Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 147

  • La place de l'Eglise dans la colonisation (Club des Hommes en Noir)

    IMPRIMER

    Quelle fut la place de l'Eglise dans la colonisation ?

    Quelle fût la place de l'Eglise dans la colonisation ? <br>L'analyse du Club des Hommes en Noir

    Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! 

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé du Père Jean-François Thomas, du Père Viot, de l'abbé Celier et de Jean-Pierre Maugendre, sous la direction de Philippe Maxence se penche sur la relation entre l'Eglise et la colonisation.

     

  • Congo : l'islam ou la mort

    IMPRIMER

    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO : L’ISLAM OU LA MORT !

    La République Démocratique du Congo (RDC), qui célébrait l’an dernier le 60ème anniversaire de son indépendance, est soumise à des attaques islamistes destinées à reconfigurer le pays pour l’islamiser et accaparer ses abondantes ressources minières. Face aux terroristes et aux trafiquants (des prédateurs souvent identiques) qui asservissent, tuent ou chassent les populations, le gouvernement ne réagit pas, accuse sur le site de l’AED (en lien ci-dessous) Mgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la RDC, région particulièrement meurtrie. Tout en déplorant certains débordements lors des manifestations de la population qui secouent le pays depuis le début du mois d’avril, l’évêque comprend le désespoir qu’elles expriment : « On ne peut pas demander aux gens qu’on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire » dit-il. Selon lui, « il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones » qui se solde déjà par 3 millions de déplacés et environ 7500 personnes kidnappées. « Tous ceux qui ont été kidnappés par ces groupes terroristes et qui en sont sortis vivants rapportent la même histoire. Ils ont eu le choix entre la mort et la conversion à l’islam. » Les convertis de force se voient imposer des noms musulmans tandis que les mosquées destinées à les accueillir poussent comme des champignons. Quant à la mission de maintien de la paix de l’ONU, force est de constater sa totale inefficacité.

    Ce cri d’alarme complète celui de la Conférence épiscopale congolaise : « La situation de l’insécurité à l’Est est un véritable drame qui affecte tout le pays » expliquent les évêques dans un communiqué publié le 8 avril. Ce document synthétise le rapport d’une délégation conjointe de la Conférence épiscopale congolaise et de l’Association des Conférences épiscopales de l’Afrique centrale (ACEAC) qui s’était rendue au mois de janvier dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri particulièrement en proie aux milices islamiques. Profitant de la faiblesse ou de la complicité des Forces Armées gouvernementales, ces milices terrorisent la population pour la faire fuir ou l’islamiser, s’emparer des terres et exploiter leurs ressources naturelles, notamment des mines de cobalt, de germanium et de coltan (mot-valise pour colombite-tantalite), dont le sous-sol de la région du Kivu détient entre 60 et 80% des réserves mondiales. Ce sont des minerais rares et hautement stratégiques : le cobalt est utilisé en métallurgie pour des alliages durs et superalliages, la fabrication de batteries, les catalyses dans l’industrie chimique et pétrolière, le coltan pour fabriquer les téléphones portables, et le germanium pour les semi-conducteurs.

    Face à ce triple enjeu politique, social et religieux, les évêques déplorent explicitement la carence de l’État : « La population a le sentiment d’être abandonnée. Les promesses du Gouvernement central quant au rétablissement rapide de la paix sont nombreuses, mais plusieurs sont souvent restées sans effets », déclarent-ils. Quant à la mission de paix de l’ONU, la MONUSCO, sa passivité la fait soupçonner de complicité avec les trafiquants-islamistes par la population excédée et meurtrie, alors que certains massacres sont perpétrés à quelques mètres des positions des forces onusiennes… Parmi les 17 pays africains qui ont acquis leur indépendance en 1960, la situation du Congo RDC est particulièrement dramatique mais aussi emblématique d’un délitement institutionnel généralisé. Seule surnage l’Église catholique (responsable d’environ 50% des écoles, des centres de formation, des hôpitaux et des centres de santé en RDC) qui crie au secours pour des populations dont le sort laisse le monde indifférent.

