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Foi - Page 403

  • Refuser le voile islamique ne relève pas du racisme. Bien au contraire

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    Du site de la Libre Belgique (OpinionsContribution externe) :

    Le voile islamique n’est pas un détail vestimentaire

    Le voile est un signe politico-religieux, relevant d’une lecture politique de l’islam qui impose une vision du monde et des rapports de domination aux femmes.

    Une carte blanche signée par le Collectif Laïcité Yallah (1) (voir la liste des signataires ci-dessous).

    Décidément la décision de la Cour constitutionnelle relative au port des signes convictionnels dans l’affaire de la Haute École Francisco Ferrer a eu l’effet d’un coup de tonnerre. Dans certains milieux, cet avis ne cesse de susciter des réactions depuis le 4 juin dernier. On devine pourquoi. L’interprétation que fait le plus haut tribunal du pays de la neutralité en matière d’enseignement est univoque. Et l’âge des élèves (au-delà de 18 ans) n’y change rien. La Cour a tranché : la liberté de religion n’a pas préséance sur les autres libertés constitutionnelles tout aussi importantes dans un cadre scolaire. Le positionnement de la Cour constitutionnelle rejoint ainsi celui des responsables de l’enseignement obligatoire. La préoccupation de la Cour a été de mettre en avant un socle de valeurs communes dans le respect de la pluralité et de la diversité des opinions. Autrement dit, ceux qui affichent leurs signes convictionnels ne peuvent les imposer à ceux qui ne les affichent pas. D’où cette interprétation de la neutralité qui va dans le sens d’une « obligation d’abstention ». C’est le sens de cette décision.

    Distinguer le voile de la tête

    Nous, citoyennes et citoyens, membres du Collectif Laïcité Yallah soucieux de faire de l’école le lieu de la formation de l’esprit critique accueillons cet avis avec soulagement. En ces temps de confusion, répéter l’évidence (encore une fois) : les signes convictionnels n’ont pas leur place à l’école et ce, autant pour les enseignants que pour les élèves. L’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle contribue à lever de nombreuses ambiguïtés. Pour autant, préparer les élèves à la nécessaire distanciation entre ce qui relève de leur être et ce qui a trait à leurs croyances reste un immense défi. Comment espérer vivre en bonne intelligence si chacun reste prisonnier de ses seules certitudes sans tenir compte de l’intérêt général? Savoir distinguer la peau de la chemise comme le suggérait le grand Montaigne est un impératif de tous les temps. La pensée visionnaire de ce précurseur des Lumières n’a pas pris une ride.

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  • Quand un islam radical et politique se propage presque partout en France

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    Instructif et bien évidemment applicable à notre pays.

    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    L’islam se propage presque partout en France

    C’est un rapport sénatorial qui l’affirme : « Toute la France sauf l’Ouest est touchée par un islam radical », « un islam politique ». Disons tout de suite qu’on se demande où, quand et pour combien de temps, on a pu trouver un islam qui ne soit ni radical, ni politique ? La question n’est pas anodine : nous y reviendrons.

    Dans ce texte qu’a pu se procurer Le Figaro (8 juillet), la commission d’enquête constituée à l’initiative du groupe Les Républicains au Sénat s’alarme de « la réalité de la radicalisation islamiste » en France et de ses répercussions sur l’organisation de la société. « L’islamisme radical est polymorphe, s’insinuant dans tous les aspects de la vie sociale et tend à imposer une nouvelle norme sociale en se prévalant de la liberté individuelle » constatent les sénateurs après quelque soixante-dix auditions d’acteurs institutionnels, associatifs, chercheurs et responsables politiques. Les parlementaires soulignent « la diffusion des comportements qui remettent en cause le vivre ensemble et portent atteinte directement à la liberté de conscience, à l’égalité entre les hommes et les femmes et aux droits des personnes homosexuelles ». « On assiste à la constitution dans certains quartiers d’un écosystème islamiste, où l’on vit entre soi » commente le rapporteur, la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio (Val-d’Oise). Et de conclure : « On ne peut pas l’accepter. C’est maintenant ou jamais qu’il faut réagir. »

    Réagir, oui, mais comment ? Les sénateurs avancent 44 propositions qui balayent les champs économique, éducatif, social et culturel. Ils plaident notamment pour que les élus locaux et les agents des administrations publiques soient mieux informés sur « la laïcité » et « l’islam radical », ce qui ressemble à un vœu pieux : bien malin qui pourrait définir aujourd’hui cette « laïcité » française réduite à de nébuleuses « valeurs », tout en prétendant, au nom de ces mêmes « valeurs », dissocier l’islam de la radicalité qui lui est consubstantielle. Cette radicalité imprègne les sermons dans les mosquées, à propos des femmes, des prescriptions alimentaires ou vestimentaires, des rapports avec les non-musulmans. Les mosquées qui maillent aujourd’hui la France ne sont pas seulement des lieux de prière mais de pouvoir, explique l’universitaire spécialiste de l’islam, Annie Laurent (lire son article).

