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Foi - Page 153

  • Homélie pour la fête de sainte Marthe (29 juillet)

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    ParSA08.JPGDu Père Joseph-Marie Verlinde fsJ sur homelies.fr :

    Marie ne manque pas d’audace : elle reproche ouvertement à Jésus de ne pas être venu plus tôt au chevet de son frère : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ». Ne formule-t-elle pas à haute voix, ce que tous nous avons pensé un jour ou l’autre devant les événements déconcertants de nos vies ou du monde ? « Si Dieu existait, il n’y aurait pas d’enfants qui meurent de faim ; s’il y avait un Dieu, il n’y aurait pas de raz de marée tuant des milliers de personnes en quelques instants ». Comment concilier la souffrance et la mort avec l’idée d’un Dieu bienveillant ? Serait-il donc impuissant ? Mais alors il n’est pas Dieu. Pire encore : s’il est Tout-Puissant et qu’il n’intervient pas, serait-ce donc qu’il se désintéresse de nous ? A quoi bon dès lors nous tourner vers lui ?

    Depuis que l’homme s’est délibérément coupé de Dieu par le péché, ces reproches ne font que ressurgir à chaque époque. Mais ce faisant, nous oublions un peu vite notre part de responsabilité dans la diffusion du mal dans l’univers : que resterait-il de notre liberté si Dieu se contentait d’annuler les conséquences de nos actions négatives ? Mais notre propos n’est pas de tenter de « justifier » Dieu face au mal, puisque son propre Fils ne s’engage pas dans cette voie.

    La conversation aurait pu en rester là, Marthe tournant les talons après avoir mis Jésus devant sa responsabilité devant la mort de son frère. Elle complète tout au contraire son intervention par une affirmation pleine d’espérance : « Je sais que maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas ». Telle est l’attitude que le Seigneur attend de nous : nous ne parviendrons pas à comprendre le mystère du mal à la lumière naturelle de notre raison enténébrée par le péché ; ce n’est qu’à la lumière de la foi que nous pouvons pressentir le projet de Dieu sur notre pauvre humanité égarée. Or la foi consiste précisément à reconnaître en Jésus l’Envoyé de Dieu en qui nous est offert le salut, celui qui ouvre devant nous le chemin qui nous donne à nouveau accès à la vérité et à la vie dont nous nous sommes délibérément éloignés par le péché.

    Se mettant au niveau de son interlocutrice, Jésus commence par l’aider à formuler son espérance conformément au « catéchisme de la synagogue » : « Ton frère ressuscitera ». Marthe approuve et renchérit : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection ». Elle renvoie à un lointain avenir la victoire définitive de la vie sur la mort pour le moment encore triomphante.

    Reprenant l’initiative, Jésus lui annonce solennellement qu’il est en personne, ici et maintenant, l’accomplissement de cette espérance : « Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

    Cette dernière question est bien sûr posée à chacun de nous : croyons-nous que par la foi en Jésus, nous participons dès à présent à sa vie de Ressuscité, et que dès lors la mort n’a sur nous plus aucune emprise ? Certes, un jour prochain nous fermerons définitivement les yeux de ce côté-ci du voile ; mais pour les ouvrir instantanément sur l’autre monde, où nous vivrons de la vie même de Dieu. Telle est notre espérance, qui s’enracine dans cette belle confession de foi :

    « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde ».

    Père Joseph-Marie

  • 28 juillet : Journée mondiale des grands-parents, indulgence plénière pour ceux qui la célèbrent

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    De Vatican News :

    Journée mondiale des grands-parents, indulgence plénière pour ceux qui la célèbrent

    Dimanche 28 juillet, la pénitencerie apostolique accorde l’indulgence plénière aux représentants des personnes âgées et aux fidèles «qui, animés d'un esprit de pénitence et de charité» participeront aux différentes fonctions liturgiques dans le monde. Elle concerne aussi les malades, leurs accompagnateurs et ceux qui, ne pouvant sortir de chez eux, «s'y associeront spirituellement», détachés du péché et avec l'intention de remplir les conditions habituelles.

    À l'occasion de la IVe Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, fixée par le Pape chaque quatrième dimanche de juilletà l’approche de la mémoire liturgique des saints Joachim et Anne, grands-parents de Jésus, la pénitencerie apostolique accorde «l'indulgence plénière aux conditions habituelles (confession sacramentelle communion eucharistique et prière selon les intentions du Souverain pontife) aux grands-parents, aux personnes âgées et à tous les fidèles qui, animés d'un véritable esprit de pénitence et de charité, le 28 juillet 2024», participeront «aux diverses fonctions qui se dérouleront dans le monde entier». C'est ce que prévoit un décret signé par le cardinal Angelo De Donatis, pénitencier majeur.

    Visiter une personne âgée dans le besoin

    L'indulgence plénière, accordée à la demande du cardinal Kevin Joseph Farrell, préfet du dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie, «afin d'accroître la dévotion des fidèles et d'assurer le salut des âmes», peut également «être appliquée comme suffrage pour les âmes du purgatoire» et est également accordée aux fidèles qui, le 28 juillet, «consacrent le temps nécessaire pour rendre visite à leurs frères et sœurs âgés dans le besoin ou en difficulté, comme les malades, les personnes seules, les handicapés...».

    Indulgence aussi pour ceux qui ne peuvent sortir de chez eux

    Le décret du premier des trois tribunaux de la Curie précise également que «s'ils se détachent de tout péché et entendent remplir au plus vite les trois conditions habituelles, les personnes âgées malades, ainsi que celles qui les assistent et toutes celles qui, ne pouvant sortir de chez elles pour une raison grave, s'uniront spirituellement aux fonctions sacrées des Journées Mondiales de la Jeunesse», pourront l'obtenir, «en offrant au Dieu Miséricordieux leurs prières, les peines et les souffrances de leur propre vie, surtout pendant que les différentes célébrations sont retransmises par les médias».

    Afin que «l'opportunité d'atteindre la grâce divine» se réalise plus facilement «à travers la charité pastorale», la pénitencerie apostolique demande «aux prêtres, dotés des facultés appropriées pour entendre les confessions, de se rendre disponibles, avec un esprit prêt et généreux, pour la célébration du sacrement de la pénitence».

