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Foi - Page 400

  • Ce vendredi 29 janvier à 20H00 : la Nuit des Témoins (sur KTO, en direct du Sacré-Coeur de Montmartre)

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  • Des preuves de l'existence de Dieu ?

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    De Mgr Denis Biju Duval sur Aleteia.org :

    Y a-t-il des preuves de l’existence de Dieu ?

    27/01/21

    Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des choses créées.

    Une connaissance directe de Dieu à partir du monde créé n’est logiquement pas possible puisque, s’il existe, le créateur transcende la création. Le créateur est avec sa création dans le même rapport que le potier avec ses productions : en regardant dans les pots, on ne peut pas voir le potier.

    Une connaissance indirecte

    Cependant, le Dieu invisible se rend visible par ses œuvres de manière indirecte, comme une cause peut parfois se faire connaître de manière certaine par ses effets. Il s’agit là d’une connaissance véritable à partir du principe de causalité : il ne peut pas y avoir d’effet sans cause. Il y a ainsi deux grands types de démonstrations de l’existence d’un Dieu créateur : premièrement à partir du principe de causalité appliqué à l’être même de tout ce qui existe, au niveau métaphysique ; deuxièmement, à partir du principe de causalité appliqué à l’œuvre de la création, car l’artiste se révèle dans son œuvre : l’ordre, la grandeur et la beauté du cosmos nous parlent de la sagesse et de la gloire infinie du Créateur.

    Les démonstrations philosophiques

    On ne saurait prouver l’existence de Dieu de l’intérieur des sciences expérimentales : la notion de Dieu est hors de leur champ propre d’investigation. Ce sont des démonstrations philosophiques inductives qui permettent de découvrir son existence...

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  • Quand viendra la vieillesse

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    Lu sur le site web « cathobel »  ce 28 janvier 2021 cette méditation du Père Charles Delhez, s.j. Tempus fugit et vita brevis…

    « Il y a des dates que l’on n’oublie pas. Celle de notre anniversaire, bien sûr. Mais aussi d’autres qui sont fixes: le 25 décembre, le 1er et le 6 janvier, le 14 février, le 15 août, le 1er novembre. On pourrait y ajouter le 2 février, fête de la Présentation de Jésus au Temple, dite de la Chandeleur. Ce jour-là, on mange des crêpes! C’est le pape Gélase Ier, au Ve siècle, qui aurait associé cette fête aux « chandelles », organisant des processions aux flambeaux et distribuant des galettes aux pèlerins. Selon une autre explication, les crêpes rondes évoqueraient le soleil qui revient à la fin de l’hiver. Les paysans faisaient sauter des crêpes avec la farine excédentaire. Pour la première, ils tenaient, dans la main gauche, une pièce en or, toute ronde elle-aussi. C’était un gage de prospérité pour les futures récoltes.

    Se tourner vers l’avenir

    Mais revenons aux chandelles. Ce rite provient de l’évangile du jour, celui du vieillard Syméon qui prend l’enfant Jésus dans ses bras et bénit Dieu:

    Maintenant, ô Maître souverain,

    tu peux laisser ton serviteur s’en aller

    en paix, selon ta parole.

    Car mes yeux ont vu le salut

    que tu préparais à la face des peuples:

    lumière qui se révèle aux nations

    et donne gloire à ton peuple Israël.

    J’aime cette figure de Syméon. Au terme de sa vie, il se tourne non vers le passé, mais vers l’avenir. En ce nouveau-né, il voit la promesse de jours plus lumineux pour toutes les nations. Dans les monastères, son cantique clôture encore chaque journée. Lorsque le jour prend fin, pour le croyant, une aurore éternelle s’annonce déjà.

    Quand j’aurai fait mon temps

    Au terme de ma propre vie, je voudrais ne pas être désabusé, désespéré ou résigné, mais aller vers le Seigneur sans fausse culpabilité et rempli d’espérance. Qu’au moment où ma vie deviendra peut-être davantage souffrance, ce qui a été vécu dans l’action trouve son achèvement… Puissé-je, à cette étape, donner la priorité à la prière, alors que je l’ai si souvent donnée à l’action.

