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Foi - Page 551

  • Chrétiens persécutés : l'indifférence est le drame du XXIème siècle

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Persécution des chrétiens : le drame du XXIème siècle est l’indifférence

    Intervention du cardinal Piacenza au Colisée

    Colisée en rouge © Vatican News

    Colisée En Rouge © Vatican Media

    Le drame du XXIème siècle est l’indifférence, affirme le cardinal Mauro Piacenza : « l’indifférence devant le frère qui souffre, qui n’a pas ce qu’il faut pour vivre, ne peut accéder aux soins et à la formation de base, devant le frère dont la dignité est piétinée par certains pouvoirs aveugles, devant le frère qui ne peut vivre sa foi et son appartenance qu’au prix de sa vie physique ».

    Le cardinal a pris la parole, en tant que président de L’Aide à l’Église en détresse Italie (ACS Italia), au Colisée, le 24 février 2018 pour la journée de protestation mondiale contre la persécution des chrétiens.

    Le Colisée de Rome et deux églises en Irak et en Syrie ont été illuminés en rouge pour dénoncer la souffrance des chrétiens persécutés.

    Voici notre traduction du discours du cardinal Piacenza qui a exhorté : « Abattons les murs de la mort, à commencer par les murs de notre indifférence : je ne peux pas être serein si mon frère souffre ! »

    AK

    Intervention du card. Mauro Piacenza

    Nous sommes devant le Colisée, qui constitue un « symbole universel », connu de tous et qui, pour tous, s’identifie à Rome. Mais on n’est pas toujours conscient que cela fut un lieu de mort et de meurtres, que ce soit en raison de la barbarie des luttes entre les gladiateur, « usque ad mortem » ou en raison du martyre de milliers de chrétiens, qui s’opposaient à la violence du pouvoir dominant qui prétendait à un culte divin.

    Ces pierres et ces murs peuvent alors avoir une double signification.

    Ce sont des « murs de vie » si nous les considérons comme l’expression d’une civilisation et d’un empire qui a su servir de médiateur, pour toute la culture occidentale, entre la civilisation grecque d’Athènes et la « foi de Jérusalem, permettant à l’Europe d’être ce qu’elle a été et ce qu’elle est encore par certains aspects.

    Ce sont des « murs de mort », si nous faisons mémoire du nombre impressionnant d’hommes et de martyrs qui, en leur sein, ont offert leur vie (ou à qui on l’a arrachée) par les mains d’un pouvoir incapable de regarder le bien intégral de la personne.

    C’est pourquoi, ce soir, le Colisée est illuminé de la couleur du sang : pour donner une voix à tous les « murs de mort » qu’il y a encore aujourd’hui dans le monde, comme nous le rappelle le pape François.

    Le drame du XXème siècle, affirmait saint Maximilien Marie Kolbe, est l’indifférence. Je pense que l’indifférence est aussi le drame de notre XXIème siècle. L’indifférence devant le frère qui souffre, qui n’a pas ce qu’il faut pour vivre, ne peut accéder aux soins et à la formation de base, devant le frère dont la dignité est piétinée par certains pouvoirs aveugles, devant le frère qui ne peut vivre sa foi et son appartenance qu’au prix de sa vie physique.

    Cette indifférence plonge ses racines dans les conceptions individualistes de l’homme, où la question « Pour quelle fin ? » ne trouve plus de place. En effet, quand l’homme cultive exclusivement son intérêt, au point d’exclure toute autre fin, il a fatalement tendance à se nuire à lui-même.

    L’indifférence diffuse de la culture contemporaine est causée par la « perte de la fin », par le fait d’être repliés à chercher uniquement les « causes » des phénomènes, multipliant les habiletés techniques, mais oubliant la « fin ».

    Nous sommes ici ce soir, devant ces « murs » vivants par la culture et mortifères par l’expérience, pour aider à vaincre l’indifférence. « L’Aide à l’Église en détresse », depuis 70 ans, lutte dans le monde entier pour soutenir les frères dans le besoin et défendre leur légitime liberté à professer leur foi. Abattons les murs de la mort, à commencer par les murs de notre indifférence : je ne peux pas être serein si mon frère souffre ! Je ne peux pas entendre le cri d’Abel, de « tous les Abel » du monde, un cri qui monte vers le Dieu de la terre.