    Il faut « enrayer la machine de prédication » dans les mosquées, affirment justement les sénateurs. Mais alors, faudra-t-il réécrire le Coran ou le faire « interpréter » par des « modérés » qui seraient vite éjectés de leur communauté et dont la vie même serait menacée ? La commission d’enquête parlementaire se dit à juste titre « très réservée » sur les tentatives de l'État d'organiser l'islam de France. Elle demande le rétablissement de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) transférée en décembre 2019 sous la seule autorité du ministère de l'Intérieur), la réactivation du renseignement territorial et de la police des cultes, le contrôle du financement et du recrutement des associations à caractère cultuel, ou encore l’interdiction sur le territoire des prédicateurs des Frères musulmans. Quant à renforcer « l’infraction d’atteinte à la liberté de conscience », l’idée semble excellente… sur le papier (au fait, la République n’aurait-elle pas elle-même quelques repentances à formuler à ce sujet ?)

    Le fond du problème, ce n’est pas « l’islam radical » ou « l’islam politique », mais l’islam tout court ! Comme le soulignait Rémi Brague dans un entretien au Figaro (8 février 2018), « l’islam est à la fois une religion et un système juridique. La charia est décisive. Ce système de lois régit la totalité du comportement humain, y compris le religieux ». Face à cette réalité plus que millénaire, que pèsent les « valeurs » vacillantes de La République et sa « laïcité » ? Comme le constate ce rapport, les « tenants de l’islamisme tentent aujourd’hui de prendre le contrôle de l’islam en France » pour « instaurer le califat, c’est-à-dire le règne de Dieu sur Terre ». Pour s’en sortir, il faut cesser de tourner autour du pot et regarder la réalité en face : ce n’est pas « la religion » qui menace les Français et la République mais bel et bien un système totalitaire – puisqu’il enserre toute la personne et prétend régir l’ensemble de la société en réduisant peu à peu à la dhimmitude les « infidèles », ceux qui n’appartiennent pas à « la communauté des croyants ». Il ne s’agit évidemment pas de persécuter les musulmans et de leur interdire de pratiquer leur culte, mais de renforcer les lois – et plus encore, de les appliquer ! – pour éviter que notre pays bascule dans une violence incontrôlable ou, pire encore, en sorte au prix de la « paix islamique ».

    Philippe Oswald

  • La Parole va-t-elle rester entassée dans nos greniers et y pourrir ? (homélie pour le 15ème dimanche du temps ordinaire)

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement (sur son blog) :

    Les aventures de la Parole à semer

    homélie du 15e dimanche A, 12 juillet 2020

    Quand Jésus raconte cette parabole du semeur, il y a déjà quelques temps que les apôtres l’accompagnent, et ils ont eu l’occasion de constater la diversité des réponses à Jésus. Ils ont vu certains l’accueillir inconditionnellement dans leur vie, au point de changer de façon de penser et de comportement. Ils ont éprouvé avec peine le refus sur lequel Jésus a butté plus d’une fois. Mais aussi toute la gamme des accueils enthousiastes qui se sont terminés en abandon ou en indifférence. Et aujourd’hui nous nous posons les mêmes questions que les apôtres et nous nous demandons : que faut-il pour que nos enfants, nos petits-enfants, nos amis, nos collègues accueillent aussi l’Évangile dans leur vie ?

    Dans cette parabole, Jésus nous fait connaître le cœur humain et ses réactions quand la Vérité en personne vient à lui. Il décrit des attitudes néfastes à la Parole qui sont de toujours, mais qui sont grandement amplifiées par la culture contemporaine. Aujourd’hui, le diable a facile d’enlever la Parole dès qu’elle semée, avant même qu’elle ne touche un cœur. Dans la culture du zapping, on est encouragé à être « l’homme d’un moment » (Mt 13,21), qui ne trouve pas utile de persévérer dans la difficulté, encore moins dans la persécution. Et que dire de la séduction des gadgets technologiques, des voyages fascinants, des loisirs toujours plus divers et palpitants, qui forcément accaparent notre cœur et étouffent la Parole.