    La journée de cette année aura pour thème «Dans la vieillesse, ne m'abandonne pas». Insituée à l'été 2021, cette journée est l'un des fruits de "l'Année Famille Amoris Laetitia" lancée par le Pape en 2021-2022, à l’occasion du 5e anniversaire de la publication de l’exhortation apostolique éponyme.

  • Quand Jésus multiplie les pains (17e dimanche du temps ordinaire)

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    Multiplication-des-pains.jpgLe dimanche 29 juillet 2012, avant l'Angelus, Benoît XVI a commenté l'évangile de ce 17e dimanche du temps ordinaire :

    Chers frères et sœurs,

    Ce dimanche, nous avons commencé la lecture du chapitre 6 de l’évangile de Jean. Le chapitre s’ouvre avec la scène de la multiplication des pains, que Jésus commente ensuite dans la synagogue de Capharnaüm, se désignant lui-même comme le «pain» qui donne la vie. Les actions accomplies par Jésus sont parallèles à celles de la dernière Cène: « Il prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua» - écrit l’Evangile (Jn 6,11). L’insistance sur le thème du «pain», qui est partagé, et sur l’action de grâce (v.11, en grec eucharistesas), rappellent l’Eucharistie, le Sacrifice du Christ pour le salut du monde.

    L’évangéliste observe que la Pâque, la fête, était proche (cf. v. 4). Le regard s’oriente vers la Croix, le don d’amour, et vers l’Eucharistie, la perpétuation de ce don : le Christ se fait pain de vie pour les hommes. Saint Augustin commente ainsi : « Qui, sinon le Christ, est le pain du Ciel ? Mais pour que l’homme puisse manger le pain des anges, le Seigneur des anges s’est fait homme. S’il ne s’était pas fait tel, nous n’aurions pas son corps; en n’ayant pas son propre corps, nous ne mangerions pas le pain de l’autel» (Sermon 130,2). L’Eucharistie est la grande rencontre permanente de l’homme avec Dieu, dans laquelle le Seigneur se fait notre nourriture, se donne Lui-même pour nous transformer en Lui-même.

    Dans la scène de la multiplication, la présence d’un jeune garçon est rapportée, qui, face à la difficulté de rassasier tous ces gens, met en commun le peu qu’il a: cinq pains et deux poissons (cf. Jn 6,8). Le miracle ne se produit pas à partir de rien, mais à partir d’un premier partage modeste de ce qu’un simple jeune garçon avait avec lui. Jésus ne nous demande pas ce que nous n’avons pas, mais il nous fait voir que si chacun offre le peu qu’il a, le miracle peut toujours s’accomplir de nouveau : Dieu est capable de multiplier notre petit geste d’amour et de nous rendre participants de son don. La foule est touchée du prodige: elle voit en Jésus le nouveau Moïse, digne du pouvoir, et dans la nouvelle manne, l’avenir assuré, mais elle s’arrête à l’élément matériel, qu’elle a mangé, et le Seigneur, « sachant qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi, se retira, tout seul, dans la montagne » (Jn 6,15). Jésus n’est pas un roi terrestre qui exerce la domination, mais un roi qui sert, qui se penche sur l’homme pour satisfaire non seulement la faim matérielle, mais surtout la faim plus profonde, la faim d’orientation, de sens, de vérité, la faim de Dieu.

    Chers frères et sœurs, demandons au Seigneur de nous faire redécouvrir l’importance de se nourrir non seulement de pain, mais de vérité, d’amour, du Christ, du corps du Christ, en participant fidèlement et avec grande conscience à l’Eucharistie, pour être toujours plus intimement unis à Lui. En effet «ce n'est pas l'aliment eucharistique qui se transforme en nous, mais c'est nous qui sommes mystérieusement changés par lui. Le Christ nous nourrit en nous unissant à lui; il nous attire en lui » (exhortation apostolique Sacramentum caritatis, 70). Dans le même temps, nous souhaitons prier pour que ne manque à personne le pain nécessaire pour une vie digne, et pour que soient abattues les inégalités, non pas au moyen de la violence, mais par le partage et l’amour.

    Confions-nous à la Vierge Marie, alors que nous invoquons sur nous et sur ceux qui nous sont chers son intercession maternelle.

  • 7 bienheureuses martyres espagnoles victimes des "Rouges" en 1936 (27 juillet)

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    D'Evangile au Quotidien :

    BBses Raymonde Fossas Romans et consœurs

    MARTYRES († 1936)

    Fête Le 27 Juillet

    BBses Ramona Fossas Románs, Adelfa Soro Bo,
    Reginalda Picas Planas,Teresa Prats Martí,
    Ramona Perramón Vila, Rosa Jutglar Gallart,
    Otilia Alonso González. Martyres le 27 juillet 1936

    Le 28 octobre 2007, le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, représentant le Pape Benoît XVI, a présidé, à Rome, la Messe de béatification de 498 martyrs des “persécutions religieuses” de la guerre civile espagnole. Ces catholiques ont été tués dans diverses circonstances en 1934, 1936 ou 1937 ; parmi eux il y avait deux évêques, vingt-quatre prêtres, quatre cent soixante-deux religieux, trois diacres ou séminaristes et sept laïcs qui « versèrent leur sang pour rendre témoignage de l'Evangile de Jésus Christ…soient dorénavant appelés du nom de bienheureux et que leur fête soit célébrée chaque année le 6 novembre dans les lieux et selon les modalités établies par le droit. » (>>> Lettre du Pape Benoît XVI).

     Commémoration propre à l’Ordre en date du 26 juillet

    Ramona Fossas Románs, naît à Ripoll (Gérone) le 1er novembre 1881. Elle fréquente le collège des Carmélites de la Charité. À 19 ans elle perd son père, et étant l’aînée de 4, elle aide sa mère dans son travail de modiste. Elle visite les pauvres et les malades, chez eux ou à l’hôpital. Elle entre chez les Dominicaines de l’Anunciata le 6 juillet 1903. Elle appartient aux communautés de Vic, Villanueva de Castellón (Valencia), Valencia, Sant Viçens de Castellet (Barcelone), Játiva (Valencia), Castell del Remei (Lérida), Gérone, Pineda de Mar, Canet de Mar, monastère de Montserrat, et Barcelone-Trafalgar, comme prieure dans les trois derniers.