    On n’abat les murs de la mort et de l’indifférence qu’en sachant reconstruire ! Et l’on ne reconstruit qu’en recommençant à répondre aux questions fondamentales de notre existence, et la première de toutes : « pour quelle fin ? » ; seule la redécouverte de la fin commune qui unit tous les hommes qui unit tous les hommes : l’être et le fait de devenir des personnes, pourra permettre, dans le temps, de retrouver une authentique sensibilité pour l’autre, parce que mon intérêt est aussi le sien et que sa souffrance est aussi la mienne.

    Que Marie, Reine des martyrs et Fontaine de vie nous soutienne dans notre volonté d’abattre les murs de mort et d’indifférence pour construire une culture de vie et de paix !

    © Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • Les chemins de la hauteur : la Transfiguration (2e dimanche du Carême); prédication par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication pour le 2e dimanche de carême, dimanche de la Transfiguration (archive du 4 mars 2012) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 2-10)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org /

    Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile : La Transfiguration (Marc 9, 2-10)

    Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d'entre les morts ».

  • Brésil : déferlante évangélique et fin du monopole catholique

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    De David Roure sur le site du quotidien La Croix :

    PROTESTANTISME : La déferlante évangélique au Brésil

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  • Le Congo a besoin de nos prières

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    ... ce message, reçu, via une amie, au cas où vous voudriez vous unir par la pensée ou la prière à la marche de ce dimanche au Congo.

    Chers amis,

    C'est à partir de Kinshasa où je me trouve en ce moment que je vous lance cet appel.

    Ce dimanche 25 février aura lieu la troisième marche pacifique des chrétiens du Congo.

    A l'initiative du Cardinal Monsengo, les catholiques sont appelés à se mobiliser après la première messe du dimanche (dans chaque paroisse, les messes se succèdent) et à se mettre en marche afin de dire leur mécontentement devant la dictature qui refuse les élections prévues par la constitution et maintient volontairement la population dans la pauvreté.

    Le jour de la première marche, le 31 décembre 2017, les églises ont été fermées avec des cadenas par les forces de l'ordre. Aucune messe n'a été dite ce jour là, les cultes protestants et des églises de réveil ont dû également être annulés. Un dimanche sans prière en communauté ... les forces du mal ont fait fort !

    Mais des groupes ont démarré de plusieurs paroisses.

    Lors de la deuxième marche il y a un mois, d'autres chrétiens (protestants, églises de révil ...) et même des musulmans ont marché.

    Ce dimanche il y aura encore plus de monde dans les rues.

    Mais il y aura aussi dans chaque paroisse des personnes qui se tiendront dans la prière afin d'intercéder pour ceux qui marchent.

    C'est à ce mouvement d'intercession que je vous appelle à participer.

    Je vous demande de diffuser largement cet appel.

    Ce vendredi soir nous étions en communion de prière avec le Pape François qui avait invité les chrétiens à prier spécialement pour le Congo.

    Il ne faut pas s'arrêter là! La victoire est déjà acquise car notre Dieu est avec son peuple. Mais Il a besoin de nos prières.

    En communion de prière avec vous dans cette grande chaîne de solidarité afin que, grâce à notre Seigneur, les Congolais retrouvent leur dignité.

    Anne-Marie

  • Bruxelles (Minimes), 28 février : visite exceptionnelle des reliques des saints Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

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  • Le cardinal Sarah critique la communion dans la main

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    Le cardinal Sarah critique la communion dans la main (source : Gloria.tv)

     
     
    Le cardinal Robert Sarah remarque dans une préface pour le livre italien 'La distribution de la communion sur la main. Relevé historique, juridique et pastoral' que la communion dans la main "implique sans aucun doute une grande dispersion de fragments" des hosties.

    Il explique que l'attention portée aux moindres miettes, le soin de purifier les vases sacrés, de ne pas toucher l'hostie avec des mains moites - des choses perdues dans l'Église actuelle - "deviennent des professions de foi dans la présence réelle de Jésus".

    Il qualifie la communion debout et dans la main "d'attitude de manque de soumission aux signes de Dieu". La préface de Sarah a été publiée sur la nuova bussola quotidiana le 22 février.