    Ce n’est pas étonnant que l’Église connaisse de grandes difficultés au milieu d’une telle culture qui produit tant de terres impropres à la Parole. Il y a un défi spécial pour elle à prémunir ses enfants de toutes ces tendances qui étoufferont à coup sûr le bon grain semé. Souvent nous n’en sommes pas conscients. Nous parlons peu du combat pour garder la foi. Et c’est sûrement pour notre temps que Jésus a dit : « le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la Terre ? » (Lc 18,8).

    Néanmoins, nous devons encore nous laisser interpeller nous-mêmes. Car bien qu’il soit difficile à la Parole de s’enraciner durablement dans les cœurs, encore faut-il qu’elle soit semée ! Et là, on peut dire que notre Église a bien péché. Il n’y a pas si longtemps que parler d’évangéliser était vu comme une insulte. Sûrement, ça serait du prosélytisme, et il faudra cesser ces pratiques, dans un esprit d’ouverture… Avec tout ça, la Parole reste entassée dans nos greniers, et elle pourrit là, bien gardée à l’abri de toute critique. Ce n’est pas cela que le Seigneur veut.

    Ô Christ, donne-nous l’élan d’être disciples missionnaires ! Permets-nous de dire sans honte notre amour pour toi ! Permets-nous d’être quelque peu incorrects, donne-nous des occasions d’interpeller ceux que nous croisons et de leur dire : est-ce vraiment parce que tu as réfléchi que tu estimes que Dieu ne doit pas être cherché ni aimé ? Crois-tu que, parce que tout le monde est indifférent, tu as raison de l’être aussi ? Si Dieu existe et qu’il t’aime, prendras-tu le risque de bouder son amour sans lui répondre ? Est-ce vraiment raisonnable de faire passer le Seigneur après tant de choses ?

    Ce n’est pas facile de parler ainsi car nous sommes dans une culture libérale individualiste, où la grande question pour chacun ce sont mes petites affaires. Mais c’est vraiment une triste perspective, celle d’essayer de tirer son épingle du jeu jusqu’à ce que la mort un jour nous emporte. Alors que nous sommes tant aimés, alors qu’un cœur divin attend notre réponse !

    Ô Christ, guéris nos cœurs ! Nous te le demandons avec confiance, car le Père a dit par le prophète Isaïe : « ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » (Is 55,11)

  • Allemagne : les facultés de théologie et les séminaires se dépeuplent à un rythme inquiétant

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    La crise des vocations sacerdotales s’amplifie en Allemagne

    10 juillet 2020

    L’Église catholique en Allemagne fait face à une forte diminution du nombre d’ordinations, dans le contexte de la pandémie de coronavirus mais aussi, plus largement, d’une sécularisation massive.

    L’Église catholique en Allemagne voit ses facultés de théologie et ses séminaires se dépeupler à un rythme inquiétant. Le nombre d’ordinations sacerdotales est à nouveau très faible cette année, avec seulement 57 ordinations sacerdotales pour les diocèses allemands cette année, un chiffre à peine plus élevé que les 55 ordinations de l’an dernier.

    La pandémie de coronavirus a posé des problèmes logistiques et provoqué le renvoi de certaines célébrations, mais la tendance globale est clairement à la baisse, selon les données présentées par le quotidien Augsburger Allgemeine, et relayées par l’agence Kath. La baisse est continue depuis les années 1960, à l’image d’une société allemande qui s’est progressivement détachée du fait religieux, y compris désormais dans des Länder comme la Bavière, traditionnellement considérée comme un bastion catholique, alors que les territoires de l’ex-Allemagne de l’Est sont marqués par un fort taux d’athéisme depuis plusieurs décennies.

    Une baisse continue depuis 60 ans

    En 1962, l’Allemagne avait enregistré 557 ordinations, et seulement 303 en 1970.  La baisse allait se poursuivre durant les décennies suivantes, avec dans les années 1990 entre 139 et 295 ordinations, puis dans les années 2000 entre 81 et 131. La relative stabilisation enregistrée en France, avec une centaine d’ordinations par an depuis une quinzaine d’années, ne se retrouve pas en Allemagne où la diminution se poursuit.

    «Il s’agit d’une tendance alarmante, commente Thomas Sternberg, président du Comité central des catholiques allemands (Zdk). L’an dernier, il y a eu une ordination pour 11 prêtres partis à la retraite», explique-t-il. Cette donnée rejoint le constat d’une augmentation des sorties d’Église, un phénomène massif outre-Rhin, mais dont les motivations sont parfois fiscales, et non pas seulement spirituelles, car l’affiliation officielle à une Église suppose le paiement d’un impôt.