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  • Le cardinal Müller dénonce: avec Biden, les États-Unis sont à l'avant-garde d'une campagne de déchristianisation brutale

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    De Kath.net News :

    Avec Joe Biden : "les États-Unis à l'avant-garde de la campagne de déchristianisation de la culture occidentale la plus subtilement brutale depuis 100 ans"

    26 janvier 2021

    Le cardinal Müller dans une interview sur kath.net à propos du président américain Joe Biden : "Je ne peux pas soutenir un politicien de l'avortement parce qu'il construit des logements sociaux et qu'en raison du bien relatif, je devrais accepter le mal absolu" - Par Petra Lorleberg

    Washington DC.-Rome (kath.net/pl) "Quiconque relativise l'engagement clair en faveur du caractère sacré de toute vie humaine sur la base de préférences politiques par des jeux tactiques et des obscurcissements sophistiques s'oppose ouvertement à la foi catholique". C'est ce que le cardinal Gerhard Ludwig Müller explique dans une interview exclusive sur kath.net à propos des opinions pro-avortement du nouveau président américain Joe Biden, qui est membre de l'Église catholique. Le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi explique plus loin : "Maintenant, les États-Unis, avec leur concentration du pouvoir politique, médiatique et économique, sont à l'avant-garde de la campagne de déchristianisation de la culture occidentale la plus subtilement brutale depuis 100 ans".

    kath.net : Monsieur le Cardinal, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a vivement critiqué la politique d'avortement du nouveau président américain Joe Biden. D'autre part, quelques voix d'évêques américains ont qualifié de malavisée la critique de la conférence des évêques à l'égard de M. Biden. Le cardinal Blase Cupich de Chicago a écrit sur son compte Twitter personnel que la Conférence des évêques catholiques des États-Unis avait fait "une déclaration inconsidérée" lors de l'inauguration du nouveau président. Pensez-vous que les critiques de l'USCCB sont justifiées ou les évêques exagèrent-ils ?

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  • A propos du confinement « sanitaire » des cultes en Belgique : Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

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    La pratique collective du culte qui est aujourd’hui empêchée  en Belgique est une valeur essentielle pour la société. Il y a urgence à statuer équitablement à son sujet. Une carte blanche signée dans « La Libre Belgique » par Wivine Muret, Anne-Simone Badji et Michael Calistri, membres de l’initiative Pour la messe libre-Vrijheid voor de mis (*):

    L’interdiction du culte public et ensuite son autorisation pour 15 personnes seulement, accouplés au silence des comités de concertation au sujet des cultes ont été d’une peine et d’une violence inouïes pour nous. Nous avons vécu ces mesures disproportionnées et discriminatoires comme un mépris de nos convictions. Au minimum, il eut été équitable de fixer la capacité d’accueil d’un lieu de culte en proportion de sa taille, comme c’est le cas dans les magasins. Nous nous réjouissons donc que cette mesure puisse bientôt être discutée par les représentants des cultes reconnus avec le ministre de la justice.

    Les mesures actuelles nous inquiètent avant tout car elles laissent advenir une dangereuse privatisation de la religion. Celle-ci ne serait plus considérée comme une réalité sociale, mais serait réduite au cercle intime et donc effacée de nos vies collectives. Le Cardinal de Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a très bien résumé cette réalité en répondant à la chaîne télévisée KTO, en juin 2018 : « Cette thèse de la privatisation de la religion et du religieux est injuste et, je pense, dangereuse aussi. Je regrette, il y a des tendances dans la société qui voudraient bien une société sans religion, où la religion est tout à fait privatisée, mais la religion est là, c’est un phénomène anthropologique. Moi je pense que profondément l’homme est un être religieux. »

    Le sacré, une source de vitalité

    Aujourd’hui encore, le sacré est une source de vitalité. Dans des circonstances normales, un demi-million de Belges se rend à l’église pour Noël. Oui, pour beaucoup, le sacré aussi fait partie de l’essentiel, et nous croyons que la vie humaine ne se limite pas à l’horizon terrestre et, qu’après la mort, il y a la vie éternelle. Or, la messe est le trésor de la foi : la force du Sacrifice de Jésus-Christ y est communiquée. Le Christ prie et s’immole pour offrir son salut à quiconque l’accepte. Et, à la messe, on peut recevoir le Corps du Christ. Le culte catholique trouve en grande partie son essence dans la messe, et lui enlever les célébrations publiques revient à l’amputer de son cœur. Peut-on vivre sans cœur ?