    Image: Robert Sarah, © Lawrence OP, CC BY-NC-ND#newsGlerdaikck

    Voir : Pour le cardinal Sarah, communier dans la main est un manque de respect

  • Sous couvert de miséricorde : la menace qui pèse actuellement sur l’Eglise et sur l’Eucharistie

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    De Sandro Magister sur Diakonos.be :

    Nouvel appel du Père Weinandy au Pape : Avec cette fausse miséricorde, on détruit l’Eglise

    On se souvient encore de la lettre ouverte que le P. Thomas G. Weinandy avait adressée au Pape François l’été dernier avant de la mettre dans le domaine public le premier novembre sur Settimo Cielo :

    > Un théologien écrit au pape: C’est le chaos dans l’Église et vous en êtes une des causes

    Aujourd’hui matin, samedi 24 février, il est revenu à la charge à Sydney au cours d’une conférence organisée par l’University of Notre Dame, en Australie.

    Dans son intervention, le Père Weinandy décrit et dénonce l’attaque d’une gravité sans précédent que certaines théories et pratiques « pastorales » encouragées par le Pape François sont en train de porter contre l’Eglise « une, sainte, catholique et apostolique » et plus particulièrement contre l’Eucharistie qui est la « source et le sommet » de la vie de l’Eglise elle-même.

    Settimo Cielo propose ci-dessous à ses lecteurs, dans quatre langues, les passages cruciaux de l’acte d’accusation du Père Weinandy. Mais ceux qui souhaiteraient lire le texte intégral de sa conférence, dans l’original en anglais, la trouveront sur cette autre page web :

    > The Four Marks of the Church: The Contemporary Crisis in Ecclesiology

    A 72 ans, le Père Weinandy est l’un des théologiens les plus estimés, il vit à Washington au collège de Capucins, l’ordre franciscain dont il fait partie. Il est toujours membre de la Commission théologique internationale associée à la Congrégation vaticane pour la doctrine de la foi, depuis sa nomination en 2014 par le Pape François.

    Il a enseigné aux Etats-Unis et dans plusieurs universités, pendant douze ans à Oxford et à l’Université pontificale grégorienne de Rome.

    Pendant neuf ans, de 2005 à 2013, il a été directeur exécutif de la Commission doctrinale de Conférence épiscopale des Etats-Unis. Et il a continué à en faire partie comme « advisor » jusqu’au jour de la publication de sa lettre ouverte au Pape François, où il fut contraint de démissionner.

    A lui la parole.

    *

    La menace qui pèse actuellement sur l’Eglise et sur l’Eucharistie

    par Thomas G. Weinandy

    On ne peut pas nier que l’Eglise postconciliaire a été traversée par de nombreuses divisions et divergences sur la doctrine, la morale et la liturgie. Ces désaccords perdurent encore.  Pourtant, jamais au cours des pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI, on n’a douté de ce que l’Eglise enseigne concernant sa doctrine, sa morale et sa pratique liturgique.  […]  Ce n’est plus le cas, et de bien des manières significatives, au cours de l’actuel pontificat du Pape François.

    Une menace pour l’unicité de l’Eglise

    […] On dirait parfois que le Pape François se considère non pas comme le promoteur de l’unité mais bien comme l’agent de division. Sa philosophie pratique, pour autant qu’il s’agisse d’une philosophie intentionnelle, semble consister à croire qu’un plus grand bien unificateur finira par émerger du fatras actuel d’opinions divergentes et de la tourmente des divisions qui en résultent.

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  • Il y a 150 ans : la mort du Père Théophile Verbist

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    Qui est Théophile Verbist? (source)

    CICM founder

    CICM founder

    Théophile Verbist naquit à Anvers en 1823, dans la famille du banquier Guillaume Verbist qui comptait sept enfants. Il fut ordonné prêtre à Malines en 1847 et était directeur national de l’Oeuvre de la Sainte Enfance en Belgique. Quand, en 1860 par le Traité de Pékin des missionnaires furent de nouveau admis en Chine, il fonda la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie, CICM, avec comme objectif particulier la mission en Chine.

    On les appelle les Missionnaires de Scheut ou les « scheutistes » à cause de la localisation de leur première maison: à Scheut, (Anderlecht) 548, chaussée de Ninove, 1070, Bruxelles. Ils furent envoyés par le pape vers la province de Mongolie-Intérieure (Chine) pour y reprendre l’œuvre missionnaire des lazaristes français.

    Verbist voulait s’établir au-delà de la Grande Muraille. Le 25 août 1865, le premier groupe quitta Scheut pour la Chine. Théophile Verbist (Anvers.) arriva à Xiwanzi (Mongolie-Intérieure – Chine) le 6 décembre 1865 en compagnie d’Aloïs Van Segvelt (Rumst), Ferdinand Hamer (Nijmegen, NL.), François Vranckx (Anvers.) et Paul Splingard (Ottenburg), un laïc. Immédiatement, ils durent faire face à de multiples problèmes: étude de la langue, manque de personnel, graves problèmes financiers. Pour Aloïs Van Segveld, la quarantaine bien sonnée, habitué à un certain confort en Europe, l’adaptation à la vie en Mongolie-Intérieure fut une lourde tâche sur le plan humain, physique, psychologique. Les lettres du fondateur Verbist montrent à quel point il était heureux d’avoir atteint le but de sa vie en étant missionnaire.

