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Foi - Page 555

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 107, été 2018

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’été 2018. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation.Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder).

    Au sommaire de ce numéro n° 107 (été 2018) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    La Fête-Dieu 2018 à Liège

    Fête-Dieu : l’office primitif

    La réception de l’Eucharistie à travers le temps

    A contretemps : bioéthique, spiritualité, scientisme

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    Rome et le monde : 

    Pape François : quel bilan pour cinq années de pontificat ?

    Qui peut communier ?

    L’accès des conjoints luthériens allemands à la communion sacramentelle

    Célibat sacerdotal en péril : le cardinal Sarah monte au créneau

    Efflorescence du catholicisme en Afrique

    Belgique :

    Avortement : encore plus permissif ?

    Vers une reconnaissance symbolique des couples homosexuels par l’Eglise ?

    Un attentat « islamiste » au Boulevard d’Avroy à Liège

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

     

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, 

    B-4000 Liège

     JPSC

  • Les restes du dernier tsar de Russie, Nicolas II, et de sa famille authentifiés

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    De Caroline Becker sur le site « aleteia » (17 juillet) :

    « Alors que la Russie commémore le centenaire de l'assassinat de la dernière famille impériale russe, les autorités viennent d'annoncer officiellement l'authentification des restes du tsar Nicolas II et de sa famille :

    Nicolas II web3-nicolas-ii-tzar-family-library-of-congress.jpg w=1200.jpgLes restes supposés du tsar Nicolas II et de sa famille pourront-ils bientôt être inhumés religieusement ? Les nouveaux résultats semblent le confirmer. Les autorités russes ont annoncé cette semaine que les restes du tsar Nicolas II, de son épouse et de trois de leurs filles avaient bien été authentifiés comme étant ceux de la famille impériale, tragiquement assassinée il y a 100 ans.

    Lire aussi :

    Vladimir Federovski revient sur le martyre de Saint Nicolas II Romanov

    L’Église orthodoxe frileuse

    Nicolas II, son épouse Alexandra Fedorovna, leurs quatre filles et leur fils ont été fusillés par les bolchéviques dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg, dans l’Oural. Les corps ont ensuite été jetés à la va-vite dans une fosse commune aux environs d’Ekaterinbourg. Reconnus comme martyrs du bolchévisme, ils ont été canonisés par l’Église orthodoxe en 2000.

    Les restes de la famille impériale, retrouvés dans la fosse commune en 1979 et aujourd’hui enterrés dans la forteresse Pierre et Paul Saint-Pétersbourg, ont déjà fait l’objet d’analyses génétiques. En 1998, le gouvernement russe avait ainsi officiellement reconnu l’authentification des restes comme appartenant à Nicolas II, son épouse et trois de ses filles. Mais l’Église orthodoxe avait, quand à elle, toujours réfuté ces résultats.

    Une enquête ouverte depuis 2015

    À sa demande, de nouveaux tests ont donc été exigés en 2015 afin de faire des comparaisons avec d’autres membres de la famille impériale. Pour la première fois, les restes du précédent tsar, Alexandre III, ont donc été exhumés afin de prouver que Nicolas II et lui était bien « père et fils ». Ces nouveaux résultats ADN semblent confirmer ce qui avait déjà été authentifié en 1998. Le porte-parole de l’Église orthodoxe, Vladimir Legoïda, a salué le travail des enquêteurs et a souligné que le clergé examinerait avec attention ces nouveaux résultats. Les restes présumés des deux autres enfants du tsar, Alexeï et Maria, retrouvés seulement en 2007, n’ont pour le moment pas encore fait l’objet de prélèvements ADN, faute d’accord entre les autorités et l’Église orthodoxe.

    En attendant les conclusions officielles de l’Église orthodoxe, le patriarche Kirill a guidé, ce jour, la procession organisée en l’honneur du centenaire de l’assassinat de la famille impériale. Celle-ci a quitté, vers deux heures du matin, le lieu où ont été tués le tsar et sa famille pour rejoindre à pied le monastère de Ganima Iama, construit en leur honneur, situé à 21 kilomètres de Ekaterinbourg.

    Lire aussi :

    « Nicolas II et Alexandra de Russie », le retour de la mémoire russe

    Ref. Les restes du dernier Tsar de Russie, Nicolas II, et de sa famille identifiés

    L’hymne officiel de l’empire russe de 1833 à 1917 :

    La vidéo ci-dessous rend compte de la procession, avec le patriarche Cyrille, qui a eu lieu le 17 juillet (nuit du 16 au 17), à Ekaterinbourg en Russie, pour le centenaire de l'assassinat du tsar Nicolas II et de la famille impériale. 100. 000 personnes y ont participé :

    JPSC

  • Quand le Festival d’Avignon inscrit au programme la théorie du genre et le mariage pour tous, Mgr Cattenoz met les points sur les i.