    Les islamistes redessinent le pays
    AED 30-04-2021
    Les islamistes redessinent le pays
    Lire l'article sur le site de l'AED
  • Les cent premiers jours de Biden ou les initiatives scandaleuses en faveur de l'avortement de la part du deuxième président catholique de l'histoire des Etats-Unis

    IMPRIMER

    De Catherine Hadro sur le National Catholic Register :

    Les 100 premiers jours de Joe Biden : Les actions scandaleuses sur l'avortement de notre deuxième président catholique

    Le président Biden ne peut pas prétendre être à la fois un catholique fidèle et un champion de l'avortement. Il ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

    29 avril 2021

    Les actions du président Joe Biden sur l'avortement au cours de ses 100 premiers jours suivent un schéma prévisible pour les récents présidents démocrates, mais vont directement à l'encontre des enseignements de l'Église catholique sur la vie. 

    L'administration Biden a travaillé à une vitesse folle pour annuler les protections antérieures en faveur de la vie et adopter des politiques agressives en matière d'avortement - des mesures applaudies par Planned Parenthood et déplorées par les fidèles catholiques américains ; le deuxième président américain catholique s'est directement opposé aux appels des évêques américains à protéger les enfants à naître. 

    C'est déjà lors de sa deuxième journée en tant que président, le 22 janvier, que Biden a publié une déclaration célébrant le 48e anniversaire de Roe v. Wade. Il s'agit de l'arrêt de la Cour suprême de 1973 responsable de la mort de plus de 60 millions de fœtus à cause de l'avortement. Puis, le 28 janvier, un peu plus d'une semaine après son investiture, l'administration Biden-Harris a publié un décret abrogeant la politique de protection de la vie de l'administration Trump. Cette nouvelle disposition oblige effectivement les contribuables américains à financer des groupes qui promeuvent l'avortement à l'étranger.

    Lorsque l'équipe Biden-Harris a commencé à constituer son cabinet, elle est passée des décrets pro-avortement au personnel pro-avortement. Après avoir été confirmé au poste de secrétaire d'État, Antony Blinken s'est empressé d'annoncer qu'il considérait l'avortement, souvent voilé sous le terme de "droits reproductifs", comme un droit de l'homme. Shalanda Young, qui est maintenant la directrice adjointe confirmée de l'OMB, a qualifié l'avortement de "justice raciale". 

    Mais le secrétaire au HHS Xavier Becerra, un catholique, est le membre du Cabinet le plus préoccupant en ce qui concerne la question de la vie. 

    Becerra était considéré comme le pire scénario de nomination pour la plus grande agence de santé du pays, car il a un passé conflictuel avec les pro-vie. Lorsqu'il était procureur général de Californie, M. Becerra a affronté des centres de soins de grossesse pro-vie et les Petites Sœurs des Pauvres devant la Cour suprême. Il a perdu les deux affaires. Lors de ses auditions de confirmation au Sénat pour le poste de Secrétaire du HHS, Becerra a esquivé les questions concernant sa position exacte sur l'avortement, refusant même de répondre à la question de savoir s'il soutiendrait une quelconque limite à cette horrible procédure. Mais une fois confirmé, le secrétaire Becerra a agi rapidement pour faire avancer les objectifs de l'administration. 

    Lire la suite

  • 1er mai : Premier Congrès International "Unis pour la Vie"

    IMPRIMER

    Dépêche de Fides.org :

    AMERIQUE/COLOMBIE - Le premier congrès international "United for Life" : renforcer la défense de la vie dans tous les domaines

    Mercredi, 28 Avril 2021  

    Bogota (Agence Fides) - Dans le cadre du 15e anniversaire de la " Marche nationale pour la vie " en Colombie, la plateforme municipale " Unis pour la vie " organisera le 1er mai le premier Congrès international Unis pour la vie, dont l'objectif est de " renforcer la défense de la vie dans les différents domaines du travail pro-vie ".

    Dans le communiqué envoyé à Fides, les organisateurs soulignent que "la défense de la vie obtient de bons résultats dans de nombreux pays" et que de plus en plus de nations adoptent "des lois et des politiques pour la défense et la promotion de la vie, de la conception à la mort naturelle". C'est pourquoi ils encouragent les Colombiens à participer à cette initiative de respect de la vie.

    En raison de la pandémie actuelle, l'événement se tiendra virtuellement et sera marqué par deux moments : de 8 à 12 heures du matin, des témoignages d'invités internationaux seront proposés, qui ont eu des expériences positives dans leurs pays ; de 14 à 18 heures de l'après-midi, des panels thématiques seront développés avec la participation de différents spécialistes, chaque participant pourra choisir celui qui l'intéresse. Parmi les intervenants figurent Katarzyna Gosiak, directrice de l'Institut polonais Ordo Iuris ; le député Tomás José Zambrano, du Congrès du Honduras ; la députée espagnole Lourdes Monasterio España ; et la secrétaire du ministère de la Femme, de la Famille et des Droits de l'homme du Brésil, Angela Vidal Granda da Silva Martins.

