a facilité la conversion des membres du clergé anglican, et après 2010, année où il s’est rendu en Grande-Bretagne, il y a également eu une forte augmentation.

    En moyenne, environ 11 prêtres anglicans se convertissent chaque année.

    « Les chiffres, que nous avons pu rassembler à partir de diverses sources, sont beaucoup plus élevés que ce que la plupart des gens — y compris les évêques catholiques à qui nous avons parlé — pourraient imaginer », a déclaré M. Bullivant.

    Kaya Burgess est correspondante pour les affaires religieuses du Times. Source : https://www.thetimes.com/uk/religion/article/anglican-priests-converted-catholicism-2prkck7x9. Ce texte a été traduit de l’anglais par Stéphane Seminckx.

  • 27 novembre : le signe de la Vierge enceinte

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    Du site "Nominis" :

    Icône de la Vierge du Signe - Le Monde Orthodoxe

    Miracle commémoré chaque année

    Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe*. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le 'signe de la Vierge enceinte' annoncé par le prophète Isaïe. Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l'icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d'une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.

    * Illustration: icône de Marie enceinte, appelée Vierge du Signe, car elle illustre la prophétie d'Isaïe: Ecoutez donc, Maison de David!... Le Seigneur lui-même vous donnera un signe. Voici que la Vierge est enceinte et va enfanter un fils, et elle l'appellera Emmanuel (Dieu avec nous). (Isaïe 7, 13-14) source: Mission d'Orient des Augustins et des Oblates de l'Assomption.

    Voir aussi:
    Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse - Les apparitions un 27 novembre...
    Pourquoi y a-t-il des apparitions? question de la place des apparitions dans notre foi...
    - Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse... (diocèse de Paris).

    Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance, nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l'obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des chrétiens.

  • Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (27 novembre)

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    Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (27 novembre)

    source : evangileauquotidien

    Entrée au noviciat depuis quelques jours seulement,  Ste Catherine Labouré  fut gratifiée de plusieurs faveurs célestes. La Très Sainte Vierge Marie daigna lui apparaître à six reprises. La seconde apparition eut pour objet la manifestation de la Médaille Miraculeuse. Voici en substance le rapport que la voyante en a fait à son confesseur, le Père Jean-Marie Aladel :

    « Le 27 novembre 1830, un samedi avant le Premier Dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, j'étais à la chapelle quand il m'a semblé entendre du bruit du côté de l'épître, comme le froufrou d'une robe de soie.

    Ayant regardé de ce côté-là, j'aperçus la Sainte Vierge. Elle était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore à manches plates, un voile blanc qui descendait jusqu'en bas. En-dessous du voile, j'ai aperçu Ses cheveux en bandeaux ; la figure était assez découverte et Ses pieds appuyés reposaient sur une boule.

    Elle tenait aussi une boule dans Ses mains représentant le globe terrestre. Ses mains étaient élevées à la hauteur de l'estomac, d'une manière très aisée et les yeux élevés vers le ciel. Sa figure était de toute beauté ; je ne pourrais la dépeindre. Et puis, tout à coup, j'ai aperçu des anneaux à Ses doigts revêtus de pierreries plus belles les unes que les autres ; leur éclat couvrait tout le bas et je ne voyais plus Ses pieds.

    A ce moment, il s'est formé un tableau un peu ovale autour de la Vierge Sainte, avec au haut, ces mots écrits en lettres d'or : "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous".

    Une voix se fit alors entendre qui me dit : Faite frapper une médaille sur ce modèle ; toutes les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour tous ceux qui la porteront avec confiance.

    Le tableau se retourna soudain et je pus contempler le revers de la Médaille sur lequel était gravé le monogramme de la Sainte Vierge, composé de la lettre M, surmonté d'une croix, avec une barre à la base. Au-dessous de cette lettre M, côte à côte, les deux Saints Cœurs de Jésus et de Marie.

    L'approbation officielle de l'Église, les merveilles opérées en si grand nombre, et enfin la prodigieuse humilité de la voyante garantissent l'authenticité de l'origine céleste de la Médaille Miraculeuse.

    Dans le courant de décembre, Ste Catherine Labouré a une nouvelle apparition très semblable à celle du 27 novembre, et au même moment, pendant l’oraison du soir : la messagère choisie par l’Immaculée reçoit de nouveau l’ordre de faire frapper la Médaille par l’entremise de son confesseur, le prudent Père Aladel. Ce sera quand même fait en 1832 avec la permission de l’archevêque de Paris, Monseigneur de Quélen.