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    Lu sur le blog « Salon beige »:

    Cattenoz 20150121_32.jpg" Extrait de l'homélie de Mgr Cattenoz prononcée dimanche à l'occasion de la messe du Festival d'Avignon qu'il présidait, et retransmise par France Culture :

    "[...] Le Festival d’Avignon bat son plein, un lieu merveilleux où l’humanité s’interroge librement à travers le théâtre sur ce qu’elle vit et ce qu’elle est, véritable brouillon de culture. Le festival est un lieu merveilleux pour répondre à l’appel de Jésus à évangéliser. Cette année, devant le thème du festival, le genre, je lance un appel à la conversion et à la découverte du message de l’Évangile que la lettre de Paul nous a présenté de manière merveilleuse.

    Je n’ai jamais rencontré de L, de G, de B, de T, et paraît-il, maintenant de Q ; je ne connais et ne vois que des personnes humaines avec toute la richesse de leur féminité et de leur masculinité inscrite dans leur chair et jusque dans leur être le plus profond. Je continue de m’émerveiller devant la complémentarité de l’homme et de la femme. Au nom même de celle-ci, je m’émerveille encore, devant l’amour qui jaillit entre eux et débouche sur le don de la vie. Le mariage pour tous peut bien exister, ce ne sera jamais qu’une amitié, aussi belle soit-elle.

    Comme le prophète Amos, je voudrais dénoncer une société aux comportements incohérents et qui n’a pas compris quel merveilleux projet de vie Dieu lui proposait.

    Il n’y a rien de nouveau sous le soleil dans notre société ! Elle se vautre dans un pseudo bien-être matériel, usant des trois quarts des richesses de la planète, sans comprendre pourquoi les vagues migratoires des plus pauvres des pauvres se succèdent à nos portes. Que la Mer Méditerranée devienne un immense cimetière ne semble pas gêner grand monde !

    Cependant, devant ses incohérences, notre société n’est pas à court d’idées : l’avortement, le suicide assisté, la PMA, la GPA, l’eugénisme tout devient possible au nom d’un principe devenu premier depuis les années 68 : « il est interdit d’interdire, on a bien le droit, on a tous les droits, mon plaisir est mon droit. »

    Depuis des années, le processus est bien rodé : changer le vocabulaire, dépénaliser la réalité et en faire un droit. Dans quelques années, nous aboutirons à un sommet : « Homodeus ! » où l’algorithme sera roi. Heureusement, comme autrefois, le colosse a des pieds d’argile !

    Au risque de choquer, je voudrais simplement rappeler les paroles de Jean-Paul II : « L’avortement est le crime le plus abominable qui soit, car la victime n’a même pas la possibilité de crier sa souffrance » (EV 50). Je voudrais citer Mère Teresa : « l’avortement est une réalité abominable, car une mère tue son propre enfant ». Je vous avoue que j’ai pleuré en voyant conduire au Panthéon de la République le corps de celle qui a permis la légalisation de l’avortement. Je voudrais enfin citer le Pape François qui récemment a eu le courage de dire haut et fort ceci : « J’ai entendu dire que c’est la mode – ou du moins, c’est une habitude – de faire certains examens pendant les premiers mois de la grossesse, afin de voir si le bébé va mal, ou s’il y a un problème. Dans ce cas, la première proposition est :“On l’élimine ?” L’homicide des enfants. Et pour avoir une vie tranquille, on élimine un innocent. [...] Au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour entretenir la pureté de la race. Aujourd’hui, nous faisons la même chose, mais avec des gants blancs » (2018 08 18).

    Face à cette anthropologie enfermée dans une impasse, Paul nous présente le projet de Dieu le Père sur nous : devenir dans le Christ ses enfants bien-aimés, partager sa propre vie divine au souffle de l’Amour de l’Esprit Saint, et cela dès maintenant et pour toujours. Jésus nous invite à témoigner de ce merveilleux projet divin au cœur de notre société d’aujourd’hui, aussi nous voulons au cœur du festival porter témoignage de Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Jean Vilar l’avait compris, lui qui a toujours demandé que le programme de la présence chrétienne au festival soit noté dans le programme lui-même.