    Les organisateurs comptent sur la participation de mouvements et de groupes pro-vie qui font un excellent travail en Colombie et dans d'autres pays, dans les centres de soutien aux femmes, les soins post-avortement, les réseaux sociaux, la communication, la mobilisation citoyenne, la médecine et la bioéthique. (SL) (Agenzia Fides, 28/4/2021)

  • Colombie Britannique : trois membres d'une "triade polyamoureuse" enregistrés comme parents pour un enfant

    IMPRIMER

    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Colombie-Britannique: trois parents pour un enfant

    28 avril 2021

    En Colombie-Britannique, un juge vient d’ordonner que « les trois membres d’une ‘triade’ polyamoureuse » soient enregistrés comme parents d’un petit garçon de deux ans et demi. Contre l’avis du procureur général. Mais pour le juge, Sandra Wilkinson, la loi provinciale sur la filiation présentait une « lacune » qui empêchait jusque-là Olivia d’être mère légale d’un enfant qu’elle « considère » comme son fils.

    Olivia vit avec Bill et Eliza depuis 2016. En 2018, Eliza a donné naissance à Clarke, dont Bill est le père biologique. Clarke ayant été conçu naturellement, Eliza et Bill ont été reconnus automatiquement comme ses parents sur son certificat de naissance, mais Olivia voudrait aussi être « parent à part entière ». Si Clarke avait été conçu par procréation assistée, Olivia, Bill et Eliza « auraient pu conclure un accord pour que tous soient déclarés parents en vertu d’un article différent de la loi sur le droit de la famille ». Pour le juge, il s’agirait donc d’un oubli : « le législateur n’a pas prévu la possibilité qu’un enfant puisse être conçu par voie sexuelle et avoir plus de deux parents » déclare-t-il.

    Dans un précédent en 2018, un tribunal de Terre-Neuve-et-Labrador avait autorisé trois membres d’une relation polyamoureuse à être enregistrés comme parents d’un bébé. Toutefois dans ce cas la relation impliquait une femme et deux hommes, et « on ne savait pas lequel des hommes était le père biologique ».

    Source : CBC News, Jason Proctor (26/04/2021)

  • USA : les gouverneurs de l'Arizona et de l'Idaho signent des projets de loi en faveur des enfants à naître

    IMPRIMER

    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Arizona et Idaho : aux USA, deux gouverneurs signent des projets de loi en faveur de la vie à naître

    28 avril 2021

    En Arizona, le gouverneur Doug Ducey a signé mardi le projet de loi voté la semaine dernière (cf. L’Arizona vote l’interdiction des IVG pour trisomie 21), qui interdit tout avortement motivé par un diagnostic fœtal d’anomalie génétique, comme la trisomie 21.

    Quelques minutes après la signature, Cathi Herrod, présidente du groupe social conservateur Center for Arizona Policy, a publié un communiqué de presse intitulé « la vie gagne » « aujourd’hui, les Arizoniens gagnent. Les enfants de l’Arizona dont le handicap a été diagnostiqué avant la naissance ne feront plus l’objet de discrimination, (…). Les contribuables de l’Arizona ne seront pas forcés de soutenir les avortements dans les collèges et universités publics, et les lois de l’Arizona seront interprétées de manière à valoriser toute vie humaine ».

    Le texte prévoit également de donner aux fœtus les mêmes droits de personnes qu’aux enfants, d’interdire l’envoi de pilules abortives par la poste, de permettre aux pères et aux grands-parents maternels de porter plainte après un avortement pour anomalie génétique et d’interdire le financement public des organismes d’avortements. La mesure exige aussi « que les restes de fœtus soient enterrés ou incinérés », et « interdit aux universités d’État de fournir des soins liés à l’avortement ».

    En Idaho, le gouverneur Brad Little a signé mardi un projet de loi interdisant tout avortement dès que le cœur du fœtus peut être entendu, soit vers six semaines environ. Ce projet de loi a la particularité d’inclure une « clause de déclenchement ». En effet, d’autres états américains ont déjà voté des lois similaires, qui sont actuellement en cours de contestation devant les tribunaux. Avec la clause de déclenchement, le projet de loi n’entrera pas en vigueur à moins qu’ « une cour d’appel fédérale, quelque part dans le pays, ne confirme une législation similaire d’un autre État ». La mesure prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans, ainsi que la possibilité, pour la femme qui a subi l’avortement, de « poursuivre le prestataire ».