    La mission en Chine de Théophile Verbist fut cependant de courte durée. Au cours de son premier grand voyage missionnaire, il attrapa le typhus et mourut dans la Vallée du Tigre (Laohugou – N.-E de la Chine) le 28 février 1868. La dépouille mortelle du père Théophile Verbist fut ramenée en Belgique en 1931. Après un accueil solennel à Anvers elle fut transportée, dans un cercueil chinois, à la crypte de la chapelle de la maison de Scheut, où elle repose toujours. Pourtant le témoignage de Verbist survit.

    En 2008 la Fondation Verbiest-Leuven organisa une visite du cardinal G. Danneels et de quelques évêques belges à Laohugou (Vallée du Tigre) où, en compagnie des pères Willy Oost (Lichtervelde), supérieur provincial, et Jérôme Heyndrickx (Haasdonk), ils ont déposé des fleurs au pied de la statue de Théophile Verbist. Ce geste confirmait les liens d’amitié durable entre l’Eglise de nos pays et l’Eglise en Chine. Ils y ont aussi commémoré Joseph Segers (Sint-Niklaas) qui, dans la même Vallée du Tigre, fut enterré vivant par les Boxers en 1900. La brève mission en Chine de Théophile Verbist était le début de l’histoire remarquable, longue de 90 ans, de “Scheut en Chine”, une histoire qui se poursuit encore.

  • 24 février : faire mémoire des chrétiens persécutés ou discriminés

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    Missionnaires martyrs : le Colisée se pare de rouge (source)

    La cathédrale maronite St-Elie d’Alep, L’église St-Paul de Mossoul et le Colisée de Rome se pareront de rouge au soir du 24 février prochain, à l’occasion de la Journée de prière pour les missionnaires martyrs. Les projecteurs seront ainsi braqués sur la réalité des chrétiens persécutés ou discriminés pour leur foi, dans le monde entier.

    La persécution ne concerne pas qu’une poignée d’irréductibles et le phénomène ne fait pas partie du passé… Aujourd’hui, pour 200 millions de personnes, exprimer leur foi publiquement est un délit. Et les statistiques sont à la hausse chaque année ! Parmi les 25 pays en tête du classement de l’intolérance religieuse, on trouve l’Arabie Saoudite, le Bangladesh, l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie ou encore la Somalie. Dans ces pays, le risque de mourir à cause de sa foi fait partie du quotidien des chrétiens. On peut mourir pour sa simple appartenance religieuse, pour un signe distinctif porté sur soi, pour le fait de ne pas connaître le Coran par cœur, pour se trouver dans une église au moment où une bombe explose…

    Dans de nombreux pays, les minorités chrétiennes ne jouissent pas des mêmes droits que les autres : pas d’école, de travail, de maison décente, de vie sociale, de possibilité de faire carrière, de participer à la vie politique… Et la discrimination, l’intolérance, la haine envers celles et ceux qui ne professent pas la religion « juste » se répandent toujours plus, touchant même des pays où la liberté religieuse est garantie dans la Constitution. Il suffit de penser aux attaques terroristes qui ont secoué l’Allemagne, l’Angleterre, la France… Les victimes étaient des personnes âgées, des familles, des enfants qui dansaient, se promenaient, vivaient une vie normale dans les rues de leur ville.

    Des États bafouent leur propre Constitution

    Ces événements tragiques aux motivations « religieuses » pourrissent le climat social, raidissent les fronts, exacerbent les rancoeurs, sèment l’intolérance et le racisme, des situations que l’on espérait révolues. Il ne s’agit pas seulement d’un Islam ayant échappé au contrôle des États, mais bien souvent ce sont les États eux-mêmes qui bafouent le droit à la liberté religieuse. On le voit en Corée du Nord, en Érythrée, au Myanmar, au Pakistan, où les discriminations et les persécutions sont pourtant interdites par la Constitution. Et ceux qui défendent sur le plan constitutionnel les droits des minorités le paient souvent de leur vie, comme le ministre chrétien Shahbaz Bhatti au Pakistan.