    Les fruits de la foi

    Les croyants puisent donc dans leur foi une énergie formidable. Nous pourrions citer tant d’organismes caritatifs au service des malades et des pauvres. Mais l’Eglise, ce n’est pas seulement le caritatif, le social. C’est d’abord le spirituel qui inspire le don de soi auprès des démunis et favorise la cohésion sociale. Cette conviction dans la force de la foi alimentée à la Messe a porté le Père Damien de Veuster aux confins du Pacifique pour soigner les lépreux, alors considérés comme les « damnés de la terre ». Celui-ci, élu « le plus grand des Belges » par la chaîne Canvas en 2005, nous rappelle que la religion et son culte collectif sont un levier irremplaçable pour attirer l’aide de Dieu et puiser la force de vaincre le fléau de la pandémie.

    Et demain, quelle chrétienté si on se tait ?

    Nous sommes jeunes et entrevoyons l’avenir avec espoir mais nous ne pouvons-nous empêcher de nous questionner : quelle chrétienté laissera-t-on à nos enfants ? Nous ne voulons pas d’une foi rabaissée ni d’une messe dévaluée. Que se passera-t-il s’il arrive de prochaines vagues de Covid? Nous verrons-nous encore lésés spirituellement car il paraît plus important de protéger les corps dans les églises plus que dans les supermarchés qui, eux, peuvent accueillir des dizaines de personnes ? Devrons-nous encore nous taire et laisser faire ? Il sera alors plus difficile d’agir.

    Par cette mobilisation, en rappelant l’importance primordiale de la messe pour tant de croyants, nous voulons aider à construire à la fois le présent et l’avenir. Nous demandons donc du respect et de la cohérence entre les mesures, et la liberté pour la messe. Car non, l'homme ne vit pas seulement que de pain.

     (*) L’annonce du deuxième confinement et de la nouvelle fermeture des églises en fin octobre a poussé quelques jeunes catholiques à former un collectif Pour la Messe libre - Vrijheid voor de Mis dont nous faisons partie. Cette mobilisation positive a pour but d’attirer l’attention sur les restrictions drastiques faites au culte. Nos actions sont comme un appel à l’aide car nous mourons de faim… spirituelle.

    Ref. Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

    JPSC

  • Covid 19 et consorts : le gouvernement belge confirme sa jauge absolue de 15 personnes accessibles ensemble dans un lieu de culte

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    Sourd à l’appel au « dialogue » sollicité timidement par les évêques le gouvernement fédéral persiste et signe . Lu dans « La Libre Belgique » cet artice signé Bd’O avec Belga :

    « L'arrêté ministériel précisant l'interdiction des voyages "non essentiels" depuis et vers la Belgique dès ce mercredi 27 janvier jusqu'au 1er mars a été publié mardi au Moniteur belge. En dehors des détails, déjà exposés la semaine dernière, de ce qu'est un voyage "essentiel" ou non, il comprend également des clarifications sur les cultes.

    Le nouvel arrêté précise que le maximum de 15 personnes autorisé (sans compter enfants, prêtre et officier de l'État civil) pour les mariages civils, enterrements et cérémonies de culte (ou activité philosophique non-confessionnelle) vaut bien pour l'ensemble des personnes présentes en même temps dans le bâtiment, "indépendamment du nombre de pièces à l'intérieur d'un bâtiment".

    On ne peut donc dépasser ce nombre de 15 en multipliant les groupes dans différentes pièces d'un lieu de culte, clarifie la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden.

    "L'exercice individuel du culte" ou de l'assistance morale non confessionnelle, ainsi que la "visite" d'un bâtiment de culte sont ajoutés aux activités pour lesquelles vaut ce maximum absolu de 15 personnes présentes en même temps.

    Comme l'explique mardi la ministre Verlinden, les autorités ont jugé nécessaire d'apporter ces précisions car "certaines personnes ont estimé, à tort, que davantage de visiteurs individuels pouvaient être présents en même temps dans un bâtiment destiné au culte".

    En d'autres mots, si le nombre de 15 personnes ne pouvait être dépassé à l'occasion de célébrations, les responsables des lieux de cultes devront désormais veiller au fait qu'il n'y ait pas davantage de 15 personnes qui prient individuellement et en même temps, même dans des pièces séparées. Et cela aussi bien dans une petite chapelle de campagne, dans une mosquée ou synagogue, que dans une grande basilique ou cathédrale. 