    « L’Idaho est un État qui accorde de l’importance à la vie la plus innocente de toutes – la vie des bébés, explique le gouverneur dans un communiqué. Nous ne devrions jamais relâcher nos efforts pour protéger la vie des enfants à naître. Des centaines et des centaines de bébés perdent la vie chaque année en Idaho à cause de l’avortement, une tragédie absolue. Je remercie les législateurs de l’Idaho de continuer à protéger des vies en adoptant cette importante législation, et je suis fier de signer le projet de loi aujourd’hui ».

    Les personnes qui soutiennent cette loi « aimeraient voir celle-ci jouer un rôle dans l’annulation de Roe v. Wade », la décision de la Cour suprême de 1973 légalisant l’avortement dans tout le pays, car « un renversement de Roe signifierait que la politique d’avortement reviendrait aux États ».

    Selon le Ministère de la Santé et des Affaires sociales, il y a eu 1.513 IVG en Idaho en 2019, dont 1 049 avant la dixième semaine.

    Sources : Washington Times, Bob Christie (27/04/2021) ; Washington Times, Keith Ridler (27/04/2021)

  • Le sanctuaire de Banneux participera au "marathon de prière" voulu par le pape pour implorer la fin de la pandémie

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Maratona di preghiera per la fine della pandemia

    En mai, trente sanctuaires du monde reliés à la prière du Pape

    La liste des trente sanctuaires situés aux quatre coins du monde, du Japon à la Bosnie, du Nigéria à l'Argentine, a été dévoilée mardi 27 avril. Ils dirigeront la prière mariale chaque jour du mois de mai prochain, par laquelle les fidèles, en récitant le chapelet, invoqueront la fin de la pandémie et la reprise des activités sociales et professionnelles. Le Pape François ouvrira et clôturera ce mois de prière.

    Les yeux tournés vers le ciel, les mains jointes ou à genoux, à la maison, comme sur son lieu de travail, seul ou avec des proches. Selon le souhait du Saint-Père, le mois de mai sera consacré à un "marathon" de prière pour invoquer la fin de la pandémie, qui frappe le monde depuis plus d'un an, et la reprise des activités sociales et professionnelles.

    Le Pape François a voulu associer tous les sanctuaires du monde à cette initiative, afin qu'ils deviennent les instruments d'une prière de toute l'Église. L'initiative - lit-on dans le communiqué du conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation - est réalisée à la lumière de l'expression biblique: "De toute l'Église montait sans cesse la prière vers Dieu" (Ac 12, 5).

    Chaque jour une intention de prière

    Le conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation, chargé par le Pape d'organiser l'événement, a étendu l'invitation à tous les sanctuaires du monde, afin de promouvoir la diffusion de l'initiative dans les régions respectives, de manière à atteindre les prêtres, les familles et tous les fidèles, en les invitant à se joindre à cette prière d'intercession et d'espérance à la Sainte Vierge.

    Lire aussi : Un «marathon de prière» au mois de mai pour la fin de la pandémie

    Avec la prière du Rosaire, chaque jour du mois est caractérisé par une intention de prière pour les différentes catégories de personnes les plus touchées par le drame de la pandémie. Entre autres, des prières seront dites pour ceux qui n'ont pas pu dire au revoir à leurs proches, pour le personnel de santé, pour les pauvres, les sans-abri et les personnes en difficulté économique et pour tous les défunts.