    Le 27 juillet 1936 les persécuteurs ordonnent aux sœurs Ramona Fossas, Adelfa Soro, Teresa Prats, Otilia Alonso et Ramona Perramón de sortir de leur couvent de la rue de Trafalgar, pour interrogatoires. Ils déployèrent la plus grande insistance pour qu’elles apostasient leur foi, abandonnent la profession religieuse et accèdent à leurs propositions malhonnêtes, mais elles répondirent avec une sérénité et une foi invincibles. Sous prétexte de les ramener au couvent, ils les firent monter dans un camion, qui prit la direction de la montagne du Tibidabo. Passé le village de Vallvidrera, ils les firent descendre du véhicule et les fusillèrent une à une. Mais deux d’entre elles survécurent quelques heures et purent raconter leur « passion ». La sœur Fossas avait 54 ans.

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  • L'Olympisme et l'Eglise

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    Sais-tu que les trois valeurs de l’olympisme sont l’excellence, l’amitié et le respect ? Ces trois qualités constituent le socle de l’olympisme, par lequel il fait la promotion du sport, de la culture et de l’éducation en vue d’un monde meilleur.

    L’olympisme est un mouvement international, et qui va bien au-delà du sport. Il est même profondément ancré dans l’histoire de l’Eglise catholique et les traditions chrétiennes…

    Depuis des décennies, les chrétiens reconnaissent l’importance de la pratique sportive pour la santé physique, mentale et spirituelle. L’Eglise a même joué un rôle important, en développant les patronages dans les paroisses, permettant à des millions d’enfants de pratiquer un sport, de contribuer au développement de l’éducation et de la formation des jeunes.

    A la fin du XIXe siècle, des compétitions ont rassemblé des athlètes venus de plusieurs pays, c’était l’occasion de se rencontrer entre nations, ailleurs que sur les champs de bataille, l’occasion aussi de promouvoir des valeurs universelles telles que la fraternité, la paix et l’unité.

    Les Jeux Olympiques modernes sont nés d’une rencontre et d’une amitié entre Pierre de Coubertin et un prêtre dominicain, le père Henri Didon (o.p.) en 1890. Les premiers Jeux Olympiques modernes se déroulent à Athènes (Grèce) en 1896. Le p. Didon célèbre à ce moment-là une messe au cours de laquelle il évoque la paix par l’olympisme et l’exercice physique.

    Pour le pape Jean-Paul II, les JO sont un symbole de la paix et de l’harmonie entre les nations, une vision qui reflète les valeurs chrétiennes de fraternité et d’unité entre les peuples.

    « Le sport revêt aujourd’hui une grande importance, car il peut favoriser chez les jeunes l’affirmation de valeurs importantes telles que la loyauté, la persévérance, l’amitié, le partage, la solidarité. (…) »

    (Jean-Paul II, homélie pour le jubilé des sportifs, 28 octobre 2000)

    Lire : Les rapports entre l’Église catholique et les Jeux olympiques modernes (1896-1920) 

  • Jeux olympiques : les papes et le sport

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    Du site "Eglise et sport" :

    LES PAPES ET LE SPORT
    LES DIFFÉRENTS DISCOURS ( 300 ), MOTS ( 400 ) ET INTERVENTIONS DES EVEQUES DE ROME

    BENOIT XVI - JEAN-PAUL II - PAUL VI - JEAN XXIII - PIE XII - PIE XI - BENOIT XV - PIE X


                 FRANCOIS : 2013-....

    Message du pape François pour les Jeux Olympiques ( 19/07/24 ) / vidéo ( Mgr Ulrich )
    Salut du pape François à l'équipe nationale de football de Croatie ( 05/06/24 )
    Préface du pape François pour le livre "Giochi di Pace" ( 01/06/24 )
    Message du pape aux participants de la conférence internationale sur le sport et la spiritualité ( 16/05/24 )
    - Salut du pape pour la journée international du sport au service du développement et de la paix ( 07/04/24 ) : mot
    Discours du pape François au Real Club de Tennis de Barcelone ( 29/01/24 )
    Salut du pape François à l'association Athletica Vaticana ( 13/01/24 )
    Discours du pape François aux dirigeants et footballeurs du « Celtic Football Club Limited ( 29/11/23 )
    Discours du pape François au Celta Vigo pour leur centenaire ( 10/07/23 )
    Salut du pape François à la fédération italienne de tennis et de padel ( 06/05/23 )
    Message du pape François pour les Jeux de Paris 2024 ( 17/04/23 )
    - Salut du pape pour la journée international du sport au service du développement et de la paix ( 05/04/23 ) : mot
    - Salut du pape François au Variété Club de France ( 22/03/23 ) : mot
    - Salut du pape François pour le marathon de Rome ( 19/03/23 ) : mot
    Discours du pape François aux athlètes italiens de pentathlon ( 10/02/23 )
    Discours du pape François aux membres de l'association sportive du Vatican ( 09/02/23 )
    Discours du pape François aux membres de la fédération italienne de volleyball ( 30/01/23 )
    - Salut du pape François pour le Coupe du Monde au Qatar ( 23/11/22 ) : mot
    Salut du pape François aux participants du 3° match pour la paix ( 14/11/22 )
    - Tweet du pape François pour le congrès du Vatican "Sport pour tous" ( 30/09/22 ) : tweet
    Discours du pape François au Congrès du Vatican "Sport pour tous" ( 30/09/22 )
    Discours du pape François aux jeunes du Canada ( 29/07/22 )
    Message du pape François à la ligue européenne de natation ( 04/07/22 )
    Message du pape pour la messe des nations aux Jeux Méditerranéens ( 02/07/22 )
    Salut du pape au club d'aviron Tevere Remo ( 09/04/22 )
    - Salut du pape pour la journée international du sport au service du développement et de la paix ( 06/04/22 ) : mot
    - Constitution Apostolique : Praedicate Evangelium - Le sport passe dans la section de la culture ( 19/03/22 )
    Message du pape pour les Jeux de Pekin ( 02/02/22 )
    Discours du pape aux participants du match de football des Roms ( 20/11/21 )
    - Salut du pape aux Jeux Paralympiques de Tokyo ( 24/08/21 ) : mot
    - Salut du pape aux Jeux Olympiques de Tokyo ( 25/07/21 ) : mot
    - Tweet du pape François pour les Jeux Olympiques ( 25/07/21 ) : tweet
    Lettre du pape aux athlètes pour les Jeux de Tokyo ( 05/06/21 )
    Discours du pape à la fédération italienne de basket ( 31/05/21 )
    Salutation du pape à l'équipe de water-polo Pro Recco ( 22/04/21 )
    Mot à l'occasion de la journée mondiale du sport ( 07/04/21 )
    Salutation du pape à l'équipe de water-polo de Gênes ( 12/03/21 )
    Salutation du pape à l'équipe de football de la Sampdoria ( 19/02/21 )
    Salutation du pape à l'équipe de football de Spezia ( 20/01/21 )
    Interview du pape à La Gazzetta dello sport ( 02/01/21 ) ... original italien
    - Rencontre du pape avec une délégation de la NBA ( 23/11/20 ) : mot
    - Salut du pape aux participants de la course des saints ( 01/11/20 ) : mot
    Lettre du pape à la sélection internationale de football des prêtres ( 16/10/20 ) - original italien
    - Livre de toutes les discours du pape sur le sport : Se mettre en jeu, pensées sur le sport ( 07/09/20 )
    Discours du pape François à une délégation de We Run Together ( 05/09/20 )
    Lettre du pape François à Alex Zanardi ( 24/06/20 )
    Message du pape François à tous les sportifs ( 20/05/20 )
    Message pour la journée mondiale du sport ( 05/04/20 )
    Lettre à la conférence : Le sport au service de l'humanité ( 21/10/19 )
    Discours à l'équipe nationale de football italienne ( 13/10/19 )...
    Discours à la fédération italienne de gymnastique ( 28/09/19 )
    Discours à la fédération internationale de hockey sur glace ( 27/09/19 )
    Discours aux Jeunes du Mozambique sur le courage et l'espérance ( 05/09/19 )
    Discours à la fédération internationale de patinage artistique ( 13/06/19 )
    Discours à la rencontre " le sport que nous aimons " ( 24/05/19 )
    Discours du pape François pour les 75 ans du Centre Sportif Italien ( 11/05/19 )

