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Foi - Page 845

  • Rester fidèles à nos engagements baptismaux

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    Lectures du jour (samedi 17 août) : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=readings&localdate=20130817

    De l'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr)

    Comme les tribus d’Israël, nous affirmons notre volonté de demeurer fidèles – ce qui, formulé d’une manière aussi générale, n’est pas trop difficile. Les difficultés commencent lorsqu’il s’agit de descendre au niveau des situations concrètes de la vie quotidienne. C’est à ce niveau que le « oui » risque de se dénaturer en un « oui mais ». Or le « mais » est précisément la porte ouverte à tous les égarements. Comme le peuple d’Israël, nous ne mettons pas longtemps avant de trahir nos engagements ; pas forcément par une apostasie franche, mais plutôt par une série de compromissions, qui, mises bout à bout, équivalent dans les faits à une rupture d’Alliance. Nous sombrons dans la tiédeur ; par manque de délicatesse spirituelle, nous perdons le sens du péché ; et nous devenons par le fait même une proie facile pour l’ennemi, qui n’a aucune peine à nous entraîner à sa suite, sans même que nous nous en rendions compte. Hélas nous pouvons ainsi sombrer dans la mort spirituelle, tout en demeurant « convaincus d’être justes » (Lc 18, 9).

    Comment nous ressaisir lorsqu’on en est là ? Il me semble que l’essentiel réside dans une conversion de notre regard. Le fait que nous consentions à des compromissions qui nous éloignent toujours plus de l’Évangile, trahit en effet que nous ne portons plus le même regard sur notre vie quotidienne. Nous avons progressivement abandonné le regard surnaturel que procurent la foi, l’espérance et la charité, pour adopter un regard « d’en bas », simplement humain, naturel, sur les situations, les événements et les personnes. 

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  • Video de la Fête-Dieu 2013 présidée par le nouvel évêque de Liège

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    C'était le 1er juin 2013 en l'église du Saint-Sacrement, à Liège :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2013/06/03/le-futur-eveque-de-liege-a-celebre-la-solennite-de-la-fete-d.html

  • Un appel de catholiques français homosexuels

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    Des catholiques français homosexuels contre la chape de plomb dans l'Eglise et la société (source)

    Nous publions le texte intégral d’une tribune dite de l’Assomption 2013 signée par plusieurs catholiques homosexuels français.

    Un an après la fameuse prière du 15 août, les catholiques homosexuels engagés contre la loi Taubira dans le mouvement social de préservation de la filiation humaine et du mariage Homme/femme en appellent, à la suite des propos aériens du pape François, aux évêques de France pour que cette année, la prière du 15 août, en reconnaissant leur place indispensable dans l'action citoyenne pour que « les enfants et les jeunes cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère », reconnaissent désormais leur juste place dans l'Eglise et la société.

    Texte intégral :

    Que les derniers soient les premiers au cœur-même de l’Eglise !

    Un an après la formidable prière du 15 août 2012 qui a envoyé tant de catholiques, dont une bonne partie d’homosexuels, défendre pacifiquement le mariage et la filiation humaine, l’Eglise de France, à l’instar du pape François, va-t-elle porter dans sa prière d’aujourd’hui ceux sans qui le mouvement historique de cette année n’aurait jamais existé ?

    Nous, fidèles homosexuels, qui donnons notre réputation, notre famille, nos amis pour sauver le mariage et la filiation humaine, serons-nous remerciés en étant enfin justement reconnus par l’Eglise ?

    Aujourd’hui, en la Fête de la Mère de Dieu, catholiques et homosexuels, nous lançons un cri d’appel à nos pasteurs, car nous ne pouvons continuer plus longtemps à supporter le tabou de plomb qui pèse sur l'homosexualité au sein de notre Sainte Église Catholique, et dont les conséquences sont dramatiques pour toute notre société.

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  • Pour François, la femme, dans l'Eglise, est plus importante que les évêques et les prêtres

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    Approfondir le rôle si important de la femmezenit.org (A. Bourdin)

    Paroles du pape François à l'angélus, en la fête de l'Assomption de la Vierge Marie

    Le pape François souhaite que l'on "approfondisse et comprenne de plus en plus, dans toute l’Église, le rôle si grand et si important de la femme ".