    L’Aide à l’Église en Détresse vous invite, le 24 février, à vous souvenir des missionnaires martyrs. Par ailleurs, le nouveau « Rapport sur la liberté religieuse dans le monde » sera publié en novembre. Il s’agit d’un des rapports les plus respectés sur ce thème, qui relève et dénonce toutes les situations où la liberté religieuse est violée.

  • N'y aurait-il que la Fraternité saint Pie X pour se souvenir de la spiritualité sacerdotale du cardinal Mercier ?

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    Le cardinal Mercier, une des figures les plus représentatives de l'histoire de l'Eglise de Belgique, était extrêmement attentif à la formation de ses séminaristes; il y a consacré plusieurs ouvrages de spiritualité. Qui s'en souvient encore, à l'exception peut-être de la Fraternité Saint Pie X qui a très largement évoqué son enseignement dans sa lettre trimestrielle de décembre 2017?

    A consulter ICI

  • La mort d'un évangélisateur hors pair

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    De Nicolas Boutin sur le site Aleteia.org :

    Eric Célérier : « Billy Graham voulait annoncer l’Évangile par tous les moyens ! »

    Éric Célérier, pasteur et fondateur de Topchrétien.com, a travaillé avec l'influent prédicateur Billy Graham décédé le 21 février à l'âge de 99 ans. Il décrit pour Aleteia son oeuvre et confie également des souvenirs plus personnels.

    C’était le le télévangéliste le plus connu au monde. L’américain Billy Graham est décédé mercredi 21 février à l’âge de 99 ans. Ordonné pasteur en 1939, il multiplie les prêches aux quatre coins de la planète grâce à une fois chevillée au corps et un authentique charisme. Il attire très vite les foules.

    De la reine Elizabeth au pape Jean-Paul II, en passant par Mère Teresa, cette véritable pop-star de la Bible avait rencontré tous les grands de ce monde et jouissait d’une certaine influence auprès de quelques un des présidents américains qui se sont succédés depuis les années 1950. A cette époque, ce pasteur baptiste avait a su habilement utiliser la radio et la télévision. Éric Célérier, proche du pasteur nous livre ses sentiments.

    Aleteia : Quel rôle a joué Billy Graham dans votre cheminement spirituel ?

    Éric Célérier : Mon parcours de foi s’est fait en deux étapes. J’ai grandi dans une famille catholique, j’ai suivi des cours de catéchisme, fait ma communion… Adolescent plutôt rebelle, j’ai redécouvert la foi à l’âge de 18 ans, dans une église évangélique. C’est là que j’ai commencé à servir Dieu avec ce que je pouvais : la guitare, l’animation de groupes de jeunes, la prêche… Quand j’ai été embauché par Billy Graham, j’étais en fait un jeune converti à la « foi vivante ». Il a été mon premier patron, j’avais 20 ans. J’ai travaillé onze mois pour préparer sa campagne d’évangélisation à Paris en 1986. Je timbrais les lettres ! Lorsqu’il prêchait, j’étais derrière lui sur l’estrade : ses mots m’ont touché et j’ai alors prié pour devenir comme cet homme. En l’écoutant, j’ai compris que l’on pouvait investir de sa vie et de son temps dans un projet chrétien et en voir les fruits. Des milliers de personnes étaient présentes à cet événement, ça a marqué ma vie pour toujours. Je me suis dit qu’il était possible de faire des choses pour servir Dieu et changer la vie des gens. À cette époque, la France considérait les évangélistes comme une secte et après son arrivée tout a changé : il a même été reçu par François Mitterrand. Billy Graham a inspiré beaucoup de monde, il a rassemblé plus de 200 millions d’auditeurs dans 185 pays ! Il voulait annoncer l’Évangile par tous les moyens !

    Lire la suite sur aleteia.org

     
  • Lettre de Carême 2018 de Mgr Delville, évêque de Liège

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    VE PN 106 lettre pastorale Delville.jpgDans cette Lettre, Mgr Jean-Pierre Delville commente les visites pastorales qu’il vient d’effectuer dans son diocèse. Comme fil conducteur de son texte, l’évêque de Liège a choisi un superbe médaillon en cuivre et émaux colorés du XIIe siècle appartenant au Trésor de la Collégiale Notre-Dame de Huy. Ce médaillon  représente un arbre fruitier poussant au bord d’une rivière bleue ; l’arbre est présenté par deux anges et porte des pommes mûres. Au centre, on voit une phrase de l’Apocalypse : Qui vicerit dabo illi edere de ligno vitae » (au vainqueur, je donnerai à manger de l’arbre de la vie) Ap.2.7. Sous l’arbre, apparaît la légende « Lignum Vitae » et sur le pourtour du médaillon, on peut lire : « Universae viae Domini misericordia et veritas » (toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité) Ps 24.10.