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  • « Some Definite Service » : comment un diocèse anglais devient un laboratoire de renouveau

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    « Un service bien défini » : comment un diocèse anglais stimule la croissance

    L'histoire derrière la croissance récente de l'archidiocèse de Southwark en Angleterre semble commencer le 25 juillet 2019. C'était le jour étouffant où l'archevêque John Wilson a été installé à la tête d'un archidiocèse tentaculaire, qui dessert environ 400 000 catholiques dans le sud de Londres et ses environs. « Nous avons un espoir dans le Seigneur Jésus », a commencé Wilson dans son homélie . « En tant que nouvel archevêque, ce sont les premiers mots les plus importants que je puisse vous dire. » En regardant une assemblée bondée et animée par des éventails improvisés, il a déclaré : « L’Église, c’est vous tous, l’Église, c’est nous tous, unis à Jésus-Christ, notre Chef, et poursuivant sa mission. En cela, chaque catholique est appelé à être un disciple évangélisateur. » « Chacun de nous a un rôle irremplaçable à jouer dans l’épanouissement du Royaume de Dieu. Le Seigneur a besoin de vous. Son Église a besoin de vous. »  

    Comme la plupart des diocèses du monde occidental, l’archidiocèse de Southwark est touché par un déclin de la pratique catholique depuis le concile Vatican II, aggravé par la pandémie de COVID-19.  Mais cette année, 450 adultes ont terminé le cours du Rite d'initiation chrétienne pour adultes (RCIA) dans l'archidiocèse, soit une augmentation de 164 % par rapport à l'année précédente et le chiffre le plus élevé depuis 2015.

    Qu'est-ce qui explique cette hausse ? Les catholiques de l'archidiocèse évoquent un programme appelé Some Definite Service. Qu'est-ce que c'est ? Comment ça marche ? Et y a-t-il des perspectives de croissance future ? 

    Le Pilier s'est entretenu avec des personnes impliquées dans le programme, aux niveaux de l'archidiocèse, du doyenné et de la paroisse, à la recherche de réponses.

    Une approche à l’échelle du diocèse 

    Le 3 septembre 2020, l'archidiocèse de Southwark a créé son Agence pour l'évangélisation et la catéchèse, succédant à son dynamique Centre de formation catholique. La tâche de l’agence était d’aider à concrétiser la vision de l’archevêque Wilson d’un « archidiocèse missionnaire et évangélisateur ».

    L'agence a contribué à élaborer le plan connu sous le nom de Some Definite Service , une citation tirée de la célèbre réflexion du théologien anglais saint John Henry Newman sur l'appel de Dieu à chaque personne à accomplir sa mission au sein de l'Église. « Nous avons essayé de le résumer en une seule phrase », a déclaré le directeur de l'agence, Mark Nash, à The Pillar« Ainsi, Some Definite Service est l’approche diocésaine de la croissance paroissiale en matière d’évangélisation, de catéchèse et de formation, soutenue par la population locale, les plans et la prière », a récité Nash, souriant à la pensée de se rappeler avec succès de la déclaration de mission. Il est facile de ne pas se rendre compte à quel point cet objectif est ambitieux. 

    Pour beaucoup de gens, l’expérience du catholicisme est hyperlocale : elle commence et se termine dans la paroisse située à quelques minutes en voiture. Les paroisses sont souvent autonomes et ont des liens faibles avec les paroisses voisines, sans parler de l’administration diocésaine, souvent située dans un immeuble de bureaux éloigné et indescriptible que la plupart des catholiques ne visitent jamais. Il est donc difficile de créer une « approche à l’échelle du diocèse » pour quoi que ce soit. 