    C'est la seconde fois, après son entretien avec les journalistes lors du vol de retour Rio-Rome (28-29 juillet) que le pape aborde la question de la place de la femme dans la société et dans l'Eglise.

    Le pape a en effet évoqué ce jeudi 15 août, lors de l'angélus à Castelgandolfo, le 25e anniversaire de "Mulieris Dignitatem", la lettre apostolique de Jean-Paul II sur la 

    "Dignité de la femme", publiée le 15 août 1988, en l'année mariale, ce qui est une clef d electure importante por le document (cf. mulieris-dignitatem).

    "Je désire rappeler le 25eme anniversaire de la Lettre apostolique Mulieris dignitatem, du bienheureux pape Jean-Paul II, sur la dignité et la vocation de la femme. Ce document est riche de remarques qui méritent d’être reprises et développées ; et à la base de tout cela, se trouve la figure de Marie ; en effet, ce document est sorti à l’occasion de l’Année mariale. Faisons nôtre la prière rédigée à la fin de cette Lettre apostolique (cf. n. 31), afin que, en méditant le mystère biblique de la femme, condensé en Marie, toutes les femmes s’y retrouvent elles-mêmes et y trouvent la plénitude de leur vocation et que l’on approfondisse et comprenne de plus en plus, dans toute l’Église, le rôle si grand et si important de la femme !", a déclaré le pape François.

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  • Questions absurdes

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    Je me souviens d'un professeur qui nous avait posé la question suivante : « Dieu pourrait-il construire une pierre qui soit si lourde qu'il ne pourrait pas la soulever ? »... Si vous répondez « oui », perdu ! S'il ne peut pas la soulever, c'est qu'il est limité. Si vous répondez « non », encore perdu ! S'il ne peut pas la construire, c'est qu'il est limité... Qu'est-ce à dire ? Dieu serait-il limité ? Non, c'est plutôt la question qui est « limitée ». Pourquoi ? Parce que, comme l'écrit saint Anselme, « Dieu est celui que rien ne dépasse ; celui dont on ne peut concevoir de plus grand ». On attrape le vertige ! Vous pourriez mettre dans votre cervelle un tel Etre ? Pas moi ! Donc, la question de départ est absurde. C'est un peu comme si quelqu'un se demandait : « Rouge, est-ce rond ou carré ? » « Combien y a-t-il de kilos dans une minute ? » Aucun sens ! Pas de rapport entre les deux réalités envisagées. Il en est de même à l'égard de Dieu. Si nous avions la moindre idée de ce qu'il est, nous nous éviterions bon nombre d'interrogations inutiles. Qu'est-ce que l'intelligence humaine par rapport au mystère divin ? Rien d'autre que celle d'une fourmi qui essayerait de comprendre le théorème de Pythagore. « Dieu habite une lumière inaccessible », dit la Bible. Et s'il n'était pas venu en son Fils nous révéler qui il est, nous ne pourrions presque rien savoir de lui.

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Le venin du vide

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    Ce matin, en lisant « Le Figaro », je suis tombé sur un article dans lequel le pape encourage les chrétiens à se lancer davantage dans l'évangélisation en regrettant la faiblesse de leur ferveur, de leur joie et de leur courage pour annoncer le Christ et lutter « contre le venin du vide » de la société contemporaine. « Le venin du vide... » Et qui crache le venin ? Le démon ! Oui, le démon ! Et de cela, puisqu'il n'est pas idiot, puisqu'il ne se laisse pas bêtement berner, stupidement manipuler par le « prince de ce monde », le pape en a parfaitement conscience ! Et que produit ce venin ? La désespérance, l'absurdité, l'indifférence totale à l'égard de Dieu et, avec elle, la perte du sens moral ! Bref, le néant ! Voilà où nous sommes conduits ! Disparition de la foi, disparition des repères ! Dès lors, le « plus avoir » règne en maître et le « plus être » ne compte plus !  L'inverse de l'Evangile, l'anéantissement de l'homme qui, en reniant son propre Père, ne sait plus d'où il vient, qui il est, ni où il va ! C'est cela qu'on appelle « le progrès » ? C'est cela « les lendemains qui chantent » ?... Eh bien, faites ce que vous voulez, mais moi, de cette chanson, je n'en veux pas !