    Il y a quelques jours, je demandais à des personnes atteintes de handicaps : « Quelle est la dernière merveille de Dieu dont vous avez été témoins ? » Claire, une jeune femme polyhandicapée m’a dit : “moi je m’émerveille de savoir que je vis et que je vivrai pour toujours en Jésus !” Et Madona, une femme atteinte de trisomie 21, a ajouté avec ses mots à elle : “Moi, quand je vois le prêtre qui lève l’hostie à la messe, je vois papa, maman, et tous les saints du ciel !” Quelle leçon d’humanité ! Oui, toi mon frère, même si tu n’acceptes pas ce témoignage de Claire et de Madona, même si tu ne partages pas ce merveilleux projet divin, tu restes mon frère et nous pourrons vivre ensemble une véritable fraternité, car c’est l’Amour seul qui compte. AMEN 

    Michel Janva "

    Ref. Mgr Cattenoz : Le mariage pour tous peut bien exister, ce ne sera jamais qu’une amitié

    Lorrain d’origine (il est né à Maxéville en 1945), Mgr Jean-Pierre Cattenoz a obtenu son doctorat en théologie à l’Institut catholique de Toulouse et fut ordonné prêtre en 1983 pour l’archidiocèse d’Avignon où il débuta son ministère avant de partit comme prêtre « Fidei Donum » à N'Djaména au Tchad. Il y fut  directeur des études du séminaire de Bakara pendant six ans. De retour en France, il enseigna au grand séminaire d'Avignon et au Studium de théologie de l'Institut Notre-Dame de Vie. De 2000 à 2002, il est responsable de la branche sacerdotale de cet institut de spiritualité carmélitaine, avant d’être nommé archevêque d’Avignon par Jean-Paul II (juin 2002).

    Rapidement après sa prise de fonction, il fut pris à partie par les milieux libéraux de son diocèse contestant sa politique d’implantation de communautés religieuses « étrangères » (qui ne tardèrent pas à susciter des vocations) et la fermeture du séminaire interdiocésain d’Avignon (très ouvert aux « valeurs » de la postmodernité). La promulgation d'une « charte diocésaine de l'enseignement catholique », qui demande aux élèves non catholiques des établissements catholiques de participer aux cours de première évangélisation ou de catéchèse, acheva de heurter la frange moderniste de son « gouvernement » diocésain qui réclama publiquement sa démission. Mais il fut confirmé dans son poste par le pape Benoît XVI (janvier 2010). Sous le règne du pape François, une nouvelle tentative libérale pour l’écarter, fit également long feu.

    JPSC

  • Et pourquoi pas l’autre Simone Weil au Panthéon ?

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    Libre propos de Charles-Henri d’Andigné dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    simone-weil_article.jpg« Où il sera question dans cette chronique de la philosophe. Simone Weil, avec un W. À ne pas confondre avec Simone Veil avec un V, la femme politique tant encensée ces derniers jours à l'occasion de son entrée au Panthéon...

    Il y a de nombreuses raisons de rendre hommage à la philosophe Simone Weil (1909-1943). D’abord c’est un grand écrivain, à la prose limpide et à la pensée vigoureuse. Plusieurs de ses livres, L’enracinement, La pesanteur et la Grâce, La condition ouvrière, sont devenus des classiques. Ensuite c’est une mystique, du genre inclassable. Juive agnostique, elle s’est peu à peu rapprochée du Christ sans jamais sauter le pas d’une véritable conversion au catholicisme . Sa liberté de ton, unique, son indépendance d’esprit en font un auteur qu’aucun camp ne peut récupérer. Découverte par Gustave Thibon, qui était proche des milieux traditionnalistes, elle est révérée par des personnes aussi diverses qu’Albert Camus, Jean Bastaire, Martin Steffens, Alain Finkielkraut, Olivier Rey, Jacques Julliard, Philippe de Saint-Robert, André Comte-Sponville ou Laure Adler. Qui dit mieux ?

    Une personnalité aussi riche et aussi rayonnante n’aurait-elle pas sa place au Panthéon ?

    A l’heure où nous commémorons la naissance de la Ve république, il convient de relire sa fameuse Note pour la suppression générale des partis politiques, récemment rééditée (Climats). Ce petit chef d’oeuvre devrait être travaillé par tous les étudiants en « sciences politiques », qui y trouveraient matière à saine réflexion. Que dit-il ? Que la démocratie peut fort bien se passer de partis politiques : leur suppression ne signifierait nullement la fin de la vie démocratique. Que les partis obligent leurs membres à défendre des idées qui ne sont pas les leurs, et à taire des convictions profondes qui les animent, bref les conduit à se trahir eux-mêmes. « Les partis sont des organismes officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice », écrit–elle, s’indignant qu’on les tolère alors qu’on interdit les stupéfiants ! Dans un régime sans parti, poursuit-elle, « les élus s’associeraient et se dissocieraient selon le jeu naturel et mouvant des affinités ». 