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  • La messe de la Tradition : "Une cathédrale de textes et de gestes"

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    De sur The Catholic Thing :

    Une cathédrale de textes et de gestes

    L'un des axiomes de la publicité contemporaine, religieuse comme laïque, est que l'homme moderne en général, et les intellectuels en particulier, sont devenus intolérants à l'égard de toutes les formes de tradition et sont soucieux de les supprimer et de les remplacer par autre chose . Mais, comme beaucoup d'autres affirmations de nos machines publicitaires, cet axiome est faux .

    – extrait de la lettre d’Agatha Christie envoyée au pape Paul VI en 1971

    Cette lettre, à laquelle ont été ajoutés 57 noms anglais célèbres (le nom de l'auteur de romans policiers n'étant qu'un d'entre eux), porte le nom de Christie car il a été rapporté (de manière fiable) que lorsque le pape a vu son nom sur la liste, il s'est exclamé : « Ah, Agatha Christie !

    La lettre était un appel au Saint-Père pour qu’il ne « supprime » pas la messe latine, comme la rumeur le disait. Certains des signataires étaient catholiques, la plupart ne l’étaient pas. Mais tous admiraient la messe tridentine parce que « dans son magnifique texte latin, [elle] a […] inspiré une foule de réalisations inestimables dans le domaine des arts – non seulement des œuvres mystiques, mais aussi des œuvres de poètes, de philosophes, de musiciens, d’architectes, de peintres et de sculpteurs de tous les pays et de toutes les époques. Elle appartient donc à la culture universelle ainsi qu’aux ecclésiastiques et aux chrétiens formels. »

    Parmi les catholiques de renom qui ont signé la lettre, on trouve Graham Greene et Malcolm Muggeridge, et parmi les non-catholiques, on trouve Christie, les musiciens Vladimir Ashkenazy, Yehudi Menuhin et Joan Sutherland, l’historien de l’art Kenneth Clark, les écrivains Robert Graves et Iris Murdoch, le poète Cecil Day-Lewis, ainsi que deux évêques anglicans. La liste était prestigieuse. On ne mâchait pas les mots : « [Nous] souhaitons attirer l’attention du Saint-Siège sur la terrible responsabilité qu’il encourrait dans l’histoire de l’esprit humain s’il refusait de permettre à la messe traditionnelle de survivre, même si cette survie a eu lieu parallèlement à d’autres formes liturgiques. »

    Et c'est bien là le point le plus révélateur, n'est-ce pas ? Il n'y a aucune raison de ne pas permettre au nouveau de coexister avec l'ancien. Le pape saint Paul VI a répondu à la lettre de Christie par un indult autorisant la messe traditionnelle en Grande-Bretagne.

    Comme vous le savez peut-être, une lettre similaire a été publiée ce mois-ci dans le Times de Londres, au nom de quarante-huit « personnalités éminentes de la culture, du monde universitaire et de la politique, catholiques et non-catholiques ». Elle a été intitulée Lettre d'Agatha Christie 2.0, mais il s'agit plus précisément de la Lettre MacMillan , du nom du compositeur catholique Sir James MacMillan, l'organisateur. Et, encore une fois, il y a des signataires catholiques et non-catholiques. Des croyants et des non-croyants.

    Tout comme en 1971, ce sont des rumeurs en provenance de Rome concernant de nouvelles restrictions sur la MTL qui ont motivé Sir James à lancer la requête :

    C’est une perspective douloureuse et déroutante, surtout pour le nombre croissant de jeunes catholiques dont la foi a été nourrie par cette perspective. La liturgie traditionnelle est une « cathédrale » de textes et de gestes, qui s’est développée au fil des siècles comme ces vénérables édifices. Tout le monde n’apprécie pas sa valeur et c’est normal ; mais la détruire semble un acte inutile et insensible dans un monde où l’histoire peut trop facilement tomber dans l’oubli.

    Je dois admettre que j’ai appris une chose de cette nouvelle pétition auprès du Saint-Siège : aujourd’hui, j’en sais beaucoup moins sur les Britanniques distingués qu’en 1971. Il y a des noms que je connais – le compositeur Andrew Lloyd Webber, l’auteur Antonia Fraser, l’historien Tom Holland, le biographe AN Wilson, la soprano  Kiri Te Kanawa et la princesse Michael de Kent. Cette fois, l’accent est davantage mis sur la pairie. Mais le point reste le même : pourquoi se débarrasser de l’ancien simplement parce que le nouveau doit être plus largement préféré ?

    (Notez également qu’une lettre similaire des Amériques a été envoyée au pape plus tôt ce mois-ci.)

    Je suis conservateur, mais je ne m’attends pas à ce que le monde soit configuré selon mes préférences personnelles, même si je me souviens avec tendresse de la façon dont Richard Weaver (1910-1963) définissait le conservatisme : « Un paradigme d’essences vers lequel la phénoménologie du monde est en constante approximation. »

    L'Église catholique romaine abonde de paradigmes et d'essences, et ses traditions sont indissociables de son caractère essentiel. Le latin a défini son intimité avec la foi très tôt, à la fin du deuxième siècle, lorsque le pape Victor Ier a commencé à dire la messe en latin plutôt qu'en grec. Il est vrai que la messe a toujours subi des changements et que les versions familières étaient considérées comme essentielles dans les régions missionnaires où le latin n'était pas répandu.

    Mais en 1570, la messe tridentine était devenue la norme mondiale, et son abandon total après quatre siècles et demi est une décision très grave. Il en va de même pour sa limitation aux seules sociétés ecclésiastiques basées en latin (FSSP, FSSPX, etc.).

    En janvier, ma femme et moi sommes allés au Metropolitan Opera pour voir une production des Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc. Aucun de nous ne parle couramment le français. Parmi ma collection d'enregistrements figurent des opéras en italien, en espagnol, en allemand et en russe. Je ne comprends aucune de ces langues non plus, mais mon manque de connaissance des paroles ne diminue en rien la beauté de la musique ou des dialogues.

    À chaque messe à laquelle j'assiste, je récite l' Angus Dei en latin :

    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
     Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem .