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Ma plus belle invention, dit Dieu, c'est ma Mère

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    Ma plus belle invention

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    Ma plus belle invention, c’est ma Mère. 
    Il me manquait une maman, et Je l’ai faite. 
    J’ai fait ma Mère avant qu’elle ne me fasse. C’était plus sûr. 
    Maintenant, je suis vraiment un homme comme tous les hommes. 
    Je n’ai plus rien à leur envier, car j’ai une maman. 
    Une vraie. 
    Ça me manquait. 
    Ma Mère, elle s’appelle Marie, dit Dieu. 
    Son âme est absolument pure et pleine de grâce. 
    Son corps est vierge et habité d’une telle lumière que sur terre Je ne me suis jamais lassé de la regarder, de l’écouter, de l’admirer. 
    Elle est belle, ma Mère, tellement belle que, laissant les splendeurs du ciel, Je ne me suis pas trouvé dépaysé près d’elle. 
    Pourtant, Je sais ce que c’est, dit Dieu, que d’être porté par les anges ; 
    Ca ne vaut pas les bras d’une Maman, croyez-moi. 
    Ma Mère Marie est morte, dit Dieu. 
    Depuis que j’étais remonté vers le ciel, elle me manquait, Je lui manquais. 
    Elle m’a rejoint, avec son âme, avec son corps, directement. 
    Je ne pouvais pas faire autrement. Ça se devait. 
    C’était plus convenable. 
    Les doigts qui ont touché Dieu ne pouvaient pas s’immobiliser. 
    Les yeux qui ont contemplé Dieu ne pouvaient rester clos. 
    Les lèvres qui ont embrassé Dieu ne pouvaient se figer. 
    Ce corps très pur qui avait donné un corps à Dieu ne pouvait pourrir, mêlé à la terre ... 
    Je n’ai pas pu, ce n’était pas possible, ça m’aurait trop coûté. 
    J’ai beau être Dieu, Je suis son Fils, et c’est moi qui commande. 
    Et puis, dit Dieu, c’est encore pour mes frères les hommes que j’ai fait cela. 
    Pour qu’ils aient une maman au ciel. 
    Une vraie, une de chez eux, corps et âme. 
    La mienne. 
    Maintenant, qu’ils la prient davantage ! dit Dieu. 
    Au ciel, ils ont une maman qui les suit des yeux, avec ses yeux de chair. 
    Au ciel, ils ont une maman qui les aime à plein cœur, avec son cœur de chair. 
    Et cette maman, c’est la mienne, qui me regarde avec les mêmes yeux, qui m’aime avec le même cœur. 
    Si les hommes étaient plus malins, ils en profiteraient, 
    ils devraient bien se douter que Je ne peux rien lui refuser ... 
    Que voulez-vous, c’est ma maman. Je l’ai voulue. Je ne m’en plains pas. 
    L’un en face de l’autre, corps et âme, Mère et Fils, Eternellement Mère et Fils...

    Michel Quoist

  • Le buzz du jour : les religieux sont moins intelligents que les athées

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    Ca nous vient tout droit du blog Big Browser du Monde et c'est déjà très largement répercuté sur le web :

    CQFD – Les religieux sont moins intelligents que les athées, affirme une étude

    Les personnes religieuses seraient en moyenne moins "intelligentes" que les non-croyants, selon une synthèse d'études sur le sujet réalisée par des chercheurs de l'université de Rochester, dans l'Etat de New York, rapporte The Independant.

    L'équipe dirigée par le Pr Miron Zuckerman a entrepris de se plonger dans les conclusions de soixante-trois études menées depuis 1921 aux Etats-Unis. Il ressort de ce travail de synthèse que cinquante-trois d'entre elles arrivent au même résultat : une "relation négative" entre religiosité et intelligence. The Independant relaye cependant certaines critiques adressées à cette étude, comme le fait que la définition retenue de l'intelligence soit purement analytique et positiviste et en néglige certains aspects comme la créativité et l'intelligence émotionnelle.

    CAPACITÉ À RAISONNER

    L'étude ne dit pas explicitement que la foi rend idiot, mais elle laisse entendre que les personnes les plus brillantes sont plus enclines à se détourner de la religion, et ce des premières années jusqu'aux âges les plus avancés. (On objectera à cette conclusion que nombre de grands scientifiques, fascinés par la beauté et la complexité du monde, finissent par "croire" en quelque chose, sans pour autant embrasser un dogme religieux). Ni le sexe ni l'éducation n'ont modifié la relation entre religiosité et intelligence, selon les chercheurs.