    C’est que les idées, pour cet esprit intransigeant – et un tantinet anarchiste -, n’étaient pas un jeu de l’esprit. Rien ne lui était plus étranger que la pensée en chambre, bien au chaud et sans risque. Éprise d’absolu, radicale, elle a toujours cherché à mettre sa vie en accord avec ses convictions, allant résister à Londres, guerroyer en Espagne et travailler de ses mains à la campagne comme à la ville – elle fut ouvrière à plusieurs reprises, et elle est morte très jeune des privations qu’elle s’imposait. La fréquentation de son oeuvre est l’antidote par excellence à toute forme de cynisme. Encore une bonne raison de la faire lire aux étudiants.  

    Une personnalité aussi riche et aussi rayonnante n’aurait-elle pas sa place au Panthéon ? Ce serait un symbole magnifique. Il faudrait souffler l’idée au président Macron, qui devrait apprécier cet écrivain ni droite ni gauche à sa juste valeur.

    Ref. Eloge de Simone Weil

    JPSC

  • Quand un moine théologien brise le silence sur la métamorphose de l’Église

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    De Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Un moine théologien brise le silence sur la métamorphose de l’Église

    « Catholica » est une revue internationale de culture, de politique et de religion éditée en France dans laquelle, en plus de trente ans d’existence, se sont succédées des signatures prestigieuses dans des domaines et des orientations divers et variés, d’Émile Poulat à Robert Spaemann, d’Ernst Wolfgang Böckenförde à Vladimir Bukowski, de Stanislaw Grygiel à Thierry Wolton, en passant par Jacques Ellul et Pietro De Marco.

    Elle est dirigée par Bernard Dumont qui, dans le dernier numéro de la revue qui vient de sortir de presse, signe l’éditorial suivant, qu’on peut consulter en ligne même sans être abonné :

    > Un temps pour parler

    Cette « parole » que Bernard Dumont considère comme urgente, c’est celle qui viendrait briser « l’invraisemblable » silence de la quasi-totalité des cardinaux et des évêques – exception faite des signataires des « dubia » et de quelques rares personnes – face à la dissolution de la forme traditionnelle du catholicisme entreprise sous le pontificat de Jorge Mario Bergoglio, ou en d’autres mots face à cette fin du « catholicisme romain » dénoncée sur Settimo Cielo par le professeur Roberto Pertici.

    Mais dans ce même numéro de « Catholica », une autre voix se lève également – non pas celle d’un cardinal ni d’un évêque mais celle d’un moine bénédictin et théologien de valeur – pour analyser et critiquer de fond en comble ce qui est sans doute le bouleversement le plus radical au sein du catholicisme actuel : le fait de donner le primat non plus au sacrement – « source et sommet » de la vie de l’Église, comme le dit le Concile Vatican II – mais bien à l’éthique.

    C’est précisément ce bouleversement qui se trouve à la base aussi bien de la communion aux divorcés-remariés que de la soi-disant « intercommunion » entre catholiques et protestants.

    Giulio Meiattini, l’auteur de cette analyse critique, l’a mis en évidence de façon approfondie dans un livre qu’il a publié cette année :

    > G. Meiattini OSB, « Amoris laetitia ? I sacramenti ridotti a morale », La Fontana di Siloe, Torino, 2018

    Tandis que dans l’entretien qui se trouve dans le dernier numéro de “Catholica », dont nous reproduisons ci-dessous les passages les plus significatifs, il en expose les traits les plus saillants.

    Le Père Meiattini est moine de l’Abbaye bénédictine de Notre-Dame de La Scala à Noci, il est professeur à la Faculté théologique des Pouilles et à l’Athénée Pontifical Saint-Anselme de Rome.

    *

    « Amoris laetitia » et l’oubli du sacrement

    par Giulio Meiattini OSB
    (morceaux choisis de l’interview du numéro 140 de « Catholica »)

    Non pas du discernement mais de la ruse

    La situation de confusion est évidente. Naturellement, il y a ceux qui nient qu’il s’agisse de confusion, n’y voyant que le résultat positif d’un style de gouvernement ecclésial trop enclin à «  initier des processus plutôt que d’occuper des espaces  » (cf. « Evangelii gaudium » 223). Par conséquent, le premier discernement à faire devrait précisément porter sur la nature de cette situation  : la confusion, les désaccords entre évêques sur des points doctrinaux sensibles, peuvent-ils être des fruits de l’Esprit Saint? Il me semble bien que non  ! Discerner signifie aussi comprendre s’il est approprié de lancer des processus dans certains domaines, ou non, et aussi selon quels rythmes, avec quelles méthodes et en vie de quels objectifs.

    Lire la suite sur diakonos.be

  • 13 octobre 2018 à 15H00 : Prier le rosaire aux frontières pour la Belgique

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    ROSAIRE AUX FRONTIÈRES

    L’initiative du Rosaire aux Frontières

    Depuis le récent centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, plusieurs pays à travers l’Europe et le monde ont lancé des récitations de Rosaires, pour répondre aux nombreux appels de notre Mère du Ciel.