    Plus de 272 000 catholiques ont quitté leur Église en 2019, soit 26% de plus qu’en 2018. Les affaires d’abus sexuels commis par des membres du clergé catholique semble avoir accentué ce phénomène de désaffiliation mais certains observateurs remarquent que le nombre de sorties d’Église, est à peu près équivalent concernant l’Église protestante avec environ 270 000 départs annuels selon les données les plus récentes. La sécularisation est donc un mouvement de fond qui dépasse les différences institutionnelles.

  • Une statue du Sacré-Coeur a disparu à Saint-Jean-Sart

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    D'Adrien Renkin sur SudInfo.be :

    La statue du Sacré-Cœur de Saint-Jean-Sart a été volée: ce Christ, en plâtre, venait d’être totalement restauré et replacé il y a trois semaines

    9 Juillet 2020

    Vendredi dernier, la statue du Sacré-Coeur de Saint-Jean-Sart dans la commune d’Aubel a disparu. Le Christ en plâtre ne s’est pas volatilisé tout seul, quelqu’un l’a déboulonné. Un acte qui heurte le comité qui venait de le remettre à neuf.

    La statue a disparu.
    La statue a disparu. - D.R.

    Lorsqu’une statue du Christ disparaît, il n’y a que deux possibilités. Soit il s’agit d’un miracle, soit d’un vol odieux. (...) La statue du Sacré-Cœur de Saint-Jean-Sart a en effet disparu entre jeudi dernier et vendredi et elle n’a toujours pas refait surface.

  • "Il y a beaucoup de bonté dans les prisons"; le témoignage du cardinal Pell sur sa détention dans les prisons australiennes

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    De First Things :

    MON SÉJOUR EN PRISON

    par George Cardinal Pell

    Août 2020

    Il y a beaucoup de bonté dans les prisons. Parfois, j'en suis sûr, les prisons peuvent être l'enfer sur terre. J'ai eu la chance d'être en sécurité et d'être bien traité. J'ai été impressionné par le professionnalisme des gardiens, la foi des prisonniers et l'existence d'un sens moral même dans les endroits les plus sombres.

    J'ai été en isolement pendant treize mois, dix à la prison d'évaluation de Melbourne et trois à la prison de Barwon. À Melbourne, l'uniforme de la prison était un survêtement vert, mais à Barwon, on m'a donné les couleurs rouge vif d'un cardinal. J'avais été condamné en décembre 2018 pour des délits sexuels historiques contre des enfants, malgré mon innocence, et malgré l'incohérence du dossier du procureur de la Couronne contre moi. Finalement (en avril de cette année), la Haute Cour d'Australie devait annuler mes condamnations dans un jugement unanime. Dans l'intervalle, j'ai commencé à purger ma peine de six ans.

    À Melbourne, je vivais dans la cellule 11, unité 8, au cinquième étage. Ma cellule mesurait sept ou huit mètres de long et environ deux mètres de large, juste assez pour mon lit, qui avait une base ferme, un matelas pas trop épais et deux couvertures. A gauche en entrant, il y avait des étagères basses avec une bouilloire, une télévision et un espace pour manger. De l'autre côté de l'allée étroite, il y avait une cuvette avec de l'eau chaude et froide et une douche avec de l'eau chaude de bonne qualité. Contrairement à ce qui se passe dans de nombreux hôtels chics, une lampe de lecture efficace se trouvait dans le mur au-dessus du lit. Comme mes deux genoux avaient été remplacés quelques mois avant mon entrée en prison, j'ai d'abord utilisé une canne et on m'a donné une chaise d'hôpital plus haute, ce qui était une bénédiction. Les règlements sanitaires exigent que chaque prisonnier dispose d'une heure par jour à l'extérieur, et j'ai donc été autorisé à faire deux demi-heures à Melbourne. Nulle part dans l'unité 8 il n'y avait de vitre transparente, donc je pouvais reconnaître le jour de la nuit, mais pas beaucoup plus, de ma cellule. Je n'ai jamais vu les onze autres prisonniers.

    Je les ai certainement entendus. L'unité 8 avait douze petites cellules le long d'un mur extérieur, avec les prisonniers "bruyants" à une extrémité. Je me suis retrouvé dans la partie "Toorak", du nom d'une riche banlieue de Melbourne, exactement la même que la partie bruyante, mais généralement sans pétards ni cris, sans les angoisses et la colère, qui étaient souvent produites par la drogue, en particulier la méthamphétamine. Je m'émerveillais de voir combien de temps ils pouvaient taper du poing, mais un gardien m'a expliqué qu'ils donnaient des coups de pied en piaffant comme des chevaux. Certains inondaient leurs cellules ou les encrassaient. De temps en temps, on appelait l'équipe des chiens, ou il fallait neutraliser quelqu'un. La première nuit, j'ai cru entendre une femme pleurer ; un autre prisonnier appelait sa mère.