    Symbole suffisamment clair, cette Médaille nous rappelle que nous sommes des chrétiens rachetés par un Dieu crucifié en face de sa mère douloureuse ; que nous sommes les enfants d’un Dieu qui nous aime, qui nous donne son cœur et qui demande en retour le nôtre pour étendre son royaume d’amour et de paix parmi les hommes, et en priorité parmi les plus souffrants, comme va le faire Sœur Catherine. Méditons ce langage convaincant de la Médaille ! Elle est un saisissant raccourci de notre foi chrétienne.

    Pour un approfondissement voir et lire : Chapelle rue du Bac - Paris

  • Qui se souvient des chrétiens de Turquie ?

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    De l'European Center for Law & Justice (ECLJ) :

    ECLJ

    Madame, Monsieur,

    Qui se souvient des chrétiens de Turquie?

    Qui se souvient que l’Anatolie fut autrefois chrétienne, et que les chrétiens y ont été opprimés, massacrés, chassés et humiliés jusqu’à ne représenter plus que 20% de la population en 1915, et 0,3% aujourd’hui ?

    Qui se souvient des 2 millions de chrétiens assassinés en Turquie au XXe siècle?

    Le calvaire des derniers chrétiens d’Anatolie se poursuit aujourd’hui, dans l’indifférence de l’Europe. Assassinats, expulsions, spoliations et discriminations sont pourtant leur quotidien.

    C’est pour défendre les chrétiens de Turquie et lutter contre l’indifférence des institutions européennes que l’ECLJ a publié un rapport détaillé sur:

    Ce rapport, nous le diffusons largement, aux media, aux ambassades et aux politiques, pour qu’ils fassent du respect des droits des chrétiens une exigence absolue dans leurs rapports avec la Turquie.

    En outre, nous demandons au Conseil de l’Europe – dont la Turquie est membre – de se saisir de la situation des chrétiens de Turquie. Pour cela, nous vous invitons à vous joindre à cette demande en signant avec nous une pétition qui sera adressée officiellement à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Conformément à l’article 71 de son règlement, l’Assemblée aura l’obligation d’examiner notre pétition et de décider formellement de l’opportunité de se saisir de ce sujet, de rédiger un rapport et des recommandations au Comité des Ministres du Conseil de l’Europe.

    Cette semaine est marquée par le 1700e anniversaire du Concile de Nicée, et par la visite du Pape Léon XIV, auprès de Bartholomée 1er, Patriarche œcuménique de Constantinople, à l’occasion de la fête de saint André, frère de Saint Pierre et fondateur de l'Église de Constantinople. Ce sera l’occasion de manifester l’unité de l’Église du Christ.

    Donnons, nous aussi, un signe visible de cette unité en soutenant les chrétiens de Turquie:

    Pour la défense des chrétiens de Turquie

    Partagez cette pétition sur les réseaux sociaux ou suivez-nous sur: 

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  • À quel point l'Orient et l'Occident peuvent-ils se rapprocher à Nicée ?

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    D'Ed. Condon sur The Pillar :

    À quel point l'Orient et l'Occident peuvent-ils se rapprocher à Nicée ?

     
    Le pape Léon XIV a appelé dimanche à un engagement renouvelé en faveur de l'œcuménisme entre les confessions chrétiennes, exhortant tous les chrétiens et leurs dirigeants à approfondir leur communion dans les principes communément confessés de la foi.
    Le pape Léon XIV rencontre le patriarche œcuménique Bartholomée de Constantinople. Crédit : Médias du Vatican.

    Dans une lettre apostolique publiée avant un voyage papal à Nicée — au cours duquel Léon XIV rejoindra le patriarche de Constantinople pour commémorer le 1700e anniversaire du concile œcuménique qui a élaboré le credo éponyme —, Léon XIV a rappelé les querelles doctrinales âpres et clivantes qui ont précédé et suivi la formulation du Credo de Nicée.

    Le pape a souligné qu'après des générations de divisions et d'hérésies concernant la nature essentielle de la Trinité, une grande partie du christianisme mondial est aujourd'hui unie dans la confession de la nature essentielle de Dieu.

    « Nous devons donc laisser derrière nous les controverses théologiques qui ont perdu leur raison d’être afin de développer une compréhension commune et plus encore, une prière commune au Saint-Esprit, afin qu’il nous rassemble tous dans une seule foi et un seul amour », a déclaré le pape.