    Les trente sanctuaires

    Les trente sanctuaires représentatifs choisis pour mener la prière mariale un jour du mois sont les suivants: Notre-Dame de Walsingham en Angleterre; Jésus le Sauveur et Mère Marie au Nigeria; Notre-Dame de Częstochowa en Pologne; basilique de l'Annonciation à Nazareth; Sainte Vierge du Rosaire en Corée du Sud; Notre-Dame Aparecida au Brésil; Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage aux Philippines; Notre-Dame de Lujan en Argentine; Sainte Maison de Lorette en Italie; Notre-Dame de Knock en Irlande; Notre-Dame des Pauvres à Banneux, Belgique (11 mai); Notre-Dame d'Afrique en Algérie; Notre-Dame du Rosaire de Fatima au Portugal; Notre-Dame de la Santé en Inde; Notre-Dame Reine de la Paix à Medjugorje, Bosnie; cathédrale Sainte-Marie en Australie; Immaculate Conception aux États-Unis; Notre-Dame de Lourdes en France; Meryem Ana en Turquie; Nuestra Señora de la Caridad del Cobre à Cuba; Notre-Dame de Nagasaki au Japon; Nuestra Señora de Montserrat en Espagne; Notre Dame du Cap au Canada; National Shrine Our Lady Ta' Pinu à Malte; Nuestra Señora de Guadalupe au Mexique; Mère de Dieu à Zarvantysia en Ukraine; la Vierge Noire d’Altötting en Allemagne; Notre-Dame du Liban; Notre-Dame du Rosaire de Pompei en Italie.

    Lire la suite

  • Oklahoma, Montana : des lois pour limiter les avortements

    IMPRIMER

    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : deux gouverneurs signent des lois pour limiter les avortements

    Publié le 27 Avr, 2021

    Le gouverneur de l’Oklahoma, Kevin Stitt, a signé lundi 26 avril trois projets de loi visant à limiter les avortements. Les nouvelles mesures adoptées imposent aux médecins pratiquant des avortements d’être diplômés en en obstétrique et en gynécologie, et ajoutent le fait de pratiquer un avortement à la liste des « comportements non professionnels » des médecins. Enfin, l’avortement devient interdit si le battement du cœur du fœtus peut être détecté. Un médecin qui interromprait tout de même la grossesse se rendrait « coupable d’homicide ».

    D’autres projets de loi attendent la signature du gouverneur, dont un texte qui interdirait « immédiatement » l’avortement dans l’Oklahoma si la Cour suprême des États-Unis annulait l’arrêt Roe vs. Wade de 1973 qui a dépénalisé l’avortement (cf. Aux USA, la Cour Suprême se penche sur une affaire d’avortement qui pourrait être décisive). « Nous voulons être l’État le plus pro-vie du pays, et je veux être le gouverneur le plus pro-vie », a déclaré Kevin Stitt, indiquant qu’il signerait tous les projets de loi en ce sens.

    D’autres mesures entrent en vigueur dans le Montana

    De son côté le gouverneur du Montana, Greg Gianforte, a également signé trois projets de loi lundi. L’avortement sera interdit après 20 semaines de grossesse. Les soignants devront donner aux femmes la possibilité de voir une échographie avant de pratiquer un avortement. L’avortement médicamenteux ne pourra pas être pratiqué via l’envoi des produits abortifs par la poste (cf. Etats-Unis : la FDA maintient l&rsquo;« avortement par la poste »« Avortements par La Poste » et pression sur les femmes : les médecins britanniques alertent). Une mesure expliquée par le risque de « complications médicales ».

    « C’est un jour prometteur, un jour qui restera dans l’histoire de notre État comme celui où nous défendons la vie », a déclaré Greg Gianforte. Des mesures similaires n’avaient pas été mises en œuvre suite au veto des précédents gouverneurs, démocrates.

    Sources : Washington Times, Sean Murphy (26/04/2021), Iris Samuels (26/04/2021) ; Associated Press, Sean Murphy (26/04/2021)

  • L'Amérique des Blancs sur le banc des accusés

    IMPRIMER

    De Ran Halévi sur le site du Figaro (via ce blog) :

    Ran Halévi: «Scènes du règne de la vertu au New York Times»

    CHRONIQUE –Un journaliste réputé du New York Times a dû démissionner pour avoir prononcé un mot insultant dans un contexte où ses intentions honorables étaient incontestables. L’épisode illustre l’engrenage révolutionnaire qui caractérise la gauche américaine «woke», argumente l’historien.

    26 avril 2021


    Ran Halévi est directeur de recherche au CNRS et Professeur au Centre de recherches politiques Raymond Aron.


    -À Minneapolis, l’autre jour, justice a été rendue dans le strict respect du droit. Le policier qui avait provoqué la mort de George Floyd a pu s’expliquer sur son acte, avéré par des images insoutenables et des témoignages accablants. Après dix heures de délibération, les jurés l’ont déclaré coupable de meurtre, homicide involontaire et violence ayant entraîné la mort.