    La Belgique ne manque pas à cet appel et organise un Rosaire aux Frontières le 13 octobre 2018 à 15 h. La participation se concrétisera en récitant le Rosaire soit sur la ligne d’une frontière ou sur la plage, soit n’importe où dans le pays ou à l’étranger avec l’intention de s’associer au Rosaire aux Frontières.

    Il y a la possibilité de créer et animer un lieu de prière ou de rejoindre un lieu déjà existant.

    Les intentions de prière

    Nous prierons tout spécialement pour la renaissance de la vie de la Foi en Belgique et notre adhésion au christianisme que Dieu a pris le soin de venir Lui-même nous enseigner. Nous demanderons aussi à Notre Dame la grâce de construire une vraie culture de vie, la grâce de la conversion des pécheurs, de la Paix au cœur de tous les peuples et nations et celle de l’Unité dans l’Eglise du Christ. Le Rosaire est l’initiative de Paix la plus puissante !

    Lire plus … 

    L’Église

    La Conférence épiscopale a été informée du projet que notre Archevêque le Cardinal Josef De Kesel encourage en nous portant dans la prière. Ceci exprime notre volonté de montrer la face publique de la foi catholique en Belgique et répond ainsi à l’appel du Cardinal Robert Sarah lors de sa conférence de cette année à Bruxelles :

    « Soyez fermes dans votre Foi ! Ne vous laissez pas noyer par le monde d’aujourd’hui. Soyez dans le monde mais pas du monde. Nous devons le porter vers Dieu. N’ayez pas honte de l’Évangile. Soyons courageux. Réveillons notre Foi, [réveillons] le soutien de notre Foi pour ceux qui sont persécutés… »
    « Sans Moi vous ne pouvez rien faire. (Jean 15,5) »

    [Cardinal Robert Sarah, ND de Stockel, Février 2018]

    Le patronage

    Nous confions le bon déroulement et la réalisation de ce projet à Notre-Dame de Beauraing qui nous dit

    « Priez, priez beaucoup… Priez toujours… Je convertirai les pécheurs. Aimez-vous mon Fils ? M’aimez-vous ? Alors, sacrifiez-vous pour moi. »

  • Avorter en Belgique : échec à la surenchère abolitionniste des sanctions pénales ?

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    De Jean-Jacques Durré sur le site interdiocésain francophone de Belgique :

    « 4 juillet 2018 :

    Au moment où la Commission Justice de la Chambre débat de la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), deux pétitions circulent pour s’opposer à une dépénalisation totale. L’une émane d’un collectif de citoyens. L’autre met en exergue la menace qui pèse sur le personnel médical, en matière de liberté de conscience.

    avortement-1440619389_137234_1000x667x0.jpgAu moment d’écrire ces lignes, les discussions sont toujours en cours à la Commission Justice de la Chambre où les députés débattent de la sortie de l’IVG du code pénal. Pas moins de sept propositions sont été déposées, émanant de tous les partis. Certaines visent à ramener l’avortement à un acte purement médical, ce qui aura pour conséquence en quelque sorte, de « faire sauter les barrières » qui canalisent cette pratique, encadrée par la loi Lallemand-Michielsens de 1990, portant sur une dépénalisation partielle. Surprise: hier la majorité fédérale annonçait qu’elle allait déposer un projet de loi, issu d’un compromis sans doute âprement négocié entre les partis de la coalition. Selon l’agence Belga, la proposition de loi sera prise en considération ce jeudi 6 juillet ou le 13 juillet.

    Outre la sortie du Code pénal de faits prévus par la loi, le futur texte supprimerait la notion d’état de détresse de la femme exigé aujourd’hui pour recourir à une IVG, mais conserverait le délai de douze semaines pour recourir à l’acte, alors que certaines propositions soutenues par les milieux laïcs voudraient porter le délai à 18, voire 20 semaines. Dans la proposition que présenterait le gouvernement, le délai de réflexion de 6 jours, préalable à toute intervention, est conservé mais en cas de raison médicale urgente invoquée par la femme, on pourra prolonger de quelques jours le délai de 12 semaines de grossesse au-delà duquel l’avortement n’est plus autorisé. Enfin, le médecin qui refuse de pratiquer une IVG serait contraint de renvoyer sa patiente vers un confrère. A noter que si l’avortement est retiré du Code pénal, les sanctions à l’égard des actes réalisés hors respect des conditions sont maintenues.

    Parallèlement, le ministre de la Justice Koen Geens déposera rapidement un projet de loi permettant la reconnaissance du foetus. Pour l’équipe Michel, il n’y a là aucun lien à y voir. La majorité espère que l’opposition se joindra à la proposition de la majorité.