    Bien sûr, l’œcuménisme a toujours été une priorité pour tous les papes, et plus particulièrement depuis le concile Vatican II. Et, comme l’a observé Léon XIV dans sa lettre intitulée In Unitate Fidei , « en vérité, ce qui nous unit est bien plus grand que ce qui nous divise ».

    Léon a observé que « dans un monde divisé et déchiré par de nombreux conflits, l’unique communauté chrétienne universelle peut être un signe de paix et un instrument de réconciliation, jouant un rôle décisif dans l’engagement mondial en faveur de la paix. »

    Mais si cela résonne profondément, sur le plan émotionnel et spirituel, pour de nombreux chrétiens de différentes confessions, la situation actuelle des relations œcuméniques présente un tableau complexe.

    Bien que les points de divergence actuels ne soient pas d'ordre trinitaire, certains trouvent sans doute leur origine dans des désaccords concernant d'autres articles du credo et la nature des sacrements. D'autres encore, sans être nécessairement insolubles, peuvent paraître l'être en pratique, du moins pour le moment.

    Dans quelle mesure la vision d'unité de Léon XIV entre les Églises d'Orient et d'Occident pourra-t-elle se rapprocher dans les années à venir ?

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  • Sainte Catherine d’Alexandrie, Vierge et martyre du IVème siècle (25 novembre)

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    246px-Memling,_polittico_di_san_giovanni_10.jpgSainte Catherine d’Alexandrie, Vierge et martyre du IVème siècle

    source : http://www.jeunes-cathos.fr/questions-de-foi/vie-pour-le-christ/sainte-catherine-dalexandrie-vierge-et-martyre-du-iveme-siecle

    Sainte Catherine d’Alexandrie (ci-contre, par Memling), fille du roi de Cilicie, naquit dans une famille de première noblesse. Elle perdit son père jeune.

    Une conversion un peu tardive

    Un ermite convertit la mère de Catherine, quant à la jeune fille elle se défendit plus longtemps appuyant son paganisme sur des raisons humaines. Puis, après une vision de Vierge Marie, elle demanda le baptême. Dès qu’elle l’eut reçu, Jésus lui apparut et elle le prit comme époux. Les artistes ont représenté ce mariage mystique en montrant Sainte Catherine avec l’enfant Jésus qui lui passe l’anneau au doigt.

    Une relation conflictuelle avec l’empereur

    Jeune, elle acquiert une connaissance tant des sciences, de l’art que de la poésie et de la philosophie. A l’âge de 18 ans, elle rentra en conflit avec l’empereur Maximin. Elle lui montra la vanité des idoles : « Pourquoi veux-tu perdre toute cette foule par l’erreur des idoles ? Apprends à connaître le Dieu créateur du monde et son fils unique Jésus Christ qui par sa croix a délivré le monde de la géhenne. » Incapable de répondre lui-même aux arguments de la jeune femme, l’empereur convoqua cinquante philosophes. Mais préparée par le jeûne et la prière, Catherine fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus Christ qu’elle les convertit. Pris de colère, Maximin condamna ces philosophes à être brûlés vifs.

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  • Sainte Catherine d'Alexandrie (25 novembre)

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    catherineMemling1479.middle.jpgSouvent représentée (ici par Memling, XVe s.) à l'occasion de son mariage mystique avec le Christ, sainte Catherine d'Alexandrie symbolise l'union de la philosophie et de la religion. Plus que sur l'histoire, c'est sur la tradition que s'appuie la dévotion à cette sainte martyrisée au 4e siècle.

    "Alors âgée de dix-huit ans, Catherine s'opposera à Maximinus à l'origine de nombreuses persécutions. Incapable de répondre aux arguments de la jeune femme, l'empereur demandera à cinquante philosophes de lui fournir les arguments. Catherine les convertira. L'empereur les fera brûler sur un bûcher et demandera à Catherine de l'épouser. Celle-ci, qui avait reçu un anneau d'or du Christ, refusera. Battue et emprisonnée, Catherine sera sauvée par le Christ qui lui apparaîtra de nouveau et lui enverra une colombe blanche pour la nourrir. Elle convertira la femme de l'empereur, Faustina, et le chef de sa garde, Porphyrius, qui à son tour convertiront deux cents gardes impériaux. Ils seront tous exécutés. Catherine, qui subira le supplice d'une roue parsemée de clous et de rasoirs, sera libérée par miracle durant l'épreuve. Elle sera finalement décapitée. De l'huile recueillie sur ses ossements sera à l'origine de guérisons miraculeuses durant plusieurs siècles. Son corps sera transporté par des anges, au IXème siècle, au sommet du Mont Sinaï, dans le monastère de la Transfiguration du Christ fondé en 542, qui sera ensuite rebaptisé monastère Sainte Catherine. Sainte Catherine appartiendra aux visions de Jeanne d'Arc, avec sainte Marguerite." (insecula.com)

  • Un spécialiste en mariologie met en question la validité doctrinale de Mater Populi Fidelis

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    D'InfoVaticana :

    Le mariologue Salvatore M. Perrella remet en question la validité doctrinale de Mater Populi Fidelis.