    Mais son procès ne se déroulait pas dans la seule enceinte de la cour. Il était instruit depuis des mois devant le tribunal de l’opinion, qui n’a cure des rigueurs légales et entend exercer sa juridiction sur ce que bon lui semble. Ici, le grand coupable, derrière le meurtrier, était un «racisme systémique», figure indéfinissable dont les dénonciateurs dessinaient librement les contours et l’ampleur.

    Joe Biden lui-même n’hésitait pas à attribuer au «système» — dont il est le pilier depuis un demi-siècle — la cause indirecte du meurtre. À la veille du verdict, oubliant la séparation des pouvoirs, il a dit prier pour que le jury «prenne la décision qu’il faut», ce qui lui a valu une semonce du président de la cour. Telle représentante de Californie au Congrès prévenait que, si le verdict n’allait pas dans le sens voulu, il faudrait «combattre pour la justice» dans la rue. Il y a peu, un M. Trump qui avait incité ses partisans à «combattre» dans la rue devait le payer d’un procès en destitution

    Une fois le jugement prononcé, au soulagement général, c’est Karen Attiah, éditrice des opinions internationales au Washington Post, qui livrait le fin mot de l’affaire: à Minneapolis, c’est l’Amérique des Blancs qui se trouvait sur le banc des accusés, «pour le violent assujettissement du peuple noir, ce crime originel dont elle omet de répondre depuis 400 ans». Le charme d’une telle assertion, c’est qu’elle n’est ni démontrable, ni mesurable et encore moins susceptible de discussion. Cette criminalisation rétrospective monocausale abolit des pans entiers de l’histoire de la liberté en Amérique, sans laquelle l’émancipation des Noirs — avec le concours des millions et des millions de Blancs — serait impossible.

    À LIRE AUSSI :Philippe d’Iribarne: «La folie “woke” et décoloniale, fille de l’utopie de l’égalité parfaite propre à l’Occident»

    Quand politiques et journalistes se mettent à confondre l’autorité des lois et le pouvoir des émotions ils entrent dans un engrenage dont on ne peut plus sortir. Voyez le New York Times, qui n’hésite pas à sacrifier les siens comme des trophées aux zélateurs de la rectitude politique. L’an dernier, c’était James Bennet, directeur des pages opinion, coupable d’avoir publié la tribune d’un sénateur républicain qui recommandait de déployer l’armée pour endiguer les violences déchaînées par la mort de George Floyd. Tollé au sein de la rédaction: des dizaines de journalistes disaient craindre pour leur sécurité sur un lieu de travail qui donne voix à pareilles propositions. M. Bennett prit la porte.

    Lire la suite

  • Pourquoi les djihadistes multiplient les attaques terroristes durant le ramadan

    IMPRIMER

    D'Etienne Jacob sur le site du Figaro (via ce blog) :

    Pourquoi les djihadistes profitent du ramadan pour multiplier les attaques terroristes.

    DÉCRYPTAGE – Le mois sacré chez les musulmans est pour les extrémistes islamistes, Daech et al-Qaida en pôle, celui du djihad, la «guerre sainte». Ils accélèrent leurs actions violentes dans le monde entier pendant cette période.

    15/04/2021

    Le ramadan a commencé il y a une dizaine de jours en France. Et pour les forces de police et de gendarmerie, c’est aussi le mois de tous les dangers. «Les dispositifs de sécurité sont à un niveau élevé car la menace l’est toujours», confie-t-on place Beauvau. Dans un télégramme transmis à la mi-mars aux préfets, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé un renforcement de tous les lieux de culte à l’approche des différentes fêtes religieuses. Concernant les musulmans, le membre du gouvernement a demandé une attention particulière à partir du coucher du soleil, moment de la rupture du jeûne, «potentiellement susceptible de générer des rassemblements importants de personnes sur la voie publique et aux abords des mosquées». Mais ce vendredi, c’est une fonctionnaire administrative du commissariat de Rambouillet (Yvelines) qui a été tuée par un trentenaire tunisien, radicalisé pendant le confinement. L’homme aurait, selon nos informations, visionné des vidéos de djihadistes avant de passer à l’action.

    À LIRE AUSSI :«Djihadistes et fières»: la nouvelle propagande terroriste de l’État islamique infiltre l’Occident

    Appels au meurtre

    Le ramadan, pilier de l’islam, censé être un mois de jeûne, de prières et de partage, est interprété d’une autre manière par les djihadistes. Du côté de l’État islamique, et d’autres organisations extrémistes comme al-Qaida ou apparentés, il s’agit d’un moment privilégié pour perpétrer des attaques violentes. Et les chiffres sont édifiants.