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  • Les martyrs coptes massacrés par les djihadistes en Libye bientôt sur les écrans

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/EGYPTE - « Martyrs de la foi et de la nation », première œuvre cinématographique sur les coptes orthodoxes massacrés en Libye par des djihadistes

    8 juillet 2020

    CoptsUnited

    Samalut (Agence Fides) – La première œuvre cinématographique dédiée aux 20 chrétiens coptes orthodoxes décapités en 2015 par des djihadistes en compagnie de leur compagnon de travail ghanéen s'intitulera “Martyrs de la foi et de la nation ». L'initiative est partie avec la bénédiction du Patriarche copte orthodoxe Tawadros II et sera réalisée sous la supervision de l'Evêque copte orthodoxe de Samalut, Pavnotios.

    Dans un récent communiqué diffusé par ce même Diocèse de Samalut, était annoncé l'imminent début des reprises prévu dès janvier dernier et reporté à cause de la pandémie de corona virus. Le recueil des témoignages et du matériel utile à la rédaction et à la révision du scénario, confié à l'écrivain Mina Magdy, avait débuté depuis longtemps. Le texte du scénario est basé notamment sur les récits des membres des familles des martyrs, presque tous natifs de la région de Samalut. Le texte à transformer en film, avant d'arriver aux scènes relatives au martyre, à la découverte des corps dans une fosse commune et au retour des dépouilles en Egypte, parcourt les vies des jeunes coptes orthodoxes massacrés par les djihadistes, arrachés à leur vie quotidienne et familiale, faite de fatigue, d'espérances et de désirs d'un avenir meilleur, ces désirs mêmes qui avaient poussé les martyrs à émigrer en Libye à la recherche d'un travail digne et utile à subvenir aux besoins de leurs familles respectives.

    La mise en scène de l'oeuvre est confiée au cinéaste Yussef Nabil, qui a déjà par le passé raconté sur la pellicule des histoires de martyre chrétien. L'annonce du plan de l'oeuvre et du début des travaux – explique sur le site Internet Wataninet.com Nader Shoukry, membre de la commission chargée de revoir le scénario – vise également à chercher des subventions permettant de soutenir l'ambitieux plan de travail. Le communiqué du Diocèse copte orthodoxe de Samalut reporte également le message des cinéastes impliqués dans le projet qui demandent à tout un chacun « de prier afin que le Seigneur complète l'oeuvre avec nous, en nous aidant à réaliser le film de la meilleure des manières possibles, de sorte qu'il devienne un témoignage de la force des martyrs pour toutes les générations futures ».

    Les 20 coptes égyptiens et leur compagnon de travail ghanéen avaient été enlevés en Libye au début de janvier 2015. La vidéo de leur décapitation fut mise en ligne par les sites djihadistes le 15 février suivant. Une semaine après la nouvelle du massacre, le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, décida d’inscrire les 21 martyrs égorgés par le prétendu « Etat islamique » au Synaxarium, le livre des martyrs de l’Eglise copte orthodoxe, établissant pour la célébration de leur mémoire la date du 15 février.

    Les dépouilles mortelles des coptes tués en Libye par des djihadistes avaient été identifiées fin septembre dernier dans une fosse commune de la côte libyenne, non loin de la ville de Syrte. Leurs corps avaient été trouvés les mains liées derrière le dos, revêtant encore les combinaisons orange qu’ils portaient dans la vidéo macabre tournée par leurs bourreaux au moment de leur décapitation.

    Le rapatriement des dépouilles des martyrs en Egypte, annoncé à plusieurs reprises par les moyens de communication égyptiens, a demandé plus de temps que prévu et n’a pu avoir lieu qu’à la mi-mai (voir Fides 15/05/2018). Entre temps, les analyses de l’ADN ont permis d’identifier chacun des corps des 21 martyrs.

    Cette année, comme eut à l'indiquer l'Agence Fides (voir Fides 07/02/2020), au sein du Diocèse copte orthodoxe de Samalut, sont en cours les célébrations visant à commémorer les martyrs coptes de Libye alors que 5 ans se sont écoulés depuis les faits. Ayant débuté le 1er février, les célébrations en question s’achèveront le 16 février et se déroulent principalement dans l’église et au Musée dédiés aux martyrs, édifiés rapidement avec le soutien concret du gouvernement égyptien.