    Le célèbre mariologue italien Salvatore M. Perrella, l'une des voix les plus influentes dans les études contemporaines sur la Vierge Marie, a proposé une lecture critique de la Note Mater Populi Fidelis , publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi. Dans un long entretien accordé à la RAI, la chaîne de télévision suisse, le théologien souligne que ce document interprète la mariologie selon un cadre « excessivement christologique » et est « trop dépendant » de la perspective du pape François, omettant ainsi des dimensions essentielles à la compréhension de la place de Marie dans l'économie du salut.

    Selon Perrella, la Note doctrinale « ouvre des débats nécessaires », mais révèle de graves déséquilibres internes. À son avis, le texte élimine pratiquement les dimensions ecclésiologiques, anthropologiques, trinitaires et symboliques de la mariologie, la traitant uniquement d’un point de vue fonctionnel au Christ. Cette lacune, affirme-t-il, appauvrit la compréhension de la tradition et empêche de proposer une vision globale de la foi.

    L'importance de la mémoire doctrinale : un vide qui affaiblit la Note

    Perrella souligne que l’explication magistérielle de la coopération de Marie à l’œuvre de rédemption devrait s’appuyer sur les développements doctrinaux survenus après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, par lequel théologiens et papes – de Léon XIII à Pie XII – ont reconnu en Marie un fruit de la miséricorde divine et un sujet de mission au sein du plan du salut. Il estime toutefois que le nouveau document ne reflète pas suffisamment cette évolution ni le contexte historique qui la sous-tend.

    Le titre « Co-Rédemptrice » : tradition, nuances et réductionnismes

    Un des points centraux de l'entretien est la critique de l'emploi du titre de « Co-Rédemptrice ». Perrella critique ce terme, tout en reconnaissant sa présence dans l'enseignement post-conciliaire, notamment sous saint Jean-Paul II, qui a utilisé à la fois ce titre et des expressions équivalentes. « En tant que théologien, je ne peux l'ignorer », affirme-t-il.

    Il condamne toutefois la manière dont Mater Populi Fidelis rejette ce titre en se fondant exclusivement sur des déclarations de François, sans tenir compte de la tradition théologique et magistérielle antérieure. Le mariologue rappelle que Lumen Gentium a opté pour une méthode intelligente : embrasser le vocabulaire précédent sans l’absolutiser ni le répudier. À son avis, la Note de la Doctrine de la Foi fait précisément l’inverse : elle stigmatise certaines expressions traditionnelles sans proposer d’alternatives doctrinalement plus solides.

    Préoccupation œcuménique disproportionnée et perte de la « sobriété » romaine

    Un autre aspect souligné par Perrella est la préoccupation œcuménique, qu'il juge légitime mais disproportionnée. Selon lui, la Note sacrifie la profondeur doctrinale pour éviter les tensions avec d'autres confessions chrétiennes, ce qu'il qualifie d'« erreur ». Il ajoute que le texte souffre d'une longueur excessive et d'un manque de sobrietas , caractéristique du magistère romain traditionnel.

    Un argument incohérent : des explications excessives ?

    Le théologien critique notamment le raisonnement du paragraphe 22, où le Dicastère soutient qu'un titre exigeant une trop grande explication catéchétique perd de son utilité. Perrella juge cette logique intenable, car, selon ce critère, des titres essentiels tels que « Mère de Dieu », « Immaculée » ou « Mère de l'Église », qui requièrent tous une élaboration théologique approfondie, devraient également être abandonnés. « C'est précisément le rôle de la théologie et de la catéchèse », affirme-t-il.

    La crise doctrinale actuelle : Marie comme clé pour retrouver la pleine foi

    Le mariologue avertit que le problème de fond n'est pas Marie, mais bien la crise doctrinale contemporaine elle-même. « Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui ne croient plus ni à la Trinité, ni à la divinité du Christ », souligne-t-il. Dans ce contexte, la figure de Marie « est seconde, mais non secondaire », comme l'a rappelé Benoît XVI, et une juste compréhension de son rôle contribuerait à restaurer la cohérence interne de la foi. Cependant, il reproche au document de proposer une vision « trop monophysite », incapable de soutenir cette entreprise.