    Mise en garde des évêques et pétition

    L’accord a déjà été critiqué par le recteur de l’ULB, Yvon Englert, qui avait été auditionné par la commission de la Justice de la Chambre. Il regrette que la majorité ne touche pas au délai de réflexion et de grossesse, qui conditionne le droit à l’avortement, jugeant que ce délai de réflexion (6 jours aujourd’hui) « doit relever du colloque singulier entre le médecin et sa patiente ». Yvon Englert propose aussi de porter à 20 semaines de grossesse pour recourir à l’avortement. Réaction immédiate du chef de groupe MR à la Chambre, David Clarinval: « Yvon Englert critique la proposition de loi visant à sortir l’IVG du code pénal, alors qu’il ne l’a pas lue ! »

    Dans ce contexte, deux pétitions ont vu le jour dernièrement. La première initiative émane d’un collectif de citoyens et s’intitule « Lettre ouverte aux membres de la Chambre des représentants de Belgique concernant la détresse des femmes et jeunes filles confrontées à une grossesse non prévue ». On peut y lire notamment: « Nous pensons que le débat actuel ne pose pas la bonne question. Le fait de sortir ou non l’IVG du Code pénal ne nous semble pas la réponse adéquate à la seule vraie question : comment faire diminuer le nombre de femmes et jeunes filles en situation de détresse, c’est-à-dire comment aider les femmes et les jeunes filles à ne pas se trouver enceintes sans l’avoir voulu, et d’autre part, comment améliorer l’accueil, l’écoute et l’accompagnement des femmes et jeunes filles en détresse en raison d’une grossesse non prévue.« 

    La deuxième pétition concerne plus particulièrement la menace que ferait peser la dépénalisation totale de l’IVG sur les soignants: comme  le soulignent les experts soutenant la pétition,  » si l’avortement venait à être considéré comme un acte médical – ainsi qualifié par une loi distincte ou parce qu’il serait réglé dans la loi relative aux droits des patients – et non plus comme une infraction dépénalisée dans certaines circonstances, la liberté des institutions de soins et la liberté de conscience des soignants seraient gravement mises en danger. » Cette pétition a déjà récolté les signatures des soignants mais aussi de tous les citoyens voulant protéger la clause de conscience du personnel soignant, confronté aux demandes d’avortements.

    On ne peut en tous cas que regretter que le débat tourne à la cacophonie et prenne des allures de « gueguerre » entre majorité et opposition. Faut-il rappeler à nos élus que l’on parle ici de vie humaine. Personne dans ce débat n’a fait mention de cet élément qui doit primer sur tout. Personne non plus n’a aborder le cas de détresse que vivent nombre de femmes ayant eu recours à l’avortement. Ramener l’IVG à un acte purement médical, c’est nier la primauté de la vie.

    Rappelons que le 15 juin dernier, dans un communiqué, les évêques de Belgique ont attiré l’attention sur le danger que représente selon eux, le retrait de l’avortement du Code pénal: « c’est prendre le risque d’en faire une intervention médicale anodine. Non seulement, dans les cas prévus par la loi, l’avortement ne sera plus considéré comme une infraction. Il deviendra un droit. Celui qui posera des questions ou refusera l’avortement devra se justifier. Cela vaut tant pour le médecin que pour la femme concernée. Même si on conserve la clause de liberté de conscience, elle sera de moins en moins invoquée. Car un acte médical requiert une décision médicale, et non pas tant une décision de conscience ». Et d’ajouter: « L’avortement n’ira jamais de soi. Même si on le supprime du Code pénal. Il ne deviendra jamais une ‘intervention’ ordinaire. Il ne sera jamais pratiqué de gaîté de cœur. Ce sera toujours un échec: il y aura toujours des perdants. Certes, en certaines circonstances, on peut se sentir perdu et désespéré. On se retrouve alors si seul, déboussolé. Une législation qui ferait de l’avortement une intervention ordinaire, fait très peu de cas du vécu, du ressenti des personnes. Pourquoi à ce moment-là demander aide et conseil? Les questions menacent de ne même plus être prises au sérieux. Ce qui ne fera qu’augmenter solitude et désarroi. »

    Ref. Deux pétitions pour s’opposer à la dépénalisation totale de l’avortement

    L’imputabilité d’un acte intrinsèquement mauvais est variable selon les circonstances, cela ne change rien à sa nature objectivement condamnable. On juge toujours des personnes. Autre chose est d’appeler le mal un bien.