    « La vidéo qui montre leur exécution – indiquait en son temps à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique émérite de Gizeh – a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent « Seigneur Jésus Christ ». Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ». (GV) (Agence Fides 08/07/2020)

  • Gustave Thibon n'est pas mort

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    De Robin Nitot sur le site de France Catholique :

    Gustave Thibon, un vrai modèle

    mercredi 8 juillet 2020

    D. R.

    Gustave Thibon n’a pas laissé de disciples ni fondé d’école de pensée. Mais aujourd’hui encore, de jeunes intellectuels s’en inspirent pour penser le monde actuel autrement. Dans cette source ancienne, ils puisent du neuf.

    Aphorismes, essais, poèmes et pièces de théâtre, Gustave Thibon a multiplié les casquettes, offrant plusieurs voies d’accès à son œuvre. C’est peut-être cette diversité d’écrits qui permet la diversité des profils de ceux qui s’en réclament, ou plus simplement, qu’il inspire près de 20 ans après sa mort.

    Si l’on croise peu de philosophes «  thiboniens  » à proprement parler, son apport à la discipline est souligné par Martin Steffens, professeur de philosophie. «  Thibon fait partie d’une certaine tradition française méprisée dans le milieu universitaire qui consiste à avoir une pensée très balancée et subtile et dans une langue extrêmement claire, sans aller chercher des concepts lointains, des néologismes ou des mots allemands. Comme Bergson ou Louis Lavelle : c’est un vrai modèle, difficile à ranger dans une case, qui explique sa pensée par des mots de tous les jours.  »

    Mais le Thibon que nous connaissons ne serait sans doute pas le même sans son amitié avec la mystique Simone Weil, qu’il a accueillie dans sa ferme au cours de la Seconde Guerre mondiale. «  Ce que Thibon doit à Simone Weil, c’est d’être un penseur de la contradiction  », reprend Martin Steffens. «  Thibon, comme Weil, n’a pas peur de rassembler des choses, les idées, les textes : il y a dans son œuvre à la fois Maurras et Victor Hugo.  »

    Pour l’essayiste Paul-François Schira, Thibon partage avec Weil «  une même façon de voir le monde, en s’intéressant à la personne humaine dans toutes ses composantes. La personne est vue dans tous ses aspects et ni comme un simple facteur de production (comme le ferait le marxisme) ou de consommation (à la manière du capitalisme). Ce qui compte, c’est une dépendance affective qui fait que l’homme a besoin d’appartenir à quelque chose qui lui apporte une reconnaissance. C’est la différence entre le Bien Commun et le totalitarisme ou le collectivisme.  »

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  • Manque de vocations ou manque de foi ?

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    De Christophe Geffroy en éditorial (LA NEF n°327 Juillet-Août 2020) sur le site de la Nef :

    Manque de vocations ?

    Le site de la Conférence des évêques de France annonce l’ordination sacerdotale de 126 hommes en 2020. Depuis les années 1970, ce chiffre est relativement stable, autour de la centaine. Si on le compare aux quelque mille ordinations annuelles de la première moitié du XXe siècle, voire aux 1500-2000 du XIXe et aux 3000-4000 sous l’Ancien Régime, il est difficile de ne pas conclure, comme on nous l’assène, à une grave « crise des vocations ».

    Mais est-ce vraiment le cas ? Je ne le pense pas. Car si on ramène le nombre d’ordinations à celui des catholiques pratiquants, on s’aperçoit que l’on a, en proportion du nombre de pratiquants, plus de vocations aujourd’hui, qu’au milieu du XXe siècle et même du XIXe ! Il faut remonter avant la Révolution pour voir ce rapport s’inverser ! D’après mes calculs – approximatifs j’en conviens, mais c’est l’ordre de grandeur qui importe ici –, on compte 110 ordinations par million de pratiquants en 2020, 50 vers 1950, 80 vers 1870 et 130 vers 1770.

    Une crise de la foi

    Il n’y a donc pas de crise des vocations en tant que telle. Voyons plutôt le problème qui se pose : il est tout simplement le trop petit nombre de catholiques fervents. La crise que nous traversons est ainsi bien plus une crise de la foi et de sa transmission qu’une « crise des vocations », celle-ci n’étant que la conséquence de celle-là. Qu’il y ait plus de chrétiens convaincus, plus de familles rayonnant la foi, et les vocations suivront. Pour l’heure, nous avons le nombre de prêtres qui correspond à ce que nous sommes, même si cela est souvent difficile à vivre tant il est douloureux de gérer un déclin aussi général, la quantité d’églises et de paroisses, reflet d’un temps de foi plus fécond, ne correspondant plus du tout à la situation présente de l’Église de France – encore est-il heureux que l’entretien des églises, dont beaucoup de joyeux architecturaux, soit à la charge de la communauté nationale, les chrétiens seuls étant incapables de subvenir à la conservation d’un tel patrimoine.