    Un expert français du djihadisme qui requiert l’anonymat et publie ses analyses sur Twitter sous le pseudonyme de Mr Q a recensé que Daech avait revendiqué 383 attaques en 2020 dans 17 pays pendant le ramadan. Contre 180 en moyenne durant les autres mois de l’année, ce qui fait plus de deux fois plus qu’en temps normal, confirme l’expert, régulièrement cité par les agences de presse, auprès du Figaro.

    Seulement entre le 14 et le 21 avril, l’EI a revendiqué 63 attaques. La plupart de ces actions ont été menées en Irak, mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique (Nigeria, République démocratique du Congo, Somalie), nouvelle cible privilégiée des partisans du califat. Ces chiffres étaient d’ailleurs en forte hausse l’an passé par rapport à 2018 et 2019 (258 et 358 revendications recensées).

    Chaque année, avant le début de ce mois sacré, l’État islamique communique à ses fidèles via son magazine hebdomadaire. Le 23 juin 2015, Abou Mohammed al-Adnani, djihadiste et porte-parole de Daech, a appelé à commémorer le ramadan en conduisant des attaques de par le monde. Une attaque suicide au Koweït contre une mosquée chiite a eu lieu trois jours plus tard, faisant 27 morts et plus de 200 blessés. Le même jour, un attentat contre un hôtel tunisien à Sousse a causé 38 morts et 39 blessés. L’année suivante, al-Adnani a renouvelé ses appels au meurtre: «Préparez-vous pour en faire un mois de calamité partout pour les non-croyants», a-t-il clamé dans un message audio. Il a également ajouté que viser des civils de pays occidentaux était non seulement permis mais désiré car «tant que la coalition est en guerre avec le groupe, il n’y a pas d’innocents». Les conséquences ont été dramatiques, avec une attaque ayant fait 49 morts dans une boîte de nuit d’Orlando. Puis des actions kamikazes ont été conduites dans un village chrétien du nord du Liban. Vingt personnes ont aussi ensuite été tuées dans un café au Bangladesh. Sans parler de la mort de plus de 300 civils lors de l’explosion d’un camion à Bagdad.

    Lire la suite

  • Le coran et les kalashnikovs; bulletin de guerre du front du Sahel

    IMPRIMER

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso; traduction de Diakonos.be :

    Coran et kalashnikovs. Bulletin de guerre du front du Sahel

    Idriss Déby, un musulman de l’ethnie Zaghawa, est arrivé au pouvoir en 1990, la même année que la visite sans histoire du pape Jean-Paul II dans son pays, le Tchad, à une époque où aucun envoyé de guerre n’avait encore de raison de se rendre sur place ou dans les pays voisins. Mais trois décennies plus tard, le président gendarme est mort au combat sur la ligne de front, entre le lac Tchad et la capitale N’Djaména, dans une escarmouche contre les combattants du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad, de l’ethnie Daza, eux aussi musulmans, une de ces nombreuses formations djihadistes qui infestent aujourd’hui la région du grand lac, au carrefour entre le Nigéria, le Cameroun, le Niger et le Tchad.

    Trente ans plus tard, plus rien n’est pareil dans l’immense région du Sahel qui s’étend entre la forêt et le désert du Sahara. En 2004, le « Wall Street Journal » faisait encore l’éloge du Mali, un pays à 90% musulman, le qualifiant de modèle de démocratie et de vivre ensemble pacifique avec les autres religions, en plus d’être une destination touristique raffinée pour prendre le « thé dans le désert », à Tombouctou et aux alentours. Mais le lourd rapport sur la liberté religieuse dans le monde publié ces derniers jours par l’organisation catholique internationale « Aide à l’Église en détresse » situe aujourd’hui les deux plus terribles épicentres africains de la violence islamiste précisément dans la région du lac Tchad et dans une vaste zone comprise entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, en plein Sahel.

    Deux épicentres en lien, selon le rapport, avec « un réseau islamique transnational qui s’étend du Mali au Mozambique, des Comores dans l’Océan Indien aux Philippines dans la Mer de Chine méridionale, dont l’objectif est de créer un soi-disant califat transcontinental ».

    Et en effet, il n’est pas rare que l’un ou l’autre des formations armées musulmanes se revendiquent d’organisations transnationales telles que Boko haram, Al Shabab, Al Queda ou Daesh, l’État islamique. Mais il n’est pas certain que toutes obéissent à une pyramide hiérarchique et à un plan de conquête coordonné.