    En décembre, le Conseil d'État avait considéré cette jauge de 15 personnes légitime au vu des défis sanitaires. Au contraire, de nombreux croyants avaient manifesté leur déception: ils considéraient que l'instauration d'une jauge fixe était illogique et devait être proportionnée - comme dans d'autres pays d'Europe - à la taille du lieu de culte. Ils soulignaient et regrettaient par ailleurs le fait que davantage de personnes peuvent se trouver en même temps dans une grande surface. 

    La Libre apprend par ailleurs qu'une réunion entre les représentants des cultes reconnus et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (en charge des cultes) s'est tenue ce mardi à 16h30 et n'a pas abouti à d'autres conclusions que celles évoquées par la ministre de l'Intérieur. En publiant une décision quelques heures avant cette réunion (comme ce fut le cas lors d'une précédente rencontre en décembre), la majorité a cependant posé un geste relativisant l'importance accordée à ces discussions. »

    Ref. le gouvernement fédéral prend des mesures sanitaires plus restrictives envers les cultes

    Faut-il préciser que la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden appartient au parti « chrétien démocrate & flamand » (CD&V) membre de la coalition gouvernementale ?

    JPSC

  • Quand les nazis imposaient le port de l'étoile blanche aux "amis des juifs"

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    (source) Certains Justes parmi les Nations le furent parce que fervents catholiques : c’était le cas de Madeleine Fauconneau du Fresne (1893-1976), dont les mémoires de guerre viennent d’être retrouvés par son petit-neveu, Emmanuel Rougier, DRH du Secours Catholique, et publiés sous le titre L’Étoile blanche – décoration qu’elle porta comme « Amie des juifs » au camp de Beaune-la-Rolande où elle fut internée en 1943.

    Elle sauva de la déportation son amie Yvonne Netter, avocate juive qui se convertit ensuite au catholicisme. Son récit plein d’émotion est celui d’une âme de feu et de foi.

    Du site de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah :

    L'étoile blanche - Madeleine Fauconneau du Fresne

    Vient de paraître aux éditions EdiSens

    Mémoires d'une Juste 1940-1945 - Emmanuel Rougier 

    L'étoile blanche signifiant "Ami des juifs" était imposée par les nazis à certaines personnes ayant pris ostensiblement le parti des Juifs pendant la guerre. C'est le cas de Madeleine Fauconneau du Fresne. Chrétienne engagée dans la Résistante, d'abord par des mots, puis par des actes, elle se lie d'amitié avec l'avocate féministe juive Yvonne Netter. Quand celle-ci est arrêtée en juillet 1942, internée au camp de Pithiviers puis dans un hôpital, Madeleine organise son évasion. 

    Arrêtée à son tour pour ce motif, elle est internée au camp de Beaune-la-Rolande où l'on trie les déportés avant les camps de la mort. C'est là qu'on l'affuble de cette étoile blanche. Elle participe à la vie du camp et se lie avec des personnes qui disparaîtront, notamment des enfants. Remise en liberté surveillée, elle parvient à s'échapper et rejoint Yvonne dans les Pyrénées où elles se cachent, puis remontent à Paris dans la clandestinité pour y vivre la libération de la capitale en août 1944. 

    Peu après la guerre, Madeleine raconte ses souvenirs dans un cahier. C'est son petit-neveu, Emmanuel Rougier, qui le trouve bien après sa mort. Conscient de l'importance de ces mémoires pour l'Histoire, il entreprend sa retranscription, qu'il complète avec des notes biographiques et documentaires, et décide de le publier. C'est un récit haletant, précis et détaillé, fait de rencontres et de rebondissements, où se mêlent la détresse et l'espoir.

    L'étoile blanche - Madeleine Fauconnier du Fresne
    Née dans un milieu aristocratique, Madeleine Fauconneau du Fresne (1893-1976) a été reconnue Juste parmi les Nations en août 2018. Une cérémonie d'hommage devait avoir lieu en novembre 2020.

    Emmanuel Rougier est le petit-neveu de Madeleine Fauconneau du Fresne et le DRH du Secours Catholique.

    Paru le mercredi 25 novembre 2020, aux éditions EdiSens, cet ouvrage a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. 

  • Les invités de la Pentecôte (Yvonne Estienne) (2e partie) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Le transhumanisme face à Dieu et au christianisme

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    D'Antoine Pasquier sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Le christianisme, premier adversaire du transhumanisme

    Le Père Tanguy-Marie Pouliquen, professeur d’éthique à la faculté de théologie de Toulouse nous apporte un éclairage sur le lien entre transhumanisme et christianisme. Il est d'ailleurs l'auteur d'un livre Fascination des nouvelles technologies et transhumanisme: 115 questions.