    Si l’on saisit cela, on comprend du coup combien sont vaines les solutions proposées depuis des lustres par les plus progressistes, persuadés que le « manque » de prêtres serait dû à l’austérité de la « fonction » et au refus de conférer le sacerdoce aux femmes par pure « misogynie » : permettons l’ordination d’hommes mariés et de femmes, voire le mariage des prêtres, et les ordinations repartiront à la hausse ! Outre le peu de cas qu’ils font du Magistère, ils sont tellement aveuglés par leur idéologie, qu’ils ne voient pas ni ne veulent admettre que leurs remèdes, allant toujours dans le sens du monde et de ses facilités, ne marchent pas ; partout où ils ont été appliqués par les protestants, la situation est bien pire que dans l’Église catholique ! Comment ne pas le voir, quand, inversement, tout ce qui fonctionne encore à peu près correctement dans l’Église est ce qui maintient un degré d’exigence, de continuité historique et de conformité à la tradition ?

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  • Déconfinement : le retour à l'église ne va pas de soi...

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    Le cas du diocèse de Nantes n'est évidemment pas isolé; ce que l'on constate là, on peut le voir dans les paroisses de nos diocèses. Certains dénoncent aussi l'absence, la passivité et la pusillanimité de nombreux prêtres durant le confinement. L'accompagnement spirituel et la délivrance des sacrements, notamment auprès des malades et des mourants, a souvent fait défaut. Si l'on a dû se passer de célébrations durant de si nombreuses semaines, on risque de s'y être habitué et de ne pas être trop empressé pour reprendre le chemin de son église paroissiale, surtout dans les conditions imposées par les protocoles qui encadrent la reprise du culte.

    De Florence Pagneux sur le site de La Croix :

    Le difficile retour à l’église après le déconfinement

    Reportage

    8 juillet 2020

    La crise sanitaire a eu un impact direct sur la présence des fidèles à la messe et sur les forces vives des paroisses. Aumôniers, catéchistes et curés du diocèse de Nantes s’interrogent sur la manière dont les leçons du confinement peuvent faire évoluer l’action pastorale.

    Ils ne sont pas tous revenus. D’une paroisse à l’autre du diocèse de Nantes (Loire-Atlantique), tous les fidèles n’ont pas repris le chemin de la messe dominicale. « Depuis la fin du confinement, nous en avons retrouvé la moitié », évalue le P. Patrice Eon, curé de la paroisse de Châteaubriant, zone rurale à la population plutôt vieillissante. « Les plus âgés, qui ont goûté aux joies de la messe à la télévision, ne reviendront pas car ils ne peuvent plus se déplacer, analyse-t-il. D’autres sont encore confinés dans leur tête et craignent toujours le virus. »

    Certains ne reviendront pas non plus tant que les contraintes sanitaires (port du masque, distanciation sociale) ne seront pas levées. « Pour eux, cet aspect communautaire tronqué est contraire à l’esprit de l’eucharistie », explique le curé, qui doit aussi composer avec quelques abandons au sein de ses services : deux ou trois sacristains, des bénévoles d’association caritative… « Pour eux, c’est comme si un ressort s’était détendu », commente-t-il, saluant en revanche l’arrivée de jeunes volontaires pour distribuer des colis alimentaires durant le confinement. « La situation leur a donné l’occasion de s’engager et ils continuent à le faire. »

    « Plusieurs approches de la foi »

    Dans le centre-ville de Nantes, à la démographie plus dynamique, la situation n’est guère différente. « Nous n’avons toujours pas retrouvé les assemblées d’avant la mi-mars, constate le P. Édouard Roblot, aumônier des étudiants et prêtre dans la paroisse Notre-Dame de Nantes. Pour un bon nombre de fidèles, la messe est un moment agréable, avec de beaux chants, des temps de silence et de recueillement qui les confortent dans leur foi. Mais dès qu’on y ajoute des contraintes, comme le masque, cela ne va plus de soi… » (...)

  • Chine : pourquoi le pape fait-il la sourde oreille face aux interpellations du cardinal Zen ?

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    De Lianne Laurence sur LifeSiteNews :

    Le cardinal Zen reproche au pape François de ne pas avoir répondu à la dubia sur le "meurtre" de l'Église chinoise

    L'évêque de 88 ans a accusé le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, d'un triple assassinat de l'Église en Chine et de "manipulation du Saint-Père".