    JPSC

  • L'extraordinaire vitalité du catholicisme traditionnel français

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    Du site "Paix liturgique" :

    BREF PANORAMA 2018 DE LA TRADITION EN FRANCE

    13 000. C’est en 2018  le nombre de pèlerins ayant participé au pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté entre Paris et Chartres. À ce chiffre nous devons ajouter les 6 000 fidèles proches de la Fraternité Saint-Pie X ayant marché de Chartres vers Paris le même week-end de Pentecôte. De part et d’autre, et donc au total, des chiffres très importants et en constante augmentation.

    Pour les centaines de fidèles étrangers qui s’associent aux pèlerins français lors de ce week-end de Pentecôte et repartent chez eux emplis de joie et d’espérance, le pèlerinage de Chartres est une démonstration de la vitalité extraordinaire du catholicisme traditionnel français. Le cardinal Sarah lui-même, qui a rendu visite aux pèlerins de Chrétienté le dimanche soir avant de les accueillir à Chartres le lundi, a déclaré  avoir été frappé par toute cette jeunesse et toutes ces familles qui prouvent que les racines chrétiennes de la France portent encore du fruit.

    Depuis la publication du motu proprio Summorum Pontificum, en 2007, Paix Liturgique s’efforce d’illustrer l’universalité de l’intérêt pour la liturgie traditionnelle vous offrant des reportages, des témoignages et des enquêtes glanés sur tous les continents. Cette liturgie n’est pas et n’a jamais été, comme on le dit trop, une « affaire franco-française ». Et cependant, lors de nos voyages, nous sommes souvent interrogés sur ce que représente le catholicisme traditionnel en France.

    Pèlerins de Chartres (photo Notre-Dame de Chrétienté).

    I – Des racines profondes

    Souvent, à l’étranger mais aussi parfois en France, on limite la réaction des catholiques français aux bouleversements conciliaires et postconciliaires à la figure de Mgr Marcel Lefebvre, premier archevêque de Dakar et supérieur général des Spiritains au moment du Concile. Pourtant, bien avant que Mgr Lefebvre ne se décide en 1970 à fonder la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X pour la préservation et la restauration du sacerdoce catholique, de nombreux français prêtres et laïcs avaient manifesté leurs craintes et leur refus face aux réformes modernistes.

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  • Le baiser et la gifle

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    De Jean-Pierre Denis sur le site de « La Vie » : 

    « L’État se veut laïque, mais la culture reste imprégnée de religion. La société sécularisée n’a rien d’indifférent. On s’en aperçoit par moments, par emballements, par accident. On se rappelle de Dieu, de ses ministres et de ses manifestations, par à-coups et par dégoûts, à gros traits fugaces, excessifs, emportés. On cherche très sincèrement les clés pour comprendre ce qui se joue, mais on fouille souvent dans la mauvaise poche. Un exemple ? Des millions de gens ont vu et partagé la vidéo d’un prêtre âgé giflant un bébé qui pleurait pendant son baptême.

    Que nul ne me soupçonne de cautionner quelque violence ou abus que ce soit. Mais le geste incontrôlé d’un homme de toute évidence hors de ses sens n’a littéralement aucun sens, on ne peut en tirer aucune leçon, aucune signification, aucune généralité. Cet acte a beau être odieux, il ne dit rien. Pourtant, l’évêque du lieu s’est pressé de réagir et son diocèse de communiquer, de suspendre le méchant vieillard à grands coups de tambour et de trompette. Sous peine d’être accusé de je ne sais quelle complaisance, il faut y aller de son jet de pierre. Quant aux 125 jeunes hommes ordonnés cette année, et pour la plupart ces jours-ci, qui s’en soucie ? Au royaume de l’image virale, la gifle l’emporte par K.-O. sur l’imposition des mains. Qu’on me permette d’affirmer ici que c’est une pure illusion d’optique. Car oui, en revanche, l’engagement de ces jeunes hommes porte une signification profonde.

    Oui, le baiser fait causer. Mais ce qui aura du sens se situe hors cadre, hors champ, et se mesurera demain.

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  • Sanctuaire de Banneux : souscription pour la réalisation d’un monument dédié à saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei

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    Les dons peuvent être versés sur le compte bancaire IBAN BE59 3631 7184 3826 BIC : BBRU BEBB avec la mention : « Monument saint Josémaria ». Tel. +32 (0)472 97 11 00  Email : iledemeuse@outlook.com

     JPSC

  • François : la pagaille ?

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    Tel qu’en lui-même, le pape François, très en verve le jour de la Pentecôte 2014, réitérait ce qu’il avait déjà dit en juillet 2013, trois mois après son élection, aux jeunes réunis à Rio de Janeiro pour les  28e Journées Mondiales de la Jeunesse : « L'Église doit surprendre et ne pas hésiter à mettre la pagaille, refusant d'être un élément décoratif dans la société ». Reste à savoir si cette agitation, qui est un peu la marque de son règne, est payante pour le bien de l’Eglise dont les clés lui ont été confiées.