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  • Dormition ou Assomption ?

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    Dormition ou Assomption ? La Vierge Marie en Orient et en Occident (source)

    Le 15 août, dit dans diverses contrées la « fête de la Vierge », est l’une de ces dates où l’on célèbre Marie. Mais de quelle solennité s’agit-il ? D’aucuns, catholiques, répondent : c’est l’Assomption de la Vierge Marie ; et d’autres, orthodoxes, rétorquent : c’est la Dormition de la Mère de Dieu !

    Par Antoine FLEYFEL, maître de conférence à l’Université catholique de Lille et responsable des relations académiques de l’Oeuvre d’Orient

    Il n’est pas besoin de rappeler que la Vierge Marie est une figure majeure de foi en Orient et en Occident, pour les catholiques et pour les orthodoxes. Ceux-ci la fêtent et l’honorent de diverses manières, à travers moult célébrations liturgiques, artistiques ou populaires. Le 15 août, dit dans diverses contrées la « fête de la Vierge », est l’une de ces dates où l’on célèbre Marie. Mais de quelle solennité s’agit-il ? D’aucuns, catholiques, répondent : c’est l’Assomption de la Vierge Marie ; et d’autres, orthodoxes, rétorquent : c’est la Dormition de la Mère de Dieu !

    Les deux fêtes se confondent effectivement dans une même date, et l’histoire lie, dans un certain sens, l’évolution de ces deux visions de la personne de Marie. Cependant, force est de constater que cette célébration n’est pas qu’une expression de la diversité de l’Église, mais aussi l’endroit d’un différend dogmatique qui existe entre les catholiques et les orthodoxes. Si les premiers considèrent la Dormition comme faisant partie du dogme de l’Assomption, les seconds refusent ce dernier, et pour cause, sa dépendance du dogme de l’Immaculée conception que les Églises orthodoxes rejettent. Pourtant, la Dormition et l’Assomption sont deux concepts qui expriment une même réalité : le départ exceptionnel de Marie. Cet article a comme but de mettre en lumière ces différentes lectures du « mystère de Marie ». Pour commencer, faisons un peu d’histoire.

    Bien que saint Éphrem (+373) évoque dans ses écrits la préservation du corps de Marie après son décès, de l’impureté de la mort, les plus anciennes traditions de la croyance en la Dormition ou en l’Assomption de la Vierge Marie remontent aux Ve et VIe siècle. On les trouve présents dans des traités théologiques, des textes liturgiques, des écrits apocryphes et des traditions populaires. Au VIe siècle, l’empereur Byzantin Maurice déclara le 15 août jour de la fête de la Dormition de la Vierge Marie. Un siècle plus tard, cette solennité mariale trouva son chemin vers l’Occident, grâce au pape Théodore. Au VIIIe siècle, elle changea de nom et s’intitula fête de l’Assomption. Si la Dormition n’est pas considérée comme un dogme par l’Église orthodoxe, l’Église catholique proclama la croyance en l’Assomption de la Vierge Marie comme dogme en 1950. 

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  • Lettre à Gilberte Degeimbre (qui a vu la Vierge à Beauraing)

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    Chère Gilberte,

    Je viens de lire votre témoignage dans « Dimanche ». Il est bouleversant ! Comment ne pas être ému aux larmes en vous lisant ? Comment ne pas se sentir rejoint, réconforté, apaisé et finalement heureux en vous entendant ? En peu de mots, vous nous avez tout dit ! Tout ce qu'un être humain doit savoir : Dieu existe, Jésus est réssuscité, il y a une vie éternelle après notre mort et ceux qui nous sont chers, nous les retrouverons ! Oui, vous nous avez tout dit, et si vous pouvez affirmer ces réalités sans pareil, nous faire entrevoir ces richesses inestimables, c'est parce que vous êtes l'une des seules personnes au monde qui les avez vues ! Oui, à travers Marie, à travers Celle que vous appelez tendrement la sainte Vierge, c'est tout le ciel qui est venu vers vous !