    6 juillet 2020

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    Le cardinal Joseph Zen s'entretient avec LifeSite à New York le 14 février 2020.Jim Hale / LifeSite

    Cela fait un an que le cardinal Joseph Zen a fait un voyage d'urgence à Rome pour tenter d'avertir le pape François au sujet du document pastoral du Vatican qui vient de paraître et qui donne aux prêtres en Chine des raisons pour lesquelles ils devraient s'enregistrer auprès du gouvernement communiste.

    L'évêque de Hong Kong à la retraite, âgé de 88 ans, a marqué cet anniversaire en juillet dernier en notant sur son blog et sur Twitter que le pape François n'a toujours pas répondu à ses nombreuses "dubia" ou critiques du document que Zen a décrit comme "la chose la plus cruelle" que le Vatican ait faite concernant l'Église catholique en Chine, et "absolument contre la doctrine de l'Église, car elle encourage les gens à faire partie d'une Église schismatique".

    Zen a également marqué l'occasion en accusant le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, d'avoir "à lui seul" achevé une "trilogie de meurtres de l'Église en Chine" et de "manipuler le Saint-Père".

    Selon lui, la première partie de la trilogie constitue dans l'accord secret provisoire conclu par le Vatican en septembre 2018 avec le régime communiste du président Xi Jinping sur la nomination des évêques catholiques en Chine.

    Alors que le pape insiste pour que l'accord lui donne le dernier mot sur la nomination des évêques, Zen écrit qu'il doute que le document, qu'il n'a pas été autorisé à voir, soit clair sur ce point.

    La deuxième partie de la trilogie était "plus dommageable : la légitimation de sept anciens évêques", a écrit Zen.

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  • Mgr Vigano : "je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Eglise"

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    De Maike Hickson sur LifeSiteNews :

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    L'archevêque Viganò défend son union avec l'Église : "Je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Église".

    L'archevêque Viganò rejette l'affirmation du journaliste italien selon laquelle il est "au bord du schisme".

    6 juillet 2020 (LifeSiteNews) - "Je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Eglise, pour l'exaltation de laquelle je renouvelle quotidiennement l'offrande de ma vie", a déclaré l'archevêque Carlo Maria Viganò à propos des accusations selon lesquelles il serait "au bord du schisme" à cause de ses commentaires sur l'Eglise catholique en relation avec le concile Vatican II 1962-65.

    Dans un nouveau billet publié aujourd'hui par Sandro Magister en italien et Marco Tosatti en anglais (lire la lettre complète ci-dessous), l'archevêque Carlo Maria Viganò a répondu à un article de Sandro Magister, dans lequel le journaliste italien l'accusait de rabaisser le Pape Benoît XVI et d'être "au bord du schisme".

    Magister avait écrit, le 29 juin, une forte réprimande des récentes interventions de l'archevêque Viganò, dans lesquelles il critiquait fortement certains éléments du Concile Vatican II qui sont ambigus et qui ont été à la base de la création d'une "église parallèle" qui a peu de choses en commun avec la Tradition de l'Église catholique. Dans son article, Magister a affirmé que l'archevêque Viganò reproche au Pape Benoît XVI d'avoir "trompé" toute l'Eglise en ce sens qu'il voudrait faire croire que le Concile Vatican II est immunisé contre les hérésies et qu'il doit en outre être interprété dans une parfaite continuité avec la véritable doctrine pérenne". Cependant, le lien fourni par Magister mène à un post du 9 juin de Viganò (ici en anglais) qui ne prétend pas que le pape Benoît ait "trompé" toute l'Eglise.

    Viganò avait parlé dans son précédent post du 9 juin du fait que "les tentatives de correction des excès conciliaires - en invoquant l'herméneutique de la continuité - se sont avérées infructueuses", et avait ensuite ajouté que "malgré tous les efforts de l'herméneutique de la continuité qui a misérablement fait naufrage lors de la première confrontation avec la réalité de la crise actuelle, il est indéniable qu'à partir de Vatican II, une église parallèle a été construite, superposée et diamétralement opposée à la véritable Église du Christ".

    Viganò n'a utilisé le mot "tromperie" que lorsqu'il a admis que, tout comme il "a obéi honnêtement et sereinement à des ordres douteux il y a soixante ans, croyant qu'ils représentaient la voix aimante de l'Église", il reconnaît maintenant "que j'ai été trompé".

    A côté de cette affirmation sur le fait que Viganò aurait accusé le pape Benoît XVI, Sandro Magister a également affirmé dans son article du 29 juin que ce prélat italien est "au bord du schisme". En utilisant un langage plus dur, Magister a également parlé d'un "barrage implacable de dénonciations des hérésies de l'Église au cours des dernières décennies" que l'archevêque Viganò aurait publié ces dernières semaines.

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