    Sur son site « Settimo Cielo », le vaticaniste Sandro Magister, dont l’article est ici traduit de l’italien par notre confrère de « diakonos.be », montre que, cette année encore, le pape François confirme le style à la fois agité, brouillon et populaire de son gouvernement, derrière lequel se cache un cercle de familiers, sans doute moins impulsifs et qui se contentent d’envoyer leur maître « au charbon », muni de leurs idées:

    « À trois reprise déjà cette année, François a fait volte-face sur des questions cruciales, à chaque fois sans que l’on sache si c’est définitif ou sincère, étant donné ce qu’il a dit et fait avant et après ces apparentes marches arrières.

    *

    La première fois qu’il a fait volte-face, c’est concernant l’ordination des femmes à la prêtrise. À proprement parler, Jorge Mario Bergoglio ne s’est pas contredit parce que, depuis qu’il est pape, à chaque fois qu’il a été interpellé sur le sujet, il s’est toujours déclaré personnellement opposé, par exemple après son voyage en Suède ou il avait pourtant embrassé un femme évêque luthérienne (voir photo).

    Dans le même temps cependant, il a longtemps laissé courir des opinions favorables, même de la part de personnalités amies comme celle du cardinal de Vienne Christoph Schönborn.

    Le 29 mai dernier pourtant, une note du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi est parue dans « L’Osservatore Romano » signée par le jésuite espagnol Luis Ladaria pour reconfirmer que le non aux femmes prêtres était « définitif » et « infaillible ».

    Ladaria jouit de l’estime de François qui l’a créé cardinal il y a quelques jours. Il faut cependant préciser que les partisans des femmes prêtres n’ont pas baissé les bras puisqu’entretemps, François a chargé une commission d’étudier l’ordination des femmes non pas à la prêtrise mais au diaconat, qui est pourtant toujours un sacrement et qui est la première des trois marches qui mènent à l’ordination épiscopale.

    À en juger la document préparatoire du synode pour l’Amazonie prévu à l’agenda 2019, on prévoit que c’est dans cette région que l’on ordonnera les premières femmes diacres. Ensuite, qui sait.

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  • Simone Veil au Panthéon : « et eritis sicut dei »

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    La Rome païenne « divinisait » des personnages mortels parce qu’elle avait une conception peu élevée de la divinité et de la vie au-delà de la mort : sa mythologie en témoigne. L’ère postchrétienne, qui nie la divinité et l’immortalité, ajoute un abus de langage en les glorifiant par une sépulture dans un édifice dédié par antiphrase à tous les dieux auxquels on a cessé de croire.

    Plus qu’à elle-même d’ailleurs, l’apothéose de Madame Veil s’adresse en réalité à la dépénalisation de l’avortement: un acte en soi transgressif de la loi divine et emblématique d’un culte prétendument libérateur rendu à l’homme par lui-même.

    A une supercherie éthique dont témoigne l’ampleur aujourd’hui atteinte par la banalisation de ce qu'on nomme pudiquement l' I.V.G., il est encore permis, jusqu’à présent, de préférer un autre geste: celui de la canonisation d’une Mère Térésa de Calcutta, le 4 septembre 2016 sur la place Saint-Pierre à Rome. Ici, nous entrons dans un autre monde, dont témoigne le discours prononcé par la future sainte à l’occasion de l’année de la famille, le 3 février 1994, devant le président et e vice-président des Etats-Unis. Le site « Forum Catholique » en reproduit la presque totalité du texte :  

    « Nous parlons de l'amour de l'enfant ; c'est là, dans le cœur de l'enfant, que doivent naître l'amour et la paix. Mais je sens que le plus grand destructeur de la paix dans le monde d'aujourd'hui c'est l'avortement, car c'est une guerre déclarée contre l'enfant, un meurtre pur et simple de l'enfant innocent, un assassinat de l'enfant par sa mère elle-même. Si nous acceptons que la mère ait le droit de tuer même son propre enfant, comment pourrons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres ? Comment persuader une femme de ne pas se faire avorter? 

    …J'élève la voix en Inde et partout ailleurs. " Il faut sauver cet enfant. " L'enfant est un don de Dieu pour une famille. Chaque enfant porte en lui, de manière unique et particulière, une ressemblance et une image de Dieu en vue de choses très grandes : pour aimer et pour être aimé. Dans cette année de la famille nous devons mettre de nouveau l'enfant au centre de notre affection et de notre attention. C'est seulement de cette façon que notre monde peut survivre, car les enfants sont notre seul espoir pour l'avenir. Lorsque les plus âgés sont appelés à Dieu, il n'y a que des jeunes qui peuvent prendre leurs places.

     

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