    Il n’est pas possible de reproduire ici toutes les déclinaisons thématiques concrètes que l’évêque tire de ce médaillon pour les appliquer aux thèmes de ses pérégrinations diocésaines.  Retenons celles qu’il consacre à l’Eucharistie et au Baptême :

     « L’arbre de vie présente les fruits de la vie et ces fruits correspondent à l’hostie de l’eucharistie. Le médaillon s’inspire sans doute de Rupert de Deutz (1070-1129), ce moine de Saint-Laurent à Liège, devenu abbé de Deutz près de Cologne et grand théologien de son temps. Il a écrit de nombreux commentaires  de l’Ecriture, en particulier de l’Apocalypse , et il vivait quelques années avant la confection du médaillon de Huy. Il identifie l’arbre de la vie au Christ et la nourriture qui en provient à la communion au Corps du Christ (*) ; ‘Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour (Jn 6.54). Le Christ, en effet est l’arbre de vie, grâce auquel les saintes âmes sont restaurées, tant dans le paradis céleste, par la vision [de Dieu] que dans l’Eglise présente par le Corps [du Christ]’ (**). Il ajoute : ‘Cet arbre de vie, qui est le Christ, nous restaure par son corps et son sang ; et déjà maintenant il ressuscite notre âme de la mort du péché, et il ressuscitera notre chair au dernier jour’(***) C’est donc dès aujourd’hui que nous recevons la vie éternelle, selon l’Evangile de Jean (Jn 6, 54), que nous sommes restaurés en notre corps et que nous sommes ressuscités dans notre âme, selon Rupert, dans la ,perspective de la résurrection générale à la fin des temps. La grandeur de cette restauration de nos vies  et de cette résurrection de nos âmes est présente dans toutes les Eucharisties que nous célébrons et j’ai de merveilleux souvenirs de celles que j’ai présidées au cours de mes visites pastorales,  des plus simples dans une chapelle de semaine jusqu’aux plus solennelles dans les collégiales […].

    Et si  le sacrement de l’Eucharistie est évoqué sur notre médaillon par les fruits de l’arbre de vie, on peut dire que le sacrement du Baptême est suggéré par le cours d’eau qui coule au pied de l’arbre de vie. L’eau vive est symbole du passage de la mort à la vie. Le Baptême est une nouvelle vie. C’est aussi ce que suggère l’Apocalypse : ‘Puis l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal […]. Entre les deux bras du fleuve, il y a un l’arbre de vie qui donne des fruits douze fois ; chaque mois il produit son fruit’ (Ap. 22, 1-2). Le texte suggère que l’eau du fleuve fait produire de nouveaux fruits à l’arbre. L’eau du baptême rend les baptisés semblables aux fruits de l’arbre de vie. Durant ce Carême, de nombreux baptêmes d’adultes sont en préparation et seront célébrés à Pâques. Ce sacrement de l’initiation chrétienne est préparés par différentes étapes, qui s’égrènent tout au long du carême  et se réalisent avec la participation de toute l’assemblée chrétienne. Le baptême est donc un passage de la mort à la vie qui concerne toute la communauté […].

    _______

    (*) Rupert de Deutz, Commentaire sur l’Apocalypse, dans Patrologia latina, t. 169, col. 879

    (**) « Qui manducat, inquit, carnem meam et bibit meum sanguinem habet vitam aeternam et ego resuscitabo eum in novissimo die [Jn 6, 54]. Christus namque  lignum vitae est, cuius et in caelesti paradyso visione, et in praesenti Ecclesia corpore, sanctae reficiuntur animae »

    (***) « Hoc autem lignum vitae, quod est Christus, dum nos corpore et sanguine suo reficit, iam nunc resuscitat  animam a morte peccati, et carnem nostram in novissimo die resuscitabit ».

    Publié sous le titre « L’arbre de vie : symbole du Christ et emblème de l’écologie », le document  complet (français/allemand) est disponible à l’évêché  et à la librairie Siloë (40, rue des Prémontrés à Liège). Les prix dépendent du nombre d’exemplaires commandés.

    JPSC