                Je le fais à mi-voix , pour ne pas perturber le rythme des autres dans les bancs de l'église. Et je ne pense pas que ce soit seulement mon imagination débordante qui me relie au passé catholique – aux années 1950 et 1550 et à toutes les époques depuis que Pierre et Paul sont venus à Rome, y sont morts et ont donné naissance à l'Église catholique romaine, mettant en marche l'Église universelle dans laquelle le monde catholique a célébré son culte dans une langue commune, rendue encore plus précieuse aujourd'hui par son caractère inhabituel.

                Je maintiens ce que j'ai écrit ici en 2022 ( Deux messes ) à propos des messes auxquelles j'ai assisté en une semaine à la Nouvelle-Orléans et à New York : l'une tridentine, l'autre Novus Ordo, et toutes deux respectueuses. J'ai terminé cette chronique par un appel au pape François :

    Restaurons la foi et ne la rénovons pas pour en faire quelque chose qu'elle n'a jamais été censée être. Saint-Père, je soupçonne que vous avez pris votre nom de pape en partie en pensant à l'appel du Christ à saint François pour reconstruire son Église. Si c'est le cas - et, en vérité, je le dis avec respect - vous vous y prenez mal.

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  • Communauté Saint-Martin : ces trop nombreuses vocations qui agacent Rome

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    De Nico Spuntoni sur la NBQ :

    Communauté Saint-Martin, trop de vocations agacent Rome

    « Accompagnement » forcé pour la communauté française, avec un boom des séminaristes contrairement au désert général. Des chiffres inquiétants pour le Saint-Siège : trop de prêtres et trop conservateurs qui risqueraient de contaminer la moitié de la France.

    24_07_2024

    C'est peut-être une coïncidence, mais une fois de plus, une communauté d'orientation conservatrice se retrouve sous la loupe de Rome. Le 4 juillet dernier, le Dicastère pour le Clergé a nommé deux assistants apostoliques, l'évêque de Laval Mgr Matthieu Dupont et le père François-Marie Humann, chargés d'« accompagner » la Communauté Saint-Martin (Communauté Saint-Martin) au cours des trois prochaines années.

    Une réalité française née en 1976 et qui a trouvé l'hospitalité dans l'archidiocèse de Gênes sous la protection du cardinal Giuseppe Siri, en s'installant au couvent des Capucins de Voltri. L'éminent cardinal génois a expliqué que la Communauté de Saint Martin est née «pour la formation de séminaristes français qui veulent le sacerdoce mais n'acceptent pas la confusion de certains séminaires modernes». Après 17 ans, l'institut revient au diocèse de Blois en 1993. S'il y a 31 ans il y avait 30 séminaristes, ils sont aujourd'hui plus de 100, marquant une exception importante dans le désert vocationnel de l'ancienne France « très catholique ».

    Au fil des années, la Communauté de Saint Martin est devenue une source d'appui pour les diocèses confrontés à des crises vocationnelles, pouvant compter sur 175 prêtres et diacres. Malgré cela, le Saint-Siège a jugé nécessaire d’« enquêter » sur cette réalité. Il semble en effet que ce soit la fécondité des vocations qui ait tiré la sonnette d’alarme au Vatican.

    La nomination de deux assistants apostoliques fait suite à la visite pastorale décidée par le Dicastère pour le Clergé et qui s'est déroulée entre juillet 2022 et janvier 2023 sous la responsabilité de Mgr Benoît Bertrand, évêque de Pontoise. Les conclusions de la visite ont fait planer des ombres sur la figure du Père Jean-François Guérin, le fondateur décédé en 2005 et contre qui des accusations de « climat abusif dans l'exercice de l'autorité et l'accompagnement spirituel » et aussi de « baisers forcés » de la part de certains personnes interrogées qui étaient adultes au moment des événements. C'est pourquoi, dans une lettre, Mgr Matthieu Dupont et le Père François-Marie Humann expliquent qu'« il s'agira d'apporter vérité et clarté sur la période fondatrice de la Communauté de Saint-Martin, sur la personnalité du fondateur décédé en 2005 et sur les faits qui lui sont reprochés par plusieurs anciens membres de la communauté."

    Malheureusement, c'est un scénario déjà vu dans des situations similaires. Mais cette sorte de « mandat de trois ans » vise également d’autres objectifs. Les deux assistants apostoliques ont en effet précisé qu'« il faudra aussi travailler sur le thème de la pastorale des vocations et de leur accueil, spécialement des plus jeunes, pour garantir un meilleur discernement et une certaine prudence dans l'entrée en formation. Il s'agira également d'accompagner le processus de renouvellement de la formation initiale et continue à la lumière des réglementations romaines et nationales." Des propos qui révèlent l'intolérance romaine envers le trop grand nombre de vocations dans cette communauté conservatrice qui, en approvisionnant trente diocèses en prêtres, risque de « contaminer » la moitié de la France.

    Les prêtres de Saint Martin, qui acceptent pleinement les enseignements du Concile Vatican II , sont très attentifs à la solennité de la liturgie, ils célèbrent aussi en latin mais selon le Missel romain de 1969, ils aiment le chant grégorien et préfèrent toujours porter la soutane. Dans ce cas donc, l’ usus antiquior n’est pas en cause , mais en tout cas une sensibilité ecclésiale trop traditionnelle semble peser lourd. Il est difficile de ne pas le penser face à la mention du « travail de réforme que le Dicastère a jugé nécessaire après lecture des conclusions des Visiteurs » faite dans la lettre des deux assistants apostoliques nouvellement nommés.
  • Le clergé progressiste menacé d'extinction

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    De Religion en Libertad (José María Carrera) :

    Les prêtres progressistes menacés d'extinction : "La jeune majorité se définit comme très orthodoxe", selon une étude

    Prêtres.
    Des membres du clergé, lors du cortège d'entrée à l'une des messes du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté à Paris.

    En ce qui concerne les fondements de l'Église, la polarisation croissante de ces dernières années semble suivre une tendance claire : alors que les prêtres qui se définissent comme théologiquement progressistes se rapprochent de la non-pertinence - numériquement parlant - la fidélité à la pureté doctrinale de l'Église semble être la priorité. nouveau cadre adopté par un clergé également plus jeune.