    En quoi le transhumanisme s’oppose-t-il à Dieu ?

    Il peut se résumer à la tentation de l’homme-dieu décrite dans Ézéchiel : « Parce que tu as dit : “Je suis un dieu, je siège sur un trône de dieu au milieu des mers”, alors que tu es un homme et non pas un dieu » (Ez 28, 2). Le cœur qui se prend pour Dieu se pense à l’initiative de son existence. En langage moral, on parlera d’orgueil. Se prendre pour Dieu, c’est se prendre pour l’origine de la réalité créée et ne plus voir dans la Création une réalité donnée, des lignes de conduite, une direction intérieure qui accompagnerait mon existence. L’homme-dieu entend substituer à l’inscription de l’origine dans la Création sa propre réflexion, sa propre direction, sa propre totalité au risque d’être totalisant ou totalitaire. Le totalitarisme naît lorsque la projection de soi n’est plus portée par des mythes décrivant la condition humaine comme créée.

    Le transhumanisme, est-ce l'Antéchrist ?

    Je vais m’appuyer sur l’un des romans préférés des papes François et Benoît XVI : Le Maître de la Terre (éd. Téqui). L’intrigue de ce livre, écrit en 1906 par Robert Hugh Benson, le fils de l’archevêque de Canterbury devenu prêtre catholique, prend appui sur la fascination qu’exerce un homme venu de nulle part qui, par sa séduction, laisse à penser qu’il est la solution à tous les problèmes de la démocratie et de la vie sociale. Cette fascination s’étend progressivement et a pour effets secondaires d’éliminer, par son prolongement politique, toutes les libertés publiques, par tranches fines et successives. Peut-être que la technologie est cette figure fascinante qui nous fait perdre la capacité, comme le dit la philosophe Hannah Arendt (1906-1975), de penser par nous-mêmes. Si l’homme perd cette capacité de penser par lui-même, de manière critique, alors nous plongeons dans une forme d’idéologie pratique à visée totalisante et, pour certains, totalitaire.

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  • Saint Paul illuminé sur le chemin de Damas (homélie du Père Daniel Ange)

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    15 BREVIAIRE DE MARTIN D ARAGON CONVERSION OF PAUL B.jpg

    https://www.youtube.com/watch?v=DzQyxjpoFOE

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre.

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  • Le patrimoine chrétien de Turquie en péril

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    De Miriane Demers-Lemay sur le site canadien d'information catholique "Présence" :

    Urgence pour sauver le patrimoine chrétien en Turquie

    20210120_pres_cappadoce_ml.jpg

    Une touriste québécoise admire les ruines d'une église près de Göreme en Cappadoce, en mars 2020. Les églises troglodytes comme celle-ci ont été abandonnées lorsque les dernières communautés chrétiennes de la région ont été forcées de quitter le pays en 1923.   (Présence/Miriane Demers-Lemay)
    2021-01-20

    La Turquie possède l’un des plus riches patrimoines chrétiens en dehors de la Terre sainte. Or ces lieux sont peu à peu oubliés, détruits ou convertis. Une course contre la montre s’amorce pour sauver le patrimoine turc chrétien, qui s’efface peu à peu des mémoires et du paysage.

    La route de terre est trouée de cratères. Dans un lourd nuage de poussière, des camions roulent vers une carrière de pierres nichée dans les montagnes arides de lAnatolie. Des villageois nous dévisagent avec surprise; peu de visiteurs viennent dans ce hameau, situé à quelques kilomètres seulement de la ville de Şanlıurfa.

    Il y avait ici un village arménien, autrefois. À présent, des chèvres broutent les herbes autour des quelques bicoques ayant survécu à l’histoire. Les ruines du village et d’une chapelle jonchent le sol, leurs pierres ayant vraisemblablement été utilisées pour construire de nouvelles maisons. L’imposante église Germüş tient encore debout, décapitée de son clocher. Peu de traces de travaux de restauration sont visibles entre la nef qui tombe en morceaux et les décombres jonchant le sol. À quelques mètres seulement, on a construit une mosquée toute neuve, comme un rappel de la religion dominante en Turquie. L’église fera les manchettes quelques semaines après notre passage, après qu’un homme décide d’y organiser une soirée barbecue diffusée sur les réseaux sociaux.

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