    Manque de spécialistes pour la préparation du document

    Perrella déplore également le manque d'expertise dans la rédaction de la Note. Selon lui, un document de cette nature aurait dû faire appel à des spécialistes en mariologie, en dogmatique et en tradition magistérielle. Le résultat final, affirme-t-il, ne reflète pas la rigueur qui a historiquement caractérisé le Dicastère pour la Doctrine de la Foi.

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  • Dans son nouvel ouvrage, le cardinal Sarah explore en profondeur le culte, la liturgie et la musique sacrée

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    De Paul Senz sur le CWR :

    Dans son nouvel ouvrage, le cardinal Sarah explore en profondeur le culte, la liturgie et la musique sacrée.

    Dans Le Chant de l'Agneau , explique l'intervieweur Peter Carter, « le cardinal Sarah expose clairement les définitions et les principes de la liturgie et de la musique sacrée, qu'il est toujours rafraîchissant de comprendre à nouveau et d'approfondir. »

    Le cardinal Robert Sarah brandit un encensoir lors de la messe qu'il célèbre à Port-au-Prince le 12 janvier 2010. (Photo CNS/Paul Jeffrey)
    Au sein de l'Église, de nombreux débats animent la question de ce qui est approprié ou non dans le cadre de la liturgie. Ces « guerres liturgiques » font rage sur de multiples fronts, touchant à divers aspects de la messe. Il convient de souligner que l' intensité de ce débat tient au fait que tous les participants reconnaissent que la messe est au cœur de la vie de l'Église et doit donc être célébrée avec le respect qu'elle mérite.

    L'un des fronts liturgiques est celui de la portée musicale.

    Le Chant de l’Agneau : Musique sacrée et liturgie céleste (Ignatius Press, 2025) est le dernier ouvrage du cardinal Robert Sarah, fruit d’un dialogue avec Peter Carter, directeur du Catholic Sacred Music Project . Leur conversation explore la riche tradition spirituelle de la musique sacrée catholique, se penche sur la confusion liturgique qui règne actuellement et propose non seulement un diagnostic des problèmes, mais aussi une voie vers un véritable renouveau, y compris au niveau paroissial.

    Le cardinal Robert Sarah  est l'ancien préfet de la Congrégation (aujourd'hui Dicastère) pour le Culte Divin au Vatican, et l'auteur de nombreux ouvrages (dont plusieurs entretiens de la longueur d'un livre), parmi lesquels  Le pouvoir du silence : contre la dictature du bruit ,  La journée est déjà bien ava ), parmi lesquels  Le pouvoir du silence : contre la dictature du bruit ,  La journée est déjà bien avancée ,  Dieu ou rien : une conversation sur la foi avec Nicolas Diat ,  Il nous a tant donné : un hommage à Benoît XVI et  Du plus profond de nos cœurs : sacerdoce, célibat et crise de l'Église catholique . ncée ,  Dieu ou rien : une conversation sur la foi avec Nicolas Diat ,  Il nous a tant donné : un hommage à Benoît XVI et  Du plus profond de nos cœurs : sacerdoce, célibat et crise de l'Église catholique .

    Peter Carter s'est récemment entretenu avec  Catholic World Report au sujet de son entretien majeur avec le cardinal Sarah, du rôle de la beauté dans l'évangélisation et de l'importance de la liturgie sacrée.

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  • Nigeria : des chrétiens dans la peur

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    De Vatican News :

    Des chrétiens dans la peur au Nigéria

    Au Nigeria, les chrétiens vivent une souffrance qui semble sans fin. En 16 ans, les djihadistes ont attaqué et détruit ou endommagé près de 20000 églises. Au moins 52000 chrétiens ont été tués, dont des prêtres, des séminaristes, et des religieux. La communauté chrétienne vit dans la peur. Entretien avec le père Emmanuel Isa Saliu, formateur au grand séminaire du Bon pasteur de Kaduna.
     

    Témoins de l’espérance est un podcast réalisé en partenariat avec la fondation Aide à l’Église en détresse (AED).