    Sur le terrain, la réalité est bien plus compliquée, comme l’explique un livre très détaillé qui vient lui aussi de sortir récemment sous le titre de « Guerre nere. Guida ai conflitti nell’Africa contemporanea », sous la plume de Mario Giro, professeur de relations internationales à Université de Pérouse. Il est aussi responsable international de la Communauté de Sant’Egidio et a été le vice-ministre italien des affaires étrangères entre 2013 et 2018.

    Lire la suite

  • Les 100 premiers jours de Biden et Harris

    IMPRIMER

    Alors que nos médias tentent de nous présenter les premiers mois de l'administartion Biden sous un jour extrêmement favorable, Vincenzina Santoro, sur la Nuova Bussola Quotidiana, ne partage pas cet enthousiasme... :

    "May Day" pour les États-Unis : Les 100 premiers jours de Biden et Harris

    26-04-2021

    Les 100 premiers jours de l'administration Biden-Harris nous rapprochent du "May Day". Comme il se doit, "May Day" (Aidez-moi) est l'appel de détresse lancé par ceux qui sont confrontés à des circonstances difficiles. Les États-Unis se trouvent aujourd'hui à un carrefour difficile. Cette administration est non seulement contre la vie, mais le président ne semble pas avoir le contrôle. Alors que la vice-présidente, Kamala Harris, est prête à intervenir si l'occasion se présente. 

    Le 20 janvier, lors de son investiture, le président Joe Biden a prononcé un discours apparemment passionné appelant à l'unité nationale. Deux jours plus tard, jour de l'anniversaire de la légalisation de l'avortement par la décision de la Cour suprême dans l'affaire Roe v. Wade, il a entamé un derby de démolition pour saper et défaire les principales réalisations de son prédécesseur pro-vie, Donald Trump. Biden a commencé par publier une déclaration d'une page faisant l'éloge de Roe v. Wade, dans laquelle lui et la vice-présidente Kamala Harris ont déclaré qu'ils étaient "engagés à codifier Roe v. Wade" et se sont engagés à nommer des juges qui respectent son contenu. (La détermination à codifier Roe v. Wade avait déjà été présentée dans le programme de 91 pages du parti démocrate avant les élections). Quelques jours plus tard, le 28 janvier, un "Mémorandum sur la protection de la santé des femmes dans le pays et à l'étranger" plus complet a étendu la portée des droits reproductifs au reste du monde

    Ces actions n'étaient pas destinées à promouvoir "l'unité nationale". Sur la question de l'avortement, il n'y a pas de place pour le compromis. Soit on est pro-vie, soit on est pro-choix. La décision de Biden est intervenue quelques jours seulement après que le président Trump, dans les derniers jours de son règne, ait publié une proclamation le 17 janvier déclarant le 22 janvier "Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine", dans laquelle il désignait les enfants à naître comme "les plus vulnérables de notre société."

    La déclaration de Biden n'était que la première d'une douzaine de proclamations, de décrets, de déclarations et de mémorandums signés par le nouveau président qui règne ainsi de manière quasi impériale. Depuis le premier jour, il a été photographié à son bureau dans le bureau ovale de la Maison Blanche, signant tout ce qui précède.

    Par le passé, les présidents américains ont toujours été désireux d'apparaître lors de conférences de presse, car cela leur donne une exposition maximale et l'occasion d'expliquer leurs plans et leurs politiques. Bien que Biden ait été capable de lire à partir de téléprompteurs, plissant les yeux en s'efforçant de lire les déclarations préparées pour lui, il pourrait ne plus être en mesure de supporter les questions intenses habituelles des longues conférences de presse. Le corps de presse de la Maison-Blanche a finalement exercé suffisamment de pression sur l'attachée de presse du président, Jen Psaki, qui a couvert un Biden "très occupé", pour que le président se présente enfin à sa première (et jusqu'à présent unique) conférence de presse le 25 mars. Cette conférence ne ressemblait à aucune autre conférence de presse présidentielle antérieure. M. Biden a lu plusieurs fiches d'information, un carnet à spirale et des cartes d'index, tandis que des journalistes soigneusement choisis posaient des questions faciles auxquelles le président s'efforçait de répondre en mélangeant des papiers pour trouver les réponses préparées.

    Lire la suite