    Vous savez, Gilberte, nous nous connaissons depuis longtemps. A maintes reprises, j'ai eu le bonheur de vous rencontrer et même de vous interviewer. Et puisque nous nous connaissons, et puisque nous nous apprécions, je vais maintenant prendre la liberté de vous dire quelque chose que vous n'aimerez probablement pas. Que veux-je vous dire ?... Que vous êtes une personne extraordinaire ! Je sais ce que vous allez me répondre. Je vous entends déjà me rétorquer : « Non, non, je ne le suis pas, je ne suis rien, croyez-moi !... » Tant pis, je persiste ! Vous aviez neuf ans à l'époque des apparitions. Neuf ans quand le ciel s'est ouvert à Beauraing. Neuf ans quand vos yeux d'enfant ont contemplé l'indicible, la tendresse inexprimable, la beauté la plus inouïe. 80 ans après, vous témoignez toujours. Et vos mots, votre regard et votre visage, transpirent la sincérité, la transparence et la vérité d'une dame qui porte en son coeur l'inaltérable reflet de Celle qui est venue la visiter. Si, vous êtes extraordinaire, Gilberte ! Car, rien ne vous obligeait à parler, à partager la grâce immense qui vous a été accordée afin que « le monde sache ». Vous (comme les quatre autres témoins) auriez pu vous taire, garder le trésor pour vous. Mais au risque de subir des moqueries, des haussements d'épaules et des négations obstinées, vous avez préféré nous rejoindre dans notre nuit, dans notre cécité de croyants qui espèrent mais qui n'ont jamais vu.

    Tous ces mots qui me viennent, j'aurais pu les écrire à mon ami Albert ; à cet ami à qui je dois aussi la foi qui m'anime aujourd'hui. Comme vous, il avait eu la grâce de contempler Marie ; la Vierge immaculée. Comme vous, il me disait : « Quand on a vu un coin du ciel, il est si difficile de rester dans la brume d'ici-bas ! ». A présent, plus de brume. C'est sur les chemins éternels d'un monde prodigieux qu'il marche désormais. Et ses yeux, comme les vôtres un jour, quand viendra l'heure du grand passage, ne cessent de s'émerveiller, et ses lèvres ne cessent de murmurer ce mot que je vous adresse de tout coeur : « Merci ! ».

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • 15 août : Assumpta est Maria in caelum

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE 

    Bd d’Avroy, 132 

    JEUDI 15 AOÛT 2013 A 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE 

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     (Guido Reni, école vénitienne, XVIIe s)

    célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50)  

    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »

    Motets à Notre-Dame 

    Ave Maria de Franz Schubert (1797-1828), Laudemus Virginem (canon à trois voix extrait du Livre Vermeil de Montserrat, XIVe s.), Magnificat du 8e ton alterné en plain-chant et faux bourdon. 

    par la Schola du Saint-Sacrement  

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

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  • L'oeuf ou la poule ?

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    « Ne renversons pas les rôles, cher monsieur ! Ce n'est pas à moi, athée, de prouver que Dieu n'existe pas, mais c'est à vous, croyant, de me prouver qu'Il existe ! Si demain vous me dites : j'ai vu voler un éléphant rose, est-ce à moi de démontrer que vous n'avez rien vu du tout ? »... Gagné ! Vous êtes le plus fort... en apparence, du moins. Car prenons un autre exemple. Vous m'affirmez que cette voiture n'a pas de constructeur ou que cette horloge n'a pas d'horloger, est-ce à moi de vous prouver qu'elles en ont un ? Là, vous avez perdu ! Alors, qu'en est-il ? L'oeuf ou la poule ? Qui doit prouver quoi ? Les deux ! Aucun n'est dispensé de fournir des arguments. Sortez vos armes, je sortirai les miennes ! Vous ne vous en tirerez pas autrement. Reste une chose, monsieur l'athée, oui, encore un petit mot qui risque de vous embêter. Si, comme je le pense, Dieu existe et la vie éternelle aussi, je ne manquerai pas de vous dire (dans cet au-delà auquel vous ne croyez pas) que vous vous êtes lourdement trompé. Mais si, comme vous le pensez, Dieu n'existe pas et qu'après la mort c'est le néant, vous ne pourrez jamais me dire que vous aviez raison...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be