  • In unitate Fidei : la lettre apostolique de Léon XIV à l'occasion du 1700e anniversaire du Concile de Nicée

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    LÉON XIV

    LETTRE APOSTOLIQUE

    IN UNITATE FIDEI

    À L'OCCASION DU 1700e ANNIVERSAIRE DU CONCILE DE NICÉE

    1. Dans l'unité de la foi, proclamée depuis les origines de l'Église, les chrétiens sont appelés à marcher ensemble, en gardant et en transmettant avec amour et joie le don reçu. Celui-ci est exprimé dans les paroles du Credo : « Nous croyons en Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, descendu du ciel pour notre salut », formulées par le Concile de Nicée, premier événement œcuménique de l'histoire du christianisme, il y a 1700 ans.

    Alors que je m'apprête à effectuer mon voyage apostolique en Turquie, je souhaite, par cette Lettre, encourager dans toute l'Église un élan renouvelé dans la profession de foi dont la vérité, qui constitue depuis des siècles le patrimoine commun des chrétiens, mérite d'être confessée et approfondie d'une manière toujours nouvelle et actuelle. À cet égard, a été approuvé un riche document de la Commission Théologique Internationale : Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur. Le 1700e anniversaire du Concile œcuménique de Nicée. J’y renvoie, car il offre des perspectives utiles pour approfondir l'importance et l'actualité non seulement théologique et ecclésiale, mais aussi culturelle et sociale du Concile de Nicée.

    2. « Commencement de l'évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu ». C'est ainsi que Saint Marc intitule son Évangile, résumant ainsi l’ensemble de son message sous le signe de la filiation divine de Jésus-Christ. De la même manière, l'Apôtre Paul sait qu'il est appelé à annoncer l'Évangile de Dieu sur son Fils mort et ressuscité pour nous (cf. Rm 1, 9), qui est le “oui” définitif de Dieu aux promesses des prophètes (cf. 2 Co 1, 19-20). En Jésus-Christ, le Verbe qui était Dieu avant les temps et par qui toutes choses ont été faites – comme le dit le prologue de l'Évangile de Saint Jean –, « s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14). En Lui, Dieu s'est fait notre prochain, de sorte que tout ce que nous faisons à chacun de nos frères, nous le Lui faisons (cf. Mt 25, 40).

    C'est donc une coïncidence providentielle que, en cette Année Sainte consacrée à notre espérance qui est le Christ, nous célébrions également le 1700e anniversaire du premier Concile œcuménique de Nicée, qui proclama en 325 la profession de foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu. C'est là le cœur de la foi chrétienne. Aujourd'hui encore, dans la célébration eucharistique dominicale, nous prononçons le Symbole de Nicée-Constantinople, profession de foi qui unit tous les chrétiens. Celle-ci nous donne l'espérance dans les temps difficiles que nous vivons, au milieu des craintes nombreuses et des préoccupations, des menaces de guerre et de violence, des catastrophes naturelles, des graves injustices et des déséquilibres, de la faim et de la misère dont souffrent des millions de nos frères et sœurs.

    3. Les temps du Concile de Nicée n'étaient pas moins troublés. Lorsqu'il s'ouvrit, en 325, les blessures des persécutions contre les chrétiens étaient encore vives. L'Édit de tolérance de Milan (313), promulgué par les deux empereurs Constantin et Licinius, annonçait l'aube d'une nouvelle ère de paix. Cependant, disputes et conflits ont rapidement émergé au sein de l'Église après les menaces extérieures.

    Arius, un prêtre d'Alexandrie d’Égypte, enseignait que Jésus n'est pas vraiment le Fils de Dieu, bien qu'il ne soit pas une simple créature ; il serait un être intermédiaire entre le Dieu inaccessible et nous. Par ailleurs, il y aurait eu un temps où le Fils “n'était pas”. Cela correspondait à la mentalité répandue à l'époque et semblait donc plausible.

    Mais Dieu n'abandonne pas son Église, il suscite toujours des hommes et des femmes courageux, des témoins de la foi et des pasteurs qui guident son peuple et lui indiquent le chemin de l'Évangile. L'évêque Alexandre d'Alexandrie se rendit compte que les enseignements d'Arius n'étaient pas du tout conformes à l'Écriture Sainte. Comme Arius ne se montrait pas conciliant, Alexandre convoqua les évêques d'Égypte et de Libye pour un synode qui condamna l'enseignement d'Arius ; il envoya ensuite une lettre aux autres évêques d'Orient pour les en informer en détail. En Occident, l'évêque Osio de Cordoue, en Espagne, qui s'était déjà montré fervent confesseur de la foi pendant la persécution sous l'empereur Maximien et jouissait de la confiance de l'évêque de Rome, le Pape Sylvestre, se mobilisa.

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