    Ces derniers jours, Ruth Graham l'a rapporté dans le New York Times à travers une étude réalisée par l'Université catholique d'Amérique auprès de 3 500 prêtres aux États-Unis : alors que 80 % des personnes interrogées étaient ordonnées en 2020, ils admettent être théologiquement « conservateur /orthodoxe » ou « très conservateur/orthodoxe », pas un seul prêtre ordonné après l’année de la pandémie ne s’est défini comme « très progressiste ».

    Le courant théologique semble aller de pair avec ses considérations politiques , puisque presque tous les ordonnés depuis 2020 se définissent comme « modérés ou conservateurs ». Quelque chose qui contraste avec les progressistes, ordonnés après les années 1960 et déjà âgés, dont la moitié se décrivent comme « politiquement libéraux » et une plus grande proportion « théologiquement progressiste ».

    Le clergé progressiste, vers l’extinction

    L'analyse du journaliste spécialisé dans l'information religieuse ne laisse aucun doute : "Dans un avenir proche, le prêtre catholique libéral pourrait disparaître aux Etats-Unis."

    Ce n'est pas seulement elle qui le dit. Les catholiques considérés comme progressistes, comme l'ancien séminariste et chroniqueur du National Catholic Reporter Michael Sean Winters , confessent que "dans les églises, il y a moins de libéraux avec des familles nombreuses " et que les parents qui ont plus d'enfants ont tendance, en général, à se réjouir de l'apparition de nouvelles vocations. de vos familles.

    Des études soutiennent la tendance. En novembre 2023, The Catholic Project a publié certains résultats de son étude nationale sur les prêtres catholiques , un vaste rapport dans lequel 10 000 prêtres ont répondu à des questions concernant la polarisation et la dynamique générationnelle.

    L'étude, qui peut être consultée sur le portail The Catholic Project , conclut que dans le premier des aspects susmentionnés, les résultats ont montré « une division significative entre l'auto-identification politique et théologique des prêtres plus âgés et plus jeunes ».

     "La proportion de nouveaux prêtres qui se considèrent comme politiquement 'libéraux' ou théologiquement 'progressistes' est en baisse constante  et a désormais pratiquement disparu", note l'étude.

    Une diminution qui s'explique principalement par les réponses sur l'affinité théologique, puisque lorsqu'on leur a demandé de positionner leurs points de vue sur des questions liées à la théologie et à la doctrine sur une échelle allant de « très progressiste » à « très orthodoxe », plus de la moitié d'entre eux Les ordonnés depuis 2010 ont été affectés à la matrice orthodoxe et aucun des personnes interrogées et ordonnées depuis 2020 ne s'est défini comme « très progressiste ».

    Seulement 1% des nouveaux ordonnés se considèrent comme « très progressistes »

    Bien que l'étude ait été confrontée à la difficulté relative - progressiste ou conservateur par rapport à quoi ou qui -, il a été démontré que la tendance politique comprend une grande proportion de « modérés », 52% des nouveaux ordonnés se considèrent comme « conservateurs » ou « très conservateurs ». » et 44 % de tous les paramètres sont définis comme « modérés ».

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  • Liturgie : "baissez les armes"

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    Par le cardinal Walter Brandmüller sur kath.net/news :

    Pour l'amour de Dieu : 'baissez les armes' !

    22 juillet 2024

    Un regard sur la liturgie dans l'histoire. Plus l'arbitraire et le désordre liturgique régnaient d'un côté, plus le refus de toute évolution se durcissait résolument de l'autre. 

    Rome (kath.net/wb/as) Ce n'est pas depuis Sacrosanctum Concilium de Vatican II, mais depuis la mise en œuvre de la réforme liturgique après le Concile, qu'une fissure traverse une grande partie des catholiques et qu'une mauvaise querelle est née entre les « progressistes » et les « immuabilistes ».

    Mais faut-il s'en étonner ? Pas du tout, car cela montre seulement le rôle central que joue la liturgie dans la vie des croyants. La « querelle liturgique » ne date pas de Vatican II et n'est pas uniquement connue dans le milieu catholique.

    Lorsque le patriarche Nikon et le tsar Alexis Ier ont ordonné une réforme de la liturgie en 1667, plusieurs groupes se sont séparés, l'un d'entre eux n'accordant même plus d'importance aux prêtres - les divisions perdurent encore aujourd'hui.

    Dans l'Occident latin - catholique et protestant -, l'introduction de nouveaux livres de cantiques a donné lieu, à l'époque des Lumières, à des querelles parfois acharnées en plusieurs endroits.

    En France catholique, l'introduction d'un nouveau Missale Romanum à la place de l'ancienne liturgie gallicane s'est heurtée à une résistance acharnée.

    Au total, dans tous ces cas, il ne s'agissait pas, comme chez Arius ou Martin Luther, du dogme, de la vérité révélée. Cette dernière devient plutôt un sujet de controverse dans les milieux intellectuels. En revanche, les rites et les coutumes de la vie religieuse quotidienne touchent au quotidien de la piété. La dispute s'enflamme alors même sur des points secondaires, comme les variantes de texte dans les chants et les prières. Plus le point de discorde est irrationnel, plus la dispute est violente. Sur un terrain aussi miné, il ne faut bien sûr pas utiliser de bulldozer.

    Dans de nombreux cas, la doctrine de la foi n'est pas touchée, mais l'esprit, la formule pieuse préférée, l'habitude le sont. Et c'est justement cela qui est plus profond qu'une formule théologique abstraite - du point de vue de l'expérience.

    Mais il est tout aussi erroné d'exiger la démolition, la transformation de ce qui a été transmis avec le slogan « sous les robes, une moisissure de mille ans », car cela reviendrait à ignorer non seulement l'élément chrétien, mais plus généralement l'élément humain de la transmission.

    Cela s'observe en principe dans toutes les tentatives de réforme. En particulier lorsqu'il s'agit de la pratique religieuse quotidienne.

    Ce scepticisme, voire ce rejet des nouveautés, que l'on observe généralement, n'a pas eu lieu dans l'ensemble lorsque Pie XII a réorganisé fondamentalement la célébration de la Vigile pascale en 1951, puis toute la liturgie de la Semaine sainte en 1955. L'auteur de ces lignes a vécu cela en tant que séminariste et jeune prêtre. Hormis les réactions sceptiques observées ici et là dans le milieu rural et paysan, ces réformes ont été accueillies avec une joie pleine d'espérance, voire avec enthousiasme par les fidèles - lorsqu'elles ont été réalisées de manière correcte.

    Avec le recul, on peut se demander aujourd'hui comment les réformes de Paul VI ont pu susciter les réactions que l'on sait : dans le premier cas, l'Église a vécu un renouveau liturgique, dans le second, beaucoup ont vu une rupture liturgique avec la tradition.

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  • Ce qu'on ne vous dit pas sur la Guerre civile espagnole...

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    D'InfoVaticana :

    Ce qu'on ne vous dit pas sur la guerre civile espagnole : l'assassinat de 4 840 prêtres, 2 365 religieux et 283 religieuses

    19 juillet, 2024

    Le 18 juillet est la date à laquelle on considère que le soulèvement national a commencé, bien que la veille, le 17 juillet 1936, les troupes du camp national se soient soulevées à Melilla contre l'infâme et criminel gouvernement républicain.

    La haine anti-catholique était déjà présente depuis des années avant le déclenchement de la guerre civile en 1936. Les socialistes, les communistes, les syndicalistes et les anarchistes s'en étaient pris aux catholiques et les incendies d'églises et de couvents étaient devenus monnaie courante dans les années 1930.

    En 1931, le Premier ministre Manuel Azaña proclame : « L'Espagne a cessé d'être catholique ». En mai, une centaine d'églises et de couvents sont incendiés et le cardinal Segura, archevêque de Tolède et primat d'Espagne, est chassé. Tous les moyens sont bons pour atteindre l'objectif de destruction de l'Église. L'année suivante, plus de trente mille jésuites sont expulsés. En 1933, la loi sur les confessions et les congrégations interdit aux ordres religieux d'enseigner la foi et d'exercer toute activité.

    Au cours de ce que l'on a appelé « l'octobre rouge des Asturies », une violente persécution religieuse a été déclenchée. En dix jours, 12 prêtres, 7 séminaristes et 18 religieux sont tués ; 58 églises sont incendiées. C'est dans ce contexte de fureur que sont nés les martyrs. Torturés et tués pour l'odium fidei (la haine de la foi). Une Eglise « arrosée » par le sang rouge des martyrs.

    Francisco Franco, quant à lui, prononce son soulèvement en juillet 1936 et s'installe à Salamanque. De 1931 à 1939, 4 840 prêtres, 2 365 religieux et 283 religieuses ont été tués. Il ne faut pas oublier que certaines régions ont été plus virulentes que d'autres.

    Le diocèse de Barbastro fut l'un des plus martyrisés, où 87% du clergé fut exterminé, ainsi que l'évêque Florentino Asensio. Ce martyr s'est fait enlever les testicules après avoir été fusillé et enveloppé dans des feuilles d'un journal local, il a été exposé sur les places et dans les cafés. Les martyrs clarétains de Barbastro, pour la plupart des jeunes hommes d'une vingtaine d'années, sont morts en pardonnant à leurs bourreaux et en criant « Vive le Christ Roi ».

    Pratiquement à partir du 18 juillet 1936, le culte catholique a dû être suspendu et les citoyens catholiques ont dû entrer dans la clandestinité, car ils étaient recherchés pour être arrêtés et traduits devant des tribunaux arbitraires où, à des milliers d'occasions, la peine de mort a été décrétée, sous le seul chef d'accusation d'être catholique.

    La possession d'un chapelet ou le souvenir qu'un citoyen avait l'habitude d'aller à la messe ou de participer à des réunions de l'Action catholique suffisait pour être conduit devant un peloton d'exécution. Les exécutions étaient souvent immédiates et précédées de tortures sauvages.

    La situation la plus précaire est celle des ecclésiastiques (évêques, prêtres et religieux). Beaucoup d'entre eux fuient de refuge en refuge, au péril de leur vie et de celle des personnes qui les hébergent. Il fallait être très courageux pour accueillir un prêtre ou une religieuse chez soi, et tout le monde n'était pas prêt à le faire : il n'était pas rare que des amis d'ecclésiastiques soient exécutés. Parmi les prêtres qui ont dû fuir Madrid la rouge, il y a par exemple le fondateur de l'Opus Dei, saint Josémaria Escriva de Balaguer, qui a traversé les Pyrénées avec quelques membres de l'Œuvre pour se rendre en Andorre et s'installer dans la zone nationale.

    Selon Gabriel Jackson, « les trois premiers mois de la guerre ont été la période de terreur maximale dans la zone républicaine. Les passions républicaines sont à leur comble. Les prêtres furent les principales victimes du gangstérisme pur et dur ».

    Il est difficile de donner des chiffres, mais on estime à 10 000 le nombre de martyrs des persécutions religieuses pendant la guerre civile, dont 3 000 laïcs, appartenant pour la plupart à l'Action catholique. Environ 7 000 d'entre eux sont enregistrés avec des noms et des prénoms. Ces chiffres signifient que la persécution religieuse est considérée comme la pire persécution religieuse de l'histoire.

    Il y a eu des épisodes de grande cruauté et de véritable sadisme ; il y a eu des cas où les victimes ont été brûlées vives, terriblement mutilées avant de mourir ou soumises à de véritables tortures psychologiques. Il y a aussi eu des personnes traînées par des voitures. Il y a eu des cas où le corps d'une personne assassinée a été donné en pâture à des animaux. Il y a même eu une véritable chasse aux prisonniers.

    Il convient également de noter ce que certains appellent « le martyre des choses ». Dès le début, les églises et les couvents ont été dévalisés, les images brûlées et les œuvres d'art pillées. Quelque 20 000 églises ont été détruites, dont plusieurs cathédrales, avec leur ornementation (retables et images) et leurs archives. Il est à noter que ces églises n'ont pas été détruites en temps de guerre, mais à l'arrière-garde. Aujourd'hui, de nombreuses provinces, comme Cuenca, Albacete et Valencia, qui n'ont pas connu une seule bataille pendant la guerre, n'ont pratiquement rien de leur patrimoine artistique religieux antérieur à 1936, parce qu'il a été détruit dans les flammes à l'époque.